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Trop d'indeices6-07-02Mon rêve le plus fou

CLOWNERIES
(LOOK – stop me if you've heard this one BUT THERE WERE THESE TWO FELLERS...)

Steed becomes a vaudeville comic – Tara takes up silly walking

Tournage : Terminé le 19 mars 1968

Diffusion : ITV, 4 décembre 1968 – 2e chaîne ORTF, 27 décembre 1969 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne, région de Londres, est fournie.)

Scénario : Dennis Spooner

Réalisation : James Hill

Jimmy Jewel (Maxie Martin), Julian Chagrin (Jennings), Bernard Cribbins (Bradley Marler), John Cleese (Marcus Rugman), William Kendall (Lord Bessington), John Woodvine (Seagrave), Garry Marsh (Brigadier Wiltshire), Gaby Vargas (Miss Charles), Bill Shine (Cleghorn), Richard Young (Sir Jeremy Broadfoot), Robert James (Merlin), Talfryn Thomas (Fiery Frederick), Jay Denyer (Tenor), Johnny Vyvyan (Escapologist), Len Belmont (Ventriloquist).

Résumé

Deux clowns loufoques assassinent les responsables du projet Cupid qui vise à remplacer des théâtres par un abri ministériel en cas de guerre. Les artistes sont-ils vraiment les seuls responsables de cette hécatombe ?

Épilogue

Tara arrive chez Steed pour aller à l'opéra. Steed n'est pas encore habillé pour sortir, mais cette enquête lui a appris comment se changer en un clin d'œil !


CRITIQUES

6-07-01


Denis Chauvet

Avis : Un épisode culte, dingue, dingue, dingue ! Un vaudeville où les clowns sont rois ! Néanmoins, cet épisode est heureusement un cas isolé car la série serait ennuyeuse si elle était constamment basée sur ce schéma. Nous sommes en effet très loin des saisons Emma Peel. De plus, Tara est horripilante et 'tarte' avec ses cheveux longs qu'elle est obligée de retenir derrière ses oreilles ! On frise parfois le ridicule dans cette aventure très spéciale ! Rugman et Marler sont deux excentriques attachants et la chasse aux canards est la meilleure scène de l'épisode !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : originalité, la chasse aux canards, the Eggman, Freddy. Points négatifs : Pas de dialogue interactif Steed/Tara ; c’est ‘stupid’, ‘cupid’ comme le souligne Steed dans un jeu de mots de la première scène, l’ensemble beaucoup trop déjanté, les marionnettes pénibles, la coiffure cruche de Tara et ses répliques nunuches ‘clowns don’t lay eggs’, Tara doit énumérer sur ses doigts ce qu’elle doit faire à Steed (en vain) (ici, elle est assommée), le dialogue plat Derrington/Tara (‘Well, bodyguard’), le type aux blagues nulles.

1,5 au lieu de 3. Grosse chute car comme je le pressentais, j’avais bien surestimé cet épisode.

Steed3003 14 octobre 2004

Au même titre que Le vengeur volant ou Jeux, Clowneries (titre français, par ailleurs bien réducteur par rapport au titre original, lequel est le plus long de la série) constituait un challenge particulièrement ambitieux. En effet, un épisode pareil aurait vite pu sombrer dans le ridicule.

Néanmoins, comme les épisodes précités, c'est l'un des sommets de la série.

Tout le mérite en revient au scénario, de loin le plus inventif de la série. Un scénario qui n'hésite jamais – et pour notre plus grand plaisir ! – à pousser toujours plus loin le délire. Il en est, par conséquent, particulièrement drôle. Et, contrairement à un épisode comme Maille à partir avec les taties, il possède une vraie et passionnante intrigue. Même si on pourrait reprocher à celle-ci une forte présence de poncifs (les mêmes d'ailleurs que l'autre chef-d'œuvre de la saison 6 : Jeux) particuliers à Chapeau Melon : succession de meurtres sans faire avancer l'intrigue, enlèvement de Tara King... Mais la variété et l'ingéniosité dans le déroulement de ces meurtres font tout le sel de l'épisode (comme dans Jeux !) et masque ces faiblesses. De plus Dennis Spooner, qui tient ici son meilleur scénario pour la série, ajoute (comme Donald James l'avait si bien fait dans Un dangereux marché) une intéressante continuité avec la série en multipliant les références à l'inexpérience de Tara King.

La réalisation sert très efficacement le scénario. On retiendra notamment une bagarre finale inoubliable et très intelligemment mise en scène. On regrettera, cependant, la chute libre d'une dizaine d'étages de Lord Bessington copieusement ratée : on distingue sans grande difficulté un mannequin !

Dans cet épisode, Linda Thorson nous offre, une nouvelle fois, une délicieuse prestation. La voir en " garde rapprochée " avec Lord Bessington, un patron très old school, et le choc des cultures qui s'ensuit vaut son pesant de chapeaux melons ! Et puis regardez ce clin d'œil coquin qu'elle lui adresse à 29'04", irrésistible ! Elle est, de plus, encore plus jolie avec ses cheveux longs. Steed n'est pas délaissé pour autant : la scène où il tombe sur une blague graveleuse ou le tag final sont autant de scènes désopilantes. Leur duo, qui repose sur une mécanique plus complexe que ceux des saisons précédentes, fonctionne à merveille. Quant aux seconds rôles, ceux de cet épisode constituent le point d'orgue de ce qu'on a toujours salué chez Chapeau Melon : la qualité de ceux-ci. Les deux clowns tueurs, l'hilarant auteur de blagues Bradley Mahler ou le gardien des œufs décorés, qui nous vaut une magistrale, mais malheureusement si courte, prestation de John Cleese, sont autant de personnages inoubliables, tellement avengeresques qu'ils en sont aussi inimitables et gravés à jamais dans nos mémoires de téléspectateur.

Le soin apporté aux décors est tout simplement ébouriffant : regardez la qualité des œufs peints ou alors la masse de papier qui jonche le sol chez Marler. La qualité des costumes, notamment ceux des clowns, laisse aussi pantois.

La musique est tout simplement l'une des meilleures compositions de Laurie Johnson. Ce dernier suit le mot d'ordre de l'épisode (délire complet !) et nous offre une partition musicale bien plus osée (il n'hésite pas à alterner brutalement des musiques radicalement opposés) qu'à l'habitude. Le thème des clowns ou la séquence dans laquelle King et Bessington simulent un concerto sont autant de moments cultes. Dommage que la musique de la série n'ait pas été souvent d'un tel niveau.

EN BREF : La saison 6 persiste dans un délire jouissif avec un incontestable talent. Un pur chef-d'œuvre !

Estuaire44 16 février 2014

L'hilarant et particulièrement enlevé Clowneries apparaît comme le véritable épisode Tara King de Brian Clemens. L'opus prend place après une période de transition particulièrement difficile, une tradition pour la série (grèves des acteurs lors du départ de Ian Hendry, puis Honor Blackman rejoignant Goldfinger). L'opus pose enfin le décor de la nouvelle période, apportant son lot de changements, dont un règne sans partage de la fantaisie. Une évolution provoquant l'ire de nombreux nostalgiques de la fastueuse ère Emma Peel, mais qu'il importe de relativiser et de mettre en perspective. 

L'ambiance très Cartoon à la Tex Avery fait souvent pointer; à juste titre, une américanisation de la série, en fait déjà entamée en saison 5. Mais la présence en fil rouge du Punch & Judy Stand maintient un élément culturel intrinsèquement anglais au coeur de l'intrigue. Le détournement de l'imagerie de l'enfance au profit d'un complot 
mortifère a déjà été exploré lors de Rien ne va plus dans la nursery. Si la fantaisie burlesque prédomine, un épisode comme Maille à partir avec les taties avait déjà introduit l'absurde en saison 4, apparaissant comme un prédécesseur, certes mezzo voce, de celui-ci. Le combat final a été critiqué comme relevant de la farce, mais il se situe finalement dans le prolongement d'une tendance de fond de la série, s'éloignant toujours davantage du réalisme des affrontements de la période Cathy Gale. Par ailleurs, derrière l'exacerbation du burlesque, on retrouve une structure narrative régulièrement employée durant l'ère Emma Peel, celle de la succession de meurtres que les Avengers ne parviennent à stopper qu'en conclusion. 

Surtout, plus que toute autre production (hormis le cas éminemment particulier que représente Doctor Who), les Avengers ont su se réinventer à chaque changement de période, incarnée par la collaboratrice de Steed. Cathy Gale puis Emma Peel ont chacune accompagné et promu d'importants changements. En agissant de même avec Tara King, Brian Clemens se situe pleinement dans cette tradition, c'est bien le choix de l'immobilisme et de la perpétuation illusoire de l'ère Emma Peel qui aurait au contraire marqué une rupture. Un tel mouvement contrariera sans doute les amateurs jugeant que le duo Steed/ Mrs Peel constitue l'Alpha et l'Oméga définitif des Avengers, mais conviendra à ceux qui, tout en reconnaissant sa primauté, estiment qu'il ne saurait circonscrire à lui seul le génie de la série. Tout en conservant les fondamentaux, opter pour l'évolution paraît préparer l'avenir, même si la nouvelle période doit encore convaincre sur la durée, changer pour changer ne constituant toutefois pas une panacée.

Et Clowneries va effectivement à s'attacher brillamment convaincre. L'esprit particulièrement inventif du prolifique Denis Spooner, trop rare dans la production avant les New Avengers, donne ici pleinement sa mesure, avec une irrésistible déferlante d'humour farfelu,tant dans les dialogues que les divers postures et gags. Sous son apparent délire, le récit demeure parfaitement cohérent et relié à la thématique récurrente de l'espionnage (avec un abri souterrain n'étant pas agréablement évoquer le grand épisode Cathy Gale que fut Le Cocon). Le tempo se montre frénétique et la variété des gags cartonnesques du meilleur effet empêche de ressentir toute lassitude devant cette nouvelle enfilade de meurtres. L'épisode voit le triomphe des Excentriques, envahissant l'écran et prenant les premières places de l'opposition, dans un ensemble chamarré et délirant évoquant clairement la série Batman, un rapprochement là aussi entamé en saison 5. Les clowns assassins résultent clairement comme les cousins anglais du Jocker, dans la grande tradition des clowns inquiétants. Que le tireur de ficelles demeure un adversaire bien effacé ne pose pas problème, bien contraire grâce à l'idée magistrale de mettre en avant les diaboliques marionnettes, dans un ensemble finalement bien plus cohérent et porteur que leur équivalent de Comment réussir un assassinat.

Clowneries s'impose comme un impressionnant carrefour de talents, la mise en scène de James Hill sachant pleinement jouer le jeu du Cartoon, de même que la musique de Laurie Johnson. On a envie de s'exclamer That's all, Folks, à chaque sortie en fanfare du fin duo ! Hill parvient à tirer le meilleur parti du Technicolor, grâce à une profusion de couleurs saturées, parfaitement évocatrices. Les extérieurs aèrent également le récit et le montage (notamment lors du combat final) s'avère aussi dynamique que souhaitable. Les différents comédiens, tous admirables, se mettent idéalement au diapason. On apprécie évidemment les épatants guestings de l'immense  John Cleese, un an et demi avant la création des Monty Pythons, ou du toujours parfait Bernard Cribbins, bien avant le Wilfred du Docteur et dont la présence installe un lien supplémentaire avec Maille à partir avec les taties. Chagrin compose un saisissant alliage entre un Clown Blanc de pantomime  et l'expressivité muette d'un Harpo Marx. Mais le clou du spectacle reste bien éblouissante composition de Jimmy Jewel, parfait dans on Auguste alliant à la perfection l'humour et les mimiques pittoresques à la folie homicide. Maxie compose un adversaire aussi  mémorable que savoureux.

Spooner , sachant doser ses effets et ne jamais tomber dans la facilité, parachève son succès avec un (enfin) épatant duo formé entre Steed et Tara. On apprécie que nos héros disposent cette fois de vraies scènes d'amusantes connivence, sur une tonalité renouvelant l'aspect fusionnel de l'ère Emma Peel, mais demeurant fort plaisante. On apprécie surtout l'affirmation tant attendue de tara, participant pleinement à l'action et au combat final et se montrant capable initiative. On lui reprocher peut-être d'avoir été aisément la dupe du faux policeman, mais Mrs Peel a après tout connu la connu la même mésaventure avec l'aimable figurant d'Epic. On reste charmé par association Steed/Tara (et leurs interprètes) certes plus hiérarchiquement articulée que précédememnt, mais pétillante d'humour et de connivence. Elle n'est d'ailleurs pas sans évoquer celle unissant le Docteur au jeunes femmes devenues ses Compagnons d'aventure, une série dont le succès initial doit immensément  à Spooner et avec laquelle il semble ici renouer.

Un moment handicapée par une coiffure absurdement rallongée et epu seyante, mais bénéficiant d'une élégante garde-robe, la charmante Linda Thorson convainc totalement. Elle rend tout à fait délicieuses les scènes d'incommunicabilité avec lord Bessington Il faut imaginer cette toute jeune et novice actrice, rescapée de la terrible bourrasque et subissant toujours la forte pression d'avoir à remplacer Diana Rigg, parvenir à se montrer aussi aisément dans le ton, avec une indéniable assurance. Une admirable performance, validant le choix de Clemens de la conserver dans l'équipe. Même le tag final se montre plus divertissant qu'à l'ordinaire, un joli clin d'œil adressé  à cet univers du cartoon ayant tellement irrigué l'épisode. 

EN BREF: Aussi décalé soit-il, l'épisode pose avec succès les jalons d'une ère Tara King, qu'il inaugure véritablement. Le récit se montre irrésistible d'humour et d'allant, tout en accordant à Tara la place qu'elle mérite.


VIDÉO


Un meurtre clownesque !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

6-07-03


Tournage

o Tara King suit en voiture Maxie Martin et Jennings dans leur taxi noir avant de se faire capturer. La scène a été tournée à Longmeadow, Welham Green, une très belle résidence privée.

o La chasse aux canards a été tournée à Tykes Water Lake, Elstree.

o L'entreprise "The Caritol Land and Development Corporation" est à Wembley Point, Stonebridge à Londres. Cette tour représentait une curiosité récente lors du tournage de l’épisode et demeure toujours en fonction aujourd’hui. Haute de 21 étages et dotée d’un restaurant ainsi que d’un club de sport, elle abrite les bureaux de nombreuses sociétés.


Continuité


Détails

o "Cupid" signifie Cabinet Underground Premises In Depth.

o Steed lit l'album d'Hergé Le lotus bleu dans l'épilogue.

o Le nom de la société est "The Caritol Land and Development Corporation".

o Certains passages musicaux ont déjà été entendus : thème principal des Chevaliers de la mort lorsque Rugman et Tara circulent entre les rangées d'œufs, thème principal de Maille à partir avec les taties lorsque Tara suit le taxi et quelques notes dans l'épilogue de Avec vue imprenable (Steed en asiatique) et Caméra meurtre (Steed en chef indien).

o On apprend que Tara vivait en Alaska quand elle avait deux ans, que ses hobbies sont le ski, la moto, la mode et la musique classique.

o On retrouve la marionnette du ventriloque dans Un petit déjeuner trop lourd.

o Voici ce qu'on peut lire sur la porte de Marcus Rugman : "Eggs fragile, fragile area, take care, handle as eggs, tread carefully, no handbags [no] umbrellas [no] packages, please take care, Don't knock, please don't knock, don't slam the door, [don't] talk loudly, [don't] vibrate, [don't] even breathe".

o Les marionnettes ourdissant le complot diabolique sont en fait Punch et Judy, aussi populaires en Angleterre que Guignol en France. Ce couple est le protagoniste d’un spectacle humoristique voyant le bossu Punch tuer son enfant, puis son épouse Judy à coups de gourdin (donc parfaitement syntonisé à l’épisode). Il trouve ensuite la rédemption à travers plusieurs rencontres allégoriques variant selon les représentations, notamment avec le Crocodile ou le Diable. Cette aimable fable pour la jeunesse est répertoriée pou la première fois en 1662, s’inspirant de la Commedia dell'arte. De fréquentes représentations ont lieu sur les plages estivales,  avec un tréteau caractéristique, celui-vu dans l’épisode.

o La tradition bien réelle des maquillages de clows peints sur œuf remonte à 1946. A l’origine un hobby de Stan Bult, membres de l’association professionnelle Clown International, cette pratique devint un moyen de reconnaître semi-légalement la propriété intellectuelle d’un clown sur son maquillage, incorporant également des éléments de son costume et de ses ustensiles. Des expositions se déroulent également régulièrement. On comprend la paranoïa de Rugman, car en 1965 la majeure partie des œufs fut détruite, suite à une manipulation insuffisamment sécurisée. En 1984 la collection fut reconstituée sur des œufs, cette fois en porcelaine, à partir de photographies et se développe depuis dans d’autres pays. Aux Etats-Unis on utilise des œufs d’oie, plus solides que ceux de poule.

o Lors de la conclusion, le costume de Steed arbore une publicité sur le dos, Eat At Joe's. Il s’agit d’une réclame pour le restaurant fictif Joe’s, popularisée par les cartoons de la MGM et de la Warner dans les années 40, notamment chez Tex Avery. Elle apparaissait régulièrement dans les décors, sous formes de néons ou autres, étant synonyme de petits établissements sans prétention. Cette plaisanterie récurrente, passée dans la culture populaire, a provoqué la création de nombreux restaurants du même nom, durant les années 50 et 60. En fait le tag de fin effectue ici un clin d’œil à l’univers du Cartoon, dont l’épisode s’inspire fortement.

Acteurs – Actrices

o John Cleese (1939) fut un membre des Monty Python, ce qui le rendit célèbre. Il tourna ensuite dans Un poisson nommé Wanda, Harry Potter et il est Q dans les James Bond depuis 1999, jusqu’à l’avènement de Daniel Craig. Un symbole de la comédie outre-Manche.

o Jimmy Jewel (1909-1995) a travaillé de longues années dans le music-hall. Il a commencé sa carrière à l'âge de 10 ans.

o Julian Chagrin (1940) est un mime célèbre qui apparaît dans Blow up (1966). Il vit en Israël depuis 1976 où il produit des émissions pour la télévision.

o Bernard Cribbins (1928) est acteur depuis l'âge de quatorze ans. Il a prêté sa voix pour des publicités et des dessins animés. Il a touché à tout, même à la chanson. Il a également joué dans Maille à partir avec les taties (saison 4). Il tint le rôle récurrent du grand-père de Donna Noble, tout au long de la saison 4 du nouveau Dr Who, en 2007/2008.

o Robert James (1924-2004) était un acteur écossais talentueux qui a œuvré pendant cinq décennies, que cela soit au théâtre, à la télévision ou au cinéma. Il faisait autorité dans la profession. Il a tourné dans deux autres épisodes de la série : Mort à la carte de la saison 3 et Faites de beaux rêves de la saison 4. Il a fait une apparition remarquée dans Dr Who et a tourné dans Les Professionnels et Taggart. Il est décédé de la maladie d'Alzheimer.

o Talfryn Thomas (1922-1982) est un acteur gallois, connu sous le pseudo "Talf the Teeth" à cause de son physique ingrat. Il a participé à de nombreux shows radiophoniques de la BBC et à des productions tournées au pays de Galles dont un épisode du Saint. Il a participé à Dans sept jours le déluge, saison 4 et il a tourné également dans un épisode d'Amicalement Vôtre où il avait le rôle d'un braconnier, comme Eli Barker ! Il est décédé d'un arrêt cardiaque.

o Johnny Vyvyan (1929-1984) est un personnage récurrent des Benny Hill.

À noter que…

o Le titre d'épisode le plus long de la série dans sa version originale : Look... (stop me if you've heard this one) but there were these two fellers... : 62 caractères contre 3 pour le plus court : Fog (Brouillard en français).

o Le scénario était au départ prévu pour l'une des saisons Emma Peel.

o Garder les visages des clowns sur un œuf est une véritable tradition britannique qui remonte à 1946 (Clowns International).

o Un des épisodes préférés de Patrick Macnee et Linda Thorson.

o Également des rayures sur deux passages dont celui où Steed réunit les responsables du projet Cupid.

o Lorsque Sir Jeremy Broadfoot (sûrement pas une coïncidence que "Broadfoot" signifie "pied large") entend du bruit, il se lève et dit "Quelqu'un à cette heure-ci !" dans la VF. Dans la VO, il se lève mais ne dit rien !

o Bizarrement, les noms des seconds rôles et des acteurs qui les interprètent ne sont pas présents dans le générique de fin (DVD Studio Canal).

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé 7 Jours

Jours de France

Fiche de Clowneries des sites étrangers

En anglais

http://theavengers.tv/forever/king-10.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/tara/610.html
http://deadline.theavengers.tv/King-11-LookStopMe.htm

En flamand

http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king12.htm

En italien

http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#139

En espagnol

http://losvengadores.theavengers.tv/tara_look.htm

 

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