La Bonne Année (1973) Résumé : Simon un gangster, bénéficie d'une remise de peine, et sort de prison. Il retrouve un vieux complice, Charlot, à Cannes et avec lui prépare un nouveau casse d'une bijouterie. Alors qu'il fait ses observations avec son ami Charlot, il fait la connaissance de Françoise une très jolie propriétaire d'une boutique d'antiquités. Il en tombe amoureux, et tandis qu'il vit son aventure avec elle, il prépare soigneusement son vol. Mais alors qu'il fait son casse de la bijouterie et que son complice s'enfuit, il se retrouve coincé dans la bijouterie et est arrêté. Françoise amoureuse de lui va le voir en prison tandis que les années passent, Simon finit par être relâché pour bonne conduite pour coincer son complice. Il revoit Charlot et récupère sa part du butin, mais alors qu'il va chez lui, il voit que Françoise est avec un autre homme. Et décide de quitter la France, mais à l'aéroport, il ne peut s'empêcher d'appeler Françoise qui lui dit de venir la rejoindre immédiatement. Critique : Réalisé par Claude Lelouch, ce film est à la fois déconcertant et assez réussi. Filmé en partie en noir et blanc et en partie en couleur, au départ nous ne comprenons pas tout ce qui passe : mieux encore, sous forme d'auto-promo pour un autre de ses films : Un Homme et Une Femme, j'ai cru au départ que je m'étais trompé de film ! Mais non, c'est une intro qui est assez bien faite au final. Aux côtés de Lino Ventura en vedette, nous retrouvons surtout un seul et unique acteur avec qui nous le voyons tout au long du film : Charles Gérard, d'habitude je n'apprécie pas vraiment cet acteur, mais là son rôle et son interprétation du personnage est sympathique et assez émouvante à un moment du film, il est vraiment très bien du début à la fin. Pour la vedette féminine, nous retrouvons la très jolie Françoise Fabian (Maigret Voit Rouge, Madame Claude, La Brune que Voilà) : j'aime beaucoup cette actrice car elle n'est pas exceptionnellement belle, mais elle a cette beauté qu'ont certaines femmes, et qui les rendent vraiment irrésistibles, Françoise Fabien fait partie de ces femmes. Les autres acteurs ne sont que des petits rôles, nous retrouvons parmi eux : Eli Chouraqui qui est le jeune homme qui s'évade avec le faux pistolet et qui était en même temps assistant réalisateur sur le film, André Falcon (Les Seins de Glace, Le Serpent, L'Homme Pressé) dans le rôle du bijoutier, et Frédéric De Pasquale (Le Pacha, La Boum, Signé Furax) qui fait Henri l'amant de Françoise à la fin du film et Gérard Sire en directeur de Prison. Nous avons également une apparition de Michou et Mireille Mathieu. Au début le film paraît décousu et il y a des longueurs, c'est pour cela que je ne mets pas la note maximale, mais la prestation de Ventura est telle que l'on s'accroche pour connaître le dénouement et on ne le regrette pas ! Car tout s'éclaircit à la fin du film, et il faut avouer que l'histoire du vol est vraiment bien amenée du début à la fin du film, on ne comprend rien au départ, et puis au dénouement on se dit : « bien joué ! ». D'autant qu'il faut démêler les flashs de la réalité de ceux que s'imagine Ventura, parfois ce n'est pas simple. Ensuite, la métamorphose physique de Ventura pour aller chez le bijoutier est tout simplement impressionnante ! Il nous fait le coup de L'étrange Monsieur Duvallier avant l'heure, et c'est juste énorme. Par contre ce qui me dérange encore dans ce film avec Lelouch, c'est une fois de plus sa façon de filmer également : en fait il reprend tous les travers de Lelouch et c'est dommage car ça le gâche vraiment, alors que l'histoire est bien ficelée et qu'il y a quelques bons dialogues comme par exemple celui entre Ventura et Charles Gérard à l'aéroport lorsque ce dernier lui dit : « Les gonzesses vivent comme les mecs aujourd'hui » et Ventura de répondre : « justement, j'ai aucune envie de coucher avec un mec figure-toi ! ». Pas trop d'extérieurs mais cela ne nuit pas, par contre la musique de Francis Lai une fois de plus passe totalement inaperçue, mais l'histoire, il est vrai, prenant le pas sur tout le reste. Le film marchera moyennement avec un peu plus de 1.3 millions d'entrées, on aurait préféré un peu mieux car c'est un film réussi. Il est disponible en Blu Ray et DVD. Incontournable pour moi dans la filmographie de Lino Ventura ! Vous ne le regretterez pas. Anecdotes :
Séquences cultes : Vous souriez toujours comme ça quand on vous vend des tables ? Mireille Matthieu VUne femme, c'est un homme qui pleure de temps en temps. Peut-être vous préférez l'accordéon ? |
L'aventure c'est l'aventure (1972) Résumé : Un procès sur 5 truands est en cours, et c'est le procureur qui parle. Il rappelle leur carrière criminelle, Simon Duroc, voleur de pneus chez Simca. Charlot qui remplit qu'à moitié les réservoirs de ses clients, Jacques trafiquant d'armes, qui un jour rencontre Charlot et s'associe avec lui. Vient ensuite Aldo qui est un voleur de voitures, qui lui tombe sur Lino Massaro. À leur sortie de prison respective, les 5 hommes qui se sont rencontrés au poker, décident de se lancer dans la politique et commence par faire un faux enlèvement de Johnny Hallyday. Puis, ils enchaînent avec celui de Armand Herbert, pour faire une révolution en Amérique Latine, dirigée par le général Juarez, qu'ils enlèvent aussi et vendent à tous les pays qui le recherche. Puis ils détournent un avion, mais alors qu'ils prennent des vacances, ils se font capturer par Juarez qui est toujours vivant. Ce dernier leur prend leur argent et les livre à la police française. Mais ils sont expulsés en Afrique, et ils reprennent leurs activités lucratives en enlevant le pape : l'aventure, c'est l'aventure. Critique : Un film de Claude Lelouch et dont je ne suis pas très fan de son cinéma. C'est le cas ici pour L'Aventure c'est l'Aventure. Autour de Lino Ventura, est réuni 4 autres vedettes dont certaines l'étaient déjà à l'époque et d'autres allaient le devenir : Charles Denner, Jacques Brel, Charles Gérard et Aldo Maccione. Pour les vedettes féminines, une seule est à noter : Nicole Courcel (La Gifle, Les 5 Dernières Minutes, Les Créatures) qui fait la porte-parole des prostituées, mais c'est un petit rôle. Alors ce film me pose un énorme problème car je n'ai jamais mais alors jamais accroché ! Je le trouve mauvais, vraiment très mauvais et je n'arrive pas à comprendre ce qu'on peut trouver de drôle dans celui-ci. Pour moi c'est un grand gâchis avec de tes acteurs ! Déjà les premières 30 minutes sont interminables et il n'y a que de la parlotte, et même après ça traîne en longueur. Les gags ne sont pas amusants et les acteurs qui pourtant sont des vrais acteurs pour certains s'embourbent mais s'embourbent tout au long du film. Seul Charles Denner tire à peu près son épingle du jeu, mais il n'y a rien à garder dans ce film. Déjà, je ne ferai pas de commentaire sur Aldo Maccione car je n'ai jamais compris, mais alors jamais compris ce qu'on trouvait à ce type : il n'est pas drôle, et surtout il ne sait pas jouer. Donc toutes ses pitreries n'amusent pas. La séquence sur la plage où les 5 acteurs font leur démarche pour séduire les filles ne décroche pas un seul rire, et pendant tout le reste du film c'est comme ça. Les rares petites choses qui décrochent un sourire sont à la limite la séquence entre Charles Denner et Juarez lorsqu'ils sont seuls à la cabane où ils le retiennent prisonnier, et à la fin du film lorsque Denner dit que le pape a rapporté. Mais c'est tout, le reste est nul, et je ne trouve vraiment rien à sauver dans celui-ci. Même la façon de filmer n'est vraiment pas au top. Je me suis ennuyé pendant toute la durée, et j'ai bien vu passer les 2H qui le composent. Peut-être à la limite que l'on peut mettre en point fort, les paysages, pour les différents pays où le tournage a eu lieu, mais c'est tout. On a droit également à une petite apparition de Johnny Hallyday, quelle chance ! Non sérieusement, la musique signée Francis Lai et José Padilla passe à peu près et est synchrone avec l'action qui se passe à l'écran. Mais vraiment rien de bien réjouissant. Pourtant, le film a très bien marché : il fera un peu plus de 3.8 millions d'entrées. Mais pas seulement, pour beaucoup ce film est culte, j'avoue que ça me dépasse. Personnellement, je vous dirai qu'il n'est absolument pas indispensable dans la filmographie de Lino Ventura et que vous pouvez vous en passez. Le film est disponible en DVD. Anecdotes :
Séquences cultes : Come ? Ti mando a Sicilia ! La cinquième, c'est foutu ! On va le photographier. Vous pissez en bégayant ou quoi ? C'est un truc italien ça. Pourquoi je baisse le pantalon ? C'est un névropathe cyclique. |
Fantasia chez les ploucs (1971) Résumé : Sagamore Noonan distille de l'alcool clandestinement, sans que la police arrive à le coincer. Un jour son frère Doc Noonan débarque chez lui avec son fils Billy dans sa ferme en Alabama. Alors que Doc part pour acheter des provisions en ville, il tombe sur un certain Dr. Severance qui est accompagné de sa jolie nièce Caroline Harrington. Severance cherche un coin tranquille pour soigner l'anémie et l'amnésie de sa nièce, Doc Noonan propose de lui louer un bout de terrain de la ferme de son frère. Mais ils découvrent en fait, que ce sont des gangsters et que Caroline porte un bikini qui n'est autre que le butin en diamants d'un vol qu'ils ont commis. Mais l'organisation les rattrape, et les frères Noonan cachent alors Caroline après que les autres bandits se soient entre-tués, et en profitent pour monter une opération juteuse pour se faire de l'argent. Mais le shérif fini par découvrir le pot aux roses, et les Noonan doivent s'enfuir avec tous ceux qu'ils ont arnaqués à leurs trousses. Critique : Réalisé par Gérard Pirès (Attention les Yeux, Taxi, Les Chevaliers du Ciel), ce film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. En fait, je vais être très dur, mais je trouve ce film complètement nul ou plutôt je dirai qu'il n'a aucun déroulement normal ce qui fait qu'on ne comprend rien du début à la fin de celui-ci. C'est du grand n'importe quoi : parfois cela a du bon, mais ici ce n'est pas le cas. Aux côtés de Lino Ventura, nous retrouvons cette fois-ci Jean Yanne (Tout le monde il est beau Tout le monde il est gentil, Moi Y en a vouloir des Sous, Liberté égalité Choucroute) dans le rôle de son frère, et dont la prestation n'est réellement pas mémorable. Pour la vedette féminine, Ventura retrouve à nouveau Mireille Darc avec qui il avait déjà tourné dans Les Barbouzes. Elle aussi ne laissera pas un souvenir grandiose avec ce film. Dans les petits rôles, nous avons Jacques Dufilho (Le Monocle Noir, Fantômas, Nosferatu Fantôme de la Nuit), Georges Beller (I... comme Icare, Les Rois du Gag, Le Pull-Over Rouge), ainsi que Rufus et il y a même Alain Delon qui fait un très court passage en truand à la fin du film. En fait, l'histoire des gangsters qui ont fait le casse et dont Caroline porterait le butin en diamants à sa culotte n'est qu'un simple motif pour amener les magouilles des frères Noonan pour la recherche de Caroline, lorsque ceux-ci l'ont retrouvé après que les complices truands de Caroline se soient entre-tués les uns les autres, et pouvoir soutirer ainsi un max d'argent aux badauds qui viennent tenter de la retrouver pour toucher la récompense. Au final, en y regardant bien, les frères Noonan en étant les escrocs qu'ils sont, sont peut-être plus terribles que les bandits eux-même. Le gros problème de ce film est vraiment sa mise en scène décousue, tout n'est prétexte que pour empiler des gags qui ne sont pas toujours drôles : voir par exemple la séquence où Jean Yanne s'encastre dans l'arbre pour éviter la caravane de Caroline et son complice, et que les pommes tombent sur le capot tandis que les deux hommes parlent. À un moment, nous voyons un ver en dessin-animé sortir d'une pomme qui est furieux et qui jure, bref on voit immédiatement le niveau des gags. Le réalisateur a tenté de faire un film déjanté, mais c'est très mal fait, et on a plutôt l'impression d'être devant un navet. Personnellement, en regardant le film, j'ai eu l'impression que c'était une bande d'excités qui l'avait réalisé du début à la fin, et on ne voit que ça pendant tout le film : des excités qui courent et qui hurlent à droite à gauche, sans motif réel et on ne sait trop pourquoi. Je n'ai pas du tout accroché, et je trouve la prestation des acteurs en corrélation avec ce qui se passe à l'écran, c'est pas terrible, je n'arrive pas à comprendre comment Lino Ventura s'est laissé embarquer là-dedans. La musique du film composée par un groupe hollandais nommé Ekseption est énervante à souhait comme le film en fait. Le film ne marchera pas terriblement bien, et réalisera le score d'un peu plus de 1.4 millions d'entrées. Film vraiment pas indispensable dans la filmographie de Ventura, à éviter même. Passer de Dernier Domicile Connu à ça, je n'arrive pas à comprendre. Et même le fait de voir Mireille Darc à moitié nue pendant tout le film, ne relève hélas pas le niveau. Le film est disponible en DVD. Anecdotes :
Séquences cultes : C'est pas de l'eau de pluie ça les gars ! |
L'Armée des ombres (1969) Résumé : En octobre 1942, dans une France occupée par les Allemands, Philippe Gerbier arrêté pour pensées gaullistes est emmené dans un camp d'internement. Quelques jours plus tard, il est récupéré par la Gestapo, mais parvient à s'échapper. Gerbier est en fait un chef de réseau de la résistance, mais alors qu'il part pour Londres avec le grand chef du réseau, son second Félix est arrêté par les Allemands. Gerbier revient alors en France pour le sauver, mais cela n'est pas possible. Un peu plus tard, alors qu'il mange dans une brasserie, Gerbier se fait arrêter et va se faire exécuter, heureusement, Mathilde une membre très efficace de son réseau le sauve. Mais cette dernière à son tour est arrêtée, Gerbier et son équipe n'ont d'autre choix que de l'éliminer. Malheureusement, ils se feront tous prendre et tuer peu après. Critique : Excellent film, très dur par certains moments. Réalisé par Jean-Pierre Melville (Le Cercle Rouge, Un Flic, Léon Morin Prêtre) entièrement en couleur, il raconte l'histoire d'un réseau de la résistance pendant la guerre et plus particulièrement l'histoire de certains membres et dirigeants de celui-ci qui tentent tant bien que mal de faire leur travaille. Lino Ventura est tout simplement extraordinaire et méconnaissable dans son rôle de Philippe Gerbier, mais pas seulement ça, il est accompagné d'excellents acteurs autour de lui qui font de ce film une vraie réussite mais malheureusement dans la noirceur. Tout d'abord, nous retrouvons Paul Meurisse (Les Voraces, Le Monocle Noir, Le Majordome) dans le rôle de Luc Jardie et grand patron du réseau de résistance dont s'occupe Ventura. Scène impressionnante du film avec lui : lorsqu'il est sur le bateau qui le conduit au sous-marin qui l'emmènera en Angleterre, on ne voit qu'une ombre de dos et on ne sait pas qui c'est, on le ne le voit que lorsqu'il est à bord du sous-marin et ses retrouvailles avec Gerbier. Très très efficace. Nous avons également Paul Crauchet (Ho !, Le Cercle Rouge, La Piscine) dans le rôle de Félix l'adjoint de Ventura dans son réseau, étonnant de justesse et que Ventura retrouvera un an plus tard dans Dernier Domicile Connu. Ensuite nous avons Christian Barbier (La Horse, L'Homme Pressé, Trois Hommes à Abattre) dans un petit rôle mais assez marquant, Claude Mann (La Corde au Cou, La Bonne Année, L'Innocent) et Alain Libolt (L'Anglaise et le Duc, La Vie d'Artiste, Versailles) le jeune qui a dénoncé Ventura et que le réseau doit éliminer. Et enfin, nous avons Jean-Pierre Cassel (La Rupture, Les Rivières Pourpres, Contre-Enquête) qui nous fait tout simplement une prestation magistrale. Il y a même Serge Reggiani dans un court rôle de coiffeur-barbier. Dans les vedettes féminines, il n'y en a qu'une seule à retenir et qui, personnellement, je trouve porte le film à elle toute seule : Simone Signoret (Casque D'Or, Police Python 357, La Veuve Couderc) qui est mais alors tout simplement exceptionnelle, voilà ce que signifie le mot actrice avec une telle personne. Elle est belle, elle est crédible, elle est émouvante... bref phénoménale ! Le film doit beaucoup en partie à sa prestation, bien que tous les autres ne déméritent pas une seconde, mais Signoret crève littéralement l'écran ! Il n'y a qu'à voir la scène dans le parc du château avec Ventura. Bien qu'il soit assez long, 2H20 tout de même, on ne s’ennuie pas tant nous sommes pris par le destin des personnages. La voix-off par certain moment du film est certes un peu gênante, mais heureusement n'altère pas sa qualité. L'image est splendide, et rend bien le ton très très dur du film, c'est vraiment une sale ambiance du début à la fin mais dans le bon sens du terme. On voit les difficultés qu'éprouvaient les résistants pendant la guerre, les méthodes de la Gestapo et leur inhumanité, la scène où Félix et Jean-François sont dans la cellule avec leurs blessures sur le visage en dit long. On voit aussi les échecs répétés et nombreux du réseau de Ventura, et qui au final finiront tous six pieds sous terre. Tout ça pour ça pourrions-nous dire. Mais ils font leur devoir, pendant que d'autres ont abandonnés ou collaborent avec l'ennemi. La musique de Eric Demarsan (Section Spéciale, La Rage au Poing, Moi vouloir Toi) colle parfaitement avec ce que l'on voit à l'écran et accentue cette ambiance dépressive et glauque à souhait que l'on peut voir. La scène de début du film où Ventura est amené au camp d'internement et qu'il dit en voix-off ce qu'il pense du directeur et de ses compagnons de chambrée est tout simplement terrible. Le film marchera de façon mitigée avec presque 1.5 millions d'entrées en France et 185 milles entrées en Espagne. Excellent film qui doit absolument figurer dans la vidéothèque de tous les fans de Ventura, ne serait-ce que pour voir sa prestation exceptionnelle et surtout celle de Simone Signoret : incontournable ! Le film existe en BluRay version remasterisée et en DVD. Anecdotes :
Séquences cultes : Au moins vous souffrez pour une idée. Nous allons vous laisser une chance Vous n'auriez pas une cigarette ? Trois hommes cela aurait été de trop. Les Anglais n'ont qu'une confiance modérée dans l'efficacité de la résistance française. |