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Top 10 épisodesPrésentation

Clair de Lune

Flop 10 Classement des 10 pires épisodes de Clair de Lune


10. Le torchon brûle (3.09)

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Le dommageable recours au clip-show grève l’intérêt de l’épisode qui ne fait que résumer les différentes facettes de la relation entre David et Maddie via des images déjà vues. Cependant, les scènes hors clips se montrent joliment divertissantes, incorporant guest stars de luxe, bêtisier final, et interviews joyeusement caricaturales menées par Rona Barrett, journaliste people spécialiste de l’exercice. Le créateur de la série sauve de justesse l’intérêt de ce clip publicitaire peu utile.

9. Dave la main froide (4.05/4.06)

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Mauvais calcul pour l’unique double épisode de la série, délayant sur deux épisodes une intrigue qui se contentait fort bien d’un seul. Hésitant entre le pastiche et le réalisme sordide, l’épisode ne parvient jamais à trouver une voie à elle tout en se perdant en scènes annexes inutilement étirées, une plaie purulente sapant l’intérêt de cette première moitié de saison et qu’on retrouvera en saison suivante. Les différents coups d’éclat de l’épisode, notamment les scènes de pure drôlerie entre Bert et Agnès, le mémorable cassage de quatrième mur, et une scène de comédie musicale euphorisante, ne peuvent faire oublier l’indigeste intrigue carcérale.

8. Le retour du père prodigue (3.01)

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Le remariage de Papa Addison fait partie de ces sujets qui eussent pu donner une magistrale screwball comedy, précisément le ton principal de la série. Inexplicablement, l’épisode renonce à cette idée pour s’enliser dans le sentimentalisme guimauve aux dialogues sous-écrits, rendant plus flagrante encore le rachitisme du suspense sentimental. La double introduction, le luxueux tag final, et la confrontation sympathique entre David et sa nouvelle belle-mère surnagent difficilement dans cet épisode hors sujet.

7. Un ange passe (5.01)

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Cet épisode décalé cherche à trouver le ton de la fable pour enfants, une option tout à fait valable en soi, soulignée par une brillante mise en scène et un cabotinage sans retenue aucune des acteurs. Il est hélas saboté par une infantilisation permanente prenant le spectateur pour un idiot entre lapalissades consternantes sur la Vie, religiosité de bazar, et un ton péniblement moralisateur. La chute finale a beau être trop brutale, elle est paradoxalement le meilleur moment de cet épisode sincère, généreux, mais sombrant dans une catégorie bien particulière du Nanarland : le programme pour enfants de troisième zone.

6. L’homme qui voulait être célèbre (5.09)

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Avant de recevoir le coup fatal avec l’inopportune arrivée d’Annie, la série commençait déjà à s’enterrer à l’occasion de cet épisode en trahissant le couple central, tantôt hystérique, tantôt éteint, et en modifiant totalement leur psychologie. Cette faute grave s’inscrit dans une des enquêtes les plus creuses de la série, aux dialogues aux rabais. Herbert Viola, le pompier des deux dernières saisons, assure cependant un show délirant propre à déchaîner quelques fous rires, ultime bastion contre le néant scénaristique qui commence à empoisonner la fin de la série.

5. Éclipse de lune (5.13)

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À juste titre un des (si ce n’est même le) finales de série le plus catastrophique de la télévision américaine, se terminant sur une queue de poisson frustrante, contredisant tout l’esprit de la série. Ron Clark confesse une méconnaissance totale de la série. Malgré tout, il parvient à trouver une fin relativement satisfaisante à Annie et une dernière louchée de comédie débridée à l’occasion du mariage de Bert et Agnès. Mais l’amertume du fan est bien trop forte pour s’en contenter.

4. Cendrillon (4.02)

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La série paye lourd le « passage à l’acte » de son couple vedette, connu désormais dans le jargon télévisuel comme le Syndrome Clair de Lune (Moonlighting curse) : les auteurs ne savent plus quoi faire et prennent la funeste décision de séparer David de Maddie, détruisant ainsi tout l’intérêt de la série. L’épisode ajoute en sus des dégoulinades larmoyantes achevant de le couler, et une enquête risible, menée au ralenti. Seule l’hallucinée séquence de claymation parvient à briller au milieu de cet épisode interminable. 

3. Les aventures de Mademoiselle Topisto (2.12)

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Pour son premier passage au premier plan, Agnès hérite d’une désolante parodie de La mort aux trousses, écrite pourtant par le duo gagnant du Rêve était presque parfait : péripéties lamentables, méchants pathétiques, absence totale d’humour, incohérences enchaînées, faire-valoir sans valeur, réalisation fatiguée, morale conservatrice finale… La brillantissime musique d’Alf Clausen, imitant à merveille le style de Bernard Herrmann, nous offre une idée de ce qu’aurait dû être l’épisode : une joyeuse comédie d’aventures crédible et rythmée.

2. La nuit du mort-vivant (2-13)

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La contre-performance des acteurs (notamment de Cybill Shepherd) rendant leurs personnages beaucoup trop atones brise net le rythme de cet épisode. L’enquête du jour patine dans un surplace sans fin avant de se résoudre sur une pirouette imbécile. L’ambition spirituelle affichée par l’épisode est ruinée par des logorrhées pseudo-religieuses absconses, preuve que la série a ici visé trop haut pour son potentiel. 

1. Petit meurtre de nuit (5.12)

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Massacre monumental d’une perfection rare, Eine kleine nacht murder est une montagne de scories tellement jusqu’auboutiste qu’il faut le voir pour le croire. La trahison des personnages atteint un summum avec une succession proprement sidérante de dialogues aussi affligeants que contradictoires, démontrant que les auteurs ne savent absolument plus ce qui se passe chez nos personnages, pauvres pantins hystériques qui n’interviendront jamais dans une enquête s’achevant avant même de commencer. La magnétique Virginia Madsen surclasse Cybill Shepherd dans l’alchimie avec Bruce Willis, achevant de vider de sa substance l’ADN même de la série. Après cette démonstration spectaculaire de l’existence du vide scénaristique intégral, la série peut prendre congé dès l’épisode suivant, lors d’un  épisode final à peu près à la même mesure.

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