Vos 10 séquences cultes Voici le classement des 10 séquences cultes préférées des lecteurs du Monde des Avengers: 10) Les Tontons flingueurs (1963) : Jo le Trembleur 9) Les Tontons flingueurs (1963) : Touche pas au grisbi 8) Ne nous fâchons pas (1966) : Quand je conduis pas, j'ai peur 7) Les Tontons flingueurs (1963) : Façon puzzle 6) Les Tontons flingueurs (1963) : Mais il connaît pas Raoul 5) L'aventure c'est l'aventure (1972) : C'est un névropathe cyclique 4) L'Emmerdeur (1973) : Je finis mon café et j'y vais 3) Les Tontons flingueurs (1963) : On se risque sur le bizarre ? 2) Ne nous fâchons pas (1966) : Non-violence, persuasion, grâce 1) L'aventure c'est l'aventure (1972) : C'est un truc italien ça Séquences cultes réalisées par Steed3003 |
La Bonne Année (1973) Résumé : Simon un gangster, bénéficie d'une remise de peine, et sort de prison. Il retrouve un vieux complice, Charlot, à Cannes et avec lui prépare un nouveau casse d'une bijouterie. Alors qu'il fait ses observations avec son ami Charlot, il fait la connaissance de Françoise une très jolie propriétaire d'une boutique d'antiquités. Il en tombe amoureux, et tandis qu'il vit son aventure avec elle, il prépare soigneusement son vol. Mais alors qu'il fait son casse de la bijouterie et que son complice s'enfuit, il se retrouve coincé dans la bijouterie et est arrêté. Françoise amoureuse de lui va le voir en prison tandis que les années passent, Simon finit par être relâché pour bonne conduite pour coincer son complice. Il revoit Charlot et récupère sa part du butin, mais alors qu'il va chez lui, il voit que Françoise est avec un autre homme. Et décide de quitter la France, mais à l'aéroport, il ne peut s'empêcher d'appeler Françoise qui lui dit de venir la rejoindre immédiatement. Critique : Réalisé par Claude Lelouch, ce film est à la fois déconcertant et assez réussi. Filmé en partie en noir et blanc et en partie en couleur, au départ nous ne comprenons pas tout ce qui passe : mieux encore, sous forme d'auto-promo pour un autre de ses films : Un Homme et Une Femme, j'ai cru au départ que je m'étais trompé de film ! Mais non, c'est une intro qui est assez bien faite au final. Aux côtés de Lino Ventura en vedette, nous retrouvons surtout un seul et unique acteur avec qui nous le voyons tout au long du film : Charles Gérard, d'habitude je n'apprécie pas vraiment cet acteur, mais là son rôle et son interprétation du personnage est sympathique et assez émouvante à un moment du film, il est vraiment très bien du début à la fin. Pour la vedette féminine, nous retrouvons la très jolie Françoise Fabian (Maigret Voit Rouge, Madame Claude, La Brune que Voilà) : j'aime beaucoup cette actrice car elle n'est pas exceptionnellement belle, mais elle a cette beauté qu'ont certaines femmes, et qui les rendent vraiment irrésistibles, Françoise Fabien fait partie de ces femmes. Les autres acteurs ne sont que des petits rôles, nous retrouvons parmi eux : Eli Chouraqui qui est le jeune homme qui s'évade avec le faux pistolet et qui était en même temps assistant réalisateur sur le film, André Falcon (Les Seins de Glace, Le Serpent, L'Homme Pressé) dans le rôle du bijoutier, et Frédéric De Pasquale (Le Pacha, La Boum, Signé Furax) qui fait Henri l'amant de Françoise à la fin du film et Gérard Sire en directeur de Prison. Nous avons également une apparition de Michou et Mireille Mathieu. Au début le film paraît décousu et il y a des longueurs, c'est pour cela que je ne mets pas la note maximale, mais la prestation de Ventura est telle que l'on s'accroche pour connaître le dénouement et on ne le regrette pas ! Car tout s'éclaircit à la fin du film, et il faut avouer que l'histoire du vol est vraiment bien amenée du début à la fin du film, on ne comprend rien au départ, et puis au dénouement on se dit : « bien joué ! ». D'autant qu'il faut démêler les flashs de la réalité de ceux que s'imagine Ventura, parfois ce n'est pas simple. Ensuite, la métamorphose physique de Ventura pour aller chez le bijoutier est tout simplement impressionnante ! Il nous fait le coup de L'étrange Monsieur Duvallier avant l'heure, et c'est juste énorme. Par contre ce qui me dérange encore dans ce film avec Lelouch, c'est une fois de plus sa façon de filmer également : en fait il reprend tous les travers de Lelouch et c'est dommage car ça le gâche vraiment, alors que l'histoire est bien ficelée et qu'il y a quelques bons dialogues comme par exemple celui entre Ventura et Charles Gérard à l'aéroport lorsque ce dernier lui dit : « Les gonzesses vivent comme les mecs aujourd'hui » et Ventura de répondre : « justement, j'ai aucune envie de coucher avec un mec figure-toi ! ». Pas trop d'extérieurs mais cela ne nuit pas, par contre la musique de Francis Lai une fois de plus passe totalement inaperçue, mais l'histoire, il est vrai, prenant le pas sur tout le reste. Le film marchera moyennement avec un peu plus de 1.3 millions d'entrées, on aurait préféré un peu mieux car c'est un film réussi. Il est disponible en Blu Ray et DVD. Incontournable pour moi dans la filmographie de Lino Ventura ! Vous ne le regretterez pas. Anecdotes :
Séquences cultes : Vous souriez toujours comme ça quand on vous vend des tables ? Mireille Matthieu VUne femme, c'est un homme qui pleure de temps en temps. Peut-être vous préférez l'accordéon ? |
La Gifle (1974) Résumé : Jean Douléan est divorcé et vit avec sa fille Isabelle qui est étudiante en faculté de médecine. Jean fréquente une femme, Madeleine, qui le quitte. Le jour même, sa fille Isabelle lui annonce qu'elle souhaite partir habiter avec son petit ami : Marc Morillon, un étudiant qui est dans la classe de son père. Mais son père refuse, Isabelle et son père sont de plus en plus en conflit et le ton monte de plus en plus lorsqu'un soir après qu'Isabelle ai raté son examen, la discussion se finit par une gifle qu'elle reçoit de son père. Le lendemain, elle décide de fuguer, elle rejoint sa mère en Angleterre. Son père fini par l'apprendre et va la rejoindre, entre temps Isabelle tombe amoureuse de Rémy le garçon qui l'a accompagné en Angleterre. Contre toute attente, alors qu'elle voulait tout quitter pour partir avec sa mère en Australie, Isabelle reste en France et part avec Rémy pour vivre avec lui en province. Critique : Un film de Claude Pinoteau (L'Homme en Colère, La Boum, La Septième Cible) qui est assez réussi, mais il faut aimer le genre mélodramatique et crise d'adolescence. Nous retrouvons cette fois-ci Lino Ventura dans le rôle d'un père de famille, qui doit élever seul une adolescente en la personne de la très jolie Isabelle Adjani (Tout Feu Tout Flamme, L'été Meurtrier, Subway) alors toute jeune. Annie Girardot avec laquelle Lino Ventura avait déjà tourné dans Maigret Tend un Piège finissant de clôturer le trio de vedettes du film. On retrouve une pléiade d'acteurs qui exploseront plus tard et d'autres très connus dans des rôles plus ou moins petits. On commence avec Francis Perrin (On a Volé la Cuisse de Jupiter, Le Roi des Cons, Tête à Claques) dans le rôle du petit ami d'Isabelle la fille de Ventura dans le film. Jacques Spiesser (Stavisky, Tout ça... Pour ça !, La Truite) dans le rôle de Rémy, Nicole Courcel (L'étrangleur, La Créature, La Nuit des Généraux) que Ventura retrouvait après L'Aventure c'est l'Aventure, nous trouvons également Nathalie Baye (La Balance, J'ai épousé une Ombre, Absolument Fabuleux) dans le rôle de Christine la sœur de Rémy et copine de Adjani dans le film, Richard Berry (La Balance, Tais-Toi !, La Doublure) dans le rôle d'un jeune étudiant, Charles Gérard en voisin de Christine, Robert Dalban en concierge du lycée, André Dussolier en joueur de foot... Première chose, il faut vraiment aimer ce genre de film car sinon vous vous ennuierez, ensuite Adjani joue parfaitement bien les ados pénibles qui ne sait pas où elle en est ni ce qu'elle veut réellement, insouciante dans ses décisions sans se préoccuper des répercussions auprès des autres personnes. Annie Girardot est telle qu'on la connaît dans d'autres rôles comme dans La Zizanie par exemple, Ventura a cette force à l'écran malgré qu'il joue un homme assez renfermé qui ne dit pas grand-chose de ses problèmes et ne sait pas trop communiquer. Perrin commence à rentrer lui aussi dans le genre de personnage qu'on connaîtra après dans ses films. Si vous arrivez à rentrer dans le film, vous ne verrez pas passer ses 1H45 sinon vous le trouverez un peu long, il y a d'ailleurs quelques passages un peu rebutant comme par exemple la séquence où Isabelle écrit son journal intime et que l'on entend Adjani en voix off, ou encore la séquence de la fiesta chez la sœur de Rémy par exemple, rien de bien méchant mais un peu 'trop trop' on va dire. La musique de Georges Delerue n'est pas exceptionnelle et ne prend pas le pas sur l'image comme c'est parfois le cas avec des bandes originales, mais elle n'est pas désagréable. Je conseille aux fans de Ventura de l'avoir dans leur vidéothèque, c'est un film important qui marchera plutôt bien en faisant un peu plus de 3.3 millions d'entrées en France et près de 400 milles entrées en Espagne. Anecdotes :
Séquences cultes : À Paris, on va moins vite en voiture que sur ta pétrolette. Vous en avez encore là. Tu parles mal, tu travailles mal, tu danses mal, tu grandis mal. Ne crie pas comme ça, moi j'ai plus l'habitude. Il dit que t'y connais rien mais il t'en veut pas. |
L'Emmerdeur (1973) Résumé : Au petit matin, un attentat raté sur la personne de Louis Randoni en faisant exploser sa voiture, fait venir M. Milan en France. Il règle son compte au poseur de bombe qui a raté son coup, et va ensuite à Montpellier pour terminer son contrat avec Randoni. En même temps, arrive François Pignon, qui se trouve dans le même hôtel que Milan et dans la chambre voisine. Pignon est un dépressif qui vient d'être largué par sa femme et qui veut se suicider en se pendant. Mais il se rate et provoque une fuite d'eau, le garçon de l'hôtel veut appeler la police, ce qui n'arrange pas les affaires de M. Milan, ce dernier promet alors de veiller sur Pignon. Lentement mais sûrement, Pignon empiète petit à petit sur le contrat de Milan, les ennuis se succèdent, mais Milan arrive à retourner à l'hôtel juste avant l'heure de l'arrivée de Randoni. Hélas, Pignon découvre le fusil à lunette de Milan et fait tout échouer. Ils tentent de s'échapper, mais finissent en prison. Pignon a un nouvel ami : Milan. Critique : Film exceptionnel, réalisé par Edouard Molinaro (L'Homme Pressé, Hibernatus, Pour 100 briques t'as plus Rien...), entièrement en couleur mais d'après le scénario de Francis Veber tiré de sa pièce : Le Contrat. Lino Ventura une nouvelle fois vedette, fais cette fois-ci équipe avec Jacques Brel (Mon Oncle Benjamin, Le Bar de la Fourche, Le Far-West). Autour d'eux nous retrouvons en seconds rôles : Jean-Pierre Darras (Attention les Yeux !, Signé Furax, Pour la Peau d'un Flic) qui incarne le nouvel homme de la femme de Pignon : le docteur Fuchs. Nous retrouvons également Nino Castelnuovo (Rocco et ses Frères, Les Parapluies de Cherbourg, La Récompense) en garçon d'étage, et Jean Franval (Le Cercle Rouge, L'Insolent, Le Viager) l'homme du bar qui interpelle Ventura pour le blocage de son camion. Pour la vedette féminine, c'est Caroline Cellier (Le Vol d'Icare, Poulet au Vinaigre, L'Année des Méduses) qui incarne la femme de François Pignon. Ce film est vraiment une petite merveille et une pépite ! Cela tient surtout à la prestation des deux vedettes principales, Jacques Brel est tout simplement ahurissant et très touchant en con dépressif qui ne sait faire qu'apporter des emmerdes à tous ceux qu'il côtoie ! Il faut voir ses attitudes, elles sont plus vraies que nature : tout simplement impressionnant ! Ventura dans le rôle du tueur froid et renfermé, et de surcroît pas très patient est lui aussi exceptionnel ! Darras n'est pas en reste et tout le cast est en fait en très grande forme dans ce film, ce qui fait qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Les emmerdes de Pignons se succèdent les unes après les autres, à la limite, seul le début du film pourrait paraître un peu long mais cela ne nuit pas du tout à celui-ci. Il y a d'excellentes scènes qui vous décrocheront à coup sûr des fous rires ou d'autres où vous vous reconnaîtrez dedans : par exemple celle de l'accouchement dans la voiture avec la femme qui n'arrête pas de hurler ! Il faut voir l'attitude de Ventura, personnellement, j'aurai exactement la même réaction. D'autres sont vraiment bien vu, le coup de la voiture où Pignon se trompe et prend une autre voiture pour la sienne, tout bonnement excellent. Et ce n'est qu'une suite d'enchaînements de circonstances comme celle-ci pendant tout le film, comme par exemple aussi lorsque Ventura tombe sur le coureur de rallyes qui le ramène à tout berzingue vers la ville : on en redemande. D'une durée de 1H20, vous ne les verrez pas passer, et tout est simplement bien fait dans ce film : il y a même des scènes en extérieur, c'est bien filmé, propre, bref rien à redire. La musique signée de Brel et de François Rauber (Tintin et le Temple du Soleil, Franz, Le Far-West) est en parfaite adéquation avec les situations à l'écran, et le thème de Pignon est un petit délice. Il me semble, si je ne dis pas d'âneries, que c'est le premier film avec le célèbre personnage de Francis Veber : François Pignon et que l'on retrouvera plus tard dans par exemple La Chèvre, Les Compères... Le film marchera très bien avec un peu plus de 3.3 millions d'entrées en France, un peu plus de 1.7 millions d'entrées en Allemagne et un peu plus de 550 000 entrées en Espagne. Carton plein et mérité pour ce film qui est vraiment mais alors vraiment indispensable dans la filmographie de Ventura, mais pas que pour l'acteur, Brel est tout simplement LA vedette de ce film et pourtant Ventura est au top ! Succès mérité, vous pouvez le regarder et le re-regarder : vous ne vous ennuierez jamais. Le film est disponible en Blu Ray et en DVD. Anecdotes :
Séquences cultes : Je finis mon café et j'y vais. Je glisse ! D'ailleurs, c'est pas ma voiture. Tiens, j'ai plus d'essence. Les femmes accouchent n'importe où ! Il semble qu'il y ait un malentendu. Je fais des rallyes. Qu'est-ce que je vous ai fait ? |