LE VISAGE Steed can't seem to get away – Tara wishes he'd stayed home Tournage : Terminé le 13 décembre 1968 Diffusion : ITV, 26 février 1969 – 2e Chaîne ORTF, 14 novembre 1970 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Tony Williamson Réalisation : Don Chaffey Gary Bond (Proctor), Kate O'Mara (Lisa), Patrick Newell (Mother), Iris Russell (Father), Duncan Lamont (Wilks) and Howard Marion-Crawford, Denise Buckley, Roger Delgado, Harold Kasket, Ewan Roberts, Patrick Westwood. Résumé Trois semaines de vacances semblent avoir été occultées par l'esprit de Steed. Les Avengers reconstruisent le puzzle et découvrent un complot diabolique pour assassiner Mère-Grand. Épilogue Tara s'apprête à partir en vacances mais elle change d'avis dès que Steed lui révèle que la nouvelle mission est aux Bermudes. CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Un très bon épisode, une situation invraisemblable typique des Avengers. Grande performance de Patrick Macnee, chaque scène de départ n'ayant pas été repiquée. La séquence où Steed est suivi par l'homme qui siffle est mémorable. Très bonne scène de combat entre Tara et Lisa, mais la fin est trop rapide et le tag est encore une fois à oublier. Le nom de code Bacchus est connu dès le début ce qui est regrettable. La phrase de l'épisode est prononcée par Mère-Grand : "Steed was always a superb marksman !". Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : le début, premier tiers de l’épisode, très prometteur, les combats (avec l’hypnotiseur et la jolie brune), le final à suspense. Points négatifs : Father qui remplace Mother, l’aspect fantastique et le sifflement ; le ‘post-hypnotic condition’ que j’avais pourtant apprécié lors de l’élaboration de la fiche mais l’aspect est mieux rendu dans un épisode d’Amicalement vôtre, le fait de revoir trois fois la même scène (surtout à la rediffusion !), le type qui suit Steed partout (même dans la Bentley), Tara/Thorson a repris du poids (à voir lorsqu’elle rentre dans l’appartement des meurtres) et pourquoi Tara ne téléphone-t-elle pas à Mother d’une cabine rouge ? 2.5. Steed3003 19 mai 2009 Vous avez aimé L’heure perdue de la saison 4 ? Vous allez adorer Le visage, encore plus extrême ! Nous le savons maintenant : la saison 6 aime sortir des sentiers battus. Force est de reconnaître que Le visage est une véritable expérience. Son ton sérieux, son peu d’humour, la lenteur de son développement pourront rebuter les réfractaires. Stay Tuned (Laissez votre téléviseur ouvert !) a l’amabilité de prévenir le titre original. Je trouve l’épisode aussi fascinant que déroutant. Tony Williamson aura fait un sans faute cette saison : Le document disparu, Étrange hôtel et Meurtre au programme. Avec Le visage, c'est un départ en apothéose. Tony Williamson connaît la plus grande force de la série : sa capacité à se fondre dans les genres. Il a écrit un épisode à la 4e dimension passionnant de bout en bout. Il réutilise l’hypnose qui avait si bien fonctionné dans Faites de beaux rêves dont il était également le scénariste. Il réutilise d’ailleurs également les miroirs, qui faisaient le sel du final de Faites de beaux rêves. La manipulation mentale s’impose comme l’arme principale des méchants cette saison. Le visage est très sérieux, complètement à part du reste de la saison. Comme le seront Pandora ou Noël en février bientôt. Complètement centré sur Steed, qui apparaît (surprise !) dès l’intro, le spectateur vit avec lui une expérience assez éprouvante : amnésie, hallucinations, psychothérapie… Du début à la fin, le spectateur est bouleversé dans ses habitudes. Posant beaucoup de questions et installant un délicieux mystère, l’épisode a le mérite de répondre parfaitement à toutes dans sa seconde partie. Tony Williamson s’offre même le luxe de créer un personnage qui deviendra mythique : Grand-Père, le pendant de Mère-Grand. Un personnage si bien écrit qu’on regrette qu’il ne refasse pas plus d’apparitions ensuite. Peut-être était-il trop sérieux. La série aurait-elle gagné à avoir une mythologie plus développée ? Je le pense sincèrement. Surtout quand Grand-Père nous apprend l’existence d’une liste d’« actifs » dont fait partie Steed. On se surprend à imaginer combien d’Avengers courent les rues de Londres. Malheureusement, nous resterons sur notre faim à ce niveau. La conclusion de l’épisode est surprenante : alors que tout laisse à croire que la machination visait à détruire Tara King, c’est en fait Mère-Grand la cible ! Un rebondissement final aussi inattendu que bienvenu, parfaitement exécuté. Seule petite déconvenue : on aurait aimé avoir plus d’explications sur les motifs des méchants. Tant pis, Williamson a choisi de nous faire vivre l’épisode au plus près de Steed. On notera également une séance d’expertise de la voiture de Steed, évoquant un demi-siècle plus tôt Les Experts ! Sur le même thème que Ne m’oubliez pas, Tony Williamson a écrit un joyau, infiniment plus exaltant que le script de Brian Clemens. Début inquiétant de Don Chaffey lors des cinq premières minutes se déroulant dans l’appartement de Steed : la caméra ne cesse de s’agiter inutilement, tentant désespérément de créer un sentiment de rythme qui n’existe pas. Ouf ! Dès la séquence suivante, tout se rattrape : la séquence de psychanalyse rappelle fortement Le Prisonnier, série pour laquelle Don Chaffey avait déjà travaillé ! On avait du mal à comprendre le choix de ce metteur en scène pour la comédie Étrange hôtel, mais pour Le visage il s’imposait comme une évidence. On y retrouve une ambiance complètement paranoïaque qu’il avait su parfaitement retranscrire dans Le Prisonnier. Toutes les séquences de psychanalyse rappellent d’ailleurs un peu trop la série : gros plan sur les yeux et sur la bouche du psychanalyste avec un Steed en pleine hallucination dans un décor qui rappelle l’antre du Numéro 2. Distillant habilement une atmosphère étouffante et suffocante, en parfaite cohérence avec le scénario, il nous fait vivre l’expérience au plus près de John Steed – grâce à des effets visuels (l’homme disparaissant et réapparaissant dans le rétroviseur) et sonores (la voix de l’homme en question résonnant comme une conscience) parfaitement adaptés. Les plans de Steed dans les rues de Londres la nuit, et leur teinte bleutée (laissant supposer une nuit américaine), s’imposent comme les plus beaux plans de la saison. Quant au final, la tension est remarquable : Steed a-t-il ou non tiré sur Mère-Grand ? Le spectateur retient son souffle. Les scènes d’action, pourtant pas indispensables à la réussite de l’épisode, sont parfaitement emballées ! Cerise sur le gâteau : les œillets du générique servent de repère temporel ! Un sans-faute ! Patrick Macnee nous fait une composition toute en nuances pour cet épisode. Les fans se souviendront que Diana Rigg excellait dans le genre (L’héritage diabolique, Le Joker ), mais, même si un cran en deça, Patrick Macnee n’a pas à rougir de sa prestation. Linda Thorson confirme ses récents progrès, excellente performance de sa part. Iris Russell fait une prestation remarquée dans le rôle de Grand-Père. On ne la reverra plus par la suite. Le reste du casting est plus transparent… à l’image de ce que voit Steed dans l’épisode. Mais ce dernier repose avant tout sur la performance de Macnee et le pari est réussi. Steed emmène toute sorte d’affaires incongrues pour ses vacances, dont une paire de skis. Le mot clé, détonateur de l’attentat contre Mère-Grand, est Bacchus , le dieu du vin ! Rarement Steed aura été autant mis à rude épreuve dans ses épisodes en solo. On le voit traverser une période de doutes, se croyant lui-même au bord de la folie. Une expérience éprouvante que nous partageons avec lui. Le cabinet du psy est ultra stylisé et de par son caractère dépouillé rappelle Le Prisonnier . La maison de vacances de Mère-Grand correspond tout à fait à l’esprit du personnage. Quant à la maison de l’hypnose, et son habile jeu de miroirs, elle rappelle celle de L’héritage diabolique. Linda Thorson est toute en écossaise à la fin de l’épisode : mini-jupe (qu’elle enchaîne depuis plusieurs épisodes) et béret compris. Sa tenue vert pomme n’est pas désagréable non plus. Lors de l’expertise de sa voiture, on distingue une cravate rose chez Steed ! On réentend le thème du Joker et on ne s’en plaindra pas : il est parfaitement adapté. Les fans regretteront malgré tout qu’un si bel épisode n’ait pas eu droit à un thème original. EN BREF : Un classique instantané, sublimé par la mise en scène de Don Chaffey. Estuaire44 16 février 2014 Le script du toujours imaginatif Tony Williamson séduit vivement par son audace novatrice. Certes les manipulations mentales font partie de l'arsenal classique des séries d'espionnage, les Avengers eux-mêmes y ont eu déjà recours, aussi bien que bien d'autres productions anglaises de l'époque. Le scénario se détache néanmoins par la forme narrative employée et l'atmosphère d'étrange qu'elle génère. D'emblée on est troublé par la fait que la rituelle victime de la scénette d'introduction soit Steed, puis par l'effet de simili verrou temporel qui se met rapidement en place. Les éléments mystérieux ne cessent ensuite de se combiner pour réellement revêtir des allures de Quatrième Dimension. Le grand exploit de l'épisode consiste à faire ressentir avec justesse à un héros au long cours comme John Steed le même désarroi face à l'inexplicable que les simples quidams, sujets des histoires de Rod Serling ou de Richard Matheson. Une déstabilisation rarissime (il faut remonter au Teddy Bear des années Cathy Gale pour en débusquer l’équivalent), dont l'impact ee répercute bien entendu avec force sur le public. Ceci confère une aspect profondément singulier à un épisode se hissant ainsi au niveau des grands classiques de la série, où cette fois les collaboratrices de Steed se voient confrontées à de telles épreuves (Ne vous retournez pas, L'Héritage Diabolique ou Caméra meurtre). L'étrangeté de son atmosphère évoque elle bien entendu L'Heure perdue. Le Visage souffre néanmoins de quelques limitations l'empêchant de rivaliser tout à fait avec le chef d'œuvre énigmatique de Roger Mashall. Au lieu de se maintenir jusqu'à la quasi conclusion du récit, l'idée du jour voit son modus operandi se révéler dès la moitié de l'épisode, la suite se réduisant progressivement à une intrigue plus convenue. Surtout le retour de Steed et Mrs Peel à l'issue de cette incursion dans la Twilight Zone s'effectuait de plein pied dans le Monde des Avengers, autre univers passionnant et haut en couleurs, avec à la clef une homérique bataille, un Diabolical Mastermind bon teint et un maître plan halluciné et grand train comme on l'aime. Ici, la porte de sortie débouche, comme tant de fois cette saison, sur une espionnite des plus rebattue, quelque peu usée en ce crépuscule des Sixties, avec cette fois : un coup de poing expéditif, un méchant falot et crispant et une énième tentative d'assassiner un antagoniste. On regrette également la relativement faible place impartie à Tara au sein de l'intrigue. La crise se dénoue finalement sans intervention de sa part, alors même que la lucidité in extremis de Steed demeure aussi miraculeuse que largement inexpliquée. Un fait d'autant regrettable que Linda Thorson apparaît particulièrement en verve. Cet écart se retrouve également dans les tags récurrent, une faiblesse récurrente de cette sixième saison. Malgré des réserves, l'idée originale de Tony Williamson bénéficie de relais particulièrement performants. La mise en scène de Don Chaffey s'avère particulièrement inspirée, avec une exploitation de décors créant une atmosphère étrange, quais onirique. Il en va de même lors de superbes extérieurs voyant Steed déambuler de nuit à travers les rues de Londres. Macnee se montre parfaitement à la hauteur dans cette version quasi inédite du rôle, exprimant à merveille les doutes taraudant notre héros. Si les personnages secondaires manquent de caractérisation, Williamson se rattrape largement par la création de l'énigmatique et impressionnante Father. Un agréable développement de l'état major très particulier du Ministère, avec le fil rouge du handicap finement prolongé. Father se montre clairvoyante et solide, ainsi que l’exact opposé d'un Mother avec lequel les rapports hiérarchiques demeurent troubles. Cette passionnante situation aurait certainement mérité de connaître des développements (au moins un confrontation entre les deux têtes du Ministère) si la série s'était poursuivie, d'autant qu’Iris Russell apporte une indéniable classe à son personnage. Par ailleurs, pour les amateurs de Doctor Who, l'épisode présente la plaisante particularité de réunir, même s'ils n’ont hélas aucune scène en commun, Roger Delgado et Kate O’Mara, les futurs créateurs des deux grands Seigneurs du Temps renégats, le Maître et la Rani. Outre cet amusant clin d'œil involontaire, ces comédiens insufflent une vraie présence à leurs rôles, même si l'on peut regretter que Delgado soit sous-exploité. Lui confier le rôle du chef de bande suivant Steed aurait sans doute encore bonifié ce grand classique de la sixième saison. EN BREF: Malgré une conclusion légèrement expéditive, Son étrange atmosphère et sa narration originale font de cet épisode l’un des sommets de la saison. Macnee convainc parfaitement sur un registre plus troublé qu’à l’ordinaire. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Tara roule en Lotus le long de Pound Lane à Shenley. o Steed s'empare du volant de la Lotus de Tara au croisement de trois rues à Shenley. Cet endroit a été utilisé à sept reprises pour la série. o Le QG de Mother (et Father) est Radlett Prep School à Radlett. o Steed erre la nuit dans la rue. Scène tournée à Weymouth Mews , Londres. o Tara accompagne Steed chez un psychiatre à Chalcot Crescent, Londres. L'appartement de Tara se trouve d'ailleurs dans cette rue. Continuité Détails o Steed utilise également le nom de code Bacchus dans Les chevaliers de la mort, saison 4. o Le numéro de téléphone de John Steed est : Whitehall 98 19. o On retrouve les œillets du générique dans plusieurs scènes. o Grand-Père évoque une liste d’« actifs » (un « service actif » en VF) à laquelle appartiendrait Steed. Son statut est d’ailleurs réduit temporairement à la « 3e classe ». Malheureusement, nous n’en saurons jamais plus. Acteurs – Actrices o Gary Bond (1940-1995) a fait ses débuts dans le film Zoulou (1964). Il est décédé d'un cancer. o Kate O'Mara (1939) fait ses débuts au théâtre dans Le Marchand de Venise (1963) et elle tourna dans des films d'horreur de la Hammer au début des années 70. Elle se concentra sur le théâtre et la télévision (Destination Danger, Le Saint – trois épisodes, Les Champions, Département S, Paul Temple, Amicalement Vôtre, Jason King, Poigne de Fer et Séduction, Le Retour du Saint, Mission Casse-Cou, Dynasty, Dr Who, Absolutely Fabulous…). Elle a fondé une compagnie théâtrale dans les années 80 et elle a écrit deux livres au début des années 90. o Iris Russell (1922) a joué dans deux autres épisodes de la série : Mission à Montréal, saison 2 et Le 5 novembre, saison 3. Son dernier rôle remonte à 2001, la"vieille Henrietta" dans la série Perfect Strangers. o Roger Delgado (1918-1973) est né d'un père espagnol et d'une mère française. Il eut souvent des rôles de vilains mais sa voix était également célèbre à la BBC. Il tourna dans Destination Danger, Le Saint – deux épisodes, L'Homme à la Valise, Les Champions, Amicalement Vôtre, Jason King, Dr Who ainsi qu'un épisode de la saison 1 : Crescent Moon. Il est décédé, ainsi que sa femme, dans un accident de voiture en Turquie. o Duncan Lamont (1918-1978) est décédé sur le tournage d'un épisode de Blake's Seven. Il avait également tourné à la TV dans Destination Danger, L'Homme à la Valise – deux épisodes, Département S, Amicalement Vôtre. o Howard Marion-Crawford (1914-1969) a également tourné dans Les espions font le service, saison 4 et Le mort vivant, saison 5. Son rôle dans Le visage est son avant-dernier. Il était le Dr Watson de la série Sherlock Holmes de 1954. Apparitions dans Destination Danger, Le Saint et L'Homme à la Valise. Il est décédé d'un excès de somnifères. À noter que… o Le personnage de Grand-Père n'apparaît qu'une fois dans la série, mais revient dans le long métrage The Avengers sorti en août 1998. o Encore un épisode qui a son pendant dans la série Amicalement Vôtre, Lord Brett Sinclair étant, comme Steed, programmé pour tuer un ami haut placé dans Quelqu'un dans mon genre – Someone like me. o La musique du Joker est réutilisée. o Alors que tourné en décembre et diffusé en février, l’épisode se déroule début novembre. o Toutes les séquences dans la voiture de Tara King ont une qualité d’image exécrable. o Cas rare : un Avenger, ici John Steed, apparaît dès la scène d ’introduction. o Kate O'Mara est Madame Gerda dans la pièce de théâtre des Avengers en 1971. o Dans certains épisodes de la saison 6, de nombreux acteurs apparaissent au générique sans le nom de leur personnage. o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche de Le visage des sites étrangers En anglais http://theavengers.tv/forever/king-21.htm En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king23.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#149
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L'HOMME AU SOMMET Steed tries to bribe a little girl - Tara reaches a dead end Tournage : Terminé le 29 novembre 1968 Diffusion : ITV, 5 mars 1969 - 2ème Chaîne ORTF, 28 novembre 1970 ( La saison 6 a été diffusée aux Etats-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Terry Nation Réalisation : Robert Fuest Patrick Barr (Stonehouse), Patrick Newell (Mother), John Ronane (Captain Tim), Michael Robbins (Cavell), Henry Stamper (Major Glasgow) with Penelope Keith, Hugh Cross, Elizabeth Robillard, Michael Hawkins, Sheila Hammond, Bryan Kendrick, Raymond Adamson, Matthew Long, Cliff Diggins, Wilfred Boyle. Résumé Les Avengers sont chargés de pister une valise rouge piégée qui donne des instructions. Elle doit les mener à Mr Big. Epilogue Steed et Tara ont chacun laissé une valise avec un message. Steed pour que Tara garde son chien, Tara expliquant qu'elle ne peut pas. CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Un épisode qui se laisse voir, sans plus. La valise rouge pistée criant au voleur ('Stop thief') pendant tout un épisode montre néanmoins ses limites. Robert Fuest est à la réalisation et il y a certes de bons moments : le tueur au saxo, la scène de l'école de danse et le combat entre Tara et le karatéka mais Mr Big est connu beaucoup trop tôt et c'est de plus un méchant sans envergure, le tag du chien est d'une stupidité inégalable (rendez nous les moyens de locomotion de la quatrième saison) et la fin est bâclée. On se console en se disant qu'il y a pire dans la saison six…. Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : quelques bons moments comme la planque dans l’aérodrome, les nombreuses voitures vintage autour de l’hôtel, la petite peste (avec baguette de fée et sucette), le tueur à Tara : ‘You change into something tight’, le combat avec le karatéka. Points négatifs : la valise rouge qui ‘parle’, Steed armé, la clé musicale, les scènes Mother avec le ‘cerveau’, le passage de la crypte, l’épilogue. Toujours deux melons. Steed3003 17 mai 2009 Le titre original rappelant Les Envahisseurs (Amenez-moi à votre chef !) était plein de promesses. Le résultat est décevant. Terry Nation nous avait déjà fait le coup du Mc Guffin dans Le Legs. Rebelote avec L’homme au sommet où la dague est remplacée par une mallette ! Après une scène d’exposition un peu lourdingue, où Mère-Grand nous assaille d’informations en moins d’une minute, on rentre directement dans le vif du sujet. Les enjeux sont posés clairement : que contient cette mallette ? Qui est l’homme au sommet ? Dans la première partie, force est de reconnaître que la sauce prend plutôt bien. Le spectateur reste constamment sur le qui-vive et alors que l’on craignait une intrigue linéaire, il y a suffisamment de surprises pour maintenir l’intérêt. La deuxième partie se montre plus laborieuse. Terry Nation nous perd entre les vraies et les fausses mallettes, multipliées jusqu’à plus soif. On se croirait dans Oscar ! Au bout d’un certain moment, on ne cherche même plus à comprendre. Il y a également un énorme trou dans l'intrigue : Tara King est coincée dans une crypte avec du gaz mortel. On la voit ressortir quelques minutes plus tard sans qu'aucune explication ne soit donnée. Par ailleurs, la dynamique du trio Steed/King/Mère-Grand prend mal dans cet épisode. Surtout que le simple duo Steed/King fonctionne parfaitement et trouve lui sa propre dynamique. Certes moins rôdée que Steed/Peel, mais tout aussi efficace. Toutes les scènes avec Mère-Grand nuisent elle au rythme de l’ensemble. Quand à la découverte du véritable traître à la fin de l’épisode, ce n’est franchement pas une surprise : aucune autre piste n’avait été proposée au téléspectateur. A l'exception de Mère-Grand : crédibilité zéro . Quelques bonnes idées surnagent malgré tout : l’agent déguisé en épouvantail, la clé sous la postiche, la bouteille de champagne relâchée en même temps que le gaz mortel … On retiendra également la scène corrosive entre Steed et une fillette nettement moins innocente qu’elle en a l’air : « Just remember one thing : money is not everything ! » (« Souviens-toi seulement d’une chose : l’argent ne fait pas tout ! ») / « Oh Mr. Steed, don’t shatter little girl’s illusions ! » (« Oh M Steed ne détruisez pas les illusions d’une petite fille ! »). On regrettera que le reste des dialogues ne soit pas à l’avenant. Malgré un début prometteur, l’épisode s’embourbe vite. Robert Fuest paraissait le metteur en scène idéal pour une intrigue en perpétuel mouvement, où la tension ne doit jamais se relâcher. Mais, ne l’oublions pas, Robert Fuest est un jeune metteur en scène, débutant sur la série. Il montre ici ses limites. On le sent dépassé dans cet épisode ayant nécessité une impressionnante logistique : on aura rarement vu autant de décors et d’extérieurs dans la série. Seul le budget plus élevé de la saison 6 permettait une telle débauche de moyens. Et ayant du jouer sur un calendrier serré, l’excellent Robert Fuest a préféré la simplicité au style. Sa réalisation apparaît plus sommaire et moins travaillée. Même les scènes de combat sont bâclées. Quand au duel entre Tara King et le karatéka sur le tatami, il est complètement raté : la doubleuse Cyd Child est filmée presque en gros plan ! Son travail reste néanmoins honnête. Le casting apparaît atone. Seule Penelope Keith dans le rôle d’une institutrice débordée et au bord de la crise de nerfs ressort. Linda Thorson, mise sur le devant de la scène, confirme aussi tous ses progrès et offre une prestation remarquable. On le sentait dans les derniers épisodes. C'est confirmé ici. De jeune agent inexpérimentée, Tara King s’impose maintenant en égal de Steed. La romantique Tara découvre la 1ère clé de la valise grâce à l’inscription LOVE sur le blouson : « Love is the key of everything ! » [« L’amour est la clé de tout ! »]. Comme la semaine dernière, l’amour la met directement sur la bonne piste ! Elle lance donc la course et remet même la main sur la mallette lorsqu’elle échappe à Steed ! « Good work ! » [« Bon travail ! »] remarque ce dernier. Elle n’hésite pas non plus à affronter un karatéka redoutable, qui impressionne même Steed. Elle le met pourtant rapidement à terre ! Le duo fonctionne parfaitement dans l’épisode : ils improvisent même un joli coup monté à la Mission : Impossible pour mettre la main sur la dernière clé. Steed n’hésite pas à corrompre une fillette pour les besoins de l’enquête. Mais rassurez-vous, cette dernière est nettement moins innocente qu’on pourrait le croire ! On notera un tag final très réussi … malgré l’absence physique de nos deux héros. Ils préfèrent communiquer, dans un parfait dialogue de sourds, par malettes interposées. L’homme au sommet propose un nombre de décors et d’extérieurs inédits jusqu’ici dans la série. Les décorateurs débordés ont tout juste eu le temps de livrer des décors tous très classiques, sans aucune saveur particulière. Seule la crypte, rappelant Le fantôme du château De’ath, apparaît plus soignée. Aucun costume marquant dans cet épisode. Steed nous offre une nouvelle variation de son costume avec un gris anthracite, une évolution plus douce que ce que l’on a eu jusque lors. Howard Blake compose une musique très funk. Coïncidence amusante, elle rappelle fortement celle que composera Laurie Johnson pour les New Avengers. EN BREF : Malgré quelques bons moments, l’intrigue de L’homme au sommet est trop laborieuse pour convaincre. Et on sent toute la technique dépassée par cet épisode excessivement ambitieux. Estuaire44 16 février 2014 Visiblement en panne d’inspiration Terry Nation nous propose ici une variation de la course à l’échalote similaire à celle de son Legacy of Death. Mais là où son intrigue développait au moins une ambiance et une continuité narrative, ici il se cantonne à une succession tout à fait linéaire d’évènements. Cette enfilade de scènes s’appuyant sur le seul argument, vite usé, de la valise qui parle, déçoit par son manque d’ambition. L’auteur ne cherche même pas à susciter des quiproquos autour d‘échanges de valise ayant fait les beaux jours du théâtre de boulevard. L’autre nique argument de l’intrigue, l’identité de l’homme au sommet, tourne court, car l’hypothèse d’une culpabilité de Mother demeure évidemment absurde. Avec Stonehouse, Nation retrouve l’un des marronniers des séries d’aventures de l’époque, régulièrement observé par exemple chez le Saint : le personnage n’ayant aucune autre justification que d’être le coupable, devenant dès lors des plus prévisibles. On se trouve de fait face à une structure proche de ces films à sketchs si populaires durant les années 60, avec le lot commun de passages plus intéressants que d’autre. On appréciera vivement la petite fille vénale, les personnages d’enfants étant si rares dans la série et la demoiselles manquant pas de sel. Hélas la plupart des autres séquences à des péripéties expéditives et guères passionnâtes. Cantonnés à quelques instants les personnages rencontrés ne peuvent connaître de réels développements et demeurent des silhouettes. Cela s’avère particulièrement pour l’adversaire du jour, sans doute aucun l’un des plus anodins de la série. Le manque de stature de ses antagonistes (surtout comparé à l’ère Emma Peel) constitue bien l’une des faiblesses de cette sixième saison. Cette stérile atomisation du récit s’accompagne également d’un nouvel atterrissage dans une espionnite très classique, derrière la fantaisie de façade. Ce n’est donc pas une surprise de voir Steed tirer un coup de feu. A l’inverse Tara se voit mise à l’honneur, faisant preuve d’ingéniosité et d’initiative, mais aussi d’autonomie vis-à-vis de son partenaire. Une heureuse initiative, mais d’autant plus frustrante qu’elle se voit mise en œuvre dans un épisode aussi anodin. La multiplicité des décors, jointe aux contraintes techniques et financières ? obligent Robert Fuest à renoncer aux décors très design qu’il affectionne. C’est également le cas pour un QG de Mother vraiment minimaliste. La crypte très à la Hammer vaut cependant le coup d’œil, ainsi que la fenêtre ouverte sur l’aéroport désert de l’heure perdue. Fuest parvient néanmoins à impulser du rythme à l’action et réussit quelques jolies perspectives (visage de Tara dans l’observatoire, gros plans sur le visage hurlant d’Audrey, etc.). Ces méritoires efforts, joints à un tag de fin plutôt amusant, ne parviennent pas à assurer le succès de Take Me To Your Leader. EN BREF: Une méritoire mise en avant de Tara et les efforts de Robert Fuest ne peuvent compenser un scénario linéaire et dépourvu de substance. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o La séquence du début (qui se termine par la capture du motocycliste) fut filmée au terrain d'aviation de Bovingdon. L'épisode L'heure perdue y fut également en grande partie tourné. o Beaucoup de scènes furent tournées à Londres : Tara et Steed arrivent à la cabine téléphonique en Rolls sur Blomfield Road ; Steed suit un contact sur Grantully Road et Tara fait de même à Maida Vale ; Le contact quitte l'hôtel et écoute ses instructions et Tara en profite pour s'emparer de la valise à Elgin Mews South ; L'hôtel est à Clifton Gardens et l'église à Hamilton Terrace. Continuité o A noter que la séquence de l'aérodrome avait dû initialement être prévue avec Steed car on peut discerner un conducteur au chapeau melon dans la petite voiture juste avant la collision avec le motard. Le passage a été réécrit mais une scène avait déjà été tournée ! o Parmi les nombreuses scènes en extérieur, on distingue des passants en arrière plan. Ce qui transgresse une règle de la série : aucun figurant. o Comment Tara King réussit-elle à sortir de la crypte ? Détails o Le combat entre Tara et le karatéka est sur un thème entendu dans une scène similaire des Cybernautes, saison 4. o L'Union Jack sur l'antenne de Mère Grand vient rappeler que la série est britannique avant tout ! o Take me to your leader est une phrase culte de la Science-Fiction, souvent la première que déclament les Aliens en débarquant de leurs vaisseaux. Elle est particulièrement présente dans le cinéma américain des années 50. Acteurs - Actrices o Patrick Barr (1908-1985) a débuté en 1932 et a fait plus de 100 apparitions à la TV ou au cinéma. Il est l'ambassadeur britannique dans Octopussy, son avant dernier rôle. o Michael Robbins (1930-1992) fut employé de banque avant d'être acteur. Il débuta sa carrière en 1961 et on a pu le voir dans Le baron, Le Saint - 3 épisodes, Département S, Regan, Le retour du Saint, Dr Who et Mission casse cou. Il a participé à trois autres épisodes de la série : Square root of evil et Dragonsfield de la saison 1 et Monsieur nounours de la saison 2. o Penelope Keith (1940) fait partie de la distribution de Rien ne va plus dans la nursery, saison 5 (nanny Brown) mais n'apparaît pas à l'écran. Coupée au montage ? Par contre, elle est la mariée dans Cœur à cœur (saison 4) mais n'est pas mentionnée au générique. o Bryan Kendrick (1929-1970) est décédé d'un arrêt cardiaque. Le rôle dans cet épisode fut son dernier. A noter que… o Howard Blake composa la musique de cet épisode. o Dans certains épisodes de la saison 6, de nombreux acteurs apparaissent au générique sans le nom de leur personnage. o Les fans remarqueront un joli clin d'oeil à la saison 4. Alors qu'ils cherchent à débloquer la malette avec des instruments, Tara King fait remarquer à Steed : « I thought you could play the tuba ! You’ve got one in your apartment! » [« Je croyais que vous pouviez jouer du tuba ? Vous en avez un dans votre appartement! »]. En effet, souvenez-vous, Mrs Peel en jouait dans Coeur à coeur! Mais maintenant que celle-ci est partie : « That’s to put flowers in it! » [«C’est pour y mettre des fleurs! »] lui répond Steed! Le fameux tuba avait été également vu plus tôt dans la saison 6, lors du tag final des Evadés du monastère. o Terry Nation a repris l'idée pour la série Amicalement Vôtre avec plus de bonheur (épisode : Un enchaînement de circonstances). o Coupures de presse lors de la 1ère diffusion française. Fiche de L'homme au sommet des sites étrangers En anglais http://theavengers.tv/forever/king-22.htm En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king24.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#150 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_leader.htm
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AMOUR, QUAND TU NOUS TIENS... Steed becomes a sex idol - Tara falls for the enemy Tournage : Terminé le 18 novembre 1968 Diffusion : ITV, 19 février 1969 - TF1, 7 juin 1980 ( La saison 6 a été diffusée aux Etats-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Jeremy Burnham Réalisation : Peter Sykes Veronica Strong (Martha), Terence Alexander (Bromfield), Robert Harris (Sir Rodney), Patrick Newell (Mother), Patsy Rowlands (Thelma), avec Brian Oulton, Frank Gatliff, Ann Rye, Zulema Dene, Peter Stephens, Norman Pitt, John Cobner, Robin Tolhurst, Larry Taylor, David Baron. Résumé Il y a des fuites de renseignements dans les plus hautes sphères du gouvernement. Les Avengers découvrent rapidement que l'Amour fait tourner la tête aux hommes d'âge mur ayant un poste à responsabilités… Epilogue Steed et Tara doivent se barricader derrière la porte de l'appartement : une horde de jeunes femmes excitées est tombée amoureuse de Steed. Ce dernier a oublié de retirer 'l'arme secrète' ! CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Tous les sites font de cet épisode un 'must' ! Je trouve qu'il a des passages ennuyeux malgré une bonne réalisation. La femme de ménages répulsive, la clope au bec bécotant les pauvres petits vieux du ministère, me fait vomir ! Steed s'exclame : 'She must be quite a woman !' Détrompez-vous, il n'y a que des boudins dans cet épisode ! Même la femme de ménages 'transformée' ne casse pas trois pattes à un canard et on comprend mieux pourquoi Patrick Macnee s'est pété quelques côtes en essayant de rattraper Linda Thorson dans son pantalon jaune canari plein à craquer ! Ce 'bidule super actif' est à utiliser (avec parcimonie)... ! Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : l’incroyabilité de l’histoire. ‘Fascinating’ comme dit Steed mais…Points négatifs : …comme il le dit aussi : ‘This is ridiculous’ et très loin de l’aura de la série. Une brochette de boudins plus ou moins répugnants, la vilaine au mégot donne des cauchemars et stigmatise les femmes de ménage (comme dirait les gauchos-bobos de tout poil). En tout cas, une que DSK n’aurait pas touché ! Mais il y a aussi Rosemary/Thelma, la pauvrette, et l’autre laideron : ‘Command me !’. Le QG de Mother (je hais le cricket), la musique (avec un accord honteusement emprunté au génial Hellfire), l’ensemble hideux et bien plein jaune/vert de Tara, la visite fastidieuse à Ink Inc. 1 melon. Steed3003 16 mai 2009 Un nouvel épisode très psychologique après Interrogatoires, mais au contraire du réalisme de ce dernier, la série retrouve toute sa veine comique. Après deux épisodes franchement moyens (A vos souhaits et Faux témoins), on attendait plus grand chose de Jeremy Burnham, ancien acteur pour la série, aspirant scénariste. Grave erreur! Jeremy Burnham relève nettement la barre avec cette comédie romantique à la sauce Avengers. Cette critique acerbe du sentimentalisme outrancier et mercantile est un pur régal. Surtout que la série a, elle, su toujours faire preuve de finesse et de pudeur à ce niveau. Avec intelligence et humour, Jeremy Burnham nous fait découvrir la plus puissante des armes : l’amour ! « More devastated than the atom bomb ! » [« Plus dévastateur que la bombe atomique! »] le reconnaît Steed lui-même. Jeremy Burnham nous livre une intrigue à multiples tiroirs, fascinante à suivre. Il affiche au passage ouvertement son mépris pour la littérature à l’eau de rose pouvant être écrite par une machine, un piano en l’occurrence, où chaque touche représente un cliché du genre. Bien vu ! Les personnages sont tous parfaitement barrés : Tate, qui passe de quelques minutes de vieux célibataire endurci à adolescent fleur bleue, Thelma, l’auteur en quête perpétuelle de romance, et Martha Robbins, dans une double prestation femme de ménage/femme fatale intrigante. Jeremy Burnham va très loin dans son délire : Martha Robbins s’acoquinant avec carrément tout un étage du ministère ! On appréciera également une conclusion aussi surprenante qu’hilarante. Ce scénario si particulier, bavard et psychologique, aurait pu perdre toute sa saveur transposé à l’écran. C’est au contraire tout l’inverse. La réalisation de Peter Sykes est d’une modernité incroyable. Avec cet épisode, il rejoint Robert Fuest parmi les meilleurs artisans de la saison. A la fois nerveuse et élégante, inventive et alerte, les superlatifs manquent pour qualifier sa mise en scène. Quelques innovations bienvenues, comme la grue lors de l’extérieur montrant l’arrivée en voiture de Tara King chez elle, superbe plan. La vue subjective également est savamment utilisée. C’est quasiment du cinéma ! On en oublierait même que presque tout l’épisode se déroule en studio. Il réussit à insuffler un rythme trépidant à une intrigue pourtant avare en scène d’action. Il s’impose aussi comme le roi de la direction d’acteurs. Toutes les performances sont brillantes. Veronica Strong, dans un double rôle, s’impose comme l’un des meilleurs second rôles de la série. Sa transformation est tout à fait crédible, on a même du mal à la reconnaître lors de sa première apparition en femme fatale. Plus séducteur que jamais, Patrick Macnee est tout simplement brillant. En jeune femme éperdument amoureuse, Linda Thorson est aussi convaincante. Malheureusement, Peter Sykes signe ici sa dernière contribution pour la série. « Cherchez la femme ! » s’exclame en français Tara King en sentant un parfum sur le cadavre de sir Rodney. La jeune agent commence à faire preuve de flair ! Eh oui, c’est elle qui met Steed sur la bonne piste, une piste qu’il ne soupçonnait pas jusqu’ici ! Mère-Grand s’exerce lui au cricket. Steed aurait lu trois fois le roman L’amour sous les tropiques. On a du mal à le croire, le sachant plus amateur des aventures de Tintin. Dans le tag final, Steed doit faire face à des jeunes fans en folie et il confesse : « It’s no joke being a teenage idol ! » (« Ce n’est pas marrant d’être l’idole des jeunes ! ») ! Quarante ans plus tard, la remarque vaut toujours. Linda Thorson persiste dans les mini-jupes affriolantes. On est moins convaincu par son pantalon jaune (canari comme l’évoque avec humour Denis !) et sa chemise vert pomme ! Si l’on est un peu déçus par la parfumerie, le décor des éditions Casanova s’impose comme le plus fou de la saison ! Laurie Johnson s’essaie également à la parodie des scores romantiques. Il sort donc la guitare et fait grincer les violons. Le résultat est réjouissant, tout à fait dans l’esprit fou, fou, fou de l'épisode. EN BREF : Une comédie romantique acide et sous acides dotée d’une distribution 4 étoiles ! Un must assurément. Estuaire44 16 février 2014 En Juillet 1967, les Fab Four offraient au monde l’une de leurs plus belles et mémorables chansons : All your need is love. Avant de devenir indissociable de la conclusion psychédélique des tribulations du Prisonnier, cet hymne à l’amour universel va cette année là rapidement s’imposer comme l’un des étendards du fameux Summer of Love, puis de ce grand mouvement enthousiasmant la jeune Love Generation, en ce lysergique crépuscule des Sixties. Tout en s’affranchissant souvent de toute référence datée, Chapeau Melon et Bottes de Cuir a toujours manifesté le génie de saisir l’esprit de la formidable décennie où elle s’inscrivait. C’est donc très logiquement que cet épisode réussit un magistral clin d’œil à cette emblématique chanson, que cela soit par le titre original ou par le, pour une fois cette saison, emballant tag de fin, pastichant joyeusement ces nuées de jeunes filles en délire accompagnant chaque apparition des Beatles. Mais surtout Jeremy Burnham développe le thème de cet amour tout puissant renversant toues convention ou différences de classe sociale. Fort heureusement il évite toutefois de développer une fable lénifiante, hors sujet dans cette série, pour au contraire recourir à un magistral contrepied en nous contant une fable grinçante. En effet la force de l’amour se voit ici dévoyée, utilisé pour assurer le triomphe d’individus particulièrement cyniques. Cet humour caustique s’inspire davantage du versant critique et politique de la Contreculture, en prenant à rebrousse-poil plusieurs éléments culturels (inversions des mythes de Cendrillon ou de la séduisante Mata-Hari). Tout en inscrivant l’aspect scandaleux de son intrigues dans des faits divers avant défrayé la chronique de l’époque (affaire Profumo), cette vision d’un amour réduit à un marketing mécanisé (excellente idée du piano) annonce la vision des Mad Men de Matthew Weiner, alors que s’impose la société de consommation et la conquête de esprits par la publicité et le marketing. Burnham pousse son pamphlet jusqu’à introduire explicitement les images subliminales, mises au point et employées dans les Années 50. Sous son aspect de comédie légère, l’épisode dépeint une sombre menace, avoisinant effectivement le discours du Prisonnier. Cet aspect critique n’empêche pas l’auteur de régaler le public d’un épisode particulièrement divertissant. L’humour, noir ou fantaisiste demeure omniprésent, tandis que les évènements se succèdent à un rythme enlevé. On entre immédiatement dans une action ne mollissant jamais et évitant le poncif rebattu de la succession de meurtres comme ossature narrative. Peter Sykes assure une réalisation nerveuse et affutée, agrémentée de superbes décors et extérieurs londoniens (Primrose Crescent), même si l’on retrouve les habituelles voyantes doublures. Un montage nerveux accompagne idéalement cette histoire menée tambour battant, où se succèdent les rencontres les plus divertissantes. Si l’Excentrique vendeur de parfums ne restera pas dans les mémoires, Jeremy Burnham, fabuleusement en verve, fustige avec férocité une succession de notables vieille école et misogynes. Réfugié Underground et dans la pratique du si classique cricket, Mother incarne une Angleterre traditionnelle et marginalisée, ne comprenant goutte à la terrible puissance de l’empire amoureux. L’auteur personnalise avec soin les antagonistes du jour, bien loin des espions passe-partout trop présents cette saison. La charmante Thelma permet à Steed (ainsi qu’à son interprète) de réaliser un grand numéro de séduction. Plus cynique et manipulateur qu’homme d’action, Bromfield, incarné par le toujours formidable Terence Alexander, n’est pas sans évoquer le savoureux Lovejoy de la saison quatre. Grâce à lui Burnham pousse l’audace transgressive jusqu’à laisser largement transparaitre que l’amour s’affranchit volontiers des contingences du genre. Veronica Strong assure particulièrement le succès de l’épisode, par la saisissante double performance de la sublime et sensuelle Martha, particulièrement convaincante en femme fatale. Ses troublantes adresses directes à la caméra constituent un joli coup de mise en scène, quasi inédit au sein de la série. Steed reste l’irremplaçable chef d’orchestre de la folie ambiante. Son flegme et parfaite maîtrise de soi rendent finalement acceptable la lacune scénaristique le montrant immunisé aux images subliminales. Les Romantiques se plairont aussi à imaginer qu’il a toujours au cœur son véritable et éternel amour… Les Cyniques évoqueront un cœur de glace insensible aux sentiments. Seule véritable réserve que laisse ce très grand opus de la sixième saison, Tara demeure passablement inerte et derechef Damoiselle en détresse, mais l’auteur la fait astucieusement percevoir le pot aux roses bien avant ces Messieurs, ce qui équilibre quelque peu les débats. EN BREF: Le récit de Jeremy Burnham saisit parfaitement son époque et associe à merveille une distrayante comédie à un discours critique sur les périls des manipulations modernes de l’esprit. Love All illustre tout le potentiel que conservait la série à son crépuscule. VIDÉO Une maison d'édition très spéciale ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Le ministère est l'hôtel de ville de Watford. o Steed se rend au QG de Mère-Grand. Scène tournée à Borehamwood. o De nombreuses scènes sont tournées à Londres : Tara se rend à la boutique de parfums des frères Bellchamber à Grosvenor Street, sir Rodney persuade Martha de le suivre sur Sutherland Avenue et Tara s'apprête à sauter de l'immeuble qui donne sur Osnaburgh Street. Continuité o A la fin de l'épisode, les pages du roman que feuillettent Steed sont blanches! o Steed avait-il besoin d'une puce magnétique pour que Tara tombe amoureuse de lui ? Détails o Le O de Love est en forme de cœur. Le même procédé est employé pour From Venus with love de la saison 5. Ces deux titres sont malheureusement indisponibles en VO sur les éditions françaises. o La saison six reprend très souvent des extraits des thèmes d'épisodes des saisons quatre et cinq. Le plus de l'épisode Love all est une musique quasi inédite. Seule la scène de bagarre chez Tara a le thème du...Club de l'enfer ! o Casanova Ink est le nom de la maison d'édition des romans à l'eau de rose. o Le déclic est le message suivant : 'You will fall in love with the next person you see...'. o Le nom du parfum est 'Reckless abandon'. Tout un programme… Acteurs - Actrices o Veronica Strong (1938) a fait sa première apparition dans la série Detective en 1964. Après son passage remarqué aux Avengers, elle a très peu tourné (deux épisodes de Paul Temple entre autres) et son dernier rôle date de 1982. o Terence Alexander (1923) a débuté sa carrière en 1947 et il s'est surtout tourné vers la télévision dès le début des années 60 : Le baron, L'homme à la valise, Les champions, Paul Temple, Amicalement vôtre, Mission casse cou, Dr Who, Bergerac où il a un personnage récurrent. Il est l'inoubliable Piggy dans Voyage sans retour, saison 4 (Steed veut lui faire brûler la moustache) et il participa aux New Avengers dans Les anges de la mort. o Patsy Rowlands (1934-2005) fit ses débuts dans Tom Jones en 1963 mais elle est surtout connue pour son rôle dans Carry On.. Elle a participé à la série Destination danger. o Larry Taylor (1918-2003) est le père de Rocky Taylor, le cascadeur qui a souvent doublé Patrick Macnee sur la série. Il a joué dans Destination danger, Le baron, L'homme à la valise, Le prisonnier - 2 épisodes, Le Saint - 6 épisodes, Département S - 2 épisodes, UFO, Jason King, L'aventurier, Thriller. A noter que… o Un des cinq scénarii écrit par Jeremy Burnham pour la sixième saison. Ce scénariste est déjà apparu dans la série en tant qu'acteur : Voyage sans retour - saison 4, Les marchands de peur - saison 5 et Ne m'oubliez pas - saison 6. o Dans certains épisodes de la saison 6, de nombreux acteurs apparaissent au générique sans le nom de leur personnage. o Patrick Macnee s'est brisé plusieurs côtes dans la scène de la fenêtre. Il a ressenti une douleur et il se rendit chez son médecin qui le diagnostiqua. Fiche d'Amour quand tu nous tiens des sites étrangers En anglais http://theavengers.tv/forever/king-20.htm En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king22.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#153 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_love.htm
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LE MATIN D'APRES Steed and a foe face a bomb threat - Tara takes a long nuclear winter's nap Tournage : Terminé le 5 novembre 1968 Diffusion : ITV , 19 février 1969 - TF1 9 janvier 1982 ( La saison 6 a été diffusée aux Etats-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Brian Clemens Réalisation : John Hough Peter Barkworth (Merlin), Penelope Horner (Jenny), Joss Ackland (Brigadier Hansing), Brian Blessed (Sergeant Hearn), Donald Douglas (Major Parsons), Philip Dunbar (Yates), Jonathan Scott (Cartney). Résumé Sur le point d'être capturé par les Avengers, un agent ennemi lance une capsule contenant un puissant gaz soporifique. A leur réveil, ils découvrent une ville déserte sous loi martiale. L'armée a fait évacuer les lieux pour désamorcer une bombe. Steed et son allié de circonstance se rendent compte que tout n'est pas aussi simple que cela…. Epilogue Steed regarde la télévision (D'après le site The Avengers Forever : Laugh In, l'émission concurrente des Avengers aux Etats-Unis). Tara arrive chez Steed en apportant un présent de Merlin : de la poussière lumineuse. CRITIQUES Denis Chauvet Avis : La ville déserte ! Thème utilisé avec plus de succès dans L'heure perdue et Le S 95. L'histoire est néanmoins plaisante avec un bon Peter Barkworth en Merlin et une réalisation intéressante. En revanche, le sergent Hearn est pénible, la fin trop rapide et le tag nul (comme souvent dans cette saison). Pas besoin de Tara pour faire un bon épisode de la saison 6 ! (Idem pour Killer) : Penelope Horner est moins convaincante que Jennifer Croxton mais elle a le mérite de nous faire oublier Tara King pour au moins un épisode ! Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : la ville déserte mais le thème sera plus réussi dans Londres du S95, Merlin, personnage intéressant, le suspense (à la première vision), Tara endormie. Points négatifs : Steed armé (pour contrer Merlin, dangereux !), les doublures visibles même dans des scènes anodines, le reportage TV beaucoup trop long, la journaleuse qui ne comprend rien du premier coup, le mobile du général (une machine doit le remplacer), les boules soporifiques qui escamotent le final sans suspense, la musique insignifiante ou mal réutilisée (celle de Danger Makers). 2,5. Steed3003 12 mai 2004 Un scénario mystérieux et plein de suspense, dans la lignée de L'Heure Perdue - saison 4, en moins réussi cependant, fait de cet épisode un des plus réussis de cette saison. La réalisation, très stylisée, le sert avec efficacité. De plus, l'épisode ne souffre presque pas de la quasi absence de Linda Thorson. Cependant, les personnages ne sont pas consistants (notamment la journaliste et le "double double double" agent Merlin) et il manque d'humour, ce qui l'empêche d'être un must de cette saison. A noter, le tag final très réussi. EN BREF : Une bonne intrigue, mais ça manque un peu d'humour! Estuaire44 16 février 2014 On sera reconnaissant à l'intrigue du jour d'enfin rompre la litanie des meurtres successifs comme ossature de scénario. The Morning After apparaît comme un épisode dont les mystérieuses et séduisantes prémices ne cessent de toujours davantage décevoir. Les premières minutes d’énigmatique suspense se montrent troublantes à souhait, jouant avec acuité sur la solitude des deux protagonistes, dans la lignée de L'Heure Perdue. Mais là où cet opus manifestait le génie de maintenir cet effet aussi longtemps que possible, tout en le renouvelant intelligemment, The Morning After jette très vite l'éponge. L'illusion rompue après une poignée de minutes, les révélations successives (et vites prévisibles) ne font que dégonfler le soufflet, puisqu'on en vient à une situation de plus en plus quelconques, jusqu'à une résolution ridicule de facilité, avec ces capsules si pratiques. Tout ça pour ça, une vengeance au motif ridicule. Dès lors l'action ne caractérise plus que par des allées et venues répétitives au sein de décors tout à fait quelconques. La musique militaire et pompière, les hurlements continuels et les claquements de bottes rendent de plus le spectacle particulièrement éprouvant d'un point de vue sonore. La mise en scène de John Hough avive les regrets puisqu'il réussit parfaitement la séquence de solitude inexpliquée, avec plusieurs plans de rue particulièrement suggestifs. Par la suite sa caméra se montre peu imaginative, filmant les événements efficacement, mais sans aucun relief particulier. En dernier ressort l'épisode ne prend véritablement appui que sur deux très savoureux personnages secondaires. L'excellent Brian Blessed apporte une présence notable à sa caricature de sous-officier virant à la canaille vulgaire. Il s'avère autrement marquant que le général très loin des sommets atteints par Christopher Lee dans l'interprétation du Colonel Mannering. Surtout, le gouailleur et vénal Merlin et une vraie originalité au récit tranchant avec le côté manichéen des adversaires des Avengers et renouvelant la pratique d'une associée féminine occasionnelle de Steed quand la principale fait défaut. L'association entre le très expressif Peter Barkworth et Patrick Macnee fonctionne à merveille. Si la charmante Jenny apporte une appréciable touche féminine, son influence sur l'action en cours reste bien trop minimaliste. Son reportage ne sert d'évidence qu'à meubler. Usant de revolver et de menottes Steed perd hélas son légendaire flegme raffiné, pour devenir régulièrement un quelconque homme d'action, un comble sous la plume de Brian Clemens. Tara, inexplicablement plus atteinte par le gaz que les deux compères, se réveille heureusement à temps pour participer à un tag de fin que Merlon rend plus plaisant qu' l'accoutumée. EN BREF: Un épisode prometteur mais rapidement décevant, du fait d'un traitement peu ambitieux de son idée originale. Merlin reste une heureuse rencontre pour un Steed plus crispé qu'à l'ordinaire. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Contrairement au S 95, cet épisode n'a pas été tourné à Londres mais à St Albans dans le Hertfordshire et à Old Hatfield. o Les alentours de la Rostarn Trading Company ont été filmés à Watford. Continuité o Regardez la veste de Steed ! Elle a une marque verdâtre dans le dos durant toutes les séquences qui se passent dans la 'Trading Company' (en studio) que cela soit au début ou à la fin de l'épisode mais pas pendant les scènes en extérieur ! o Une grue de construction bouge pendant le tournage. L'évacuation de la ville a été incomplète ! Détails o On voit avec étonnement Steed s'armer d'un revolver pour réceptionner Merlin, la chose est suffisamment rare, Steed n'est jamais armé, ce qui ne manque pas de surprendre Tara. Merlin est semble t-il imprévisible... o L'ouverture du tag conclusif voit Steed éteindre sa télévision en s'exclamant d'un air amusé Sock it to me !. Macnee réalise un clin d’œil car il s'agit d'une populaire accroche du Rowan and Martin's Laugh-In (1967-1973), le programme concurrent des Avengers aux Etats-Unis. Elle y concluait en effet nombre des tirades de l'humoriste anglaise Judy Carne, participant à l'émission de 1968 à 1969. La popularité du Laugh-In fut consacrée quand Richard Nixon accepta de s'exclamer Sock it to me ! en direct, durant l'un des Laugh-In diffusés durant la campagne présidentielle de 1968. Son rival démocrate Hubert H. Humphrey refusa de se prêter au jeu et fut battu, la légende voulant que de ce fait le Laugh-In ait joué un rôle réel en faveur du Républicain. Le succès de ce programme de NBC conduisit ABC à déprogrammer les Avengers, ce qui fut fatal à la série. Acteurs - Actrices o Peter Barkworth (1929) a participé à trois autres épisodes de la série : Kill the king (saison 1), Les sorciers (saison 3) et surtout Meurtres distingués (saison 5). Il est enseignant à la RADA (Royal Academy of Dramatic Art, l'équivalent du Conservatoire français) et auteur de plusieurs ouvrages sur le théâtre. o Joss Ackland (1928) est un des meilleurs acteurs britanniques de ces cinquante dernières années. Il a débuté dans les années 50 et il a joué dans 115 films, des centaines de pièces et participé à de nombreuses séries dont Amicalement vôtre, Poigne de fer et séduction, Le retour du Saint, Regan, Les aventures de Sherlock Holmes et un épisode de L'inspecteur Barnaby en 2006. Il reçu le titre de Commander of the British Empire en 2000. o Brian Blessed (1937) a fait de nombreux petits boulots avant de tenter sa chance au cinéma où sa carrière s'étend sur près de quarante ans. Il a joué aussi bien dans des séries (Cosmos 1999, Regan) que dans des films (Flash Gordon, La Guerre des étoiles). Il a escaladé l'Everest. Il est Mark Dayton dans Le dernier des sept (saison 5). o Penelope Horner a joué dans Le Saint (3 épisodes), Amicalement vôtre, Jason King, L'aventurier, Thriller. A noter que… o L'épisode prévu le 27 janvier 1969 aux Etats-Unis a été remplacé par le tournoi de golf annuel de Bing Crosby ! La programmation de la saison 6 aux Etats-Unis fut anarchique et démontre le peu d'intérêt qu'ABC accordait à la série durant cette saison. o Épisode sans Mère-Grand, Tara King y fait de la figuration. o Il y aura une sorte de remake dans The New Avengers avec Le S95. Fiche du Matin d'après des sites étrangers En anglais http://theavengers.tv/forever/king-17.htm En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king19.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#146 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_morning.htm
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