JEUX Steed plays 'super spy' – Tara is the prize Tournage : Terminé le 25 juin 1968 Diffusion : ITV, 2 octobre 1968 – 2e chaîne ORTF, 18 octobre 1969 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Richard Harris Réalisation : Robert Fuest Peter Jeffrey (Bristow), Garfield Morgan (Manservant), Anthony Newlands (Brigadier Wishforth-Browne), Alex Scott (Averman), Aubrey Richards (Professor Witney), Desmond Walter Ellis (Manager), Geoffrey Russell (Dexter), Achilles Georgiou (Student), Brian Badcoe (Gibson). Résumé D'anciens compagnons d'armée de Steed sont retrouvés assassinés avec des pièces de puzzle dans les mains. La vengeance est le mobile et chaque victime doit se plier aux exigences du 'diabolical mastermind' : jouer sa vie à un jeu de société ! Steed doit jouer... pour sauver Tara ! Épilogue Steed et Tara jouent à un jeu de société dont les règles ont été inventées par l'agent au chapeau melon : le "Steedopoly" ! CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Une succession de meurtres, Peter Jeffrey en excellent diabolical mastermind à l'instar du Joker et des jeux de société plus incroyables les uns que les autres font de cet épisode un sommet de cette saison. La réalisation maîtrisée de Robert Fuest et les décors magnifiques contribuent à faire naître une tension palpable chez le téléspectateur. Quand à Tara, elle est chloroformée et mise dans un sablier ! Notez la petite claque sur le postérieur que lui donne Steed ! Dommage que le tout soit gâché par une copie DVD Studio Canal exécrable ! Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : un scénario Avengers classique ; ici, les jeux de société appropriés aux participants (pilote, zoologiste, boursicoteur, soldat, prof et…agent secret), l’excentrique de Jig Creations, un superbe Jeffrey et de bons seconds rôles (butler, brigadier), le thé dans la tranchée (so British), la claque sur les fesses, le sablier et le final grandiose. Points négatifs : les lunettes hublots de Tara, le chloroforme (acte 3). Four bowlers, of course. Steed3003 19 février 2005 Dès qu'on commence à parler de Jeux, les superlatifs ne manquent pas, Génération séries le qualifie de "meilleur [épisode] de toutes les saisons des Vengeurs (sic)", le guide Irrespectueusement vôtre rejoint cette appréciation ; Didier Liardet le trouve lui aussi "excellent". Pourtant à la vision de cet épisode, mon jugement apparaît plus nuancé. "It's all a game really" (en VF : "Tout cela est bien un jeu"), dit Tara King au cours de cet épisode ; cette petite phrase résume tout à fait l'esprit du scénario de Richard Harris : faire de Jeux un des épisodes les plus… ludiques de la série. Si Richard Harris n'a écrit qu'un seul épisode pour la saison 5, il nous avait marqués : Le vengeur volant par son ton "cartoonesque" nous avait montré combien l'auteur aimait jouer avec l'imaginaire enfantin. Il pousse encore plus loin le concept dans cet épisode, où tout paraît être vu à travers les yeux d'un enfant et la série apparaît comme un immense terrain de jeux ; avec bien sûr pour principal aspect : si nos jeux de société prenaient vie ? Une idée complètement délirante mais oh ! combien superbement mise en valeur et efficace. La saison 6 devient de plus en plus extravagante ; débarrassés de l'imposante Mrs Peel, les scénaristes se font plaisir et ça se voit. De toute manière dans Chapeau Melon, plus l'idée de départ est improbable, plus l'épisode est excellent ! Ainsi, l'univers de l'enfance domine durant tout l'épisode : c'est dans un square que l'on découvre les cadavres successifs, les indices prennent la forme d'un puzzle, Tara qui construit des "remparts" avec deux chaises et un fauteuil (comme un enfant l'aurait fait) pour protéger Steed… Même les adultes paraissent être comme les enfants se l'imaginent. Vous verrez d'ailleurs qu'ils constituent un panel joliment représentatif de ce que les enfants voudraient devenir quand ils sont grands : sportif, militaire, professeur… et agent secret ! On retrouve le trader et ses 5 téléphones qui dit "Achetez, vendez !" à travers le monde ; le militaire planqué dans sa tranchée qui clame : "Chargez !" ; le professeur d'université très cultivé et vieux jeu… Des stéréotypes toujours valables aujourd'hui ! Même le méchant, Monty Bristow, apparaît finalement comme un enfant capricieux et mauvais joueur. Mais dire que le scénario est infantile serait inadéquat. C'est justement en nous faisant pénétrer (non sans nostalgie) dans cet univers que Richard Harris réussit à transcender la série qui, elle, finalement, ne s'est jamais montrée trop adulte et a toujours eu ce côté inoffensif et décontracté. Steed et ses partenaires apparaissant finalement comme deux copains qui s'amusent à résoudre des énigmes ensemble, comme chaque enfant aimerait le faire avec son/sa meilleur(e) ami(e). C'est d'ailleurs cela qui a fait, fait toujours et fera sûrement son indéfectible popularité auprès des plus jeunes. Pour revenir au scénario intrinsèque, Richard Harris se montre plein d'imagination : les scènes de meurtres successifs sont (avec Clowneries) les plus inventives de la série. Même si certains jeux paraissent inadaptés (le jeu des échelles, le circuit de formule 1…), les autres sont tous autant de vrais moments de génie : le jeu de la bourse ou de lettres sont de grands morceaux de suspense, comme la série ne nous en offre que très rarement. Que dire du jeu de l'agent secret, fantasme de spectateur prenant vie, un génial moment de bravoure, auquel tout le monde aurait aimé participer. La grande réussite de Jeux est que, comme Caméra Meurtre mais dans un autre genre, il s'amuse avec les codes de la fiction et avec les connaissances du spectateur sur le show. Par ailleurs, l'épisode ne manque pas d'humour, les échanges entre nos Avengers sont des plus piquants. Jig création (la maison du puzzle à laquelle la famille royale elle-même aurait rendu visite) est l' "organisation excentrique de la semaine" et donne lieu, comme toujours chez les Avengers, à des moments très comiques. Le côté so british de la série, qui avait progressivement disparu, revient en force, avec la scène du thé dans les tranchées (après le train dans Voyage sans retour) ; un moment indescriptible car tellement "avengeresque". Néanmoins, quelques points déçoivent : tout d'abord, la structure particulièrement classique et linéaire du scénario (on pourrait d'ailleurs adresser le même reproche au Vengeur volant), qui paraît un peu trop simpliste ; comme les motifs du méchants (une simple vengeance) désagréablement "sériesque". C'est bien là la seule critique qu'on pourrait adresser à un scénario particulièrement osé, imaginatif et rythmé. Le meilleur de la saison ? Sans aucun doute. Jusqu'ici, tout va bien ; mais alors que la réalisation dans la saison 6 s'était jusqu'ici montrée impeccable, elle dessert ici un scénario qui, paradoxalement, permettait à son metteur en scène de donner le meilleur de lui-même. La déception est encore plus grande quand l'on voit que c'est Robert Fuest (qui nous avait épaté avec son travail sur Mon rêve le plus fou) qui en est la cause. On peut facilement comprendre la difficulté à mettre en scène un scénario aussi fou et facilement "casse-gueule", surtout pour des budgets serrés et en un temps limité, deux facteurs inhérents aux fictions télévisuelles. Mais James Hill s'en était très bien sorti, lui, avec un scénario tout aussi complexe pour Clowneries. Commençons par les fameuses scènes de jeux : si leur fond noir paraît de prime abord adéquat, donnant à ces scènes des allures de rêves éveillés rejoignant le monde de l'imaginaire auquel fait appel l'épisode, il finit par décevoir. En effet, l'épisode faisant appel à l'univers de l'enfance, des couleurs plus vives, voire carrément criardes (comme dans Le vengeur volant, par exemple) auraient paru préférables. De plus, les nombreux effets qui parsèment ces scènes sont carrément ratés (la maquette de la séquence d'intro, le panneau du jeu boursier…), voire risibles (le serpent "en peluche" du jeu d'échelles…). Néanmoins, deux séquences sont particulièrement haletantes : le jeu de lettres et le jeu du super agent secret. Toutes les deux très intelligemment mises en scènes. L'autre grande déception vient des scènes d'action (pourtant un point fort de Mon rêve le plus fou) : elles sont brouillonnes et renouent avec les problèmes de doublures trop visibles des saisons précédentes, qu'on croyait pourtant enterrés. Finalement, le principal défaut de Robert Fuest apparaît ici dans l'épisode : à force d'innover, on finit parfois par s'y perdre. Ainsi, si l'on sent à chaque plan un désir de bien faire (voire de trop bien faire en multipliant les artifices inutiles) tout en essayant de faire artistiquement évoluer la série, ces innovations apparaissent ici nettement plus hasardeuses (la caméra qui virevolte dans le square) et pénibles (beaucoup trop de zooms, l'accéléré dans la maison du puzzle) que celles de sa précédente réalisation. Par conséquent, l'épisode manque énormément d'unité et de fluidité. Heureusement, Robert Fuest dirige toujours aussi bien ses acteurs : si Peter Jeffrey reste toujours aussi convaincant en méchant, on retiendra surtout Anthony Newlands, éblouissant de talent en militaire qui se prend au jeu. Quant au duo Macnee/Thorson, jamais le couple n'est apparu aussi alchimique à l'écran. En bref, une immense déception pour cette mise en scène, indigne du talent de Robert Fuest. Après À vos souhaits, Tara se fait encore une nouvelle fois chloroformer dans cet épisode. Quant à Steed, il prouve ses qualités d'agent secret dans un inoubliable jeu qui lui est taillé sur mesure. Par ailleurs, le passé militaire de Steed refait de nouveau surface dans cet épisode (après L'heure perdue) ; où l'on apprend qu'il aurait fricoté avec la fille d'un colonel ! Sacré Steed ! Enfin, les échanges entre nos Avengers sont des plus comiques dans cet épisode, où Steed n'hésite pas à donner une tape généreuse sur les fesses (tout aussi généreuses) de Tara King. Ne manquez pas le tag final, comme toujours dans cette saison très réussie, où l'on découvre le "Steedopoly" ! Alors qu'ils auraient dû être le point fort de l'épisode, les décors sont ici très décevants : le circuit de formule 1 ridicule, le jeu d'échelles moyen… Ceux du jeu de lettres et du jeu du super agent secret sont nettement plus convaincants. La maison du méchant est soignée, mais trop classique : on aurait apprécié voir le thème du jeu et du hasard (omniprésent dans son esprit) de manière plus marquée. Quant aux extérieurs, ils se résument à de vertes campagnes ensoleillées particulièrement plaisantes. Tara change énormément d'habits dans cet épisode ; elle nous marque surtout dans ses ensembles respectivement jaune et bleu ciel, le reste est de bon goût. Steed, après quelques écarts dans les épisodes précédents, revient aux sources : des costumes impeccables ! Howard Blake reprend l'aspect infantile de l'épisode Rien ne va plus dans la nursery dans sa musique, avec un certain succès. EN BREF : Un scénario exceptionnel débordant d'imagination, malheureusement gâché par une réalisation approximative. Pas le chef-d'œuvre qu'il aurait dû être, mais un très bon épisode tout de même. Estuaire44 16 février 2014 Game s’impose d’emblée comme un authentique enchantement visuel, intégrant parfaitement le langage propre à l’étrange lucarne. Le retour de cet excellent et imaginatif metteur en scène qu’est Robert Fuest, doublé d’un designer hors pair de décors, apporte à cet égard immensément à l’épisode. Les nombreux décors renouent avec le charme particulièrement persistant des jeux de société des Sixties, se ressentant au-delà même de toute nostalgie. D’autres séries du temps sauront jouer pleinement cette carte, telles Doctor Who (The Celestial Toymaker, 1966) ou Le Saint (The Man Who Liked Toys, 1964). Mais les décors successifs de Game atteignent une dimension supplémentaire : ils manifestent le goût très sûr de Fuest, ainsi que sa perception enthousiaste et pénétrante du phénomène alors en vogue de l’Op Art et de sa prédominance accordée aux perspectives. Ses créations (ou celles qu’ils suscitent) constituent des créations très abouties du genre, évidemment compte tenu des faibles moyens alloués. Sa caméra relaie et appuie superbement les décors, par sa mobilité comme par sa recherche fluide d’angles saisissants et de plans biscornus soulignant les effets. On trouve ici un langage télévisuel original au sein de la série car à peu près absent des années Emma Peel. Le talent et le précieux apport de Fuest consistent à le porter à son meilleur niveau (loin de la caricature ludique mais surchargée que représente l’appartement de Tara King, issu de l’équipe précédente). Jointe à une relation entre Avengers renouvelée et à des scénarios habiles, cette vision aurait pu signifier un viatique pour la série, mais la saison 6 n’atteindra de tels sommets que trop occasionnellement. Le scénario de Richard Harris pourrait davantage prêter le flanc à la critique. Après tout il apparaît moins novateur, véhiculant derechef la succession de meurtres bien connue par les amateurs d’Avengers toujours durablement incapables d’y mettre un terme. Harris joue également sur le terrain ultra balisé des récits de vengeance, on se croirait d’ailleurs par moments devant un remake Sixties du Comte de Monte-Cristo. Mais l’auteur se montre suffisamment habile pour tirer le meilleur parti de ces différents ressorts, aidé par une distribution de haut vol. Outre l’Excentrique fort gouteux que représente le maître des puzzles (nouveau superbe décor), les différentes victimes de Bristow ne se résument heureusement pas à des silhouettes, mais nous valent des portraits bien croqués. Le scénario dévoile progressivement ses effets, sachant nous conduire progressivement jusqu’à l’apothéose que constitue le jeu Super Secret Agent. Une prodigieuse mis en perspective, où Bristow recrée cette fusion de l’imaginaire ludique et de l’espionnage fantasmé définissant in fine le Monde des Avengers lui même. Un charmant tag final vient parfaitement conclure l’ensemble. Par sa pleine stature de Diabolical Mastermind d’exception, Bristow, admirablement interprété par Peter Jeffrey, manifeste que Brain Clemens a désormais pleinement imprimé sa marque à la saison tout en laissant Fuest débusquer de nouvelles voies de renouvellement. Il confirme également, que ce type de personnage autorise les Avengers à donner leur meilleure dimension. Le personnage se montre captivant pas son mélange de démesure pathologique et de ruse matoise. On n’aura garde d’oublier son désopilant majordome/homme de main, qui va jusqu’à menacer parfois de lui voler la vedette. Il achève de former une variation hautement fantaisiste et humoristique du tandem génie du mal / exécuteur hors norme, porté au pinacle par les aventures filmées de James Bond. Privés ici de Mother (mais l’épisode est déjà plein à ras-bord) , les Avengers ne s’affirment pas moins à la hauteur. Leur association instille d’excellents dialogues, aussi savoureux que ceux du duo maléfique. Evidemment Tara retrouvent temporairement ses oripeaux de Damoiselle en détresse, mais elle participe néanmoins à l’animation de l’épisode comme à sa résolution. Sa relation moins fusionnelle et plus hiérarchisée (mais non inféodée) à Steed, participe pleinement à la tentative de renouvellement de la série menée ici avec succès, conjointement au maintien de ses atouts fondamentaux. Linda Thorson, désormais parfaitement à l’aise dans on rôle bénéficie également d’une garde robe colorée parfaitement en syntonie avec l’ambiance impulsée par Fuest. EN BREF: La mise en scène et le talent de designer de Robert Fuest impulsent un langage visuel innovant, autorisant le renouvellement réussi d’une série sachant préserver ses atouts : un ton à part, un duo d’Avengers attractif et un Mastermind de haute volée. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Les extérieurs de la maison de Bristow furent filmés à l'Hôtel Grim's Dyke, Harrow Weald. Construit en 1870 selon le style Tudor. Son propriétaire, Frederick Goodal, fut l’un des peintres les plus réputés de l’ère victorienne. Il y reçut la plus haute société du royaume, notamment le Prince de Galles et Dickens. La demeure fut rachetée par le célèbre compositeur et librettiste William Schwenck Gilbert mais celui-ci mourut noyé dans le lac artificiel creusé près du manoir. Classé en 1970 Grim’s Dyke House est désormais un hôtel de très haut standing, rénové en 1996. (source : The Avengers on Location) o La maison d'Averman est Hillcrest à Arkley (aujourd'hui démolie). o La demeure du professeur Witney se trouve à The Bishops Avenue, Londres. Ce quartier de Londres (The Millionaire’s Row) est devenu depuis les années 80 la résidence de nombreux potentats, notamment turcs ou iraniens, lui apportant un style original via des villas de styles très variés autant qu’ostentatoires. Continuité o Étrange : on a droit au même plan deux fois : de 16'31" à 16'36" et de 19'02" à 19'07". o L'effet de la vitre du sablier qui vole en éclat quand Steed tire dessus est rendu par un simple film en plastique transparent qu'on agite. Détails o Tara porte des lunettes dans une brève scène. C'est la seule fois dans la série. Acteurs – Actrices o Peter Jeffrey (1929-1999) a participé à trois autres épisodes de la série : Avec vue imprenable (saison 4), Le joker (saison 5) et Le château de cartes (New Avengers). Il était un acteur talentueux et reconnu. Un grand comédien britannique. L'un des plus grands méchants des Avengers : les personnages de Prendergast du Joker et Bristow de Jeux sont mémorables. Diplômé de Cambridge, son répertoire allait du théâtre classique aux comédies télévisées. Il travailla avec les plus grandes compagnies théâtrales dont la Royal Shakespeare Company. Peter Jeffrey réalisa plusieurs mémorables apparitions dans Dr Who (le rôle titre lui aurait d’ailleurs été proposé), la plus célèbre demeure le diabolique Comte Grendel dans… The Androïds of Tara ! (1978). De quoi consoler Tara de n’avoir jamais rencontré les Cybernautes… Il est décédé le jour de Noël 1999 d'un cancer de la prostate. o Garfield Morgan (1931) fait deux autres apparitions très remarquées : Les marchands de peur, saison 5 et Noël en février, saison 6. Il est l'inspecteur Frank Haskins dans la série Regan (1975-78) avec John Thaw dans le rôle titre. À noter que… o D'après le magazine Génération séries, cet épisode (sans Mère-Grand) est sans aucun doute le meilleur de toutes les saisons des Vengeurs. o Cet épisode est le premier dans le top 5 des meilleurs épisodes de la saison 6 du guide The Avengers dossier. o Cet épisode fut choisi pour ouvrir la saison aux États-Unis et en Angleterre. Il est habituellement le premier de la saison 6 à être diffusé en France, lors des rediffusions de la série. o Commentaire de Patrick Macnee pour cet épisode : "Les méchants dans les Avengers étaient aussi excentriques que bizarres, ça me plaisait ! Ils semblaient normaux, mais étaient en fait fous à lier. Comme le maître de jeux macabre de cette histoire, joué à la perfection par la guest-star Peter Jeffrey." - (source : bonus DVD) o Une image atroce tout au long de l'épisode : définition exécrable, couleurs baveuses, image floue, master sale... o Les noms des seconds rôles et des acteurs qui les interprètent n'apparaissent pas une fois de plus au générique de fin. o Howard Blake composa la musique de cet épisode. o Une référence au premier James Bond, Dr No, lorsque Steed rampe dans les tuyaux et 'sacrifie' son melon. o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche de Jeux des sites étrangers En anglais http://theavengers.tv/forever/king-1.htm En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king03.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#130 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_game.htm
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LE DOCUMENT DISPARU Steed plays 'what's wrong with this picture' – Tara becomes a file clerk Tournage : Terminé le 14 juin 1968 Diffusion : ITV, 9 octobre 1968 – 2e chaîne ORTF, 25 octobre 1969 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Tony Williamson Réalisation : John Hough Allan Cuthbertson (Webster), Ivor Dean (Ferret), Patrick Newell (Mother), Angela Scoular (Myra), Simon Oates (Maskin), Donald Gee (Vickers), John Carlisle (Peters), Nicholas Smith (Lather), Alec Ross (1st guard), Lionel Wheeler (2nd guard), Anne Rutter (Betty), Clifford Earl (Jarret), Anthony Blackshaw (Davis), David Quilter (Wilson). Résumé Des fuites de documents confidentiels inquiètent les autorités. Après la disparition d'agents, les Avengers prennent l'affaire en main et Tara occupe un poste dans les quartiers généraux. Elle semble néanmoins avoir des pertes de mémoire car il s'y passe d'étranges évènements ! Une entreprise de laveurs de carreaux a trouvé la faille dans le système de haute sécurité. Épilogue Steed essaie d'hypnotiser Tara mais il se retrouve pris à son propre piège. Tara en profite pour lui demander de l'inviter à dîner. L'agent au chapeau melon veut alors savoir qui payera l'addition ! CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Comme l'écrit justement un critique anglo-saxon, si la qualité des deux premiers épisodes diffusés (Jeux et celui-ci) avait perduré toute la saison, ce n'est pas seulement la France mais le monde entier qui aurait vénéré Tara King ! Une histoire d'espionnage bien montée servie par une excellente réalisation. Une intro à la James Bond, des laveurs de carreaux intrigants, une réunion Avengers au milieu des champs sont les atouts de cet épisode où l'humour et l'action sont également présents. Des habitués de la série occupent les seconds rôles. Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : Excellent mystère où le suspense tient ; la scène d’introduction, le QG de Mother en pleine campagne, de bons acteurs connus (Williamson/Dean), la date du calendrier (1er avril), le mythe du mauvais temps anglais (‘It’s just begun to rain, a perfectly normal day’), l’entreprise de laveurs de carreaux, les scènes d’action (la Bentley et l’échelle, le combat dans la clairière), l’anti-James Bond. Points négatifs : le final un peu trop extravagant et en dessous du reste. Inhabituel, je rehausse la note 3,5 au lieu de 3. Steed3003 13 février 2005 Certains épisodes de la série sont aujourd'hui ancrés dans l'inconscient télévisuel des spectateurs. Si certains méritent de le rester (Clowneries, Caméra meurtre, L'héritage diabolique...), d'autres mériteraient d'être oubliés (Ne m'oubliez pas justement, Les fossoyeurs... ). Il y aussi d'autres épisodes de la série, moins présents dans l'esprit des fans ; mais pourtant d'une grande qualité. Le document disparu en fait partie. Si Tony Williamson est un scénariste inégal, il faut bien avouer qu'un scénario réussi chez lui engendre souvent un épisode culte (Faites de beaux rêves, Cœur à cœur, Étrange hôtel). Le scénario est tout simplement irréprochable. Si il peut paraître au départ un peu trop réaliste pour la série (somme toute une intrigue banale d'espionnage), il se complexifie au fur et à mesure de l'intrigue pour notre plus grand plaisir. Comme souvent chez Williamson, le scénario ne manque vraiment pas d'humour, ni dans les dialogues brillamment écrits, ni dans les situations. En effet, après les agents russes (Meurtres distingués) et les détectives (Trop d'indices), nos deux agents confrontent leurs méthodes avec ceux du MI12, les services secrets britanniques. Cette confrontation donne lieu à des scènes très drôle. La scène du recensement des affaires d'un défunt agent du MI12 est à cet égard hilarante. Eh oui, une trentaine d'années avant Alias, la série dénonçait déjà la mode de la gadgétisation à outrance dans les séries et les films d'espionnage. Chapeau Melon, une série toujours moderne ? À qui le dites-vous... Par ailleurs, l'intrigue est aussi astucieuse, surprenant toujours plus le téléspectateur. Les rebondissements ne manquent pas. Puis, il y a tous ces aspects typiquement british qui donnent ce charme unique à la série ; comme cette école de laveurs de vitres par exemple. Vous remarquerez que, comme les anglais d'ailleurs, la série se plaît souvent à créer des organisations pour tout et n'importe quoi : l'école des gentlemen dans Meurtres distingués ou les cours de tricotage dans Maille à partir avec les taties en sont les meilleurs exemples. La réaction du directeur (un excentrique de premier ordre, et donc un délicieux personnage !) quand Steed lui apprend qu'il a condamné ses fenêtres vaut son pesant d'or. En bref, voilà un scénario exemplaire, beaucoup plus rythmé et osé que d'habitude. Un pur régal ! Dès sa première réalisation, John Hough incarne, après Ray Austin et Robert Fuest, le renouveau de la série pour cette nouvelle saison. Si l'on peut légitimement dire que, au niveau de la réalisation les épisodes de la saison 5 se ressemblaient beaucoup trop, les réalisateurs n'innovant que très rarement, les scénarios de la saison 6 invitaient à une réalisation plus spectaculaire, moins pataude. Et cela, John Hough l'a parfaitement compris. Le jeune réalisateur (27 ans lors du tournage) insuffle un rythme et un dynamisme qui faisait souvent défaut à la série. Dès la séquence d'introduction, avec une arrivée d' hélicoptère digne d'un grand film, on sent que la série se veut dorénavant plus impressionnante. Pourtant, John Hough ne multiplie que très peu les effets inutiles (peu de zooms et d'accélération) ; par conséquent, l'épisode n'a quasiment pas vieilli. John Hough filme avec la même inspiration scènes d'action (toutes réellement épatantes avec, entre autre, une mémorable et délirante bagarre finale) et scènes de comédie, cherchant toujours à innover dans la façon de filmer (très peu de dialogues sont en champ/contre champ par exemple) et à essayer de différencier la série des productions standards télévisuelles. C'est hautement réussi ! D'autant plus que comme son prédécesseur Ray Austin pour Miroirs, il a bénéficié lors du tournage d'une excellente météo, donnant cet aspect brillant et lumineux des plus agréables à l'épisode. On a même droit à quelques moments quasi oniriques, comme ces scènes où Tara, John Steed et Mère-Grand discutent au beau milieu d'un champ. Quant au niveau de l'interprétation, Macnee et Thorson (peut-être dynamisés par ce jeune réalisateur ?) "pètent" la forme et les seconds rôles sont tous très bons. En bref, John Hough s'affirme, dès son premier épisode, comme le meilleur réalisateur de la série, tout simplement. Chaque plan est un délice ! L'harmonie de tous les éléments artistiques de l'épisode est inégalable. Il ne cessera de confirmer son talent par la suite. Après Mrs Peel, c'est au tour de Tara King de faire dans l'infiltration. Elle ne va pas cependant se révéler très efficace, Steed démasquant finalement à lui seul le complot. Dans cet épisode, après la piscine de Miroirs, Mère-Grand a établi son QG au beau milieu d'un champ, ce qui donne lieu à quelques scènes irréelles du plus bel effet. Rhonda est dorénavant son assistante officielle. Ne manquez pas le tag final – ils sont décidément beaucoup plus drôles et inventifs que ceux des saisons précédentes – et l'inénarrable "Who's paying ?" (dans la VF : "Et qui paiera ?") d'un Steed qu'on ne connaissait pas avare ! Nous avons droit, dans cet épisode, à des forêts bucoliques et verdoyantes des plus charmantes. Quel dommage que la météo anglaise soit si capricieuse, nous aurions aimé retrouver le brillant soleil de cet épisode dans toute la série ! Les décors en studio sont un des rares points faibles de cet épisode. Tous vides et peu soignés, ils sont réellement décevants. Tara King est très bien habillée durant tout l'épisode, sa chemise violette, son foulard bleu à pois blancs, ses tailleurs roses et vert pomme très sexy la mettent tous en valeur. Pour Steed, on est un peu plus circonspect : son gilet à bandes beiges (que nous avions déjà vu plus tôt dans la saison) ou son polo noir nous donnent envie de réclamer le retour de Pierre Cardin (qui s'occupait de Steed pour la saison 5). Ouf, son costume bleu marine du tag final nous laisse penser que Steed en jogging, ce n'est pas pour tout de suite... La musique accompagne bien l'épisode, mais s'avère parfois redondante. EN BREF : Non seulement l'intrigue est haletante, pleine d'humour et d'imagination, mais c'est aussi superbement réalisé par John Hough. Du Chapeau Melon survitaminé comme ça, on en redemande ! Estuaire44 16 février 2014 Le très énergique Document disparu confirme l'évolution connue par les Avengers en cette saison : derrière une fantaisie désormais moins connectée à la nature anglaise de la série, se profile un retour aux fondamentaux de l'espionnage et des productions d'aventure, dont s'était éloignée la parenthèse enchantée des années Emma Peel. La pénétration d'un marché américain essentiellement familial impose de renouer avec des codes bien établis, tout en préservant une originalité attractive. Un exercice d'équilibriste dont cet épisode tonique et distrayant constitue l'une des démonstrations les plus convaincantes de la période. L'univers de l'espionnite s'impose en effet ici, avec son décorum, ses supérieurs hiérarchiques, ses guerres de services, ses acronymes, etc. Tony Williamson reste suffisamment astucieux pour maintenir une distinction entre le “Ministère” très particulier des Avengers et un fictif MI-12 bien davantage normé, mais l'ensemble du récit représente un atterrissage en douceur dans des territoire davantage identifiables. On ne se situe décidément plus dans la bulle hors monde de la période antérieure. Afin de baliser plus clairement son propos, l'auteur n'hésite d'ailleurs pas à s’approcher très explicitement du modèle des James Bond, toujours sous le paravent d'un humour malin. Outre l'évocation des gadgets, plusieurs scènes font clairement référence à l'univers 007. le combat initial contre une femme en noir se révélant être un homme évoque ainsi le duel contre le Colonel Bouvard, au début d'Opération Tonnerre, tandis que les assauts du Cypher HQ, au personnel mis hors d'état de nuire par un gaz incapacitant pointe lui vers le final de Goldfinger. Cette évolution entraine fatalement une perte de spécificité pour les Avengers, d'autant que la fantaisie maintenue ne relève plus d'une vision distordue de la société britannique additionnelle, comme cela se pratiqua en saison 4. En lieu et place on trouve un humour plus essentiellement visuel, proche des Cartoons de Tex Avery ou de la série alors contemporaine qu'est Batman et Robin. La bagarre finale de l'opus ressemble d'ailleurs trait pour trait à celles concluant ceux de cette dernière série, notamment pour les uniformes des méchants et les agitations frénétiques davantage que subtilement orchestrées. Fort heureusement Willamson sait trouver un équilibre et maintient plusieurs éléments clés, comme la présence d'un Excentrique savoureux (excellente scène des vitres), ou l'amusant numéro de la fausse identité de Steed. Mais il ne peut éviter la faille concomitante à ce nouveau type de récit, l'absence de Diabolical Mastermind au profit d'agents en définitive nettement plus standardisés. L'excellent Simon Oates joue de la sorte un personnage bien davantage passe partout et transparent que le Skelton de Meurtres à épisodes. La ruse consistant à capitaliser sur un Excentrique pour tenter de le muer ipso facto en Mastermind ne saurait fonctionner. Le scénario laisse plus généralement un sentiment mêlé, Williamson renouant avec le rythme tonique des séries d'aventures de l'époque, mais aussi avec la virilisation habituelle de leur propos. Tara se voit ici réduite essentiellement à un rôle passif, l'agente infiltrée devenant bien vite une Damoiselle en détresse. Steed résout l'affaire quasiment tout seul (déductions et action), hormis une intervention accélérée de Tara lors du combat final, même si les scènes entre Avengers marquent une vraie complicité. L'emploi d'un gaz incapacitant résulte astucieux, mais au prix d'une grande facilité dans son exécution, la substance devant agir simultanément pour que l'illusion fonctionne, alors que l'invasion de la pièce est que progressive. Au delà de cette intrigue s'efforçant de ménager la chèvre et le chou, le point dit du Document disparu reste sa mise en scène, John Hough sachant multiplier les angles de vues les plus improbables pour accentuer l'impression de bizarrerie et assurer un montage nerveux accompagnant une action souvent des plus rapides. Les scènes de combats s'avèrent égalent filmées efficacement, même si l'on préférera le face à face en forêt ou la pétaradante séquence initiale (admirables plans larges) au tohubohu final. Le réalisateur développe également quelques jolies scènes automobiles, traditionnellement assez rares dans la série, et jouer du ballet des véhicules pour renforcer une impression de cartoon. L'épisode bénéficie également de nombreux superbes et variés extérieurs, mais aussi de décors finement travaillés. Hough s'offre d'ailleurs le luxe de proposer non pas un seul, mais bien deux quartiers généraux de Mother. Tous deux excellents, on goûte particulièrement le suprême pied de nez de la réunion insolite en pleine nature, en lieu et place d'un plateau sophistiqué. Les costumes blancs se montrent également efficaces, avec un aspect Orange Mécanique aujourd'hui divertissant. La chevronnée distribution se montre également admirable, notamment un Ivor Dean très proche de l'Inspecteur Teal, complice des aventures anglaises du Saint. EN BREF: L'épisode s'efforce, avec un certain succès, d'entremêler quelques éléments purement Avengers à un récit d'aventures plus aisément identifiable par le grand public, tout en s'appuyant sur une mise en scène inventive et dynamique. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o La scène d'introduction a été tournée à Ivinghoe Beacon Road. o Les scènes d'extérieur du bâtiment Cypher HQ furent filmées à Brookmans Park Transmitting Station. Ce site fut pionnier dans le développement de la BBC, avec notamment au cours des années 20 la mise au point de technologies permettant de couvrir l’ensemble du territoire national. Il est toujours en activité aujourd’hui (BBC Radio 5). o Les bureaux de Classy Glass Cleaning Co. Ltd sont The Revell Offices Maxwell Road à Borehamwood. o Les deux camionnettes de l'entreprise se rencontrent et se séparent à Buckettsland Lane à Well End. o L'appartement de Peters est à Stirling Way, Borehamwood. o L'appartement de Jarret se trouve à Boydell Court, St.John's Wood Park, Londres. Continuité o À 37'15", l'employé de CGC n'est pas au sommet d'un poteau électrique mais bien en studio devant un écran. Certaines techniques ne passent pas sur un grand écran ! o Le stylo noir que tient Tara King entre ses doigts à 41'07" monte un peu plus haut à 41'09", alors que celle-ci est sensée être immobile. o La coupe de cheveux de Tara change d'un plan à l'autre : à l'appartement de Peters, elle grimpe une échelle pour converser avec Steed par la fenêtre (scène studio) puis se retrouve en bas de l'échelle au plan suivant avec une coupe totalement différente (scène extérieure). o Pendant la bagarre dans les bois, le chapeau melon blanc de Steed descend le talus. Il est néanmoins au haut du talus au plan suivant. o Tara King va chercher le dossier Q en VO et le dossier K en VF, pourtant la lettre est inscrite en gros caractère sur le dossier. Détails o Le nom de l'entreprise de laveurs de carreaux est Classy Glass Cleaning Co. Ltd. Remarquez l'inscription sur les camionnettes de CGC (Classy Glass Cleaning) : "Always top of social ladder" ["Toujours au sommet de l'échelle sociale"]. o On peut distinguer deux titres : Sepet Sucpre Cncehc Sypare après le générique puis Super Secret Cypher Snatch (en VO). o ' Cyphers - Absolutely top security not to be taken away from Cypher H.Q.' apparaît en haut du document dérobé au moment de l'inscription du titre de l'épisode. o Steed et Tara jouent aux échecs. o D'après les photographies de Jarret, l'épisode est daté (ce qui est très rare) au 2 avril 1968. o Le nom du personnage Lather a une signification : 'savonner' mais aussi 'rosser'. Cela va très bien à ce laveur de carreaux. o L'hélicoptère Hughes 300 figurant dans la séquence d'introduction est le même que celui apparaissant dans Split !. En effet on reconnait son matricule minéralogique, G-AVZC. Acteurs – Actrices o Allan Cuthbertson (1920-1988). Né en Australie, il est arrivé en Angleterre en 1947. Il joua dans quatre épisodes de la série : The deadly air (saison 1), Mort en magasin (saison 4), La porte de la mort (saison 5) et Le document disparu (saison 6). o Ivor Dean (1917-1974) a joué le rôle de l'inspecteur Claude Eustace Teal dans 23 épisodes de la série Le Saint avec Roger Moore entre 1963 et 1969. Il a joué dans deux autres épisodes de la série : Tueur à gages, saison 2 et La chasse au trésor, saison 5. Également à l'écran dans Amicalement Vôtre, Jason King. o Simon Oates a joué dans L'Homme à la Valise, Département S, Jason King, Les Professionnels, Bergerac. Il a participé à deux autres épisodes de la série : Meurtres à épisodes, saison 5 et Otage des TNA. En 1971, il sera John Steed au théâtre. o Angela Scoular (1945) a joué dans Au Service secret de sa majesté (1969) aux côtés de Diana Rigg, mais aussi dans Casino Royale (1967), une parodie de James Bond. Également vue dans les séries L'Aventurier, Coronation Street et elle est Lady Agatha Shawcross dans You Rang, M'Lord ?. Elle est l’épouse du comédien Leslie Phillips. À noter que… o Aka Whatever Happened to Yesterday ? . o La descente de l'échelle fut une cascade ‘effrayante’ aux dires de Cyd Child, doublure sur la série : il n'y avait rien sous l'échelle (pas de filet ni de matelas) car la scène était filmée vers le trottoir (d'où le problème de coiffure de Tara). (Stay Tuned : The Perils of Cyd, Dave Rogers). o Le personnage de Peters est vraisemblablement une référence au film d'Antonioni, Blow Up (1967). Un 'blow up', c'est l'agrandissement d'une image. o Commentaire de Patrick Macnee pour cet épisode : "Avant d'écrire pour The Avengers, Tony Williamson avait écrit pour la très belle Ina Sharples de Coronation Street." - (source : bonus DVD) o Cet épisode est cinquième dans le classement des cinq meilleurs épisodes de la 6ème saison du livre The Avengers dossier. o DVD : Après Clowneries et Miroirs, les noms des acteurs et des seconds rôles qu'ils interprètent n'apparaissent pas dans le générique de fin en VF. o Howard Blake composa la musique de cet épisode. o Le MI 12, qui n'existe pas (contrairement au MI 5), symbolise la critique envers les services secrets britanniques. o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche du Document disparu des sites étrangers En anglais http://theavengers.alexia.us/ep131.shtml En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king04.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#131 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_cypher.htm
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À VOS SOUHAITS Steed shops for stationery – Tara goes for a checkup Tournage : Terminé le 24 mai 1968 Diffusion : ITV, 16 octobre 1968 – 2e chaîne ORTF, 22 novembre 1969 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Jeremy Burnham Réalisation : Paul Dickson Roland Culver (Colonel Timothy), Valentine Dyall (Butler), Fulton Mackay (Glover), Sylvia Kay (Matron), Patrick Newell (Mother), Dudley Sutton (Dexter), Peter Bourne (Preece), Charles Lloyd Pack (Fawcett), Henry McGee (Maidwell), Hamilton Dyce (Camrose), Bruno Barnabe (Farrar), Fiona Hartford (Janice), Geoffrey Chater (Seaton), Jennifer Clulow (Georgina), Emma Cochrane (Melanie), Willoughby Gray (Padley), Andrew Laurence (Herrick), Douglas Blackwell (Postman). Résumé Des oto-rhino-laryngologistes tombent comme des mouches. Leur mort soudaine n'a qu'un point commun : ils ont tous reçu une enveloppe… vide. Le mystère s'épaissit lorsque Steed découvre qu'une école d'infirmières a commandé des milliers d'enveloppes mais pas de papier à lettre ! Épilogue Tara et Steed ont attrapé un rhume. CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Un très bon épisode souvent dévalué et mésestimé sur les sites anglo-saxons. Le schéma narratif de la saison couleur Emma Peel (morts violentes successives) est adopté et renforce le côté Avengers. L'épisode bénéficie de bons seconds rôles, d'humour (en VO), d'extérieurs bien British et de décors de circonstance (énorme nez). Malheureusement, Tara se fait chloroformer et son ensemble rouge, cravate comprise, est plus à même d'attirer le taureau dans l'arène que l'œil du téléspectateur ! Cela gâche le plaisir d'un excellent divertissement ! Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : l’intrigue avengeresque intéressante de Jeremy Burnham (les enveloppes tueuses ou ‘murder by mail’), les extérieurs londoniens, la réapparition de Mother (et ses excentriques QG), la filature Lotus/Rolls dans Londres et la campagne, Steed parle allemand. Points négatifs : Tara dans son ensemble rouge trop plein (comparé à la robe jaune printanière de Georgina, la secrétaire). Tara est chloroformée (acte 2), Steed à Anastasia et les bavardages superficiels, la bombe fabriquée par Tara, le méchant quelconque. Toujours trois. Steed3003 21 décembre 2004 Un scénario une nouvelle fois complètement fou, mais incroyablement actuel, nouveau tour de force de la série : l'anthrax, ça vous dit quelque chose ? Quel drôle d'idée de faire mourir les gens par simple lettre ! Jeremy Burnham écrit ici son premier scénario pour la série. Si l'idée séduit, le traitement est plus rebutant. L'épisode souffre à de nombreux niveaux : peu d'originalité, absence d'un vrai méchant, manque de rebondissements, longueurs... L'épisode souffre aussi d'un classicisme outré dans son déroulement : les meurtres se succèdent, Tara King se fait enlever... L'impression de déjà vu est donc très présente. Néanmoins, l'épisode se suit sans trop d'ennui, grâce à ses personnages très finement dessinés : Maywell, le docteur Forset, le colonel Timothy... Tous sont excellents et apportent beaucoup d'humour à un épisode qui en manque par ailleurs. En bref, un premier jet plutôt décevant (moins que le désastreux Brouillard qu'il a aussi écrit) de la part de Burnham, qui ne manquera pas de se rattraper par la suite avec Amour quand tu nous tiens. Heureusement, la réalisation de Paul Dickson, dont c'est, bizarrement, le seul travail pour la série, est plutôt réussie. On retiendra notamment la séquence d'introduction, un modèle du genre par la variété des plans et le soin accordé à l'image ; dotée de plus d'un montage très efficace. Le reste est du même acabit, confirmant, par ailleurs, la supériorité artistique de la saison 6 par rapport aux saisons précédentes. On notera aussi les quelques ralentis utilisés à très bon escient. L'interprétation est dans la moyenne des Avengers, une moyenne dont se détache Ronald Culver, excellent en colonel anglais. Un bémol cependant : jamais il n'était apparu avec une telle évidence que les scènes de dialogues en voiture de Chapeau Melon étaient tournées en studio : les trucages sont effroyables. Pour la première fois depuis le début de la saison (par ordre de production), Tara King se fait chloroformer. Les scénaristes utiliseront cette ficelle de nombreuses fois dans la saison (Pandora...). Cette dernière ne fait d'ailleurs pas grand-chose dans cet épisode, c'est surtout Steed, en compagnie de Mère-Grand, qui mène l'enquête. On a droit à une nouvelle couleur pour les costumes de Steed : le bleu marine, plutôt convaincante. Mais, Steed entre trop dans les 60's, avec notamment cet affreux gilet à bandes bleues, et cela fait perdre au personnage une partie de son intemporalité. Une nouvelle fois après George et Fred, Tara King, plutôt bien habillée dans cet épisode, porte très bien le chapeau. Beaucoup d'extérieurs typiquement londoniens et anglais dans cet épisode (avec même, dans le monde des Avengers, des cabines téléphoniques perdues au milieu de routes rurales !). Le film, dans une scène coupée, reprendra ce gimmick. L'école d'infirmières Anastasia est, elle, dans la mouvance de la série : épurée mais stylisée, comme le "décor Mère-Grand de la semaine" avec ses échelles de toutes les couleurs. Le décor de la clinique du rhume apparaît, lui, bien vide. La musique de cet épisode est plutôt agréable, mais pas marquante loin de là. EN BREF : La qualité plastique de l'épisode cache à peine un scénario pas assez abouti. Un épisode médiocre donc. Estuaire44 16 février 2014 La saveur d'A vos souhaits s'avoine à celle de la Madeleine de Proust, tant on y retrouve d'éléments similaires à l'ère Emma Peel. Cela s'explique d'ailleurs en partie par le fait que Jeremy Burnham, comédien participant à diverses reprises à cette période, avait dès lors commencé à composer ses scripts, validés ultérieurement par Clemens. La présente avait d'ailleurs alors pour titre de travail Atishoo, atishoo, all fall down, avant d'être adoptée par la production en saison 6. On renoue ainsi avec des Excentriques nombreux et savoureusement dessinés, parfaitement ajustés au sein de scènes courtes et incisives (avec notamment le toujours excellent Henry McGee). Le Colonel, pittoresque baderne revenue des confins de l'Empire (figure régulière de la période précédente) participe plus longuement à l'action mais son association avec Steed fonctionne à merveille. L'introduction du dévoiement d'une institution britannique telle que l'école de nurses figure aussi ans la droite ligne des saisons 4 et 5, même si son traitement relativement rapide permet de ne pas éprouver de sensation de doublon vis à vis de Rien ne va plus dans la nursery. Surtout, l'intrigue pleine de rebondissements composée par Burnham développe une dimension insolite caractéristique de la période classique de la série, ne se contentant pas, comme jusqu'ici à moult reprises cette saison, de simplement ajouter en sus un élément de Science-fiction à un récit relevant fondamentalement de l'espionnage le plus classique (comme par exemple le récent Miroirs). Au contraire cette histoire instille un étrange authentique, avec une clef de l'énigme découverte seulement lors de la dernière partie. Certes l'auteur n'évite pas la sempiternelle litanie des meurtres, mais il sait jouer de ce poncif en le détournant vers un simili-pastiche de la série elle-même, caricaturant à plaisir incapacité des Avengers à les empêcher, à une seconde près (Jack Bauer s'en arracherait les cheveux) Tara s'avère très précieuse à cet égard, avec cette fraicheur et cet humour malicieux si plaisants chez Linda Thorson. Parachèvement de cette restauration réussie et distrayante en diable, Burnham nous régale ici d'un authentique Diabolical Mastermind, jusqu'ici espèce en voie de disparition cette saison. Certes Glover, génie dévoyé, ne figure pas tout à fait parmi les plus illustres représentant de cette digne lignée, mais l'épatant Fulton Mackay parvient à donner une idée passablement terrifiante d'un Chadwick (Le retour des Cybernautes) ayant pris les commandes. On goûte au plus haut point que son délirant monologue devant Tara ne se révèle pas simplement vénal, mais aussi empreint de mégalomanie et de cruauté, Les Avengers auront toujours besoin d'adversaires de cette trempe là, ils leur sont consubstantiels. Le sadisme réjoui de Glover trouve d'ailleurs un plaisant écho chez son adjointe comme chez ses tueurs, de jolis cas eux aussi (comme l'on dit en psychiatrie). Tous les personnages d'A vos souhaits bénéficient d'ailleurs d'une véritable caractérisation, à la différence des agents secrets si classiques d'un épisode comme Miroir. L'excellente distribution joue à plein dans ce sens, le vétéran Raymond Culver se montrant ainsi irrésistible dans le rôle du Colonel. La mise en scène de Paul Dickson apporte une importante contribution à l'ensemble, même s'il se montre moins imaginatif qu'un Raymond Fuest, dont la participation aurait sans doute hissé l'épisode au tout premier rang de la série. Dickson réussit néanmoins quelques faits d'arme importants, comme dynamiser suffisamment les meurtes par enveloppe pour éviter toute sensation de redite ou d'action figée. Si l'on peut regretter l'absence d'un combat final, la mise en scène apporte de l'énergie aux nombreux rebondissements du récit. Dickson tire également un excellent parti des jolis extérieurs de Cumberland Terrace ou de décors très réussis, comme le repaire de l'opposition, au design froid et clinique perturbé par l'hilarante folie de ce nez gigantesque, partie prenante de l'action. Le nouveau quartier général de Mother, aux allures de décor de cinéma halluciné, constitue un nouveau chef-d'œuvre, à la fois absurde et énigmatique. L'imagination du spectateur s'amuse ainsi à imaginer une utilité aux échelles colorées tout comme à la piscine ridiculement petite, ornant cette rencontre du Monde des Avengers et de Cinecitta. La persistance du caractère de Mother se montre fort estimable (ainsi qu'un penchant pour les liqueurs affirmé d'épisode en épisode, de même que son amitié complice avec Steed et son souci pour ses agents, derrière une apparence bourrue. Il s'affirme décident comme le supérieur idéal des Avengers. Steed joue parfaitement sa partition : sa manière suave et perfide d'exécuter Glover est un pur régal et le duo formé avec Tara continue à pétiller. On frôle le sans-faute, malgré un tag une nouvelle fois stupide et d'un goût douteux, voyant son élégance naturelle passer en pertes et profits. On pourrait regretter l'enlèvement précoce de Tara (surtout après son festival de Miroirs), mais la jeune femme demeure bien loin de se cantonner à la passivité ou au statut de Damoiselle en détresse. Ses actions (combats, astucieuse tentative de fuite, confrontation avec le Mastermind, etc.) animent réellement l'épisode, malgré un costume rouge assez désastreux, du dernier pompier. EN BREF: Tout en conservant les acquis de la nouvelle période, l'épisode nous vaut un irrésistible coup d'œil dans le rétroviseur de l'ère Emma Peel, avec une intrigue à l'insolite caractéristique et un revigorant Diabolical Mastermind. VIDÉO INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Anastasia Nursing Academy est Shenley Hall à Shenley. o Tara suit la Rolls Royce dans son AC 427 mais la perd à un croisement dans les bois. Scène tournée à Burnham Beeches, Burnham. Considéré comme l’une des subsistances les plus remarquables des anciennes vastes forêts anglaises, ce site de 220 hectares contient des hêtres de plus de cinq cents ans. L’arbre le plus âgé de la réserve, surnommé le Chêne du Druide, culmine à huit cents ans ! Cette forêt contient de nombreuses espèces végétales et animales devenues rares. Située à proximité des studios de Pinewood (40 km à l’ouest de Londres) elle figure ainsi dans de très nombreuses productions britanniques (films ou séries), d’autant que les équipes des autres studios font souvent le déplacement. Elle apparaît ainsi dans cinq autres épisodes de la série. (source : The Avengers on Location) o La demeure du colonel Timothy est Edge Grove School à Aldenham. o Tara suit la Rolls après que le postier ait déposé sa seconde enveloppe. Scène tournée à Chester Terrace à Londres.Construite en 1825, cette perspective de 42 maisons, longue de 300 mètres, appartient également aux aménagements de style Régence prévus par John Nash pour Regent’s Park. o Cumberland Terrace constitue le décor extérieur principal de l’épisode (bureaux des médecins assassinés). Classée monument historique, cette majestueuse colonnade corinthienne (1826), encadrée par 59 maisons et ornée de statues exaltant la grandeur de la Grande-Bretagne, fut nommée ainsi en l’hommage au frère cadet du Régent, le Duc de Cumberland. Elle est considérée comme le chef-d’œuvre de John Nash, chargé en 1811 par le Régent (futur George IV), d’édifier Regent’s Park. Cet immense monument à la gloire de son commanditaire regroupe un vaste ensemble de colonnades et de villas en style néo-hellénistique, dit « Régence ». Au cœur de Londres, il recouvre outre Cumberland Terrace , plusieurs éléments distincts harmonieusement coordonnés : Chester Terrace, Crescent Park… Enthousiasmé, le Régent confia également à Nash l’édification de Buckingham Palace, dans le même style. (source : The Avengers on Location) Continuité Détails o Première allusion à Father (Grand-Père). o Tara utilise les caractéristique explosives du chlorate de potassium lors de sa tentative de fuite. Effectivement ce composé chimique aux multiples applications industrielles est également employé dans la réalisation d'explosifs et de feux d'artifice. Ces propriétés, découvertes dès 1870, lui valurent d'être fréquemment employé durant la Grande Guerre. Par contre il s'agit également d'un poison virulent, il reste pour le moins étonnant de le retrouver comme médicament « à faire fondre dans la bouche » (comme l'indique l'étiquette), mais telle la magie des nécessités scénaristiques ! o Face à l'adversaire, Steed conseille de suivre la même tactique qu'à la bataille de Vimy. Située à proximité d'Arras, cette petite ville vit se dérouler une féroce bataille en Avril 1917, les Canadiens ayant pour mission de reprendre une crête stratégique aux Allemands. Cet affrontement provoqua de lourdes pertes chez les Canadiens (plus de 3 500 morts), mais ils attinrent tous leurs objectifs, là où Anglais et Français avaient au préalable échoué. Cette victoire chèrement payée valut au Canada de figurer en bonne place lors de la signature du Traité de Versailles et favorisa l'émergence d'une conscience nationale. Vimy abrite aujourd'hui le mémorial des 66 000 soldats canadiens tombés au champ d'honneur durant la Grande Guerre. o Souvent précurseurs, les Avengers se montrent ici prophétiques. En effet, une semaine après la chute des Tours jumelles de New York, se déroula en 2001 une succession d'attentats perpétrés au moyen d'enveloppes contenant du bacille du charbon (anthrax désignant en français une maladie de peau plus bénigne). Visant d'importants médias basés à New York et Washington (ABC, CBS, NBC, New York Post, National Inquirer, etc.). Ces envois firent cinq victimes et dix-sept autres contaminés. Jusqu'ici l'enquête n'a donné que des résultats partiels et controversés. Le bacille du charbon peut être communiqué et par inhalation et provoque une infection des voies respiratoires, fatale au pire dans 80 % des cas. Acteurs – Actrices o Roland Culver (1900-1984) a commencé sa carrière en 1931. Il tourna beaucoup dans les années 30 et 40 avant de se tourner vers la télévision dans les années 60. Vu dans Amicalement Vôtre entre autres. Également grand comédien de théâtre, il était spécialisé dans les rôles de parfaits gentlemen anglais, au flegme inaltérable. o Valentine Dyall (1908-1985) fut surtout connu pour sa voix à la radio des années 40 à sa mort. Dans Casino Royale, le James Bond parodique de 1967, il est la voix du diabolique Dr. Noah. Dyall était surnommé « The Man in Black » pour ses nombreuses lectures de récits d’épouvante à la BBC. o Fulton Mackay (1922-1987) a participé à deux autres épisodes : Le retour des cybernautes, saison 5 et Bizarre, saison 6. Également dans Le Saint, Dr Who, Paul Temple mais c'est son rôle de gardien de prison dans le sitcom Porridge qui reste dans les mémoires en Grande-Bretagne. Figure majeure du théâtre écossais (fondateur de Scottish Actors' Company), il interpréta principalement des Écossais à l’écran. o Henry McGee (1928-2006) est connu pour sa participation à la série Benny Hill. Il est décédé de la maladie d'Alzheimer. o Geoffrey Chater (1921) a débuté sa carrière en 1955. Il a joué également dans l'épisode Meurtres à épisodes de la saison 5 et dans Le Saint, Département S, Les Champions, Paul Temple, Jason King, Bergerac et plus récemment L'Inspecteur Barnaby. À noter que… o Aka Atishoo, atishoo, all fall down . o Un des cinq scénarii écrit par Jeremy Burnham pour la sixième saison. Ce scénariste est déjà apparu dans la série en tant qu'acteur : Voyage sans retour - saison 4, Les marchands de peur -saison 5 et Ne m'oubliez pas - saison 6. o D'après Television's greatest hits, cet épisode fut le plus regardé de l'année 1968. o Commentaire de Patrick Macnee sur cet épisode : "Après avoir joué dans plusieurs épisodes [Voyage sans retour, Les marchands de peur, Ne m'oubliez pas], Jeremy Burnham a demandé à Brian Clemens s'il pouvait écrire un script. Cette histoire est la 1re des 4 qu'il a écrites [il en a écrit en fait 5 en tout : À vos souhaits !, Faux témoins, Amour, quand tu nous tiens..., Brouillard, Affectueusement vôtre]. Prolifique pendant les années 80, Burnham a écrit pour Cats Eyes, Minder et Les Professionnels, parmi tant d'autres." - (source : bonus DVD). o Commentaire de Brian Clemens sur l'épisode : "Celui-ci a été écrit par Jeremy Burnham qui avait commencé comme acteur, ce qu'il est toujours. Dans les épisodes en noir et blanc, il a joué 2 ou 3 fois [il a en fait joué 3 fois dans la série dans des épisodes noir et blanc et couleur]. Puis, il m'a demandé s'il pouvait en écrire un. Je lui ai dit d'accord. Il en a écrit un qu'on a tourné [celui-ci]. Puis, il est devenu un auteur régulier. Depuis, il écrit pour de nombreuses séries [Inspecteur Morse, Emmerdale...]. Aujourd'hui on a fait un cercle parfait puisqu'il vient de terminer un épisode des Professionnels [autre série produite par Clemens] !" - (source : bonus DVD). o On remarquera une image en générale de piètre qualité et souvent tremblotante pour cet épisode (DVD). o Erreur de sous-titrage à 33' : c'est Grand-Père à qui Mère-Grand téléphone et non Grand-Mère. Erreur compréhensible vu que dans la VO Mère-Grand est Mother, soit mère, et Grand-Père : Grandma, soit Grand-mère, vous suivez ? o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche de À vos souhaits des sites étrangers En anglais http://theavengers.alexia.us/ep132.shtml En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king05.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#132 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_catch.htm
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MIROIRS Steed is under arrest - Tara is all wet Tournage : Terminé le 13 juin 1968 Diffusion : ITV, 13 novembre 1968 - 2ème chaîne ORTF, 4 octobre 1969 ( La saison 6 a été diffusée aux Etats-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande Bretagne, région de Londres, est fournie.) Scénario : Leigh Vance Réalisation : Ray Austin Dinsdale Landen (Watney), Peter Copley (Sparshott), Edwin Richfield (Barlow), Michael Trubshawe (Col. Withers), Patrick Newell (Mother), Joanna Jones (Pandora), Nora Nicholson (Miss Emily), Tenniel Evans (Carswell), Liane Aukin (Miss Tiddiman), Anthony Dutton (Seligman), Peter Thomas (Kettridge), Graham Ashley (Markin), Michael Nightingale (The real colonel), Robert Sidaway (The real Barlow), Desmond Jordan (Guthrie), David Grey (Williams), Peter Elliott (Arkin), John Bown (Roger). Résumé Steed est placé en quarantaine suite à une fuite. Tara, flanquée d'un nouvel associé, est envoyée en mission afin de découvrir l'origine du problème. Un phare semble être la clé du mystère…. Epilogue Steed sert un délicieux repas à Tara dans la verte campagne anglaise. Le moteur de la Rolls est utilisé pour cuisiner ! "The simplest pleasures of life are the most enjoyable ! " [Les plaisirs les plus simples de la vie sont les plus délectables.]. Cela pourrait être le slogan de la série ! CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Indiscutablement, le meilleur épisode de cette saison. Tout y est : un scénario exemplaire, des extérieurs somptueux, une des meilleures scènes d'action de la série et une Tara qu'on aurait voulu voir comme cela toute la saison. Même l'épilogue (très souvent inutile et plutôt débile dans cette saison) est une totale réussite ! Tenue vestimentaire, coupe de cheveux, esprit d'initiative, tout est réuni pour faire de cette Avengers girl la digne remplaçante de Mrs Peel ! Malheureusement, cette aventure sera un feu de paille. Quel dommage que la série n'ait pas pris un tournant à cette occasion ! Avec le recul (nouvel avis, juillet 2011) : Points positifs : Le meilleur épisode avec Tara en vedette, de magnifiques extérieurs et des belles voitures britanniques (dont la Moke vue en saison 4), une intrigue originale à suspense et des passages d’action d’anthologie (Tara/Gozo et la scène de la moto au bord de la falaise), le meurtre aux lunettes (‘Goodbye Guthrie), le QG de Mother (piscine avec des naïades), la musique (style Persuaders), l’humour (‘leap year ?’), un excellent tag (unique dans cette saison), la tenue et la coupe de Tara (un style qui aurait dû être celui de la saison)…Points négatifs : peu de présence de Steed (mais c’est la cas pour d’excellents épisodes de la période Peel) et Watney, un peu agaçant mais …nothing is perfect ! Four bowlers, of course ! Steed3003 12 février 2005 Miroir, oh mon beau miroir, suis-je vraiment, comme le disent de nombreux spécialistes, le meilleur épisode de la saison ? Eh ben non ! La faute à un scénario sympathique, mais loin d'égaler ceux de Jeux, Clowneries ou même Un dangereux marché. Ce sera d'ailleurs la seule contribution de Leigh Vance à l'écriture de la série. En effet, Leigh Vance a commis l'erreur de reprendre à tout point de vue le schéma classique et linéaire (trop) souvent utilisé par la série : si les ingrédients, meurtre, enquête et action sont mitonnés par de grands chefs, de la trempe de Philip Levene ou Richard Harris, cela donne des plats relevés et savoureux, mais chez Leigh Vance, qui pour son premier scénario a du se sentir obligé de ne pas trop secouer la série, cela donne un plat trop light et manquant de goût. Si vous vantez à vos amis l'exubérance de la série, évitez donc de leur montrer cet épisode ! Le plus gros reproche que l'on puisse faire à Leigh Vance, c'est de ne pas avoir permis au personnage de Tara King, ici séparée de Steed, de se développer comme l'avait fait Mrs Peel dans les inoubliables Héritage diabolique ou Caméra Meurtre. Patientez, elle aura son heure de gloire dans les épisodes, aux tons diamétralement opposés mais de même qualité, Étrange Hôtel et Pandora. D'une manière globale, l'intrigue traîne en longueur, manque de rebondissements et laisse une place trop limitée à l'humour ; en mettant trop l'accent sur l'action. Seuls les personnages (finement dessinés, quoique tout de même archétypaux, et soutenus par d'excellents dialogues) et les nombreux extérieurs (en situant l'action sur la côte, Leigh Vance a permis à la série de s'aérer comme elle n'a jamais pu le faire auparavant et c'est très agréable) maintiennent l'attention du téléspectateur. La fin est, elle aussi, très réussie. Voilà, un scénario inégal donc, mais qui se suit malgré tout sans déplaisir. Si Ray Austin nous avait déjà pleinement convaincus de son sens du rythme et de l'action dans Un dangereux marché, il nous étonne ici par une réalisation de très haute volée. Il profite des extérieurs ensoleillés pour faire de l'épisode (avec Un chat parmi les pigeons) un des plus lumineux de la série. Et c'est loin de nous déplaire ! Les nombreux extérieurs lui permettent aussi de travailler sur une variété de plans des plus riches et fait de cet épisode un des esthétiquement les plus réussis de la saison (quelques plans, comme celui de 5'42" où on voit un homme tomber de la falaise à travers ses lunettes, sont à se damner). Comme souvent chez Ray Austin, les scènes d'action sont excellentes ; surtout que Linda Thorson effectuant dorénavant ses cascades, adieu les problèmes de doublures ! Ainsi, le combat entre Gonso (le grand barbu) et Tara King restera dans les annales de la série. Seule la chute de Tara King du haut de la falaise perd à l'écran énormément de son effet dramatique, on distingue sans grande difficulté un mannequin (le même problème, en nettement plus évident cependant, était présent dans Clowneries). L'interprétation est correcte (seul Edwin Richfield, qui interprète le faux Barlowe est vraiment très bon), mais pas inoubliable. La performance de Linda Thorson est un peu décevante. En bref, Ray Austin a acquis un style visuel (voir, à cet égard, le magnifique tag final) que l'on n'aurait pas soupçonné chez un ex-cascadeur et transcende un scénario tout juste correct. Steed apparaît très peu dans cet épisode. Les moments où il apparaît aux côtés d'un Mère-grand, trônant au milieu de sa piscine, constituent autant de scènes inoubliables. La facétieuse Miss King (ne manquez pas la scène où elle fait croire à son partenaire qu'elle est morte, elle est particulièrement drôle) prend peu à peu ses marques dans l'épisode. Même si elle n'est pas toujours très vive (Pandora Marshall démasque le complot bien avant elle), elle se révèle être une intraitable femme d'action et vient finalement seule à bout de ses assaillants. Ne manquez pas le tag final, le plus romantique de la série, où lors d'un dîner champêtre, Steed cuisine (il est décidément un homme complet !) grâce au moteur de sa voiture. Mmm… Cet épisode bénéficie de nombreux extérieurs verts et ensoleillés, lui donnant une teinte printanière des plus charmantes. Quant aux intérieurs, le phare est plus réaliste qu'esthétique et le décor du centre de recherche paraît plutôt… psychédélique ! À noter, un inoubliable champ de boutons d'or dans le tag final. Si la jupe écossaise que porte Tara au début de l'épisode est loin de convaincre, son béret blanc lui va à ravir. La tenue verte qu'elle porte durant la majorité de l'épisode la met particulièrement en valeur. Steed, qui nous a maintenant accoutumé à ses costumes, persiste et signe dans… le old british way of life ! La partition de Howard Blake, qui après George et Fred assure un second remplacement à Laurie Johnson, est agréable, mais loin d'être mémorable. EN BREF : Si Miroirs n'est pas le chef d'œuvre annoncé, il reste tout de même un épisode hautement recommandable, surtout pour son excellente mise en scène et la côte anglaise, magnifique théâtre de l'intrigue. Estuaire44 16 février 2014 Les nombreux atouts de Miroirs lui valent de compter parmi les moments forts de cette saison. Ses nombreux points forts s'avèrent également de natures très diverses. Ainsi, s'en avoir pour autant opéré de chronométrage, l'opus apparaît comme celui comportant jusqu’ici le plus de scènes tournées en véritable extérieur. Chapeau melon et bottes de cuir s'affirme décidément comme une série particulièrement polymorphe et l'on se situe ici véritablemnt aux antipodes des épisodes filmés tout en décor, encore très présents en début de saison 4. Outre leur splendeur, les panoramas valent également par leur dimension maritime, une précieuse spécificité au sein d'une production ayant avant tout privilégié les campagnes anglaises et leurs superbes résidences. Sous cet aspect, Voyage sans retour reste sans doute le seul opus pouvant lui être comparé (on peut oublier la plage en studio de Tueurs à gage). Le merveilleux site de Beachy Head se voit particulièrement mis en valeur par une lumineuse photographie et par les angles de vues retenus par un toujours perspicace Ray Austin. Ce dernier développe une impressionnante maitrise de la caméra, ainsi qu'une grande variété de plans. Il expose admirablement des scènes très différentes dialogues, comme scènes d'action ou passages humoristiques. Un véritable festival, perceptible dès une introduction particulièrement nerveuse et se concluant idéalement par l'un des tags les plus esthétiques et divertissants de l’ensemble de la série (alors même qu'il ne s'agit pas de l'un des points forts de la période). Evidemment cet ancien cascadeur d'élite demeure particulièrement à l'aise dans la réalisation des combats et l’affrontement épique de Tara contre Gonso rejoint celui de Mon rêve le plus fou au firmament du genre. Les décors intérieurs (notamment ceux du phare) et les belles voitures d'époque apportent également leur contribution à un ensemble fort relevé. On regrette simplement que, lors du gag du méchant dévalant l'escalier, le réalisateur ne puisse éviter que l'on se rende compte que le cascadeur s'autopropulse. Mais le grand intérêt de Miroirs réside dabs l'ordalie qu'il représente pour Tara King. Après avoir régulièrement monté en puissance depuis le retour aux affaires de Brian Clemens, la jeune femme en vient ici à être confrontée à l’épreuve à laquelle furent jadis confrontées ses deux illustres devancières : affronter seule les périls de l'heure (ou quasiment, le pale Watney ne comptant fort heureusement pour rien). Tara franchit avec succès cet ultime test, tant elle se révèle hardie, combattante émérite et pleine d’initiative, tout en négligeant ni l'humour ni la séduction. Cette désormais héroïne à part entière Tout au long de l'action elle bénéficie d'excellentes réparties, ainsi que d'une tenue à la fois fort seyante et parfaitement taillée pour l’action. Linda Thorson, continue à insuffler une admirable vitalité à son personnage, ainsi qu'un alliage assez irrésistible de charme juvénile et de malice (on avouera également que la coupe naturelle à la garçonne lui va à merveille). Les Avengers enregistrent également le retour fort réussi de Mother, dont l'amitié avec Steed fait déjà merveille de même que son nouveau quartier général si original. On se demande d'ailleurs s'il est bien prudent pour un handicapé de trôner ainsi au beau milieu d'une piscine ! Rhonda, davantage souriante qu'elle ne le deviendra par la suite, effectue également une entrée convaincante. L'argument de l'épisode reconstitué habilement la thématique traditionnelle du miroir magique, si présente dans l'imaginaire anglo-saxon, de Lewis Carroll à Terry Pratchett. De manière amusante, là aussi les Avengers se montrent précurseurs, les recherches contemporaines ayant montré que la nature ondulatoire et réfractrice de la lumière permet effectivement le transfert d'une faramineuse quantité informations, formidablement supérieure aux ondes radios. Cette technologie, à la base de la fibre optique et des cristaux photoniques, à ainsi permis en 2004 la conception d'un véritable téléphone au son véhiculé par des rais de lumière, où un miroir cylindrique sert de transmetteur. Le titre original en référence aux trompe-l’œil de la prestidigitation est également bien trouvé. Malheureusement, malgré toutes ses indéniables qualités, Miroirs ne constituera pas le Caméra Meurtre ou L'Héritage diabolique de Tara King. La faute en revient à un scénario dont le développement de l'idée originale s'avère bien trop classique. En effet l'intrigue, certes nerveuse et sans temps morts, se résume à quelques lieux communs maintes fois vus au préalable au cours de la série. De manière caractéristique le précédent et médiocre George et Fred développait d'ailleurs pareillement la litanie des meurtres successifs, le félon installé au sein du centre de recherches ultrasecret, un échange de personnalité par des imposteurs effectuant le transfert d'informations, etc. On ne discerne nulle trace de la féconde originalité caractérisant ces opus équivalents de la période antérieure. De plus l'opposition, même excellemment interprétée, s'atomise beaucoup trop en autant de personnages se résumant à des clichés. L'ère des fabuleux Diabolical Masterminds semble décidément éteinte. Hormis, l’argument de Science-fiction on se trouve face à une histoire relevant davantage d’une production comme Le Saint, avec ses espions traditionnels, voire une délicieuse Templar Girl en la charmante Pandora, virant comme de juste à la Damoiselle en détresse. On regrette aussi la réapparition ridicule de Tara après sa chute vertigineuse, trop d’effet tue l’effet. EN BREF: De superbes extérieurs côtiers, une idée astucieuse, une brillante mise en scène et une Tara en grande forme sont malheureusement mis au service d’un intrigue très conventionnelle. VIDÉO Un combat qui restera dans les annales de la série ! INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage o Le phare est celui de Start Point près de Dartmouth dans le Devon. Ce phare, construit en 1836, fut établi sur une des points les plus dangereux de la côte britannique. L’érosion naturelle de la falaise fit que le bâtiment s’effondre en décembre 1989. Un nouveau phare, automatisé, fut inauguré en 1993. o Les scènes de falaise ont été tournées à Beachy Head près d’Eastbourne, East Sussex. La hauteur de la falaise atteint 535 pieds, soit 163 mètres ! Ce lieu est très apprécié par les candidats au suicide ! Une moyenne de 20 suicides par an était enregistrée depuis les années 60. Ce chiffre est en baisse depuis le début des années 2000, notamment du fait d’une association d’inspiration religieuse, The Chaplaincy Team, patrouillant quotidiennement sur la falaise et dissuadant les candidats au grand saut. Le premier suicide répertorié sur place remonte au septième siècle. Le taux de suicide annuel n’t serait dépassé que dans deux autres endroits au monde : le Golden Gate de San-Francisco et le bois d’Aokigahara, au Japon, surnommé « la forêt hantée ». o La spectaculaire falaise de Beachy Head figure régulièrement à l’écran. Elle figure ainsi Gibraltar lors de la chute de la voiture de James bond, au début de The Living Daylights (1987). Elle apparaît également brièvement, avec son phare, dans l’épisode Many Happy Returns du Prisonnier, lorsque le Numéro 6 s’évade très provisoirement du Village. Beachy Head sert également de décor à l’undes plus célèbres vidéo clips des années 80, avec la fameuse chute en armoire des The Cure (Close To Me, 1985). o Watney entend un appel à l'aide de Tara en étant sur Ivinghoe Beacon Road.Il s’agit également de la route suivie par Mrs Peel dans L’héritage diabolique. o Tara arrive à la demeure de Williams et rencontre Gozzo. La scène a été tournée à Packhorse Lane près de Ridge. o Watney conduit Tara à la base de Cramadoc. Scène filmée à la caserne militaire de Stanmore. o Tara arrive en jeep au cottage de Guthrie. C'est The Thatched Cottage à Well End. Continuité o Cet épisode bénéficie de nombreux extérieurs, par conséquent la "continuité météorologique" est souvent bafouée. Une des plus visibles : regardez les deux plans 29'42", puis 29'43" (quand Miss King arrive au bord de la falaise avec sa Jeep). o Le pantalon de Tara est taché de boue au postérieur lorsqu'elle envoie Gozzo dans la cabane en bois. Dans le plan suivant, il est propre. o Lors de cette même bagarre, la fenêtre en haut à gauche est ouverte mais lorsque Tara remonte dans la jeep, elle est fermée. Détails o On peut voir pour la première fois les vrais cheveux de Linda Thorson. o Cet épisode marque l'apparition du personnage de Rhonda. Acteurs - Actrices o Dinsdale Landen (1932-2003) a fait carrière au cinéma, au théâtre et à la télévision. Il a joué dans Jason King, Poigne de fer et séduction, Thriller et un épisode des TNA : Les anges de la mort.Présent dans cet épisode marquant le retour de Mère Grand, un de ses rôles les plus connus demeure le Dr Judson, un autre génie en fauteuil roulant dans Dr Who (1989). o Edwin Richfield (1921-1990) a joué dans cinq autres épisodes de la série : La trapéziste de la saison 1, Tueurs à gages de la saison 2, L'éléphant blanc de la saison 3, Faîtes de beaux rêves de la saison 4 et La chasse au trésor de la saison 5. Il a également joué à la télévision dans Ivanhoé et Destination danger. o Anthony Dutton a participé au Retour des cybernautes de la saison 5 mais également à Département S, Paul Temple, Mission casse cou, Bergerac. o Michael Trubshawe (1905-1985) était un ami de David Niven ; ce dernier l'évoque dans sa biographie The Moon's a balloon. Il a également participé à l'épisode Meurtre par téléphone de la saison 4. o David Jackson (1934-2005) joue le rôle de Gozzo mais n'est pas crédité au générique. Il refera une apparition dans les TNA : Le baiser de Midas. Il a joué dans Le Saint (2 épisodes), Regan. C'est la voix des aliens dans Cosmos 1999. Plus connu pour son rôle de détective dans la série Z cars de 1972 à 1978. A noter que…… o Miroirs fut le premier épisode avec Tara King diffusé en France le 4 octobre 1969. o Une référence dans le titre à un roman d'Agatha Christie, They do it with mirrors. Le titre est différent mais le sens est le même : des miroirs sont utilisés pour faire quelque chose. o Leigh Vance, scénariste de l'épisode, avait déjà collaboré au Saint et écrira par la suite pour Mission impossible et Mannix. o Cette onzième production marque le retour de Mère-Grand et l'apparition de Rhonda, qui ne parle jamais, inventé parce que Newell avait des difficultés à se déplacer en fauteuil. Notez la réaction de Patrick Macnee lorsqu'elle arrive pour la première fois. C'est après cette séquence qu'elle fut embauchée et promue personnage régulier. o Patrick Newell nous raconte l'origine du personnage de Rhonda apparaissant pour la première fois dans cet épisode : "Rhonda était mon idée. La scène dans la piscine (Miroirs) a été la première dans laquelle elle a jouée. Il y avait plusieurs filles qui devaient plonger et elle était une championne de natation. C'était ma deuxième apparition dans le rôle de Mère Grand et je commençais à avoir des problèmes pour manipuler ma chaise roulante. Il fallait boire, prendre le téléphone, etc. Et s'arrêter aux marques collées sur le sol. J'étais un mauvais conducteur et je commençais à m'énerver. Alors, je leur ai dit : "Il me faut une femme de ménage ou une domestique ou, euh..." En fait, je ne savais pas vraiment ce que je voulais, mais je pensais que Mère Grand devait avoir une domestique en quelque sorte. Et cette australienne d'environ 1m90 était sur le plateau et tout le monde avait les yeux exorbités. "Voilà" leur ai-je dit, "elle a l'air différente des autres, engagez là !". Ils lui ont fait un contrat le jour même et la pauvre Rhonda Parker a été obligée de me pousser sur un fauteuil roulant pendant plus d'un an ! Depuis je ne l'ai jamais revue mais je crois qu'elle est repartie en Australie et je présume qu'elle s'est mariée." - (source : Génération séries). o Une nouvelle fois après Clowneries, les noms des seconds rôles et des acteurs qui les interprètent n'apparaissent pas dans le générique de fin en version française. o Une image de mauvaise qualité tout au long de l'épisode, le contraste et la définition sont à revoir. De nombreuses scènes souffrent d'un master visiblement très abîmé. o Howard Blake composa la musique de cet épisode. o Coupures de presse lors de la 1ère diffusion française. Fiche de Miroirs des sites étrangers En anglais En flamand http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king09.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/agente_speciale/stagione_6.htm#136 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tara_mirror.htm
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