Open menu

Mon nom est personneLucky Luke

Saga Westerns Spaghetti

Un génie, deux associés, une cloche (1975)


UN GÉNIE, DEUX ASSOCIÉS, UNE CLOCHE
(UN GENIO, DUE COMPARI, UN POLLO)

classe 4

Résumé :

Joe Merci arrive dans une ville et provoque Doc Foster en duel, c'était en attendant l'arrivée du colonel Pembroke qui vient enquêter sur le major Cabot qui est à Fort Cristobal. Joe Merci prévient le colonel que si il va à fort Cristobal, il sera tué par des hommes déguisés en indiens. Il retrouve ensuite deux amis : Locomotive Bill et Lucy. Joe Merci s'associe avec eux pour récupérer 300 milles dollars volés aux indiens par le major Cabot.

Pembrock est tué, et ils tombent sur la bande à Mortimer qu'ils éliminent, et se mettent en cheville avec Jelly Roll pour que la mort de Pembroke ne se sache pas, mais Jelly trahi Bill et Lucy qui se retrouvent prisonniers de Cabot. Mais en fait, Joe Merci a monté tout cela, pour faire tomber Cabot dans un piège, et lui permettre de récupérer les 300 milles dollars qu'il remet aux indiens. Bill et Lucy partent avec les indiens, tandis que Merci reste seul et retrouve sa décontraction naturelle.

unechance 7

Critique :

C'est un bon petit western spaghetti, qui ne casse certes pas des briques mais qui a le mérite d'être assez divertissant. Réalisé par Damiano Damiani et Sergio Leone, une fois de plus, vous retrouverez la patte de ce dernier tout au long du film avec les éléments récurrents (manque juste la scène des fayots, quoique...). Nous retrouvons à nouveau Terrence Hill en vedette, une fois de plus dans le rôle du justicier solitaire qui défend la veuve et l'orphelin, en l'occurrence ici les indiens.

Autour de lui, nous avons Robert Charlebois (Entre la Mer et l'Eau Douce, Les Longs Manteaux, Sauve Toi Lola) : le chanteur québécois s'est essayé à peu près à tout (même à l'écriture d'un livre) en plus de sa carrière musicale, ici, on peut dire qu'il n'est pas mal du tout et c'est vraiment très agréable de le voir à l'écran. Il se lâche totalement et c'est pour notre plus grand plaisir. Miou-Miou (La Dérobade, La Femme Flic, Tenue de Soirée) clos le trio principal, son rôle est assez limité et ne lui laisse pas de grandes marges de manœuvre, mais on peut dire qu'elle s'en tire aussi bien que faire se peut. 

ladoublure 3

La bonne surprise vient surtout de la présence de Patrick McGoohan (Le Prisonnier, Destination Danger, Destination Zebra) dans le rôle du pourri de service : le major Cabot. J'aime beaucoup l'acteur et sa manière de jouer, qui se retrouve une fois de plus ici et ne déçoit pas. Nous avons également une petite apparition de Jean Martin dans le rôle du colonel Pembroke, et de Klaus Kinski (Les Nuits de Dracula, On m'appelle King, Mort d'un Pourri) en doc Foster. Piero Vida terminant tout ceci dans son rôle de Jelly Roll.

L'histoire est assez sympathique, quoique très classique : un blanc vient au secours des indiens qui se sont fait voler des terres et de l'argent par un major pourri et qui les tue sans vergogne en les faisant passer pour des criminels qu'il exécute. Pour cela, Joe Merci monte l'affaire avec 3 acolytes assez pittoresques et fini par arriver à ses fins. 

C'est assez divertissant et on ne voit pas passer les 2H du film, le meilleur moment étant celui vers la fin où Terrence Hill et Charlebois se coursent l'un et l'autre pour garder l'argent qui se trouve dans une sacoche sur une musique bien délirante. On a droit également à de jolies vues de Monument Valley, et de ses paysages désertiques. La musique signée Ennio Morricone est de bonne facture, surtout le thème de Joe Merci et celle de la fameuse scène où Charlebois tente de s'enfuir avec la sacoche remplie d'argent. On retrouve certes quelques ressemblances avec celle de Mon Nom est Personne, mais elle colle parfaitement avec ce qui se déroule à l'écran et est très plaisante à écouter.

Le film marchera assez bien avec presque 2 millions d'entrées en France, un peu plus d'un millions d'entrées en Espagne, et 3.3 millions d'entrée en Allemagne. Il se classera 17e au box office italien. 

Anecdotes :

  • Plusieurs versions du film existent, notamment une version américaine qui ampute 10 minutes du film par rapport à la version originale. 

  • La qualité d'image du film est assez inégale du début à la fin de celui-ci : en effet, une partie du négatif original fut volé à l'époque du tournage et jamais retrouvé. Le montage dû se faire à partir de copies de plus ou moins bonne qualité.

Retour à l'index