LES PETITS MIRACLES
( THE LITTLE WONDERS )
Tournage : janvier 1964 Diffusion : ITV, 11 janvier 1964 – 13ème Rue, 21 mai 1998 Scénario : Eric Paice Réalisation : Laurence Bourne Résumé Bibliotek, une vaste organisation criminelle disséminée sur tout le Commonwealth britannique, présente la singulière particularité de mimer l'Église dans son organisation. L'Évêque, son chef suprême, réunit tous les chefs de « diocèses » à Londres, pour organiser sa succession, car il est mourant. Un de ces barons est intercepté par la police et Steed infiltre la réunion en se prétendant son successeur. Il découvre que Bibliotek est minée par des dissensions internes exacerbées par la succession en cours et que des agents d'une puissance étrangère tentent d'y prendre le pouvoir via la propre secrétaire de l'Évêque. Au terme d'un brutal affrontement, Steed et Mrs Gale parviennent à démanteler toute l'organisation. CRITIQUES Estuaire44 7 août 2008 Les petits miracles apparaît de prime abord comme un remake enlevé et original de Inter-crime (saison 2). On y retrouve en effet de nombreux éléments : l’organisation criminelle internationale, la substitution d’un de ses membres, arrêté à l’aéroport, par un Avenger en vue d’infiltration, les dissensions internes et jusqu’à la présence de Kenneth J. Warren ! La comparaison entre ces deux épisodes permet d’établir à quel point la fantaisie a pris de l’importance dans l’écriture de la série. Là où Inter-crime proposait une histoire efficace mais finalement d’un traitement très classique, la fulgurante idée d’Eric Paice d’adopter les attitudes et le cérémonial de l’Église confère à l’ensemble un cachet agréablement étrange, et autorise de jolis numéros d’acteurs. L’autre très bonne idée de cet épisode consiste à encore accroître l’originalité du récit en intégrant l’action au sein d’une école primaire. Le choix de cet environnement permet en outre de distiller un savoureux contraste entre l’innocence de la petite enfance et les criminels rassemblés, accentué par les véritables jeux de gamins auxquels se livrent dans un premier temps les convives. Le spectateur s’en trouve ainsi agréablement déstabilisé ! De plus, on ne peut qu’applaudir l’audace de la démarche d’associer en 1964, même indirectement, crime organisé et Église. Malheureusement l’auteur éprouve visiblement du mal à aller au-delà de sa belle intuition pour développer réellement son histoire. Les laborieux allers-retours autour de la poupée s’avèrent singulièrement artificiels et répétitifs, ne servant visiblement qu’à trouver une occupation à Cathy Gale. Le volet espionnage paraît insuffisamment construit et vient parasiter l’ensemble alors qu’il aurait été plus judicieux de développer les luttes de clans internes au Syndicat. Mais la principale faiblesse de l’histoire réside dans un final absurdement précipité, où tous les fils tissés au cours de l’épisode n’aboutissent qu’à un concours de tir passablement ridicule. On devine qu’ici encore il s’agit d’une reprise d’Inter-crime et de son final impeccablement chorégraphié, mais le passage semble ici beaucoup plus vain et inopérant. Ce manque d’acuité de la mise en scène s’observe tout au long de l’épisode. Sans ressortir réellement désagréable, la caméra de Laurence Bourne se contente d’aligner assez platement et sans guère d’imagination les différentes scènes. La seule réelle exception demeure Sœur Johnson mitraillant l’assistance depuis le tableau de classe. La surprise fonctionne à plein ! Si la réalisation déçoit quelque peu, on apprécie la bonne facture des décors, avec une classe plus vraie que nature et un joli atelier de réparation de poupées. L’excellente idée initiale bénéficie par contre d’acteurs inspirés, apparaissant ici en très grande forme. Tous les barons de Bibliotek se voient ainsi campés avec truculence par des comédiens s’amusant visiblement beaucoup. Parfois on ne se sent guère éloigné des Tontons flingueurs ! Ces "Pieds Nickelés" en soutane donnent beaucoup d’humour et d’énergie à leurs scènes. Le meilleur d’entre eux demeure le toujours incroyable Kenneth J. Warren, réellement grandiose en gangster tellement archétypal qu’on le croirait issu d’un film de Z.Z. Von Schnerk ! Sur un registre très différent, induisant ainsi un habile contraste, David Bauer crée avec conviction un Évêque cultivé, visiblement capable d’une toute autre hauteur de vue que ses confrères. Son attachement aux traditions et son dévouement à l’organisation se révèlent finalement assez dignes. Cette personnalité de la vieille… école du Milieu demeure également intéressante pour la vision qu’elle donne d’un individu finissant par croire lui aussi au mensonge sur lequel il a bâti sa vie. On a souvent l’impression qu’il se projette réellement en dignitaire religieux ! Mais la grande figure de l’épisode, et l’une de ses attractions principales, demeure bien entendu Loïs Maxwell. Elle étincelle réellement dans cette vision inversée de son rôle fétiche, passant de la secrétaire de M à celle du chef d’une organisation criminelle internationale qui n’est pas sans rappeler le SPECTRE. L’actrice exprime à merveille la dureté et la finesse d’esprit de son personnage, clairement d’un tout autre métal que les malfrats qui l’environnent. L’actrice montre un charisme et une profondeur de jeu ne pouvant que nous faire regretter de ne pas avoir pu l’admirer dans davantage de rôles différents. Malgré la prestance et l’entrain d’Honor Blackman, Cathy Gale demeure relativement en retrait dans cette histoire où elle n’a finalement pas grand-chose à accomplir. Mais l’épisode fait de vice, vertu, car Steed profite de cet espace supplémentaire qui lui est accordé pour réaliser une grande prestation. Patrick Macnee semble visiblement ravi d’endosser la tenue de prêtre dans le théâtre que constitue finalement une salle de classe. Il donne beaucoup d’allant et de pétillement à « Johnny l’Étalon » ! La série n’hésite pas ici à abandonner encore un peu plus le réalisme, tant Steed n’accomplit aucun des efforts d’immersion que nécessite ce type d’infiltration. Le contraste éclate à chaque instant entre sa classe naturelle et les rustres bandits, sans que nul ne semble s’en étonner ! Mais qu’importe, nous sommes au spectacle durant tout l’épisode, et c’est bien là l’essentiel. EN BREF : Il n’y a pas de miracle : les excellentes idées de scénario se voient partiellement gâchées par une progression dramatique inaboutie et une réalisation passe-partout. Demeurent d’excellents comédiens qui font de cet épisode un petit régal ! VIDÉO Le baiser de Steed et Mrs Gale ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tournage Continuité o Légère erreur de traduction dans le sous-titrage : le nom de Bromoacétone, utilisé par Cathy, est repris tel quel, alors qu’il s’agit du terme anglais. La version française en est Bromacétone. (32’36’’) : Détails o Steed découvre un Luger démonté dans les bagages de Harbuttle. Le Luger Parabellum, développé en 1898 en Allemagne, fut le premier pistolet semi automatique à être diffusé. Il apparaît souvent au cinéma pour avoir équipé les officiers allemands durant les deux guerres mondiales. Les forces alliées y eurent aussi recours de 1945 à 1955. Célèbre pour sa précision et son confort d'utilisation, le Luger devint une pièce de collection réputée à partir des années 60. Le terme Parabellum (qui recouvre aussi les cartouches) provient de la citation latine Si vis Pacem, para Bellum [Si tu veux la paix, prépare la guerre]. o Harbuttle arrive de Rhodésie. Cette province de l'Afrique du Sud fut explorée en 1890 par Frederick Selous. Elle fut nommée en l'honneur de Cecil Rhodes, grande figure de l'Empire britannique en Afrique. Au cours de la Décolonisation, la Rhodésie du Nord devint la Zambie en 1964 et la Rhodésie du Sud le Zimbabwe en 1980. o À La porte du bureau où Steed rencontre Cathy, on aperçoit un panneau indiquant H. M. CUSTOMS, ce qui signifie Her Majesty's Customs, soit Les Douanes de sa Majesté. o Évoquant la trahison de Sœur Johnson, l'Évêque la surnomme "Messaline". Messaline fut l'épouse de l'Empereur romain Claude, fameuse pour sa vie scandaleuse. Elle ourdit l'assassinat de son mari, mais, découverte, fut abattue par un soldat. Acteurs – Actrices À noter que… o Sœur Johnson demeure l'une des très rares femmes de la série touchées par un coup de feu, alors que Hilda Stern (Inter-crime, saison 2) ne le fut qu'indirectement. Brian Clemens bannira les assassinats de femmes ultérieurement, mais nombreuses demeurent cependant les victimes féminines durant les années Cathy Gale (Mort en vol, Mission à Montréal, Combustible 23, Le décapode, Festin de pierres, Mort d'un grand danois, Concerto, Le cocon...) o Eric Paice (1926-1989) sera l’auteur de sept épisodes. : Dead of winter (saison 1), Mort en vol, Le décapode, Le point de mire, Le festin de pierres (saison 2), Le cinq novembre, Les petits miracles et Esprit de corps (saison 3). Il fera parfois preuve d’une belle astuce, notamment dans Mort en vol, Le point de mire et Les petits miracles. Fiche des Petits miracles des sites étrangers : En anglais En espagnol
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LAVAGE DE CERVEAU ( THE WRINGER ) Tournage : décembre 1963 Diffusion : ITV, 18 janvier 1964 – 13ème Rue, 21 mai 1998 Scénario : Martin Woodhouse Réalisation : Don Leaver Résumé Après l'assassinat de six agents membres d'un groupe à l'importance stratégique basé en Autriche, Charles envoie Steed à la recherche de l'ultime survivant. Celui-ci, qui ne donnait plus signe de vie, s'était réfugié en Écosse suite à une brusque perte de mémoire. De retour au Ministère, il accuse formellement Steed d'être l'instigateur des meurtres. Charles transfère alors Steed dans une unité d'interrogatoires dirigée par le mystérieux Wringer. Celui-ci utilise des méthodes de lavage de cerveau très avancées, visant à briser la résistance d'un individu. Seule persuadée de l'innocence de Steed, Cathy Gale parvient à se rendre dans l'unité et à faire reprendre ses esprits à un Steed poussé aux limites de la folie. Les deux Avengers s'évadent puis dévoilent au grand jour la conspiration dirigée par le Wringer, agent double cherchant à détruire le Ministère de l'intérieur. CRITIQUES Estuaire44 6 août 2008 The Wringer apparaît comme un épisode tout à fait décalé dans cette troisième saison, car ressemblant fort à un hommage particulièrement abouti à Patrick McGoohan ! La chronologie fait qu'il s'agit bien entendu d'un rapprochement involontaire, mais néanmoins très ludique. Tout l'acte 1 évoque ainsi trait pour trait un épisode réussi de Destination Danger, soit un récit d'espionnage nerveux et fort bien construit, développant un authentique mystère. Nous nous situons ici bien loin des fades pensums figurant parfois au palmarès de la saison 2, tant Martin Woodhouse montre d'intelligence et de sens de l'écriture. La brillante audace de cet auteur n'hésitant pas à bousculer avec profit les codes de la série, s'accroît encore dans la suite de l'épisode. En effet c'est désormais au Prisonnier que nous avons affaire, tant la confrontation entre Steed et le Wringler évoque le duel entre le N°6 et l'ultime N°2, incarné par Leo McKern dans Il était une fois. De plus cette mystérieuse unité destinée à faire craquer les agents douteux a beau se situer en Écosse et non au pays de Galles, elle n'en rappelle pas moins clairement le Village. Le vif intérêt de ce passage ne se limite pas à cet aspect : les scènes du lavage de cerveau de Steed comptent parmi les moments les plus dérangeants de la série. Le tout semble tout de même moins fort que son équivalent dans Le cocon, où la terrible torture électrique était actionnée par les « bons », tandis que le Wringler demeure un traître doublé d'un dément. On en reste ici à un classique récit d'espionnage, quoique brillant et imaginatif. Woodhouse montre cependant un clairvoyant courage quand, hormis une brève fusillade, il fait quasiment disparaître les scènes de combat, soit l'un des identifiants majeurs de la série. Avec une grande acuité il centre le récit sur l'affrontement psychologique entre Steed et le Wringler, en éliminant toute digression perturbatrice. Cette lucidité se voit récompensée par une tonalité oppressante parfaitement aboutie, aux confins du Fantastique. On regrettera néanmoins le recours à quelques clichés, comme le léger coup sur la tête redonnant instantanément tous ses esprits à Steed, ainsi que la légendaire gaine d'aération, déjà en vigueur durant les années 60. Don Leaver, sans atteindre des sommets d'inventivité, tente de se mettre à niveau de l'audacieuse imagination de Woodhouse en nous offrant l'une de ses meilleures réalisations. La caméra ressort vive et alerte, cherchant à mettre efficacement en valeur les tourments de Steed et la personnalité pour le moins particulière du Wringler. L'ensemble demeure néanmoins d'un grand classicisme, et dépourvu du surcroît du panache et de l'innovation qu'aurait apportés un Peter Hammond, avec qui l'épisode aurait réellement pris toute sa dimension. Le décor psychédélique des projections visuelles et sonores du Wringler étonne par son inventivité et sa force d'impact. Il demeure certes embryonnaire comparé à ce que proposera Le Prisonnier, mais n'en reste pas moins une passionnante expérience à ce moment de la série. On peut cependant redouter que cette réussite ait visiblement mangé une grande partie du budget, tant les autres décors paraissent bien communs. Les personnages secondaires, tous interprétés par des comédiens de grand talent, demeurent dominés par l'extraordinaire personnalité du Wringer. Sa fascination pour le Temps, la relativité des perceptions et son emprise sur Steed (seulement égalée dans Le visage, saison 6), font de lui un fascinant adversaire, magnifié par la somptueuse démesure du jeu de Terence Lodge. On apprécie également le vertigineux retournement de situation final, quand on s'aperçoit que, derrière l'érudition et la vive intelligence, ne réside que la folie. Ne rejoint-on pas encore une fois ici la morale finale du Prisonnier ? Après L'homme aux deux ombres, et l'inoubliable Borowski, Terence Lodge accomplit de nouveau une éblouissante composition d'un esprit dérangé. On ne peut que regretter qu'il ne figure pas parmi les interprètes des futurs Diabolical Masterminds des saisons ultérieures. Charles occasionne la même déception que dans L'homme aux deux ombres. Le personnage ressort décidément bien fade et sans réelle personnalité, malgré le jeu impeccable de Paul Whitsun-Jones. Il confirme son manque d'ampleur comparé à One-Ten, sans parler de Mère-Grand. On s'aperçoit que, si Mère-Grand se faisait un métier de tout savoir, Charles a oublié comment s'appelle Catherine Gale et a laissé dériver l'unité du Wringler ! Mauvaise passe pour le Ministère... On observe avec intérêt qu'il semble ignorer où se situe l'unité, ou tout du moins qu'il ne désire pas réellement le savoir. Et si c'était ça, le Village ? On n'oubliera pas la très amusante prestation de Gérald Sim en tailleur sélect et volubile, dont la distinction très British évoque déjà la saison 4 à venir. Dommage que l'épisode n'en fasse pas tout à fait un Excentrique, c'était sans doute encore prématuré ! The Wringer permet en outre à Macnee de montrer une nouvelle facette de son talent, dans une version très différente de son personnage habituel. L'évolution du Numéro Steed inquiète réellement le spectateur, mais convainc aussi dans sa partition d'espionnage. Les Avengers peuvent également constituer une grande série d'espionnage, pour peu qu'on leur fournisse quelque chose d'intéressant à raconter ! L'histoire offre également un enthousiasmant portrait de Cathy Gale, qui s'impose en véritable héroïne de l'épisode. À coté de sa loyauté aussi exemplaire qu'émouvante, on apprécie de la voir se dresser seule devant la logique devenue folle du Ministère : Cathy s'affirme vraiment en femme forte et libérée ! Il reste amusant qu'elle insiste pour servir le café, même avec un bras bandé ! Honor Blackman, extraordinaire, compose une Cathy toujours plus proche de Steed, le contraste avec l'acrimonie de la saison 2 s'affichant désormais clairement. Ici encore la série évolue vers la période Emma Peel, même si la relation entre les personnages demeure bien plus distanciée. C'est ainsi que l'épisode offre également la particularité de voir Cathy sauver explicitement la vie de Steed, chose rarissime jusqu'alors et qui deviendra plus courante par la suite. EN BREF : Encore une fois en avance sur leur temps, les Avengers préfigurent d'une manière stupéfiante les futurs chefs-d'œuvre de Patrick McGoohan, sans oublier de créer un superbe adversaire en la personne du Wringer !
Steed3003 Critique à venir ! VIDÉO Steed dans les griffes du Wringer ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage Continuité o De la même manière que dans L’éléphant blanc, du fait de l’utilisation du kinescope, un insecte apparaît et se déplace sur l’image, sur la joue droite du Wringler (24’40’’) : o Le geôlier éprouve visiblement beaucoup de peine à ouvrir la serrure de la cellule de Steed, lorsque Mrs Gale s’apprête à sortir (37’30’’) : o Lors du passage des Avengers dans la gaine d’aération, celle-ci se met à trembloter dans tous les sens. On s’aperçoit qu’il s’agit à l’évidence d’un décor ! Détails o The Wringer signifie l’essoreuse ou le nettoyeur, ce qui rejoint effectivement la notion de lavage de cerveau ! o Les Avengers sont toujours de grands voyageurs : Cathy (décidemment souvent à l’étranger entre deux missions avec Steed) revient de Paris, tandis que Steed a récemment passé ses vacances à camper en Norvège. o Le cultivé Wringler cite Ludwig Wittgenstein (1889-1951) comme source d'inspiration de ses travaux. Ce penseur autrichien, puis britannique, développa la relation unissant logique mathématique et logique du langage. Une de ses pensées maîtresses demeure l'impossibilité pour l'individu de comprendre ce qui l'entoure, le Wringler utilisant cette faiblesse pour détruire l'esprit de ses victimes. Un film lui a été consacré en 1995, où Michael Gough (interprète du Dr Amstrong, père des Cybernautes), incarnait le grand mathématicien et philosophe Bertrand Russel, un ami très proche de Wittgenstein. o Alta et Narvik : Les vacances norvégiennes de Steed se sont déroulées près de Alta, ce que l'on peut comprendre car cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco pour un magnifique site rupestre doublé d'un riche musée archéologique. On y trouve également l'hôtel de glace situé le plus au Nord d'Europe. Tout comme Narvik, l'autre ville citée par Steed, Alta a connu de violents combats durant la Guerre. Elle a également servi de port d'attache au fameux Tirpitz. Située sur le cercle arctique, Narvik constitue l'une des villes les plus septentrionales de la planète. Célèbre pour ses forêts et ses fjords, elle permet également de faire facilement du ski. La présence du Gulf Stream assure un climat relativement doux pour la latitude (3,7°C de moyenne !), Narvik a d'ailleurs été fondée en 1887 pour son port libre des glaces. Steed y a sans doute passé de bons moments, la ville bénéficiant d'un golf célèbre car installé dans le magnifique fjord de Skjomen. Il s'agit sans doute du parcours le plus au Nord qui puisse exister ! Acteurs – Actrices À noter que… Fiche de Lavage de cerveau des sites étrangers : En anglais En espagnol
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BALLES COSTUMÉES
( DRESSED TO KILL)
Tournage : décembre 1963 Diffusion : ITV, 28 décembre 1963 – 13ème Rue, 4 juin 1998 Scénario : Brian Clemens Réalisation : Bill Bain Résumé À travers tout le pays, des dysfonctionnements répétés apparaissent dans les dispositifs de détection de missiles. Parallèlement, de mystérieuses acquisitions de terrains se déroulent autour de ces bases militaires. Steed se porte candidat à l’achat d’une parcelle, avant de répondre à l’invitation d’un de ses amis à un réveillon du Nouvel An se déroulant dans un train. Les différents invités découvrent à un moment que le wagon a été détaché du train et qu’ils se retrouvent isolés dans une gare abandonnée. En fait ce sont tous des acquéreurs de parcelles que le gang adverse veut empêcher de participer à la vente du lendemain. Ils subissent des agressions de la part de la bande, qui de plus a infiltré l’un de ses membres parmi eux. Steed avait heureusement anticipé le piège et Cathy Gale s’était discrètement introduite dans le train. À eux deux ils découvrent qui est l’espion et mettent ses complices hors d’état de nuire. CRITIQUES Estuaire44 12 juin 2008 Balles costumées présente le vif intérêt de contenir en germe les idées reprises par plusieurs autres histoires de Brian Clemens (Les fossoyeurs, Une petite gare désaffectée...) ce qui donne beaucoup de plaisir ludique à sa vision. Mais la principale filiation se distingue dans Le dernier des sept (saison 5), à la progression dramatique très similaire. Autant le dire d'emblée, d'une manière encore plus évidente que pour Ne vous retournez pas/Le joker, l'avantage paraît clairement revenir à la première version. En effet, là où Le dernier des sept se contentait de poser une situation, puis d'aligner des assassinats répétitifs, Balles costumées développe une véritable intrigue, beaucoup plus dense et sophistiquée. Les rebondissements et coups de théâtre divers paraissent bien plus inattendus et variés ici. Au lieu d'un enchaînement mécanique et prévisible des meurtres, c'est un véritable suspense de haute volée qui se met en place. L'épisode conquiert également car il abandonne totalement les récits parfois statiques et verbeux de l'époque Cathy Gale pour introduire nettement plus de dynamisme et d'action. Cet habile glissement d'une joyeuse fête à un huis clos oppressant s'effectue avec l'habileté consommée et le grand talent de conteur coutumiers chez Clemens. L'étrangeté de la situation finit également par flirter avec le Fantastique, avec un ton similaire à de nombreux épisodes de La Quatrième Dimension, ce qui ne saurait déplaire ! Le rythme soutenu de l'intrigue se teinte également d'un humour souvent réjouissant, bien dans la veine Avengers. Certes ce brillant récit ne va pas sans invraisemblances. Si les adversaires veulent tuer tous les convives, qu'attendent-ils ? On se demande pourquoi au juste le chef de la bande prend le risque de s'insérer parmi les invités. Qu'en retire-t-il exactement ? Et puis tout de même on s'étonne de ne voir personne se rendre compte de la substitution opérée par Cathy Gale ! Mais tout ceci demeure acceptable au moment où la série embrasse pleinement la fantaisie et n'entrave en rien le plaisir éprouvé à suivre le cours si imaginatif de la plume de Brian Clemens. Le succès de l'épisode ne serait certes pas aussi complet sans l'admirable travail de mise en scène accompli par Bill Bain, dont on assiste ici à la meilleure réalisation. En alternant habilement les vues et les angles de caméra les plus astucieux, il parvient à insuffler une vie étonnante à cette action se déroulant dans un espace très limité. Les scènes d'action montrent une vraie efficacité et un panache certain, tandis que le duel final de Western laisse loin derrière les fusillades parfois approximatives de l'époque. À ce propos, Johnny Dankworth, dont la musique a parfois été taxée de répétitive, apporte ici un solide démenti, avec une musique hollywoodienne de Western plus vraie que nature ! Elle appuie très efficacement l'amusante apparition de Steed en cow-boy et le duel final. Les décors restent convaincants à défaut d'enthousiasmants et ne viennent pas entacher la belle mise en scène de l'épisode. En comparaison avec ce dynamisme constant, le tag final s'avère par contre bien terne et convenu. Cette seule petite fausse note de l'épisode demeure toutefois bien secondaire ! Les convives constituent un atout majeur de Balles costumées. Ils apparaissent en effet bien plus construits que les abstractions schématiques du Dernier des sept. Ces personnages bénéficient tous ici d'une véritable et savoureuse personnalité, conférant nettement plus de force et d'intensité à l'épisode. Ces caractères vont d'ailleurs élégamment de pair avec les costumes, soit d'une manière directe pour le policier ou Pussy Cat, soit plus ironiquement avec l'homme d'affaires vulgaire et égoïste grimé en Robin des Bois. Le vil adversaire est, lui, bien entendu déguisé en... Napoléon ! Le casting est lui aussi très relevé, chacune des célébrités présentes prenant visiblement à cœur de défendre au mieux son personnage ! De cet excellent ensemble se détache l'espiègle Pussy Cat, dont le caractère déluré nous vaut des scènes particulièrement amusantes avec Steed ! La ravissante Anneke Wills, au charme si délicieusement Sixties, crève vraiment l'écran et apporte beaucoup de vie et fantaisie à l'histoire. Elle se montre beaucoup plus aguichante envers Steed que ne le sera jamais Polly avec le Docteur ! Le duo d'Avengers nous régale également d'un véritable festival tout au long de l'épisode. Leurs scènes communes apparaissant véritablement hilarantes, que cela soit dans l'appartement dévasté de Steed ou lors de sa tentative de séduction avortée de Pussy Cat, sous l'œil finalement plus amusé qu'agacé de Cathy. L'entrée en scène de cette dernière s'effectue de manière beaucoup plus claire et structurée que l'intervention miraculeuse de Mrs Peel dans Le dernier des sept. On remarque par ailleurs qu'elle a considérablement rentré ses griffes, avec des remarques certes critiques, mais beaucoup moins acides qu'elles ne l'auraient été jadis dans des circonstances similaires. Brian Clemens montre visiblement de l'inclination pour un couple de héros très complices... Steed assure magnifiquement le spectacle, pétillant d'esprit en toutes circonstances et troquant superbement le chapeau melon pour celui de cow-boy !! Clemens a admirablement appréhendé toute la dimension du personnage, encore magnifié par Patrick Macnee, que l'on sent porté par un plaisir de jouer réellement palpable. EN BREF : Suspense, action, humour, tout concourt à l’étonnant succès de l’épisode, bien supérieur à sa copie de la période Emma Peel. Les seconds rôles s’avèrent particulièrement savoureux, au premier rang desquels la féline Pussy Cat ! VIDÉO Steed tente de séduire Pussy Cat ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage Continuité o La même jeune femme en tenue des Mille et Une Nuits monte à deux reprises dans le train ! (7’10’’ et 11’10’’) o Les attaches collantes du postiche du faux contrôleur paraissent particulièrement évidentes. Un morceau dépasse même sur les lèvres ! (11’14’’) o Quand Steed proclame qu’il est minuit, on s’aperçoit sur sa montre qu’il manque à peu près 50 secondes (17’14’’) : Détails o Toujours grande voyageuse, Cathy revient de Marrakech au début de l’épisode. o Paddington et Waterloo : Steed débute son voyage à la gare de Paddington, dont on aperçoit le toit à verrières caractéristique (1854). Cette gare très importante (1838), située près de Westminster, dessert l’ouest de l’Angleterre, le sud du Pays de Galles et Heathrow. Elle fut le point de départ du premier métro londonien (1863), dont elle demeure aujourd’hui un point névralgique. Elle donne son nom au fameux Ours Paddington, qui y fut trouvé en provenance du Pérou ! Une statue de cette figure de la littérature enfantine se trouve d’ailleurs dans le hall principal. Les Avengers rentrent à Londres par Waterloo Station (clin d’œil à Napoléon !). Ce vaste ensemble, desservant le sud-ouest de l’Angleterre, fut inauguré en 1848 et totalement reconstruit de 1900 à 1922, pour faire face à l’explosion du trafic. La splendide gare internationale (1990), destinée aux Eurostars, fut fermée en novembre 2007, suite à son remplacement par celle de Saint-Pancras. Son emploi futur demeure indéterminé. London Necropolis, annexe du bâtiment principal détruite durant la Guerre, transportait les cercueils jusqu’à l’immense cimetière de Brookwood ! Acteurs – Actrices o Frank Maher est également présent dans les épisodes, Le cinq novembre, Les petits miracles (saison 3) et Meurtre par épisodes (saison 5). Il est la doublure de Patrick MacGoohan dans Le Prisonnier. Il a joué aussi dans Destination Danger, L'Homme à la Valise, Le Saint, Amicalement Vôtre, Cosmos 1999. À noter que… o D’autres imitations de cow-boys apparaissent dans la série : Hana Wilde, incarnée par Charlotte Rampling dans Le dernier des sept (saison 5), Mrs Peel lors de l’hallucination de Steed dans La poussière qui tue (saison 4), un client de l’agence QQF (Du miel pour le prince, saison 4), Mrs Peel et Stewart Kirby s’affrontant dans un décor de saloon (Caméra meurtre, saison 5) et Maxie, qui se déguisera ainsi (entre autres !) lors de la bagarre finale avec Steed dans Clowneries (saison 6). Fiche des Balles costumées des sites étrangers : En anglais
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L’ÉLÉPHANT BLANC
( THE WHITE ELEPHANT)
Tournage : novembre 1963 Diffusion : ITV, 4 janvier 1964 – 13ème Rue, 14 mai 1998 Scénario : John Lucarotti Réalisation : Laurence Bourne Résumé Les tueries d’éléphants liées au trafic d’ivoire prennent des proportions considérables en Afrique. Steed s’intéresse aux réseaux développés en Grande-Bretagne, quand Snowy, un éléphant blanc, disparaît des locaux de Noah Marshall, grand fournisseur en animaux exotiques des zoos et cirques d’Europe. Intrigué par cette coïncidence il y envoie Cathy Gale qui, forte de son expérience africaine, s’y fait engager comme superviseuse des safaris. Steed mène, lui, l’enquête auprès des différents partenaires de l’entreprise. Il apparaît que c’est le Professeur Lawrence, ethnologue officiellement disparu, qui dirige ce trafic, en dissimulant l’ivoire dans les cages de Noah en partance pour le continent, à l’insu de ce dernier. Lawrence a fait enlever Snowy, dont il est le propriétaire légitime, pour pouvoir diriger les opérations nocturnes de transfert chez Noah, sans que l’éléphant ne se manifeste. L’organisation de Lawrence se trouve par ailleurs minée par une dissension interne avec son associé Conniston. Les Avengers profitent de cette rivalité et, après avoir remonté l’ensemble de la filière, mettent le gang hors d’état de nuire après un combat final se déroulant dans le zoo de Noah. CRITIQUES Estuaire44 11 juin 2008 L’intrigue de L’éléphant blanc souffre d'une complexité inutile et, comme conséquence, d’une multiplication ahurissante des personnages secondaires. Basée au départ sur une idée originale, l’histoire se perd en vaines ramifications, sans pour autant trouver un véritable souffle. L’histoire offre néanmoins de bons moments (notamment autour de Steed), mais ils demeurent fort isolés. On reste perplexe devant cette organisation criminelle de bric et de broc, multipliant à foison les indices à destination des Avengers et montrant un amateurisme des plus grossiers. On éprouve l’impression que Lucarotti tente maladroitement d’imposer une histoire de triangle amoureux en total décalage avec le sujet initial de l’épisode, avec pour résultante une artificialité fréquente. Reste une défense sympathique des animaux en péril et une teinture écologiste rendant ce récit sympathique. La conséquence de telles dérives est que les personnages secondaires ne disposent chacun que de brefs instants pour se mettre en valeur, ce qui les réduit quasi infailliblement à de simples silhouettes. On s’attriste ainsi de voir une excellente actrice comme Judy Parfitt réduite à un rôle aussi creux que transparent. Edwin Richfield apparaît aussi convaincant qu’à l’accoutumée, mais doit se contenter de défendre quelques répliques particulièrement conventionnelles et caricaturales. Le jeu de Scott Forbes semble lui vraiment pesant, avec une accumulation d’effets démonstratifs trop marqués. Les seconds couteaux de l’organisation paraissent certes plaisants. Leurs confrontations successives avec Steed comptent parmi les meilleures scènes de l’épisode, mais elles demeurent trop passagères. La seule exception à ce néfaste éparpillement des seconds rôles demeure Noah, solidement campé par Godfrey Quigley, qui dispose de l’espace nécessaire pour établir une originale relation amicale avec Cathy. Leurs personnalités et leurs souvenirs communs de l’Afrique concordent dans une complicité plaisante à suivre. La mise en scène de Laurence Bourne, nouveau venu dans la série, se révèle agréable à suivre, d’autant qu’il ne se contente pas de filmer platement l’étonnant décor de l’Arche de Noah et ses animaux vivants. La caméra sert efficacement l’action et le combat final entre Steed et Conniston se révèle assez spectaculaire. Cathy Gale se montre particulièrement attachante dans cet épisode illustrant une partie importante de son passé. Honor Blackman sait rendre communicatif l’attachement de son personnage aux animaux, de même que sa complicité avec Noah. Si Cathy participe activement à l’enquête, elle reste néanmoins ici en retrait face à Steed. On doit en effet à celui-ci les scènes les plus amusantes de l’épisode. Lors de ses visites aux boutiques d’armement de cages, on retrouve la saveur des futurs Excentriques de la série, avec une pointe de perversité chez Madge Jordan ne semblant pas laisser notre héros indifférent ! Ces rencontres successives apportent un humour particulièrement bienvenu à l’épisode. Macnee y excelle, tandis qu’il se montre également convaincant lors du duel final, alors que les scènes d’action n’ont pas jusqu’ici constitué son point fort. Steed nous offre au passage une nouvelle anecdote de tante imaginaire ! Les deux associés contre le crime produisent également des étincelles durant leurs scènes communes. Les séquences d’improbable yoga (nettement moins fatigantes pour Steed que pour Cathy…) ou la partie d’échecs servant de réunion de travail constituent autant de moments particulièrement divertissants et très Avengers. Quasiment absentes durant la saison précédente, ces scènes d’appartement n’ont cessé de prendre de l’ampleur et de se teinter de fantaisie au cours de cette saison 3, jusqu’à faire, comme ici, directement songer à la période Emma Peel. Même s’il y a encore de l’audace à gagner dans la mise en scène, c’est bien un pilier important de la série qui se met en place sous nos yeux ! EN BREF : Plombé par une intrigue inutilement alambiquée, l’épisode retrouve des couleurs grâce à des moments d’humour dans une veine très "Avengers". VIDÉO Steed chez la marchande de chaînes ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tournage Continuité o Le perroquet perché sur l’épaule de Quigley tente de saisir dans son bec la pipe de celui-ci. Honor Blackman ne peut dissimuler un sourire devant cette scène (5’15’’). o Du fait de la proximité des décors, les différents bruits causés par les animaux s’entendent plus ou moins distinctement durant l’épisode. L’un d’entre eux, particulièrement fort, fait sursauter Macnee alors que Steed discute avec les marchands d’armes (10’46’’). o Quigley omet de présenter Cathy à Conniston, puis se reprend alors que la conversation entre ses partenaires a déjà commencé ! Il s’ensuit une légère confusion, au cours de laquelle Honor Blackman ne dissimule pas non plus un lumineux sourire... (22’57’’) : o D’une manière assez ironique, dans cet épisode comprenant déjà de nombreux animaux, un insecte se déplace sur l’image durant de longs instants, à partir de 8’45’’ (ici à droite du visage de Steed) : o Cette apparition tient sans doute au mode d’enregistrement pratiqué à cette époque : le kinescope. Cette caméra spécialement aménagée filmait l’image sur un téléviseur, l’insecte en question s’étant sans doute installé sur son objectif ! La copie produite (ou cinégramme), était ensuite reproduite en vue de diffusion dans les zones non touchées par la diffusion originale, en ces temps où les antennes d’émission n’avaient pas assez de puissance pour couvrir tout le territoire. Appareil utilisé pour convertir un format vidéo en pellicule film, le kinescope représentait, avant l’apparition du magnétoscope, l’unique mode de conservation des émissions diffusées en direct, telles Les Avengers en ces saisons 2 et 3. Il fut utilisé par les diverses télévisions du début des années 50 à la fin des années 70 et le développement des cassettes vidéo. Jusqu’en 1969, Hawaï et l’Alaska ne recevaient les programmes américains que par cette méthode. De nombreuses séries des années 60 nous sont parvenues uniquement grâce à ce procédé, nullement considéré à l’époque comme un moyen de préservation future de ces chefs-d’œuvre ! Détails o Outre le serpent Samba, l’épisode s’illustre pas la présence de nombreux animaux : aras, tigre, kangourou, singes… Manque seulement à l’appel le fameux éléphant blanc Snowy, à l’évidence pour des raisons pratiques ! o Steed reconnaît et date d’un coup d’œil un ancien pistolet à amorces de 1650. Mrs Peel fera encore plus fort dans Remontons le temps (saison 5). En regardant simplement une balle, elle y détermine que celle-ci a été tirée par un modèle spécial d’un fusil de chasse de calibre moyen, datant du XVIe siècle, utilisé par les gentilshommes sous le règne élisabéthain ! o UNESCO : Steed évoque un rapport de l’UNESCO sur les espèces animales menacées (8’03’’). L’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture a été fondée en 1945 et se base à Paris. En promouvant la culture et l’éducation à travers de vastes programmes, elle entend favoriser la paix entre les nations. Elle comporte des dizaines de bureaux et d’instituts divers disséminés à travers la planète. Une de ses actions les plus célèbres consiste en l’édification progressive de la liste du patrimoine culturel de l’humanité. Elle y inscrit les sites les plus remarquables, naturels ou créés par l’homme, et participe éventuellement à leur sauvegarde. La France y apparaît pour 31 sites, contre 27 pour le Royaume-Uni. L’Unesco se soucie également de l’environnement et a effectivement publié d’importantes communications du type de celle citée par Steed. Acteurs – Actrices À noter que… o John Lucarotti (1926-1994) a écrit cinq épisodes des Avengers : The far-distant dead (saison 1), La baleine tueuse (saison 2), Mort à la carte, L’éléphant blanc (saison 3) et Le fantôme du château De’Ath (saison 4). D’origine canadienne, il partage sa carrière entre ce pays et l’Angleterre. Il est notamment connu pour sa participation à The Troubleshooters (10 épisodes, 1965-1969) et à Dr Who (15 épisodes, 1964-1966). Parlant Français, il travaille également pour la télévision française (Faites entrer M. Ariman, 1974). Fiche de L'élephant blanc des sites étrangers : En anglais En espagnol
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