Spider-Man - Reboot
1. THE AMAZING SPIDER-MAN
Résumé : Peter Parker, abandonné enfant pas ses parents, et élevé par son oncle et sa tante, est la tête de turc de son école. Peter retrouve une vieille sacoche appartenant à son père avec des documents cachés dedans et une photo où il pose avec Curt Connors, un chercheur de la société Oscorp de Norman Osborn. Il se rend alors à Oscorp où travaille Gwen Stacy, la fille dont il est amoureux. En entrant dans une pièce remplie d'araignées spéciales, Peter se fait mordre par l'une d'elle. Il développe alors des pouvoirs surhumains, mais un soir son oncle se fait tuer par un voleur que Peter pouvait arrêter. Il devient alors Spiderman en cherchant à venger son oncle. Grâce à Peter, Connors, met au point une formule pour régénérer les membres humains et devient le Lézard. Connors envisage de projeter le sérum qui l'a transformé sur toute la population de New-York. Grâce à l'aide de Gwen, Peter synthétise un antidote et après un rude combat arrive à vaincre le Lézard, New-York est sauvé, mais le père de Gwen meurt. Mais Spiderman est là pour désormais veiller sur la ville. Critique :
Après 5 ans d'absence, l'Homme Araignée faisait son retour pour un reboot sous la direction de Marc Webb (« (500) Jours Ensemble ») un spécialiste des clips vidéo et des effets spéciaux. Tout d'abord il faut préciser que ce reboot fut fait, car après le 3e film de Sam Raimi, ce dernier eu des dissensions avec les studios. En effet, SONY avait déjà commencé à mettre la pression sur Raimi en l'obligeant à inclure Venom dans le 3e film, ce que Raimi ne voulait pas et l'aurait fait dans un autre opus. Lorsque le 4e film de Raimi fut mis en chantier, le clash entre SONY et Sam Raimi intervint et notamment car Sam Raimi voulait mettre le Vautour en ennemi contre Spiderman, mais SONY refusa, Sam Raimi quitta alors le navire. Celui-ci fut très rapidement suivi par Tobey Maguire, SONY ne voulant alors pas prendre le risque de faire un 4e film sans eux, décidait purement et simplement de rebooter la licence. Néanmoins, ce film est plus proche du comics « Ultimate » que la version originale. On retrouve donc Peter Parker avec les traits d'Andrew Garfield (« Lions et Agneaux », « Deux Sœurs pour un Roi », « Never Let Me Go ») : alors personnellement je trouve que Garfield ne colle pas, mais alors pas du tout au personnage de la bande-dessinée (peut-être plus en version « Ultimate » mais ne l'ayant pas lu), contrairement à ce que c'était avec Tobey Maguire. On a l'impression d'avoir ici le beau gosse, mal dans sa peau on ne sait trop pourquoi, Peter n'est pas ce type de personnage dans le comics. Il est plus calme et sage. Après la prestation de Garfield n'est vraiment pas mais alors vraiment pas extraordinaire, on a l'impression d'être dans un film pour adolescents, ce n'est pas mémorable. Néanmoins, le film respecte un peu plus le comics, et Peter est amoureux de Gwen Stacy, incarnée ici par Emma Stone (« SuperBlonde », « Hanté par Ses Ex », « Birdman ») qui est plus jolie que Bryce Dallas Howard qui incarnait le rôle dans le film de Sam Raimi. Mais, tout comme Garfield, je ne trouve pas son interprétation extraordinaire. En fait, on a vraiment l'impression de se trouver devant un film amateur : ce n'est pas le tout d'enchaîner des belles images, il y a aussi le jeu des acteurs qui est important, ici les rôles titres ne sont pas tenus par des acteurs professionnels et ça se voit à l'écran. Dans les autres rôles, nous retrouvons le docteur Curt Connors, incarné par Rhys Ifans (« Coup de Foudre à Notting Hill », « Harry Potter et les Reliques de la Mort », « 5 ans de Réflexion ») qui lui nous livre une excellente prestation du Lézard, son alter-égo numérique étant là le reste du film. D'ailleurs, je m'attendais à une apparence un peu plus féroce du Lézard, je suis assez déçu du rendu. Pour l'oncle de Peter nous retrouvons Martin Sheen (« Nimitz Retour vers L'Enfer », « Wall Street », « Les Infiltrés ») pas grand-chose à dire ici, mis à part qu'il a prit un coup de vieux, mais ça reste un bon acteur.
Pour la tante de Peter, c'est Sally Field (« Forrest Gump », « Jamais Sans ma Fille », « L'Incroyable Voyage ») qui elle aussi est une grande actrice et maîtrise son personnage. Enfin Campbell Scott (« Les Imposteurs », « Le Come Back », « Dead Again ») incarne le père de Peter Parker et Embeth Davidtz (« Evil Dead 3 », « Le Journal de Bidget Jones », « La Faille ») sa mère. Les rôles sont ici trop petits et les apparitions trop courtes pour dire quelque chose. Denis Leary (« Demolition Man », « Alarme Fatale », « L'Affaire Thomas Crown ») finissant la distribution : il incarne un excellent George Stacy. Et c'est peut-être ça qui sauve un peu le film, c'est d'avoir d'un côté des acteurs expérimentés qui contre balance les débutants.
Alors que vaut le film concrètement, je vais certainement être dur, mais c'est comme pour Hulk ou le Superman Returns : en fait, je ne vois pas l'utilité de ce reboot ! Ceci exprimé, ce que je veux dire, c'est que d'accord, Spiderman a un nouvel ennemi : le Lézard, qui aurait dû être avant dans les films de Raimi, et il respecte un peu plus la chronologie de l'histoire du comics avec Gwen Stacy au lieu de Mary-Jane Watson, mais sur le reste on a rien de nouveau ! Et rien ne nous surprend ! Que ce soit l'histoire des parents de Peter, d'ailleurs il me semble que dans la BD ils meurent dans un accident de voiture et non d'avion, les origines de Spiderman, le costume, ses pouvoirs, etc. C'est du vu et revu. Pour l'araignée qui mord Peter, ici, au lieu d'aller à une expo avec son collège, Peter s'incruste chez Oscorp pour rencontrer Connors, et part un peu au hasard dans la société : il entre alors dans une pièce où Oscorp produit un fil révolutionnaire grâce à des araignées modifiées génétiquement, Peter se fait mordre par l'une d'elle et devient Spiderman, le seul changement est l'endroit où il se fait mordre : au lieu du poignet c'est le cou. Et là, encore une fois, contrairement à la BD, c'est une araignée génétiquement modifiée comme dans le 1er film de Sam Raimi et non radioactive comme dans la BD. Mais après voilà : il découvre ses pouvoirs, son oncle meurt et en recherchant le bandit il devient Spiderman. On a rien de neuf ! Le costume est je trouve un peu moins bien que celui dans les films de Sam Raimi, peut-être est-il plus actuel par rapport à la BD, j'avoue que ne lisant plus Spiderman depuis un moment, je n'en ai pas la moindre idée. À noter d'ailleurs un petit détail amusant, lors des photos de tournage, on pouvait voir Andrew Garfield avec un sous-masque en plastique dur pour que la cagoule soit bien plaquée et fasse bien la forme de la BD qui est sans le moindre pli. Le restant du temps, étant la doublure numérique. Ensuite, les effets spéciaux sont très réussis, heureusement le scénariste est un spécialiste, il y a seulement quelques plans dans le combat entre Spiderman et le Lézard au lycée, où on peut encore voir que c'est de l'image de synthèse pour les deux personnages, mais pour le reste c'est excellent. Alors là aussi, certes, Spidey évolue de façon très naturelle tout au long du film, prend des poses du comics, etc. Mais là encore, Raimi, nous a habitué à cela dans ses films et je n'ai rien vu d'extraordinaire qui me fasse bondir de ma chaise : vu et revu. La seule chose vraiment sympa, c'est le côté scientifique de Peter Parker qui n'est pas trop atténué ici, dans la BD, c'est un génie et il construit lui-même ses lances toiles et fabrique de lui-même la substance qui fait sa toile. Ici aussi, il conçoit ses lances toiles, et se sert du fil de Oscorp pour fabriquer sa toile : donc, ça c'est un excellent point. Mais après le reste : les combats sont sympas, mais là encore on a rien de nouveau, c'est peut-être mis un peu plus dans la surenchère face aux films de Raimi, mais je n'en suis pas certain. Personnellement, visuellement, je n'ai rien vu qui m'aie réellement surpris dans ce film. On a une ou deux scènes vraiment ridicules : par exemple, la première apparition de Spiderman avec le voleur de voitures et le policier motard, on aurait pu s'abstenir, et une ou deux scènes d'émotions pas mal, mais sans plus. En gros pour résumer ce film on pourrait dire : Peter Parker est devenu Spiderman, et c'est cool d'être Spidey ! Les ados adoreront. Malgré tout, les 2H10 du film passeront sans trop de temps mort, mais je le répète, je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir refait ce film ! C'est la musique de James Horner (« Cocoon », « Aliens Le Retour », « Willow ») qui accompagne le long-métrage sur toute sa durée, si il y a un ou deux passages sympas, ça ne s'étendra, hélas, pas plus loin ! Et la BO ne laissera, comme le film d'ailleurs vraiment pas un souvenir impérissable. À la limite, SONY, aurait dû continuer dans la lignée des films de Raimi sans remettre les origines du héros, cela aurait sans doute mieux passé auprès du public. Malgré tout, avec un budget assez important de 230 millions de dollars, le film rapporta presque 758 millions de dollars en recettes internationales. Devant ce succès, SONY toujours très pressé, mettait en chantier une suite dans l'optique de faire une trilogie. Ce film n'est pas mauvais (disons que tout est relatif) mais il n'apporte vraiment rien de nouveau à l'univers de Spider-Man. Le film est disponible à l'unité en DVD ou BluRay (en 3D également), ou en coffret avec les deux volets de la saga en DVD & BluRay également. 2. AMAZING SPIDER-MAN 2 : LE DESTIN D'UN HÉROS Résumé: Peter continue de sortir avec Gwen, malgré la promesse qu'il a faite à son père avant sa mort. Néanmoins, l'image de ce dernier continue de le hanter et de le culpabiliser. Mais il fini par rompre avec elle. Plus tard, Matt Dillon un homme que Spider-Man a sauvé au cours d'une intervention, a un accident à Oscorp et devient Electro. Au même moment, Peter apprend que Harry Osborn, son meilleur ami, est de retour à New-York. Après un premier affrontement, Spider-Man gagne contre Electro. Mais Harry, qui a une maladie incurable a besoin du sang de Spider-Man pour se soigner. Il fait alors équipe avec Electro après être devenu le Bouffon Vert. Alors que Gwen va partir en Angleterre, Electro se manifeste. Spider-Man l'affronte et gagne mais Le Bouffon Vert arrive et kidnappe Gwen, Spider-Man se bat contre lui et arrive à le vaincre, mais Gwen meurt. Peter a du mal à s'en remettre mais il finit par redevenir Spider-Man. Critique : Si l'on pouvait reprocher au 1er volet son côté trop film pour adolescent, ce second opus est plus mature ! Marc Webb (qui avait déjà réalisé le premier volet) a revu sa copie et il l'a bien fait : c'est un bon film et une agréable surprise que celui-ci. Tout d'abord il y a un point que je souhaite signaler c'est que la qualité d'image du film est tout simplement fabuleuse, et nous offre des plans de toute beauté. Notamment lorsque ceux-ci se situent en extérieur, avec la Haute Définition c'est tout simplement à tomber. Nous retrouvons donc Andrew Garfield dans son rôle de Peter Parker, si je ne l'avais pas aimé dans le premier film, parce qu'il ne collait pas du tout au personnage de la bande dessinée : Peter Parker n'a jamais été un beau gosse avec la cool attitude, j'ai changé d'avis sur cet acteur avec ce nouveau volet de l'Araignée. Il nous offre une excellente prestation et notamment avec l'instant dramatique à la fin du film lors de la mort de Gwen Stacy. D'ailleurs ce second volet respecte un peu plus la BD que les films de Sam Raimi ne le faisaient, et d'un certain point du vue nous sommes donc plus proche du comics. Emma Stone, elle aussi, reprend donc pour la dernière fois son rôle de Gwen Stacy : je la préfère toujours comme dans le premier film à l'actrice qui jouait le personnage de Gwen dans le 3e volet de Sam Raimi. Alors, dans ce nouvel épisode, Spider-Man affronte deux ennemis récurrents de la bande-dessinée. On va commencer par le premier qui apparaît à l'écran : Electro. Matt Dillon, joué par Jamie Foxx (« Furtif », « Que Justice soit Faite », « Miami Vice : Deux Flics à Miami »), est sauvé par Spider-Man et devient un fan obsessionnel de celui-ci. Alors qu'il va partir un soir pour fêter son anniversaire, son responsable à Oscorp lui ordonne de rester pour réparer une panne d'électricité dans la société.
Dillon s'y rend, il s'agit d'un secteur de la société où des expériences sur des anguilles électriques génétiquement modifiées sont faites. Mais Dillon a un accident et tombe dans une cuve aux anguilles, celles-ci se jettent sur lui et Dillon se retrouve électrocuté. Laissé pour mort, Oscorp tente de faire disparaître toute trace de lui. Mais Dillon est toujours vivant et devient alors Electro. Il n'a plus qu'une envie après une première confrontation avec Spider-Man : le tuer. Alors les origines du personnage ne sont pas celles du comics, dans celui-ci, Dillon est un électricien et alors qu'il répare un poteau électrique il reçoit la foudre et en se raccrochant au fil il reçoit une telle décharge que cela modifie son organisme. Il devient tout de suite Electro. De plus, même si je comprends que pour l'adaptation à l'écran, les studios ont voulu réactualiser le costume de la BD qu'on peut trouver ringard, je ne suis pas sûr que le look de « L'Empereur » raté, version bleutée, de Star Wars soit meilleure.
C'est flagrant lorsque Dillon se réveille après son accident et affronte Spider-Man à Time Square : avec sa capuche, on croirait vraiment l'Empereur dans « StarWars » ! Et si on poussait le vice encore plus loin, dans Star Wars aussi l'Empereur projette des arcs électriques. Bref, personnellement je suis assez déçu du look d'Electro et même sa combinaison noire de la fin ne le relève pas. Ceci dit, l'effet bleu électrique de son corps est très bien réalisé, c'est toujours ça de gagné. La partie de Jamie Foxx en état normal étant très courte, je ne m'attarderai pas sur sa prestation à l'écran. Vient ensuite un second ennemi très populaire de la BD de Spider-Man : Le Bouffon Vert, ici, dans ce film c'est la version Harry Osborn : interprété par Dane DeHaan (« Des Hommes Sans Loi », « Jack and Diane », « Kill Your Darlings »). Eh ! Oui, car il faut savoir que dans le comics, il y a d'abord le père qui est le Bouffon Vert, mais le fils le devient également pour un moment.
La prestation de Dane DeHaan est très satisfaisante, il incarne bien un Harry Osborn aux abois, et est assez impressionnant en Bouffon Vert. Là aussi, les origines du personnage ne sont pas respectées mais on fait avec. Le costume est un peu plus réussi que dans les films de Sam Raimi, mais ce n'est pas encore ça, et ici pour le visage, les scénaristes ont choisi l'option que ce soit une modification de la peau, plutôt que de porter un masque. Les scènes d'action sont spectaculaires, il n'y a pas d'autre mot : la doublure numérique de Spider-Man est totalement maîtrisée comme dans le premier film et on lui fait faire ce que l'on veut. Il suffit de voir la scène lorsque Spidey sauvent les gens sur les escaliers avant que les décharges électriques d'Electro n'arrivent sur eux : c'est tout bonnement impressionnant. Ou encore lorsque Spider-Man sauve le policier qui va se recevoir le véhicule de la police sur lui. Bref, pas de souci de ce côté-là : c'est carré, y a pas de faux pas, ça marche à l'écran, c'est nickel.
Les effets d'Electro sont bien rendus, mais je me serai attendu à quelque chose de plus spectaculaire, mais bon... Dans les quelques défauts que nous pourrions mettre en avant pour le film, c'est encore le clin d'œil au vieux DA des années 60 via la sonnerie du portable de Peter, ou encore la musique que l'on entend avec les attaques de Dillon : c'est inapproprié. L'autre défaut étant que Peter est un peu trop insouciant lorsqu'il est en Spider-Man (voir la scène sur le devant de la voiture de Police lorsque Gwen l'appelle). Mais ce n'est vraiment rien de bien méchant. Pendant le film, une autre intrigue est développée et conclue : il s'agit de celle de la mort des parents de Peter. L'énigme commencée dans le premier film, trouve ici sa conclusion.
Peter mène l'enquête et finit par découvrir la vérité : son père travaillait sur des araignées pour pouvoir soigner certaines maladies, mais Norman Osborn a passé un contrat avec des militaires pour en faire une arme, dès lors, le père de Peter n'a eu d'autre choix que de tuer les araignées cobayes et détruire son travail avant de s'enfuir. Mais Oscorp l'a traqué et tué avec sa femme, mais le père de Peter avait eu le temps de transférer ses données dans un lieu secret que trouve Peter. Il a de plus coder les araignées avec son code génétique, ce qui fait qu'elles peuvent être utilisées par personne d'autre que lui avec son sang, ou celui de son fils par exemple (on comprend de ce fait, pourquoi Peter a si bien réagi à la morsure de l'araignée du 1er film).
À noter que l'on fait mention d'un personnage ici dans le film : Felicia Hardy jouée par Felicity Jones (« Doctor Who », « Chéri », « Oh My God ! »), très belle actrice au demeurant, dans la BD Felicia n'est autre que 'La Chatte Noire' une petite amie ex-voleuse de Spider-Man, elle n'a aucun lien avec Oscorp. D'ailleurs c'est un des autres reproches de ce film, si dans les Avengers tout part de Tony Stark, ici, tout part de Oscorp et visiblement les futurs ennemis de Spider-Man auraient été aussi basés sur le matériel d'Oscorp (entre autre, dans le labo on peut apercevoir les ailes du Vautour, les tentacules du Docteur Octopus, etc.). C'est un peu pénible, et dans la BD la plupart des ennemis de Spidey n'ont rien à voir avec Oscorp. Mais ici, comme un film était prévu sur « Les Sinitres Six », donc on a fait en sorte de tout regrouper via Oscorp. Pour le reste c'est du bon, les moments forts du film sont sans aucun doute : - lorsque Peter découvre la rame secrète du métro et les révélations de son père - sa déclaration d'amour à Gwen Stacy en haut du pont - la Mort de Gwen
Pour cette dernière, l'instant déchirant de la BD est très bien retranscrit à l'écran, et Andrew Garfield livre une prestation d'une très belle justesse. On a qu'une envie : pleurer avec lui la mort de Gwen. Beaucoup de moments d'émotion donc, le tout accompagné très très justement par la magnifique BO de Hans Zimmer. Malgré tout, celle-ci, ne donne pas une identité au film comme l'avait faite celle de Danny Elfman avec les films de Raimi. Néanmoins, le film amène également quelques scènes plus légères comme par exemple lorsque Spidey revient avec les pompiers lors de sa 1ère confrontation avec Electro et qu'il porte leur casque, ou également ses expériences sur les batteries pour tester la résistance de ses lances-toiles à l'électricité. Bref, je trouve qu'il jongle pas mal entre les deux, et que l'écart est réussi. Bon allez, je ferai juste une dernière petite critique : je trouve le Rhino tel qu'il est mis à l'écran ridicule, plus que celui version BD ! Bref, meilleur film que le premier opus, et vous ne verrez pas passer les 2H20 du film. Doté d'un budget de 230 millions de dollars, le film rapporta un peu plus de 708 millions de dollars en recettes à l'international. Pourtant, il sera considéré par SONY comme un échec commercial, et ceux-ci mettront Spider-Man en stand-by. Peu après, on apprenait que SONY passait un accord commercial pour que Marvel puisse récupérer son personnage et l'inclure dans les Avengers, l'accord est maintenant scellé, éjectant au passage Andrew Garfield et le réalisateur Marc Webb. Le public décria après coup lui aussi le film, ce qui annula les projets de SONY, notamment le film sur « Les Sinistres Six » et le film sur Venom. Ainsi que les 2 autres volets de Spider-Man qui étaient prévus. Andrew Garfield lui-même avoua que le film était un échec, en rejetant la faute sur les studios qui auraient fait un mauvais montage final, coupant des scènes clés et qui aurait nuit à la narration de l'histoire. De même, de sa propre bouche, il pense qu'il y aurait peut-être eu trop de films sur la franchise de Spider-Man en peu de temps, et que le public serait peut-être lassé de voir le tisseur de toile à l'écran (que dire des autres super-héros alors ? ^^). Mais de toute façon, un reboot est à nouveau prévu maintenant pour 2017 avec Tom Watts à la réalisation, avant cela, il se peut que Spidey fasse une apparition dans Avengers 3 (il était déjà prévu pour Avengers 2!), qui sait ? Spider-Man reviendra sur le grand écran, la chose est certaine, la question est : de quelle manière et qu'est-ce qui désormais nous attend avec lui ! The Amazing Spider-Man 2 est disponible en DVD et en BluRay (dont une version collector avec le buste d'Electro) & BluRay 3D ou en coffret contenant les deux volets de la saga.
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Les Gardiens de la Galaxie
1. PRÉSENTATION LES GARDIENS DE LA GALAXIE Les Gardiens de la Galaxie, ça date des années 60 : En 1969, la revue « Marvel Super-Heroes » n°18 présente un nouveau groupe de super-héros : Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of The Galaxy). Crées par Arnold Drake et Gene Colan, c'est la première équipe originale des Gardiens de la Galaxie. Celle-ci est composée dans une réalité alternative qui se passe dans le futur, et comprend les membres suivants : Major Vance Astro, un astronaute terrien du 20e siècle ayant voyagé dans l'espace en hibernation pendant près de 1000 ans jusqu'à la planète Alpha Centauri. Les autres membres sont : Martinex T'naga un être de cristal qui vient de Pluton, Charlie 27, un soldat de Jupiter et Yondu Udonta un alien à peau bleue de Beta Centauri. D'autres membres feront partie du groupe au cours de leurs aventures comme par exemple : StarHawk, FireLord, Ghost Rider, Wonder-Man (qui ici aura le nom de Hollywood), etc. Chaque protagoniste de l'équipe originale est visiblement le dernier membre de sa race, et ils forment une alliance pour affronter des reptiles extraterrestres qui tentent d'envahir la Terre (cette histoire sera publiée en France dans la revue « TITANS » des éditions LUG). Ils finiront par vaincre ces reptiles nommés les Badoons, et feront une alliance avec Thor et les Avengers pour battre Korvac au 20e siècle. Les Gardiens de la Galaxie feront d'ailleurs plusieurs voyages dans le passé, et ils rencontreront par exemple Captain America ou encore La Chose des 4 Fantastiques. Plus tard, les Gardiens de la Galaxie ont de nouvelles aventures où ils seront épaulés par Talon des Inhumains (ces derniers sont souvent des alliés des 4 Fantastiques, et on les rencontre régulièrement dans leurs aventures), Replica (une Skrull) et Rita DeMara : Pourpoint Jaune 2 (le tout premier était Hank Pym, qui était également le super-héros « Ant-Man » et « Le Goliath »). Martinex finira par quitter le groupe, pour fonder le sien : Les Gardiens Galactiques. Les Gardiens de la Galaxie auront des nouvelles aventures en 1990, mais surtout une nouvelle équipe verra le jour en 2008, celle-ci sera composée de : Starlord, Rocket Raccoon, Groot, Gamora et Drax Le Destructeur. Celle-ci est dans le cadre d'un cross-over intitulé « Annihilation Conquest » à la fin du cross over, ils seront rejoint par Adam Warlock et Quasar II. Après quelques aventures ils retrouveront le Major Vance Astro qui les rejoindra lui aussi. En France, ils apparaîtront pour la première fois dans la revue « TITANS » n°5 en 1976 des éditions LUG. Les Gardiens de la Galaxie au Cinéma : C'est en 2014 que sort le film de la Marvel : « Les Gardiens de la Galaxie ». Avec Chris Pratt dans le rôle titre de Starlord le leader du groupe. Ce film est basé sur l'équipe de la BD de 2008 et sera un énorme succès. Marvel devant la réussite du film, mettra immédiatement en chantier la suite, qui est déjà prévue pour 2017. 2. LES GARDIENS DE LA GALAXIE Résumé: La Terre en 1988, le petit Peter Quill, assiste à la mort de sa mère sous ses yeux atteinte d'un cancer, peu après, il est enlevé par un vaisseau extraterrestre. 26 ans plus tard, sur la planète Morag abandonnée, Peter devenu Starlord, un Ravageur vole une relique mais des hommes s'interposent. Mais Starlord réussi à s'enfuir avec la relique. Très vite, il découvre que l'orbe est convoitée par Ronan l'accusateur, un guerrier Kree qui veut détruire la planète Xandar avec lequel son peuple a signé un traité de paix. Poursuivis par d'autres qui veulent la gemme, Starlord fait la connaissance de Gamora, Groot, Rocket et Drax le Destructeur. Emprisonnés, ils font équipe pour s'évader. Mais, ils découvrent que c'est l'univers tout entier qui est en danger, Ronan récupère l'orbe, et se rend sur Xandar pour la détruire. Starlord et ses amis s'allient avec les Ravageurs pour le stopper, et la cohorte de NOVA de Xandar intervient à leurs côtés, mais Ronan survit au crash de son vaisseau et va détruire la planète Xandar, Groot est mort, mais Starlord s'interpose et grâce à Rocket lui vole la gemme de l'infini, mais la gemme va le détruire. C'est alors que Gamora, Drax et Rocket se joignent à Starlord pour contenir le pouvoir de la gemme, et grâce à eux, il élimine Ronan. Xandar et la Galaxie sont sauvées. Il y a un nouveau groupe de protecteur de celle-ci : Les Gardiens de la Galaxie. Critique : Film très attendu des fans de la Marvel, à partir du moment où ils ont su qu'il y aurait dedans Rocket, le fameux raton-laveur parlant et armé jusqu'aux dents. Réalisé par James Gunn (« Scooby-Doo », « L'Armée des Morts », « The Specials »), « Les Gardiens de la Galaxie » est un très bon film. Certains fans considèrent qu'il s'agit du film le plus abouti de l'univers Marvel, personnellement je reste sur mon avis que celui-ci aussi est en deçà du 1er « The Avengers » et que ce dernier est toujours le meilleur film de la Marvel à l'heure actuelle. Néanmoins, ce film est une étape importante dans l'univers Marvel, car il se trouve à la croisée de plusieurs aventures épiques des comics de la Marvel, et que nous allons voir une par une. Ceci dit, il apporte énormément de choses sur l'univers Marvel et les héros à venir, et je ne suis pas certain d'avoir toutes les connaissances des comics pour pouvoir expliquer tous les tenants et les aboutissants. Commençons par le commencement : l'équipe des Gardiens de la Galaxie. Alors j'avoue avoir une connaissance réellement très faible de ce comics, qui si je ne me trompe pas, paraissait en France dans la revue « TITANS » des éditions LUG. Et je n'ai jamais vraiment accroché. Mais, il me semble que la BD était plus sérieuse et plus carrée, que les personnages étaient beaucoup plus sérieux que ceux à l'écran. Et enfin, je ne me rappelle pas que l'équipe que je voyais dans « TITANS » était la même que celle-ci. Néanmoins, là aussi, en plus de 40 ans de comics, l'équipe originelle a changée plusieurs fois. Je crois que dans le film, elle reprend celle de 2008, mais pas sûr, nous avons donc : Starlord, incarné par Chris Pratt (« Everwood », « Parks and Recreation », « Cinq Ans de Réflexion »), enlevé par les Ravageurs sur Terre dans la fin des années 80, il a de très bons réflexes et est un roublard de première. Le choc avec l'acteur fut visuel qui avait du monter à 140kg pour un rôle dans un film précédent, et qui du redevenir à une stature classique pour jouer le rôle de Starlord. Vient ensuite Gamora, incarnée par Zoe Saldana (« Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl », « Star-Trek » de JJ Abrams, « Panique aux Funérailles »), fille adoptive de Thanos : elle est la femme la plus dangereuse dans l'univers, dans la BD, tout comme ici, c'est une redoutable combattante. Vient ensuite Rocket Raccoon, avec la voix de Bradley Cooper (« Ce que Pensent les Hommes », « L'Agence Tous Risques » le film, « Very Bad Trip 3 »), raton-laveur génétiquement modifié, Rocket est un excellent pilote et un tireur exceptionnel. Il adore les armes lourdes. Vient ensuite, Groot, avec la voix de Vin Diesel (« Fast And Furious », « Les Chroniques de Riddick », « Baby-Sittor »), c'est au départ un monstre végétal qui tue sur Terre dans le comics, et qui est ensuite recruté par Starlord au sein des Gardiens de la Galaxie. Ici dans le film, il est le compagnon et ami de Rocket qu'il protège en permanence. Il est capable de reconstituer ses membres coupés, et peut même à partir d'un fragment de son corps s'en former un nouveau totalement. Il absorbe l'eau et a besoin de lumière pour augmenter sa force. Et enfin le dernier membre est Drax Le Destructeur, incarné par David Bautista catcheur devenu acteur (« SmallVille », « Le Roi Scorpion 3 : L'œil des Dieux », « Riddick »), Drax est un être crée par le père de Thanos dans la BD, nommé Mentor. Ce dernier voyant que Thanos est incontrôlable, il crée Drax et lui influe la haine de Thanos. Ici dans le film, Drax en veut à Ronan l'Accusateur, qui a tué sa femme et sa fille. Il possède une puissance surhumaine, et une agilité hors du commun, pratiquement insensible à la douleur et presque invulnérable. Après avoir tué Ronan, Drax réalise qu'il n'était qu'un pantin de Thanos, qui devient sa prochaine cible. Je suis déçu aussi par l'aspect qu'il a dans ce film, cela n'a vraiment rien à voir avec mes souvenirs des vieilles BD. Ceci dit, là aussi, n'ayant pas lu de version récente des BD de la Marvel, le personnage se rapproche peut-être plus d'une version plus actuelle du personnage. Dans mon souvenir, il était vert et violet avec une cape. On est loin de ça. Thanos, avec la voix de Josh Brolin (« Mimic », « Le Veilleur de Nuit », « Planète Terreur »), est l'élément clé du film. On avait commencé à l'apercevoir à la fin du film « The Avengers », ici on en apprend beaucoup plus et on sait enfin qu'on se dirige bien vers l'histoire du Cube Cosmique et les gemmes de l'Infini. Le Collectionneur d'ailleurs remontre à un moment dans ses sphères de visualisation, Le Cube Cosmique (que Groot essaye d'attraper sans y arriver car ce n'est qu'une image), avant d'expliquer à Gamora et ses amis comment sont nées les gemmes de L'Infini. Il y en a 6 en tout avec le gant de l'Infini qui donne le pouvoir Ultime. Dans « The Avengers : L'ère d'Ultron » on voit que Thanos a le gant mais pas encore les gemmes. Quatre gemmes sont déjà apparues dans les films Marvel, il en reste deux à arriver, les 4 gemmes déjà vues étant : La Gemme de L'Espace (bleue) qui se trouve dans le Tesseract/Cube Cosmique (films « Thor » et « Captain America : First Avenger »). La Gemme de la réalité (rouge) qui était dans l'Ether (film « Thor : Le Monde des Ténèbres »). La Gemme du Pouvoir (violette) qui était sur la planète Morag et qui est volée par Starlord dans le film. La Gemme de l'Esprit (jaune) qui était dans le sceptre de Loki et qui fut placée sur le corps de la Vision (film « The Avengers : L'ère d'Ultron »). Reste deux gemmes à venir : celles du temps et de l'Âme. La bataille des gemmes de l'Infini signifie une chose : l'apparition d'un nouveau super-héros en film chez Marvel qui a un grand rôle dans cette histoire : Captain Marvel, et accessoirement aussi peut-être le personnage d'Adam Warlock. D'autant qu'ici dans « Les Gardiens de la Galaxie » nous faisons la connaissance de deux races dont les Krees (je reviendrai plus tard sur les Xandariens) dont fait parti Ronan l'Accusateur, incarné par Lee Pace (« Raisons D'état », « Possession », « Le Hobbit : Un Voyage Inattendu »). Il est de la même race que Captain Marvel et dans la BD, ils seront amenés à se combattre suite à l'alliance de Captain Marvel avec les Avengers. Ronan dans la BD ne meurt pas, contrairement à ici dans le film. Verra t-on l'intelligence suprême, etc. je n'en dirai pas plus car nous verrons comment tout cela sera tourné dans les films futurs. Et quelle évolution Marvel Studios va donner pour ça à l'écran. Le personnage de Rick Jones, par exemple, va t-il faire à un moment son apparition dans les films de l'univers Marvel ? Car lui aussi, est un personnage important que ce soit avec Captain Marvel ou Captain America. De même que l'histoire avec le Collectionneur, incarné ici par Benicio Del Toro (« Wolfman », « Thor Le Monde des Ténèbres », « Usual Suspects ») qui ne peut pas mourir et possède de grands pouvoirs. Bref, ce film apporte des réponses, mais pose également beaucoup de nouvelles questions. Xandar et Nova : alors là, c'est la chose qui m'a vraiment déçu dans ce film. Car je ne retrouve pas du tout, mais alors pas du tout la BD. Le super-héros NOVA est apparu en France chez les éditions LUG dans la revue portant le même nom : un terrien, Richard Rider, reçoit un appel du centurion NOVA venu de la planète Xandar et qui va bientôt mourir. Celui-ci poursuit le meurtrier Zorr qui a tué 2 millions de personnes dont la femme et les enfants du centurions NOVA, qui n'est autre que Rhomann Dey, incarné dans le film par John C. Reilly (« Aviator », « Carnage », « The Extra Man »), Richard Rider reçoit alors les pouvoirs du centurion NOVA et devient de ce fait le super-héros du même nom. Dans la BD, il peut voler très très vite tel une fusée, son costume est hyper résistant, et lui permet d'aller dans l'espace, en outre il a casque qui dès qu'il est enlevé se replie comme du tissu. Dans la fin de ses aventures, Richard Rider retournera sur Xandar la planète d'origine du centurion avec les 4 Fantastiques et d'autres héros pour combattre Le Sphinx. Après la bataille gagnée, Richard Rider reviendra sur Terre sans ses pouvoirs gardés par Xandar. Je ne me rappelle pas que sur Xandar il y avait une NOVA Prime, interprétée ici par Glenn Close (« Liaison Fatale », « Les 101 Dalmatiens », « Et l'Homme Créa la Femme »). Enfin passons, Richard Rider retrouvera ses pouvoirs de NOVA plus tard en quittant la Terre et deviendra surpuissant. Je suis donc très déçu que la cohorte de NOVA soit présentée ici comme un simple service de police de Xandar avec des armes et des vaisseaux et sans aucuns pouvoirs spéciaux ! De plus, du costume noir et classe de NOVA dans la BD, ici dans le film, l'adaptation visuelle n'est pas très heureuse. Ceci dit, la question est donc posée ici également, car NOVA va devenir un personnage important de l'univers Marvel. Est-ce qu'un film sur ce héros sera fait ? C'est à voir. Les Célestes et les éternels. À un moment dans le film, lorsque le collectionneur explique comment les gemmes de l'infini sont apparues, on voit dans une de ses sphères un personnage géant détruisant une planète : il s'agit d'un Céleste. Ceux-ci dans la BD visitent la Terre plusieurs fois et affrontent des super-héros dont les 4 Fantastiques par exemple, c'est eux qui ont crée également la race des éternels, des autres héros de Marvel. Je ne rentrerai pas plus dans les détails car c'est très compliqué d'une part, et d'autre part je ne connais pas assez bien cette partie de la Marvel, ces héros là ne m'ayant jamais passionné ! Beaucoup de choses à avaler, et si vous n'êtes pas fans de la Marvel, certaines choses ont pu paraître un peu obscures. Tout ceci étant dit, que vaut le film ? Il est vraiment bon, et ce qu'il y a d'incroyable, c'est qu'il n'y a pratiquement pas de temps mort, et on ne voit pas passer les 2H de sa durée ! Il y a toujours quelque chose, et ça bouge sans arrêt : c'est très énergique. La seule chose qu'on puisse peut-être regretter serait un peu trop d'humour présent systématiquement tout au long du film et également des chansons, je pense que Hollywood, doit trouver ça « cool » qu'un héros soit calme et détendu et rigole en permanence, mais je trouve personnellement que ça casse le film au bout d'un moment : par exemple, le film nous offre plus d'une heure trente d'intenses émotions et de combats, et vers la fin on se retrouve avec Starlord dansant comme un naze devant Ronan l'Accusateur pour le distraire. Non ! Ce n'est pas possible, je trouve qu'à elle seule, cette séquence absurde flingue le film en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ne serait-ce que vis à vis du personnage de Ronan dans la BD. C'est juste nullissime ! Point de vue très personnel, je vous l'accorde, mais je trouve que ça démonte le film totalement ! Dommage, car la scène juste après où ils s'allient tous les 4 pour maîtriser le pouvoir de la Gemme est un moment intense, et enfin ils deviennent vraiment Les Gardiens de la Galaxie. Donc voilà, de même, de mon opinion personnelle la star du film n'est pas Chris Pratt en Starlord mais bel et bien le petit Rocket ! Bien que chaque personnage ai une histoire personnelle remplie de souffrance, la sienne est la plus terrible lorsqu'il l'explique dans le bar au moment de sa bagarre contre Drax. De plus, ils ont réussi à faire passer une telle émotion à travers ce personnage de synthèse que c'est tout juste ahurissant. Groot n'est pas mal non plus, mais Rocket les surpasse tous. On s'attache énormément à ce petit raton-laveur, qui arrive vraiment à émouvoir et à faire passer des moments de grande intensité. La scène où Rocket dit à Groot qu'il va mourir lorsqu'il les protège, et que Groot lui passe une petite branche sur la joue en caresse pour le réconforter est juste un pur moment du film. Les effets spéciaux sont d'ailleurs une vraie réussite car les expressions et l'évolution de Rocket dans le film sont sans le moindre défaut à l'écran : on ne voit rien, on croirait un vrai personnage. De même, ces effets, nous offrent vraiment de superbes images comme le paysage de la planète Morag lorsque Starlord s'enfuit de celle-ci, ou encore les soleils de Xandar lorsqu'ils arrivent sur celle-ci. C'est carré, maîtrisé, net, il n'y a rien à redire. Dans les autres moments intenses du film, vous aurez évidemment le sauvetage de Gamora par Starlord dans l'espace, et également lorsque Rocket explique ce qu'il a subi pour devenir comme il est. Et bien sûr la mort de Groot qui se sacrifie pour sauver ses amis. Les acteurs sont dans leur personnage respectif, ça se voit à l'écran, et le maîtrise de mieux en mieux au fur et à mesure qu'avance le film. Seul David Bautista, alias Drax, est en-dessous de la performance des autres je trouve. Très bon film, donc, à classer dans les meilleurs de la Marvel, mais qui pour moi reste tout de même en deçà du 1er « The Avengers ». La très belle musique de Tyler Bates (« Mission Alcatraz », « L'Armée des Morts », « 300 ») complétant le tableau (si on écarte les chansons des années 80), elle est certes assez discrète mais le thème principal est très réussi et ce qui est rare, elle est assez originale. À noter que la séquence de fin avec la jeune pousse de Groot qui dans sur le titre des Jackson Five est assez amusante. Par contre, contrairement aux fans qui étaient ravis de voir en post générique, le personnage de Howard The Duck, en espérant qu'il y aura un nouveau film. Personnellement je ne le souhaite pas du tout ! Le 1er film était une horreur, et je trouve que comme d'autres il fait partie des personnages mineurs de la Marvel, et que comme « Hulk » cela ne fera pas un bon film. Là encore, c'est un avis très personnel. Doté d'un budget de 232 millions de dollars (le budget d'origine de 170 millions ayant été dépassé) le film sera un succès critique et financier en rapportant presque 774 millions de dollars en recettes à l'international. Le film est disponible en DVD et BluRay (classique ou 3D pour ce dernier). Un second volet de ces héros est d'ores et déjà prévu pour 2017 ! |
Les Quatre Fantastiques
1. PRÉSENTATION LES QUATRE FANTASTIQUES La Plus Longue BD jamais créée par Marvel : C'est en 1961, que 3 personnes emmenées par le génie scientifique Red Richards en mission spatiale pour l'armée, sont bombardées par les rayons cosmiques. Revenus sur Terre, ils ne seront plus jamais les même ! Red Richards peut étendre son corps comme un élastique et devient M. Fantastique, Jane Sue Storm devient la Femme Invisible et projette des champs de force, Johnny Storm devient la Torche Humaine et Ben Grimm un colosse de pierre surnommé la Chose. À eux 4, ils forment « Les 4 Fantastiques ». Créé par Stan Lee et Jack Kirby, les deux auteurs ne savaient sans doute pas qu'avec la publication du « Fantastic Four » (en version originale) n°1, ils venaient de créer la BD qui serait la plus longue à être éditée chez Marvel. Elle ne s'achèvera que 50 ans plus tard en 2011 au numéro 588, avant de reprendre... un mois plus tard ! Avec quelques personnages des origines, cette BD est simplement nommée FF. Même si sous le premier aspect, ça ne se voit pas forcément, c'est aussi la première BD Marvel, à mettre en avant un élément féminin au détriment des hommes : Janet Strom, la fille invisible. Véritable élément central du groupe, c'est principalement elle qui en assure la cohésion et cela pour une raison bien simple : Red Richard est l'homme de sa vie et son mari, Johnny Storm est son frère, et Ben Grimm était autrefois amoureux d'elle. Tous les hommes du groupe gravitent donc autour d'elle, et au fil des années dans la BD, Janet deviendra un membre à part entière en acquérant une force mentale hors du commun. Les 4 Fantastiques connaîtront beaucoup d'aventures avec différents ennemis : Galactus, L'Homme Molécule, Le Penseur Fou, Le Docteur Fatalis, Le Fantôme Rouge, Maximus, Les Skrulls, Terrax, etc. Le Docteur Fatalis sera un de leur plus grand adversaire et récurrent de la BD. Il rend Red richards responsable de son visage défiguré depuis son accident au lycée. Les 4 Fantastiques se feront autant d'alliés : Les Inhumains, Le Gardien, Le Surfeur d'Argent, Nova, Spiderman, Black Panther, Les X-Men, Les Vengeurs, Daredevil, etc. Par exemple, la Torche Humaine est très ami avec L'Araignée et se battra souvent en solo avec lui. Les 4 Fantastiques participeront aux Guerres Secrètes, iront sur la planète Xandar avec le super héros Nova pour combattre le Sphinx. Dans les moments très marquants de leur histoire, on peut noter leur rencontres avec les Inhumains et dont Johnny Storm tombera amoureux de l'une d'eux : Crystal. D'ailleurs un autre membre féminin des Inhumains fera partie pendant un moment des 4 Fantastiques : Medusa. Il y a aussi la rencontre avec Galactus et le Surfeur d'Argent et dont Janet Storm réussira à émouvoir le cœur du Surfeur qui se mettra à leurs côtés, devenant de ce fait, un prisonnier de la Terre en châtiment pour s'être dressé contre son maître Galactus. Red Richards sera celui qui découvrira que le costume noir de Spiderman est un symbiote, et qui grâce à un fusil sonique, réussira à l'ôter de Spiderman. L'enfermant dans une de leurs cages spéciales, néanmoins en leur absence, le costume réussira à s'échapper grâce à une aide externe à laquelle il a fait appel. Créant aussi toutes sortes d'appareils pour leur besoins personnels comme par exemple Le Fantasticar (dont le premier modèle ressemblait à une baignoire volante!), Red Richards est vraiment le cerveau et le leader de l'équipe. Red et Ben ont à un moment de la BD perdus leurs pouvoirs, Red les retrouva en retournant dans l'espace grâce à Fatalis qui voulait s'emparer de ceux-ci et ceux des autres FF pour les donner à son fils qui était en fait un clone. La Chose, lui, redeviendra humain au contact de Hulk et devra pendant un bon moment porter une armure à l'effigie de son ancienne apparence avant que Galactus ne le retransforme. En effet, les 4 Fantastiques ont un statut particulier qui dit qu'ils doivent toujours être au minimum 4 membres avec des super-pouvoirs. D'ailleurs, c'est également ce qui les distingue des autres super-héros : les 4 Fantastiques évoluent à visages découverts et le monde entier sait qui ils sont. Habitant le fameux Baxter Building, ils occupent les 5 dernières étages du bâtiment qui sera détruits plusieurs fois et reconstruit. Red Richard et Janet Storm se marieront et auront un fils : Franklin Richards. Ce dernier possède également de terrifiants pouvoirs qui aideront par moment les 4 Fantastiques, mais qui leur causera également pas mal d'ennuis. Enfin, les 4 Fantastiques changeront plusieurs fois de costumes, en gardant toutefois toujours une teinte bleue (sauf pour Johnny Storm qui eu un costume rouge pendant un bon moment). Bref, à l'image de Spiderman, on peut dire que Les 4 Fantastiques est également un groupe de héros de premier plan de la Marvel. En France, ils seront diffusés pour la première fois dans la revue « Fantask » des éditions LUG en 1969, puis la revue « Marvel » qui ne durera pas plus longtemps, ensuite ce seront sous forme d'albums que nous pourront suivre leurs aventures, et enfin dans la revue « NOVA » toujours des éditions LUG. Leur succès ne s'est pratiquement jamais démenti. Le comics se finira sur la mort de Johnny la Torche Humaine, et l'intégration de Spiderman au sein de l'équipe. Le Dessin-Animé des Fantastic Four : C'est de 1967 que date le premier dessin-animé des 4 Fantastiques, il comporte une saison de 20 épisodes de 22 minutes chacun. Produit par la société Hanna-Barbera, il sera diffusé jusqu'en 1968 sur ABC. En France, il sera diffusé en 1980 sur TF1 avec l'affreux générique « Les 4 Fantastiques, nous protègent du mal... » chanté par Noam (no comment !). Il faudra ensuite attendre 1994 pour avoir une nouvelle série d'animation produite cette fois-ci par la Marvel. Composée de 2 saisons et s'étalant sur 26 épisodes de 25 minutes chacun, elle sera diffusée jusqu'en 1996. Elle sera diffusée en France sur le satellite en 1999, en 2002 et 2003. Elle est considérée par les fans comme étant la série d'animation la plus fidèle au comics. Ensuite, une nouvelle série d'animation verra le jour en 2006. Elle sera composée d'une seule saison de 26 épisodes de 20 minutes chacun. Elle sera diffusée jusqu'en 2007. En France la série sera diffusée sur M6 en 2006 puis sera rediffusée sur Cartoon Network, et France 4. L'Adaptation à l'écran des 4 Fantastiques : Croire que le film de 2005 est la première adaptation à l'écran des 4 Fantastiques, est une erreur ! Tout comme Captain America et d'autres héros de la Marvel, les 4 Fantastiques ont eu une adaptation à l'écran en 1994. Réalisé par Oley Sassone (« Xena La Guerrière », « Mutant X », « Spy Girls ») ce film à petit budget d'un peu plus de 1 million de dollars, ne fut jamais sorti au cinéma, ni même en support vidéo. En fait, le seul but de ce premier film était de permettre à la compagnie qui détenait les droits des personnages, de les conserver. Pour cela elle fit appel à un producteur de Séries B, Roger Corman (« L'Attaque des Crabes Géants », « La Femme Guêpe », « La Créature de la Mer Hantée »), très connu pour ses films à petit budget. Il accepta de le faire pour 1 million de dollars sans savoir qu'il ne serait jamais édité (ni l'équipe de tournage ni les acteurs n’étaient au courant que ce film resterait dans les tiroirs de la société de production). On retrouve dans les rôles titres : Alex Hyde-White en Red Richards, Rebecca Staab (« Columbo », « Raven », « Matlock ») dans le rôle de Janet Sue Richards, Jay Underwood dans le rôle de Johnny La Torche Humaine, Michael Bailey Smith en Ben Grimm/La Chose et Joseph Culp dans le rôle du Docteur Fatalis. D'une durée de 90 minutes, le film traîne vraiment en longueur et s'attarde un peu trop sur des problèmes d'état d'âme des personnages, le combat avec Fatalis ne dure que quelques minutes et ce dernier fait des gestes cabalistiques lorsqu'il parle comme dans les séries lives japonaises. Les effets spéciaux sont rudimentaires, et il ne faut pas s'attendre à des merveilles surtout pour l'époque. Considéré par certains fans comme plus proche de la BD que ne l'est le film de 2005, on ne peut pas vraiment dire que ce film rende hommage aux personnages de mon point de vue. Vient ensuite le premier film de 2005, réalisé par Tim Story, qui tire assez son épingle du jeu par rapport à la BD, même si ce n'est pas le meilleur film de super-héros. Malheureusement, un second opus sera produit « Les 4 Fantastiques et Le Surfeur d'Argent », sorti en 2007, qui lui fut vraiment calamiteux. Mais le pire restait à venir, en 2015, la 20th Century Fox remit ça et sortit un nouveau reboot des 4 Fantastiques encore pire que le film de 2005 : il fallait le faire. La suite est désormais dans les mains de la 20th Century Fox qui détient toujours les droits des personnages, feront-ils une suite au film ? Rien n'est moins sûr après son naufrage. 2. LES QUATRE FANTASTIQUES Résumé: Red Richards un scientifique de génie démarche Victor Von Fatalis pour financer un voyage spatial qui lui permettrait d'étudier le phénomène des tempêtes cosmiques et faire avancer la recherche. Fatalis accepte par appât du gain, et avec eux partent Susanne Storm, ancienne petite amie de Red, son frère Johnny et le meilleur ami de Red : Ben Grimm. Mais sur la station spatiale de Fatalis, la tempête est là plus tôt que prévu, et les 4 personnes ainsi que Fatalis sont irradiés. Revenus sur Terre, ils découvrent qu'ils ont acquis des pouvoirs, et Ben se transforme en montre de pierre très puissant. Fatalis, lui, se transforme en être de métal et attaque les « 4 Fantastiques ». Mais heureusement, en s'unissant ils arrivent à le vaincre, et New-York a un nouveau groupe de super-héros : Mister Fantastic, La Femme Inivisible, La Torche Humaine et La Chose : Les 4 Fantastiques. Critique : Alors, ce n'est pas le meilleur film des super-héros de la Marvel, mais en tous cas, si il y a une chose qu'on ne peut pas lui reprocher : c'est de ne pas être proche de la BD. Ce film est assez fidèle au comics et ça c'est agréable ! Seules, deux ou trois choses divergent, mais rien de bien méchant. Réalisé par Tim Story (« New York Taxi », « Mise à L'épreuve », « Think Like A Man ») le film raconte la genèse des 4 Fantastiques, un titre en BD majeur de la Marvel. Red Richards, joué par Ioan Gruffud (« Les 102 Dalmatiens », « Les Témoins », « San Andreas »), un scientifique vient voir une vieille connaissance de classe devenu riche : Victor Van Fatalis, joué par Julian McMahon (« Charmed », « Nip/Tuck », « Prémonitions »). Fatalis accepte, et Red retrouve Susanne Storm, incarnée par la très jolie Jessica Alba (« Amour Interdit », « Sin City », « Machete Kills »), qui travaille pour Fatalis. L'expédition comprendra en plus de Red et de Ben son meilleur ami, joué par Michael Chiklis (« Nixon », « Issue de Secours », « Pawn »), Susanne, Fatalis et le frère de Susanne : Johnny Storm, joué par Chris Evans qui à l'époque ne savait pas qu'il deviendrait Captain America ! Ils partent tous les cinq dans l'espace pour pouvoir étudier le phénomène des tempêtes cosmiques, mais celui-ci arrive plus tôt que prévu, et les cinq passagers de la station spatiale de Fatalis reçoivent une dose massive de rayons cosmiques qui modifient leur ADN. Ainsi, Red Richards devient élastique, Johnny se transforme en véritable Torche Humaine, Susanne peut se rendre invisible et projeter des champs de force invisibles, Ben devient un colosse de pierre et Fatalis se change en être de métal invincible. Revenu sur Terre, Fatalis est ruiné et commence à se changer en monstre de métal. Il veut détruire le groupe des 4 que constituent Red, Jane, Ben et Johnny. Mais ceux-ci s'unissent et deviennent les 4 Fantastiques en apprenant à maîtriser leurs pouvoirs. Fatalis devient de plus en plus malade, et l'affrontement a lieu contre les 4 Fantastiques qui finissent par remporter la victoire. Alors on est vraiment très proche de la BD : la seule chose qui change, est qu'ici c'est Fatalis qui finance le voyage des 4 Fantastiques. Dans le comics, pour le premier voyage, c'est une mission spatiale pour l'armée, frappés par les rayons cosmiques ils acquiert leurs pouvoirs et deviennent les 4 Fantastiques, mais beaucoup plus tard dans la BD : certains membres perdront leurs pouvoirs comme par exemple La Chose qui redeviendra humain et qui sera obligé de porter une armure pendant un temps, jusqu'à ce que Galactus le rechange en monstre. Puis Red Richard aussi avec le vieillissement perdra ses facultés, c'est alors en travaillant sans le savoir pour Fatalis que ce dernier sous un faux nom, financera son voyage dans l'espace et qui le fera retrouver ses pouvoirs qu'il voulait lui voler ainsi qu'aux autres Fantastiques pour les donner à son fils. Dans ce film, on a donc un mix, mais on est pas loin du tout. De même, les origines de Fatalis sont différentes : dans la BD, il rencontre Red Richards lorsqu'ils sont au lycée, et alors que Fatalis veut faire une expérience sur les forces occultes pour sauver sa mère, Red qui tombe sur ses notes lui dit qu'il devrait revoir ses calculs que c'est dangereux. Mais, le méprisant, Fatalis explose de rage et envoie Red se faire voir. L'expérience de Fatalis tourne mal et il a le visage complètement brûlé. Défiguré, il rend responsable Red de ses malheurs. Mais il n'a pas de pouvoirs spéciaux et ne va pas avec les Fantastiques dans l'espace. En fait, pour cacher son visage, comme Iron-Man, Fatalis se fabrique une armure avec beaucoup d'armes et c'est cela qui le rend puissant. Mais il reste un homme normal sous son armure. L'autre chose qui change étant que Susanne n'a jamais travaillée pour Fatalis et que c'est Red Richards qui fait leurs costumes et toutes les inventions du groupe, dans le comics c'est un vrai génie scientifique supérieur à Fatalis. Mis à part cela, le film respecte assez la BD, mais par contre je suis assez déçu par l'aspect de La Chose : dans le film, il a l'apparence de la toute première version de la BD. J'aurai préféré qu'elle soit comme la version améliorée plus tard dans la BD, où la chose fait un peu plus « tas de briques ». Ah si, Alicia, la petite amie aveugle de La Chose est blanche (tout comme Susanne Storm d'ailleurs) dans la BD alors qu'ici Alicia, jouée par Kerry Washington (« Péché Immortel », « Little Man », « Mille Mots »), est noire. C'est le seul petit détail. Le film traîne un petit peu en longueur je trouve, notamment sur la recherche du « phénomène » de leurs pouvoirs pour le guérir et sur la découverte de leurs dits pouvoirs, puis pour maîtriser ces derniers. Et la mise en place du groupe est un peu lente à se faire, ce qui fait qu'on se retrouve au final avec un combat contre Fatalis qui ne dure que quelques minutes, si on ne compte pas les combats séparés, mais qui ne sont pas très longs non plus. Mais, revient toujours l'éternel problème : il est difficile de résumer 50 ans de comics en un film de 2H ! On a également une ou deux scènes avec de l'émotion, je trouve par contre que ça s'étend parfois un peu trop sur les problèmes des personnages, mais ce n'est pas rédhibitoire. Ioan Gruffud fait un Mister Fantastic assez proche de la BD, et sa prestation est somme toute classique. Personnellement, je le trouve un peu trop en retrait par rapport à Chris Evans, alors que dans le comics, Red est vraiment le leader du groupe. Difficile de juger de la prestation de Michael Chiklis, une fois en Chose c'est un peu un personnage bourrin, néanmoins il arrive tout de même à faire passer ses émotions et ça c'est pas mal. Jessica Alba en Susanne Storm : Jessica Alba a une très très belle plastique, je ne dirai pas la même chose de son jeu d'acteur ! Chris Evans est ici une tête à claque, certes le personnage est comme ça au départ de la BD, mais là dans le film c'est encore plus exagéré et il est vraiment horripilant ! J'ai redécouvert cet acteur avec « Captain America ». Reste Julian McMahon : j'aime beaucoup cet acteur, et il confirme ma bonne impression dans ce film, il fait un pourri dans toute sa splendeur : c'est du bon travail. Les effets spéciaux sont très bien faits, sorti après le Hulk de Ang Lee, les 2 premiers X-Men, Les 2 premiers Spiderman de Raimi, on voit qu'on maîtrise. Si 'La Chose' aurait pu être mieux modélisée, le rendu par contre de la Torche Humaine est réellement bien réussi, et je pense qu’on n’aurait pas pu faire mieux vis à vis de la BD ! Je suis bluffé et j'aime bien personnellement. Mister Fanstatic et son effet élastique est également bien rendu à l'écran, et il prend dans le film deux ou trois postures qu'il utilise dans le comics, que demander de plus ? Pour Susanne Storm, la femme Invisible, là aussi l'effet est pas mal et ses champs de force sont aussi assez réussis dans l'ensemble : ça passe bien. Et pour finir avec Fatalis : si au début on est un peu inquiets du fait qu'il se transforme et non qu'il mette une armure, vers la fin du film, lorsqu'il est avec son masque et son capuchon : c'est vraiment l'image de la BD, rien à redire. Non vraiment, personnellement, je trouve que le film s'en sort pas si mal que ça par rapport au comics. Et on a même le droit à la fin du film au fameux signal du « 4 » fait par la Torche Humaine lorsqu'il y a un danger. C'était un gros morceau de la Marvel à adapter à l'écran et je pense que cela aurait pu être pire. Je le répète, ce n'est pas le film de super-héros du siècle, mais je trouve qu'il fait le travail et pas trop mal, vous ne vous ennuierez pas pendant les 2H du film. La musique signée John Ottman (« Usual Suspect », « X-Men Days of Future Past », « Walkyrie ») est de mon opinion personnelle un peu trop en retrait par rapport à l'action. Si le thème principal est agréable, le reste de la BO est un peu gâché par le fait qu'elle ne soit pas plus présente, c'est dommage. Doté d'un budget d'un peu plus de 122 millions de dollars, le film fut un bon succès et rapporta près de 331 millions de dollars en recettes à l'international. C'est ce qui poussa la 20th Century Fox, d'engager, malheureusement le 2e volet bien moins bon avec le Surfer d'Argent. Le film des 4 Fantastiques est disponible à l'unité en DVD et BluRay, ou en coffret avec les deux volets de la saga en DVD et BluRay également. À noter que la version d'origine du film fait 105mn, mais qu'une version longue de 126mn est sortie. Vérifiez bien que ce soit la version longue que vous ayez. 3. LES QUATRE FANTASTIQUES ET LE SURFER D'ARGENT Résumé: Red Richards et Susanne Storm des « 4 Fantastiques » vont se marier. C'est alors que des phénomènes étranges se produisent sur la Terre. Au même moment, en Latverie, le Docteur Fatalis se réveille. Mais pendant la cérémonie, un étrange individu passe au-dessus de New-York, et Johnny le poursuit. Mais le Surfeur d'Argent met Johnny KO en l'emmenant dans l'espace. L'armée demande à Red de le localiser pour le stopper. Grâce à l'aide de Fatalis, Red arrive à neutraliser le Surfeur d'Argent qui est fait prisonnier avec les 4 Fantastiques. Susanne arrive à apprendre du Surfeur d'Argent que c'est Galactus qui dévore les mondes guidé par son surf. Fatalis vole le surf, les 4 Fantastiques se lancent à sa poursuite. Alors qu'il va tuer le Surfeur d'Argent, Susanne s'interpose devant Fatalis et est gravement blessée avant de mourir. Les 4 Fantastiques mettent HS le Docteur Fatalis, et le Surfeur d'Argent récupère son surf. Il ressuscite Susanne et se sacrifie pour détruire Galactus et sauver la planète. Red et Susanne peuvent enfin se marier. Critique : Le deuxième volet, et celui de trop, de la saga des 4 Fantastiques. Toujours réalisé par Tim Story, nous retrouvons tous le cast du premier film : Jessica Alba, Ioan Gruffudd, Chris Evan et Michael Chiklis, de même que Kerry Washington dans le rôle d'Alicia la petite amie de Ben Grimm. Cette fois-ci, les 4 Fantastiques en plus du Docteur Fatalis, doivent faire face au Surfeur d'Argent, « interprété » par Doug Jones (« Les Rois du Désert », « Men in Black II », « Esprits Criminels ») avec la voix de Laurence Fishburne (« Morpheus » dans Matrix). Alors on s'éloigne un peu de la BD le concernant, en effet, Galactus a doté son héraut d'une partie de ses pouvoirs cosmiques. Mais ceux-ci ne sont pas du tout liés à son surf dans la bande-dessinée. L'autre chose qui s'éloigne de la BD, c'est que il ne se sacrifie pas pour sauver la Terre, mais se range aux côtés des 4 Fantastiques pour combattre son maître Galactus, de ce fait, ce dernier pour le punir l'exilera sur notre Planète et le Surfeur d'Argent devra malheureusement vivre parmi les humains et leur violence. Le Docteur Fatalis n'a rien à voir dans cette histoire-là ! Dans la BD, la Terre sera sauvée de Galactus, grâce au Gardien qui permet aux 4 Fantastiques d'avoir un appareil capable de détruire Galactus : l'annihilateur suprême. Ce qui permet à Red Richards d'arracher la promesse à Galactus de ne plus attaquer la Terre, en échange Red lui remet l'appareil que Galactus s'empresse de détruire avant de s'en aller. Alors, on va immédiatement parler de la chose qui fâche car c'est cela qui est complètement raté dans ce film : Galactus justement ! Alors que je pense, que tout le monde comme moi, attendait de voir l'être géant dévoreur de planète à l'écran (Galactus est un homme d'une vingtaine de mètres de hauteur avec un énorme casque étrange), on a en lieu et place : un misérable effet de fumée noire, et l'apparition plus ou moins floue d'un visage dans des flammes, on ne sait pas trop ! Décevant, de chez décevant et c'est vraiment, mais alors vraiment une occasion manquée ! Cela aurait eu un tel impact dans le film de faire apparaître Galactus dans toute sa splendeur, cela aurait vraiment marqué le film, malheureusement ce ne fut pas le cas. Même si on ne s'ennuie pas trop, le film reprend quand même des éléments du 1er : Fatalis, entres autres choses, Susanne Storm qui se retrouve déshabillée dans la rue devant tout le monde, etc. De plus on a des scènes qui ne collent pas du tout comme par exemple celle de l'enterrement de la vie de garçon de Red Richards, ce n'est pas du tout dans le personnage de la BD et je trouve qu'ici, à part montrer qu'on sait faire de l'effet numérique pour les bras de Red Richards, ça n'apporte rien au film, ce n'est même pas drôle. Tout comme l'histoire avec les militaires, la scène dans la forêt avec Red Richards qui explique au Général Hager qu'il est le cerveau le plus brillant de la planète et qu'il a la femme la plus torride du monde, c'est un peu « trop, trop », on va dire. Néanmoins, les acteurs appréhendent assez bien leurs personnages dorénavant, et Jessica Alba fait un peu moins cruche que dans le premier. Même si je ne suis pas persuadé qu'une paire de lunettes la rende plus intello ! L'autre chose qui fâche, c'est que je ne comprends pas pourquoi on a fait revenir Fatalis dans l'histoire, même si j'apprécie toujours autant Julian McMahon, qui se guérit miraculeusement grâce à une décharge du Surfeur d'Argent (ceci est pris des « Guerres Secrètes » où Fatalis qui arrive à voler le pouvoir du Beyonder se reconstitue son visage brûlé, ça n'a rien à voir avec le Surfeur d'Argent), de ce fait les 4 Fantastiques se battent une fois de plus contre lui pour sauver la Terre. Une fois encore, c'est dommage d'utiliser des schémas répétitifs. Pour le reste on est à peu près dans les clous : c'est en effet Susanne Storm qui rappelle sa bien-aimée au Surfeur qui fait pencher la balance pour qu'ils s'allient avec eux. On a le droit au Fantasticar, un engin qu'ils utilisent souvent dans la BD. Les effets spéciaux sont réussis, il n'y a qu'à voir la séquence qui se déroule à Londres, ou bien l'échange des pouvoirs entre Johnny et les autres membres de l'équipe. Ou bien encore la scène pendant la cérémonie du mariage avec l'hélicoptère. Le Surfeur d'Argent est ma foi pas trop mal, en fait je ne sais pas trop quelle autre apparence on aurait pu lui donner. Je trouve par contre La Chose toujours aussi mal faite, et on aurait pu l'améliorer pour ce 2e opus, d'autant qu'avec l'échange des pouvoirs, cela serait passé comme une lettre à la poste. Bref, c'est soigné (il suffit de voir les effets du Surfeur d'Argent), et y a vraiment pas grand chose à dire. Film classique donc, qui ne vous ennuiera pas trop, en tous cas vous ne verrez pas passer les 1H30 qu'il fait. La seule chose est qu'il aurait pu être vraiment plus ambitieux, ou alors qui sait, peut-être même mettre un autre personnage que le Surfeur d'Argent : Les Inhumains par exemple. Le premier volet n'était pas déjà extraordinaire, nous sommes encore en deçà avec celui-ci. La musique est toujours signée John Ottman, pour ma part, je lui ferai le même reproche que pour le 1er film. Doté d'un budget d'environ 120 millions de dollars, le film n'a pourtant pas fait un flop, puisqu'il rapporta près de 290 millions de dollars en recettes à l'international. Alors qu'on aurait pu s'attendre à une trilogie, finalement la 20th Century Fox annulera le projet d'un troisième film, pour rebooter la licence en 2015 avec le calamiteux nouveau film : « Les 4 Fantastiques » encore plus mauvais que les deux films déjà produits. « Les 4 Fantastiques et Le Surfeur d'Argent » est disponible à l'unité en DVD ou en BluRay, ou en coffret regroupant les deux opus de la saga en DVD et BluRay. 4. LES QUATRE FANTASTIQUES Résumé: Red Richards alors qu'il est encore à l'école, fait un exposé sur un transporteur de matière. Son professeur ne le croit pas, mais plus tard, le soir venu, Ben Grimm un de ses camarades de classe, le trouve dans la décharge que gère sa famille. Red a besoin d'un transformateur. L'expérience réussit, et 7 ans plus tard, lors d'un concours de science, Red avec Ben Grimm devenu son ami, exposent leur transporteur de matière, ils sont alors remarqué par le Docteur Franklin Storm et sa fille Susanne. Le docteur Storm leur dit qu'un autre chercheur a initié un projet semblable : le docteur Fatalis, mais il s'agit en fait d'un transporteur quantique dans une autre dimension. Ils travaillent alors ensemble en étant rejoint par le fils du docteur Storm : Johnny. Red arrive à finir l'appareil et le test avec un singe se passe bien. Alors que le projet va être confié à la NASA, Red, Ben, Fatalis et Johnny partent avec leur appareil dans l'autre dimension. Mais alors qu'ils explorent ce nouveau monde, les choses se passent mal, et Fatalis tombe dans un cratère. Red, Ben et Johnny réussissent grâce à l'aide de Susanne à rentrer, mais ils s'aperçoivent qu'ils ont d'étranges pouvoirs. Mais le gouvernement veut s'en emparer pour dominer les deux mondes, alors qu'ils retournent dans l'autre dimension, Fatalis est vivant et revient sur Terre. Mais ce dernier veut détruire la Terre en créant un trou noir, Red, Susanne, Johnny et Ben vont alors sur l'autre monde pour affronter Fatalis. Ils arrivent à le vaincre et reviennent sur Terre, ils sont devenus Les 4 Fantastiques. Critique : Beaucoup critiqué et décrié par les fans, ce film est-il aussi mauvais qu'il le paraît ? La réponse est malheureusement oui ! Réalisé par Josh Trank (Kill Point : Dans la ligne de Mire, Chronicle) le film a hélas accouché dans la douleur. En effet, le tournage va mal se passer, et Josh Trank sera éjecté du projet avant que le film ne sorte, de ce fait, des scènes seront retournées quelques mois avant la sortie du film. Le mésentente entre le réalisateur et les studios a fait beaucoup de bruit et fut le buzz de l'été de l'année 2015. Peu importe au final les raisons qui existent pour les divergences entre les studios et le réalisateur, voyons le film. Dans les rôles titres, nous retrouvons Miles Teller (Divergente, Footloose, The Unusuals) dans le rôle de Red Richards alias l'homme élastique, Kate Mara (Urban Legand 3 : Bloody Mary, Tellement Menteur, Transcendance) pour Susanne Storm alias la Femme Invisible, Jamie Bell (L'Autre Rive, Jumper, Dos Au Mur) qui interprète Ben Grimm alias La Chose et Michael B. Jordan (Les Sopranos, Les Experts, FBI : Portés Disparus) dans le rôle de Johnny Storm alias La Torche Humaine. Alors, c'est le premier élément qui cloche dans le film pour ceux qui connaissent un peu la BD originale (je mets de côté les 'Ultimate', ne les ayant pas lu) : dans la BD, Johnny la Torche Humaine et Susanne la Femme Invisible sont frère et sœur, et ils sont blancs tous les deux. Ici, par je ne sais quel tour de magie, Susanne est blanche et Johnny est noir, et sont frère et sœur. D'accord, alors évidemment dans le film c'est expliqué par le fait que Susanne est adoptée, mais tout de même c'est un peu gros, et honnêtement ça commence à déglinguer le film. Vient ensuite le méchant, Fatalis, incarné par Toby Kebbell (La Colère des Titans, Cartel, La Planète des Singes : L'Affrontement) et qui ne ressemble en rien, mais alors en rien au docteur Fatalis de la BD. Deuxième chose qui cloche. La 3e sont les origines proprement dite des pouvoirs des personnages. Dans la BD, ils font un voyage dans l'espace grâce à une fusée construite par Red, et irradiés par des rayons cosmiques, lorsqu'ils reviennent sur Terre, ils se rendent compte qu'ils ont des super-pouvoirs. Ici, ils vont sur une Terre parallèle, qui pourrait à la limite correspondre à la Zone Négative de la bande dessinée, et irradiés par la planète : mais seulement les 3 hommes du groupe, Susanne, elle, reçoit une décharge lorsque la capsule revient dans notre monde. C'est vraiment, mais alors vraiment tiré par les cheveux pour ses pouvoirs à elle. Quant à Fatalis, il n'a jamais travaillé avec Red Richards, et n'a jamais connu Susanne Storm. Il ne connaissait que Red qu'il a rencontré au collège, et Fatalis tentant de faire une expérience avec les forces occultes pour sauver sa mère, se retrouve défiguré après que Red lui ai dit de revoir ses calculs car il y avait des erreurs. Fatalis ne supportant pas de voir quelqu'un supérieur à lui, rend alors Red responsable de son accident, et se construit une armure à la Iron-Man, suréquipée et qui est la source de son pouvoir. Ici, dans le film on est loin de tout ceci. Pourtant, il y a tout de même un ou deux points positifs : pour commencer, enfin un film où le génie du héros de la BD n'est pas gommé, Red Richard est un petit prodige, et il est montré ainsi dans le film : c'est bien. Ensuite, Kate Mara fait une très belle Susanne Storm, sans doute mieux que Jessica Alba, en tous cas légèrement plus proche du personnage de la BD. Ensuite, les effets spéciaux sont là, et il n'a rien à redire, c'est maîtrisé, comme les dernières productions de super-héros. Seulement voilà, par rapport aux anciens films des 4 fantastiques, qu'est-ce qu'ils apportent réellement ? L'être de flammes lorsque Johnny est en torche humaine est-il mieux fait ? Je n'en suis pas certain, peut-être un peu plus réaliste, quoique... Pour les autres ça ne change vraiment pas grand-chose, La Chose est aussi mal fait que dans les anciens films, et Fatalis est même moins fidèle à la BD que les anciens films. Pour Mister Fantastic, les effets de 2005 étaient déjà bons pour rendre l'élasticité du corps de Red très crédible, ici, ce n'est pas parce que on a des longues séances avec les bras et les jambes allongées que ça fait mieux. Idem pour Susanne Storm : les effets sont à peu de choses près identiques à la version 2005 pour rendre l'invisibilité et les champs de force. Disons que je n'ai rien vu d'extraordinaire ou d'innovant. L'histoire ne reprenant donc pas la BD d'origine, je trouve que c'est mal fichu. On a la séquence enfants, puis adolescents, ils se font recruter, puis découvrent que les militaires veulent leurs pouvoirs, et Fatalis veut détruire le monde, alors ils s'unissent pour le combattre. Enfin, c'est bizarrement construit, de plus le film passe beaucoup de temps à mettre en place les personnages, pour un combat vraiment rapide à la fin du film. On aurait aimé mieux ! Pour une fois, que les 1H40mn du film le desservent, on aurait pu pousser jusque 2H et mieux exploiter le combat contre Fatalis : dommage, vraiment dommage. Le comble étant je pense, qu'ils n'ont même pas leur costume de super-héros, et ils ne prononcent même pas leur nom, puisque c'est le générique qui l'affiche. L'autre gros problème est que même si Kate Mara est très jolie et incarne à peu près bien La Femme Invisible, les 4 membres ont un charisme zéro, et ça c'est un gros problème ! On arrive pas à s'attacher à eux, ils ne dégagent rien, c'est vraiment désolant. Est-ce dû au fait qu'ils soient plus jeunes ? Je ne pense pas, dans la BD les héros au départ ne sont pas très vieux. Ils n'ont pas de présence à l'écran, aucun : que ce soit les 4 fantastiques ou Fatalis. Bref, vous l'aurez compris, il n'y a pas grand-chose à sauver dans ce film catastrophe, à la limite, je préfère rester sur le premier film de 2005. Ici, même la musique, signée Marco Beltrami et Philip Glass ne marquera pas les esprits. Elle est certes en adéquation avec les images, mais n'a vraiment rien d'exceptionnelle, à l'image du film d'ailleurs. Doté d'un budget de 122 millions de dollars, le film ne fera que 168 millions de dollars environ de recettes dans le monde : une catastrophe pour la Fox. Alors qu'avant la sortie du film, une suite était déjà programmée, elle fut repoussée, et à l'heure actuelle il est difficile de dire si elle se fera, et surtout, si la Fox pourra encore conserver les droits de la franchise. Un conseil, plutôt que de voir ce calamiteux Fantastic Four, tournez-vous plutôt vers Ant-Man qui, lui, est une jolie surprise sans prétention aucune. Je terminerai juste sur une question que je me pose pour ce film des 4 Fantastiques : c'est comment fait La Torche Humaine pour voler dans l'espace à travers le passage qui les emmène sur la planète parallèle et qui les ramène sur Terre. Que je sache, il n'y a pas d'oxygène dans l'espace, et si mes souvenirs sont bons, sans oxygène, il ne peut pas y avoir de feu... Oui, je chipote, je sais. |