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George et Fred6-10-02A vos souhaits

MIROIRS
(ALL DONE WITH MIRRORS)

Steed is under arrest - Tara is all wet

Tournage : Terminé le 13 juin 1968

Diffusion : ITV, 13 novembre 1968 - 2ème chaîne ORTF, 4 octobre 1969 ( La saison 6 a été diffusée aux Etats-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande Bretagne, région de Londres, est fournie.)

Scénario : Leigh Vance

Réalisation : Ray Austin

Dinsdale Landen (Watney), Peter Copley (Sparshott), Edwin Richfield (Barlow), Michael Trubshawe (Col. Withers), Patrick Newell (Mother), Joanna Jones (Pandora), Nora Nicholson (Miss Emily), Tenniel Evans (Carswell), Liane Aukin (Miss Tiddiman), Anthony Dutton (Seligman), Peter Thomas (Kettridge), Graham Ashley (Markin), Michael Nightingale (The real colonel), Robert Sidaway (The real Barlow), Desmond Jordan (Guthrie), David Grey (Williams), Peter Elliott (Arkin), John Bown (Roger).

Résumé

Steed est placé en quarantaine suite à une fuite. Tara, flanquée d'un nouvel associé, est envoyée en mission afin de découvrir l'origine du problème. Un phare semble être la clé du mystère….

Epilogue

Steed sert un délicieux repas à Tara dans la verte campagne anglaise. Le moteur de la Rolls est utilisé pour cuisiner ! "The simplest pleasures of life are the most enjoyable ! " [Les plaisirs les plus simples de la vie sont les plus délectables.]. Cela pourrait être le slogan de la série !


CRITIQUES

6-10-01


Denis Chauvet

Avis : Indiscutablement, le meilleur épisode de cette saison. Tout y est : un scénario exemplaire, des extérieurs somptueux, une des meilleures scènes d'action de la série et une Tara qu'on aurait voulu voir comme cela toute la saison. Même l'épilogue (très souvent inutile et plutôt débile dans cette saison) est une totale réussite ! Tenue vestimentaire, coupe de cheveux, esprit d'initiative, tout est réuni pour faire de cette Avengers girl la digne remplaçante de Mrs Peel ! Malheureusement, cette aventure sera un feu de paille. Quel dommage que la série n'ait pas pris un tournant à cette occasion !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : Le meilleur épisode avec Tara en vedette, de magnifiques extérieurs et des belles voitures britanniques (dont la Moke vue en saison 4), une intrigue originale à suspense et des passages d’action d’anthologie (Tara/Gozo et la scène de la moto au bord de la falaise), le meurtre aux lunettes (‘Goodbye Guthrie), le QG de Mother (piscine avec des naïades), la musique (style Persuaders), l’humour (‘leap year ?’), un excellent tag (unique dans cette saison), la tenue et la coupe de Tara (un style qui aurait dû être celui de la saison)…Points négatifs : peu de présence de Steed (mais c’est la cas pour d’excellents épisodes de la période Peel) et Watney, un peu agaçant mais …nothing is perfect ! Four bowlers, of course !

Steed3003 12 février 2005

Miroir, oh mon beau miroir, suis-je vraiment, comme le disent de nombreux spécialistes, le meilleur épisode de la saison ?

Eh ben non ! La faute à un scénario sympathique, mais loin d'égaler ceux de Jeux, Clowneries ou même Un dangereux marché. Ce sera d'ailleurs la seule contribution de Leigh Vance à l'écriture de la série. En effet, Leigh Vance a commis l'erreur de reprendre à tout point de vue le schéma classique et linéaire (trop) souvent utilisé par la série : si les ingrédients, meurtre, enquête et action sont mitonnés par de grands chefs, de la trempe de Philip Levene ou Richard Harris, cela donne des plats relevés et savoureux, mais chez Leigh Vance, qui pour son premier scénario a du se sentir obligé de ne pas trop secouer la série, cela donne un plat trop light et manquant de goût. Si vous vantez à vos amis l'exubérance de la série, évitez donc de leur montrer cet épisode ! Le plus gros reproche que l'on puisse faire à Leigh Vance, c'est de ne pas avoir permis au personnage de Tara King, ici séparée de Steed, de se développer comme l'avait fait Mrs Peel dans les inoubliables Héritage diabolique ou Caméra Meurtre. Patientez, elle aura son heure de gloire dans les épisodes, aux tons diamétralement opposés mais de même qualité, Étrange Hôtel et Pandora. D'une manière globale, l'intrigue traîne en longueur, manque de rebondissements et laisse une place trop limitée à l'humour ; en mettant trop l'accent sur l'action. Seuls les personnages (finement dessinés, quoique tout de même archétypaux, et soutenus par d'excellents dialogues) et les nombreux extérieurs (en situant l'action sur la côte, Leigh Vance a permis à la série de s'aérer comme elle n'a jamais pu le faire auparavant et c'est très agréable) maintiennent l'attention du téléspectateur. La fin est, elle aussi, très réussie. Voilà, un scénario inégal donc, mais qui se suit malgré tout sans déplaisir.

Si Ray Austin nous avait déjà pleinement convaincus de son sens du rythme et de l'action dans Un dangereux marché, il nous étonne ici par une réalisation de très haute volée. Il profite des extérieurs ensoleillés pour faire de l'épisode (avec Un chat parmi les pigeons) un des plus lumineux de la série. Et c'est loin de nous déplaire ! Les nombreux extérieurs lui permettent aussi de travailler sur une variété de plans des plus riches et fait de cet épisode un des esthétiquement les plus réussis de la saison (quelques plans, comme celui de 5'42" où on voit un homme tomber de la falaise à travers ses lunettes, sont à se damner). Comme souvent chez Ray Austin, les scènes d'action sont excellentes ; surtout que Linda Thorson effectuant dorénavant ses cascades, adieu les problèmes de doublures ! Ainsi, le combat entre Gonso (le grand barbu) et Tara King restera dans les annales de la série. Seule la chute de Tara King du haut de la falaise perd à l'écran énormément de son effet dramatique, on distingue sans grande difficulté un mannequin (le même problème, en nettement plus évident cependant, était présent dans Clowneries). L'interprétation est correcte (seul Edwin Richfield, qui interprète le faux Barlowe est vraiment très bon), mais pas inoubliable. La performance de Linda Thorson est un peu décevante. En bref, Ray Austin a acquis un style visuel (voir, à cet égard, le magnifique tag final) que l'on n'aurait pas soupçonné chez un ex-cascadeur et transcende un scénario tout juste correct.

Steed apparaît très peu dans cet épisode. Les moments où il apparaît aux côtés d'un Mère-grand, trônant au milieu de sa piscine, constituent autant de scènes inoubliables. La facétieuse Miss King (ne manquez pas la scène où elle fait croire à son partenaire qu'elle est morte, elle est particulièrement drôle) prend peu à peu ses marques dans l'épisode. Même si elle n'est pas toujours très vive (Pandora Marshall démasque le complot bien avant elle), elle se révèle être une intraitable femme d'action et vient finalement seule à bout de ses assaillants. Ne manquez pas le tag final, le plus romantique de la série, où lors d'un dîner champêtre, Steed cuisine (il est décidément un homme complet !) grâce au moteur de sa voiture. Mmm…

Cet épisode bénéficie de nombreux extérieurs verts et ensoleillés, lui donnant une teinte printanière des plus charmantes. Quant aux intérieurs, le phare est plus réaliste qu'esthétique et le décor du centre de recherche paraît plutôt… psychédélique ! À noter, un inoubliable champ de boutons d'or dans le tag final.

Si la jupe écossaise que porte Tara au début de l'épisode est loin de convaincre, son béret blanc lui va à ravir. La tenue verte qu'elle porte durant la majorité de l'épisode la met particulièrement en valeur. Steed, qui nous a maintenant accoutumé à ses costumes, persiste et signe dans… le old british way of life !

La partition de Howard Blake, qui après George et Fred assure un second remplacement à Laurie Johnson, est agréable, mais loin d'être mémorable.

EN BREF : Si Miroirs n'est pas le chef d'œuvre annoncé, il reste tout de même un épisode hautement recommandable, surtout pour son excellente mise en scène et la côte anglaise, magnifique théâtre de l'intrigue.

Estuaire44 16 février 2014

Les nombreux atouts de Miroirs lui valent de compter parmi les moments forts de cette saison. Ses nombreux points forts s'avèrent également de natures très diverses. Ainsi, s'en avoir pour autant opéré de chronométrage, l'opus apparaît comme celui comportant jusqu’ici le plus de scènes tournées en véritable extérieur. Chapeau melon et bottes de cuir s'affirme décidément comme une série particulièrement polymorphe et l'on se situe ici véritablemnt aux antipodes des épisodes filmés tout en décor, encore très présents en début de saison 4. Outre leur splendeur, les panoramas valent également par leur dimension maritime, une précieuse spécificité au sein d'une production ayant avant tout privilégié les campagnes anglaises et leurs superbes résidences. Sous cet aspect, Voyage sans retour reste sans doute le seul opus pouvant lui être comparé (on peut oublier la plage en studio de Tueurs à gage).

Le merveilleux site de Beachy Head se voit particulièrement mis en valeur par une lumineuse photographie et par les angles de vues retenus par un toujours perspicace Ray Austin. Ce dernier développe une impressionnante maitrise de la caméra, ainsi qu'une grande variété de plans. Il expose admirablement des scènes très différentes dialogues, comme scènes d'action ou passages humoristiques. Un véritable festival, perceptible dès une introduction particulièrement nerveuse et se concluant idéalement par l'un des tags les plus esthétiques et divertissants de l’ensemble de la série (alors même qu'il ne s'agit pas de l'un des points forts de la période). Evidemment cet ancien cascadeur d'élite demeure particulièrement à l'aise dans la réalisation des combats et l’affrontement épique de Tara contre Gonso rejoint celui de Mon rêve le plus fou au firmament du genre. Les décors intérieurs (notamment ceux du phare) et les belles voitures d'époque apportent également leur contribution à un ensemble fort relevé. On regrette simplement que, lors du gag du méchant dévalant l'escalier, le réalisateur ne puisse éviter que l'on se rende compte que le cascadeur s'autopropulse.

Mais le grand intérêt de Miroirs réside dabs l'ordalie qu'il représente pour Tara King. Après avoir régulièrement monté en puissance depuis le retour aux affaires de Brian Clemens, la jeune femme en vient ici à être confrontée à l’épreuve à laquelle furent jadis confrontées ses deux illustres devancières : affronter seule les périls de l'heure (ou quasiment, le pale Watney ne comptant fort heureusement pour rien). Tara franchit avec succès cet ultime test, tant elle se révèle hardie, combattante émérite et pleine d’initiative, tout en négligeant ni l'humour ni la séduction. Cette désormais héroïne à part entière Tout au long de l'action elle bénéficie d'excellentes réparties, ainsi que d'une tenue à la fois fort seyante et parfaitement taillée pour l’action. Linda Thorson, continue à insuffler une admirable vitalité à son personnage, ainsi qu'un alliage assez irrésistible de charme juvénile et de malice (on avouera également que la coupe naturelle à la garçonne lui va à merveille). Les Avengers enregistrent également le retour fort réussi de Mother, dont l'amitié avec Steed fait déjà merveille de même que son nouveau quartier général si original. On se demande d'ailleurs s'il est bien prudent pour un handicapé de trôner ainsi au beau milieu d'une piscine ! Rhonda, davantage souriante qu'elle ne le deviendra par la suite, effectue également une entrée convaincante.

L'argument de l'épisode reconstitué habilement la thématique traditionnelle du miroir magique, si présente dans l'imaginaire anglo-saxon, de Lewis Carroll à Terry Pratchett. De manière amusante, là aussi les Avengers se montrent précurseurs, les recherches contemporaines  ayant montré que la nature ondulatoire et réfractrice  de la lumière permet effectivement le transfert d'une faramineuse quantité informations, formidablement supérieure aux ondes radios. Cette technologie, à la base de la fibre optique et des cristaux photoniques, à ainsi permis en 2004 la conception d'un véritable téléphone au son véhiculé par des rais de lumière, où un miroir cylindrique sert de transmetteur. Le titre original en référence aux trompe-l’œil de la prestidigitation est également bien trouvé.

Malheureusement, malgré toutes ses indéniables qualités, Miroirs ne constituera pas le Caméra Meurtre ou L'Héritage diabolique de Tara King. La faute en revient à un scénario dont le développement de l'idée originale s'avère bien trop classique. En effet l'intrigue, certes nerveuse et sans temps morts, se résume à quelques lieux communs maintes fois vus au préalable au cours de la série. De manière caractéristique le précédent et médiocre George et Fred développait d'ailleurs pareillement  la litanie des meurtres successifs, le félon installé au sein du centre de recherches ultrasecret, un échange de personnalité par des imposteurs effectuant le transfert d'informations, etc. On ne discerne nulle trace de la féconde originalité caractérisant ces opus équivalents de la période antérieure. De plus l'opposition, même excellemment interprétée, s'atomise beaucoup trop en autant de personnages se résumant à des clichés. L'ère des fabuleux Diabolical Masterminds semble décidément éteinte. Hormis, l’argument de Science-fiction on se trouve face à une histoire relevant davantage d’une production comme Le Saint, avec ses espions traditionnels, voire une délicieuse Templar Girl en la charmante Pandora, virant comme de  juste à la Damoiselle en détresse. On regrette aussi la réapparition ridicule de Tara après sa chute vertigineuse, trop d’effet tue l’effet.

EN BREF: De superbes extérieurs côtiers, une idée astucieuse, une brillante mise en scène et une Tara en grande forme sont malheureusement mis au service d’un intrigue très conventionnelle.


VIDÉO


Un combat qui restera dans les annales de la série !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

6-10-03


Tournage

o Le phare est celui de Start Point près de Dartmouth dans le Devon. Ce phare, construit en 1836, fut établi sur une des points les plus dangereux de la côte britannique. L’érosion naturelle de la falaise fit que le bâtiment s’effondre en décembre 1989. Un nouveau phare, automatisé, fut inauguré en 1993.

o Les scènes de falaise ont été tournées à Beachy Head près d’Eastbourne, East Sussex. La hauteur de la falaise atteint 535 pieds, soit 163 mètres ! Ce lieu est très apprécié par les candidats au suicide ! Une moyenne de 20 suicides par an était enregistrée depuis les années 60. Ce chiffre est en baisse depuis le début des années 2000, notamment du fait d’une association  d’inspiration religieuse, The Chaplaincy Team, patrouillant quotidiennement sur la falaise et dissuadant les candidats au grand saut. Le premier suicide répertorié sur place remonte au septième siècle. Le taux de suicide annuel n’t serait dépassé que dans deux autres endroits au monde : le Golden Gate de San-Francisco et le bois d’Aokigahara, au Japon, surnommé « la forêt hantée ».

o La spectaculaire falaise de Beachy Head figure régulièrement à l’écran. Elle figure ainsi Gibraltar lors de la chute de la voiture de James bond, au début de The Living Daylights (1987). Elle apparaît également brièvement, avec son phare, dans l’épisode Many Happy Returns du Prisonnier, lorsque le Numéro 6 s’évade très provisoirement du Village. Beachy Head sert également de décor à l’undes plus célèbres vidéo clips des années 80, avec la fameuse chute en armoire des The Cure (Close To Me, 1985).

o Watney entend un appel à l'aide de Tara en étant sur Ivinghoe Beacon Road.Il s’agit également de la route suivie par Mrs Peel dans L’héritage diabolique.

o Tara arrive à la demeure de Williams et rencontre Gozzo. La scène a été tournée à Packhorse Lane près de Ridge.

o Watney conduit Tara à la base de Cramadoc. Scène filmée à la caserne militaire de Stanmore.

o Tara arrive en jeep au cottage de Guthrie. C'est The Thatched Cottage à Well End.


Continuité

o Cet épisode bénéficie de nombreux extérieurs, par conséquent la "continuité météorologique" est souvent bafouée. Une des plus visibles : regardez les deux plans 29'42", puis 29'43" (quand Miss King arrive au bord de la falaise avec sa Jeep).

o Le pantalon de Tara est taché de boue au postérieur lorsqu'elle envoie Gozzo dans la cabane en bois. Dans le plan suivant, il est propre.

o Lors de cette même bagarre, la fenêtre en haut à gauche est ouverte mais lorsque Tara remonte dans la jeep, elle est fermée.


Détails

o On peut voir pour la première fois les vrais cheveux de Linda Thorson.

o Cet épisode marque l'apparition du personnage de Rhonda.

Acteurs - Actrices

o Dinsdale Landen (1932-2003) a fait carrière au cinéma, au théâtre et à la télévision. Il a joué dans Jason King, Poigne de fer et séduction, Thriller et un épisode des TNA : Les anges de la mort.Présent dans cet épisode marquant le retour de Mère Grand, un de ses rôles les plus connus demeure le Dr Judson, un autre génie en fauteuil roulant dans Dr Who (1989).

o Edwin Richfield (1921-1990) a joué dans cinq autres épisodes de la série : La trapéziste de la saison 1, Tueurs à gages de la saison 2, L'éléphant blanc de la saison 3, Faîtes de beaux rêves de la saison 4 et La chasse au trésor de la saison 5. Il a également joué à la télévision dans Ivanhoé et Destination danger.

o Anthony Dutton a participé au Retour des cybernautes de la saison 5 mais également à Département S, Paul Temple, Mission casse cou, Bergerac.

o Michael Trubshawe (1905-1985) était un ami de David Niven ; ce dernier l'évoque dans sa biographie The Moon's a balloon. Il a également participé à l'épisode Meurtre par téléphone de la saison 4.

o David Jackson (1934-2005) joue le rôle de Gozzo mais n'est pas crédité au générique. Il refera une apparition dans les TNA : Le baiser de Midas. Il a joué dans Le Saint (2 épisodes), Regan. C'est la voix des aliens dans Cosmos 1999. Plus connu pour son rôle de détective dans la série Z cars de 1972 à 1978.

A noter que……

o Miroirs fut le premier épisode avec Tara King diffusé en France le 4 octobre 1969.

o Une référence dans le titre à un roman d'Agatha Christie, They do it with mirrors. Le titre est différent mais le sens est le même : des miroirs sont utilisés pour faire quelque chose.

o Leigh Vance, scénariste de l'épisode, avait déjà collaboré au Saint et écrira par la suite pour Mission impossible et Mannix.

o Cette onzième production marque le retour de Mère-Grand et l'apparition de Rhonda, qui ne parle jamais, inventé parce que Newell avait des difficultés à se déplacer en fauteuil. Notez la réaction de Patrick Macnee lorsqu'elle arrive pour la première fois. C'est après cette séquence qu'elle fut embauchée et promue personnage régulier.

o Patrick Newell nous raconte l'origine du personnage de Rhonda apparaissant pour la première fois dans cet épisode : "Rhonda était mon idée. La scène dans la piscine (Miroirs) a été la première dans laquelle elle a jouée. Il y avait plusieurs filles qui devaient plonger et elle était une championne de natation. C'était ma deuxième apparition dans le rôle de Mère Grand et je commençais à avoir des problèmes pour manipuler ma chaise roulante. Il fallait boire, prendre le téléphone, etc. Et s'arrêter aux marques collées sur le sol. J'étais un mauvais conducteur et je commençais à m'énerver. Alors, je leur ai dit : "Il me faut une femme de ménage ou une domestique ou, euh..." En fait, je ne savais pas vraiment ce que je voulais, mais je pensais que Mère Grand devait avoir une domestique en quelque sorte. Et cette australienne d'environ 1m90 était sur le plateau et tout le monde avait les yeux exorbités. "Voilà" leur ai-je dit, "elle a l'air différente des autres, engagez là !". Ils lui ont fait un contrat le jour même et la pauvre Rhonda Parker a été obligée de me pousser sur un fauteuil roulant pendant plus d'un an ! Depuis je ne l'ai jamais revue mais je crois qu'elle est repartie en Australie et je présume qu'elle s'est mariée." - (source : Génération séries).

o Une nouvelle fois après Clowneries, les noms des seconds rôles et des acteurs qui les interprètent n'apparaissent pas dans le générique de fin en version française.

o Une image de mauvaise qualité tout au long de l'épisode, le contraste et la définition sont à revoir. De nombreuses scènes souffrent d'un master visiblement très abîmé.

o Howard Blake composa la musique de cet épisode.

o Coupures de presse lors de la 1ère diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Poche

Jours de France

Fiche de Miroirs des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/king-7.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/tara/607.html
http://deadline.theavengers.tv/King-08-AllMirrors.htm

En flamand

http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king09.htm

En italien

http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#136

En espagnol

http://losvengadores.theavengers.tv/tara_mirror.htm

 

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