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Bizarre

7-02-02Le baiser de Midas

LE BAISER DE MIDAS
(THE MIDAS TOUCH)

Tournage : avril 1976

Diffusion : ITV, 9 novembre 1976 – TF1, 28 décembre 1976

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Robert Fuest

John Carson (Freddy), Ed Devereaux (Vann), Ronald Lacey (Hong Kong Harry), David Swift (Turner), Jeremy Child (Lieutenant), Robert Mill (Curator), Ray Edwards (Garvin), Gilles Millinaire (Midas), Pik-Sen Lim (Sing), Chris Tranchell (Doctor), Lionel Guyett (Tayman), Geoffrey Bateman (Simpson), Tim Condren (Boz), Peter Winter (Morgan), Bruce Bould (Froggart), Bruno Elrington (Choy).

Résumé

Un homme envoie un message en morse et son poste émetteur est détruit par une crosse de fusil. Steed, à la sortie d'un restaurant, rencontre un vieil ami devenu clochard qui, le lendemain, assiste à un bien étrange remue-ménage à cause d'un rat, dans le squat où il vit ! Steed, Gambit et Purdey doivent alors trouver qui est le mystérieux Midas. Ce dernier est un cobaye humain qui transporte toutes les maladies virales les plus dangereuses tout en étant un porteur sain. Le professeur Turner, obsédé par l'Or, loue les services de son tueur exceptionnel en échange de paiements en or.

Midas a alors un nouveau contrat : tuer une princesse lors de l'inauguration d'un musée à Londres. Steed, Gambit et Purdey sauveront à temps la princesse, tandis que le professeur Turner sera tué par sa création : Midas.

Fin de l'épisode

Steed dit à la princesse, si elle compte décerner une médaille, qu'elle en prépare trois.


CRITIQUES

7-02-01

 


Denis Chauvet 20 mars 2005

The Midas Touch est l’un des meilleurs épisodes des New Avengers, permettant de placer la série dans les années 70 sans pour autant la dénaturer. Patrick Macnee ayant pris de l’âge, Steed n’est plus l’homme d’action des Avengers ; la scène où il enfonce la porte après la bataille souligne que Mike Gambit a pris le relais. Néanmoins, les caractéristiques de l’original sont omniprésentes : une intrigue avengeresque, de l’humour bien dosé, ainsi que des scènes d’action savamment agencées.

Le duo Brian Clemens – Robert Fuest contribue avec Le baiser de Midas à l’évolution de la série dans les années 70. Le scénario est digne des saisons de l’âge d’or et la réalisation sans faille (notez l’arrivée de la voiture filmée à travers l’alcool). La musique de Laurie Johnson est parfaitement adaptée à l’époque (qui croirait qu’il a composé la musique des saisons quatre à six ?) et les partitions de la poursuite et de la soirée sont formidables car bien rythmées. La musique fait partie intégrante de l’épisode et ne passe pas au second plan, comme cela fut souvent le cas dans les saisons antérieures.

Turner (David Swift) est un diabolical mastermind de grande classe. Son obsession pour l’or est palpable et son indifférence au charme de Purdey stupéfiante : ‘You’re very beautiful but in my eyes worthless’ [Vous êtes très belle, mais sans valeur à mes yeux.] L’évocation de l’or est synonyme d’orgasme pour Turner lorsqu’il compare ses statuettes à Purdey : ‘The pleasure of the flesh has never had a great attraction to me.’ [Les plaisirs de la chair ne m’ont jamais attiré] et la conviction de ce personnage fait de l’ombre aux autres seconds rôles de l’épisode. John Carson (Freddy) est un alcoolique convaincant, mais il ne fait pas oublier le tueur sadique de Meurtre par téléphone ; Ronald Lacey (Hong Kong Harry) n’est pas aussi bon que dans Le joker, mais il est moins énervant que dans Le legs. Les producteurs ont continué avec les New Avengers (ici, ainsi que dans le catastrophique épisode nommé Le piège) à faire jouer des rôles d’asiatiques par des européens, comme dans la série initiale (Avec vue imprenable). Midas (Gilles Millinaire) est froid et cynique à souhait, mais on se demande comment Turner l’a convaincu de devenir ce qu’il est. Il n’a, en tout cas, pas perdu tout sens de la réalité en demandant comme rétribution ‘one night stand’ [Toute une nuit en tête-à-tête] avec Purdey ! Ed Devereaux est présent, sans plus.

Deux scènes de l’épisode sont inoubliables ; celle de la soirée costumée, qui a des allures d’orgie et de cauchemar grand-guignolesque, où Midas, le masque de la mort sur le visage, vient se laver les mains dans le punch et répand la mort autour de lui (je ne comprends pas d’ailleurs que les témoins de la scène peu ragoûtante continuent à se servir après cela !). Le rouge des spots et le costume endossé par Midas soulignent la référence à l’excellente nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le masque de la mort rouge. L’autre séquence marquante est celle d’une poursuite type des années 70, de l’aéroport à l’entrepôt, sur une musique de circonstance ; Purdey escaladant le grillage est un must de la saison et fait partie, à juste titre, du générique permettant ainsi de reluquer vingt-six fois au lieu d’une ! Sans négliger les plans en contrebas dans la serre, ce passage montre que Purdey – Joanna Lumley – associe charme et combativité. Il est difficilement imaginable pour moi, par exemple, de songer à Tara – Linda Thorson – en train de franchir l’obstacle, même avec un élan de cinquante mètres…

Toutes les scènes suivantes font également de cet épisode un classique des New Avengers : la chasse de l'introduction qu'on pense être à l'homme, la discussion sur Le trésor de la Sierra Madre en pleine poursuite, l'or s'échappant des «blessures» de Hong Kong Harry, Purdey effectuant le parcours du combattant, Gambit maîtrisant Choy, le garde du corps «Grade B»… Ces séquences sont en quelque sorte des gimmicks, la marque de fabrique de la série.

L'humour dans la série est à son paroxysme dans la quatrième saison mais, contrairement à certaines critiques, je ne considère pas que The New Avengers en soit totalement dépourvu. Steed répondant à Miss Sing qui lui souhaite beaucoup de fils : «Of course, if you were prepared to become personnally involved in the event…» [Bien sûr, si vous vous y impliquez personnellement] et les répliques suivantes ( Purdey : «Steed, you're becoming a roué» [Steed, vous êtes un débauché] ; Steed : «an optimist !») sont dignes du meilleur cru ! Avant la rencontre avec «Fat Harry», Steed est un tantinet macho à l'évocation de son rendez-vous galant raté : « I've something thinner in mind ! » [J'ai quelque chose de plus mince à l'esprit.] et Purdey est une femme libérée avec l'instructeur militaire : « Where would you prefer me ? In the kitchen ? In bed ? » [Où me préféreriez-vous ? À la cuisine ? Au lit ?]. La devil mind est visuelle, suivez le regard du clown lors de la soirée costumée…

Les tenues de Purdey ne sont pas réputées pour être un modèle d'élégance, mais celle du rendez-vous avec Freddy, dans la carrière, est d'un mauvais goût qui fait regretter le noir et blanc ! L'ensemble porté dans la poursuite 'immortalisé' par le générique est, en revanche, tout à fait acceptable.

Les quelques points négatifs empêchant l’épisode d’obtenir quatre melons sont une introduction très confuse (malheureusement typique des New Avengers) scindée en trois séquences, Purdey se fait prendre trop ‘bêtement’ et le plan pour ‘empoisonner’ une princesse, par le biais d’un baise main, est un peu tiré par les cheveux.

Yes, Mr Gambit. They died of everything.

EN BREF: Un excellent épisode, digne de l’âge d’or, avec en prime une superbe poursuite rythmée par une musique de circonstance !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012):Le baiser de Midas est le seul épisode des TNA que j’avais critiqué longuement il y a déjà plus de sept ans. La note, comme pour l’épisode précédent, ne change pas, même si les constats peuvent différer. Contrairement à Steed3003 et d’autres, je ne trouve pas que l’intrigue soit compliquée. Un jeune homme, porteur de toutes les maladies possibles, transmet la mort par un simple contact. Turner, son mentor, décide de  mettre Midas aux enchères. Les scènes les plus intéressantes sont, bien entendu, la longue poursuite en voiture et à pied - un des grands moments des New Avengers avec l’escalade du grillage par la ravissante Purdey en tenue affriolante - la soirée masquée (et le célèbre masque de la grande faucheuse) et le parcours du combattant de Purdey. David Swift et John Carson, le sadique Fitch de la saison 4, sont convaincants dans leur personnage respectif. Quelques points négatifs empêchent l’épisode d’être un ‘parfait’ : la scène d’introduction étalée sur trois séquences distinctes (celle avec la conquête de Steed est superflue), les dialogues parfois niais (les ‘hmms’ par exemple), les scènes dans l’obscurité avec Turner et Vann et le final vite expédié. A noter que la connotation sexuelle est plus directe que dans les Old Avengers (one night stand) car les années 70 ont déridé les mœurs. Sinon, je pense que l’accoutrement de Purdey au rendez-vous avec Freddy est un des plus hideux de la série… Trois solides melons d’or toujours pour moi.

Steed 3003 12 août 2004

Ce qui plombe définitivement cet épisode, c'est son intrigue particulièrement confuse et incompréhensible. Rarement Brian Clemens nous avait livré une histoire si compliquée partant dans tous les sens sans jamais véritablement atteindre son but. Heureusement, une belle scène de poursuite (en voiture puis à pied) et de bonnes scènes d'action, soutenues par une excellente musique, nous permettent de passer un moment tout juste agréable. La réalisation, malgré le retour de Robert Fuest qui avait dirigé la plupart des meilleurs Avengers (notamment Jeux dans la saison 6) fait encore une fois bien trop 70's et accentue la confusion ; même si les scènes d'action restent bien dirigées (grand moment quand Purdey et Gambit courent côte à côte). L'humour est peu présent, quelques répliques arrivent à nous faire sourire (bizarrement, celles de Gambit !), sans plus.

EN BREF : Un épisode très médiocre donc, qui confirme le niveau largement inférieur des New Avengers par rapport à sa glorieuse aînée.

Estuaire44 25 mai 2015

Tout comme lors du pilote, le récit se suit avec grand intérêt, car dynamisé par de nombreuses et percutantes scènes d’action. La poursuite automobile marque les esprits, surpassant clairement les rares tentatives de la première série en ce domaine. Somptueusement mis en scène, le rugissant duel au sommet entre la Jaguar XJ-S et l’Aston Martin DBS tient toutes ses promesses. Le savoir-faire brille en tous domaines : l’humour du dialogue entre Purdey et Gambit pimente encore l’ensemble, tout en faisant supporter ce qui s’assimile par moments à un véritable dépliant publicitaire. De même, Clemens refuse intelligemment de trancher entre les deux sponsors de  sa série, c’est bien à pied et non au volant que sera déterminée l’issue de la confrontation ! Si Gambit a l’occasion de démontrer ses talents de chauffeur, l’épisode reste dédié à Purdey, la tonique agente multipliant les hauts faits. Son sang-froid narquois lui permet même d’échapper au cliché de la damoiselle en détresse quand elle est secourue par Gambit. La voici se situant pleinement à égalité avec ses devancières, grâce à une Joanna Lumley tonique et bluffante de détermination.

Tout comme occasionnellement The Eagle’s Nest, on pourra reprocher à The Midas Touch de faire du neuf avec du vieux. En effet, il apparaît comme un remake partiel du Honey for the Prince de la saison 4, avec un Grand Vizir faisant appel à un talent particulier pour abattre son souverain et articulant le récit par ses dialogues. Toutefois cette proximité illustre à merveille les différences existant entre les deux séries, la merveilleuse fantaisie de Q.Q.F. Inc. se voyant ici remplacée par l’arme biologique, à la fois plus réaliste et sinistre. Cette tonalité assombrie se développe via l’habile écho installé par l’intrigue, la maladie physique répondant au dérèglement des personnalités. Hormis le héros, l’addiction règne en effet sur l’ensemble des personnages, pour l’or, l’alcool, la couronne, la perversion sexuelle, le pouvoir, le lucre. Autant de déviances composant un paysage sinistre, voire morbide, apportant un cachet supplémentaire à une intrigue ne se limitant pas à enchaîner les scènes d’action. Le paroxysme se voit atteint par la scène étonnamment morbide de la découverte des victimes, un choc inédit jusqu’ici chez les Avengers.

Quelques dommageables faiblesses scénaristiques viennent néanmoins grever le succès de l’opus. Purdey reste l’unique personnage féminin a disposer de dialogues, la compagne de Steed ou la Princesse n’ayant pas le moindre mot à prononcer. Peut-être est-ce pour mettre en avant l’héroïne, mais « soit belle et tais-toi » ne sonne pas très Avengers. On sait qu’il est courant que les scénaristes adaptent les chronologies à leurs nécessités. Malgré tout c’est le grand écart entre un Turner mourant en un instant et un Freddy survivant jusqu’au rendez-vous du lendemain avec Steed, après un contact somme toute similaire avec Midas. Certaines poses apparaissent inutilement théâtrales ou déclamatoires, comme Turner confessant sa passion pour l’or, ou l’apparition gothique du simili spectre, déjà obsolète en cette décennie de déclin de la Hammer. Surtout toute l’intrigue repose sur le fait que la mort de la Princesse doit sembler naturelle, or le médecin légiste révèle à Gambit que les victimes décèdent d’une bonne demi-douzaine de maladies mortelles attrapées simultanément. Est-ce qu’un tel décès ne va pas fatalement apparaître suspect ?

En bref : Riche en scènes d’actions, l’épisode confère toute sa dimension à Purdey et affirme l’originalité de la nouvelle période des Avengers. Toutefois des facilités scénaristiques restent à déplorer.


EXTRAIT VIDÉO


Poursuite en voiture

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Le Baiser de Midas : Poursuite en voitureDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète du Baiser de Midas sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/le-baiser-de-midasParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1877-le-baiser-de-midas-the-midas-touch

Posted by Le Monde des Avengers on Friday, May 29, 2015

Le marathon de Purdey et Gambit !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-02-03


Tournage

o Dans la scène du pré générique, Freddy rencontre Steed, qui va prendre un taxi en galante compagnie devant le restaurant The Cock Pit sur Windsor Road. Scène tournée à Eton. À noter que depuis, c'est devenu un restaurant indien appelé Tiger Garden. Il s'agit du plus vieil édifice de la ville, bâti en 1420.

Tiger Garden

o Steed et Purdey attendent Hong Kong Harry au Terminal 3 d'Heathrow Airport. Heathrow est le plus grand aéroport de Grande-Bretagne et, avec 68 millions de passagers par an, le plus fréquenté au monde. Site expérimental dans les années 30, il devint une base importante de la RAF durant la Guerre. En 1970, il subit un notable accroissement destiné aux vols internationaux, comportant le long tapis mécanique aperçu dans l'épisode.

Heathrow Airport 1Heathrow Airport 2

o En quittant l'aéroport, la poursuite en voiture fut filmée dans Londres à Mortimer Square, Freston Road et Olaf Street.

o Turner et Vann attendent Midas parti faire le test à la soirée costumée. Scène tournée à Oakley Court, Bray. Cette résidence gothique de 1859 fut le quartier général des FFL durant la guerre et le Général de Gaulle y séjourna souvent. Inoccupée durant les années 60 et 70, elle servit de décors à de nombreuses séries. Rénovée, elle constitue un luxueux hôtel depuis les années 80.

o La poursuite à pied dans les entrepôts fut filmée à Southall (Greater London). Les protagonistes arrêtent leur voiture à l’entrée de Southall Gas Works aujourd’hui démoli. Southall a souvent servi d’extérieur pour les New Avengers et également pour la série Les professionnels. Le site fut actif de 1869 au début des années 1970.

Southall 1Southall 2

Southall Gas Works sert également de décor à la scène inaugurale de l’épisode Sleeper, c’est là que s’arrête le bus des antagonistes du jour.

Au moment où Purdey escalade la grille, on aperçoit que la demeure située derrière elle porte le nom The White Lion. Il ne s’agit pas d’un clin d’œil à l’emblème des New Avengers, mais d’un pub de Chiswick, aujourd’hui démoli.

Continuité

o La voiture du tueur change durant la poursuite. Une Aston Martin DBS au début puis une Audi 100 Coupé S lorsqu'elle s'arrête devant la grille. Ces deux voitures ont la même plaque ainsi que la DS blanche du Repaire de l'aigle (MCO731P) !

o Lorsque Gambit arrive à la boîte de nuit, sa Jaguar rouge recule alors qu'il en descend. Gareth Hunt a oublié de mettre le frein à main !

Détails

o The Times est à l'honneur ; Freddy a le journal sous sa couverture et Purdey conseille à Steed et Gambit de consulter la page deux.

o Purdey et Gambit parlent pendant la poursuite du film Le trésor de la Sierra Madre.

o Que cela soit les New Avengers ou les Avengers, les rôles d'asiatiques sont joués par des blancs !

o Lors de la scène finale, Gambit révèle qu'il fut pilote de courses.

o Nous apprenons également que c'est simplement… Purdey. Le lieutenant : 'Miss ? Mrs ?', Purdey : 'Just Purdey ! ' [Mademoiselle ? Madame ? Non, juste Purdey !]

o Tous les avions aperçus à Heathrow sont des Boeings 747, avec différents modèles situant l’action dans les années 70. Le vol inaugural eut lieu le 22 janvier 1970, ralliant Heathrow en provenance de l’aéroport new-yorkais John F. Kennedy, pour le compte de la Panam.

o Purdey conduit une MGB Mk III, de 1976. Ce cabriolet commercialisé par MG Motors de 1962 à 1980 connut un grand succès en Grande Bretagne et aux USA. Le modèle vient d’être modifié, en 1974, pour convenir à la réglementation sécuritaire et écologique américaine, dans un but commercial, ce qui hérissa les amateurs britanniques. La ligne est alourdie et le moteur rendu moins puissant. La participation de la voiture à la série est un moyen de redorer son blason. La marque MG Motors est alors propriété du groupe British Leyland, tout comme celles des véhicules des deux partenaires de Purdey.

o La voiture à laquelle se mesure la Jaguar XJ-S de Gambit durant la course poursuite est une Aston Martin DBS de 1968. Ce modèle correspondant à une modernisation de la gamme d’Aston Martin fut commercialisé de 1967 à 1972. Elle est apparue dans de nombreuses productions britanniques, étant notamment le véhicule de 007 dans Au service secret de sa Majesté (1969), mais aussi la BS1 de Lord Sinclair dans Amicalement vôtre (1971-1972).

Acteurs

o  Ronald Lacey (1935–1991) débuta sa carrière en 1961. Il est célèbre pour son rôle de nazi dans Les aventuriers de l'arche perdue (1981). Il a également tourné dans Firefox (1982) avec Clint Eastwood. Il a deux autres participations remarquables dans la série : Le legs (saison 6) et il est l’étrange jeune homme dans Le joker de la saison 5. Également à la TV dans Département S, Jason King, Poigne de fer et séduction, Colditz, Regan, Le retour de Sherlock Holmes, Bergerac

o Avez-vous reconnu David Swift (1933) déjà vu dans Les espions font le service dans le rôle (très court) du barbier au tout début de l’épisode ? Il a débuté sa carrière en 1964 et il a tourné dans Le Baron, Bergerac, Poirot. Il est également un important acteur de dramatiques radiodiffusées, jouant notamment Dieu dans la comédie au long cours de la BBC (depuis 1995).

o Ed Devereaux (1925–2003) a retrouvé Joanna Lumley dans Absolutely Fabulous. Il a joué dans Le Saint, Paul Temple, Amicalement vôtre, Regan, Les professionnels et il est Matt Hammond dans Skippy.

o Avez-vous reconnu John Carson (1927) qui est le sinistre Fitch dans l'épisode Meurtre par téléphone de la saison 4 ? Il a également participé aux épisodes suivants : Le clan des grenouilles (saison 2) et Seconde vue (saison 3) où il apparaît également à chaque fois sous une apparence différente. Il a participé à une multitude de séries (Le Saint, Le Baron, trois épisodes de Poirot…) mais c’est au cinéma qu’il a connu ses plus grands succès, jouant dans de nombreux films d’horreur, notamment dans les productions de la Hammer : The Plague of the Zombies (1966), Taste the Blood of Dracula (1969), Captain Kronos-Vampire Hunter (1974). Sa voix particulière l’a souvent fait comparer à Christopher Lee, une autre étoile de la Hammer.

o L’or va très bien à Tania Mallet (1941), Sara, la conquête de Steed qui a droit à deux plans sans parole. Son seul autre rôle est celui de Tilly Masterson dans Goldfinger !

Pola Churchill, la mutique Princesse de Boltania, participa également aux Aventuriers de l’Arche Perdue (1981), où elle joua Susan, une étudiante d’Indy ayant une relation avec lui. On la voit lui faire des œillades en cours mais ses autres scènes ne furent toutefois pas conservées au montage. Elle se trouvait notamment chez Indy quand Marcus vient rendre visite à celui-ci. Une bouteille de champagne demeure d’ailleurs visible à l’écran ! Ayant rapidement mis fin à sa carrière d’actrice, Pola Churchill s’est dédiée aux méditations hindouistes et a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet.

À noter que…

o Midas, roi de Phrygie est le héros de plusieurs légendes mythologiques. Pour avoir accueilli Silène, Dionysos lui accorde un vœu. Midas demande alors le pouvoir de transformer en or tout ce qu'il touche. Incapable de manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or.

o Lors de la scène du parcours du combattant, Joanna Lumley devait atteindre en hauts talons une plateforme ‘aussi haute que le dôme de St Paul’s’. Avant de tourner la scène, elle dit à Jeremy Child : ‘I can’t do this’ et elle s’élança ! (Stare back and smile, mémoires de Joanna Lumley, 1989).

Le Baiser de Midas

o Le lion, logo des New Avengers, est la première image du Baiser de Midas (avec titre français) sur le DVD kiosque. Il n'est pas présent sur tous les épisodes.

Le Baiser de Midas

o Une image «flottante» à l'arrivée de Turner et Vann à la discothèque et juste avant que Vann ne touche le visage de Midas. (DVD kiosque)

o La scène de la soirée mortuaire est une référence au Masque de la mort rouge d'Edgar Poe.

Masque de la mort rouge

o Les titres allemand, Gold, et néerlandais, Midas, sont brefs et explicites.

o  L’histoire fut adaptée dans une bande dessinée de huit pages dans The New Avengers Annual de 1978 sous le titre Midas Secret.

o Cet épisode fut le second produit et le quatrième en ordre de diffusion au Royaume-Uni.  

o L’épisode fit l’objet d’une novélisation, une adaptation incorporée au roman The Eagle’s Nest,  de John Carter (1976), ouvrage traitant également du pilote de saison.

o Coupures de presse lors de la 1ère diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Poche

Télé Star


Fiche de l’épisode Le baiser de Midas des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/newave-4.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n04-the-midas-touch.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-04-MidasTouch.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav05.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

 

Retour à la saison 7

800x600 Le baiser de Midas est le seul épisode des TNA que j’avais critiqué longuement il y a déjà plus de sept ans. La note, comme pour l’épisode précédent, ne change pas, même si les constats peuvent différer. Contrairement à Steed3003 et d’autres, je ne trouve pas que l’intrigue soit compliquée. Un jeune homme, porteur de toutes les maladies possibles, transmet la mort par un simple contact. Turner, son mentor, décide de  mettre Midas aux enchères. Les scènes les plus intéressantes sont, bien entendu, la longue poursuite en voiture et à pied - un des grands moments des New Avengers avec l’escalade du grillage par la ravissante Purdey en tenue affriolante - la soirée masquée (et le célèbre masque de la grande faucheuse) et le parcours du combattant de Purdey. David Swift et John Carson, le sadique Fitch de la saison 4, sont convaincants dans leur personnage respectif. Quelques points négatifs empêchent l’épisode d’être un ‘parfait’ : la scène d’introduction étalée sur trois séquences distinctes (celle avec la conquête de Steed est superflue), les dialogues parfois niais (les ‘hmms’ par exemple), les scènes dans l’obscurité avec Turner et Vann et le final vite expédié. A noter que la connotation sexuelle est plus directe que dans les Old Avengers (one night stand) car les années 70 ont déridé les mœurs. Sinon, je pense que l’accoutrement de Purdey au rendez-vous avec Freddy est un des plus hideux de la série… Trois solides melons d’or toujours pour moi. Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4