TOP 3 Estuaire44 1) Ne vous retournez pas : Les Avengers s'essaient au film d'épouvante, avec un incomparable brio. Le talent de conteur de Brian Clemens se voit sublimé par la mise en scène inspirée de Peter Hammond, le meilleur réalisateur de l'ère Cathy Gale, mais aussi par le jeu intense d'Honor Blackman. La balade en voiture reste par contre un grand moment de joie de vivre. Ce pur chef-d'œuvre soutient aisément la comparaison avec son remake Le joker. 2) L'homme aux deux ombres : À un déjà excellent récit d'espionnage, l'épisode insuffle un supplément d'âme et de panache par une audacieuse touche de fantastique. En cela il demeure annonciateur de l'âge d'or d'une série encore en devenir, d'autant qu'avec le thème des Doubles il introduit une idée appelée à un riche avenir ! On n'oubliera pas l'effarante composition de Terence Lodge dans sa brillante évocation de la folie. 3) Balles costumées : Un épisode étonnamment ludique et permettant à Brian Clemens de s'illustrer une fois de plus par son sens du récit et son goût pour le Fantastique. En effet il règne sur cette histoire comme une atmosphère à la Quatrième dimension, tant cet étrange huis clos rompt avec l'espionnage traditionnel encore coutumier de la série. Le tout est irrigué par un humour des plus brillants, notamment grâce à la féline Pussy Cat ! FLOP 3 Estuaire44 1) Le marchand de secrets : Cet épisode à l'étonnante vacuité constitue un pénible retour en arrière vers les plus mauvais moments de la saison 2. On y trouve en effet une histoire montée de bric et de broc, représentant une tentative maladroite de plaquer un récit éculé d'espionnage à des Avengers ayant alors déjà évolué vers plus de fantaisie et de brio. La mise en scène demeure de plus tristement statique. Comme un goût de piquette... 2)Cette grandeur qu'était Rome : L'originalité de l'argument initial se voit gaspillé par une intrigue insignifiante, aux trous béants, et des dialogues très plats. Il en découle un manque de vie et d'intérêt très dommageable pour cet épisode qui ne manquait pourtant pas d'attraits, comme le décorum romain ou la belle composition de Hugh Burden. La mise en scène et le reste de la distribution demeurent également bien médiocres. 3)Esprit de corps :L'ambiance écossaise demeure la seule originalité de cet épisode qui, pour le reste, se limite à une intrigue rebattue de coup d'État, de plus très schématique et au dénouement extrêmementt brusqué. L'épisode souffre particulièrement du manque de moyens de l'époque et d'une mise en scène des plus inertes. L'ensemble demeure bien terne malgré l'amusant numéro de Roy Kinnear.
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TABLEAU RECAPITULATIF SAISON 3
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LE QUADRILLE DES HOMARDS
( LOBSTER QUADRILLE)
Tournage : mars 1964 Diffusion : ITV, 21 mars 1964 – 13ème Rue, 2 avril 1998 Scénario : Richard Lucas (pseudonyme de Brian Clemens) Réalisation : Kim Mills Résumé L’agent de liaison de Steed à Paris est retrouvé mort des suites de l’incendie d’une cabane de pêcheur, en Angleterre. L’autopsie révèle qu’il a auparavant été abattu d’un coup de révolver. Cathy Gale enquête à propos d’un cavalier de jeu d’Échecs retrouvé dans les affaires du disparu, tandis que Steed se rend sur les lieux du crime. Il découvre que la cabane incendiée appartient au Capitaine Slim, qui dirige une importante entreprise de pêche de homards. Slim héberge la veuve de son fils Quentin, décédé en mer il y a un an. Or Steed découvre que ce fils s’est en fait enfui en France (ou il avait été repéré par l’agent de liaison) et qu’il dirige un trafic d’héroïne, utilisant l’entreprise de son père comme couverture, a l’insu de celui-ci. Le gang utilise un code basé sur les Échecs pour ses communications. Quentin prend en otage Mrs Gale pour attirer Steed dans un piège. Elle essaye de s’échapper quand Quentin tente de la faire elle aussi périr par incendie. Celui-ci finit par mourir dans les flammes. Après toutes ces émotions, Cathy décide de partir pour des vacances de durée indéfinie aux Bahamas ! Steed s’empresse de téléphoner à une remplaçante… CRITIQUES Estuaire44 13 septembre 2008 Dans sa globalité la saison 3 marque un réel accroissement de la qualité et de l’intérêt de la série et l’on pouvait espérer voir cet élan déboucher sur un vrai feu d’artifice. Il n’en est rien, Le quadrille des homards s’avérant un épisode assez quelconque. On comprend sans mal que Brian Clemens ait voulu recourir à un pseudonyme, tant cette intrigue apparaît plus faible qu’à l’accoutumée. Cette histoire de trafic d’héroïne dissimulée dans des homards ne convainc guère et l’on reste des plus sceptiques sur l’intérêt qu’elle peut présenter pour l’élite de l’espionnage britannique. Au total on assiste à beaucoup de discussions, scandées par des va-et-vient passablement artificiels entre les domiciles de Steed et du capitaine Slim. Les actions des adversaires du jour semblent passablement incohérentes (capturer Cathy pour attirer Steed, puis tenter d’assassiner celle-ci) et les digressions se multiplient comme pour tenter de dissimuler l’insigne faiblesse de l’argument principal. Tout comme dans La baleine tueuse (saison 2), autre épisode de fin de saison décevant, la mise en scène de Kim Mills demeure d’un honnête niveau, et supporte efficacement l’histoire. On lui doit notamment quelques jolis plans mettant en valeur de superbes décors (en particulier à la morgue et à l’Alice Club), mais l'ensemble manque tout de même de souffle et d’imagination. La musique de Johnny Dankworth demeure égale à elle-même, sans originalité notable pour saluer la fin d’une si longue participation à la série. La qualité du son et de l’image demeure bien médiocre ; décidément on ne regrettera pas l’époque de la vidéo ! Heureusement, l’évocation des Échecs demeure astucieuse et l’on suit avec plaisir ce fil rouge tout au long de l’épisode, même si la résolution de l’énigme du Cavalier par Cathy ne sert finalement à rien ! L’insignifiance des différents membres du gang n’apportera pas d’intérêt supplémentaire à l’épisode. Tout juste remarque-t-on la fascination de Quentin pour les flammes, mais cet aspect reste insuffisamment développé. On apprécie tout de même d’admirer l’excellent Burt Kwouk dans un rôle relativement étoffé, même si non exempt de clichés. Le Dr Stannage demeure un personnage amusant, préfigurant les médecins légistes plus ou moins "allumés" qui peuplent les séries contemporaines. On aurait souhaité le voir davantage participer à l’enquête, ou apparaître comme un authentique Excentrique, mais l’épisode stagne encore ici dans l’inabouti. Le capitaine Slim paraît plus intéressant, Leslie Sands, sans effets de manches inutiles, traduisant éloquemment le désespoir rongeant cet homme d’apparence si solide. La scène de conclusion à la morgue et la réconciliation avec Katie ont quelque chose de touchant, mais ce mélodrame, certes bien écrit, n’a pas grand-chose à voir avec les Avengers. Les scènes les plus réussies demeurent celles, très amusantes, entre Katie et un Steed séducteur en diable. Jennie Linden apparaît absolument charmante et la jeune dame connaît l’insigne honneur de porter le chapeau melon de Steed. Elle présente un léger accent français, décidemment jusqu’au bout la période Cathy Gale aura été prolixe en la matière ! Ces passages présentent également l’intérêt de montrer un Steed nettement plus Casanova qu’il ne le deviendra avec l’arrivée de Mrs Peel… Hormis ses conversations galantes avec Katie, Steed ne brille guère dans cet épisode où il doit souvent porter des dialogues convenus. Et, bien entendu, pour son ultime apparition c’est bien sur Cathy Gale que se focalise l’attention. Si, exceptées deux scènes nerveuses de combat où s’illustrent une dernière fois ses talents de combattante, elle ne bénéficie guère de scènes marquantes, Honor Blackman donne de nouveau vie et panache à son personnage. Le meilleur du Quadrille des homards demeure finalement la scène de conclusion, en marge de l’ensemble, où Cathy faits ses adieux. C’est avec une belle acuité et un ton parfaitement juste que, bien loin de la déchirante séparation avec Mrs Peel, Brian Clemens en fait une scène particulièrement amusante et caustique. C’est bien fidèlement à leur relation, totalement à part, que Steed et Cathy se quittent sur une ultime prise de bec, piquante et sarcastique. Une jolie réussite ! Ainsi nous quitte Mrs Catherine Gale, après 43 épisodes où elle nous aura tant séduits par sa force de caractère, son charme si énergique, sa vraie générosité et sa droiture face à un partenaire souvent bien cynique ! Elle aura su parfaitement accompagner et soutenir l’évolution de la série vers davantage de fantaisie, tout en établissant qu’une femme puisse devenir une héroïne à part entière. Les trois coups sont frappés, Mrs Peel peut désormais entrer en scène ! EN BREF : Un épisode quelque peu décevant pour conclure l’ère Cathy Gale, mais cette dernière prend fort joliment congé ! VIDÉO Mrs Gale part pour des vacances bien méritées ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tournage Continuité o La pendule du capitaine Slim est bloquée, et indique toujours 11h40 (14’20’’, 35’49’’, 39’41’’, 41’52’’…) : o À la boîte de nuit, quand Steed veut tendre son manteau à Katie, celui-ci reste un instant accroché à la chaise (27’34’’) : o Jusqu’à cet ultime épisode, le sous-titre se sera entêté à appeler Cathy « Mademoiselle Gale », au lieu de Madame. Détails o Dans la scène finale, Steed interroge sa mystérieuse correspondante à propos des sloughis de cette dernière. Le sloughi représente l’autre nom du lévrier arabe. Ce chien de haute taille (jusqu’à 72 cm) est originaire d’Afrique du Nord et sert principalement à la chasse et à la garde. Ses origines remontent à la Haute Antiquité et il serait le fruit de croisements réalisés durant les invasions barbares. À l’issue de Un petit déjeuner trop lourd (saison 5), on s’apercevra que Mrs Peel est très attachée aux grands chiens… o L’acronyme R.S.V.P. provient du français Répondez S’il Vous Plaît. Cette expression est effectivement passée dans l’Anglais courant, en particulier pour les cartons d’invitations. o Steed déclare posséder une résidence secondaire à Kew, autre site de Richmond. Ce quartier des plus chics (grandes maisons luxueuses…) est réputé pour ses boutiques de luxe et la présence des Jardins Botaniques Royaux ainsi que des Archives Nationales. o Les Échecs demeurent très présents tout au long de l’épisode. Au-delà de la boutique, ils apparaissent dans de très nombreux décors : carrelage et murs de la morgue, décors de la boîte de nuit, plancher du bureau de Slim. Même si les échecs constituent un élément récurrent de la série, il n’y a guère qu'Avec vue imprenable (saison 4) qui puisse s’approcher d’une telle profusion ! o Homard Thermidor : En découvrant un homard calciné dans l’incendie de la cabane, Steed s’exclame « Homard Thermidor !». En effet cette recette, très goûtée des gastronomes, prévoit que le homard soit cuit et cuisiné dans sa coque. (Ce nom original ne fait pas référence au calendrier révolutionnaire (Thermidor : mois de la chaleur, du 19 juillet au 17 août)). Elle rend hommage à la pièce à succès Thermidor (de Henry Irving), où s’illustra Victorien Sardou. La recette fut ainsi crée durant les représentations, en janvier 1894, au restaurant Maire, à Paris. Plus généralement le homard reste très prisé en haute cuisine, où il est considéré comme le plus fin des crustacés, devançant la langouste. Ceux de la Manche, devenus rares, comptent effectivement parmi les plus cotés, particulièrement le homard bleu sauvage de Audresselles, dans le Pas de Calais. Acteurs – Actrices À noter que… Fiche du Quadrille des homards des sites étrangers : En anglais
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ESPRIT DE CORPS
( ESPRIT DE CORPS )
Tournage : mars 1964 Diffusion : ITV, 14 mars 1964 – 13ème Rue, 25 juin 1998 Scénario : Eric Paice Réalisation : Don Leaver Résumé Un sergent d'un régiment de la Garde Écossaise est prétendument tué accidentellement en manipulant son arme de service. Or l'autopsie révèle qu'il a été touché par trois armes différentes. L'Armée confie l'enquête à Steed, qui s'introduit parmi les officiers du régiment sous couvert d'écrire une biographie du célèbre général Ian Stuart-Bollinger, aujourd'hui à la retraite. Celui-ci intervient à titre officieux pour la mise au point d'importantes manœuvres militaires visant à tester les défenses de Londres. Cathy Gale, prétendant participer aux cours d'autodéfense organisés par le régiment, attire l'attention du général en se prétendant d'origine écossaise. En effet Bollinger, originaire d'Écosse, se passionne pour l'histoire de son pays et en particulier pour les Stuarts ! Steed découvre qu'en fait le général prépare un coup d'État militaire visant à rétablir cette famille. Bollinger, à partir d'une fulgurante découverte généalogique, offre d'ailleurs le trône à Cathy Gale ! Repéré, Steed manque d'être exécuté. Il est sauvé par le cynique et vénal, mais finalement sympathique, Jessop. Avec Cathy Gale, il tend un piège révélant l'imposture du général et arrête celui-ci. CRITIQUES Estuaire44 6 septembre 2008 L'avant-dernier épisode de la saison n'en restera pas comme le plus bel opus. En dehors de l'aspect écossais, l'intrigue se caractérise par un grand classicisme, avec le thème archi-rebattu du complot visant à renverser le gouvernement établi. Surtout son évolution paraît par trop prévisible, sans aucun réel coup de théâtre ni suspense mis en place. Le récit ne connaît pas d'emballement ou de scène forte marquant les esprits, au contraire il se maintient à un rythme bien trop languissant. Tout ceci demeure très anodin et le spectateur finit par suivre ces péripéties peu épicées d'un œil bien distrait. L'ensemble apparaît également très bavard, avec de plus une disproportion frappante entre la présentation du coup d'État et sa résolution absurdement rapide. Un défaut coutumier de la saison 2, auquel cet épisode fait songer par bien des aspects. L'aspect écossais, doublé de l'évocation des Stuart, constitue la seule originalité de cette histoire. Malheureusement, si les références ne manquent pas (cornemuses, danse folklorique, kilts, objets d’art, présence de Duncan Macrae), tout ceci demeure extrêmement figé et sans vie. On en ressort avec l'impression d'un simple catalogue sans âme, dont les divers éléments se verraient alignés avec une grande artificialité. Les contraintes techniques et budgétaires de l'époque y sont sans doute pour beaucoup, de même que l'action s'insèrant dans le cadre de bâtiments administratifs standardisés et dépourvus de tout cachet. Avec davantage de moyens, et un environnement ad hoc, Le fantôme du château De'Ath (saison 4) parviendra à rendre nettement plus crédible son atmosphère écossaise. Et puis on ne croit pas une minute à cette histoire de Reine d'Écosse... L'épisode souffre également d'une réalisation des plus linéaires, sans aucune marque d'imagination. Cela participe grandement au caractère lénifiant de l'ensemble, d'autant que les scènes d'action paraissent rares et peu trépidantes. On ne dispose bien entendu d'aucune image des mouvements militaires en cours, tout se résumant à quelques déclarations. Cela ne peut qu'aggraver le manque de vie de l'épisode ! On remarque bien quelques scènes en extérieur, mais celles-ci ne présentent guère d'intérêt. L'épisode ne bénéficie que bien partiellement du renfort de ses personnages pour secouer sa torpeur. En félon de théâtre John Thaw n'apparaît certes pas maladroit, mais son personnage n'a vraiment pas grand-chose à montrer. Plus riche et complexe demeure le Général Stuart-Bollinger. Macrae lui apporte toute sa présence mais là encore l'épisode échoue par son trop grand conformisme et sa fadeur avérée. Avec son potentiel et un tel interprète, Bollinger aurait pu constituer un personnage excessif et délirant à souhait, comme la série a si bien su nous le proposer ailleurs. Malheureusement on en reste trop sagement à un excentrique certes machiavélique, mais surtout passablement ennuyeux. Heureusement, comme toujours, nous pouvons compter sur l'irrésistible Roy Kinnear pour assurer le spectacle. Jessop, personnage haut en couleurs, au solide bon sens n'excluant pas le cynisme, tranche agréablement avec les laborieuses chimères des officiers. De plus le contraste existant entre lui et Steed nous vaut des scènes particulièrement amusantes, avec enfin des dialogues enlevés. La gouaille de l'un et l'humour élégant de l'autre nous valent sans conteste les meilleures scènes d’un épisode qu’ils sauvent de la catastrophe. Le reste des personnages, militaires et épouses, demeure par contre d'une totale transparence. Comme de coutume Steed se montre spirituel, alors que l'on s'amuse par ailleurs de le voir aux prises avec une machine à laver ! La scène du peloton d’exécution fait également son petit effet. En dehors de son savoureux duo avec Jessop, Steed se montre par moments étonnamment brutal, ce qui n'est pas, encore une fois, sans nous rapprocher de la saison 2. Cathy Gale n'a malheureusement pas la chance de disposer d'un tel interlocuteur et doit se contenter des interminables bavardages des officiers. Elle déclare elle-même s'ennuyer à mourir, comme on la comprend. Elle se voit de plus infliger l'histoire ridicule d'Anne II et une scène de bagarre finale bâclée. Au total, cet épisode la met bien peu en valeur et on ne peut que se réjouir qu'il ne constitue pas son ultime intervention ! EN BREF : Une tonalité écossaise agréable, mais, malgré l’amusant numéro de Roy Kinnear, l’ensemble demeure trop faible pour réellement capter l’attention. VIDÉO Une épingle de cravate judicieusement placée ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tournage Continuité Détails o Le procès de Steed se déroule le 5 mars, soit à peine quelques jours avant la diffusion de l’épisode. o La culture écossaise s’enorgueillit à juste titre de nombreuses danses traditionnelles extrêmement colorées et plaisantes, encore souvent pratiquées de nos jours. Elles font d’ailleurs l’objet de compétitions très populaires. La danse des épées (Ghillie Callum) présentée dans l’épisode, compte parmi les plus renommées. Elle plonge profondément ses racines dans l’histoire écossaise, les premières observations conservées remontant au XIIIe siècle ! Elle était une occasion pour les guerriers des Highlands de prouver leur agilité et leur vigueur. Des équivalents existaient avec des haches ou des lances. Ghillie Callum était un grand seigneur écossais qui, lors de la victoire de Dunsinane (1504), croisa sa Claymore avec celle du chef vaincu et dansa dessus en signe de triomphe. Les compétitions actuelles, davantage pacifiques et orientées vers la technique, se sont ouvertes aux femmes (fin du XIXe) et celles-ci représentent désormais 95% des compétiteurs ! o Lors de la réception, Bollinger demande à ce que soit interprétée The White Cockarde (1776). Il s’agit d’une des chansons les plus connues du très populaire auteur écossais Robert Burns (1759-1796). Créateur de nombreux poèmes et chants folkloriques, chantre de l’art de vivre et des paysages écossais, le Barde de l'Ayrshire, non content d’être l'une des principales gloires littéraires de l’Écosse, est également considéré au plan européen comme l’un des grands annonciateurs du Romantisme. La Burns Night, célébrée le 25 janvier, jour de sa naissance, est considérée comme une fête nationale en Écosse. On y invite ses amis autour d’un haggis, en récitant la célèbre Adresse au Haggis écrite par le poète (Burns Supper). o "Esprit de corps" (expression française également entendue dans l’épisode), est également pratiquée en Anglais, particulièrement dans le langage militaire (cohésion et moral d’une unité). o En décembre 2004, l’armée britannique fut réorganisée, avec notamment une fusion de tous les régiments écossais, souvent d’un glorieux passé, dans le nouveau Régiment royal d’Écosse, doté de sept bataillons. Ce resserrement provoqua d’ailleurs une grande émotion en Écosse ! Essentiellement basé dans les grandes villes écossaises (QG à Edimbourg), la Reine en est le Colonel en chef, il en va de même pour chaque bataillon, avec un membre de la famille royale à sa tête. Acteurs – Actrices À noter que… Fiche d'Esprit de corps des sites étrangers : En anglais
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