Saison 5
1-2. Lee Harvey Oswald (Lee Harvey Oswald) 3. La Mégère et le Marin ( Leaping of the Shrew) 4. Retour de guerre (Nowhere to Run) 5. Au douzième coup de minuit ( Killin' Time) 6. Nuit magique ( Star Light, Star Bright) 7. Le Bien et le Mal (Deliver Us From Evil) 8. Trilogie 1 : le Petit Cœur perdu (Trilogy, Part One : Daughter of Sin/Our Little Heart) 9. Trilogie 2 : Par amour pour toi (Trilogy, Part Two : For Your Love) 10. Trilogie 3 : la Dernière Porte (Trilogy, Part Three : The Last Door) 12. Un mari pour deux ( A Tale of Two Sweeties) 13. Libération des femmes (Liberation) 15. Lune sanglante (Blood Moon) 16. Le Retour du Mal (Evil Leaper II) 17. La Revanche (Revenge of the Evil Leaper) 18. Adieu Norma Jean (Goodbye Norma Jean) 19. L'Homme préhistorique (The Beast Within) 20. Les Tuniques bleues (The Leap Between the States) 1-2. LEE HARVEY OSWALD La cinquième saison commence en force avec Sam Beckett dans la peau de Lee Harvey Oswald dans un double épisode. Sur une superbe musique composée exprès pour le film par Velton Ray Bunch, nous voyons défiler des images de JFK à Dallas le 22 novembre 1963, puis de Lee Harvey Oswald. Le drame est en place. Sam pose pour la célèbre photo d’Oswald un fusil à la main devant l’objectif d’une russe nommée Marina. Il lui parle en russe et son discours est celui d’un communiste convaincu, violemment anti-américain. Peu après, nous voyons un exercice de tir où un militaire dirige Oswald qui se montre particulièrement rebelle. Cette scène se déroule quelques années plus tôt le 5 octobre 1957 en plein désert. Interview de Donald Bellisario au sujet de l'épisode ; "Lee Harvey Oswald" parue dans "Générration Séries" 3. LA MÉGÈRE ET LE MARIN
Bien entendu, tout cela est sans doute filmé dans un studio d’Universal mais l’épisode a un côté Robinson et Vendredi. Nous sommes à des lieues de « Lost », par manque de moyens et d’intensité dramatique. L’intervention du programme Quantum est une intrigue d’une minceur extrême. Dans la « vraie vie », Nikos est un vrai marin et sauve trop rapidement Vanessa, alors que l’inexpérience de Sam prolonge la solitude des deux êtres et permet à leur amour d’éclore. Donald Bellisario a la magie de mélanger dans sa série les drames les plus sombres avec les comédies les plus loufoques. La belle Brooke Shields finit par tomber dans les bras du chanceux Scott Bakula. Nous terminons par un remake du « Lagon bleu » et le couple aura six enfants lorsqu’on les retrouvera neuf ans après, Vanessa ayant refusé de se faire sauver par un navire ayant approché l’île. Un bon intermède reposant dans la série. 4. RETOUR DE GUERRE Saison en yoyo, nous passons de la tragédie de JFK à des pollissoneries maritimes avec Brooke Shields pour revenir dans l’enfer du Vitenam, ou plutôt des anciens du Vietnam. Nous « vivons » réellement cet hôpital de San Diego en 1968 où Sam, pour la première fois se retrouve amputé des deux jambes. Nous retrouvons Jennifer Aniston (moins connue qu’aujourd’hui, elle sera en 1994 la vedette de « Friends ») dans le rôle de Kiki Wilson, une jeune infirmière bénévole dont le frère est porté disparu et qui lit dans les lignes de la main et va découvrir une partie de la mission de Sam. Le sergent Billy Johnson, un noir, (Michael Boatman) dont la moelle épinière a été sectionnée, provoque la rupture avec son épouse Carol. Il profitera du week end pour se jeter dans la piscine de l’hôpital. Ainsi, Julie, la femme de Sam/Miller (Judith Hoag) vient le trouver pour lui annoncer qu’elle demande le divorce. Drame d’une guerre inutile, plaidoyer contre la guerre, peut-être un peu gnan gnan comme Bellisario nous y habitué (Si l’on veut une série sur le Vietnam, il y a « L’enfer du devoir ») mais aussi contre la bêtise humaine avec cet infirmier qui nargue comme des loques humaines ceux qui sont partis se battre pour le pays et revenus en morceaux. On devine que Sam va sauver le sergent Johnson, et donner une bonne raclée à l’infirmier indélicat et sadique. Le talent de Bakula, c’est de passer de Brooke Shields aux vétérans du Vietnam en restant toujours aussi convaincant. Au bar, la Joan Baez locale chante devant des hippies de la protest song, nous assistons à un télescopage du « peace and love » et du retour de guerre. Nous entendons la chanson de Bob Dylan « Blowin in the wind » pour ajouter à la tristesse ambiante. Malgré les horreurs de la guerre, Bellisario garde une certaine vision optimiste de la vie. En cela il s’écarte de «Apocalypse now » ou « Voyage au bout de l’enfer », pour délivrer un message humaniste parfois un peu trop aseptisé. Mais il a le bon goût de choisir Jennifer Aniston. Alors, on lui pardonnera d’en faire parfois un peu trop dans la guimauve. 5. AU DOUZIÉME COUP DE MINUIT
6. NUIT MAGIQUE Enfin un épisode sur les OVNI, qui va ravir les fans de « X files » et des « Envahisseurs » : Maxwell Stoddard les a vus, comme David Vincent. Mais il a 79 ans et dans la vraie vie, on l’interne dans un hôpital psychiatrique. Sam entre donc dans sa peau pour le sauver. Bien évidemment, l’épisode file directement à la case « sentiments », avec toute une famille autour de ce papy en avance sur son temps qui en 1966 (L’année du tournage de la première saison des « Envahisseurs » !) mime Jimi Hendrix à la guitare devant son petit fils interloqué. Le FBI surveille discrètement le papy visionnaire. Sam pour la première fois trouve que le personnage qu’il incarne a raison et défend sa cause. Sam s’affronte avec Al et estime que prouver l’existence des extra-terrestres est plus important que le programme Quantum. Regrettons que Sam qui a tant souffert du Vietnam fasse la leçon à son petit fils pour qu’il parte au service militaire. Mais il l’encourage aussi à faire des études musicales. On découvre qu’en 1966, Jimi Hendrix n’était pas connu, à la différence de Clapton par exemple. Et Sam de nous jouer l’hymne us à la façon hendrixienne ! Un grand moment de la série. 7. LE BIEN ET LE MAL Avec cet épisode commence une nouvelle série à l’intérieur de la série, qui va opposer Sam à des voyageuses temporelles venues changer le passé en mal. Donc des anges du diable en quelque sorte. Cette saison 5 nous plonge en pleine SF traditionnelle, quittant l’aspect « SF prétexte » des quatre premières saisons. Le prétexte était pendant les premières saisons de faire une anthologie des situations sentimentalo-humanistes que le programme Quantum imprégnait, dans lesquelles il interférait. 8. TRILOGIE 1 : LE PETIT COEUR PERDU
9. TRILOGIE 2 PAR AMOUR POUR TOI Nous sommes maintenant en 1966, onze ans après la première partie de la trilogie. La seconde partie a été diffusée aux Usa sur NBC avec le troisième segment de la trilogie. Maintenant, Abigail est une ravissante jeune femme, très sexy, et plus la petite fille. Son père, le shérif, est mort dans les flammes. Sam se sent perturbé par son personnage, il est amoureux de la jeune femme et confond son rôle de voyageur temporel avec le personnage de Will Kinman, le futur époux. 10. TRILOGIE 3 : LA DERNIERE PORTE Nous sommes en 1978, le 28 juillet. Sam est dans la peau d’un avocat que la domestique d’Abigail vient chercher 11. ENCHÈRES FRAUDULEUSES Nous sommes de retour chez Sam, en 1972. Son père est toujours vivant. Nous regrettons de voir Scott Bakula affublé d’un maquillage ridicule censé le déguiser en son père. C’est Scott Bakula qui est derrière la caméra pour réaliser l’épisode. Après « Coiffée au poteau » et « Le roi du direct », c’est la troisième et dernière fois que Bakula réalise un épisode de Code Quantum. 12. UN MARI POUR DEUX Le titre anglais se réfère à "Un conte de deux villes" (A tale of two cities") de Charles Dickens. Après le tragique "Enchères frauduleuses", nous avons droit à une comédie, "Un mari pour deux", qui raconte les déboires et quiproquos d'un mari bigame. Les deux épouses se rencontrent sans savoir qui elles sont. Rachel (la plus belle des deux) se fait coiffer par Ellen. Aucun doute ne leur vient à l'esprit bien qu'elles s'appellent toutes les deux Elroy. Il y a un déséquilibre dans le casting dans la mesure où Jill Tracy est bien plus séduisante que sa rivale. On comprend mal le double mariage de Sam/Martin. 13. LIBÉRATION DES FEMMES
Une nouvelle fois, Sam est dans le corps d'une femme, Margaret. Sa mission est de sauver son mariage (face à un époux macho) et d'éviter la mort d'une militante féministe. L'action se passe en 1968. Cet épisode a un goût de déjà vu dans la série. C''est une fois de plus une vision "humaniste" et "politiquement correcte" du passé américain. On aurait aimé que Bellisario poursuive dans l'orientation SF de la saison 5 avec les anges du diable et la réplique maléfique de Al.
Le docteur sexologue Ruth Westheimer tient son propre rôle dans cet épisode. Sam entre dans sa peau. Aux Etats Unis, il s’agit d’une sexologue médiatique. Dans l’épisode, Sam doit sauver un couple et aussi résoudre un problème de harcèlement sexuel. Ce dernier thème a déjà été évoqué dans la saison 2 avec « Le cheval d’Eon » (02.04) 15. LUNE SANGLANTE Avec cet épisode, nous entrons dans le fantastique gothique. Sam est dans la peau d’un peintre excentrique, Lord Nigel Covington, qui s’amuse comme Bela Lugosi à la fin de sa vie à dormir dans un cercueil. Sam/Nigel est marié à Alexandra (Shae D’Lyn, vedette de la série « Darma et Gregg »). C’était la toute première apparition de Shae D’Lyn à l’écran. 16. LE RETOUR DU MAL Second volet de la trilogie confrontant Sam aux voyageuses temporelles Alia et Zoey, venus pour changer le passé en mal. 17. LA REVANCHE Sam et Alia se retrouvent dans une prison digne de celle de 007 au début de "Meurs un autre jour". Un troisième voyageur temporel de Lothos arrive, il s'agit d'un noir, Thames (Hilton Battle). Il y a un meutre d'une prisonnière, Carol Benning, et la garde chiourme Sophie veut savoir qui en est l'auteur, Sam ou Alia (ici transformées en prisonnières). 18. ADIEU NORMA JEAN Sam est devenu Denis Boardman le chauffeur de Marilyn Monroe (Susan Griffiths), pour transformer le destin et l'empêcher de se suicider. Il découvre une femme qui se baigne nue dans sa piscine et boit du champagne à l'heure du petit déjeuner. Bellisario nous montre une alcoolique paumée, qui n'hésite pas à inviter Sam à la rejoindre dans sa piscine. 19. L'HOMME PRÉHISTORIQUE
Nous sommes le 6 novembre 1972. Sam, vétéran du Vietnam, se cache dans une forêt déguisé en yéti ("Bigfoot"). Le jeune Daniel Burke l'a vu. Sa mère ne veut pas le croire. Son beau-père, en revanche, décide de partir à la recherche de cette étrange créature. A noter que dans la VF, Al parle de 1962 au lieu de 1972. 20. LES TUNIQUES BLEUES En 1993, les pontes de NBC, Brandon Tartikoff, Warren Littefield (Président de la chaîne), Perry Simon décident l'annulation de "Code Quantum" après avoir donné un sursis à la série. S'il veut une sixième saison, Bellisario doit s'engager à faire de la SF, alors qu'en 1989, ils lui avaient demandé le contraire. Mais à NBC, on veut contrer le succès de "Star Trek, the next generation". 21. MEMPHIS MÉLODIE Dans cet avant dernier épisode, après avoir été Lee Harvey Oswald et le chauffeur de Marylin Monroe, Sam entre dans la peau de ...Elvis Presley. 22. LE GRAND VOYAGE Sam arrive en 1953, dix sept minutes après l’heure de sa naissance le 8 août 1953. Il est dans un bar, confronté à un certain Al (Bruce Mc Gill) – le Jack Dalton de « Mc Gyver – et voit son propre visage dans une glace. Al Calavicci n’est pas là. Le programme Quantum est incapable de le localiser. Dans ce bar, Sam rencontre un ancien mineur, Stoppa (Stephen Mc Hattie) qui se révèlera être un fantôme. Ensuite, Sam rencontre le mineur Tonchi (John d’Aquino), le grand frère de Jimmy le mongolien. Il lui parle de son frère, mais Tonchi se fâche, il n’est plus Frank, le grand frère de Jimmy. (Voir l’épisode 02.08 « Jimmy »). Il refuse d’admettre qu’il a un frère handicapé mental. Arrive le capitaine Galaxy (Richard Herd) mais il s’appelle désormais Ziggy, comme l’ordinateur de Al Calavicci. A la télévision, on voit un épisode de « Capitaine Zero », fac similé de « Capitaine Galaxy», série dont Richard Herd était le héros. (Voir l’épisode 03.13 « Futur boy ») Stoppa raconte qu’il a déjà vécu la catastrophe de la mine. Et qu’il était là pour empêcher qu’elle se reproduise. Sam pense qu’il est là pour sauver la vie de deux mineurs. Au programme Quantum, on sait que c’est l’anniversaire de Sam, le 8 août. Al Calavicci se rappelle que la naissance de Sam est le 8 août 1953. Sam découvre qu’il est face à Dieu en personne, que ce barman est au courant de toute sa vie, du projet Quantum. « Vous vouliez changer le passé » dit Al/Dieu. Sam veut rentrer chez lui. Mais Dieu lui affirme que c’est lui qui maîtrise sa destinée. Nouvelle discussion entre Sam et Al le barman/Dieu. Celui-ci sait tout des missions de Sam vues dans les 95 premiers épisodes. Sam voudrait rentrer chez lui retrouver Donna Elisee. Mais il a fait du mal à Al Calavicci et doit réparer cette erreur. Il revient donc en 1969 (voir « Beth » (voir épisode 2.22). Beth (Susan Diol) qui est en train de danser sur la chanson de Ray Charles « Georgia on my mind ». Beth est surprise par l’apparition de Sam qui lui révèle : « Al est toujours vivant, et il va bientôt revenir ». Nous voyons alors le commentaire suivant sur l’écran : « Beth ne s’est jamais remariée. Elle et Al ont quatre filles et vont bientôt fêter leur 39e anniversaire de mariage en juin. » Crédits photo: Universal. Images capturées par Patrick Sansano. |
Saison 4
1. Bond en arrière (The Leap Back) 2. Le match de la dernière chance (Play Ball) 4. L'ombre du passé ( Justice) 5. Coiffée au poteau (Permanent Wave) 6. Y a-t-il une vie après le viol ? (Raped) 7. Singe et astronaute (The Wrong Stuff) 9. Quand l'orage gronde (A Single Drop of Rain) 12. Chasse à l'homme (Running for Honor) 13. Meurtre à Chinatown (Temptation Eyes) 14. Duel aux douze coups de midi (The Last Gunfighter) 15. Chanson pour une amie en peine (A Song for the Soul) 16. Panique à bord (Ghost Ship) 17. Le Roi du direct ( Roberto!) 18. L'ange ( It's a Wonderful Leap) 19. Le cauchemar (Moments to Live) 20. La malédiction du pharaon (The Curse of Ptah Hotep) L’épisode est la suite de “Choc en retour” : frappés par la foudre au moment de la transmutation, Al et Sam ont changé de rôle. Sam est enfin rentré chez lui et nous allons retrouver sa femme Donna Elisee (Mais lorsque nous l’avions vue, elle avait le visage de Teri Hatcher, rappelez-vous 01.02 « Amours croisées », cette-fois c’est Mimi Kuzyk qui la remplace (On l’a vue dans « The L World », « XXIII », « Ghost Whisperer »). Sam se retrouve dans la peau d’un joueur de base ball de deuxième division, Lester Doc Fuller. Or, il a accidentellement tué un joueur lors d’un match et il est en train d’essayer de saisir sa seconde chance. Cela est arrivé à une époque où le casque n’était pas obligatoire, et un joueur a pris une balle en pleine tempe.
Premier des trois épisodes réalisés par Scott Bakula, qui dans la même saison signera « Le roi du direct » et dans la cinquième « Enchères frauduleuses » dans lequel il incarne à nouveau son père.
Un des meilleurs épisodes de la série, mêlant rires et drames, et traitant de la condition animale dans le domaine spatial, ici en l’occurrence des singes cobayes.
Il s’agit là d’un des épisodes les plus connus de la série, mais pas pour ses qualités fantastique comme le précédent. Sam y joue un charlatant faiseur de pluie, Billy Beaumont, de retour chez lui en pleine période de sécheresse. Mais Ziggy dit qu’il ne pleuvra pas avant huit mois. 10. LA VIE NE TIENT QU'À UNE CHAINE
Grosse déception que cet épisode qui ne fait que s'inspirer, évidemment, du film "la chaîne" avec Tony Curtis et Sidney Poitier. 11. ÊTRE OU NE PAS ÊTRE
La vie et la télévision n'échappent pas au temps cruel qui passe. En 1974, dans la série "Banacek" et l'épisode "Une collection impressionnante", on voyait, fait rarissime pour l'époque, une belle actrice américaine nue : Penny Fuller. L'épisode avait été tourné en 1973 et Penny jouait le rôle de Gloria Hamilton. Si les ados de l'époque ont dû sursauter devant leur poste car l'ORTF était prude, et la télé américaine aussi, aujourd'hui cela ne surprendrait plus personne. Penny Fuller née en 1940 n'a pas fait parler d'elle, tout au plus a-t-elle joué dans "Les hommes du Président" en 1976. Mais même sur la toile, on ne trouve plus de photo d'elle jeune. Alors en 1993, quand fut diffusé cet épisode de "Code Quantum", et que Penny Fuller y apparaît comme une femme assez âgée, le choc est brutal. D'autant plus que c'est un mauvais épisode de "Code Quantum". Cet épisode traite de l'homophobie, et lorsque les publicitaires eurent connaissance du contenu, ils furent réticents à placer, sur NBC, leurs spots qui coupent trois à quatre fois un épisode. Preuve que Bellisario ne s'attaque pas ici à un préjugé dépassé. 13. MEURTRE À CHINATOWN
Cet épisode est un pur suspense policier qui passionnera même ceux qui ne s’intéressent pas à la série. Ils peuvent le regarder sans crainte de s'ennuyer. 14. DUEL AU DOUZE COUPS DE MIDI
Après le formidable épisode qu'était "Meurtre à Chinatown", nous tombons sur un autre mi figue mi raison qui raconte l'histoire d'une vengeance. 15. CHANSON POUR UNE ÂME EN PEINE
Cet épisode bénéficie de la présence d'une des vedettes de la série "Urgences" : Eriq la Salle. 16. PANIQUE Á BORD
Devenu stewart à bord d’un avion taxi sous le nom de Eddie Brackett, Sam traverse le triangle des bermudes. Sur ce thème rappelons « Le triangle du diable », téléfilm avec Kim Novak (« Satan’s triangle » de Sutton Rolley, 1975), que TF1 nous proposa l’année de réalisation en novembre. 17. LE ROI DU DIRECT
Cet épisode est inspiré d'une histoire vraie : un animateur de talk show, Gerardo Riviera, reçut un coup de poing en pleine émission lors d'un débat mouvementé, façon "Droit de réponse" de Michel Polac. 18. L'ANGE
Cette-fois, « Code Quantum » bascule dans le fantastique pur. Sam dans la peau du chauffeur de taxi Max Greenman renverse une femme, Angela (Liz Torres) qui est un fantôme, plus exactement l’ange gardien de Sam. Pour une fois, la série se démarque de ses intrigues humanistes pour un bond dans le surnaturel. Liz Torres est copiée sur Fanny Brice, célèbre comique des années 20-30 que Barbra Streisand incarna à l’écran. Angela n’a pas spécialement le style des anges de série, c’est une femme assez forte et sans complexes. 19. LE CAUCHEMAR
Cet épisode est un hommage à « Misery » de Stephen King, et évoque aussi le film « La cage » avec Lino Ventura. Le héros est Kyle Hart, vedette de soap opera genre « Les feux de l’amour » où il joue un chirurgien, dans lequel Sam vient d’être transmuté. Il est enlevé par une admiratrice, Norma (Kathleen Wilhoite) 20. LA MALÉDICTION DU PHARAON
Cet épisode d’épouvante est directement tiré de la malédiction de Toutankhamon, avec viol de sépulture d’un pharaon. Ici, nous n’allons pas nous interroger sur les causes de la mort du profanateur, comme on le fit pour Lord Carnavon et Howard Carter. Sombrant dans le film d’horreur, nous voyons (ou plutôt devinons) le pharaon se réveiller et massacrer l’homme qui a profané son tombeau. Sam constate qu’il n’y a pas de traces d’incision sur le corps du pharaon, ni de vase avec les viscères. « On dirait qu’il est prêt à se lever ». Sam et Ginny sortent mais tombent sur Razul qui avoue avoir tué tout le monde pour garder seul le trésor. Razul les ramène à l’intérieur sous la menace d’un pistolet. Mais Razul prend le cœur et n’arrive pas à le remettre à sa place. Il est séparé du couple qu’il menace par une cloison qui s’abat. Il appelle au secours. En vain, car le pharaon se réveille et le massacre. Cela va être au tour de Sam et Ginny mais grâce à Al ils parviennent à s’échapper par un trou. Entre temps, le programme Quantum détermine que des interférences provenant d’Egypte sabotent les contacts avec Al, qui le révèle à Sam. 21. LA CRÈME DES HOMMES
« La crème des hommes » est l’histoire d’un duo comique, Dave Parker (sont Sam prend l’identité) et Mac MacKay (Bob Saget de la série « La fête à la maison »). Sam doit sauver son partenaire qui, susceptible, va être tué par un gangster Carlo Degorio, qu’il aura apostrophé. Les jeux de mots du duo comique sont dignes des pires humoristes. Bellisario nous prend pour des naïfs en nous laissant croire que l’on peut vivre de son métier en étant aussi mauvais. Mackay agresse Degorio parce qu’il le voit avec Frankie dont il est amoureux, signant son arrêt de mort. Le réalisateur Michael Zinberg n’apporte hélas aucune amélioration à ce script déficient. C’est un Las Vegas de pacotille qui nous est présenté, sans doute tourné au sein des studios Universal. Pour meubler les temps morts, Sam joue les crooners. Le trio chante aussi des airs de music hall. La fin grandement improbable rappelle celle de « Veule mais pas trop » : le méchant gangster apprenant que MacKau et Frankie étant fiancés, il leur fait grâce et assiste au mariage, après avoir donné un coup de poing au comique pas drôle. Deborah Pratt, alors la femme de Bellisario (Ils divorcèrent en 1991) a signé le scénario. Un épisode vraiment destiné à faire patienter avant le cliffhanger de fin de saison.
Nous retrouvons Sam dans la peau de Bingo, une enseigne de marine, dans les bras de Lisa (Terry Farrel de « Star Trek deep space nine »). Le début de l’épisode est assez érotique, nous montrant le couple enlacé sur la plage. En réalité, Sam/Bingo rêve. Il est aux arrêts pour le meurtre de Marci (Debbie James), la femme du commandant Riker (Charles Rocket). Bingo va passer en cour d’assises. Lisa, en infirmière, vient trouver Sam dans sa cellule, mais elle est prête à dire qu’elle était avec l’accusé au moment du meurtre alors qu’elle est une femme mariée. Ce qui signifie que sans alibi, Al se retrouve accusé de meurtre. A tel point que durant l’épisode, Al est à un moment considéré comme mort exécuté et que devant le programme Quantum, c’est Edward St John V (Roddy Mc Dowall) qui prend la place de Al. Le commandant Riker accuse Bingo/Al jeune/Sam d’avoir violé et tué sa femme et se déclare témoin. Al adulte découvre sur son ordinateur Ziggy qu’il y a 81% de chances qu’il soit exécuté dans la chambre à gaz. C’est la seconde fois que Al et Sam échangent leur place après « Bond en arrière », le pilote de la saison 4.Mais cette-fois, ce n’est pas Sam qui est arrivé en 1999 mais Al jeune en 1957. Crédits photo: Universal. Images capturées par Patrick Sansano. |
Saison 2
1. La Maure aux trousses (Honeymoon Express) 2. L'Enfer du disco (Disco Inferno) 3. Retour vers un futur (The Americanization of Machiko) 4. Le Chevalier d'Éon (What Price Gloria?) 5. L'Amour aveugle (Blind Faith) 6. Good Morning, Peoria (Good Morning, Peoria) 7. Un seul être vous manque (Thou Shalt Not...) 9. Que Dieu me punisse (So Help Me God) 13. Dragons et Démons (Another Mother) 14. Au bout du rêve (All Americans) 15. Course poursuite (Her Charm) 16. Aux portes de la mort (Freedom) 17. Au revoir, mon ange (Good Night, Dear Heart) 18. Quitte ou double (Pool Hall Blues) 19. Un saut sans filet (Leaping in Without a Net) La seconde saison démarre en fanfare avec cet épisode dans lequel Al Calavici (Dean Stockwell) va tenter de sauver le projet "Code Quantum" que des restrictions budgétaires d'une commission gouvernementale remettent en cause. S'il n'y parvient pas, Sam Beckett sera perdu dans l'espace temps et quid de tous les changements effectués par le savant lors de la première saison. Le sort de Miss Melny par exemple ? Cette scène évoque les fois où Dana Scully est confrontée à ses supérieurs au sujet du département des affaires non classées. C'est pour le moment le plus long pré-générique d'un épisode de la série. Voilà un épisode au sujet duquel j'ai complètement changé d'avis depuis la première diffusion sur M6 en 1993. En effet, au fil des visions, il se bonifie. A partir d'une histoire assez commune, et plutôt mal filmée, va surgir l'un des thèmes les plus émouvants et graves de la saga Quantum : la mort du frère de Sam, Tom Beckett, au Vietnam en 1970. Avant l'immense fou rire de "Le cheval d'Eon", Bellisario nous assène un coup de massue avec un épisode ultra-dramatique sur le thème du racisme anti japonais dû à Pearl Harbour. Sam, pour la première fois, est muté dans le corps d'une femme, une secrétaire, Samantha Stormer. Une fort jolie fille donc qui trouble jusqu'à l'hologramme de Al Calavicci. Al voit une femme, mais nous Scott Bakula déguisé en femme. On ne peut s'empêcher de sourire en voyant Sam déambuler dans les rues de New York en 1961 avec des talons hauts. Excellent épisode où Sam se retrouve en pianiste aveugle. L'intrigue joue sur plusieurs tableaux : l'aspect sentimental, le pianiste étant suivi par la jolie Michele (Cynthia Bain), devant lutter contre la méchanceté et l'amertume de la "belle mère" Agnès (Jennifer Rhoades), mais aussi l'aspect policier puisque Sam va devoir sauver Michele d'un étrangleur qui se trouve être celui que l'on soupçonne le moins, un garde. Un épisode qui n'obtient quatre étoiles que grâce à l'interprétation de Scott Bakula, ici survolté en DJ précurseur du rock, et à la comédienne Patricia Richardson qui joue la propriétaire d'une station radio, Rachel. Sinon, le scénario est particulièrement creux. En 1959, dans une petite ville, des conservateurs arriérés veulent faire fermer une station radio qui diffuse du rock, musique jugée subversive. Voici typiquement l'épisode larmoyant (mais qui ne manque pas de qualités) que les détracteurs de la série mettent en évidence pour en conclure qu'elle n'est pas bonne. Voici sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la série, l'un des plus subtils et pertinents. Sam Beckett se retrouve dans la peau de Jimmy, un mongolien. Ce dernier est aidé par son grand frère Frank (John di Aquino) qui a bien du mal à faire accepter sous son toit à son épouse Connie (Laura Harrington) la présence de ce jeune frère qu'il a sorti d'une institution spécialisée. Dans une ville sudiste et raciste des Etats Unis, en 1957, une jeune femme noire, Delila (Tyra Ferrell), est accusé du meurtre d'un jeune blanc fils de famille, Houston Cotter. Dans les dernières minutes de l'épisode, appelant à la barre des témoins la mère de la victime, nous découvrirons que c'est elle qui a tué son fils qui battait Delila dont elle était la maîtresse. 10. LA CHUTE DE L'ÉTOILE Aie! Cet épisode est un ratage sur toute la ligne. Jugez plutôt. Sam doit sauver un acteur ravagé par l'alcool, qui est la doublure d'un comédien jouant Don Quichotte dans "L'homme de la Mancha". Mais les deux hommes sont rivaux en amour adorant Nicole (Michele Pawk), l'interprète de Dulcinée. Si vous suivez toujours, cette Nicole est le professeur de piano dont Sam (dans sa vraie vie) était amoureux fou quand il était adolescent. Les seules scènes à sauver sont l'amourette entre Sam et sa professeur de piano, peut être parce-que nous avons tous, enfants, été amoureux de la maîtresse d'école, et que notre héros réalise son rêve, sauf qu'il le fait dans la peau d'un autre personnage, Ray, qui lui même aux moments des faits se trouve dans la salle du projet Quantum, et que Sam le remplace ! Vous n'avez pas compris ? Pas grave, cet épisode est à oublier très vite. 11. HISTOIRE DE FANTÔME SOURNOIS
L'épisode est dramatique d'un bout à l'autre. Sam est dans la peau d'un sportif "pro vietnam", et dans la réalité, il est contre cette guerre où son frère Tom a été tué en 1970. Il réussira à changer le passé mais de manière catastrophique dans "La famille avant tout" (03-02). Il doit donc convaincre ses camarades étudiants qu'il est contre la guerre à de farouches opposants prêts au terrorisme contre leur pays, les USA. Ceux-ci le prennent pour un mouchard et pensent qu'il n'a qu'un but : récupérer sa petite amie, Elisabeth (Stacy Edwards), qui s'est mêlée aux terroristes. L'habileté de Bellisario a été de traiter ce sujet sans manichéisme, en montrant que les uns et les autres sont dépassés par les évènements, mais sincères dans leurs choix. L'un des étudiants est déguisé comme Che Guevara et se croit un héros alors qu'il va devenir un assassin. Bellissario, plus que de prendre partie pour un camp ou l'autre, plaide ici contre la guerre. Sam grâce à ses connaissances scientifiques, finit par convaincre le groupe que la bombe est trop forte et va tuer des innocents. Au grand dépit de Knutt qui se voit découragé dans sa vocation de révolutionnaire. La fin de l'épisode perd un peu en intensité. La fin rajoute un suspense supplémentaire. Dans la soirée qui suit, entre étudiants, après avoir sauvé les victimes et évité à Elisabeth et Knut la chaise électrique, Le sauvage déguisé en sorcier a fait un saut et en faisant une mauvaise chute est resté paralysé. Sam doit donc réussir un saut sans se briser le cou. L'épisode finit dans la gaieté avec Sam/Le sauvage déguisé en sorcier. Bellisario en rajoute un peu à la fin, avec deux criminels sauvés de la chaise électriques, des étudiants innocents sauvés de la mort par explosion, et le sauvage réussissant un saut sans se briser le cou. Ici, on doit se rappeler que le programme Quantum a été détourné par Dieu, alors, autant sauver tout le monde. Le jour où Sam se trouvera face à Dieu, il aura un choc ("Le grand voyage" 05-22) : Dieu est barman et a le visage de Jack Dalton de Mc Gyver, Bruce Mc Gill ! 13. DRAGONS ET DÉMONS Cet épisode aborde le sujet grave des enlèvements d'enfants par les pédophiles. Le happy end final, Jackie Arnett (Alison Barron) qui servit d'appât à la plaisanterie, devenant la petite amie du "puceau" Kevin, ne dissippe pas le mal aise que laisse cet épisode sur un sujet grave. 14. AU BOUT DU RÊVE Un épisode ennuyeux sur le football américain, dont le téléspectateur hexagonal n’a jamais compris les règles. Sam doit faire gagner une équipe, mais son co-équipier veut saboter l’affaire. 15. COURSE POURSUITE Après plusieurs épisodes moyens, nous retrouvons la qualité de la série de Bellissario grâce à cet épisode qui raconte un programme de protection de témoin du FBI. 16. AUX PORTES DE LA MORT Un des meilleurs épisodes de "Code Quantum", toutes saisons confondues, qui se penche sur la condition des indiens. Ici, Loup Gris, un vieil indien, a décidé de rejoindre ses montagnes natales pour y mourir en paix. Sam se trouve dans la peau de son neveu, un voleur de voitures pourchassé par la police. La fin de l'épisode nous montre la traque impitoyable des fugitifs dans la montagne, Sam ayant été blessé par le shérif. Dans la neige, Suzanne les ayant rejoint, les difficultés se font de plus en plus dures. On pourra reprocher à Bellisario de tomber dans un manichéisme quelque peu outrancier lorsqu’il semble justifier toutes les exactions des peaux rouges. Tombés dans les griffes du shérif, qui les tient au bout de son arme, Sam se lance dans un plaidoyer pour qu'il laisse le mourant traverser la rivière. L'épisode se termine sans surprise par la mort de Loup Gris dans les bras de Sam, laissant un goût amer d'inachevé. 17. AU REVOIR MON ANGE Episode hommage à « Mystères à Twin Peaks » de David Lynch, « Au revoir mon ange » n’est pas vraiment drôle. Sam est devenu un médecin légiste qui doit autopsier une jeune allemande suicidée. 18. QUITTE OU DOUBLE Dans cet épisode que je n’ai jamais trouvé passionnant, et ce dès sa première diffusion sur M6, Sam est « Magic », un joueur de billard noir rappelant « L’arnaqueur » avec Paul Newman. 19. UN SAUT SANS FILET Cet épisode fut un cauchemar pour le comédien Scott Bakula qui souffrait des balancements du trapèze et qui en devenait malade.. 20. LA CAVALE INFERNALE Lorsque les scénaristes se remettent au travail au lieu de le bâcler avec des épisodes prévisibles, nous avons droit à ce qui fait la saveur de "Code Quantum", en témoignent les cinq épisodes qui arrivent, où l'on va passer de la comédie dramatique au drame et à la tragédie. Julie Brown alterne un jeu hystérique et dramatique dans le rôle de la fille paumée qui a eu une enfance rude. Bunny s’emmêle dans les mensonges qu’elle continue de prodiguer. Bunny prétend que la vraie mère du bébé est en vie. A bord du paquebot Queen Mary, Sam est devenu Philip Dumont, l’ex mari d’une femme, Katherine, sur le point de se remarier.avec Vincent Loggia qui est en réalité un maffioso. M..I.A. le titre original, signifie « Missing in Action ». Crédits photo: Universal. Images capturées par Patrick Sansano. |
Saison 3
1. La Famille avant tout - 1re partie (The Leap Home - Part 1) 2. La Famille avant tout - 2e partie (The Leap Home - Part 2) 3. Au nom du père (Leap of Faith) 4. La Corde raide (One Strobe over the Line) 5. Le Diable par la queue (The Boogieman) 6. Miss Sucre en poudre (Miss Deep South) 7. L'amour n'a pas de couleur (Black on White on Fire) 8. Quand Harry rencontre Maggie (The Great Spontini) 9. La Belle et l'équipée sauvage ( Rebel Without a Clue) 12. La Future Maman ( 8 ½ Month) 14. Que la danse commence (Private Dancer) 16. Amour à vendre ( Southern Comforts) 17. Concert hard rock (Glitter Rock) 18. Prime de risques (A Hunting We Will Go) 19. Le Couloir de la mort (Last Dance Before an Execution) 20. Cœur de catcheur (Heart of a Champion) Sam se retrouve …chez lui, dans un champ de maïs, près de sa ferme. Il est interpellé par ses copines. Il revoit sa mère, son père, son frère Tom, sa petite sœur Katherine.. Il les serre dans ses bras. Il est le 25 décembre 1969, son frère a été tué au Vietnam le 8 avril 1970. Il leur dit qu’il les aime, comme nous le ferions si nous pouvions retourner dans le passé à nos proches. Dès les premières images, l’émotion nous prend à la gorge. Son père est mort en 1972 en se nourrissant mal et en fumant. Sam voudrait sauver tout le monde. Mais voilà, peut-on changer le passé ? L’épisode est semé de scènes déchirantes et bouleversantes. Sam accepte de jouer le match et de gagner à condition que Tom s’abrite le 8 avril 1970. Mais Tom ne le croit pas, tout en lui disant le contraire pour le rassurer. Voici l’épisode le plus pessimiste de la série. Sam se retrouve propulsé le 7 avril 1970, la veille du jour où son frère Tom Beckett a été tué au Vietnam. Bellisario délivre un message ambigü avec cet épisode dans lequel on peut voir le visage de plusieurs vietnamiens défigurés par les bombes au napalm. Bellisario pour la première fois ne nous dépeint pas Dieu comme un sauveur. Et les américains à l’inverse du début de l’épisode ne sont-ils pas des « occupants » et non des « libérateurs ». ? A force de se poser la question du bien et du mal, les cartes sont embrouillées. Même Sam ne se réjouit pas d’avoir sauvé son frère, le prix étant trop élevé.
Un épisode fantastique/horreur dans « Code Quantum », après « Histoire de fantôme sournois » (2-11) et avant « La malédiction du Pharaon » (04-16).
<palign="justify">Shane Thomas, sorte de Jack Kerouac chez les motards, est la nouvelle identité de Sam. Au milieu d'une bande de road angels, il doit extirper une jeune femme, Becky (Jossie Bisset de "Melrose Place") pour qu'elle assume sa vocation d'écrivain. 10. MIRACLE À NEW YORK Cet épisode s'inspire d'une oeuvre de Dickens "Un chant de Noël". Nous sommes en 1962. Sam joue le rôle du valet Pearson d'un homme riche et exécrable, Michael Blake (Charles Rocket). Sa mission "divine" (Ici, nous avons affaire à un épisode "religieux") est de ramener dans le droit chemin cet homme riche et sans coeur. Cet homme a racheté des usines pour les automatiser et a mis plus de gens au chômage (dixit Al) que le krach de 1929. Lors de sa diffusion tv, l'épisode s'appelait "La fuite", l'édition en dvd l'a rebaptisé "La chute"
Cet épisode reflète les séries de SF des années 50 qui étaient tournées en direct, comme "Space Patrol", dont Canal Jimmy diffusa quelques épisodes. 14. QUE LA DANSE COMMENCE Sam entre dans la peau d'un chippendale, Rod Mc Cartney. Sa mission est de détourner de la prostitution une sourde muette, Diana (Rhondee Beriault) de la tentation de la prostitution qui dans la "vraie vie" lui coûtera la vie après avoir contracté le sida en 1986. Un pianiste témoin d'un meurtre se cache et a quitté sa petite amie, Lorraine (Marietta DePrima) pour ne pas la mettre en danger. Sam entre dans la peau de ce pianiste de bar, Joey Di Nardo. A présent, retrouvé par les gangsters, il s'enfuit, avec Lorraine. 16. AMOUR À VENDRE Sam est transposé dans la peau d'un tenancier de maison close, Gilbert La Bonté (Un français) à la Nouvelle Orléans. Une jeune femme enceinte, Gina Dorleac, vient se réfugier dans son établissement pour échapper à son mari, Jack, qui la bat. 17. CONCERT HARD ROCK Enfin un bon épisode, inspiré de la mort de John Lennon. Ici, il s'agit d'un groupe fictif de heavy metal dont le leader, Tonic, a été assassiné en avril 1974 d'un coup de poignard et dont personne n'a retrouvé l'identité du tueur, le meurtre se déroulant dans la foule. 18. PRIME DE RISQUES Sam se retrouve dans la peau d'un chasseur de primes. Il a capturé Diane Frost (Jane Sibbett), une fille aui a volé son patron comme Marion dans "Psychose" d'Hitchcock. Al est perturbé car elle est le sosie de sa cinquième femme, Maxine. 19. LE COULOIR DE LA MORT Encore un épisode "chrétien" pour Bellisario : il s'agit ici du crime impardonnable, le meurtre d'un homme d'église. 20. COEUR DE CATCHEUR Cette-fois, Sam doit sauver un catcheur qui va mourir d’un problème cardiaque. Les deux frères, Terry/Sam Beckett et Ronnie forment un groupe qui s’appelle « les soviets ». 21. LA PISCINE ATOMIQUE Esthétiquement, c'est sans doute le plus hideux des épisodes de la série. Il se déroule durant la crise des missiles de Cuba en 1962, avec une famille qui a créé un abri atomique. Mack Elroy est devenu entrepreneur d'abris et en fait un commerce florissant profitant de la pyschose régnante. Sam, qui a pris l'identité de son frère, doit l'empêcher de devenir un meurtrier. 22. CHOC EN RETOUR Cet épisode, dernier de la saison 3, constitue un cliffhanger dont la suite est le premier épisode de la saison 4, "Bond en arrière". Crédits photo: Universal. Images capturées par Patrick Sansano. |
Saison 1
5. Veule mais pas trop (Double Identity) 6. Miss Melny et son chauffeur (The Color of Truth) La grande faiblesse de Code Quantum, c'est son pilote. Combien de téléspectateurs ont dû changer de chaîne lors des premières images kitsch montrant un amiral Al Calavicci (Dean Stockwell) arriver dans un bolide de luxe, faire monter à son bord une belle autostoppeuse (en pleine nuit ?), dans un désert de pacotille, tandis que l'horizon nous montrait une montagne éclairée avec un effet spécial toc du plus mauvais goût ? Une curiosité : aux USA, la NBC donnera un titre au pilote (Genesis, c'est-à-dire Genèse) avant de commencer la seconde saison en septembre 1989. Nous n'avons jamais vu en France ce montage qui réduit à 45 minutes le pilote, histoire de "rafraichir" la mémoire du téléspectateur. Premier véritable épisode de Code Quantum après le pilote dont l'audience décide si oui ou non une série sera entreprise. Donald Bellisario a été décrié pour des épisodes comme celui-là, ouvertement orientés vers la religion. Les prêtres et les religieuses vont d'ailleurs défiler au fil des 96 épisodes. Ici, nous découvrons un couvent qui a "acheté" un boxeur. Le but de cette congrégation est de construire une église. Hélas pour elle, dans l'histoire originale, le boxeur en question est un "ripoux" qui a l'habitude de truquer les matchs et de se coucher pour faire gagner les parieurs. Sans doute est-ce le reproche que font les détracteurs à Code Quantum, se servir de la SF comme prétexte pour faire passer un message humaniste. À courir après l'esprit, on attrape la niaiserie. Ici, une jeune femme, Tess (Kari Liser) accepte d'épouser un vieux vétérinaire (que personnifie Sam) s'il parvient à réussir toute une série d'épreuves de force. Nous sommes en 1956, dans le fin fonds de l'Amérique la plus rurale, c'est-à-dire paysanne. Tess est un garçon manqué et il faut un homme pour diriger la ferme. Dans cette courte première saison de Code Quantum (huit épisodes), il nous en reste deux très bons à voir : Miss Melny et son chauffeur, absolument dramatique, et le drôlatique Veule mais pas trop. M6, lors de la première diffusion française en 1993, a choisi un titre qui évoque le film Miss Daisy et son chauffeur. Les aléas de la série Code Quantum font qu'après un ou deux épisodes exceptionnels, une histoire médiocre et bâclée nous est proposée. C'est ici le cas avec Le kamikaze hilarant qui débute par un concours de vitesse au volant entre jeunes. Déjà la fin de la première saison, qui ne comporte donc que huit épisodes. Nous sommes ici dans une comédie policière, dans laquelle Sam joue un détective privé, Nick Allen. Il est aidé par un admirateur, Seymour, jeune homme un peu simple et à la voix horripilante en VF. Il prend Nick pour un mélange de Sam Spade et de Philip Marlowe. Nous passons à la deuxième saison de Code Quantum qui nous réserve l'épisode le plus drôle de la série, Le cheval d'Éon, et des pépites comme Jimmy, Aux portes de la mort et Beth. Crédits photo: Universal. Images capturées par Patrick Sansano. |