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Les Aigles4-17-02 saison 11

PETIT GIBIER POUR GROS CHASSEURS
(SMALL GAME FOR BIG HUNTERS)

Steed joins the natives – Emma gets the evil eye

Tournage : 16 septembre au 1er octobre 1965

Diffusion : ITV, 15 janvier 1966 – 2e chaîne ORTF, 24 avril 1967

Scénario : Philip Levene

Réalisation : Gerry O'Hara

Bill Fraser (Colonel Rawlings), Liam Redmond (Professor Swain), James Villers (Simon Trent), Peter Burton (Fleming), A.J. Brown (Dr. Gibson), Paul Danquah (Razafi), Tom Gill (Tropical Outfitter), Esther Anderson (Lala), Peter Thomas (Kendrick).

Résumé

Un fermier en tenue coloniale est retrouvé dans le coma, une fléchette plantée dans le dos. A-t-il été victime d'une malédiction vaudou originaire de Kalaya ? Mrs Peel fait appel au Professeur Swain, spécialiste en la matière, tandis que Steed, plus pragmatique, mène son enquête qui le conduit jusqu'au Colonel Rawlings dans le cottage voisin. La jungle tropicale de Kalaya y a été reconstituée à son insu pour favoriser les desseins du Professeur Swain et de ses complices. Ils entendent utiliser une race de mouches tsé-tsé capables de neutraliser la population d'un pays. Les propriétaires terriens lésés par l'indépendance de Kalaya espèrent ainsi se venger.

Épilogue

Steed et Mrs Peel quittent les lieux en canoë. Emma pagaie et Steed donne les directives (similaire à une scène de La poussière qui tue) : "Full speed ahead", "In that case, we'll have to start the other engine", "Aye, Sir".


CRITIQUES

4-17-01

 


Denis Chauvet 7 juin 2004

Small Game for Big Hunters est un épisode honnête, sans plus. Il a de nombreux parallèles avec Room Without a View. L'histoire se passe en Angleterre mais les scénaristes transposent une partie de l'action dans une jungle tropicale ou un camp mandchou annexé à un hôtel londonien. L'originalité des scénarii permet à ces épisodes de ne pas sombrer dans la médiocrité engendrée principalement par le manque de caractère des "méchants". Après Max Chessman, nous avons ici le Professeur Swain qui nous fait vivre une des scènes les plus ennuyeuses de la saison 1965-66, expliquant l'origine de Shirenzai et détaillant les artifices ridicules qu'il utilise pour combattre cette malédiction (flûte, pendule, squelette... ). Dire que Mrs Peel semble y croire...

Petit gibier pour gros chasseurs a néanmoins de très bonnes choses ; la scène d'introduction est superbement réussie et, sans le générique la précédant, on pourrait même se demander si nous regardons un épisode de notre série préférée ! Kendrick atteint d'une fléchette et rampant vers la borne "London 23 miles" est une image devenue classique car elle résume parfaitement l'état d'esprit de la série.

Les quelques bons mots entre Avengers sont toujours mémorables, même dans un épisode qui ne l'est pas. Après l'attaque, Steed s'inquiète de la santé de son chapeau "he practically ruined my bowler hat" et de ses sandwiches "Fortunately, he overlooked my cucumber sandwiches". Steed est en pleine forme, tirant l'épée avec rapidité et jetant un coup d'œil vif et coquin sur Lala. Il joue sur les mots avec le vendeur au sujet de l'éléphant, shoot voulant dire à la fois "tuer" et "prendre une photo" (moins évident en VF) et sa réplique toute britannique lorsqu'il constate qu'il pleut "Good old England. Beautiful weather, don't you think ?" souligne le caractère 100% British qu'avait encore la série en 1965. Les remarques du Colonel Rawlings le confirme "This is British territory", "Back in Mother England". Bill Fraser (Colonel Rawlings) est le seul second rôle en vue de l'épisode. Il est un colonel en retraite persuadé qu'il est toujours au Kalaya. Il est bourru et c'est un ronfleur à la réplique savoureuse "By Jove, the natives are restless tonight !". Les années soixante ont marqué la fin du colonialisme britannique et Kalaya, pays évidemment imaginaire, peut s'apparenter à n'importe quel pays du continent africain sous domination de Sa Majesté. Philip Levene s'attaque avec humour à la colonisation et le Colonel Rawlings personnifie la tranche de la population pour laquelle le changement dû à la décolonisation fut durement ressenti.

L'action se passe dans le Hertfordshire et les scènes en extérieur sont nombreuses et agréables ; la jungle est également bien reproduite. La musique, bien que répétitive, est nouvelle et Laurie Johnson prouve de nouveau qu'il sait adapter son œuvre.

La clémence du climat de ce septembre 1965 permet d'avoir Mrs Peel en top noir très sexy, ce qui aide à supporter les longueurs du début de l'épisode ! Elle est consignée la majeure partie du temps à la surveillance de Kendrick et du Docteur Gibson et a seulement un rôle actif lors du dénouement dans une tenue de jungle "très parlante".

La mise en scène est atypique mais on peut relever le réveil de Steed qui voit successivement une tête de tigre, de lion et une femme, et surtout le cauchemar de Mrs Peel très bien rendu. Certaines questions restent sans réponse : à qui appartiennent les empreintes de pieds nus à l'arrivée du Professeur Swain ? Que deviennent Kendrick et le Docteur Gibson ? Surprenant que Trent considère Steed comme un allié vu la situation ! On peut également s'étonner de la facilité avec laquelle les Avengers se débarrassent du Professeur Swain dans la bagarre finale plutôt délirante mais décousue !

EN BREF : L'épisode est en définitive assez inégal et parfois même ennuyeux mais les bons mots des Avengers (surtout de Steed), l'extravagance du colonel Rawlings et l'originalité du scénario rachètent les imperfections constatées. Il ne faut pas oublier non plus que le laps de temps entre le tournage de cet épisode et maintenant est plus important que celui entre le tournage et... la confection de la veste coloniale pour le colonel !



Steed3003 11 novembre 2004

Après Un Steed de trop, La mangeuse d'hommes du Surrey et Les Cybernautes, Philip Levene continue à détacher la série du monde de l'espionnage avec Petit Gibier pour Gros Chasseurs.

On saluera une nouvelle fois son audace. Son intrigue aux tendances ésotériques aborde avec humour le thème du colonialisme. Cependant, son schéma narratif est assez usé et ne convainc guère. Si l'épisode réserve son lot de rebondissements, plus ou moins vraisemblables d'ailleurs, il ne réussit pas à nous captiver. Peut-être parce que l'action y est un peu figée, même si les décors, comme la fausse jungle, sont particulièrement réussis. Le manque d'enjeux se fait cruellement sentir. Par ailleurs, l'épisode manque pas mal d'humour. Les personnages excentriques, notamment l'obtus Colonel Rawlings ou le professeur Swain, sont eux superbement brossés. A contrario, les deux méchants de l'épisode sont un peu fades, même si, pour une fois, leurs motifs sont particulièrement ingénieux. En bref, une intrigue originale mais qui ne tient pas le spectateur en haleine.

Gerry O'Hara avait déjà effectué l'une des mises en scène les plus brillantes avec L'heure perdue. Il fait encore une fois du bon travail. On retiendra notamment la scène d'introduction au montage serré et au rythme élevé, une séquence véritablement impressionnante. Le reste, même si inférieur à L'heure perdue, reste d'excellente tenue avec des cadrages et des mouvements de caméra particulièrement efficaces et esthétiques. Quelques reproches néanmoins, un abus du zoom et des scènes d'action plutôt moyennes, gâchées, une fois de plus, par le problème des doublures trop visibles. L'interprétation est, elle aussi, de bon niveau, avec un Bill Fraser plein de verve dans le rôle du Colonel Rawlings.

Emma Peel se montre assez ouverte aux pratiques ésotériques, comme elle l'affirme au Docteur Gibson : "Well you must admit so far conventional medicine had no effect" ["Vous conviendrez avec moi que la médecine officielle n'a aucun effet "]. Ne manquez pas la parodie un peu facile, certes, mais tellement drôle, de Tarzan par nos deux Avengers.

Les décors sont absolument somptueux : la fausse jungle est très crédible, la maison de Trent (et ses faux trophées de chasse) impeccable… Cette qualité artistique dénote joyeusement avec le reste de la saison.

On retrouve avec bonheur le haut noir de Mrs Peel, qu'on avait déjà pu apprécier dans L'heure perdue, ainsi que le costume rayé que portait Steed dans Avec vue imprenable. Une des tenues les plus courtes et les plus sexy de Mrs Peel à la fin de l'épisode, celle-ci se transforme ainsi en vahiné.

La musique tribale de Laurie Johnson colle parfaitement à l'épisode.

EN BREF : Malgré ses indéniables qualités artistiques, cet épisode souffre d'une intrigue faiblarde.

Estuaire44 27 avril 2013

Le scénario souffre des mêmes lacunes que celui de l'opus précédent, Le jeu s'arrête au 13, en plus accentué encore. L'intrigue connaît ainsi un manque de rythme, demeurant un quasi huis clos statique jusqu'à la rencontre entre Steed et le Colonel. Levene, que l'on a connu mieux inspiré, gère également très mal nos Avengers. Durant la période Cathy Gale, il est déjà arrivé que des aventures se centrent sur un seul des héros, avec souvent une réussite à la clef  (Les Oeufs d'or ou Le Point de Mire). Mais l'autre savait alors s'effacer pour ne pas occuper inutilement l'écran. Ici, Mrs Peel demeure au contraire présente, tout en n’accomplissant que bien peu de choses, hormis apparaître comme une piètre garde malade (s’endormant à l'heure du péril !) ou comme la parfaite dupe du méchant. Avant d'être capturée puis sauvée par Tarzan. Le prochain Maille à partir avec les taties saura éviter cet écueil, sans même évidemment parler de L'héritage diabolique. Durant l'ère Cathy Gale, c'était aussi la dame qui était mise en avant, une plaisante originalité à l'époque tandis que dans le cas présent, avec Steed, on renoue  avec le schéma commun des séries d'aventures, de Destination Danger au Saint. Le scénario n'évite pas non plus quelques approximations, comme le destin finalement demeuré inconnu des deux dormeurs.

La référence à la récente décolonisation aurait pu constituer une intéressante approche, d'autant que le récit fustigeant les rancœurs et l'esprit de Kipling prolonge une modernité progressiste présente dès les premiers temps de la série. Malheureusement, cet atout se voit irrémédiablement gâché par un emploi d’un Fantastique exotique déjà suranné lors des Sixties, dans la tradition de Sax Rohmer ou de Burroughs. Ici du niveau d'une bande dessinée pour la jeunesse, le Fantastique s'avère bien moins prégnant que lors de Warlock, décidément le grand opus du genre au sein de Chapeau melon et bottes de cuir. Clairement, Levene demeure bien plus affûté dans le domaine de la Science-fiction, les deux univers reposant sur des ressorts tout à fait différents. Petit gibier pour gros chasseurs échoue également dans l'élément clef que constitue toujours l'antagoniste, le professeur  résultant ridicule durant la majeure partie du récit (ses commentaires s'étirent à n'en plus finir) puis grotesque et surjoué sans génie. Il manque terriblement de dimension, de même que ses mouches tsé-tsé bien peu effrayantes et que l'on en voit jamais qu'encagées. Les essaims de papillons dévoreurs de chair des Envahisseurs auront une toute autre allure, deux ans plus tard.

Tout comme Levene, on aura connu Gerry O'Hara en bien meilleure forme, notamment lors de la fascinante Heure perdue. Ici il se contente de filmer platement une action déjà si peu tonique et rythmée. Il ne peut hélas s'appuyer que sur de rares extérieurs et des décors de studios assez communs. Que cela soit des peintures de paysage sans cachet, des papillons épinglés ou des trophées de chasse ultra classiques, aucun élément de décoration ne ressort réellement. Fort heureusement le décor de la jungle s'avère réussi, compte tenu des contraintes matérielles dont souffre chroniquement la série. Il est vrai que l’équivalent de l'épisode Les griffes du tigre du Saint (au budget tout autre) résulte bien supérieur, mais le plateau suffit à susciter une ambiance. Il est aidé en cela par les tambours de Laurie Johnson, même si, à force, ceux-ci deviennent répétitifs. La bagarre finale ne manque pas d'énergie, mais les recours aux doublures sont une nouvelle fois évidents.

L'épisode bénéficie cependant du charme d'Esther Anderson. De plus, si la participation de Mrs Peel à l'action résulte minimaliste, elle arbore une sublime garde robe monochrome, avec notamment ce haut noir sans manches ayant déjà accompli des prouesses lors de L’heure perdue. La tenue exotique lui sied également à ravir. Surtout, Levene parvient malgré tout à optimiser la mise en avant de Steed; grâce à des dialogues enlevés et à un flegme britannique inaltérable, ainsi qu'à la rencontre parfaitement réussie avec le Colonel, les fantaisies des deux compères s'alliant à merveille; ce dernier, l'un des meilleurs Excentriques de la saison,  constitue assurément l'atout majeur de l'opus tant son décalage au réel, agrémenté d'un ton de vieille baderne nostalgique, assure l'hilarité. Cela devient particulièrement évident lors de l'affrontement final, où chacune de ses réparties fait mouche. Bill Fraser se montre absolument épatant, sa prestation se voyant soulignée par la fadeur de nombre de seconds rôles.

EN BREF: Un scénario et une mise en scène sans entrain se voient sauvés par la rencontre providentielle de Steed et d'un Excentrique hors normes. Mrs Peel se sera rarement aussi peu imposée ! 


VIDÉO


Moi Steed, moi Emma !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

4-17-03


Tournage

o Les extérieurs de la maison de Gibson furent tournés à Starveacres, Radlett.


Continuité

o Une erreur de continuité fréquente dans la série : dans la scène d'intro de l'épisode, d'un plan à l'autre, un individu trempé de la tête aux pieds se retrouve parfaitement sec.

o A la deuxième visite de Swain, Mrs Peel s’empare d’un livre et lui demande s’il a entendu parler de glossina trypanosoma. Le titre du livre est ‘Tropical Dieases’. A mon avis, il manque une lettre…

o La barbe de Razafi change de volume plusieurs fois en cours d'épisode. D’abord très mince quand il est capturé par Steed, elle devient ensuite nettement plus conséquente, alors que les évènements sont censés se succéder rapidement.

o Quand Mrs Peel pénètre dans la chambre de Jack Kendriek (0’35’’), la statue de femme africaine est orientée dos à la porte. Quand elle en ressort (1’07’’), la statue a inexplicablement tourné vers la gauche. 

o Ce n’est pas Patrick Macnee lorsque Steed, de dos, force Razafi à le mener à son chef : ‘Take me to your leader’.


Détails

o L'une des pochettes du dossier Rawlings que Steed manque de se faire voler par l'indigène a l'inscription "Pzev", identique à celle de l'épisode Un Steed de trop.

o Mrs Peel lit "Tribal customs of Kalaya".

o Le Colonel Rawlings évoque à Steed Mafeking, lieu d’un siège par 3 000 soldats boers du 13 octobre 1899 au 17 mai 1900 pendant la Deuxième Guerre des Boers.

o Les Avengers dégustent un miraculé sandwich au concombre. Ce délice au minces tranches de pain blanc accompagne traditionnellement le thé l'après midi en Grande Bretagne. Les pépins doivent au préalable être retirés à la fourchette et les concombres agrémentés de sel et de jus de citron, tandis qu'il est recommandé de beurrer le pain. Il en existe des variantes locales en Inde et aux Etats-Unis. Ce sandwich connu le succès durant l'ère victorienne, où son faible apport nutritif convenait idéalement à la haute société, ne considérant pas le thé comme substitut au souper. Oscar Wilde se moque d'ailleurs de cette tocade dans l'un des mémorables dialogues de L'importance d'être Constant (1895). Ce plat demeure très populaire encore aujourd'hui, notamment pour son côté rafraichissant.

o I’ve heard of forty winks… But this ! déclare Steed en découvrant le docteur endormi. Forty winks est un idiotisme anglais signifiant « petit somme ». Mais il s’agit également d’une nouvelle référence à Lewis Caroll au sein de la série. En effet, le héros du roman Sylvie et Bruno (1889) emploie cette expression quand on l’accuse à multiples reprises de paresse.

o Snap ! s’exclame le Colonel lors de sa partie de cartes avec Steed, indiquant qu’ils jouent au jeu du même nom. Similaire à notre bataille, le snap consiste à remporter toutes les  cartes selon des règles très simples. Il s’agit d’ailleurs souvent du premier jeu de cartes appris aux enfants en Grande Bretagne, souvent enjolivées avec des images représentant des héros de contes. Venant après l’évocation de ses capacités mathématiques par le colonel, ceci indique plutôt la faiblesse d’esprit de ce dernier.

o Glossina trypanosoma cite Mr Peel pour évoquer la maladie du sommeil. Le nom scientifique est effectivement « trypanosomiase africaine », tandis que les mouches tsé-tsé sont répertoriées comme glossines. La maladie est endémique dans certaines régions de l’Afrique subsaharienne, couvrant environ 36 pays et menaçant potentiellement 60 millions de personnes. On estime que 50 000 à 70 000 personnes sont actuellement infectées par an. Il n'existe pas encore de vaccin ni de prévention médicamenteuse, mais des protocoles efficaces de traitement, même s’ils n’empêchent pas les rechutes. Certains existaient déjà durant les années 60, on peut donc avoir bon espoir pour les deux victimes !

Acteurs – Actrices

o Bill Fraser (1908-1987) était un acteur écossais et il est décédé dans le Hertfordshire... lieu où l'action de cet épisode se déroule. Il a reçu le Laurence Olivier Theatre Award en 1987.

o Liam Redmond (1913-1989) a joué dans Étrange hôtel de la saison Tara King. Cet acteur irlandais a été cantonné dans sa carrière à des rôles de professeurs (comme dans cet épisode), d'inspecteurs et de prêtres.

o James Villers (1933-1998) décédé d'un cancer, était un descendant des ducs de Clarendon. Il a tourné dans Le Saint, Le Baron, L'homme à la valise, Thriller, Les mémoires de Sherlock Holmes.

o Peter Burton (1921-1989) était le major Boothroyd alias Q dans le premier James Bond, Dr No mais il fut indisponible pour participer au second. C'est d'ailleurs ni plus ni moins Jean Berger qui le doublait dans la VF ! Il a tourné dans Le Saint, L'homme à la valise, UFO, Le retour du Saint, Les professionnels.

o Esther Anderson (1946), originaire de la Jamaïque, s'installa à Londres en 1961. Elle connut le succès comme top model, danseuse et chanteuse. Elle contribua ainsi à faire connaître la musique jamaïcaine au sin du Swinging London, à travers le développement du label Island Records et des collaborations avec notamment Jimmy Cliff, Sydney Potier et Bob Marley, dont elle fut très proche. Sa carrière à l'écran se limita à quelques apparitions mais elle devint par la suite une photographe réputée de personnalités et réalisa plusieurs films, notamment Bob Marley : The Making of a Legend, en 2011.

À noter que…

o Autre titre français : Petite chasse pour gros gibier.

o Dans la VF, Mrs Peel téléphone et dit "A comme Armand, L comme Louise" ce qui évidemment n'explique pas sa moue de la VO ("A for Apple, L... for Love !"). Lorsque Steed hésite à laisser Emma seule avec les deux "dormeurs", la VF nous gratifie de "voyons, John !" (VO : "really Steed !"). Sans oublier "Madame Pèle" au lieu de " Peel " [pi:l]...

o Exception aux règles controversées de Clemens qui consistaient notamment à ne pas avoir d'acteurs de couleur dans la série. Les deux autres exceptions sont Du miel pour le prince (saison quatre) et Un dangereux marché (saison six).

o La clémence du climat de ce septembre 1965 permet d'avoir Mrs Peel en top noir très sexy, qui est bien mis en valeur après la restauration Blu-ray. Je me demande même si…

o Gerry O’Hara parle pendant cinq bonnes minutes du tournage de son autre épisode de la saison, Small Game for Big Hunters, et plus particulièrement de Bill Fraser, le colonel Rawlings, un grand acteur de théâtre qui savait, lui aussi, ce qu’il avait à faire. C’était aussi un très bon script visuel (NDLR : de Philip Levene) mais il était trop court pour O’Hara et il a parfois dû meubler et rallonger des scènes. Il y avait quatre ou cinq minutes de bon en moyenne par jour de tournage (commentaires de Gerry O’Hara sur l’épisode The Hour That Never Was, édition britannique).

o Comparaison Studio Canal/Optimum (par Denis Chauvet):

Pas de coupe dans la version Studio Canal. L’image n’est pas mauvaise mais l’édition britannique a évidement une définition qui procure une image avec des contours plus nets. Sur la version française, les noirs ont tendance à flotter et les feuillages sont ‘grouillants’. Lorsque Steed et Mrs Peel découvrent que la maison, 'The Willows’, est au fond du jardin (‘Now isn't that a coincidence?’), les vues de la propriété sont tachées et griffées sur Studio Canal mais nettoyées sur Optimum.

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé Magazine

Télé 7 Jours

Jours de France


Fiche de Petit gibier pour gros chasseur des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/peel1-16.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/emmabw/416.html
http://deadline.theavengers.tv/PeelS1-16-SmallGame.htm
En flamand
http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/peel17.htm
En italien
http://www.avengers.it/16bn.htm
En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/peel_smallgame.htm

 

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