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Cibles

7-08-03La grande interrogation 

VISAGES
(FACES)

Tournage : juillet 1976

Diffusion : ITV, 14 décembre 1976 – TF1, 12 février 1977

Scénario : Brian Clemens & Dennis Spooner

Réalisation : James Hill

David De Keyser (Prator), Edward Petherbridge (Mullins), Richard Leech (Craig), Neil Hallett (Clifford), Annabel Leventon (Wendy), David Webb (Bilston), Donald Hewlett (Torrance), J.G. Devlin (Tramp), Jill Melford (Sheila), Michael Sheard (Peters), Robert Putt (Attendant).

Résumé

Deux clochards errent dans un bois lorsqu'ils entendent un avertisseur de voiture. L'un d'eux, Torrance, se rend compte que l'homme dans la voiture est son sosie. Haut fonctionnaire de l'État, l'homme de la voiture s'apprête à plonger dans une piscine lorsque le second clochard le tue d'une flèche en plein cœur. Torrance prend sa place juste au moment où Steed, son vieil ami, arrive. L'échange est fait !

Plus tard, dans un foyer de nécessiteux, le Dr. Prator observe un clochard, ayant l'intention de le remodeler pour que cet homme puisse prendre la place du futur Premier Ministre de la reine : Mark Clifford. Steed le croise dans la rue, Clifford semble différent, il a du mal à se rappeler certains faits avant de s'écrouler mort d'une crise cardiaque devant l'agent. Steed se doute de quelque chose. Les éléments se mettent petit à petit en place : le foyer de nécessiteux, le Dr. Prator, le changement de personnalité de certains amis haut placés de Steed. Gambit infiltre le réseau mais Purdey ne doit rien savoir car on ne peut plus faire confiance à personne.

Pendant ce temps, Steed retrouve le cadavre de son ancien ami : le vrai Mark Clifford. Purdey, à son tour, pénètre l'organisation après avoir tué le comparse de Torrance qui tentait de l'éliminer. Steed voit ses soupçons se confirmer par la tentative de meurtre à laquelle il échappe pour être lui aussi remplacé. Cinq ans auparavant, Torrance a prit la place du chef de la sûreté et il remplace les hauts fonctionnaires de l'État par des doubles pour ainsi obtenir des secrets d'État qu'il vend au plus offrant. Purdey risque de tout faire rater en croyant que Mike Gambit est mort et que Steed est un double, elle court droit dans les bras de Torrance pensant qu'il est le vrai chef de la sûreté.

Arrivant chez Steed, en pensant qu'il est un de ses doubles, Torrance se fait avoir car c'est le vrai, tout comme Gambit. Il ne leur reste plus qu'à aller arrêter Prator.

Fin de l 'épisode

Lorsque Purdey et Gambit s'en vont en se chamaillant avec le Dr. Prator, Steed se retourne vers la caméra et dit : "Irreplaceable !"["Irremplaçables"].


CRITIQUES

7-08-01


Denis Chauvet

Avis : Encore une histoire de doubles mais celle-ci ne ressemble pas aux autres. Pas de déjà vu mais de l'originalité ! Les échanges Purdey-Gambit sont parmi les meilleures répliques de la saison et Patrick Macnee démontre qu'il sait se démarquer de Steed. Joanna Lumley en Purdey-Lolita est craquante, le tueur archer est excellent et la mise en scène de James Hill, le meilleur contributeur à la série à mes yeux, est une nouvelle (et dernière) fois magistrale. Même les réticents aux histoires de doubles (dont je fais partie) trouveront de grandes qualités à cet épisode.

Avec le recul (nouvel avis, août 2012): La meilleure histoire de doubles des Avengers, série particulièrement riche en la matière. La couverture du refuge pour nécessiteux est rapidement découverte par Steed, mais le suspense reste présent jusqu’au final. Si nous savons que Gambit et Purdey n’ont pas de double, on reste dans l’expectative concernant l’agent au chapeau melon. Il y a beaucoup d’originalité et des passages vraiment mémorables comme l’échange Terry Walton/Lolita’, une des meilleures scènes de comédie de la série. Les deux autres que je retiendrai est la poursuite d'Harold Bilston par son double à Covent Garden et la rencontre de Purdey avec l’archer à la ‘Base 47’ (‘Oh, dear !’). Une intrigue plaisante de Clemens et Spooner, gages de succès, avec des rebondissements et des quiproquos. Gambit a un accent irlandais difficile à saisir et Purdey n’a pas l’air de trop se forcer pour jouer les dévergondées, ce qui démontre les talents d’acteurs de Gareth Hunt et Joanna Lumley. A noter que Steed fait plus confiance à Gambit qu’à Purdey…Sans être dans mon top three de la saison, de trois, je passe à quatre melons pour cet épisode.

Steed 3003 20 novembre 2004

Après le très bon Un Steed de trop et le moins bon Mais qui est Steed ?, Les Avengers reviennent une fois de plus sur le thème des doubles… avec succès !

De toute façon, on ne pouvait douter un seul instant que l'association de scénaristes tels que Brian Clemens et Dennis Spooner pouvait accoucher d'un mauvais épisode ! En effet, malgré une intrigue dense et complexe, l'épisode, contrairement à Un Steed de trop, se suit sans difficulté. Le thème des doubles (même s'il utilise l'inévitable et éternelle bonne ficelle de la suspicion entre nos agents) est très intelligemment exploité, malgré, il est vrai, les nombreuses invraisemblances qui parsèment le scénario, inhérentes de toutes façons à ce type d'histoire. Entre les rebondissements particulièrement bien amenés et les nombreux quiproquos, l'épisode est un délice. Nos deux scénaristes ont même eu l'idée (on s'étonne d'ailleurs qu'il ne l'ait pas eue plus tôt dans la série) d'affubler nos deux agents de multiples déguisements, ce qui donne lieu à de nombreux moments d'humour. Les dialogues sont excellemment écrits (quelques hilarantes répliques émaillent même l'épisode) ; on sent que Clemens et Spooner connaissent leurs personnages sur le bout des doigts. Ils osent même montrer leurs faiblesses (ce qui est rarissime dans les Avengers : souvenez-vous de Mrs Peel qui n'avait quasiment aucune peur, comme le prouvait le test dans Les marchands de peur, et qui apparaissait dans la majorité des épisodes comme sans défaut). Voir Purdey, alors qu'elle croit à la mort de Gambit, fondre en larmes est particulièrement inattendu et émouvant. L'épisode contient aussi quelques scènes d'une effroyable cruauté, comme celle du choix des futurs doubles parmi des sans-abris endormis au début de l'épisode. Ainsi, les New Avengers se démarquent des oldAvengers en essayant d'élargir la palette, déjà très chargée il est vrai, de genres sur lesquels jouaient la série précédente. C'est un succès incontestable ! À noter aussi la fin, totalement "sériesque", avec Steed s'adressant à la caméra, tel un clin d'œil au téléspectateur, en disant malicieusement de ses deux partenaires : "Irremplaçables !".

Jusque-là, on pourrait se demander pourquoi je n'ai mis que trois étoiles à l'épisode. C'est malheureusement la réalisation paresseuse de James Hill qui justifie cette note. Alors qu'il avait quasiment sauvé l'épisode Pour attraper un rat par une excellente réalisation, son travail est ici beaucoup plus contestable. Entre des innovations vaines (zooms arrières et avant sans intérêt, caméra qui tourne quand Clifford chute dans l'escalier...) et les problèmes des doubles très mal gérés, sa réalisation dessert malheureusement le scénario. On se rattrapera sur des scènes en extérieur avec une belle profondeur de champ, des scènes de combats très bien tournées et, comme à son habitude, une excellente direction d'acteurs (l'interprétation est ici bien au-dessus de la moyenne des Avengers) ; mais tout ça reste bien maigre quand on pense à la totale réussite que cet épisode aurait été dans les mains de John Hough ou de Ray Austin.

Beaucoup de choses nous sont révélées sur nos trois agents au cours de cet épisode : on remarquera que Steed devient de plus en plus sérieux (trop ?) ; son côté grand enfant des old Avengers n'apparaît quasiment plus. Il a même adopté un humour plus conventionnel, moins osé. On apprend néanmoins, au détour d'une réplique, qu'il est "le célibataire le plus en vu" ! Purdey et Gambit dévoilent de nombreuses facettes de leur personnalité pendant cet épisode. Ils révèlent des talents d'acteurs insoupçonnés (ce qui nous vaut de mémorables prestations de leurs interprètes respectifs). Voir Purdey en visiteuse des pauvres est inoubliable ! Cette dernière se montre aussi plus vulnérable dans cet épisode. Comme dans Cible, leur relation atteint ici un équilibre parfait entre humour et sentiment.

Par ailleurs, si les extérieurs de cet épisode sont véritablement splendides, les intérieurs sont moins convaincants, ils manquent de personnalité (la geôle de Gambit notamment).

Purdey nous offre un festival de mauvais goût dans cet épisode. Ne manquez surtout pas son affreux ensemble rose ou son "sac à patates" rempli de motifs floraux ! On se croirait déjà dans Absolutely Fabulous ! Les déguisements sont, eux, très réussis.

Si la musique est moins excellente que d'habitude (elle paraît plus répétitive), elle reste tout de même très correcte.

EN BREF : Le meilleur scénario des Avengers sur le thème des doubles, malheureusement desservi par une réalisation approximative. Les nombreux grands moments qui parsèment l'épisode font tout de même de lui un épisode hautement recommandable.

Estuaire44 25 Mai 2015

Quasiment chaque saison des Avengers aura connu son histoire de double, un thème particulièrement en vogue  durant les années 60. Il se voit brillamment illustré par Visages, qui réunit les conditions essentielles permettant à cette figure de style de fonctionner au mieux :  un complot hostile, un double bien réel et une ambigüité sur le véritable identité du protagoniste. Il se rapproche en cela du brillant succès de L’Homme aux deux ombres, établissant un pont joliment nostalgique avec cette grande réussite de l’ère Cathy Gale. Cette convergence souligne quel point cette période et celle des New Avengers se ressemblent, avec des récits d’espionnage accordant une moindre importance à l’insolite : dans les deux récits le justificatif se borne à la seule chirurgie esthétique.

Le très efficace scénario de Spooner et Clemens va optimiser ce choix initial extrêmement porteur. Il sait ménager ses effets, passant progressivement d’une situation classique à un enchevêtrement diabolique de situations instaurant une véritable paranoïa, on se croirait parfois chez les Envahisseurs.. A cet égard, les auteurs font un cadeau empoisonné à Gambit en l’instaurant comme confident de Steed. De fait cela place bien davantage Purdey au centre du récit, comme focus principal de cet inquiétant vaudeville la plaçant dans une situation quasi hitchcockienne. Tout comme Gambit lors de Target !, mais de manière plus émouvante encore, Purdey a aussi l’occasion de fendre l’armure concernant ses véritables sentiments envers son partenaire. Un double évènement malheureusement sans suite, les New Avengers se cantonnant par la suite à poursuivre leur marivaudage léger. Joanna Lumley, nonobstant des robes souvent très papier peint, se montre remarquable, à l’instar de ses collègues visiblement ravis de varier lueur registre.

On pourra certes tiquer sur certaines faiblesses de l’intrigue, comme le chirurgien ne cillant pas devant l’arrivée quasi simultanée de deux parfaits sosies de ses cibles, ou ignorant qu’une cicatrice post mortem, donc ne cicatrisant pas, ne devrait tromper personne. De par sa situation, Torrance devrait également pouvoir mieux informer ses doubles quant aux cibles visées. Mais la maestria du mécanisme de Clemens et Spooner emporte ces réserves, de même que la remarquable mise en scène de James Hill. Celui-ci tire le meilleur parti de remarquables localisations, rendant intenses les diverses scènes de combat ou d’exécution (excellente idée du tueur archer). Usant d’effets très simples, il souligne également avec habilité l’étrange situation voyant le double se substituer à l’original. Les auteurs savent ne pas s’encombrer d’un combat final ici hors sujet. La conclusion lapidaire et incisive d’un Steed perçant le Quatrième Mur (Irreplaceable !) demeure l’une des meilleures de toute la série.

 

EN BREF : L’association Clemens/Spooner sait sublimer le thème rebattu des doubles, pour en tirer une intrigue captivante plaçant la vaillante Purdey au cœur d’un cauchemar. Réalisation et interprétation sont au diapason de ce très grand épisode des New Avengers.


EXTRAIT VIDÉO


Agents doubles

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Visages : Agents doublesDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète de Visages sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/visagesParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t3031-visages-faces

Posted by Le Monde des Avengers on Thursday, June 4, 2015

Purdey au bord du gouffre !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-08-02


Tournage

o Bilston se retrouve face-à-face avec son double et il est poursuivi par les deux tueurs. Scène tournée à Londres, Covent Garden, qui est associé à l'ancien marché de fruits et légumes de la place centrale. A la fin des années 1960, les embouteillages causant des problèmes, le marché dut déménager au New Covent Garden Market. Le bâtiment central a été rouvert comme centre commercial en 1980, et il est maintenant un lieu touristique contenant cafés, pubs et petits commerces. Lors du tournage de cet épisode, les lieux étaient désaffectés, mais on peut voir les résultats après ouverture dans la série Mission casse-cou, tournée entre 1984 et 1986.

Visages - Covent Garden 1    Visages - Covent Garden 2

o Steed rencontre son vieil ami, Mark Clifford, sur les marches du Royal Albert Hall, Prince Consort Road à Londres. Inauguré en 1871, le Royal Albert Hall constitue l’un des exemples les plus célèbres du style victorien. Il abrite des concerts de tous types, pouvant accueillir plus de 5 000 personnes. L’Eurovision 1968 s’y est déroulée. Un des plus fameux symboles de Londres, le Hall est aperçu dans de nombreux films dont Le monde ne suffit pas (2002) et Le monde de Narnia (2005).

Visages - Royal Albert Hall

o Le combat entre Purdey et Mullins a été tourné dans le sanatorium de Pinewood, où furent également réalisés les parcours de tir de Target. Un autre secteur de l’établissement fut choisi, afin d’éviter un doublon (sinon un double).

 

o La piscine vue en début d’épisode ressemble beaucoup à celle de Mother  dans All Done With Mirrors. Effectivement, dans les deux cas il s’agit de celle de celle de la propriété de Kendal's Hall, à Radlett, dans le Hertfordshire.(source : Avengerland).

Continuité

o La photo de Purdey contenue dans le dossier de Prator est la même que celle détenue par Draker et Klokoe dans l’épisode précédent, Target !.

Target !

visages es 1

 

Faces 

visages es 2

Détails

o L’enseigne ‘Mission for the Distressed & Needy’ cache des opérations inquiétantes. L’enseigne rappelle Le mort vivant de la cinquième saison.

Visages - Mission for the distressed and needy

o Purdey utilise le français pour décrire l’ambiance morose ; ‘an air of gloom, a lack of joie de vivre’.

o Le Times, déjà utilisé, est le journal de référence de la série. Ici, il annonce en première page la mort de Mark Clifford, potentiel premier ministre et ami de Steed.

Visages - Times

o La société Minear. Munday & Miller Ltd, fut véritablement présente à Covent Garden avant la fermeture du marché aux fruits. Fondée en 1927, elle avait des liens en Australie. Elle n’existe plus de nos jours.

 Minear. Munday & Miller Ltd

o Purdey nous offre un festival de mauvais goût dans cet épisode. Ne manquez surtout pas son affreux ensemble rose ou son "sac à patates" rempli de motifs floraux ! On se croirait déjà dans Absolutely Fabulous!

Purdey Fashion

o Une Avengers girl en larmes : les TNA se démarquent par ce point des Oldies car Mrs Gale, Mrs Peel et Tara King n’ont jamais versé de larmes.

Purdey en larmes

o La voiture où Clifford a laissé le champagne au frais est une Rolls-Royce Silver Cloud II Saloon. Fabriquée de1955 à 1966, la Silver Cloud devint l’une des références du luxe anglais durant les années 60. Cette somptueuse voiture est connue comme étant le véhicule de nombreuses stars, dont Elvis Presley, Peter Sellers ou Franck Sinatra.

 

o Torrance  conduit une Daimler DS420, dite Daimler Limousine. Cette voiture de grand luxe, produite de 1968 à 1992, équipa plusieurs chefs d’état, dont les familles royales de Grande-Bretagne et de Suède. Elle est également utilisée lors de nombreuses funérailles de personnalités. La Daimler Limousine accueille James Bond et Miss Moneypenny dans Tomorrow Nevers Dies (1997). 

Acteurs

o David De Keyser a débuté sa carrière en 1955 et il est toujours actif plus de cinquante ans plus tard ! Deux très brèves apparitions dans les James Bond, Au service secret de sa Majesté et Les diamants sont éternels. On l'a vu dans les séries Madigan (avec Richard Widmark), Thriller, Les professionnels, Bergerac, Poirot.

o Edward Petherbridge (1936) fut nominé deux fois pour le Tony Award de Broadway en tant que meilleur acteur. Il fut une figure de la troupe de Laurence Olivier durant les années 60 et connut un grand succès à Broadway.

o Neil Hallett (1925-2005) a joué dans de nombreuses séries britanniques autre que The Avengers : Le Saint, Département S, Amicalement vôtre, Les professionnels, Le retour du Saint, Bergerac…Il a quatre autres participations à la série : Dead of Winter (saison 1), Le vengeur volant (saison 5), Les évadés du monastère (saison 6) et Steed et la voyante (The New Avengers).

o Jill Melford (1934) a été évacuée vers les USA pendant la seconde guerre mondiale. Elle fit ses débuts au théâtre à New York en 1949 puis à Londres en 1953. Elle a également tourné dans des séries américaines puis britanniques (Le Saint et Destination danger.). Sa dernière apparition à l'écran remonte à 1993 (Taggart).

o J.G. Devlin (1907-1991) est un acteur natif de Belfast. Il débuta sur les planches en 1932 et au cinéma en 1955. Vu dans les séries britanniques : L'homme à la valise, Les champions et Regan.

o Michael Sheard (1938-2005) était un grand ami de Ronald Lacey. Il débuta sa carrière en 1962 dans la série Suspense et il tourna dans plus de 120 films ou séries dont Paul Temple, Jason King, Amicalement vôtre, Colditz, Poigne de fer et séduction, Regan, Cosmos 1999, Van der Valk, Les professionnels, Dr Who, Coronation Street…Il joua le rôle d'Hitler dans quatre films. Il est l’Amiral Ozzel, mis à mort par Darth Vador pour ses erreurs, dans L'empire contre-attaque.

À noter que...

o Clemens reprit en fait ce script, alors que Spooner n'en avait achevé que la première moitié.

o À la fin de l'épisode, lorsque Steed évoque son double, il dit : "il est dans" et plus rien : la scène est coupée ! La phrase manquante en VO est : "He looks like me and he even has the same habits as me. I locked him in the cellar. I bet he's halfway through my '61 claret". ["Il me ressemble et il a les mêmes habitudes que moi. Je l'ai enfermé à la cave. Je parie qu'il a déjà bu la moitié de ma réserve de 61."].

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.


Fiche de l'épisode Visages des sites étrangers :

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-9.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n09-faces.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-09-Faces.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav10.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

Retour à la saison 7

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o Purdey utilise le français pour décrire l’ambiance morose ; ‘an air of gloom, a lack of joie de vivre’.

o Le Times, déjà utilisé, est le journal de référence de la série. Ici, il annonce en première page la mort de Mark Clifford, potentiel premier ministre et ami de Steed.

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Un chat parmi les pigeons

7-07-01Visages

CIBLE
(TARGET!)

Tournage : juillet 1976

Diffusion : ITV, 23 novembre 1976 – TF1, 25 décembre 1976

Scénario : Dennis Spooner

Réalisation : Ray Austin

Keith Barron (Draker), Robert Beatty (Ilenko), Roy Boyd (Bradshaw), Frederick Jaeger (Jones), Malcolm Stoddard (Myers), Deep Roy (Klokoe), John Paul (Kendrick), Bruce Purchase (Lopez), Dennis Blanche (Talmadge), Robert Tayman (Palmer).

Résumé

Dans un centre d'entraînement, des agents britanniques meurent les uns après les autres alors qu'ils allaient partir en vacances. Deux hommes dans un bureau se félicitent de ces morts. Mais un intrus vient troubler leur discussion ; il s'agit de Dick Palmer, la prochaine victime. Alors qu'il s'enfuit, l'homme dit qu'il est déjà mort. Mais Palmer, avant de succomber, a le temps de prévenir Steed que Myers est sur la liste. Un agent russe arrive alors pour observer la machine à tuer de Draker et Klokoe. Myers, à son tour, s'écroule, mort, devant Steed, Gambit et Purdey. Cette dernière est la prochaine victime alors que Steed commence à douter de ces "morts naturelles".

Il découvre toute la vérité en rendant visite au professeur Lopez, spécialiste du curare. Draker a placé des capsules de curare dans les armes utilisées par les robots au centre d'entraînement. Chaque agent touché, ne serait-ce qu'une fois, est certain de mourir dans les 6 - 8 heures selon la dose de curare et sa résistance. À part Steed, personne ne fait 100% à l'entraînement sans être touché, tous les agents morts ont été atteints et même Purdey reçoit une dose en faisant 99%. Mais Steed est aussi en danger : Klokoe, le valet de Draker, lui a injecté du curare en se faisant passer pour un enfant... Gambit, sans le vouloir, tue Bradshaw en activant les robots qui lui tirent une vingtaine de doses mortelles de curare ; l'homme, responsable des tests du centre d'entraînement, est également celui qui les a vendus à Draker. Il meurt dans les bras de Gambit en lui indiquant où est l'antidote, mais Gambit ne comprend pas immédiatement. Chez le légiste, tout se recoupe : les points rouges, le centre d'entraînement, le curare. Draker et Klokoe, qui ont compris que leur machine est fichue, éliminent l'observateur russe et vont au centre pour effacer toutes les preuves et récupérer la bouteille d'antidote. Ils sont vite rejoints par Steed et ses équipiers.

Steed et Purdey sont atteints, c'est à Gambit de passer le test ! Il réussit, et après avoir éliminé Klokoe, il tire sur Draker qui menace de détruire l'antidote : Purdey et Steed sont sauvés.

Fin de l 'épisode

Purdey dit en se réveillant : "Are we going somewhere ?" ["Allons-nous quelque part ?"].


CRITIQUES

7-07-02


Denis Chauvet

Avis : Encore un très bon épisode (ils le sont pratiquement tous dans cette première fournée des New Avengers) malgré une introduction stéréotypée. Une intrigue simple mais passionnante parsemée d'action, d'humour (Steed chez le professeur Lopez) avec une tension palpable vers la fin. Le duo de vilains fait penser inévitablement au James Bond, L'homme au pistolet d'or, et Klokoe, déguisé en enfant sur son vélo, est une scène presque insupportable. Pratiquement un one man show de Gambit, un peu pénible en sentimental néanmoins ! Le parcours de Purdey sur le champ de tir est le meilleur passage de Cible. "It's the one percent that kills you!" [C'est le un pour cent qui vous tue.]

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): Un classique des TNA, qui fait la part belle au duo Gambit/Purdey. Le clou de l’épisode est, bien entendu, le parcours de Purdey sur ce fameux pas de tir et la montée sur les toits (on ne s’en lasse pas). Le professeur Lopez est un excellent excentrique (‘and a little touch of snakehead’), les deux méchants sont détestables à souhait, surtout l’affreux gnome,  et le final est palpitant même si le petit épilogue est dispensable. Un quatre melons sans discussion ; d’ailleurs, à ce propos, j’adore la scène lorsque Steed, à peine conscient, en récupère un de son effigie pour se le mettre sur la tête. Très steedien ! Gambit: Just one rule: stay alive!

Steed 300314 novembre 2004

Après le plutôt réussi Un chat parmi les pigeons, Dennis Spooner revient pour un scénario plus classique, mais de bien meilleure facture.

En effet, Denis Spooner a eu l'excellente idée d'installer l'action dans un champ de tir grandeur nature (qui évoque un peu un précédent scénario, Jeux, mais surtout la séquence d'ouverture du film Chapeau Melon). Cet endroit réserve de nombreux moments de suspense durant tout l'épisode, jusqu'à l'apothéose de la séquence finale. La tension ne relâche jamais tout au long de l'épisode, grâce à une construction très intelligente (quoique parfois l'épisode paraît un peu confus ; la construction très (trop) linéaire des oldAvengers avait au moins le mérite d'une clarté sans faille), des rebondissements imprévisibles et beaucoup d'humour, avec notamment des dialogues brillants. Dennis Spooner renoue, d'une manière plus moderne cependant, avec ce savant mélange qui faisait le succès des Avengers. En ajoutant même un ingrédient qui fait souvent défaut à la série : l'émotion. Par ailleurs, les nombreux personnages qui parsèment l'épisode ont un vrai relief. On retiendra notamment Draker, un méchant d'une froideur inhabituelle pour la série mais qui n'en est pas pour autant moins efficace, au contraire ; et Klokoé, son assistant nain, qui nous change des grosses brutes habituelles. Denis Spooner n'évite malheureusement pas quelques clichés inhérents à la série (et d'une manière générale à toutes les fictions) comme le mourant qui, dans son dernier souffle, révèle des indices essentiels à l'enquête et le fait de prendre une nouvelle fois pour cible Purdey, qui, entre les cybernautes sur le retour et les pigeons agressifs, doit dernièrement en avoir plus qu'assez.

Si Ray Austin n'a pas le goût démesuré de l'esthétisme de John Hough, il possède néanmoins une grande efficacité et mène l'épisode tambour battant. Il se sert avec adresse du panel de choix visuels qui lui est offert (effets optiques, zooms et ralentis sont utilisés à juste dose). Sa mise en scène est excellente. On retiendra surtout les séquences dans le champ de tir (dont une épique séquence finale) tournées avec une rare maîtrise. Elles en deviennent passionnantes, alors qu'elles auraient facilement pu être confuses. Pas étonnant que Ray Austin ait, par la suite, réalisé les épisodes des plus grandes séries d'action (Magnum, JAG...). Il dirige aussi très bien tous ces acteurs et permet à l'humour et à l'émotion de s'installer sans difficulté.

Steed et Gambit ont ici, et pour notre plus grand plaisir, plus de scènes ensemble. Leur réaction quand ils croient Purdey morte, alors qu'elle est juste endormie, est irrésistible. Gambit prend dans cet épisode une grande ampleur et s'avère être un homme d'action intraitable. Sa "romance" avec Purdey prend ici une nouvelle direction (bien plus intéressante), qui joue moins sur l'humour caustique et plus sur les sentiments. Difficile de ne pas être ému à la fin de l'épisode, durant laquelle leurs liens forts apparaissent avec évidence. On retiendra cette phrase de Steed, décidément le plus philosophe des trois, alors que Purdey est en train de mourir, sur la condition des agents secrets : "We're all expandable" [Nul n'est irremplaçable]. Belle continuité avec l'épisode Le château de cartes dans lequel il confiait à sa partenaire : "J'ai épousé un métier". On remarquera aussi l'excellente prestation de Gareth Hunt et de Joanna Lumley, tandis que Macnee cabotine un peu.

Les décors (même si on notera la présence de tags : nous sommes bien dans les New Avengers !) sont, dans l'ensemble, très réussis.

On remarquera que Purdey est toujours aussi mal habillée, Gambit plus fashion et Steed toujours aussi élégant.

La musique (avec une forte présence de percussions) rythme une nouvelle fois parfaitement l'épisode. On se met à regretter qu'il n'y ait pas eu la même constance dans les old Avengers !

EN BREF : Une intrigue sans temps mort, beaucoup d'humour et même un peu d'émotion, pour un des meilleurs épisodes de la saison.

Estuaire44 25 mai 2015

On pourra reprocher à Target de développer un scénario sombrant parfois dans la facilité. Le procédé de Draker apparaît d’emblée absurde, le recoupement des morts succédant aux séances de test va fatalement avoirlieu.va fatalement avoir lieu. La nécessité de faire perdurer le mystère jusqu’à son terme se traduit par des New Avengers à l’esprit nettement moins pénétrant qu’à l’accoutumée. Par ailleurs, depuis son commencement, la série use et abuse du procédé bien connu montrant un mourant communiquer une ultime information aux héros. Le récit du jour va y recourir pas moins de deux fois, avec un allié, puis un ennemi, belle régularité. Les auteurs ont l’astuce d’indexer les quantités ingérées de curare au nombre d’impacts, ce qui les autorise à prolonger autant que de besoin les vies des différents agents, mais qui ne justifie en rien que Steed soit le seul à survivre quand l’intoxication se manifeste.

Mais ces faiblesses demeurent secondaires, car l’on perçoit d’emblée que le scénario n’a pour objectif que de fournir un prétexte aux diverses scènes de test de réactivité, à commencer bien entendu par celles de Purdey et Gambit. Or celles-ci, particulièrement nerveuses et spectaculaires forment bien le clou du spectacle justifiant l’ensemble. Joanna Lumley et, davantage encore, Gareth Hunt, brillent particulièrement lors de ces parcours riches en poussées d’adrénaline, auxquels la présence des acteurs en robots apporte en outre  une amusante singularité. Par son talent et son expérience de cascadeur, Ray Austin était parfaitement désigné pour tirer le meilleur parti de ces scènes. Cet emploi virtuose d’un décor à l’air libre n’est pas sans évoquer L’heure perdue, sur un registre certes différent. Spooner réussit à évoquer l’attachement existant entre Purdey et Gambit sans trop tomber dans le violon. Il suscite également  un amusant duo d’adversaires, même si les autres seconds rôles paraissent assez fades.

EN BREF: Les spectaculaires séances de tir permettent à Joanna Lumley et Gareth Hunt de briller de tous leurs feux, mais l’intrigue reste inégale par ailleurs.


EXTRAIT VIDÉO


Épreuve Purdey

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Cible: Epreuve PurdeyDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète de Cible sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/cibleParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1743-cible-target

Posted by Le Monde des Avengers on Wednesday, June 3, 2015

Gambit l'homme d'action !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-07-03


Tournage

o Purdey conduit George Myers au champ de tir. Scène tournée à Fulmer dans le Buckinghamshire. Ses nombreux cottages victoriens lui valent d’apparaître dans plusieurs séries anglaises (L’homme à la valise, Amicalement vôtre…).

o La maison de Steed est Binfield Manor près de Bracknell dans le Berkshire. Bâtie en 1754 pour Pitt, futur Premier Ministre, cette résidence est désormais la propriété du Sultan de Brunei, qui y séjourne durant la saison de polo.

Le sanatorium désaffecté de Pinewood, situé à Wokingham, à quelques kilomètres des studios, sert de décor aux séances de tir. L’institution fut ouverte de 1901 à 1950, pour lutter contre la tuberculose, à l’air libre. Les tests se déroulent entre les maisons servant de demeure aux patients, installées en arc autour de la résidence hospitalière proprement dite. L’ensemble a depuis été détruit, pour la construction des bureaux de la société Hewlett-Packard.

Continuité

o À 19'03" : Purdey lance en l'air un crayon avec sa chaussure et le rattrape avec sa semelle. En fait, si on regarde bien, le crayon part en haut à droite de l'écran et retombe hors-écran. Un autre crayon était sûrement collé sous la semelle, comme le laisse penser le bruit qu'il fait quand Jones l'enlève de la semelle de Purdey.

Cible New Avengers

o A 44’11, Gambit tire sur une cible qui tombe au sol et commence à fumer ; à 44’33, la cible est entourée de fumée et quelques secondes plus tard, à 44’35, la fumée est partie. A 44’44, la fumée revient (source : imdb).

Détails

o On retrouve les masques utilisés par le méchant (Kane) dans Le dernier des cybernautes sur les têtes des mannequins-tireurs du champ de tir.

o On remarquera le tag «I luv Purdey» [J'aime Purdey] sur le champ de tir. Également : 'Kilroy was here' et un dessin au-dessus d'une porte et 'and got wasted' sur la porte. C'est une référence à 'Kilroy was here', une phrase qui est apparue pendant la seconde guerre mondiale là où les troupes américaines stationnaient. Cette phrase était accompagnée d'un dessin représentant un personnage avec un long nez, deux yeux ronds et les mains agrippées sur un mur. L'origine est assez confuse mais il paraîtrait que cela viendrait de James Kilroy, un contrôleur qui inscrivait cette phrase partout où son travail était fait !

Cible I luv PurdeyCible I luv Purdey

o Purdey conduit George Myers au champ de tir. En chemin, l’agent se montre entreprenant avec Purdey. Celle-ci le compare à Beethoven, qu’elle apprécie. ‘But you play in the wrong key!’

Cible New Avengers

o La morgue est un décor intérieur très utilisé dans l’épisode.

Morgue Cible New Avengers

o Purdey grimpe sur les toits lors de son passage au champ de tir dans un passage remarqué.

Purdey Cible 1 Purdey Cible New Avengers

o Les noms des rues sont britanniques, ‘Boot Hill’, mais aussi allemands, ‘Damenstrasse’. La guerre froide, et l’Allemagne de l’Est, est bien présente.

Boot HillDamenstrasse

Acteurs

o Roy Boyd (1938) a commencé sa carrière en 1964. Il tourna dans un épisode du Saint en deux parties puis dans de nombreuses séries (Colditz, Van der Valk, Regan, Cosmos 1999, Les professionnels, Mission casse-cou, Poirot…).

o Frederick Jaeger (1928-2004) est célèbre dans le monde des Avengers pour le rôle de Benson dans deux épisodes : Les cybernautes, saison 4, et Le retour des cybernautes, saison 5. Il participe également à l’épisode Mort d’un grand Danois (saison 2). Jaeger est né à Berlin et étudia en France et en Allemagne avant d'émigrer en Angleterre en 1939. Il commença à faire du théâtre en 1949, de la télévision en 1955 et du cinéma en 1956. Il est apparu dans de nombreuses séries comme Département S, Paul Temple, Amicalement vôtre, Poigne de fer et séduction, Regan, Le retour du Saint, Les professionnels… Il est décédé en Espagne.

o Deep Roy. Le rôle de Klokoe dans Cible fut son premier. Il enchaîna ensuite les petits rôles au cinéma : Le retour de la panthère rose, Licensed to Love and Kill avec Gareth Hunt, Flash Gordon, Le retour du Jedi, Greystoke, Charlie et la chocolaterie et à la télévision : Dr Who, X Files. Il mesure 1,32 m. Son vrai nom est Gurdeep Roy. Authentique descendant de Maharajahs, il eut également une carrière de cascadeur et d’animateur de marionnette, apparaissant ainsi dans Dark Crystal ou dans Le retour du Jedi en tant que l’une des créatures hantant l’antre de Jabba. Il a l’honneur d’être le seul acteur recensé ayant joué dans Star Trek, Doctor Who et Star Wars !

À noter que...

o Il était prévu que Frederick Jaeger joue le rôle de Bradshaw, mais malheureusement la pluie empêcha de tourner les scènes en extérieur pendant deux semaines ! Comme celui-ci était par la suite indisponible, il n'eut le temps que d'endosser le rôle d'un personnage secondaire, Jones, et Roy Boyd le remplaça. Dans une interview du TV Times de novembre 1976, Brian Clemens expliqua : 'Circumstances beyond our control, sometimes you can't beat the English weather.' [Des circonstances qui nous échappent, on ne peut parfois rien contre la météo anglaise.]

o Ray Austin, le réalisateur, était le coordinateur des cascades des saisons Emma Peel ; on le voit dans l'épisode Les fossoyeurs et brièvement dans L'heure perdue (le laitier assassiné), deux épisodes de la saison 4.

o Sur les pochettes DVD kiosque et StudioCanal, le titre devient La cible.

o C'est Pierre Arditi qui double Draker (Keith Barron), le chef de l'organisation dans l'épisode.

o En 1976,  Denys Fisher publia également un jeu de tir inspiré de l’épisode, The New Avengers Shooting Game. Le joueur doit viser avec un pistolet à fléchettes des silhouettes d’espion se trouvant  dans un décor urbain amovible.

cible es 2

o Il y a des bandes verticales désagréables par intermittences pendant la scène d’introduction (DVD kiosque).  

o Le Dr.Kendrick sera de retour dans l’épisode Jeu à trois mains.

o Quand Gambit repousse le landau portant une bombe, celui-ci explose contre une cabine de police bleue bien connue. Il s’agit en effet du TARDIS, le fabuleux vaisseau spatio-temporel du Docteur. Il s’agit sans doute d’un clin d’œil à Dennis Spooner, celui-ci ayant beaucoup écrit pour Doctor Who. Il introduisit un humour facétieux dans la série et collabora avec Terry Nation à l’installation des Daleks, les ennemis du Docteur les plus populaires. Les spécialistes es TARDIS estiment d’ailleurs que celui de l’épisode est le même ayant servi aux deux films où Peter Cushing incarna le Docteur luttant contre les Daleks (1965-1966).

cible es 1

o Gareth Hunt a lui aussi joué dans Doctor Who, il incarne Arak dans Planet of the Spiders (1974). Les New Avengers et Doctor Who se retrouvèrent également mêlés de manière surprenante. En 1977, la sortie d’un jouet représentant le Quatrième Docteur fut compromise. La tête du modèle original, représentant Tom Baker et réalisée par Denys Fisher, fut abimée. En catastrophe les fabricants la remplacèrent par celle de Gareth Hunt : Mike Gambit avait aussi eu droit à son action figure dans la gamme New Avengers et présentait une vague ressemblance avec le Quatrième (source : Howe’s Transcendental Toybox,  la bible du merchandising de la série, édition 2003).

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Poche

Télé Star

Top Télé

Télé Magazine


Fiche de l'épisode Cible des sites étrangers :

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-6.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n06-target.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-06-Target.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav07.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_target.htm

 

Retour à la saison 7

Pour attraper un rat

7-06-02Cible

UN CHAT PARMI LES PIGEONS
(CAT AMONGST THE PIGEONS)

Tournage : juin 1976

Diffusion : ITV, 16 novembre 1976 – TF1, 8 janvier 1977

Scénario : Dennis Spooner

Réalisation : John Hough

Vladek Sheybal (Zarcardi), Matthew Long (Turner), Basil Dignam (Rydercroft), Peter Copley (Waterflow), Hugh Walters (Lewington), Gordon Rollings (Bridlington), Joe Black (Hudson), Patrick Connor (Foster), Kevin Stoney (Tomkins), Andrew Bradford (Merton), Brian Jackson (Controller).

Résumé

Un homme entre dans son magasin et constate que tous ses oiseaux se sont enfuis de leur cage. Pendant ce temps, un autre homme, apeuré, fuit un étrange bruit de flûte : Merton (c'est son nom) contacte Steed pour l'informer qu'un certain Rydercroft va être assassiné. Mais il n'a pas le temps de finir qu'il est attaqué et chute du haut d'une falaise.

Steed, Gambit et Purdey prennent alors les mesures nécessaires pour la protection de Rydercroft qui est, néanmoins, tué comme l'a prédit Merton : son avion s'est écrasé. Turner, un des hommes chargés de l'enquête, découvre une bague avec une inscription "Le Sanctuaire aux Oiseaux". Turner a à peine le temps d'entrer dans la bâtisse qu'il est attaqué. Il est apeuré et révèle à son agresseur comment il a retrouvé sa trace. Deux autres écologistes doivent mourir et Foster est le second après Rydercroft. Puis c'est au tour de Turner qui a réussi à s'enfuir de chez son agresseur mais il a le temps de prévenir Steed : "Waterlow". Steed se rend chez ce dernier et arrive à temps pour sauver le professeur Waterlow d'une attaque de volatiles en s'immergeant dans la piscine. Steed et Gambit découvrent qu'un homme peut commander les oiseaux pour tuer : Zarcardi. Purdey, tout comme Turner, s'est rendue chez lui et se retrouve prisonnière. Elle tente de fuir et Zarcardi lui envoie ses tueurs à plumes mais au bout de quelques secondes, ils ont disparu. Steed et Gambit sont arrivés à temps avec des chats, beaucoup de chats ! Zarcardi, ne pouvant supporter cela, se tue en sautant par la fenêtre.

Fin de l'épisode

Devant le cadavre de Zarcardi, Gambit dit : "He could sing" et Steed répond : "But he can't fly !".


CRITIQUES

7-06-01


Denis Chauvet


Avis : Un épisode digne de la grande époque. Les oiseaux remplacent les chats du Tigre caché : la référence à cet épisode est soulignée dans la dernière scène. Cat Amongst the Pigeons est sûrement le meilleur des New Avengers tant l'esprit Avengers est présent du début à la fin de l'aventure. Il bénéficie d'une superbe réalisation et d'un excellent vilain, très inquiétant. L'attaque des oiseaux et le thème musical font, bien évidemment, penser au grand Hitchcock. À ne pas rater : la séquence de la piscine où Steed est en immersion, parapluie à la main et melon sur la tête.

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): Un superbe épisode, et sûrement celui qui fait le mieux la transition entre les deux époques Avengers au vue des nombreuses références à des aventures de la cinquième saison ; Le tigre caché, Le vengeur volant, L’oiseau qui en savait trop, entre autres. La réalisation de John Hough et la prestation de Vladek Sheybal contribuent à la réussite de l’entreprise, même si l’intrigue est un peu tarabiscotée : ‘Birds compete with humanity for food’. Les meilleurs passages sont l’échange Purdey/Gambit: ‘Definitely the real Gambit, and no!’, Steed et Waterlow dans la piscine et le final ‘Pussy Galore’. Quatre melons, of course.   

Steed 3003 29 octobre 2004

"Pussies" (Gambit) "Galore" (Steed) [Il y a des minous/Partout] : ainsi, après Le tigre caché, nos Avengers renouent avec le thème des animaux meurtriers dans un épisode réussi.

Le scénario de Dennis Spooner (qui avait déjà écrit le chef-d'œuvre de la saison 6 : Clowneries) est très original (même s'il rappelle lourdement Les Oiseaux de Hitchcock), surtout pour les New Avengers, et renoue avec les sujets plus délirants qui faisaient notre joie dans les old Avengers. Cette histoire d'oiseaux meurtriers nous permet, de plus, de voir quelques personnages délicieusement déjantés, tels que Bridlington ou Waterlow, et nous offre un méchant plutôt crédible (quoique très classique, comme quasiment tout le temps dans la série) en la personne de Zarcardi. On pourrait cependant lui reprocher : son déroulement très linéaire (pour sa défense, on pourrait adresser le même reproche à 80% des épisodes de la série), son humour mal réparti (très drôle dans sa seconde partie, l'épisode n'arrache pas un sourire dans la première) et quelques longueurs. Néanmoins, on pourrait aussi saluer un dénouement inattendu et un penchant pour l'horreur assumé sans honte et avec un certain panache, surtout pour une série dite d'espionnage. Je ne comprendrai d'ailleurs jamais pourquoi Chapeau Melon est toujours qualifié de série d'espionnage, alors qu'elle aborde une incroyable diversité de thèmes ; mais bon, c'est un autre débat.

La réalisation de John Hough (réalisateur des excellents Le document disparu, Le matin d'après – mais aussi du pas très bon Brouillard) est d'une beauté à couper le souffle. Il dote l'épisode d'un esthétisme particulièrement raffinée et en fait (profitant sûrement d'un temps clément lors du tournage) un des épisodes les plus lumineux de la série. Ces plans sont très recherchés et servent parfaitement l'intrigue. Il prend lui aussi le parti pris de l'angoisse et nous offre des séquences, et c'est rare dans la série, véritablement terrifiantes, dont l'attaque de Purdey constitue le point d'orgue.

Le trio Steed, Purdey et Gambit fonctionne parfaitement dans cet épisode (même si parfois ils ne font que se doublonner, comme le montrent quelques scènes très drôles). Les liens forts qu'ils ont entre eux apparaissent ici au grand jour.

Les décors sont épatants : le lieu du crash aérien est d'une beauté effarante, le repaire du méchant ou la volière le sont aussi.

Les costumes sont moins ratés que d'habitude et les tenues de motarde, ainsi que "le flower power", s'accordent tant bien que mal à Purdey.

La musique est ici plus discrète, mais toujours aussi variée (Laurie Johnson a composé pour cet épisode une véritable musique de film d'horreur, qui n'est pas sans rappeler certains thèmes de Hitchcock) et excellente.

EN BREF : Les New avengers font une incursion réussie dans le domaine de l'angoisse, avec notamment une superbe réalisation.

Estuaire44 25 mai 2015

L’épisode a l’excellente idée de ressusciter l’une des meilleures traditions des Avengers classiques en la personne d’un authentique et savoureux Diabolical Mastermind, denrée devenue désormais bien rare. Le Kane du Dernier des Cybernautes fait ainsi pâle figure face à l’inquiétant Zarcardi, dont la folie froide et hors monde est rendue subjugue grâce à la personnalité de Vladek Sheybal. L’acteur restitue avec immensément de talent cette psychose homicide et persuadée de son bon droit, avec une fausse douceur réellement inquiétante. Via une Purdey en grande forme, l’esprit diabolique développe une interaction avec les justiciers, un procédé toujours porteur. Les manifestations de Zarcardi sont également brillamment soutenues par une mise en scène inventive, jouant habilement sur le suggéré afin de rendre terrifiantes le attaques d’oiseaux. Dennis Spooner a l’excellente idée de la mort par choc de frayeur, qui rend le résultat visible à l’écran sans profusion d’hémoglobine, mais aussi évite le ridicule des vêtements en charpie du Tigre caché. Comme souvent au cours de la série, l’apport de la musique se montre déterminant et le spectateur découvre de forts jolies localisations, entre aéroport, campagne anglaise et superbes demeures.

Épisode d’atmosphère et d’interprétation, Un chat parmi les pigeons souffre malheureusement d’un scénario déficient. Son argument de la rivalité hommes/oiseaux pour la nourriture aurait été amusant dans la bouche du Mastermind, présenté comme une vérité scientifique, il interloque. Surtout, l’intrigue retrouve aussi quelques tics malencontreux des Avengers classiques. Elle se résume à une énième succession de meurtres, sans l’ironie du Château de cartes les voyant quasiment tous échouer. Quand on suit la fuite absurdement allongée de Turnern on se demande  progressivement si l’auteur va oser, eh bien si : le malheureux arrive chez Steed pour murmurer une ultime information, avant de décéder. Un de plus. Reprendre les Avengers classiques ne signifiait pas obligatoirement rééditer leurs poncifs. Les chats permettant de vaincre les oiseaux introduisent un  humour ici hors de propos, car à contre-courant de la menace que Zarcardi aura su  représenter. On ne peut pas édifier un magnifique esprit diabolique, pour ensuite le faire tomber par un gag, même référencé (le tigre caché), c’est contre-productif. De même son suicide bien expéditif  frustre le spectateur. Comme avec le Henry de Comment réussir un assassinat, on ressent qu’un Diabolical Mastermind doit être tout sauf pathétique.

EN BREF:  Une superbe mise en scène rend et le retour d’un authentique Diabolical Mastermind, campé avec immensément de talent par Vladek Sheybal, rendent l’épisode très prenant, malgré un scénario plus quelconque. 


EXTRAIT VIDÉO


Nous devrions continuer cette conversation à l'intérieur

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Un chat parmi les pigeons : Nous devrions continuer cette conversation à l'intérieurDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète de Un chat parmi les pigeons sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/un-chat-parmi-les-pigeonsParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1879-un-chat-parmi-les-pigeons-cat-amongst-the-pigeons

Posted by Le Monde des Avengers on Tuesday, June 2, 2015

Steed dans la piscine !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-06-03


 Tournage

o L'avion de Rydercroft décolle de Wycombe Air Park dans le Buckinghamshire. Cet aéroport sert de base pour les démonstrations de nombreux passionnés d'avions anciens.

Wycombe Air Park

o Steed se rend compte qu'un volatile a pris place dans sa Range Rover. Il trouve refuge dans un camion de déménagement. Scène tournée à Quarry Cottages près de Rush Green.

Quarry Cottages

o Le Sanctuaire des Oiseaux est St Huberts à Gerrards Cross.

Sanctuaire des Oiseaux est St Huberts à Gerrards Cross

o La maison de Steed est Binfield Manor près de Bracknell dans le Berkshire. Les propriétaires de cette résidence, datant de 1860, ont d’excellentes relations avec Fennell et Clemens, d'où de nombreuses apparitions dans les productions du duo (Professionnels, Nouveaux Professionnels…).

Binfield Manor près de Bracknell dans le Berkshire

o Foster réside à Southall, Greater London.

Binfield Manor près de Bracknell dans le Berkshire

Continuité

o Entre le moment de la vérification et celui de l'envol, la plaque d'immatriculation de l'avion de Rydercroft a changé !

o Ce n’est pas Joanna Lumley sur la moto mais vraisemblablement Cyd Child. L’actrice était toujours doublée pour les scènes de moto.

Cyd Chil Un chat parmi les pigeons

o Lorsque Purdey sort en courant de chez Steed pour le rattraper, il y a un microphone dans le coin inférieur gauche (source : forum international).

Détails

o Référence directe au film d'Hitchcock, Les oiseaux, dans les dialogues : 'They come in through the chimney ! Did you see that film ? Oh, terrible !" [Ils passent par la cheminée ! Avez-vous vu ce film ?]

o Gambit s'exclame : "Pussies" et Steed réplique : "Galore". Mrs Peel prononce également cette réplique ambiguë dans Le tigre caché de la saison couleur.

o L'intrigue est étrange : les écologistes attaqués préconisent une réduction du nombre d'oiseaux car ces derniers vont entrer en concurrence avec les humains pour la nourriture.

o Merton chute et le plan de ses lunettes brisées rappelle un peu une scène de Miroirs.  

pigeons 7

o La tenue noire et blanche de Purdey fait penser à celles de Mrs Peel de la saison quatre.  

Un chat parmi les pigeons

o L’enquêteur Lewington n’a pas oublié son Union Jack.

pigeons 9

o Des panneaux qui rappellent Le tigre caché

pigeons 9

o Lorsque Waterlow précise que Zarcardi est une personne qui comprend vraiment les oiseaux, Gambit répond : "Sounds like a man I should meet."[Un homme que je devrais rencontrer]. Intraduisible en français car bird signifie "oiseau" mais également "femme volage, poule, pépée"…Cette blague est une reprise car elle fut déjà utilisée dans L’oiseau qui en savait trop. 

o ‘He could sing but he couldn’t fly’. La dernière réplique de l’épisode est une référence au film On the Waterfront (Sur les quais) d’Elia Kazan en 1954 avec Marlon Brandon et Karl Malden.

o La moto de Purdey est une Yamaha DT250. Commercialisée de 1968 à 1981, cette gamme a connu un grand succès durant les années 70. Elle y accompagna idéalement l’ouverture de la moto au tout-terrain, en Europe. 

o Tout comme Gambit dans Pour attraper un rat, Steed conduit une Range Rover, mais de couleur verte. 

o L’avion de Rydercroft est un Piper PA-28, communément surnommé le « Cherokee ». Cette populaire famille d’avions de loisir ou de voyage moyenne distance a été lancée au début des années 60 et demeure active aujourd’hui. L’avion est réputé pour sa manœuvrabilité et sa puissance, jointes à un prix modeste. D’autres avions d’époque de même gamme sont visibles durant les scènes d’aéroport, dont des Cessna Skyhawk et Golden Eagle.

Acteurs

o Vladek Sheybal (1923-1992) est né en Pologne. Il arrive en Grande-Bretagne au début des années 60. Il interprète Kronsteen dans From Russia With Love (1963), le second et un des meilleurs James Bond. Il enchaîne ensuite les petits rôles, surtout pour la télévision : Destination danger, Le Saint, Le Baron, Les champions, Poigne de fer et séduction, Shogun. Il est le Dr Doug Jackson dans la série UFO. Au cinéma, entre autres : Casino Royale, Scorpio, Avalanche Express.

o Basil Dignam (1905-1979) a fait une de ses dernières apparitions dans cet épisode. Il a tourné auparavant dans un grand nombre de séries britanniques à succès. Sir Francis Drake, Le Saint (deux épisodes), Destination danger, Le prisonnier, L'homme à la valise (deux épisodes), Les champions, Département S (trois épisodes), Paul Temple, UFO, Jason King, Amicalement vôtre, L'aventurier, Poigne de fer et séduction, Regan… sans oublier un épisode de la saison 3, Le cheval de Troie. Il s’est spécialisé avec succès dans les rôles d’autorité (policiers, militaires, nobles...).

o Andrew Bradford (1944) a commencé sa carrière en 1965. On l'a vu à la TV dans L'aventurier, Poigne de fer et séduction, Target, Les professionnels, Mission casse-cou, Les mémoires de Sherlock Holmes, L'Inspecteur Morse, Mr Bean. Il a également participé aux cascades de plus de 100 productions et il joue quelques rôles au cinéma. Il est, entre autres, 009 dans Octopussy. Depuis 1998, il s'est consacré uniquement à la cascade.

o Peter Copley (1915-2008) débuta sa carrière en 1932, qu’il mena avec succès tant au West End qu’à l’écran. Il participa notamment aux plus grandes séries anglaises (Department S, Les champions, Destination danger, Le Saint, Z Cars, Dr Who, Cadfael etc...). Il nous a quittés à 93 ans, alors qu’il venait encore de participer à une version télévisée des Annales du Disque Monde. Dans Un chat parmi les pigeons, il est le Pr. Waterlow qui, en compagnie de Steed, échappe de justesse aux oiseaux du diabolique Zarcardi, en plongeant dans une piscine (extrait sur le site). Auparavant, il joua également le Major Sparshott (Miroirs) et Henry Barker (La Naine Blanche). Trois épisodes particulièrement relevés, qu’il servit avec grand talent.

À noter que ...

o Cat amongst the pigeons est le titre d'un roman d'Agatha Christie. Le cadre est une école de filles.

o Cat Amongst the Pidgeons figure sur les DVD A&E.

o Cet épisode est une référence évidente au film Les oiseaux (1963) d'Alfred Hitchcock, tant dans les dialogues (voir Détails) que dans la musique et l'intrigue.

o D'après le magazine Génération Séries, c'est le meilleur épisode des New Avengers, proche de l'esprit des classiques.

o Cet épisode fut le plus regardé de la première saison TNA en Grande-Bretagne, d'après Television's Greatest Hits.

o John Hough est un spécialiste du fantastique et de l'horreur au cinéma. La maison des damnés (1973) est une excellente adaptation d'un scénario signé Richard Matheson (auteur de Je suis une légende).

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé 7 Jours

Top Télé

Le Figaro


Fiche de l'épisode Un chat parmi les pigeons des sites étrangers :

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-5.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n05-cat-amongst-the-pigeons.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-05-Pigeons.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav06.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_pigeons.htm

 

Retour à la saison 7

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Le dernier des cybernautes

7-05-02Un chat parmi les pigeons 

POUR ATTRAPER UN RAT
(TO CATCH A RAT)

Tournage : juin 1976

Diffusion : ITV, 30 novembre 1976 – TF1, 15 janvier 1977

Scénario : Terence Feely

Réalisation : James Hill

Ian Hendry (Gunner), Edward Judd (Cromwell), Robert Flemyng (Quaintance), Barry Jackson (Cledge), Anthony Sharp (Grant), Jeremy Hawk (Finder), Bernice Stegers (Operator), Jo Kendall (Nurse), Dallas Cavell (Farmer), Sally-Jane Spencer (Mother).

Résumé

19 juillet 1960, un homme passe en voiture un barrage pour se rendre à un rendez-vous dans le secteur Est de l'Allemagne. Il vient chercher une enveloppe mais c'est, en fait, un piège tendu pour le démasquer car c'est un agent double. Il arrive tout de même à s'enfuir, mais le "rat blanc" est blessé à la jambe gauche. L'homme qui allait le capturer, trapéziste pour sa couverture, a un accident et fait une chute qui le rend amnésique avant qu'il ne puisse remplir sa mission.

17 ans plus tard, alors qu'il joue avec une petite fille à la balançoire dans l'hôpital où il se trouve, il reçoit un coup et se souvient de sa mission et de son nom : Irwin Gunner. Depuis trois soirs, les services de Steed, Gambit et Purdey reçoivent le même message en boucle par transmission : "L'aviateur a atterri". Cledge, son ancien équipier, responsable de sa chute et le "rat blanc" savent désormais que leur chasseur se rappelle. Irwin Gunner est de retour, et il veut attraper son "rat blanc". Une course à travers le pays commence alors pour trouver Gunner avant le "rat blanc". Cledge rate Gunner et meurt, la traque continue. Mais qui est le "rat blanc" ? Le ministre ? Cromwell ? On sait juste qu'il est blessé à la jambe gauche. Gunner pense que c'est le ministre en le voyant boiter, et appelle Cromwell pour avoir sa protection ; il lui fixe un rendez-vous. Cromwell est accompagné de Purdey, qui, avec les révélations de Gunner, se rend compte que le "rat blanc" est Cromwell. Celui-ci tire sur Gunner, et alors qu'il va tuer Purdey, Gunner tue Cromwell juste à l'arrivée de Steed et Gambit. Gunner a eu son "rat blanc".

Fin de l'épisode

Purdey dit à Steed et Gambit qu'elle est sûre qu'ils meurent d'envie de connaître l'explication de son savoir à propos de la blessure de Cromwell. Elle leur donne en guise de réponse : "The real Gentlemen don't ask a question to a Lady like that".


CRITIQUES

7-05-01


Denis Chauvet

Avis : Une bonne histoire d’espionnage avec le retour sympathique de Ian Hendry. De l’humour, de l’action et des extérieurs verdoyants dans cet épisode nostalgique. La dernière phrase de Steed est particulièrement émouvante : ‘Welcome back’. Le cauchemar de l’agent au chapeau melon est également assez singulier ! Une très bonne réalisation de James Hill à qui l'on doit des épisodes cultes de la série. Malheureusement, il n’y a qu’une seule scène entre les deux acteurs de la première saison. Néanmoins, la boucle est bouclée !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): De trois melons, je passe à 2. Cet épisode est bien inférieur aux quatre précédents. Du pur jus espionnage, véritablement à la John Le Carré cette fois (c'est-à-dire excessivement lent et pratiquement sans action contrairement au Château de cartes). Une bonne histoire d’espionnage néanmoins, ce qui explique quelques confusions,  mais sans flamme Avengeresque caractéristique à la série. Un agent amnésique retrouve la mémoire et piste un traitre qui est maintenant dans les hautes sphères de Whitehall : deux suspects boitent mais on a vite fait de deviner qui est le rat blanc ! Il reste certaines bonnes choses comme Ian Hendry et l’humour des échanges Gambit/Purdey. Les meilleurs passages (difficile d’en trouver trois cette fois-ci) sont le piège tendu au rat blanc derrière la frontière est-allemande, les échanges Purdey/Gambit dans la range Rover et la courte rencontre finale Steed/Gunner. Le méchant, le rat blanc au pantalon déchiré (dans cet état, on le jette, on ne le recoud pas !), est, comme l’épisode,  assez fade comparé aux quatre précédents.

Steed 3003 21 octobre 2004

«I know, I am 17 years late, but welcome back» [Je sais que j'ai 17 ans de retard, mais bienvenue à la maison] : John Steed à Gunner, interprété par Ian Hendry. On assiste donc dans cet épisode au retour de ce dernier, même s'il n'avait pas marqué la série, dans le monde des Avengers.

Dommage que le scénario, écrit par Terence Feely, qui n'avait à son actif que deux épisodes de la saison 1, soit d'une faiblesse affligeante. Entre une intrigue dont les enjeux sont incompréhensibles, le trop grand nombre de personnages qui ne fait qu'en accentuer la confusion et les rebondissements téléphonés, c'est le gros point faible de l'épisode. On pourra aussi reprocher à Terence Feely de ne pas avoir choisi de faire revenir le docteur Keel, (ce qui aurait pu être intéressant), au lieu de donner un rôle différent à Hendry, ainsi que de n'offrir qu'une courte scène, aussi réussie soit-elle, entre les deux anciens partenaires. Heureusement, ses dialogues sont bourrés d'humour et nous permettent de ne pas trop nous ennuyer.

La réalisation de James Hill (qui avait réalisé des épisodes majeurs des Avengers : Caméra meurtre, Clowneries...) est, quant à elle, excellente. Elle se rapproche de la qualité cinéma : nombreux ralentis et jeux de lumières, plans et mouvements de caméras très originaux. Il maîtrise parfaitement les scènes d'action et nous offre, de plus, une direction d'acteurs irréprochable ; notamment Joanna Lumley et Gareth Hunt, bien meilleurs que d'habitude.

Patrick Macnee est toujours aussi à l'aise avec son personnage, avec par exemple, l'hilarant moment (en VO du moins) quand il raconte à Purdey et Gambit une anecdote sur son ancien nom de code. Vous remarquerez aussi que, comble de l'élégance, John Steed porte même un chapeau melon sur la photo d'identité  de son badge au début de l'épisode. Les roucoulades de Purdey et Gambit sont toujours aussi drôles (voir ainsi la scène de la chapelle), mais vite redondantes. Ian Hendry effectue, quant à lui, un retour particulièrement réussi : à mille lieues de son jeu monolithique de la première saison des Avengers (il en a simplement gardé son sourire de star), il confère une réelle ampleur au rôle, facilement "casse-gueule", de Gunner.

Peu de choses à dire sur les costumes, à part qu'ils sont toujours aussi ternes.

On remarquera aussi que la province anglaise (avec ses fermes, ses chapelles et... ses espions en vadrouille !) est toujours aussi charmante. Les décors sont, quant à eux, plus ou moins soignés (le chapiteau de cirque et la maison de Grant, avec cette magnifique baignoire, restent très réussis).

La musique, plus discrète que d'habitude, est toujours aussi agréable.

EN BREF : L'excellence de la réalisation, un humour très présent et le retour réussi de Ian Hendry ne compensent qu'à peine les faiblesses de l'intrigue.

Estuaire44 25 Mai 2015

Le grand atout de Pour attraper un rat réside bien entendu dans la présence de Ian Hendry. Joliment évoquée par la réplique finale de Steed, la présence de celui qui incarna le tout premier Avenger illustre le chemin parcouru dix-sept ans plus tard et apporte toute une émotion supplémentaire. Outre cet aspect historico-nostalgique, le talent d’Hendry apporte immensément au récit, transformant un thriller d’espionnage en émouvante quête identitaire. Les auteurs lui dédient à juste titre un grand espace pour s’exprimer, lors de confrontations  incisives, mais aussi de monologues parfaitement interprétés. Les comédiens se voient choyés, Patrick Macnee pouvant exprimer son attachement au monde du cheval et Hendry à celui du cirque, très lié là aussi  son histoire personnelle. En outre, le découvrir en trapéziste boucle joliment la boucle avec l’une des seules aventure du Dr.Keel nous étant parvenues, l’excellent Girl on the Trapeze. Efficace, la mise en scène  permet également de belles localisations parmi les chapelles ornant la campagne anglaise/

Malheureusement de  graves défauts viennent gâcher ces retrouvailles. Le montage, assez terne et mécanique, enlève tout dynamisme à la chasse à l’homme occupant la première partie du récit, atténuant considérablement son intérêt. Pour fonctionner, l’intrigue, ultra classique, doit aussi susciter cet endroit fort improbable réunissant à la fois une station radio et les archives du Ministère. Steed va hélas s’y contenter de passer les plats durant la majeure partie de l’épisode. Purdey reste d’ailleurs la seule New Avenger à tirer son épingle du jeu, Gambit n’ayant ici guère non plus l’occasion de briller. On n’échappe pas non plus au cliché très Sixties du personnage dont la présence n’a d’autre justification que de constituer le félon (notamment présente chez le Saint). Cette infaillible indication empêche rapidement tout suspense quant à l’identité du fameux rat blanc, guère pétillant par ailleurs. Le mélodrame l’emporte également lors de la résolution ultime de l’affaire.

EN BREF:  L’épisode permet d’émouvantes retrouvailles avec l’excellent Ian Hendry, mais souffre d’une intrigue d’espionnage rendue trop prévisible par son classicisme.


EXTRAIT VIDÉO


17 ans de retard

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Pour attraper un rat - 17 ans de retardDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète de Pour attraper un rat sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/pour-attraper-un-ratParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t3002-pour-attraper-un-rat-to-catch-a-rat

Posted by Le Monde des Avengers on Monday, June 1, 2015

Macnee et Hendry réunis 15 ans après !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-05-03


Tournage

o Les extérieurs de la scène d'introduction, censés représenter la frontière avec l'Est, ont été tournés à Black Park Lake, Buckinghamshire. Cette réserve naturelle doit à la proximité des studios Pinewood de servir de décor à une multitude de films et séries.

o Cledge arrive sur les lieux pensant trouver une église. C'est en fait une ruine remontant au 12e siècle. Scène tournée à Newark Priory, Surrey.

Newark Priory, Surrey

o L'église dans laquelle Cledge puis Purdey et Gambit cherchent Gunner est celle de Fingest, Buckinghamshire.

 Fingest, Buckinghamshire

o Gunner envoie un message de l'église de Harefield. Purdey et Gambit arrivent sur les lieux et trouvent Cledge, mort. Gunner a disparu.

l’église de Harefield

o Les extérieurs de la maison de Quaintance sont filmés à Heatherden Hall Gates, Iver Heath, Buckinghamshire. Cette résidence des années 30, également proche des studios Pinewood, s’aperçoit dans de nombreux films, dont Bons Baisers de Russie où elle abrite le centre de formation du SPECTRE.

Continuité

Détails

o Le nom de code de Steed était : 'The new doberman'. En abrégé, cela donne ‘the new d’  (the nude /le nudiste). Dans ses mémoires, Blind in One Ear, Patrick Macnee dit pratiquer le nudisme.

o L’affiche du cirque : ‘Der Leipziger Zirkus, Juli 1960’.

o Finder, le chef du département des archives, a de la lecture saine…

rat 4

o L’appartement de Cledge a un masque qui nous rappelle Clowneries

rat 5

o Gambit prend connaissance des dossiers des agents en opération entre 1960 et 1965.

rat 6

o Helga, avec qui les relations sont ‘basiques’, procure une image très singulière…

rat 7

o Purdey oublie son sac sur un exemplaire du Daily Express de 1974 consacré aux automobiles (Motor Show Review).

rat 8

o Trois mots en français prononcés par Cromwell : ‘Vive la différence !’.

Acteurs

o Le grand retour de Ian Hendry (1931-1984) en guest star. Le docteur Keel de la première saison des Avengers a un rôle de circonstance : 17 ans plus tard, il croise de nouveau Patrick Macnee alias John Steed.

Biographie complète.

o Edward Judd (1932-2009) a vu le jour à Shanghai. Il fit ses débuts au cinéma en Angleterre dès l’âge de 16 ans. Pendant les années 50, il alterna le cinéma et le théâtre. Sa carrière connut un sommet au cours des années 60, avec des participations importantes dans les films de science-fiction de l’époque (Le jour où la Terre prit feu, 1964 ; Island of Terror, 1966, avec Peter Cushing etc.) À partir de la fin des années 70, ses apparitions furent surtout pour la télévision. Vu dans Les professionnels, Regan et son dernier rôle : Van der Valk (1992).

o Robert Flemyng (1912-1995) a souvent joué des rôles de lord ou Sir : Amicalement vôtre, Les professionnels et Meurtres à épisodes de la saison 5. Il reçut la Military Cross pour actes de bravoure durant la Guerre, pour lesquels il fut également élevé au rang d’OBE.

o Barry Jackson (1938) est le docteur George Bullard de la série Inspecteur Barnaby. Il a joué également dans Paul Temple, Regan, Les professionnels, Dr Who, Bergerac.

o Anthony Sharp (1915-1984) a joué le rôle de Walters, « Minister for Internal Security », dans la pièce de théâtre des Avengers, 1971. Il joua dans plusieurs films de Stanley Kubrick et participa au lancement des shows de Benny Hill et de Morecambe and Wise.

o Jeremy Hawk (1918-2002) a débuté sa carrière en 1942. Il a tourné dans Benny Hill, Les professionnels, Perry Mason, Poirot. Figure régulière du West End, il fut également un redoutable joueur de golf, jouant avec un handicap de deux. De son vrai nom Cedric Lange, son surnom de Hawk (« faucon ») lui vint de la forme de son nez !

À noter que…

o Gunner est un trapéziste et il est intéressant de remarquer que c’est l’influence de Ian Hendry qui a permis de retrouver l’épisode Le trapéziste de la saison 1.

o Terence Feely est co-scénariste (avec Brian Clemens) de la pièce de théâtre de 1971.

o Image de très mauvaise qualité (rayures déchirant l'écran, forte granulosité) dans la séquence d'introduction (DVD Studio Canal ).

o Le roman To Catch a Rat de Walter Harris, sorti en 1977 (Futura Publications) est une adaptation de l’épisode.

roman To Catch a Rat de Walter Harris

o Il est à noter que le Mur de Berlin a été construit le 13 août 1961. L'action du début de l'épisode est donc antérieure.

o La petite fille qui permet à Gunner de retrouver la mémoire est la propre fille de Ian Hendry, Corrie. 

o Purdey fait allusion au puritanisme de Cromwell. Oliver Cromwell (1599-1658), militaire et homme politique anglais, est resté dans les mémoires pour avoir pris part à l'établissement d'un Commonwealth républicain en Angleterre, puis pour en être devenu le Lord Protecteur.

Au tout début de sa carrière, Ian Hendry devint l’assistant du célèbre clown Coco, avec qui l’unit une forte amitié. Il conserva un grand intérêt pout le monde du cirque, qui figure en début d’épisode. Parue en 2013, sa biographie s’intitule d’ailleurs Send in the Clowns - The Yo Yo Life of Ian Hendry.

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Ciné Revue

Télé Magazine


Fiche de l’épisode Pour attraper un rat des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/newave-7.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n07-to-catch-a-rat.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-07-CatchARat.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav08.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

Retour à la saison 7

800x600 De trois melons, je passe à 2. Cet épisode est bien inférieur aux quatre précédents. Du pur jus espionnage, véritablement à la John Le Carré cette fois (c'est-à-dire excessivement lent et pratiquement sans action contrairement au Château de cartes). Une bonne histoire d’espionnage néanmoins, ce qui explique quelques confusions,  mais sans flamme Avengeresque caractéristique à la série. Un agent amnésique retrouve la mémoire et piste un traitre qui est maintenant dans les hautes sphères de Whitehall : deux suspects boitent mais on a vite fait de deviner qui est le rat blanc ! Il reste certaines bonnes choses comme Ian Hendry et l’humour des échanges Gambit/Purdey. Les meilleurs passages (difficile d’en trouver trois cette fois-ci) sont le piège tendu au rat blanc derrière la frontière est-allemande, les échanges Purdey/Gambit dans la range Rover et la courte rencontre finale Steed/Gunner. Le méchant, le rat blanc au pantalon déchiré (dans cet état, on le jette, on ne le recoud pas !), est, comme l’épisode,  assez fade comparé aux quatre précédents. Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4