Open menu

Une messe pour Dracula (1970)Frankenstein s'est échappé (1957)

Saga Hammer

Les cicatrices de Dracula (1970)


LES CICATRICES DE DRACULA
(SCARS OF DRACULA)

Résumé :

Suite au meurtre d’une jeune fille, les villageois de Kleinenberg décident d’incendier le château du comte Dracula, espérant être débarrassé du monstre. C’est très loin d’être le cas ! Plus tard, un jeune homme, fuyant un père furieux, arrive au château. Séduit par une femme, il est victime de Dracula. Le frère de ce jeune homme et sa fiancée se lancent à sa recherche et découvrent la vérité. Ils doivent alors affronter Dracula.

 

Critique :

Un Dracula mineur mais bien meilleur que l’opus précédent. S’il y a des invraisemblances, des facilités et des trucages pas à la hauteur (défense de rire quand les chauves-souris apparaissent !), l’histoire est convaincante, le casting de bonne facture et la réalisation meilleure encore.

Il est dommage que John Elder n’ait pas mieux peaufiné son texte car il y a des invraisemblances qui nuisent gravement à l’efficacité du film. Ainsi, alors que les villageois ont été assez courageux pour monter incendier le château, ils s’en vont sans vérifier que tout a bien brûlé (et on nous montera ultérieurement de splendides pièces, parmi les plus beaux décors jamais réalisés par la Hammer !), sans s’assurer que Dracula a cramé (ce qui était quand même l’objectif) et, enfin, ils ne lèveront plus le petit doigt de tout le reste du film ! Ce serait déjà étrange si, en plus, cela ne condamnait pas d’autres personnes à mort ! La peur est certes mauvaise conseillère mais c’est beaucoup trop abrupte et sans nuances pour ne pas être trop facile. Heureusement que l’aubergiste est joué par Mickael Ripper. L’acteur donne de la prestance à son personnage même dans sa veulerie. Sa brutalité ne cache pas sa peur et c’est très bien rendu par l’acteur. Autre incohérence : l’attitude de Klove. On ne saisit pas très bien ses motivations et encore moins ses revirements. Heureusement là aussi, l’interprétation de Patrick Troughton est remarquable. Dans un visage marqué par le mal, l’acteur arrive à faire passer des moments d’émotions qui montrent que Klove n’a pas abdiqué tout sentiment d’humanité. Dernière invraisemblance : lorsque Tania veut s’en prendre à Paul, on voit nettement ses crocs. Or, peu avant, elle s’est reflétée dans un miroir ! C’est impossible pour un vampire !

Côté décor, c’est ambivalent. Ainsi, si les intérieurs du château de Dracula sont d’un luxe inouï contrastant avec un certain minimalisme jusqu’ici montré dans les opus antérieurs, les extérieurs n’ont pas bénéficié du même soin. Il est évident lorsque les villageois investissent le château que ce n’est qu’un décor posé devant une toile peinte ! Encore une fois, la forêt anglaise est censée nous faire croire que nous sommes en Europe centrale (probablement l’Autriche-Hongrie si c’est bien François-Joseph que l’on aperçoit sur un portrait chez le bourgmestre au départ). « Monter au château » veut dire « marcher en forêt » comme dans Dracula, prince des ténèbres alors que Dracula et les femmes avaient bien montré une montagne. D’ailleurs, quand Simon regarde par la fenêtre de sa chambre, c’est un bel à-pic que nous voyons ! D’où sort-il ?

Roy Ward Baker réalise une très honnête prestation malgré tout. C’est qu’il dispose d’un scénario intelligent. En effet, John Elder « revisite » le roman de Bram Stocker ; ce retour aux sources est salutaire. Dracula retrouve des lignes de textes et une allure à la fois majestueuse et monstrueuse. Il est ainsi un hôte bienveillant, prévenant mais, comme le montre toute la séquence de la venue de Sarah au château, c’est pour mieux te manger mon enfant ! Christopher Lee n’avait plus envie de reprendre la cape mais il livre pourtant une prestation des plus remarquables. Si sa renaissance et sa mort ne sont pas du tout ni canonique ni même vraisemblable, au moins, cette fois, il joue avec assez de mesure pour éviter le ridicule qui frappait le final de Une messe pour Dracula. La chambre qui donne sur le vide, le cercueil de Dracula dans un caveau dont il sort par la fenêtre, la reptation du vampire le long de la muraille, l’attaque de la goule séduisante et la séquence du fiacre noir qui amène le malheureux Paul au château ; ce sont toutes des reprises de scènes du roman. Cet hommage donne une véracité et une profondeur au film qui manquaient aux deux films précédents.

Roy Ward Baker sait parfaitement animer ce récit riche sans être lourd. Il alterne avec bonheur des séquences de tempos différents comme le retour triomphal des hommes et le massacre des femmes dans l’église (une idée reprise de Dracula et les femmes avec plus de brutalité et de cruauté) ; la légèreté comique et primesautière de Paul sortant du lit d’une jeune femme (à peine couverte, on est bien en 1970 !) pour aller saluer Sarah avant de se retrouver projeté dans le fiacre noir et arriver au château. C’est vraiment très dynamique comme séquence ! On ne s’ennuie pas une seule seconde dans cet opus. Si les chauves-souris sont échappées de l’échoppe d’un taxidermiste, l’attaque du prêtre par l’une d’entre elles est une des scènes les plus violentes du film. Par un cadrage de plus en plus serré, grâce à une musique stridente et un mouvement rapide de caméra, la sauvagerie de l’agression est parfaitement restituée et le spectateur frappé d’horreur.

Si Christopher Lee se montre très bon, le reste du casting n’est pas mal du tout, et notamment le couple Simon/Sarah aux prénoms bien bibliques ! Dennis Waterman se défend plutôt bien alors que le réalisateur n’en voulait pas. Tout au long du film, l’acteur montre pourtant que Simon n’est pas un lâche et, du coup, tout le passage au château et face au comte est crédible. C’est même dommage de lui ôter le mérite de triompher du monstre au profil d’une scène certes spectaculaire mais un peu grotesque aussi. Michael Gwynn hérite du rôle du prêtre ; ce qui n’est pas forcément une gageure dans un film de la Hammer. S’il ne démérite pas, il reste cependant superficiel et pèse relativement peu sur l’action sauf à la fin. Au moins fait-il mourir honorablement son personnage ! Les seconds rôles féminins sont intéressants.

Anouska Kempel reprend le rôle précédemment tenu par Valérie Gaunt dans Le cauchemar de Dracula. Si elle manque de charme, elle a un rôle plus étendu. Meilleure est Wendy Hamilton dont la Julie est une rebelle, un peu polissonne mais dotée d’une belle âme. Elle veut aider, se révolte contre la passivité des villageois mais c’est justement son attitude qui la condamne. Au-dessus de ces dames, Jenny Hanley est une très belle « Hammer’s Girl » qui joue un rôle central dans l’action. C’est en effet Sarah qui donne sa force à Simon. C’est son portrait qui trouble l’âme de Klove. C’est sa sensualité qui captive Dracula. Par l’insistance du réalisateur sur ses yeux, le spectateur vit et voit la fascination qu’éprouve Sarah face au comte tout comme sa lutte contre lui. Jenny Hanley incarne l’ambigüité des héroïnes Hammer tout aussi bien que l’air du temps. La Hammer voulait plus d’érotisme et, pour reprendre une formule de Robert Merle, « le sein cache la médaille » (ici, une croix). On comprend que le vampire ne l’ait pas vu ! Mais, dans le même temps, Sarah porte une robe rose et un manteau bleu ; c’est-à-dire les attributs de la Vierge Marie !

Anecdotes :

  • Sortie anglaise : 8 novembre 1970 Sortie américaine : 23 décembre 1970 Sortie française : 28 juillet 1971

  • Scénario : John Elder (Anthony Hinds)

  • Réalisation : Roy Ward Baker

  • Détail amusant : ce n’est qu’à la 67ème minute (sur 91) que le mot « vampire » est prononcé.

  • Christopher Lee, de plus en plus mécontent des scénarios qu'on lui proposait alors, affirma à plusieurs reprises n’avoir consenti à poursuivre sa prestation du personnage, à ce stade de la série, qu’à contrecœur et par amitié pour des producteurs en détresse. Il était cependant satisfait du script d’Anthony Hinds qui donnait à Dracula un rôle de premier plan.

  • L’acteur Dennis Waterman fut imposé par la Hammer. Le cinéaste annonça lors d’interviews que le rôle ne lui convenait pas.

  • Le film est sorti en double production avec Les Horreurs de Frankenstein. Les deux films sont classés X en Angleterre.

  • En 1970, la Warner cesse de distribuer la Hammer étant désormais peu intéressée par les productions de celles-ci. James Carreras signe avec ABPC (groupe EMI). Le budget était moins élevé que nécessaire, 200 000£ au maximum. « Je pense qu’en ces temps difficile, toute l’industrie est prudente. Tout le monde a pris conscience des salaires aberrants payés par le passé. » (Lettre de Bernard Delfont, directeur exécutif d’ABPC à James Carreras du 1er décembre 1969, citée par Marcus Hearn, L’Antre de la Hammer). APBC était un distributeur britannique indépendant ; la Hammer perd ainsi la grande distribution américaine à grande échelle. Les budgets vont devenir serrés causant à terme la perte de la compagnie. Conscient que la Hammer devenait dépendante de la distribution britannique, Sir James Carreras tenta discrètement de vendre la Hammer. Son fils Michael rejoint le conseil d’administration le 4 janvier 1971 comme directeur des opérations.

  • La novellisation du film par Angie Hall (1971) comprenait une description évocatrice de la scène censurée dans laquelle le comte se nourrit du corps de Tania : « Il baisse la tête vers son sein et commença à laper le sang avec une avidité nauséeuse à contempler ».

  • Denis Waterman/Simon Carlson : acteur britannique, vu au cinéma dans L’attaque du San Cristobal (1962), L’inceste (1970), Le convoi sauvage (1971) mais surtout à la télévision : William (1962), Paul Temple (1970), Angoisses (1973), Regan (1973-1978), Minder (1979-1989), The Knock (1997-1999), Flics toujours (2003-2015)         

  • Jenny Hanley/ Sarah Framsen : mannequin et actrice britannique, elle apparaît dans Au service secret de Sa Majesté (1969), La flèche sanglante (1972), Magpie (série TV, 1974-1980). Elle se retire pour fonder une famille dans les années 1980.

  • Christopher Mathews/Paul Carlson : acteur britannique, il a principalement travaillé pour la télévision : Docteur Who (1966), Sir Arthur Conan Doyle (1967), Cosmos 1999 (1975), Rosemary & Thyme (2006)

  • Anouska Kempel/Tania : actrice anglaise, elle a joué dans Le baiser du vampire (1963), Au service secret de Sa Majesté (1969), UFO, alerte dans l’espace (1970-1971, TV), Amicalement vôtre (1971, TV), Blake Snake (1973, de Russ Meyer), Cosmos 1999 (1978-1979).  Elle arrête sa carrière pour devenir architecte et décoratrice d'intérieur.

  • Patrick Throughton (Klove) a joué dans La Gorgone. Michael Rippert est aussi de la partie.

Retour à l'index

 

Suite au meurtre d’une jeune fille, les villageois de Kleinenberg décident d’incendier le château du comte Dracula, espérant être débarrassé du monstre. C’est très loin d’être le cas ! Plus tard, un jeune homme, fuyant un père furieux, arrive au château. Séduit par une femme, il est victime de Dracula. Le frère de ce jeune homme et sa fiancée se lancent à sa recherche et découvrent la vérité. Ils doivent alors affronter Dracula.

Une messe pour Dracula (1970)Frankenstein s'est échappé (1957)

Saga Hammer

Frankenstein et le monstre de l’enfer (1974)


FRANKENSTEIN ET LE MONSTRE DE L'ENFER
(FRANKENSTEIN AND THE MONSTER FROM HELL)

Résumé :

Condamné pour « sorcellerie », parce qu’il suit les traces du docteur Frankenstein, le jeune médecin Simon Helder se retrouve enfermé dans un asile dont le médecin n’est autre que Frankenstein qui a pris le contrôle de l’établissement ! Simon offre son aide au savant pour réaliser sa dernière expérience.

Critique :

Cinquième volet de la saga réalisé par Terence Fisher (mais il existe deux autres Frankenstein « non canonique »), ce film n’a pas la flamboyance des précédents ni même leur originalité. De nombreux éléments sont ainsi repris des films précédents. A l’image de Peter Cushing, le baron paraît las, pour la première fois. C’est que la flamme s’est éteinte. Malgré tout, ce Monstre de l’enfer – le titre est d’un sensationnalisme ! – a plus de qualités que de défauts.

 Il y a certes de nombreux éléments déjà vu. Le vol de cadavre (Frankenstein s’est échappé), l’assistant volontaire (La revanche de Frankenstein), l’opération du cerveau et la prise de contrôle d’un lieu (Frankenstein créa la femme), les détails gore de l’opération (Le retour de Frankenstein) ; sans oublier la révolte finale de la Créature (qui ne manque pas de se regarder dans un miroir) présente dans tous ! Néanmoins, on peut aussi lire cela sous l’angle de la folie car la question est posée dans cet opus : Frankenstein est-il fou ? On peut se le demander depuis le premier film mais le final pose officieusement la question. Le regard de Peter Cushing mi-hagard mi-souriant interroge. Et quelle meilleure définition de la folie que celle qui consiste à dire que c’est refaire sans cesse la même chose en espérant un résultat différent ? A noter que le scénario de John Elder reprend l’idée d’accoupler le monstre et la jeune fille à James Whale. 

Frankenstein et le monstre de l’enfer dispose d’un élément que les autres n’ont pas : l’humour ! Certes, il est rare, noir et plutôt corsé. Mais pour la première fois, on voit Frankenstein rire ! C’est aussi surprenant que Dracula buvant du lait ! Ainsi, après l’opération du cerveau, trouve-t-il succulent de manger…des rognons ! Il y a cet échange qui ne manque pas de sel : « Êtes-vous malade ? – Peut-être bien. Je ne me suis jamais senti aussi bien » ! A mettre en relation avec la question supra. Il a aussi cet aphorisme qui lui va très bien : « Beaucoup d’hommes s’identifient à Dieu » car « Beaucoup d’hommes ont cette conception d’eux-mêmes » ! Or, Dieu n’est-il pas Créateur ? A l’instar de Frankenstein baptisé « Créateur d’homme » par Simon. Par ses recherches, Frankenstein pousse la science très loin, mais pose des questions qui doivent l’être et que nous pouvons toujours entendre (quel est le but de toute recherche ? est-ce parce que l’on peut faire que l’on doit faire ?). Plus qu’un créateur, il est un porteur de lumière.

Terence Fisher n’a pas perdu la main même si la séquence de visite des patients au début du film est longuette. Il réussit des scènes très fortes comme Simon fouetté aux sangs avec la lance à incendie ou l’attaque de la Créature sur Simon (que celui qui ne sursaute pas lève la main !). Les différentes phases de l’opération sont réalisées avec patience (pour les nerfs du spectateur c’est plus dur !) et les détails ne nous sont pas épargnés ainsi qu’une façon de ligaturer les artères à déconseiller de voir si vous devez passer à table ensuite ! Côté décor, c’est éminemment austère à l’image du film tout entier. Pas de couleur chatoyante, pas de verdure : du gris, et beaucoup de rouge. 

Côté casting, Peter Cushing demeure impérial. L’acteur a certes vieilli et accuse physiquement le coup de la mort de son épouse en 1971. Quelque part, le scénario intègre la lassitude de l’acteur en la transposant partiellement chez son personnage mais quand il s’agit de montrer le Frankenstein cruel et manipulateur d’antan, l’acteur répond présent et réalise lui-même une scène de bagarre très réussie ! Shane Briant a plus d’allant que dans le pâle Capitaine Kronos. On croit davantage qu’il est médecin qu’on ne l’a cru vampire mais il n’a pas le charisme d’un Francis Matthews (La revanche de Frankenstein). Il joue cependant crânement son rôle et il parvient à exister aux côtés de Peter Cushing. A ses côtés, Madeline Smith est une Hammer’s Girl plutôt falote. Certes jolie (le critère de base chez la Hammer), elle n’a pas ici le sex appeal d’une Valérie Gaunt (Frankensetin s’est échappé) ni la grâce d’une Veronica Carlson (Le retour de Frankenstein). Longtemps muette, son rôle tient presque de la figuration même si elle est présente à toutes les scènes. Ce film a d’ailleurs la particularité d’être un peu choral dans la mesure où le trio Frankenstein/Simon/Sarah dispose d’un temps d’écran quasiment identique.

Quant à savoir si Frankenstein apprendra de ses erreurs, et comprendra que sa tâche est prométhéenne, la réponse est donnée dans le premier opus et répété à chaque film. Par son obsession, Frankenstein a créé toute sa vie son propre enfer. Il a commencé dans un château et finit dans un asile. A l’image de l’Homme, Frankenstein ne s’arrêtera jamais de défier Dieu parce qu’il est un homme justement. 

Anecdotes :

  • Sortie anglaise : mai 1974 Sortie US : octobre 1974 Sortie française : 21 janvier 1976

  • Il s’agit du dernier film réalisé par Terence Fischer.

  • Le tournage s'est déroulé en 1972 aux studios d’Elstree.

  • Dans un commentaire, Peter Cushing déclara que la perruque qu'il devait porter le faisait ressembler à l'actrice Helen Hayes.

  • Avant d’être acteur, David Prowse était culturiste.

  • Selon Madeline Smith, « Peter Cushing était au bout du rouleau. Il venait de perdre sa femme et avait sombré dans un deuil profond. Je ne crois pas lui avoir adressé plus de trois mots. »

  • Le film connut un échec public.

  • Madeline Smith/Sarah : actrice anglaise, elle débute au théâtre, fait un peu de mannequinat avant de jouer dans le film italien Escalation (1968). La Hammer lui donnera un rôle sensuel dans Une messe pour Dracula (1970) puis nettement sulfureux dans The Vampire lovers (1970). Elle a également joué dans Vivre et laisser mourir (1973). Sa carrière s’arrête avec ce film.

  • Dave Prowse/le monstre : body-builder et acteur britannique, il supervisa l’entraînement de Christopher Reeves pour le Superman  de 1978. Au cinéma, il joue dans Les horreurs de Frankenstein (1970), Orange mécanique (1971), Jabberwocky (1977), Star Wars (1977, 1980, 1983 : Dark Vador mais il est doublé par James Earl Jones). Il tourne aussi pour la télévision : Départements S (1969), The Benny Hill Show (1969-1984), Docteur Who (1972), La petite maison dans la prairie (1975). Au Royaume-Uni, sa notoriété découle également de son association avec une campagne destinée aux enfants sur la sécurité routière ; ce qui lui valut d’être décoré de l’Ordre de l’Empire britannique.

  • John Stratton/Le directeur : acteur britannique (1925-1991), on l’a vu au cinéma dans La mer cruelle (1953), SOS Scotland Yard (1956), Un compte à régler (1960). Il est plus présent à la télévision : Douglas Fairbanks Jr presents (1955),Chapeau melon et bottes de cuir (1961), Sir Arthur Conan Doyle (1967), Sherlock Holmes (1968), The Black Tulip (1970), Les rivaux de Sherlock Holmes (1971), Once upon a time (1973), Raffles (1977), Les professionnels (1978), The tale of Beatrix Potter (1982), Docteur Who (1985), Les règles de l’art (1991)

  • Patrick Troughton et Shane Briant ont déjà tourné pour la Hammer.

Retour à l'index

 

Suite au meurtre d’une jeune fille, les villageois de Kleinenberg décident d’incendier le château du comte Dracula, espérant être débarrassé du monstre. C’est très loin d’être le cas ! Plus tard, un jeune homme, fuyant un père furieux, arrive au château. Séduit par une femme, il est victime de Dracula. Le frère de ce jeune homme et sa fiancée se lancent à sa recherche et découvrent la vérité. Ils doivent alors affronter Dracula.
   

Les deux visages du docteur Jekyll (1960)La Gorgone (1964)

Saga Hammer

La nuit du loup-garou (1961)


LA NUIT DU LOUP-GAROU
(THE CURSE OF THE WEREWOLF)

Résumé :

Dans l’Espagne du XVIIIème siècle, un enfant naît dans des conditions affreuses qui le marqueront d’une effroyable malédiction.

Critique :

Troisième monstre de la galaxie Hammer, le loup-garou, dont c’est l’unique apparition dans les films du studio britannique, a cependant droit à une somptueuse adaptation. Le scénario, pour linéaire qu’il soit (d’autant qu’il est chronologique), ce qui est la marque de John Elder, n’en développe pas moins des thèmes forts servis par des acteurs magistraux, et surtout par le jeune premier Oliver Reed, et une mise en scène inspirée de Terence Fisher.

On pourrait s’étonner que le film se passe en Espagne, d’autant que le scénario est inspiré du roman de Guy Endor, Le loup-garou de Paris ! La raison n’est pas logique mais financière comme toujours avec la Hammer. Celle-ci disposait de décors en Espagne pour un film qui ne put se faire (dommage puisqu’il parlait de l’Inquisition, ça aurait donné de belles images !) et donc il fallait les utiliser ! Si Terence Fisher trouvait que cela nuisait à la crédibilité du film, le spectateur ne sera pas si sévère puisque le thème sous-jacent est, lui, parfaitement intemporel.

Dès la scène d’ouverture, un peu longuette mais colorée, on sent la patte de Fisher. Cette noce sinistre et qui met très mal à l’aise où un marquis détestable humilie un mendiant et le fait jeter au cachot ressemble à une scène similaire du Chien des Baskerville quand sir Hugo et ses séides cherchent à violenter une servante. La similitude n’est pas copie mais elle montre la sensibilité de Terence Fisher au thème des rapports de classe. C’est parce qu’il rabaisse le mendiant au rang de bête que celui-ci perd toute humanité ; ce qui initie la malédiction. Et ce sont encore les rapports de classe qui feront obstacle à la seule solution de rompre la malédiction. Le Mal est dans l’abus de pouvoir. Peu importe donc quand et où se situe l’action : les rapports de force sont toujours les mêmes. Fisher critiquait la volonté de pouvoir et son abus qui conduit à l’échec ou, comme ici, au malheur.

Le film est donc une tragédie. Tout porte la marque de la fatalité : les circonstances de la conception, celles de la naissance, même le baptême avec cette ambigüité que met parfaitement en valeur Fisher, bien aidé par le chef opérateur Arthur Grant : est-ce une scène prémonitoire ou juste un orage et le reflet d’une gargouille dans le bassin ? Comme d’habitude, Terence Fisher frôle le blasphème sans y tomber, comme avec la curieuse théorie du prêtre sur les « esprits animaux » fort peu chrétienne ! Toute l’histoire paraît être celle d’une lutte contre la malédiction. Le plus beau, et le plus tragique aussi, c’est qu’on y croit jusqu’au bout.

Si le « remède » contre la lycanthropie n’est pas foncièrement canonique, il a le mérite d’enrichir la psychologie des personnages en leur fournissant un moteur. Oliver Reed, neveu du réalisateur Carol Reed (Le troisième homme) débute pratiquement sa carrière ici et il réalise une prestation éblouissante rendant compte à la fois de la bestialité et de l’humanité du monstre. Il concrétise la théorie de Fisher pour qui le monstre est une « dualité subie ». Remarquable dans l’émotion, poignant quant il demande à ce qu’on le mette à mort, il est saisissant sous les oripeaux d’une Bête invisible jusqu’à la toute fin du film (à l’exception de ses bras puissants et de ses paumes poilues).

Pour l’essayiste Nicolas Stanzick, c’est tout simplement « le plus beau loup-garou de l’histoire du cinéma » et il rappelle que, dès l’origine, on compara le maquillage avec celui de la Bête de Jean Cocteau. Le cinéma de Terence Fisher est puissant parce qu’il traite de la dualité qui est en chacun. Esthétiquement, dramatiquement, ce film est une réussite et un authentique chef-d’œuvre.

Anecdotes :

  • Sortie anglaise : 1er mai 1961 Sortie américaine : 7 juin 1961 Sortie française : 4 octobre 1961

  • Scénario de John Elder (Anthony Hinds). Né Anthony Hammer, fils de William Hammer, fondateur du studio dont il hérite en 1952. Il crée d’abord sa propre société, Exclusive Films, qui fusionnera avec la Hammer. Sous le pseudonyme de Hinds, il produira une cinquantaine de films de 1955 à 1971. La nuit du loup-garou est son premier scénario. Il a du goût pour l’occultisme mais ses scripts sont souvent linéaires.
  • Le chef opérateur de la Hammer était habituellement Jack Asher mais il fut viré pour faire des économies ! Son remplaçant Arthur Grant, talentueux, avait une approche plus réaliste.

  • Le magazine professionnel The Hollywood Reporter écrivit que c’est « un film d’horreur typique de la Hammer. Cela signifie que l’on reconnaît la richesse visuelle unique et le soin accordé à la mise en scène digne d’une production théâtrale de la compagnie ».

  • Le script fut censuré et le film subit cinq minutes de coupes à cause du « mélange d’horreur et de sexe » (lettre de John Trevelyn à Anthony Hinds, 2 février 1960).

  • Dans le film, la mère meurt en couches alors qu’une photo de tournage la montre étranglée par le monstre qui est son fils. Cette photo sert de couverture au n°1 de la revue Midi-Minuit Fantastique (mai – juin 1962).

  • Parmi les serviteurs du marquis, on reconnaît brièvement Desmond Llewelyn, futur Q des James Bond. Il n’est pas crédité au générique.

  • Clifford Evans/Alfredo : acteur britannique né au Pays de Galles (1912-1985), vu au cinéma dans La route de la mort (1952), Le baiser du vampire (1963), Les drakkars (1964) et à la télévision dans Douglas Fairbanks Jr presents (8 épisodes, 1953-1956), The Vise (1954-1955), Armchair Theatre (6 épisodes, 1960-1965), Chapeau melon et bottes de cuir (3 épisodes, 1965-1968), Le Prisonnier (1968), Les Champions (1968), Le Saint (1969), Jason King (1972).

  • Oliver Reed/Léon : acteur britannique (1938-1999), il avait déjà tourné pour Terence Fisher Le serment de Robin des Bois (1960). Lancé par La nuit du loup-garou, il tourne ensuite dans L’attaque du San Cristobal (1962), Le fascinant capitaine Clegg (1962), Paranoiac (1963), Oliver ! (1968), Assassinats en tout genre (1969), Les trois mousquetaires (1973), Dix petits nègres (1974), Le Prince et le pauvre (1977), Chromosome 3 (1979), Le lion du désert  (1981), Les aventures du baron de Münchhausen (1988), Larry Flint (1996). Alcoolique, il meurt d’une crise cardiaque à Malte pendant le tournage de Gladiator.

  • Yvonne Romain/la servante : actrice anglaise née « Yvonne Warren » d’un père anglais et d’une mère maltaise, elle est encouragée par celle-ci à devenir actrice. Elle apparaît dans Au bord du volcan (1957), Le cirque des horreurs (1960), Le fascinant Capitaine Clegg (1962), Le rebelle de Kandahar (1964), Les invitations dangereuses (1973). On l’a vu à la télévision dans Le Saint (1963).

  • Catherine Feller/Christina : actrice britannique vue à la télévision dans Le Saint (1966), The little world of Don Camillo (1981)

  • Hira Talfrey/Teresa : actrice néo-zélandaise (1926-2011), vue au cinéma dans Le grand inquisiteur (1968), Le cercueil vivant (1969) et à la télévision dans Chapeau melon et bottes de cuir (1962), Jane Eyre (1963), L’homme à la valise (1967), The Savage (1977)

  • Warren Mitchell/Pepe : acteur anglais né Warren Misell (1926-2015), sa carrière est très longue et riche. Au cinéma, il a joué dans Il était un petit navire (1957), Les étrangleurs de Bombay (1959), Le paradis des monte-en-l’air (1960), Dans les griffes de la Gestapo (1962), L’espion qui venait du froid (1965), Assassinats en tout genre (1969), Jabberwocky (1977). On l’a beaucoup vu à la télévision : Drake’s Progress (1957), Destination danger (1960-1961, 3 épisodes), Le Saint (1962, 3 épisodes), Chapeau melon et bottes de cuir (1963-1967, 4 épisodes).

  • L’ivrogne qui parle des « choses étranges » qui se passent les nuits de pleine lune est joué par Michael Rippert.

Retour à l'index

   

 

Suite au meurtre d’une jeune fille, les villageois de Kleinenberg décident d’incendier le château du comte Dracula, espérant être débarrassé du monstre. C’est très loin d’être le cas ! Plus tard, un jeune homme, fuyant un père furieux, arrive au château. Séduit par une femme, il est victime de Dracula. Le frère de ce jeune homme et sa fiancée se lancent à sa recherche et découvrent la vérité. Ils doivent alors affronter Dracula.

   

Comtesse DraculaDracula vit toujours à Londres

Saga Hammer

Dracula 73 (1972)


DRACULA 73
(DRACULA 72)

Résumé :

En 1872, le comte Dracula est vaincu par Van Helsing. Un siècle plus tard, un de ses disciples le ramène à la vie pour qu’il accomplisse sa vengeance contre les Van Helsing.

Critique :

Dans la série des films qu’on n’aurait jamais dû filmer, cet opus pose sa candidature. Simpliste dans son intrigue, sans rapport avec la saga déjà tournée, parfois gore et violent gratuitement et souvent même ridicule, ce sixième opus des aventures du comte Dracula parviendrait presque à toucher le fond du cercueil. Seule la prestation convaincante de Peter Cushing le sauve du zéro pointé. La Hammer voulait « moderniser » le mythe. Elle n’a réussi qu’à le rendre grotesque. On peut comprendre ce qu’on dû ressentir les fans de Chapeau melon et bottes de cuir quand ils ont vu John Steed au Canada !

Des absurdités, on en a déjà vu mais une collection pareille, ça demeure prodigieux ! Et d’un, que vient faire cette histoire de l’année 1872 qui n’apparaît nulle part et relève du n’importe quoi ? Réponse : « justifier » de tourner un film en 1972. Les malédictions et les vengeances aiment bien les anniversaires. Et de deux, lorsque Van Helsing parle du pieu et dit que le retirer du cœur peut ranimer un vampire. Certes, mais est-ce que c’est censé marcher sur les tas de cendres ? Et de trois, Dracula – réduit en cendres – a été « enterré » dans un cimetière. Or, un cimetière, surtout proche d’une église fonctionnant en 1872, est un lieu consacré donc impropre pour un vampire ! Et de quatre, le vampire craindrait l’argent ! Pas les balles cependant mais c’est pas passé loin. Et de cinq, il ne supporte pas l’eau courante. Il ne peut franchir une étendue d’eau vive qu’à marée haute ou lorsque la mer est étale, nuance. La scène de la mort du disciple de Dracula bat tous les records de bêtises. Essayer de comprendre la généalogie des Van Helsing est également un morceau de bravoure car le scénario se contredit allègrement d’une scène à l’autre. 

Transposer Dracula en 1972 n’était pas forcément en soi une absurdité puisque le vampire se moque du temps qui passe. Par contre, le rendu est très mauvais. Non seulement, il y a un sentiment de décalage mais, surtout, Dracula ne se confronte pas au monde moderne. Il est claquemuré dans son église abandonnée et n’en sortira pas. Quel intérêt donc de faire venir le comte à cette époque ? Ah ! Oui ! Moderniser le mythe pour qu’il reste rentable et soit financé par un grand distributeur américain. Michael Carreras parvint à persuader Warner Bros de soutenir financièrement Dracula 72 ainsi qu’une suite contemporaine. Van Helsing, par contre, est un homme de son temps et ça marche jusqu’au moment où l’on voit Peter Cushing courir dans les rues de Londres sur une musique d’époque. Ça ne fonctionne tout simplement pas.

En outre, le monde contemporain a un gros problème. C’est qu’il est de son temps. En clair, il se périme et le décalage entre le vampire et une époque aujourd’hui révolue, ça fait quand même beaucoup. Le gothique, c’est comme le costume edwardien de John Steed : hors du temps, il ne se fane jamais. Pour avoir oublié cette leçon, la Hammer a dégradé son propre mythe. L’interminable scène de départ censée nous présenter la bande de jeunes qui seront les héros (?) dansant dans une soirée au milieu d’adultes en habits de soirée est pénible à suivre même si elle fait un peu sourire au départ comme dans le film Good morning England

Quelques points positifs surnagent tout de même. Le décor de l’église abandonnée est plutôt réussi tout comme la scène de la messe noire (même si elle fait furieusement penser à celle de Une messe pour Dracula). L’adjonction de la police est paradoxalement un élément moderne qui s’insère bien dans l’histoire. Il faut dire que, dès le roman de Bram Stocker, la recherche du vampire s’apparente à une enquête criminelle. Il y a d’ailleurs un écho dudit roman quand Dracula assène à Van Helsing qu’il cherche à « opposer son intelligence à la sienne » ; c’est même une citation littérale. Michael Coles réussit à être un policier crédible et un élément important sans être ni un boulet ni le héros. C’est qu’en fait, à travers le tandem Murray/Van Helsing, le scénario reconstitue celui entre Jonathan Harker et Van Helsing : le témoin et le sachant. Quand Peter Cushing informe l’inspecteur, c’est en fait au public qu’il s’adresse. Classique mais toujours efficace. La différence, c’est que le sachant est aussi l’exécuteur.

Dans le rôle de la « Hammer’Girl », Stéphanie Becham n’est ni la meilleure ni la pire. Elle se tire honorablement des scènes importantes sans plus. Christopher Neame (Johnny) commence plutôt bien et inspire un malaise bienvenu. Malheureusement, il ne tient pas la distance, se révèle trop lisse et surtout manque complètement sa confrontation avec Peter Cushing. A sa décharge, il n’est pas aidé par le scénario ni par ses prothèses dentaires. Christopher Lee et Peter Cushing n’ont que peu de scènes en commun et c’est un manque cruel d’autant que le premier n’apparaît que peu de temps à l’écran en fin de compte. Christopher Lee donne encore de l’allure à son personnage et reste assez sobre sauf dans les deux scènes de mises à mort où il en fait beaucoup trop. Peter Cushing est impeccable tout du long et encore crédible dans les scènes d’action. On sent quand même que, tant lui que son partenaire, ont bien vieilli depuis le Cauchemar de Dracula en 1958. 

draculaetlesfemmes 5

Anecdotes :

  • Sortie anglaise : 28 septembre 1972 Sortie US : 17 novembre 1972 Sortie française : 1973

  • Réalisation :  Alan Gibson. Réalisateur canadien (1938-1987), il oeuvra surtout pour la télévision et les deux Dracula qu’il réalisa sont pratiquement ses seuls films au cinéma.

  • Scénario : Don Houghton

  • Contrairement à une tradition consistant à plus ou moins réutiliser la séquence finale du précédent épisode en introduction, la scène pré-générique fut entièrement tournée pour ce film. Elle synthétise et réintroduit la constante lutte du savant Van Helsing avec Dracula à la fin du XIXe siècle, par opposition à celle prévue dans la suite du film.

  • Alucard, nom donné à l’un des personnages principaux, n’est autre que l’inversion du nom Dracula. C’est Don Houghton, le scénariste, qui en a eu l’idée. Ce nom a déjà été utilisé dans le passé notamment pour le film Le Fils de Dracula (1943).

  • Ce film s’inspire de l’histoire du Vampire de Highgate, une affaire médiatique faisant état d’une supposée activité surnaturelle dans le cimetière de Highgate à Londres au début des années 1970.

  • Le personnage de Jessica Van Helsing a été écrit à l’origine pour être la fille du professeur Van Helsing. Cependant, la mort de la femme de Cushing l’avait considérablement vieilli, aussi le scénario a-t-il été rapidement réécrit pour en faire le grand-père de Jessica.

  • Michael Coles a repris son rôle d’inspecteur Murray dans Dracula vit toujours à Londres (1973). Outre Sir Christopher Lee et Peter Cushing, il est le seul acteur à avoir joué le même personnage dans plusieurs films « Dracula ».

  • Il y a une photo d’Helen Cushing, l’épouse de Peter Cushing récemment décédée, sur le bureau du professeur Lorrimer Van Helsing.

  • Le film fut rebaptisé « Dracula 73 » pour ses sorties en français et en espagnol car il est arrivé en salles un an plus tard.

  • Dans les premières scènes, le narrateur fait référence à l’ancêtre de Van Helsing sous le nom de « Dr. Lawrence Van Helsing », alors que ses initiales étaient « JVH » et que, dans le roman, son prénom était Abraham.

  • Chez Johnny, les arches et les poteaux à gauche, l’escalier supérieur et la porte au pied des marches sont identiques à la pièce principale du château de Dracula dans Le cauchemar de Dracula (1958).

  • Stéphanie Beecham/Jessica Van Helsing : actrice anglaise, vue au cinéma dans Le Corrupteur (1972), Mortelles confessions (1976) mais elle a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision : Le Saint (1968), Jason King (1972), Dynastie (1985-1989), Beverly Hills (1991-1994, 8 épisodes), SeaQuest, Police des mers (1993-1994), Charmed (2000), Les Condamnées (2003-2006), Casulalty (2010)

  • Christopher Neame/Johnny Alucar : acteur britannique, c’est son premier rôle notable. Il a également joué au cinéma dans Permis de tuer (1989), La Mutante 3 (2004) mais principalement à la télévision : Les Rivaux de Sherlock Holmes (1973), Poigne de fer et séduction (1974), L’Agence tous risques (1985), L’homme qui tombe à pic (1986), MacGyver (4 épisodes, 1986, 1989, 1991), Dynastie (1988-1989), Dallas (1989), Ric Hunter (1991), Babylon 5 (1994),  JAG (1997), Le flic de Shanghai (2000), Invisible Man (2001), Vanished (2006)

  • Michael Coles/Inspecteur Murray : acteur britannique (1936-2005), il a pratiquement fait toute sa carrière à la télévision : Maupassant (1963), The Troubleshooters (1966), Chapeau melon et bottes de cuir (1967), Département S (1970), General Hospital (1974), Les professionnels (1980),

  • Michael Kitchen/Gregg : acteur britannique, vu au cinéma dans Out of Africa (1985), GoldenEye (1995), Le monde ne suffit pas (1999), L’échange (2000) mais il a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision : Z Cars (1971), Angoisses (1974-1976), Les professionnels (1979), Inspecteur Morse (1992), Les aventures du jeune Indiana Jones (1993), Foyle’s War (2002-2015)

  • Caroline Munro (Laura) a joué dans Capitaine Kronos : chasseur de vampires.

Retour à l'index

   

 

Suite au meurtre d’une jeune fille, les villageois de Kleinenberg décident d’incendier le château du comte Dracula, espérant être débarrassé du monstre. C’est très loin d’être le cas ! Plus tard, un jeune homme, fuyant un père furieux, arrive au château. Séduit par une femme, il est victime de Dracula. Le frère de ce jeune homme et sa fiancée se lancent à sa recherche et découvrent la vérité. Ils doivent alors affronter Dracula.