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Le château de cartes

7-04-03Pour attraper un rat

LE DERNIER DES CYBERNAUTES
(THE LAST OF THE CYBERNAUTS... ??)

Tournage : mai 1976

Diffusion : ITV, 2 novembre 1976 – TF1, 21 décembre 1976

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Sidney Hayers

Robert Lang (Kane), Oscar Quitak (Malov), Gwen Taylor (Dr. Marlow), Basil Hoskins (Professor Mason), Robert Gillespie (Goff), David Horovitch (Fitzroy), Sally Bazely (Laura), Pearl Hackney (Mrs. Weir), Martin Fisk (Second guard), Eric Carte (Terry), Ray Armstrong (First guard), Rocky Taylor (Cybernaut), Davina Taylor (Tricia).

Résumé

Steed fête son anniversaire lorsque Terry, un vieil ami, arrive, mourant, chez lui et révèle qu'il a trouvé l'agent double : Felix Kane et qu'il a rendez-vous le lendemain avec son contact. Ils réussissent à l'intercepter mais la voiture de Kane termine encastrée dans un camion d'essence et est carbonisée. Un an plus tard... Steed fête son anniversaire en pensant encore à son ami mort un an auparavant. Le lendemain, sort de prison Franck Goff, ingénieur, qui a travaillé sur le projet des cybernautes avec le Dr. Armstrong (Cf. la saison 4 des Avengers où Emma Peel et Steed affrontent les premiers cybernautes). Il se fait enlever à sa sortie par un homme à la solde de... Felix Kane.

Ce dernier réactive les cybernautes pour capturer le professeur Mason afin qu'il conçoive un corps mécanique pour lui, sous peine de connaître le même sort que Goff : la mort. Mason accepte, alors que Gambit et Purdey ont un premier affrontement avec un cybernaute pour tenter de sauver Foster, l'homme qui travaille à la prison et qui a vendu Goff à Kane. Ils arriveront trop tard : le cybernaute a tué Foster, mais ils parviennent à le détruire en lui faisant faire une chute vertigineuse... L'affrontement final a lieu quelques semaines plus tard lorsque Kane, équipé de son nouveau corps, va chez Purdey pour la tuer.

Heureusement, Mason arrive à prévenir Steed. Ce dernier réveille Gambit qui s'est fait assommer par Kane, alors que celui-ci va tuer Purdey. Steed arrive et commence à lui envoyer le produit d'une bombe, aidé par Gambit et Purdey. Ils finissent par stopper Kane, en recouvrant ses parties métalliques d'enduit plastique. Ne pouvant plus bouger, il est alors réduit à l'impuissance.

Fin de l'épisode

Steed devant Kane, immobile, lui montre ce qui est écrit sur la bombe d'enduit : "Good for 100 and 1 uses". Steed ajoute : "102" (one hundred and two).


CRITIQUES

7-04-01


Denis Chauvet

  

Avis : Le troisième volet de la trilogie des cybernautes est un épisode de très bonne facture. Une évolution est palpable, l’homme devenant maintenant le cybernaute. Toujours autant d’action et de rythme orchestrés par l’excellente musique de Laurie Johnson. Felix Kane est un méchant dans la lignée de ses deux prédécesseurs : Dr Armstrong et Paul Beresford. La rencontre de Purdey et Gambit avec le cybernaute dans les escaliers est un grand moment mais le final est malheureusement décevant. Une très bonne réalisation de Sidney Hayers, associée au décor surprenant du repaire de Kane, complète le tableau. Du grand spectacle !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): Cet épisode conclut admirablement la trilogie avec l’histoire de cet agent double défiguré qui clame revanche dans une superbe interprétation de Kane (j’ai vu récemment Robert Lang dans un épisode de Thriller et il est aussi bon). C’est la première fois que je note que le tas noirâtre au milieu du somptueux décor est la voiture calcinée de Kane. Les meilleurs moments sont la rencontre de Steed avec le cybernaute au laboratoire, Gambit et Purdey face au cybernaute dans la cage d’escalier et l’agression de Kane dans l’appartement de Purdey. Parmi les points négatifs : l’horripilante Laura, envahissante, et cette volonté de faire passer Steed pour un Casanova dans les TNA (Tricia, à peine aperçue au premier anniversaire, était bien mieux), la présence de Goff au lieu de Benson, maintes fois évoquée parmi les fans, et le final très controversé. Armstrong, Beresford, Kane : quelle triplette !  C’est une suite et c’est généralement inférieur aux originaux ; par conséquent, l’épisode reste à trois melons. La réplique de Purdey à Steed est excellente : You must stop being so galant Steed. We are liberated now.

Steed 3003 19 octobre 2004

Après l'excellent Les cybernautes et le moins bon Retour des cybernautes, ces derniers connaissent enfin leur conclusion dans le dernier opus de la trilogie : Le dernier des cybernautes ? (On remarquera en passant, la grande originalité des titres, on se croirait dans une trilogie de films d'horreur de série Z !).

Le scénario, écrit par Brian Clemens (alors que les deux premiers avaient été écrits par Philip Levene) est bon, sans plus. Même s'il nous réserve de nombreux moments haletants (la première confrontation de Steed avec un cybernaute, le combat entre Gambit et un cybernaute, l'attaque de Purdey.), il sombre vite dans les facilités scénaristiques. Néanmoins, il faut bien reconnaître qu'il nous offre, pour une fois, un méchant véritablement effrayant (parfaitement personnifié par Robert Lang) et un homme de main raffiné (délicieusement joué par Oscar Quitak) qui nous change des brutes habituelles. De plus, il nous permet de connaître la femme de chambre de Steed (qui a dû en baver par le passé !) et on a qu'un regret : ne pas l'avoir connue plus tôt, tant l'alchimie entre elle et Steed fonctionne à merveille. Brian Clemens nous livre, depuis le temps qu'on les attendait, de belles répliques, marque de fabrique des Avengers, tel Purdey reprochant à Steed, qui vient encore de sauver la vie d'une femme en détresse : «You must stop being so galant Steed. We are liberated now» [Vous devez arrêter d'être si galant envers nous, Steed. Nous sommes des femmes libérées maintenant !] et ce dernier lui répondant : «I'll remember that !» [Je m'en souviendrai !]. L'humour, surtout présent à partir du milieu de l'épisode, ne manque donc pas ! Enfin, on regrettera un final à la limite du ridicule et, qui plus est, en queue de poisson (qui rappelle les fins des premières saisons des Avengers).

La réalisation de Sydney Hayers (qui avait déjà réalisé le premier opus) est symptomatique des oldAvengers : la même élégance, la même simplicité, la même efficacité. Même si on remarquera que les séquences d'action comportent infiniment plus de plans qu'avant ! De la séquence d'introduction (avec de belles cascades et de belles explosions : The New Avengers est vraiment la meilleure série d'action des 70's !) jusqu'à la fin, il réussit à nous captiver et insuffle à l'épisode énormément de rythme, tout en lui conférant un certain esthétisme. On notera aussi que, avancée technologique oblige, les effets des cybernautes sont beaucoup plus impressionnants que dans les deux précédents opus.

John Steed, véritablement au centre de l'épisode, fait une grande avancée : on continue à découvrir ses nombreuses conquêtes (finis les amours impossibles à la Emma Peel ou paternalistes à la Tara King) et on comprend que la légèreté des Avengers n'est ici plus de mise. Notre icône en prend un coup, mais le jeu tout en finesse de Macnee fait passer la pilule. Quant à Gambit et Purdey, moins présents dans l'épisode, leur relation "Je t'aime-moi non plus", quoique toujours aussi comique, commence à tourner en rond.

Les décors ont toujours la marque New Avengers : beaucoup plus réalistes que ceux de The Avengers, donc moins jolis. On notera cependant le certain esthétisme du repaire du méchant.

Les costumes sont, disons-le, franchement has been (à ne pas manquer : la tenue de danse de Purdey !) ; heureusement la robe jaune de Purdey à l'ouverture de l'épisode et l'élégance constante de Steed rattrape le coup.

Enfin, je soulignerai, encore et toujours, l'excellence de la musique de Laurie Johnson qui accompagne idéalement l'épisode.

EN BREF : Inférieur au premier, mais légèrement supérieur au second, Le dernier des cybernautes achève une trilogie brillante avec panache.

Estuaire44 25 mai 2015

Jamais deux sans trois, voilà les Cybernautes de retour. Il s’avère souvent porteur de susciter des ennemis récurrents aux héros des  séries d’aventures, mais le procédé va faire long feu. En effet les Cybernautes paient ici le prix de ne représenter qu’une version infantile, obsolète dans les années 70 (Douglas Adams et Isaac Asimov sont passés par là, entre bien d’autres), de la si riche figure de la Science -fiction que compose le Robot. Le Cybernaute, caricature du méchant robot des récits pour adolescents, reste de fait limité à son répertoire tristement binaire (-1 fracasser des portes, -2 briser des nuques), dont deux épisodes avait déjà permis de largement éprouver les limites. En ajouter un troisième ne pouvait signifier qu’une fastidieuse redite. De fait, le récit va revêtir la forme d’une interminable veillée d’armes, ponctuée de péripéties déjà vues précédemment, pour finalement déboucher sur une conclusion ridiculement expéditive et fauchée.

Déjà daté durant les 60’s, antédiluvien durant les 70’s, notre ami le robot à lunettes fait de stagnation, vertu. Mais il est vrai que le véritable intérêt des Cybernautes a toujours davantage résidé dans leur créateur et qu’Armstrong puis Beresford ont formé de grands antagonistes. Mais ici le bât blesse également avec un Kane au visage figé et surtout privé de toute interaction avec les Avengers, un double choix contre-productif, d’autant que ses dialogues sombrent dans le ronflant le plus outré (quelle différence avec l’élégance raffinée et perfide de Beresford !). Le roulement des yeux à la Split ! accuse également son âge en cette décennie de crépuscule de la Hammer. On se dit que le récit va enfin trouver son sujet quand, hélas bien tardivement, Kane devient un Cybernaute humain mais alors, bon, eh bien, il se contente de : -1 fracasser des portes, -2 tenter de briser des nuques. Tout ça pour ça, bel exploit.

Toutefois, concernant Kane, on recommandera chaudement la version française, pour l’hilarante voix de troisième couteau de la Comédie française, jouant sa vie à chaque déclamation. Une performance hors normes propulsant l’opus au sein des rieuses contrées du Nanarland, ce qui demeure le meilleur destin pouvant échoir à ce tonitruant épisode. La version française supprime aussi le point d’interrogation du titre, ce que l’on perçoit comme une promesse. On se gardera bien d’oublier le retour de la figure emblématique de la source agonisante, mais parvenant malgré tout à transmettre une ultime information, un marronnier de la série classique intervenant ici non pas une mais bel et bien deux fois, chapeau bas.

L’opus se sauve surtout du néant grâce au marivaudage toujours pétillant entre Gambit et Purdey et par la découverte de leurs appartements respectifs, enfin correctement mis en valeur et agréablement corrélés à leurs personnalités. L’antre de Kane constitue également un fort joli plateau. En attendant que cela se passe, l’amateur de Doctor Who pourra s’amuser en constatant que dans son fauteuil, avec un masque et un bras manquant, Kane prend des airs de Davros, avant de devenir un Cyberman du pauvre. Mais l’épisode n’en devient pas pour autant un coup de Maître.

EN BREF : Les Cybernautes cybernautisent derechef, les fabricants de portes ou de minerves se frottent allègrement les mains. Les spectateurs, eux, contemplent les beaux appartements des New Avengers, en attendant que la série reprenne son cours. 


EXTRAIT VIDÉO


Purdey et Gambit vs Cybernaute 

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Le Dernier des cybernautes : Purdey et Gambit vs CybernauteDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète du Dernier des cybernautes sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/le-dernier-des-cybernautesParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1687-le-dernier-des-cybernautes-the-last-of-the-cybernauts

Posted by Le Monde des Avengers on Sunday, May 31, 2015

Steed et sa femme de ménage !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-04-02


Tournage

o Malov attend la sortie de prison de Goff. Scène tournée à St Albans, Hertfordshire. La porte aperçue est tout ce qu’il subsiste de la prison de St Albans, active de 1866 à 1930. Elle sert de décor dans de nombreux films et séries, car elle permet d’éviter d’avoir à négocier une autorisation de tournage avec l’administration pénitentiaire !

St Albans, Hertfordshire

o L’appartement de Purdey est à St Peter’s Square, Londres. Cette résidence de style Régence, située à l’ouest de Londres dans un quartier aux nombreux squares et espaces verts, a servi de décor à plusieurs films, dont Miss Potter en 2007.

St Peter’s Square

o La résidence du Pr. Mason prise d’assaut par le Cybernaute  est en fait la résidence The Old Place, à  Boveney, dans le Buckinghamshire. Construite en 1910, cette jolie demeure, typique des campagnes anglaises et bénéficiant d’un superbe point de vue sur les environs, a été classée en 1955. Le village de Boveney, fameux pour ses belles maisons d’époque, a servi de décor à de nombreuses productions (Robin des Bois, prince des voleurs, Inspecteur Morse...) Son église apparaît dans de nombreux films de la Hammer, dont les studios se situaient à proximité durant les années 60. 

Continuité

o Lorsque Steed s’apprête à effectuer un coup à la table de billards, la position de ses mains change d’un plan à l’autre (à la première apparition de Fitzroy).

Le dernier des cybernautes 1 Le dernier des cybernautes 2

o Comment Fitzroy peut-il trouver une empreinte du pouce de Kane sur la tête du Cybernaute vu que l’individu porte toujours des gants ?!

o Kane écrase peu de choses consistantes : une pomme pourrie et le révolver de Purdey… en plastique !  

Kane Kane

o Goff est censé avoir été l'assistant d'Armstrong mais aucune allusion n'est faite à ce personnage durant les deux premiers volets. Benson, interprété par Frederick Jaeger et présent dans les deux premiers épisodes des cybernautes, aurait été plus crédible.

Détails

o Le début de la ceinture de sécurité obligatoire ; tous les protagonistes de la poursuite s'attachent consciencieusement !

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o Purdey montre clairement une pointe de jalousie envers Mrs Peel ! "I didn't mention Mrs. Emma Peel." "You never do. Tut tut."

o A noter qu’il n’y a que trois invités au ‘premier anniversaire’ de Steed mais c’est la foule un an plus tard.

o Purdey orthographie très mal le mot Cybernaut au scrabble, ‘sighbernort’.

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o Regardez attentivement le décor lorsque Purdey s’occupe de la main de Gambit et que Steed se sert d’une loupe. On s’aperçoit que les photos de Cathy Gale, Emma Peel et Tara King,  vues dans Le château de cartes, sont toujours là ! En fait, les épisodes étaient tournés deux par deux et le décorateur n’a pas dû avoir le temps de les retirer.

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Steed joue de la musique avec un Stylophone. Il s'agit de l'un, des premiers instruments de musique électronique, commercialisé en 1967 par la société Dübrecq. Avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus, l’appareil connaît un grand succès mais est davantage considéré comme un jouet que comme un réel instrument, du fait de ses faibles performances. . Des artistes comme The Velvet Underground, Erasure ou David Bowie utilisent le Stylophone comme synthétiseur, grâce à l'ajout d'extensions. Un deuxième modèle sortit quelque temps avant le tournage de la série, mais la production cessa dès 1975.

o Gambit conduit ici une Range Rover, voiture lancée en 1970 et qui connut un grand succès par son confort lié à la manœuvrabilité autorisée par ses quatre roues motrices tout terrain. La gamme est toujours active aujourd’hui. Le modèle de Gambit, dit Range Rover Classic sera commercialisé jusqu’en 1996. Il va souvent équiper la police, la pompiers et les ambulances britanniques durant les années 80.

Acteurs

o Robert Lang (1934-2004) fut acteur de théâtre avant tout. Il était dans la National Theater Company de Laurence Olivier dans les années 60. Au cinéma il apparaît notamment dans Quatre mariages et un enterrement. Sa voix (comme on peut le constater dans l’épisode en VO) était particulière. Il est décédé d’un cancer.

o Basil Hoskins (1929-2005) était un acteur réputé outre-Manche. Il a étudié à RADA et a passé cinq ans avec la troupe théâtrale de Shakespeare Memorial Company de Stratford. Il a participé aux séries Le prisonnier, Les professionnels, Le retour de Sherlock Holmes et il est le major Zulficar dans l’épisode Le retour du traître, saison 3.

o Robert Gillespie(1933), né d’une mère hongroise et d’un père canadien, a vu le jour à... Lille avant de passer un partie de son enfance à Nantes ! Il a joué dans Le Saint, L’aventurier, Regan, Les professionnels, Le retour du Saint ainsi qu’un épisode de la saison 6, Un dangereux marché (il est le préposé à l’ascenseur). Sa dernière apparition remonte à 1996. Toujours actif comme metteur en scène, il a créé sa propre compagnie théâtrale en 2000.

o Gwen Taylor (1939), le docteur Marlow, a tourné dans Cosmos 1999, Inspecteur Morse, Inspecteur Barnaby et de nombreuses productions pour la BBC dont certaines sont inédites en France. Au cinéma, elle a joué dans La vie de Brian. Elle fut nominée en 1990 pour un Bafta avec  Peggy Ashcroft, Judi Dench et la gagnante Diana Rigg. Dans l’épisode, elle flirte avec Steed et…finit dans le placard à l’approche du cybernaute!

Gwen Taylor

À noter que…

o Le dernier des cybernautes fait suite aux épisodes Les cybernautes – saison 4 et Le retour des cybernautes – saison 5.

o Tous les épisodes The New Avengers furent amputés de cinq minutes lors de leur passage aux USA, programmation oblige. Ainsi, le doctor Marlow n'est pas présent dans la version US !

o Rocky Taylor, cascadeur et doubleur de Patrick Macnee dans les saisons Emma Peel, joue le rôle du cybernaute.

Rocky Taylor cybernaute

o Le roman The Cybernauts de Peter Cave, sorti en 1977 (Futura Publications) est une adaptation de l’épisode. Il a pour titre The Cybernauts sur la couverture mais Last of the Cybernauts sur la page titre ! À noter que la couverture est illustrée par une photo provenant de l’épisode Cible.

Le roman The Cybernauts de Peter Cave

o Le scénario de l’épisode d’Amicalement vôtre, Une rancune tenace, fait penser à cet épisode, surtout pour le personnage du méchant.

o Lors de la rediffusion au Royaume-Uni en 1990, l’annonceuse déclara : « Ce soir, dans les New Avengers, les cybernautes sont de retour et le fantôme de Mrs Peel apparaît ! »

o L’histoire fut adaptée dans une bande dessinée de huit pages dans The New Avengers Annual de 1978 sous le titre The Cybernauts.  

o L’épisode marque l’ultime participation de Catherine Buckley aux New Avengers. La première dessinatrice des vêtements de Purdey va jeter l’éponge, incapable de suivre le rythme de production de la série. Elle sera principalement remplacée par Jillie Murphy, à partir de l’épisode Dirtier by the Dozen.

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Poche

Télé Star

Top Télé


Fiche de l’épisode Le dernier des cybernautes des sites étrangers

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-3.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n03-the-last-of-the-cybernauts.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-03-LastCybernauts.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav04.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

 

Retour à la saison 7

Le baiser de Midas

7-03-03Le dernier des Cybernautes

LE CHÂTEAU DE CARTES
(HOUSE OF CARDS)

Tournage : mai 1976

Diffusion : ITV, 26 octobre 1976 – TF1, 1er janvier 1977

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Ray Austin

Peter Jeffrey (Perov), Frank Thornton (Roland), Lyndon Brook (Cartney), Derek Francis (The bishop), Mark Burns (Spence), Geraldine Moffatt (Jo), Annette André (Suzy), Ina Skirver (Olga), Murray Brown (David), Gordon Sterne (Vasil), Dan Meaden (Boris), Jeremy Wilkin (Tulliver), Anthony Bailey (Frederick).

Résumé

Alors qu'un avion vient de se poser, Gambit, déguisé en rock star, est accueilli par des groupies hystériques. Steed profite de la confusion pour enlever un professeur des mains des agents russes. Perov, devant son échec, n'a d'autre solution que de se donner la mort. Du moins, le croit-on. Commence alors le rappel des troupes pour Perov grâce à un jeu de cartes et une couleur : le cœur. Le roi, le valet, toutes ont au dos le nom de futures victimes et elles sont remises à de vieilles connaissances et amis de Steed, Gambit et Purdey qui sont les cibles.

Steed et son équipe découvrent enfin le plan machiavélique de Perov : Le Château de cartes. Vingt ans auparavant, Perov a infiltré treize agents en Angleterre, tous des tueurs qualifiés prêts à exécuter les ordres. Ces agents dormants sont réveillés par les cartes. Mais le plan de Perov est plus vicieux : il fait peur à Steed qui le mène droit à la planque du professeur Vasil. Heureusement, Purdey comprend tout mais elle arrive trop tard accompagnée de Gambit : Perov a tué Vasil. Enfin, c'est ce qu'il semble. Il s'agissait en fait de Steed déguisé et protégé par un blason en métal.

Fin de l'épisode

Purdey dit à Steed : "You're beautiful", Steed répond : "I'm experienced".


CRITIQUES

7-03-01


Denis Chauvet


Avis : Encore un excellent épisode ! Quelle joie de revoir Peter Jeffrey, toujours dans un rôle de méchant diabolique. Comme dans Le joker, les cartes ont de l’importance dans cette aventure rythmée et parfois violente. Néanmoins, le combat de Gambit avec son prof de judo est une des meilleures scènes de combat de toute la série. Une petite pointe de nostalgie à l’évocation des Avengers girls précédentes. Ne manquez pas la scène où Purdey se déshabille, inconsciente de la présence de Gambit. Steed aux jeunes filles à l’aéroport : ‘Remember, when you're screaming, you're screaming for England.’ [rappellez-vous, lorsque vous criez, c’est pour l’Angleterre.]

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): Un épisode que je remonte d’un cran car il mérite quatre melons. Ces treize espions dormants (cela pourrait s’appeler Espion lève-toi) réactivés vingt ans plus tard par le rusé Perov fait plus penser à un John Le Carré qu’un Avengers, mais c’est subtilement joué jusqu’au dénouement. D’ailleurs, Perov aurait roulé Steed si Purdey n’avait pas remarqué les capsules à l’eau. Les personnages sont intéressants (même si Perov n’a pas l’envergure de Prendergast) et j’ai plus apprécié à cette rediffusion Roland, l’excentrique aux roses. La musique de Johnson est appropriée, avec des airs de La lettre du Kremlin, et les espionnes russes sont enfin jolies : qui échangerait cette Olga contre celle de Nutski ? Les années 70 ont cessé les caricatures grossières car même James Bond a remplacé Rosa Klebb par Anya Amasova ! Les meilleurs moments sont le combat Gambit/Spence, surement le plus violent de la série, la ruse de Gambit pour laisser Purdey se déshabiller et le final, assez souvent bâclé dans les TNA, mais celui-ci est réussi et rehausse ma note.

Steed 3003 13 aôut 2004

Sans aucun doute, un des meilleurs épisodes des New Avengers. Malgré une intrigue qui met du temps à décoller et qui ne soit pas follement originale, difficile de ne pas se laisser happer par cet épisode. La réalisation de Ray Austin est excellente, tout à fait dans le style des old avengers et a conservé tout son panache de nos jours. Les scènes d'action sont incroyablement bien tournées (on retiendra une superbe séquence de combat dans le noir et une scène finale impeccable). Entre les extérieurs tous plus beaux les uns que les autres (voir les rosiers), des personnages bien frappés (Peter Jeffrey nous signe, après Le joker et Jeux, une excellente interprétation) ; les nombreuses surprises qui parsèment l'épisode et la tournure enfin intéressante que prend la relation Purdey-Gambit (leurs échanges plein d'humour) ; les New Avengers renouent enfin avec les qualités qui sont celles de la série d'origine (en nous offrant de plus, une hilarante, mais très touchante, scène de continuité avec celle-ci). Elle en apporte, aussi, de nouvelles : dans sa parfaite composition d'homme trahi et blessé, Patrick Macnee donne une profondeur insoupçonnable à John Steed et la musique de Laurie Johnson (bien plus rythmée et variée que celle des old avengers) accompagne une fois de plus parfaitement l'épisode.

EN BREF : Sans aucun doute, un must see des New Avengers malgré, il est vrai, une intrigue parfois confuse.

Estuaire44 25 mai 2015

Le récit revêt rapidement une agréable saveur de madeleine, la nouvelle série rendant ici un bel hommage à son illustre devancière. Le retour de l’emblématique Peter Jeffrey associé à ses cartes à jouer nous renvoie directement au Bristow de Game, d’autant que Perov se montre ludiquement fort excité par la partie en cours. Son association avec un sbire  observateur et plaisamment cynique évoque également le savoureux majordome de cet épisode, l’un des plus fameux de la saison 6. Avec l’agent du Ministère amateur de roses et l’évêque haut en couleurs, on renoue également avec l’excellente tradition des Excentriques, jusqu’ici absents de la nouvelle série. Le scénario se structure malicieusement autour de l’un des marronniers de la série classique, la succession des meurtres, ici poussée à son paroxysme mais se composant essentiellement d’échecs !

On éprouve également un grand plaisir à retrouver la charmante AnnetteAndré, 12 ans après son épatante scène avec Macnee dans Mandrake. Ces retrouvailles avec les temps jadis culminent avec l’excellente scène des photographies, suffisamment irriguée en humour pour ne pas sombrer dans le lénifiant. Une petite pensée pour Vénus l’Oubliée, qui sut éclairer par ses chansons et sa fraicheur les sombres récits de naguère.

De manière amusante, House of Cards boucle d’ailleurs la boucle avec cette période désormais lointaine des Avengers, en retrouvant les thématiques de l’espionnite, de manière plus réaliste et brutale que lors de la parenthèse enchantée des saisons 4 à 6. Si la personnalité hors normes de Perov apporte une indéniable plus-value, le récit renoue avec succès avec ces intrigues de conflits inter et intra organisations, via une conspiration dont le pot aux rose n’est astucieusement révélé que sur le tard.

On retrouve avec plaisir des agents de l’est captivants, une denrée rare depuis Concerto. De plus l’ambiance de paranoïa autour de la figure coutumière des réseaux dormants de la cinquième colonne se voit reconstituée avec efficacité. Les protagonistes ne sont pas négligés pour autant. Purdey contribue grandement à solutionner l’affaire, tandis que Gambit brille de ses qualités de combattant  lors d’un combat intense et lui aussi bien davantage réaliste que par le passé. Steed, ici pleinement dans l’action, hérite de superbes dialogues auprès de la félonne et de la troublante Olga. On regrettera simplement que sa nouvelle demeure, certes superbe, soit impersonnelle, moins révélatrice de sa personnalités que précédemment.

EN BREF : Déjà un récit d’espionnage parfaitement efficace, l’épisode s’agrémente de très plaisantes références aux Avengers classiques. Peter Jeffrey crève une nouvelle fois l’écran.


EXTRAIT VIDÉO


Quelques pouliches que j'affectionne

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Le Château de cartes : Quelques pouliches que j'affectionneDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète du Château de cartes sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/le-chateau-de-cartesParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1698-le-chateau-de-cartes-house-of-cards

Posted by Le Monde des Avengers on Saturday, May 30, 2015

L'écurie de Steed !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-03-02


Tournage

o La scène pré générique fut tournée à l’aérodrome de Northolt en banlieue de Londres. Certaines scènes des James Bond, Goldfinger (1964) et Octopussy (1983) furent également filmées à cet aérodrome. Aéroport militaire fondé en 1915, il constitua un élément stratégique de la défense de Londres durant le Blitz. Devenu en partie civil après guerre il fut l’aéroport le plus actif du pays jusqu’à la mise en service complète d’Heathrow et sert toujours de base logistique à la RAF.

cartes 1cartes 1

o David Miller galope pour prévenir Steed de la signification du jeu de cartes. Il arrive à Binfield Manor dans le Berkshire. Édifiée en 1754 pour Pitt, futur Premier Ministre, cette résidence est désormais la propriété du Sultan de Brunei, qui y séjourne durant la saison de polo.

o Le moulin à vent où se déroule la scène finale est celui de Cobstone Windmill, bâti en 1816 en remplacement d’un autre remontant au XVIe siècle. Il fut rénové en 1967 par HKen Adam qui s’en servit comme décor pour Chitty Chitty Bang Bang .

Cobstone Windmill

o  L’église où l’évêque prononce son sermon est celle Saint Mary the Virgin, située à Hedgerley, dans le Buckinghamshire. Elle fut construite en 1851, dans le style néo-gothique et classée au patrimoine en 1955.

Continuité

o Gareth Hunt serait doublé en partie lors du combat de Gambit avec Spence. Difficile de vérifier !

Détails

o Une grande scène de l'épisode lorsque Steed « évoque » ses précédentes partenaires : Cathy Gale, Emma Peel et Tara King en les comparant, involontairement, à des pouliches.

Le château de cartes

o Le fan club de Gambit est composé de dix-huit jeunes filles !

o Beaucoup de fans anglo-saxons ont vu une photo de Diana Rigg chevauchant un cheval blanc à Woburn Sands (promo pour la saison 5) sur le bureau d’Olga.

Le château de cartes

o Le père de Purdey fut tué comme espion dix ans auparavant. Son beau-père est évêque.

o Steed conduit une Jaguar XJ-12 5.3 de 1976. Réputée pour sa puissance, elle est surnommée The Big Cat par ses aficionados, Dotée du moteur V 12 5,3 litres (289 chevaux), elle est conçue dès le départ conçue par Broadspeed Jaguar pour être une voiture de course et connaît de grands succès en compétition. Développant néanmoins un important confort, La XJ-12 fut commercialisée de 1972 à 1992. Comme les autres véhicules des New Avengers, la voiture a été mise à disposition de la production par British Leyland, alors propriétaire des différentes marques.

o L’hélicoptère vu dans l’acte final de l’épisode est un Bell 47G-5A. Le 47G est le modèle le plus courant du  Bell 47 (1946), premier hélicoptère à connaître des applications civiles. Il est réputé pour son cockpit totalement transparent et sa capacité à atteindre de hautes altitudes. Il est le premier hélicoptère à franchir les Alpes et a servi de simulateur de L.E.M. aux astronautes d’Apollo. Sa version militaire s’est illustrée durant la guerre de Corée, ce qui lui vaut de figurer en bonne place dans la série MASH. Très présent à l’écran, il a aussi l’honneur de figurer le fameux Batcopter dans le film Batman de 1966.

Acteurs

o Peter Jeffrey (1929–1999) a participé à trois autres épisodes de la série : Avec vue imprenable (saison 4), Le joker (saison 5) et Jeux (saison 6). Il était un acteur talentueux et reconnu. Un grand comédien britannique. L'un des plus grands méchants des Avengers : les personnages de Prendergast du Joker et Bristow de Jeux sont mémorables. Diplômé de Cambridge, son répertoire allait du théâtre classique aux comédies télévisées. Jeffrey fut ainsi un mémorable adversaire de Doctor Who, le Comte Grendel, dans un épisode intitulé : The Androids of Tara ! Rien à voir avec les Cybernautes ! Il travailla avec les plus grandes compagnies théâtrales dont la Royal Shakespeare Company. Il est décédé le jour de Noël 1999 d'un cancer de la prostate.

o Annette André (1939), née en Australie, a débuté sa carrière en 1960. Elle a participé à de nombreuses productions pour la télévision, dont La mandragore de la saison 3, mais également Le Baron, Le prisonnier, Le Saint (cinq épisodes), Amicalement vôtre (deux épisodes dans le rôle de Pekoe), Le retour du Saint. Elle est Camilla Wells dans la série australienne Prisoner qui se déroule dans une prison pour femmes. Elle demeure principalement connue pour son rôle récurrent de la veuve Jeannie Hopkirk, dans les très populaires Randall and Hopkirk (Deceased) (1969-1970). Également chanteuse et danseuse, elle est apparue dans plusieurs spectacles musicaux, dont Vanity Fair, au West End.

o Frank Thornton (1921) a également joué dans Death on the Slipway, saison 1, ainsi que dans Destination danger (deux épisodes), Benny Hill, Les champions, la célèbre comédie appréciée en Grande-Bretagne : Are you being served ? ; au cinéma dans The Assassination Bureau (avec Diana Rigg et Telly Savalas), La vie privée de Sherlock Holmes.

o La jolie Ina Skriver (Olga) a peu joué mais on lui doit une autre participation à une série de Brian Clemens, Les professionnels. Vue aussi dans Cosmos 1999 et le film Victor/Victoria en 1982.

Ina Skriver

À noter que…

o Pendant des années, cet épisode n’a pas pu être diffusé car Jeremy Wilkin ne le voulait pas. Il interprète le tueur qui doit liquider Purdey. 

o Ray Austin, le réalisateur, était le coordinateur des cascades des saisons Emma Peel ; on le voit dans l'épisode Les fossoyeurs et brièvement dans L'heure perdue (le laitier assassiné), deux épisodes de la saison 4.

o Le roman House of Cards de Peter Cave, sorti en 1976 (Futura Publications) est une adaptation de l’épisode. À noter que la couverture de l’édition britannique est illustrée par une photo provenant de l’épisode Le dernier des cybernautes. Dans le roman, les agents dormants de Perov ont été entrainés derrière le rideau de  fer dans un village représentant une communauté britannique.

Le roman House of Cards

o Problème de chapitrage sur l'édition kiosque.

o L’idée d’un village situé derrière le Rideau de Fer et servant de base d’apprentissage du mode de vie anglais aux agents secrets, présente dans la novélisation écrite par Peter Cave, a d’abord été décrite lors de l’épisode Colony Three de Destination Danger, en deuxième saison (1964).

o Le nom de Peter Jeffrey est mal orthographié dans le générique de fin, il y devient « Jeffery ».

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé Poche

Télé Star


Fiche de l’épisode Le château de cartes des sites étrangers

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-2.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n02-house-of-cards.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-02-HouseOfCards.htm

En flamand

http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav03.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_cards.htm

Retour à la saison 7

Bizarre

7-02-02Le baiser de Midas

LE BAISER DE MIDAS
(THE MIDAS TOUCH)

Tournage : avril 1976

Diffusion : ITV, 9 novembre 1976 – TF1, 28 décembre 1976

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Robert Fuest

John Carson (Freddy), Ed Devereaux (Vann), Ronald Lacey (Hong Kong Harry), David Swift (Turner), Jeremy Child (Lieutenant), Robert Mill (Curator), Ray Edwards (Garvin), Gilles Millinaire (Midas), Pik-Sen Lim (Sing), Chris Tranchell (Doctor), Lionel Guyett (Tayman), Geoffrey Bateman (Simpson), Tim Condren (Boz), Peter Winter (Morgan), Bruce Bould (Froggart), Bruno Elrington (Choy).

Résumé

Un homme envoie un message en morse et son poste émetteur est détruit par une crosse de fusil. Steed, à la sortie d'un restaurant, rencontre un vieil ami devenu clochard qui, le lendemain, assiste à un bien étrange remue-ménage à cause d'un rat, dans le squat où il vit ! Steed, Gambit et Purdey doivent alors trouver qui est le mystérieux Midas. Ce dernier est un cobaye humain qui transporte toutes les maladies virales les plus dangereuses tout en étant un porteur sain. Le professeur Turner, obsédé par l'Or, loue les services de son tueur exceptionnel en échange de paiements en or.

Midas a alors un nouveau contrat : tuer une princesse lors de l'inauguration d'un musée à Londres. Steed, Gambit et Purdey sauveront à temps la princesse, tandis que le professeur Turner sera tué par sa création : Midas.

Fin de l'épisode

Steed dit à la princesse, si elle compte décerner une médaille, qu'elle en prépare trois.


CRITIQUES

7-02-01

 


Denis Chauvet 20 mars 2005

The Midas Touch est l’un des meilleurs épisodes des New Avengers, permettant de placer la série dans les années 70 sans pour autant la dénaturer. Patrick Macnee ayant pris de l’âge, Steed n’est plus l’homme d’action des Avengers ; la scène où il enfonce la porte après la bataille souligne que Mike Gambit a pris le relais. Néanmoins, les caractéristiques de l’original sont omniprésentes : une intrigue avengeresque, de l’humour bien dosé, ainsi que des scènes d’action savamment agencées.

Le duo Brian Clemens – Robert Fuest contribue avec Le baiser de Midas à l’évolution de la série dans les années 70. Le scénario est digne des saisons de l’âge d’or et la réalisation sans faille (notez l’arrivée de la voiture filmée à travers l’alcool). La musique de Laurie Johnson est parfaitement adaptée à l’époque (qui croirait qu’il a composé la musique des saisons quatre à six ?) et les partitions de la poursuite et de la soirée sont formidables car bien rythmées. La musique fait partie intégrante de l’épisode et ne passe pas au second plan, comme cela fut souvent le cas dans les saisons antérieures.

Turner (David Swift) est un diabolical mastermind de grande classe. Son obsession pour l’or est palpable et son indifférence au charme de Purdey stupéfiante : ‘You’re very beautiful but in my eyes worthless’ [Vous êtes très belle, mais sans valeur à mes yeux.] L’évocation de l’or est synonyme d’orgasme pour Turner lorsqu’il compare ses statuettes à Purdey : ‘The pleasure of the flesh has never had a great attraction to me.’ [Les plaisirs de la chair ne m’ont jamais attiré] et la conviction de ce personnage fait de l’ombre aux autres seconds rôles de l’épisode. John Carson (Freddy) est un alcoolique convaincant, mais il ne fait pas oublier le tueur sadique de Meurtre par téléphone ; Ronald Lacey (Hong Kong Harry) n’est pas aussi bon que dans Le joker, mais il est moins énervant que dans Le legs. Les producteurs ont continué avec les New Avengers (ici, ainsi que dans le catastrophique épisode nommé Le piège) à faire jouer des rôles d’asiatiques par des européens, comme dans la série initiale (Avec vue imprenable). Midas (Gilles Millinaire) est froid et cynique à souhait, mais on se demande comment Turner l’a convaincu de devenir ce qu’il est. Il n’a, en tout cas, pas perdu tout sens de la réalité en demandant comme rétribution ‘one night stand’ [Toute une nuit en tête-à-tête] avec Purdey ! Ed Devereaux est présent, sans plus.

Deux scènes de l’épisode sont inoubliables ; celle de la soirée costumée, qui a des allures d’orgie et de cauchemar grand-guignolesque, où Midas, le masque de la mort sur le visage, vient se laver les mains dans le punch et répand la mort autour de lui (je ne comprends pas d’ailleurs que les témoins de la scène peu ragoûtante continuent à se servir après cela !). Le rouge des spots et le costume endossé par Midas soulignent la référence à l’excellente nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le masque de la mort rouge. L’autre séquence marquante est celle d’une poursuite type des années 70, de l’aéroport à l’entrepôt, sur une musique de circonstance ; Purdey escaladant le grillage est un must de la saison et fait partie, à juste titre, du générique permettant ainsi de reluquer vingt-six fois au lieu d’une ! Sans négliger les plans en contrebas dans la serre, ce passage montre que Purdey – Joanna Lumley – associe charme et combativité. Il est difficilement imaginable pour moi, par exemple, de songer à Tara – Linda Thorson – en train de franchir l’obstacle, même avec un élan de cinquante mètres…

Toutes les scènes suivantes font également de cet épisode un classique des New Avengers : la chasse de l'introduction qu'on pense être à l'homme, la discussion sur Le trésor de la Sierra Madre en pleine poursuite, l'or s'échappant des «blessures» de Hong Kong Harry, Purdey effectuant le parcours du combattant, Gambit maîtrisant Choy, le garde du corps «Grade B»… Ces séquences sont en quelque sorte des gimmicks, la marque de fabrique de la série.

L'humour dans la série est à son paroxysme dans la quatrième saison mais, contrairement à certaines critiques, je ne considère pas que The New Avengers en soit totalement dépourvu. Steed répondant à Miss Sing qui lui souhaite beaucoup de fils : «Of course, if you were prepared to become personnally involved in the event…» [Bien sûr, si vous vous y impliquez personnellement] et les répliques suivantes ( Purdey : «Steed, you're becoming a roué» [Steed, vous êtes un débauché] ; Steed : «an optimist !») sont dignes du meilleur cru ! Avant la rencontre avec «Fat Harry», Steed est un tantinet macho à l'évocation de son rendez-vous galant raté : « I've something thinner in mind ! » [J'ai quelque chose de plus mince à l'esprit.] et Purdey est une femme libérée avec l'instructeur militaire : « Where would you prefer me ? In the kitchen ? In bed ? » [Où me préféreriez-vous ? À la cuisine ? Au lit ?]. La devil mind est visuelle, suivez le regard du clown lors de la soirée costumée…

Les tenues de Purdey ne sont pas réputées pour être un modèle d'élégance, mais celle du rendez-vous avec Freddy, dans la carrière, est d'un mauvais goût qui fait regretter le noir et blanc ! L'ensemble porté dans la poursuite 'immortalisé' par le générique est, en revanche, tout à fait acceptable.

Les quelques points négatifs empêchant l’épisode d’obtenir quatre melons sont une introduction très confuse (malheureusement typique des New Avengers) scindée en trois séquences, Purdey se fait prendre trop ‘bêtement’ et le plan pour ‘empoisonner’ une princesse, par le biais d’un baise main, est un peu tiré par les cheveux.

Yes, Mr Gambit. They died of everything.

EN BREF: Un excellent épisode, digne de l’âge d’or, avec en prime une superbe poursuite rythmée par une musique de circonstance !

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012):Le baiser de Midas est le seul épisode des TNA que j’avais critiqué longuement il y a déjà plus de sept ans. La note, comme pour l’épisode précédent, ne change pas, même si les constats peuvent différer. Contrairement à Steed3003 et d’autres, je ne trouve pas que l’intrigue soit compliquée. Un jeune homme, porteur de toutes les maladies possibles, transmet la mort par un simple contact. Turner, son mentor, décide de  mettre Midas aux enchères. Les scènes les plus intéressantes sont, bien entendu, la longue poursuite en voiture et à pied - un des grands moments des New Avengers avec l’escalade du grillage par la ravissante Purdey en tenue affriolante - la soirée masquée (et le célèbre masque de la grande faucheuse) et le parcours du combattant de Purdey. David Swift et John Carson, le sadique Fitch de la saison 4, sont convaincants dans leur personnage respectif. Quelques points négatifs empêchent l’épisode d’être un ‘parfait’ : la scène d’introduction étalée sur trois séquences distinctes (celle avec la conquête de Steed est superflue), les dialogues parfois niais (les ‘hmms’ par exemple), les scènes dans l’obscurité avec Turner et Vann et le final vite expédié. A noter que la connotation sexuelle est plus directe que dans les Old Avengers (one night stand) car les années 70 ont déridé les mœurs. Sinon, je pense que l’accoutrement de Purdey au rendez-vous avec Freddy est un des plus hideux de la série… Trois solides melons d’or toujours pour moi.

Steed 3003 12 août 2004

Ce qui plombe définitivement cet épisode, c'est son intrigue particulièrement confuse et incompréhensible. Rarement Brian Clemens nous avait livré une histoire si compliquée partant dans tous les sens sans jamais véritablement atteindre son but. Heureusement, une belle scène de poursuite (en voiture puis à pied) et de bonnes scènes d'action, soutenues par une excellente musique, nous permettent de passer un moment tout juste agréable. La réalisation, malgré le retour de Robert Fuest qui avait dirigé la plupart des meilleurs Avengers (notamment Jeux dans la saison 6) fait encore une fois bien trop 70's et accentue la confusion ; même si les scènes d'action restent bien dirigées (grand moment quand Purdey et Gambit courent côte à côte). L'humour est peu présent, quelques répliques arrivent à nous faire sourire (bizarrement, celles de Gambit !), sans plus.

EN BREF : Un épisode très médiocre donc, qui confirme le niveau largement inférieur des New Avengers par rapport à sa glorieuse aînée.

Estuaire44 25 mai 2015

Tout comme lors du pilote, le récit se suit avec grand intérêt, car dynamisé par de nombreuses et percutantes scènes d’action. La poursuite automobile marque les esprits, surpassant clairement les rares tentatives de la première série en ce domaine. Somptueusement mis en scène, le rugissant duel au sommet entre la Jaguar XJ-S et l’Aston Martin DBS tient toutes ses promesses. Le savoir-faire brille en tous domaines : l’humour du dialogue entre Purdey et Gambit pimente encore l’ensemble, tout en faisant supporter ce qui s’assimile par moments à un véritable dépliant publicitaire. De même, Clemens refuse intelligemment de trancher entre les deux sponsors de  sa série, c’est bien à pied et non au volant que sera déterminée l’issue de la confrontation ! Si Gambit a l’occasion de démontrer ses talents de chauffeur, l’épisode reste dédié à Purdey, la tonique agente multipliant les hauts faits. Son sang-froid narquois lui permet même d’échapper au cliché de la damoiselle en détresse quand elle est secourue par Gambit. La voici se situant pleinement à égalité avec ses devancières, grâce à une Joanna Lumley tonique et bluffante de détermination.

Tout comme occasionnellement The Eagle’s Nest, on pourra reprocher à The Midas Touch de faire du neuf avec du vieux. En effet, il apparaît comme un remake partiel du Honey for the Prince de la saison 4, avec un Grand Vizir faisant appel à un talent particulier pour abattre son souverain et articulant le récit par ses dialogues. Toutefois cette proximité illustre à merveille les différences existant entre les deux séries, la merveilleuse fantaisie de Q.Q.F. Inc. se voyant ici remplacée par l’arme biologique, à la fois plus réaliste et sinistre. Cette tonalité assombrie se développe via l’habile écho installé par l’intrigue, la maladie physique répondant au dérèglement des personnalités. Hormis le héros, l’addiction règne en effet sur l’ensemble des personnages, pour l’or, l’alcool, la couronne, la perversion sexuelle, le pouvoir, le lucre. Autant de déviances composant un paysage sinistre, voire morbide, apportant un cachet supplémentaire à une intrigue ne se limitant pas à enchaîner les scènes d’action. Le paroxysme se voit atteint par la scène étonnamment morbide de la découverte des victimes, un choc inédit jusqu’ici chez les Avengers.

Quelques dommageables faiblesses scénaristiques viennent néanmoins grever le succès de l’opus. Purdey reste l’unique personnage féminin a disposer de dialogues, la compagne de Steed ou la Princesse n’ayant pas le moindre mot à prononcer. Peut-être est-ce pour mettre en avant l’héroïne, mais « soit belle et tais-toi » ne sonne pas très Avengers. On sait qu’il est courant que les scénaristes adaptent les chronologies à leurs nécessités. Malgré tout c’est le grand écart entre un Turner mourant en un instant et un Freddy survivant jusqu’au rendez-vous du lendemain avec Steed, après un contact somme toute similaire avec Midas. Certaines poses apparaissent inutilement théâtrales ou déclamatoires, comme Turner confessant sa passion pour l’or, ou l’apparition gothique du simili spectre, déjà obsolète en cette décennie de déclin de la Hammer. Surtout toute l’intrigue repose sur le fait que la mort de la Princesse doit sembler naturelle, or le médecin légiste révèle à Gambit que les victimes décèdent d’une bonne demi-douzaine de maladies mortelles attrapées simultanément. Est-ce qu’un tel décès ne va pas fatalement apparaître suspect ?

En bref : Riche en scènes d’actions, l’épisode confère toute sa dimension à Purdey et affirme l’originalité de la nouvelle période des Avengers. Toutefois des facilités scénaristiques restent à déplorer.


EXTRAIT VIDÉO


Poursuite en voiture

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Le Baiser de Midas : Poursuite en voitureDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers!Consultez la fiche complète du Baiser de Midas sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/le-baiser-de-midasParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1877-le-baiser-de-midas-the-midas-touch

Posted by Le Monde des Avengers on Friday, May 29, 2015

Le marathon de Purdey et Gambit !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-02-03


Tournage

o Dans la scène du pré générique, Freddy rencontre Steed, qui va prendre un taxi en galante compagnie devant le restaurant The Cock Pit sur Windsor Road. Scène tournée à Eton. À noter que depuis, c'est devenu un restaurant indien appelé Tiger Garden. Il s'agit du plus vieil édifice de la ville, bâti en 1420.

Tiger Garden

o Steed et Purdey attendent Hong Kong Harry au Terminal 3 d'Heathrow Airport. Heathrow est le plus grand aéroport de Grande-Bretagne et, avec 68 millions de passagers par an, le plus fréquenté au monde. Site expérimental dans les années 30, il devint une base importante de la RAF durant la Guerre. En 1970, il subit un notable accroissement destiné aux vols internationaux, comportant le long tapis mécanique aperçu dans l'épisode.

Heathrow Airport 1Heathrow Airport 2

o En quittant l'aéroport, la poursuite en voiture fut filmée dans Londres à Mortimer Square, Freston Road et Olaf Street.

o Turner et Vann attendent Midas parti faire le test à la soirée costumée. Scène tournée à Oakley Court, Bray. Cette résidence gothique de 1859 fut le quartier général des FFL durant la guerre et le Général de Gaulle y séjourna souvent. Inoccupée durant les années 60 et 70, elle servit de décors à de nombreuses séries. Rénovée, elle constitue un luxueux hôtel depuis les années 80.

o La poursuite à pied dans les entrepôts fut filmée à Southall (Greater London). Les protagonistes arrêtent leur voiture à l’entrée de Southall Gas Works aujourd’hui démoli. Southall a souvent servi d’extérieur pour les New Avengers et également pour la série Les professionnels. Le site fut actif de 1869 au début des années 1970.

Southall 1Southall 2

Southall Gas Works sert également de décor à la scène inaugurale de l’épisode Sleeper, c’est là que s’arrête le bus des antagonistes du jour.

Au moment où Purdey escalade la grille, on aperçoit que la demeure située derrière elle porte le nom The White Lion. Il ne s’agit pas d’un clin d’œil à l’emblème des New Avengers, mais d’un pub de Chiswick, aujourd’hui démoli.

Continuité

o La voiture du tueur change durant la poursuite. Une Aston Martin DBS au début puis une Audi 100 Coupé S lorsqu'elle s'arrête devant la grille. Ces deux voitures ont la même plaque ainsi que la DS blanche du Repaire de l'aigle (MCO731P) !

o Lorsque Gambit arrive à la boîte de nuit, sa Jaguar rouge recule alors qu'il en descend. Gareth Hunt a oublié de mettre le frein à main !

Détails

o The Times est à l'honneur ; Freddy a le journal sous sa couverture et Purdey conseille à Steed et Gambit de consulter la page deux.

o Purdey et Gambit parlent pendant la poursuite du film Le trésor de la Sierra Madre.

o Que cela soit les New Avengers ou les Avengers, les rôles d'asiatiques sont joués par des blancs !

o Lors de la scène finale, Gambit révèle qu'il fut pilote de courses.

o Nous apprenons également que c'est simplement… Purdey. Le lieutenant : 'Miss ? Mrs ?', Purdey : 'Just Purdey ! ' [Mademoiselle ? Madame ? Non, juste Purdey !]

o Tous les avions aperçus à Heathrow sont des Boeings 747, avec différents modèles situant l’action dans les années 70. Le vol inaugural eut lieu le 22 janvier 1970, ralliant Heathrow en provenance de l’aéroport new-yorkais John F. Kennedy, pour le compte de la Panam.

o Purdey conduit une MGB Mk III, de 1976. Ce cabriolet commercialisé par MG Motors de 1962 à 1980 connut un grand succès en Grande Bretagne et aux USA. Le modèle vient d’être modifié, en 1974, pour convenir à la réglementation sécuritaire et écologique américaine, dans un but commercial, ce qui hérissa les amateurs britanniques. La ligne est alourdie et le moteur rendu moins puissant. La participation de la voiture à la série est un moyen de redorer son blason. La marque MG Motors est alors propriété du groupe British Leyland, tout comme celles des véhicules des deux partenaires de Purdey.

o La voiture à laquelle se mesure la Jaguar XJ-S de Gambit durant la course poursuite est une Aston Martin DBS de 1968. Ce modèle correspondant à une modernisation de la gamme d’Aston Martin fut commercialisé de 1967 à 1972. Elle est apparue dans de nombreuses productions britanniques, étant notamment le véhicule de 007 dans Au service secret de sa Majesté (1969), mais aussi la BS1 de Lord Sinclair dans Amicalement vôtre (1971-1972).

Acteurs

o  Ronald Lacey (1935–1991) débuta sa carrière en 1961. Il est célèbre pour son rôle de nazi dans Les aventuriers de l'arche perdue (1981). Il a également tourné dans Firefox (1982) avec Clint Eastwood. Il a deux autres participations remarquables dans la série : Le legs (saison 6) et il est l’étrange jeune homme dans Le joker de la saison 5. Également à la TV dans Département S, Jason King, Poigne de fer et séduction, Colditz, Regan, Le retour de Sherlock Holmes, Bergerac

o Avez-vous reconnu David Swift (1933) déjà vu dans Les espions font le service dans le rôle (très court) du barbier au tout début de l’épisode ? Il a débuté sa carrière en 1964 et il a tourné dans Le Baron, Bergerac, Poirot. Il est également un important acteur de dramatiques radiodiffusées, jouant notamment Dieu dans la comédie au long cours de la BBC (depuis 1995).

o Ed Devereaux (1925–2003) a retrouvé Joanna Lumley dans Absolutely Fabulous. Il a joué dans Le Saint, Paul Temple, Amicalement vôtre, Regan, Les professionnels et il est Matt Hammond dans Skippy.

o Avez-vous reconnu John Carson (1927) qui est le sinistre Fitch dans l'épisode Meurtre par téléphone de la saison 4 ? Il a également participé aux épisodes suivants : Le clan des grenouilles (saison 2) et Seconde vue (saison 3) où il apparaît également à chaque fois sous une apparence différente. Il a participé à une multitude de séries (Le Saint, Le Baron, trois épisodes de Poirot…) mais c’est au cinéma qu’il a connu ses plus grands succès, jouant dans de nombreux films d’horreur, notamment dans les productions de la Hammer : The Plague of the Zombies (1966), Taste the Blood of Dracula (1969), Captain Kronos-Vampire Hunter (1974). Sa voix particulière l’a souvent fait comparer à Christopher Lee, une autre étoile de la Hammer.

o L’or va très bien à Tania Mallet (1941), Sara, la conquête de Steed qui a droit à deux plans sans parole. Son seul autre rôle est celui de Tilly Masterson dans Goldfinger !

Pola Churchill, la mutique Princesse de Boltania, participa également aux Aventuriers de l’Arche Perdue (1981), où elle joua Susan, une étudiante d’Indy ayant une relation avec lui. On la voit lui faire des œillades en cours mais ses autres scènes ne furent toutefois pas conservées au montage. Elle se trouvait notamment chez Indy quand Marcus vient rendre visite à celui-ci. Une bouteille de champagne demeure d’ailleurs visible à l’écran ! Ayant rapidement mis fin à sa carrière d’actrice, Pola Churchill s’est dédiée aux méditations hindouistes et a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet.

À noter que…

o Midas, roi de Phrygie est le héros de plusieurs légendes mythologiques. Pour avoir accueilli Silène, Dionysos lui accorde un vœu. Midas demande alors le pouvoir de transformer en or tout ce qu'il touche. Incapable de manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or.

o Lors de la scène du parcours du combattant, Joanna Lumley devait atteindre en hauts talons une plateforme ‘aussi haute que le dôme de St Paul’s’. Avant de tourner la scène, elle dit à Jeremy Child : ‘I can’t do this’ et elle s’élança ! (Stare back and smile, mémoires de Joanna Lumley, 1989).

Le Baiser de Midas

o Le lion, logo des New Avengers, est la première image du Baiser de Midas (avec titre français) sur le DVD kiosque. Il n'est pas présent sur tous les épisodes.

Le Baiser de Midas

o Une image «flottante» à l'arrivée de Turner et Vann à la discothèque et juste avant que Vann ne touche le visage de Midas. (DVD kiosque)

o La scène de la soirée mortuaire est une référence au Masque de la mort rouge d'Edgar Poe.

Masque de la mort rouge

o Les titres allemand, Gold, et néerlandais, Midas, sont brefs et explicites.

o  L’histoire fut adaptée dans une bande dessinée de huit pages dans The New Avengers Annual de 1978 sous le titre Midas Secret.

o Cet épisode fut le second produit et le quatrième en ordre de diffusion au Royaume-Uni.  

o L’épisode fit l’objet d’une novélisation, une adaptation incorporée au roman The Eagle’s Nest,  de John Carter (1976), ouvrage traitant également du pilote de saison.

o Coupures de presse lors de la 1ère diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Poche

Télé Star


Fiche de l’épisode Le baiser de Midas des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/newave-4.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n04-the-midas-touch.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-04-MidasTouch.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav05.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

 

Retour à la saison 7

800x600 Le baiser de Midas est le seul épisode des TNA que j’avais critiqué longuement il y a déjà plus de sept ans. La note, comme pour l’épisode précédent, ne change pas, même si les constats peuvent différer. Contrairement à Steed3003 et d’autres, je ne trouve pas que l’intrigue soit compliquée. Un jeune homme, porteur de toutes les maladies possibles, transmet la mort par un simple contact. Turner, son mentor, décide de  mettre Midas aux enchères. Les scènes les plus intéressantes sont, bien entendu, la longue poursuite en voiture et à pied - un des grands moments des New Avengers avec l’escalade du grillage par la ravissante Purdey en tenue affriolante - la soirée masquée (et le célèbre masque de la grande faucheuse) et le parcours du combattant de Purdey. David Swift et John Carson, le sadique Fitch de la saison 4, sont convaincants dans leur personnage respectif. Quelques points négatifs empêchent l’épisode d’être un ‘parfait’ : la scène d’introduction étalée sur trois séquences distinctes (celle avec la conquête de Steed est superflue), les dialogues parfois niais (les ‘hmms’ par exemple), les scènes dans l’obscurité avec Turner et Vann et le final vite expédié. A noter que la connotation sexuelle est plus directe que dans les Old Avengers (one night stand) car les années 70 ont déridé les mœurs. Sinon, je pense que l’accoutrement de Purdey au rendez-vous avec Freddy est un des plus hideux de la série… Trois solides melons d’or toujours pour moi. Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4

Bizarre

7-01-03Le baiser de Midas

LE REPAIRE DE L'AIGLE
(THE EAGLE'S NEST)

Tournage : avril 1976

Diffusion : ITV, 19 octobre 1976 – TF1, 22 janvier 1977

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Desmond Davis

Peter Cushing (Von Claus), Derek Farr (Father Trasker), Frank Gatliff (Karl), Sydney Bromley (Hara), Trevor Baxter (Brown-Fitch), Joyce Carey (Lady with dog), Neil Phillips (Main), Brian Anthony (Stannard), Ronald Forfar (Jud), Jerold Wells (Barker), Trudi van Dorne (Gerda), Peter Porteous (Nazi Corporal), Charles Bolton (Ralph).

Résumé

Des pêcheurs armés de cannes à pêche coursent un homme sur une île. Le fugitif aperçoit au loin un monastère dans lequel il va se réfugier et demander asile. Mais le prêtre et les moines présents se retournent et laissent l'homme se faire emmener par ses poursuivants sans intervenir. Stannard, l'homme poursuivi, est un agent britannique, et il réussit à nouveau à échapper à ses ennemis lors d'une séance d'interrogatoire . Alors qu'il va parvenir à quitter l'île en barque, un des hommes à la canne à pêche arrive à érafler Stannard avec son hameçon et le tue immédiatement.

Steed, Gambit et Purdey doivent alors enquêter sur la mort de Stannard et sur des choses curieuses qui se passent sur la petite île de Saint-Dorca, habitée uniquement par des moines qui ont kidnappé le professeur Von Claus. En fait, les moines sont des Nazis qui ont préservé le corps d'Hitler en hibernation et ils veulent se servir de Von Claus, de sa science et de sa technique révolutionnaire de réanimation pour faire revivre l'ancien tyran ! Heureusement, Steed, Gambit et Purdey, eux aussi débarqués sur l'île, feront échouer leur plan.

Fin de l'épisode

Steed, Gambit et Purdey accompagnent les "frères"-Nazis en sifflant l'air de la marche du colonel Bogey du Pont de la rivière Kwai.


CRITIQUES

7-01-01

 


Denis Chauvet


Avis : Le repaire de l'aigle est une superbe intro à la série : excellente histoire, extérieurs somptueux et personnages convaincants. Du suspense, un peu d'humour mais surtout de l'action et de la violence, cette dernière démarquant cette nouvelle version de sa devancière. Critiqué par beaucoup, The New Avengers fait au contraire oublier, grâce à des aventures comme celle-ci, la niaiserie de certains épisodes de la saison 6. Le choix de la nouvelle Avengers girl n'est pas étranger à ce constat. Ne ratez pas la scène où Steed, déguisé en moine, est démasqué par les nazis : 'Rule Britannia !'.

Avec le recul (nouvel avis, juillet 2012): Le repaire de l'aigle est un des meilleurs de cette excellente première saison ; je l'avais même classé à la première place du 'top/flop', mais il y a concurrence et ce n'est pas certain qu'il y soit toujours. C'est le premier épisode et il fallait 'en jeter' avec ce somptueux tournage en Ecosse. Steed a pris de l'âge et il n'a plus sa Bentley, mais le personnage n'en a pas moins gardé certaines habitudes (un excès de bagages comme dans Maille à partir avec les taties) et sa chambre d'hôtel spartiate fait penser à celle de Voyage sans retour ; deux épisodes aux nombreux points communs. Quant au duo Gambit/Purdey, il  est tout de suite dans le coup ('I want Purdey' 'Who doesn't ?') et assure l'intérêt de la série. Les meilleurs passages sont la scène d'introduction (malheureusement coupée par le générique), la poursuite en DS et Steed démasqué. De beaux décors, une belle musique, un rythme endiablé,  des vilains convaincants - des nazis déguisés en moines - et une bonne distribution, dont la présence de Peter Cushing, font oublier les quelques imperfections. Comment, par exemple, Gambit a-t-il pu arriver et progresser dans Saint Dorca sans éveiller l'attention ?

Steed 3003
12 août 2004

Premier épisode des New Avengers que j'ai vu. Assez dubitatif au départ, notamment avec cette façon d'interrompre brutalement une scène pour la poursuivre après le générique, l'épisode m'a finalement conquis. Tout simplement parce que j'y ai retrouvé tout ce qui me plaisait chez les Avengers : humour, délire et action. J'ai même trouvé les compositions de Laurie Johnson meilleures que celles qu'il a faites sur The Avengers.

Les décors, notamment le monastère, sont tous plus beaux les uns que les autres. La présence de Peter Cushing ajoute de plus beaucoup de prestance à l'épisode. Purdey, malgré sa coupe et ses habits terriblement démodés, et Gambit sont deux personnages tout à fait intéressants, notamment dans les très bonnes scènes d'action, sans se révéler transcendants, loin de là.

Cependant, Steed a vieilli, ses scènes d'action sont beaucoup plus limitées qu'auparavant et il n'hésite dorénavant pas à se servir d'un revolver, mais il a conservé son humour et ses qualités d'agent secret, comme il le démontre à Purdey au cours de l'épisode. Malheureusement, la réalisation, contrairement à une réalisation plutôt classique mais indémodable à laquelle nous avait habitué les Avengers, abuse d'effets de modes parfois réussis (quand Steed découvre qui sont vraiment ces étranges moines) mais la plupart du temps tombant à l'eau. L'abus de zooms et de mouvements brusques vieillit cet épisode et le rend parfois difficile à regarder.

EN BREF : J'ai donc, malgré tout, eu une bonne impression en regardant cet épisode qui m'a permis de constater les nouvelles qualités (de meilleures scènes d'action, de plus beaux décors et une meilleure musique) mais aussi les nouveaux défauts (bien trop 70's, le manque d'un véritable duo) de ces nouveaux avengers.

Estuaire44
25 mai 2015

The Eagle's Nest constitue un très stimulant pilote pour la nouvelle série. Priorité se voit clairement accordée à l'action, dès la séquence d’ouverture, également insolite comme on l’aime dans le Monde des Avengers. Le récit galope sans guère de temps mort, privilégiant davantge les moments de tension que des bagarres savamment chorégraphiée, parfois jusqu’à l’artificiel, comme en saison 6. Les deux nouveaux venus, l’espiègle Purdey et le caustique Gambit, ne font pas l’objet d’une présentation statique, leur personnalité se découvre à travers leurs actes et attitudes. Leur tempérament dynamique, leurs réparties humoristiques et le piquant de leur relation nous séduisent d’emblée.

Certes vieilli, Steed demeure tel qu’en lui-même et parvient à s’incorporer aux péripéties, avec une implication relevant judicieusement davantage de l’infiltration que sur l’action pure. Macnee se montre aussi parfait qu’à l’ordinaire. Même si le récit ne peut éviter qu’une relation tripartite soit plus dispersée qu’un intense duo, l’équipe est efficacement mise en place dès ce premier opus. La superbe localisation du château ajoute un cachet supplémentaire digne d’un lancement en fanfare. Il en va pareillement pour la participation du grand Peter Cushing comme invité de marque.

Toutefois la rapidité de l’intrigue ne va pas sans s’accompagner de quelques gênants raccourcis. Le flou demeure de mise quant à la présence de l’agent sur l’île fatidique, on ne sait même pas s’il était en week-end (énorme coïncidence) ou en enquête (visiblement il n’a rien compris au monastère). L’ennemi capturé se suicide pour ne rien révéler, mais utilise un poison désignant infailliblement sa provenance, au lieu d’un bête cyanure. C’est ballot pour une organisation ayant su se dissimuler depuis trente ans. Les Nazis présentés comme fanatiques capitulent bien facilement et on se demande bien avec quel matériel Hitler a été initialement plongé en hibernation.

A l’exception du monastère, les décors s’avèrent assez quelconques. L’appartement de Purdey résulte ainsi moins travaillé que ceux de Cathy, Emma ou Tara. Le récit incorpore nombre de scènes vues précédemment (le violon de Trop d’indices, la ville habitée par l’ennemi et l’aubergiste félon de Voyage sans retour, l’arrivée à l’hôtel avec amoncellement de bagages comme Basile dans  Étrange hôtel, Steed troublé par la tenue de sa collaboratrice comme dans Les chevaliers de la mort, etc.), or le modèle s’avère ici toujours plus savoureux que la copie. On n’évite pas certaines maladresses comme le cliché si 60’s du méchant en Mercedes noire ou le recours au chapeau melon émetteur, un gadget plus à sa place dans une série parodique comme Max la Menace.

EN BREF : Malgré quelques facilités scénaristiques, l’épisode captive par son action trépidante et introduit idéalement les New Avengers, d’emblée séduisants. 


EXTRAIT VIDÉO


Pas de deux

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 1) - LES SÉQUENCES CULTES - Le Repaire de l'Aigle : Pas de deuxDevenez fan de notre page pour retrouver chaque jour une nouvelle séquence culte des New Avengers! Consultez la fiche complète du Repaire de l'aigle sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison7/le-repaire-de-l-aigleParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1794-le-repaire-de-l-aigle-the-eagle-s-nest

Posted by Le Monde des Avengers on Thursday, May 28, 2015

Un trio gagnant !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

7-01-02


Tournage

o Le château de l'île St Dorca est celui de Eilean Donan en Écosse (dans les Highlands). Il a également été utilisé pour le décor de Braveheart (1995 – Mel Gibson) et le James Bond, Le Monde ne suffit pas (1999).

Eilean Donan

o Von Claus fait son exposé avec une grenouille et est enlevé à Stoke Park House dans le Buckinghamshire. L'historique de cet important domaine remonte jusqu'à 1066 et l'invasion normande. Il abrite aujourd'hui un golf luxueux de 27 trous, fameux pour sa beauté. Il servit de décor à un épisode des Professionnels en 1977. La poursuite qui s'ensuit fut filmée sur Willets Lane près de Rush Green.

Stoke Park House

o Les diverses scènes maritimes et celle de la discussion avec le pêcheur ont été tournées à Kyleakin, sur l’île écossaise de Skye, dans les Hébrides intérieures. Skye se situe à proximité de l’île d’Eilean Donan et de son château.

Continuité

o Steed/Macnee se gare si mal en arrivant chez Stannard que sa roue gauche monte sur le trottoir.

Le repaire de l'aigle

o Durant le combat avec le groupe de néo-nazis vers la fin de l'épisode, Purdey oublie un homme lorsqu'elle se bat (celui-ci sort du champ, disparaissant vers la gauche de l'écran). Puis, après sa petite performance, Purdey revient vers Steed et met encore deux coups à deux hommes qui arrivent à se relever. Il manque un moment à cette scène: l'homme disparaissant de notre champ de vision se dirige après vers Steed et celui-ci le met KO en le faisant chuter. Ce passage, supprimé dans la version finale que nous connaissons, est visible dans le premier générique des NA et le bonus intitulé 'promo' des DVDs Studio Canal (où une compagnie aérienne sert de promotion à la série, avec des extraits de TheEagle's Nest). On y note aussi cette scène entre Gambit et le moine (des plans supplémentaires y étaient montrés à l'origine : plus de plans sur la voiture qui va dans le fossé et le moine qui 'vole' dans les airs après que Gambit ait pris la situation en main).

o Joanna Lumley est doublée en partie dans la scène de combat contre le groupe néo-nazi. On le voit assez nettement lorsqu'elle fait la pirouette. Il est particulièrement difficile de fixer des images de doublures sur les TNA contrairement aux Avengers 'classique', car Joanna Lumley et Gareth Hunt effectuaient pratiquement toutes leurs cascades eux-mêmes. Lorsqu'ils étaient doublés, c'est seulement visible en passant la scène image par image.

Détails

o On apprend dans cet épisode que Purdey fut rejetée du Ballet Royal parce qu'elle était trop grande.

o Les New Avengers quittent l'île Saint Dorca en sifflant l'air de la marche du colonel Bogey du Pont de la rivière Kwai.

Le repaire de l'aigle

o L'action de l'épisode se passe vers le 20 avril, date anniversaire de la naissance d'Hitler. 

o En VO, il y a une phrase en allemand lorsque Ralph s'adresse au docteur : 'Entschuldigen Sie mich, Herr Doktor. Darf ich mit Ihnen sprechen ?'

o Une référence à Sherlock Holmes lorsque Steed essaie de jouer du violon :'It's supposed to help Sherlock Holmes'.

o Steed est comparé à la cathédrale St Paul's pour sa longévité !

Gambit conduit une Jaguar XJ-S rouge de 1976. Ce modèle luxueux fut produit par Jaguar de 1975 à 1996. Très nerveuse, cette voiture de grand-tourisme est dotée du moteur V 12 équipant les voitures de sport italiennes de très haut de gamme. Capable de prodigieuses accélérations et atteignant une vitesse de pointe de 229 km/h, la voiture connut un succès modéré, car très gourmande en carburant en cette période d’après choc pétrolier. La XJ-S sera aussi le véhicule du célèbre Simon Templar dans Le retour du Saint (1978-1979).

Steed conduit une Rover SD1 3500 jaune de 1976.. Il s’agit d’un modèle alors tout à fait récent, produit de 1976 à 1986. Inspirée de la Ferrari Daytona, la Rover SD1 fut élue voiture de l’année en 1977. La 3500 est la plus puissante et sportive de la gamme, elle va remporter de nombreuses courses durant les années 80. George Cowley va conduire la même voiture dans Les Professionnels. Ian Hendry conduira également une 3500 dans l’épisode Yesterday's Hero du Retour du Saint.

o Ces deux véhicules sont issus d’un partenariat passé avec le groupe British Leyland, alors possesseur des deux marques.

Acteurs

Peter Cushing (1913-1994) fut attiré très jeune par la comédie et il émigra aux États-Unis pour faire ses débuts à Hollywood dans L'homme au masque de fer en 1939. Il retourna en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale et participa aux efforts de guerre de son pays. En 1948, il apparaît pour la première fois en Grande-Bretagne dans Hamlet au côté de Laurence Olivier. Il devient un familier de la télévision britannique avant de travailler pour la Hammer à la fin des années 50 qui le rendit mondialement célèbre. Ses premiers rôles à la Hammer sont devenus 'cultes' : Dr Frankenstein dans Frankenstein s'est échappé, Van Helsing dans Dracula et Sherlock Holmes dans Le chien des Baskerville. Les deux premiers rôles vont le poursuivre pendant plus de deux décennies dans divers films d'horreur de la Hammer. Malgré la fermeture des studios de production, il continua à tourner dans des films du même genre jusqu'au milieu des années 70. Il était un grand ami d'un autre 'spécialiste' du film d'horreur, Christopher Lee. Une participation remarquée à la Guerre des étoiles en 1977 l'a fait sortir de ce registre. Il arrêta de tourner vers le milieu des années 80 pour se consacrer à deux autobiographies (dont The Gentle Man of Horror), ainsi qu'à la peinture et aux oiseaux. Il fut nommé Officer of the British Empire en 1989 et s'éteignit d'un cancer de la prostate en 1994. Il est le cynique Paul Beresford, le frère d'Armstrong, dans Le retour des cybernautes de la cinquième saison.

Derek Farr (1912-1986) est Sir Lyle Peterson de La mangeuse d'hommes du Surrey, saison 4. Il a commencé à tourner en 1939 dans Q Planes, film qui inspira Patrick Macnee pour son rôle de Steed. On l'a vu dans Le SaintBergerac.

Joyce Carey (1898-1993) est également une des deux tantes de Mère-Grand dans Homicide et vieilles dentelles, saison 6. Fille de Lilian Braithwaite, l'une des plus grandes étoiles du West End de l'entre-deux guerres (qui brilla notamment dans la pièce Arsenic et Vieilles dentelles !), Joyce Carey se lança tout naturellement dans le théâtre. Après s'être fait connaître des comédies, elle devient une actrice shakespearienne réputée, collaborant régulièrement avec John Gielgud et devenant la muse du grand auteur Noël Coward. Elle connut également une solide carrière au cinéma, débutée au temps du muet, et fut élevée au rang d'OBE en 1982.

o Trudi van Dorne (1950-1987) alias Geraldine Gardner est décédée d'hypothermie à l'âge de 37 ans ! Elle a commencé sa carrière à 18 ans et elle a fait des apparitions dans Benny Hill.

Trudi van Dorne

À noter que…

o Pour l'édition Opening sortie en 2006 au Royaume-Uni, un commentaire audio de cet épisode a été fait par Brian Clemens et Gareth Hunt, son transcript figure ici .

o Le justaucorps vert olive porté par Purdey dans cet épisode n'a pas été réutilisé. Très coûteuses, les tenues dessinées par Catherine Buckley pour les premiers épisodes ne convenaient pas du tout ! Les vêtements étaient souvent trop délicats, à nettoyer à sec, et envoyés en un seul exemplaire. Joanna Lumley avait surnommé cette tenue vert olive : "la combinaison de vase". (Stay Tuned : The Perils of Cyd , Dave Rogers).

Le justaucorps vert olive porté par Purdey

o Peter Cushing offrit à Joanna un bouquet de fleurs dans sa loge (Stare back and smile, mémoires de Joanna Lumley, 1989).

o Cet épisode présente des similitudes avec Dead of Winter, saison 1, et Le Mauritius Penny, saison 2.

o Patrick Macnee déclare lors de la présentation de l'épisode sur la vidéo britannique : «How could we go wrong with Peter Cushing in the guest star role ?» [Comment aurions nous pu mal commencer avec Peter Cushing en invité ?].

o Joanna Lumley a tourné une publicité en 1991 au château de Eilean Donan.

o Le Daily Mail a écrit sur cet épisode : "Avenging is better than ever !".

o « Der Adlerhorst » [le repaire de l'aigle] au sommet du Berghof est le nom d'un endroit apprécié par Hitler avant la seconde guerre mondiale.

o Le roman The Eagle's Nest de John Carter, sorti en 1976 (Futura Publications) est une adaptation de l'épisode.

roman The Eagle's Nest de John Carter

o Brown-Fitch est mal orthographié dans le générique final, Brown-Fitcth (DVD britannique).

o En VO, les génériques de début et fin sont français. Pas de sous-titre anglais (DVD kiosque).

o Le script original annoté par Peter Cushing a été vendu à prix d'or ! 

o Le scénario ressemble assez à celui du cinquième épisode de la série Des agents très spéciaux (The Deadly Games Affair, 1964). Les organisations UNCLE et THRUSH (représentée par la fatale Angélique) y recherchent le Pr Amadeus, un ancien scientifique de haut rang du Troisième Reich, possédant le secret de la vie éternelle. Celui-ci conserve secrètement Hitler en hibernation. Pour réveiller ce dernier, Amadeus doit le transfuser complètement avec un sang d’un type très rare. Or, quand il capture Napoleon Solo, le Pr. Amadeus découvre que le sang de ce dernier correspond parfaitement !

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé 7 Jours

Télé Star


Fiche de l'épisode Le repaire de l'aigle des sites étrangers

En anglais

http://theavengers.tv/forever/newave-1.htm
http://www.dissolute.com.au/the-avengers-tv-series/new-avengers/n01-the-eagles-nest.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS1-01-EaglesNest.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav02.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide/gli-infallibili-tre/stagione_1.htm

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_eagles.htm

Retour à la saison 7

o Peter Cushing (1913-1994) fut attiré très jeune par la comédie et il émigra aux États-Unis pour faire ses débuts à Hollywood dans L'Homme au masque de fer en 1939. Il retourna en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale et participa aux efforts de guerre de son pays. En 1948, il apparaît pour la première fois en Grande-Bretagne dans Hamlet au côté de Laurence Olivier. Il devient un familier de la télévision britannique avant de travailler pour la Hammer à la fin des années 50 qui le rendit mondialement célèbre. Ses premiers rôles à la Hammer sont devenus 'cultes' : Dr Frankenstein dansFrankenstein s'est échappé, Van Helsing dans Dracula et Sherlock Holmes dans Le Chien des Baskerville. Les deux premiers rôles vont le poursuivre pendant plus de deux décennies dans divers films d'horreur de la Hammer. Malgré la fermeture des studios de production, il continua à tourner dans des films du même genre jusqu'au milieu des années 70. Il était un grand ami d'un autre 'spécialiste' du film d'horreur, Christopher Lee. Une participation remarquée à la Guerre des étoiles en 1977 l'a fait sortir de ce registre. Il arrêta de tourner vers le milieu des années 80 pour se consacrer à deux autobiographies (dont The gentle man of horror) ainsi qu'à la peinture et aux oiseaux. Il fut nommé Officer of the British Empire en 1989 et s'éteignit d'un cancer de la prostate en 1994.
Il est le cynique Paul Beresford, le frère d'Armstrong dans Le retour des cybernautes de la cinquième saison.

o Derek Farr (1912-1986) est Sir Lyle Peterson de La mangeuse d'hommes du Surrey, saison 4. Il a commencé à tourner en 1939 dans Q Planes, film qui inspira Patrick Macnee pour son rôle de Steed. On l'a vu dans Le Saint, Bergerac.

o Joyce Carey  (1898-1993) est également une des deux tantes de Mère-Grand dans Homicide et vieilles dentelles, saison 6. Fille de Lilian Braithwaite, l'une des plus grandes étoiles du West End de l'entre-deux guerres (qui brilla notamment dans la pièce Arsenic et Vieilles dentelles !), Joyce Carey se lança tout naturellement dans le théâtre. Après s'être fait connaître des comédies elle devient une actrice shakespearienne réputée, collaborant régulièrement avec John Gielgud et devenant la muse du grand auteur Noël Coward. Elle connut également une solide carrière au cinéma, débutée au temps du muet, et fut élevée au rang d'OBE en 1982.