Thor
Thor, la bande-dessinée : Un Dieu d'Asgard tombera sur Terre et deviendra un super-héros costumé tout comme Spiderman, Captain-America, Daredevil, etc. et tant d'autres personnages de la Marvel qui ont fait son succès. L'histoire de Thor, le dieu de la Foudre, dans le comics diffère de celle à l'écran. En effet, dans la bande-dessinée, après avoir été banni par son père d'Asgard, Thor se retrouve dans la peau d'un humain normal. Dans celle d'un médecin infirme qui à une jambe malade et est obligé de marcher avec une canne, et sa mémoire est totalement effacée. C'est lors d'un voyage qu'il voit une invasion extraterrestre de la terre, essayant de s'enfuir, il tombe alors sur un bâton de bois qui n'est autre que son marteau Mjolnir. En frappant le bâton au sol, il redevient alors Thor le dieu de la Foudre et sa mémoire revient en partie. Il combat alors les extraterrestres et devient un super-héros, il sera un membre fondateur des « Avengers » et son cœur sera partagé entre la frêle Jane Foster sur Terre et Dame Sif à Asgard. Toutes deux seront des rivales. Thor est souvent en opposition avec son père, car il trouve ses décisions souvent cruelles. Apparu pour la première fois dans la revue « Journey into Mystery » n°83 de 1962, Thor dans son comics subira de nombreuses aventures notamment pas mal de tentatives de relance du titre au fil des ans, pour ne pas que les ventes s'essoufflent. Thor se retrouvera ainsi pendant un moment même transformé en grenouille ! En France, il sera publié chez Arédit en 1977 dans la revue « Eclipso » en mauvaise qualité, Noir & Blanc, puis couleur. Bref pas un très bon traitement. LUG le publiera à son tour dans le revue « Special Strange » et « Ombrax Saga » avant de le sortir en intégrale sous son propre titre. Thor affronte de nombreux ennemis, souvent son demi-frère Loki le dieu du Mal qui cherche souvent à lui nuire. Son look a connu des évolutions, il est devenu barbu, et en 2007 une nouvelle relance du comics inspirera le film du même nom. Thor est un dieu, possède une force surhumaine, peut voler grâce à Mjolnir, et est immortel grâce à des pommes d'or qu'il consomme à Asgard. Ses pouvoirs viennent surtout de Mjolnir qui revient toujours vers lui, si il le pose au sol personne d'autre ne peut le soulever (même Hulk ne le peut pas !), de plus Mjolnir déclenche la foudre et des éclairs et ouvre des portails d'autres dimensions. À ce jour, le comics de Thor a dépassé les 600 numéros.
Thor le Dessin-Animé : Le tout premier dessin-animé de Thor date de 1966 lui aussi !!! Il s'intitule « The Marvel Super Heroes » c'est l'une des séries des 5 personnages dont un dessin-animé a été fait. Comme les autres séries, il s'agissait de planches du comics photocopiées et animées à l'écran avec les histoires originales respectées. Mais il n'a pas eu plus de succès que les autres. Thor les Films : En 2011 sort le premier film « Thor » de Kenneth Branagh avec Chris Hemsworth dans le rôle titre. Différent du comics, il remportera néanmoins un certains succès, et le personnage sera dans le film des « Avengers ». Deux ans plus tard, en 2013, un second volet « Thor, Le Monde des Ténèbres » avec les mêmes acteurs sortira au cinéma dans la continuité de la stratégie de Marvel au cinéma. Un 3e volet, est dores et déjà prévu pour 2017. Résumé: Au Nouveau Mexique, Jane Foster fait des relevés pour ses recherches en astrophysique. Lorsque tout à coup, une tempête se déchaîne, et un homme atterri sur le sol, Jane et ses amis le renversent. Ils découvrent que c'est en fait Thor, le dieu de la foudre, banni sur Terre par son père suite à un complot de la part de son frère Loki. Ce dernier veut devenir Roi d'Asgard à la place de Thor, et a utilisé pour cela les géants des glaces, des ennemis d'Asgard autrefois vaincus par Odin. Odin tombe malade et Loki s'approprie le trône, il envoie alors le Destructeur, machine chargée de veiller sur les reliques d'Asgard pour tuer Thor. Ce dernier sur Terre, ne cherche qu'à récupérer Mjolnir son marteau qui lui donne son pouvoir, mais l'agent Coulson du SHIELD, est déjà sur place. Avec l'aide de Jane Foster et ses amis, Thor devient plus humble et plus humain, il redevient digne d'être Thor, et alors qu'il va mourir, Mjolnir vient à lui. Thor défait le Destructeur, et repars à Asgard pour destituer son frère qui est un traître. Après sa défaite et le réveille d'Odin, Loki se laisse tomber dans un trou noir, mais a t-il vraiment disparu. Thor est à présent plus sage qu'avant, mais son cœur est désormais partagé entre Asgard et la Terre. Critique : Alors, en voyant ce film, la question que je me pose c'est : qu'est-ce que Marvel a dans la tête pour confier la réalisation de ses films destinés à poser les jalons de ses principaux personnages pour « The Avengers » à des acteurs devenus réalisateurs et qui ne maîtrisent pas l'art de la mise en scène et de la réalisation. C'est simplement effarant. Thor, au final, ne serait pas un si mauvais film que cela, s’il n'était pas axé sur Thor de la Marvel ! À partir de là, tout est dit. Voyons un peu l'histoire : les géants des glaces, une race belliqueuse et ennemie d'Asgard attaque la Terre. Odin et son armée les repoussent et leur vole leur source d'énergie pour qu'ils ne puissent plus nuire, et de ce fait, une trêve est conclue. Odin élève ses deux enfants : Loki et Thor qui deviendront un jour roi d'Asgard. Devenus adultes, c'est Thor qui hérite du trône, mais une nouvelle attaque des géants des glaces interrompt la cérémonie de son couronnement. Dès lors, Thor qui est un dieu plein d'arrogance et de fierté, et qui aime se battre n'a qu'une idée en tête : punir les géants des glaces. Il se rend alors sur leur planète pour y faire une expédition punitive qui tourne mal, et Odin est obligé d'intervenir. Il banni alors Thor sur la Terre et lui retire son pouvoir du dieu du Tonnerre, mais envoie Mjolnir sur la Terre également pour que lorsque Thor en sera digne, il puisse le récupérer. Durant le combat sur Jotunheim Loki a découvert qu'il est le fils de Laufey et donc un géant des glaces aussi. S'en prenant à son père, Odin tombe dans son sommeil réparateur. Loki devient alors le roi d'Asgard, il ordonne alors au Destructeur, une machine chargée de veiller sur les reliques d'Asgard d'aller tuer Thor. Loki ayant menti à ce dernier sur la mort d'Odin. Peu après, Loki fait venir des géants des glaces à Asgard pour sauver Odin et passer pour un héros à ses yeux, pour ainsi légitimer son accession au trône. Mais Thor frappé par le Destructeur, alors qu'il va mourir récupère Mjolnir et ses pouvoirs divins. Il détruit le Destructeur et retourne à Asgard pour s'expliquer avec Loki. Loki veut détruire Jotunheim pour montrer sa fidélité à son père, Thor tente de l'en empêcher et un combat commence. Thor ne pouvant arrêter le Bifröst qui en train de détruire la planète des géants des glaces, brise alors le pont qui permet de relier Asgard aux autres mondes. Loki se laisse alors tomber dans un trou noir et disparaît. Thor est maintenant un dieu bien plus sage qu'avant, mais son cœur est resté en partie sur la Terre avec Jane Foster qu'il ne peut plus revoir pour le moment. Alors, je n'ai pas tellement de souvenirs de la BD de Thor, car comme je l'ai expliqué dans d'autres critiques, j'ai toujours ce souci avec le personnage là aussi de Thor comme pour d'autres : pour moi, c'est un héros de second plan de chez Marvel. Peut-être est-ce dû au fait, qu'il ne fut pas publié dans les revues des éditions LUG dès le début, mais était édité chez Arédit dans la revue « Eclipso ». Il ne sera que bien plus tard édité chez LUG dans la revue « Ombrax Saga » et ensuite en version intégrale sous son propre titre de Thor. Ceci explique peut-être cela du fait qu'il ne soit qu'un personnage secondaire dans mon esprit. Viens ensuite toujours le même problème avec les adaptations cinématographiques des super-héros de la Marvel, Thor est paru pour la première fois en 1962 aux USA, et on ne peut résumer 40 ans de comics dans un seul film de 2H ! Il faut donc faire des choix, d'autant que le titre de Thor a connu des périodes successives de relances au fil des années pour que les ventes ne s'essoufflent pas ! Il me semble d'ailleurs que le film est plus basé sur une bande-dessinée de 2007 que celle d'origine. Néanmoins, il y a tout de même des différences par exemple par rapport à Loki : je ne me rappelle pas que dans la BD il soit un géant des glaces, il est le dieu du Mal et demi-frère de Thor, c'est tout, et cherche toujours à lui nuire. De même, Thor n'arrive pas sur Terre sous son apparence après son bannissement. Dans la BD, il est un docteur humain nommé Donald Blake, aimé par sa secrétaire la frêle Jane Foster, et trouve un bâton lorsqu'il tente de s'enfuir en voyant la terre envahie par des extraterrestres lors d'un voyage. Dès lors une voix lui dit qu'il est Thor et qu'il doit frapper le bâton, en faisant cela il se transforme ainsi en dieu du tonnerre et retrouve Mjolnir. Ensuite, Thor deviendra un super-héros et sera un membre fondateur des « Avengers ». Voilà pour la BD. Pour le film, c'est donc Chris Hemsworth (« Star-Trek », « Escapade Fatale », « Ca$h ») qui incarne Thor, j'avais remarqué cet acteur dans Star-Trek de JJ Abrams dans le rôle du père de James Kirk et je pensais beaucoup de bien de lui, ceci est confirmé par composition qu'il nous livre ici. Tantôt arrogant, et survolté, puis devenant plus sage vers la fin du film, il arrive à faire passer ses émotions, on le voit à l'écran. Tom Hiddleston (« Unrelated », « Archipelago ») lui joue le rôle de Loki, le méchant, et j'avoue que je ne sais trop quoi penser par rapport au personnage original. Néanmoins, il fait le travail tout au long du film c'est déjà ça. Pour Jane Foster, nous avons droit à Nathalie Portman (« Star-Wars », « Leon », « V pour Vendetta ») : alors je vais sans doute me mettre du monde à dos, mais en fait je n'ai jamais trop apprécié cette actrice, et son rôle dans Thor confirme mon impression ! On a l'impression qu'elle n'est jamais présente à ce qu'elle fait à l'écran, et qu'elle est toujours ailleurs : enfin, sa prestation est pour moi assez étrange. De plus, au niveau de la beauté physique, elle est surclassée par deux autres actrices du film. Tout d'abord par Jaimie Alexander (« Run or Die », « Savannah », « Le Dernier Rempart ») qui interprète le rôle de dame Sif. Et surtout par Kat Dennings (« Trouve ta Voix », « 40 ans Toujours Puceau », « Super Blonde ») dans le rôle de Darcy. Personnellement, je suis raide dingue de cette actrice depuis que je l'ai vue dans Thor, et rien que pour elle, Darcy, à la limite le film suffirait à être regardé ! Malheureusement, ça ne le relève pas tant que ça. Le film apporte des personnages clés pour la suite de la stratégie Marvel au cinéma, ainsi Œil de Faucon (un autre héros de la Marvel qui sera dans « Avengers ») fait sa première apparition, joué par Jeremy Renner (« SWAT Unité d'élite », « 28 Semaines Plus Tard », « Jason Bourne : L'Héritage »). De même on retrouve Phil Coulson qui a un plus grand rôle dans ce film, et on découvre également le Docteur Erik Selvig qui sera un élément clé dans « Avengers », tout comme Loki d'ailleurs. À ce propos, la scène post générique montre Nick Fury avec le Tesseract (ou Le Cube Cosmique si vous préférez). Pour jouer le roi d'Asgard, nous voyons Anthony Hopkins dans le rôle d'Odin : cet acteur est devenu le porte drapeau de ce genre de rôle depuis quelques années, sans aucun doute pour assurer des entrées. Donc, je n'arrive pas à accrocher à ce film, je ne sais pas pourquoi, pourtant pas mal de choses sont reprises de la BD : les compagnons de Thor, Asgard et le pont arc-en-ciel, les costumes, les personnages, etc. mais ça ne colle pas, ça n'accroche pas à l'écran. Il manque ce petit truc qui ferait que... C'est peut-être parce que c'est trop la BD adaptée à l'écran, et qu'il aurait fallu un juste milieu. Rien à redire pour les effets spéciaux : Asgard est une fresque à elle toute seule, et tous les autres SFX pour les combats, le marteau de Thor, le pont Arc-en-ciel, l'effet de la glace, Le Destructeur, etc. sont très soignés comme pour Iron-Man, on y croit. Seul Mjolnir justement fait un peu faux à l'écran, et on voit que Chris Hemsworth ne tient pas réellement un objet lourd dans la main. On a le droit à de l'action, mais c'est peut-être ça qui cloche : ce n'ai pas parce que Thor se bat contre des agents du SHIELD ou qu'il boit des bières avec Selvig que ça fait de lui un héros à l'écran, peut-être qu'en fait j'attendais plus de ce film. Car en fait, pour moi, le seul moment vraiment excellent dans ce film est lorsque Thor vient de récupérer Mjolnir et riposte contre le Destructeur. La scène de la tornade créée avec en plus l'excellente musique qui l'accompagne, là on est en plein dedans : malheureusement, le combat est bâclé je trouve, et la scène d'action dure moins d'une minute ! Dommage. Pourtant, on a également une belle scène d'émotion lorsque Thor en humain s'approche de Mjolnir pour le saisir et qu'il pense qu'il va enfin redevenir un dieu, là aussi avec la musique qui l'accompagne ce passage est fabuleux, lorsqu’ensuite il tombe au sol totalement désespéré. Seuls les passages à l'hôpital ou tous ceux qui tentent de faire de l'humour tombent à plat en fait (voir la scène du restaurant où Thor mange et que Darcy le prend en photo, ou celle où Thor rentre dans l'animalerie pour demander un cheval). Mais, je ne sais pas, je ne trouve pas que ce soit un bon film. À la limite, seule la scène finale, lorsque l'on voit le chemin à travers l'espace avec la superbe musique entraînante suffit au film et on jette le reste. C'est ainsi qu'on pourrait résumer Thor. Je suis donc vraiment très très mitigé sur ce film. Je pense qu'on aurait du confier ce projet à quelqu'un d'autre que Kenneth Branagh. L'excellente bande-originale du film est donc signée Patrick Doyle : c'est un sans faute du début à la fin du film, et elle est tout simplement exceptionnelle ! Que ce soit dans les moments émouvants, ou dans les moments d'action, elle n'est jamais en décalage et toujours en parfaite adéquation. Elle est tout bonnement magnifique et c'est assurément un énorme point fort du film. Le film a pas mal marché, d'un budget de 150 millions de dollars, celui-ci a fait presque 450 millions de dollars de recettes. C'est pour cela, malheureusement, qu'un second volet encore moins bon que ce 1er film a vu le jour. Thor est disponible en DVD et BluRay, ou dans le coffret des autres films de la phase I de Marvel. 3. THOR : LE MONDE DES TÉNÈBRES Résumé: Il y a des millénaires, Malekith un Elfe noir, a tenté de replonger le monde dans les ténèbres grâce à un pouvoir d'une substance étrange : l'Ether. Mais le roi d'Asgard, Bor, à l'époque et père d'Odin l'en a empêché, et ont caché l'Ether en le scellant dans un pilier en pierre. De nos jours, après les événements de New-York, Loki est jugé et emprisonné pendant que Thor se bat dans les 9 royaumes pour rétablir la paix avec Asgard. Tandis qu'à Londres, Jane Foster qui se désespère de revoir Thor, se rend sur un lieu où des phénomènes étranges se produisent. Aspirée dans un autre monde, elle entre en contact avec l'Ether. Un nouvel alignement des planètes a lieu, et Malekith veut sa vengeance sur Asgard. Il récupère l'Ether après un combat contre Thor et la mort de Loki, et avec l'alignement des planètes va détruire les univers. Thor aidé de Jane Foster et Erik Selvig intervient, et arrive à détruire Malekith et à récupérer l'Ether. La Terre est sauvée. Critique : 2e opus de la saga de Thor, honnêtement je n'arrive pas à comprendre comment il y a pu y avoir un second volet à la vue du premier film ! Le premier Thor n'était pas une merveille, je trouve que le second est du même niveau. Pourtant on a changé de réalisateur, ce n'est plus Kenneth Branagh qui est aux commandes, mais Alan Taylor (« Les Amateurs », « Kill the Poor », « Terminator Genisys »). Ce n'est pas ce qui le rend meilleur ! Je le répète, quand est-ce que Marvel prendra la peine de confier ses films solos à de vrais réalisateurs ?! En fait, je ne sais trop quoi dire sur ce film, parce que il n'est pas spécialement intéressant : Après les faits de New-York avec les « Avengers », Loki est jugé sur Asgard et emprisonné. Thor, pendant ce temps, se bat pour ramener la paix dans les 9 royaumes avec Asgard. Il est toujours aidé par Dame Sif et ses 3 fidèles compagnons. Sur terre, en Angleterre, Jane Foster désespère de revoir Thor. C'est alors que Darcy l'emmène dans un lieu où se produit des phénomènes étranges : Janes est aspiré dans un autre monde et tombe sur l'Ether, une substance d'un pouvoir considérable. Possédée autrefois par les Elfes noirs, Malekith leur chef voulait replonger l'univers dans les ténèbres. Mais le père d'Odin, Bor, enleva l'Ether et avec l'armée d'Asgard réussi à vaincre celle de Malekith. Ce dernier s'échappa et se mit en hibernation jusqu'au prochain alignement des planètes. L’absorption de l’Ether par Jane Foster réveille Malekith et les derniers survivants à ses côtés. Il attaque alors Asgard pour le récupérer, mais n'y arrive pas, néanmoins la mère de Thor meurt en protégeant Jane Foster. Thor décide alors de détruire l'Ether, et demande l'aide de Loki. Grâce à lui, il arrive sur la planète noire de Malakith, et Loki fait semblant de le trahir. Mais une fois que Malekith a sorti l'Ether du corps de Jane Foster, Thor avec l'aide de Loki tente de le détruire : en vain. Malekith absorbe l'Ether et laisse Thor sur sa planète avec Loki qui se sacrifie pour sauver son frère qui se bat contre un monstre. Thor avec l'aide de Jane Foster retourne sur Terre, et ils mettent au point un plan pour détruire Malekith. Erik Selvig vient alors lui aussi, et la bataille entre Thor et Malekith débute. Après un assez dur combat, Thor réussi à tuer Malekith avec les appareils de Selvig et à sauver l'univers. Thor toujours incarné par Chris Hemsworth s'en prend encore plein la tête dans ce film ! Il suffit de voir la scène où il est sur la planète noire de Malekith et qu'il se bat contre le monstre, la raclée qu'il se prend alors qu'il est au sol, le montre le tabasse comme un sonneur. On lui en veut à ce pauvre Thor ! L'histoire, hélas, je trouve s'embarque et s'enlise rapidement dans la relation entre Jane Foster et Thor et en fait on a l'impression que tout autour est un prétexte. À part cela, le film se laisse regarder sur ses 2H de durée, même si parfois il y a des moments un peu longs : voir la scène du restaurant au début avec Jane Foster, ou bien encore la séquence jeu avec les anomalies physiques, la scène du métro avec Thor. Ou la scène avec Thor lorsqu'ils reviennent sur Terre et qu'il monte dans la voiture avec Jane Foster. L'action est pas mal menée, mais parfois c'est quand même un peu confus, notamment lors des passages entre les mondes. Mais les effets spéciaux, maintenant, permettant toutes les fantaisies à l'écran, on y va de bon cœur. Par exemple vous verrez dans cet opus, le fameux « Bilgesnipe » la créature dont parle Thor dans « The Avengers » et qui fait une jolie petite scène de fin post-générique. Si les SFX sont toujours aussi bien maîtrisés dans ce film, je trouve qu'on atteint parfois un peu la surenchère : voir la scène du vaisseau de Malekith qui arrive à Londres. Ok, c'est noté, on sait incruster des énormes vaisseaux dans du décor réel et ça paraît vrai. C'est toujours Nathalie Portman qui joue Jane Foster, je resterai sur la même critique du 1er film. On a toujours pas l'impression qu'elle soit bien dans son rôle. C'est dommage, mais personnellement je trouve que ça se voit à l'écran. Contrairement à Tom Hiddleston qui incarne toujours Loki et qui est à fond dans son personnage, il n'y a rien à redire. On a en plus grâce à lui, un petit caméo de Captain-America. D'ailleurs je pense qu'à chaque épisode de Thor, on va forcément se farcir Loki, ça risque de devenir une banalité affligeante. On retrouve la jolie Jaimie Alexander en Dame Sif, hélas si on pouvait croire que son rôle serait un peu plus étoffé du fait de l'histoire grandissante entre Thor et Jane Foster : il n'en est rien. Cela ne restera que quelques combats, et une seule scène calme avec Thor : dommage. La magnifique Kat Dennings est toujours dans le rôle de Darcy et là contrairement au premier opus, on la voit bien plus souvent dans le film pour notre plus grand plaisir. Erik Selvig revient à nouveau, lui aussi, toujours sous les traits de Stellan Skarsgard : si sa composition n'est pas mauvaise, je déplore le fait qu'on a l'impression qu'à chaque nouveau film on essaie de décrédibiliser totalement le personnage. Là, il se ballade tout nu à StoneHenge puis en slip dans l'appartement de Jane Foster. Sans compter la scène à la prison. Enfin, c'est Christopher Eccleston (« Doctor Who », « G.I. Joe le Réveil du Cobra », « 28 Jours Plus Tard ») qui incarne Malekith. Pas grand-chose à dire, ça parle de lui-même à l'écran, de plus j'adore beaucoup cet acteur. Si l'action est privilégiée dans le film, on a tout de même droit à une scène très émouvante, lorsque Asgard rend hommage à la mère de Thor, Frigga (incarnée par Rene Russo comme dans le 1er film), morte pour protéger Jane Foster. La musique qui accompagne l'événement est dramatique à souhait, et c'est un moment assez fort du film. Vient ensuite la débauche d'effets spéciaux : comme je le dis, je trouve que le film de Thor fait par moment un peu dans la surenchère, et ce n'est malheureusement pas ce qui relève le niveau. On l'a pourtant constaté avec les nouveaux « Star-Wars » : des effets spéciaux à outrance sans une trame d'un bon scénario, ça ne fait jamais un bon film. De plus ça ne fait pas tellement avancer l'histoire à proprement parler dans la Marvel, seul en fait une des scènes post-générique montre Le Collectionneur avec les amis de Thor qui lui amènent l'Ether et qui constitue une des gemmes de l'infini. On se dirige donc bien de plus en plus vers la saga du gant de l'infini, ce que je me demande, c'est est-ce que Marvel prévoit à un moment donné de faire venir le personnage de Adam Warlock qui sera un élément décisif de l'histoire. Il faut aussi commencer à penser à Captain-Marvel ! Un petit truc sympa : c'est la réaction du marteau de Thor, Mjolnir, lorsque Thor passe dans un autre monde et que Mjolnir ne trouve plus son porteur. Le Marteau a visiblement la fonction de vouloir retourner sur Asgard. Bref, Thor : Le Monde des Ténèbres, n'est vraiment pas exceptionnel. La musique composée par Brian Tyler n'est pas exceptionnelle, elle non plus, néanmoins là aussi comme pour Captain-America : mention spéciale pour le générique de fin. Façon peinture, c'est un petit chef-d'œuvre. Avec un budget de 170 millions de dollars, ce second opus a tout même bien marché en salle et a rapporté presque 645 millions de dollars en recettes dans le monde. On se demande bien pourquoi ! De plus, l'annonce d'un 3e volet sur Thor a déjà été faite. Ça laisse songeur ! Mais bon, le film est disponible en DVD et BluRay.
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Hulk
L'Incroyable Hulk, la bande-dessinée :
« The Incredible Hulk » sort pour la première fois sous son propre titre en 1962. Bruce Banner, un physicien nucléaire, a crée une nouvelle bombe pour l'armée américaine : la « Bombe G » aux rayons Gamma. Lors d'un essai, Bruce Banner voit dans le périmètre interdit un jeune homme en train de jouer de la musique dans sa voiture décapotable. Rick Jones, avait fait le pari avec ses amis qu'il arriverait à entrer dans la base. Bruce qui l'aperçoit veut absolument le sauver de la mort certaine qui l'attend. Il arrive juste à temps pour mettre Rick Jones dans une tranchée mais Bruce sera irradié par les rayons Gamma avant de pouvoir se mettre à l'abri. Dès lors, lorsqu'il est stressé ou qu'il est en colère, il devient un colosse Vert : Hulk.
Hulk est le second titre publié par la Marvel, après le succès des 4 Fantastiques. Hulk au début est gris, mais l'impression rendant très mal la couleur du monstre, il devient vert et de plus aucun autre personnage à l'époque n'était de cette couleur. Néanmoins, très vite le comics s'arrête car il ne connaît aucun succès. Intégré alors à la revue « Tales to Astonish » sa popularité grandie, et notamment grâce à sa présence aux côtés des premiers « Avengers ». Hulk est un monstre idiot, mais dans les années 80, il devient intelligent car en se transformant, il arrive à garder le cerveau de Bruce Banner. Puis plus récemment, Hulk est envoyé sur une planète déserte et éloignée à bord d'un vaisseau spatial par les Illuminati pour préserver la Terre du danger qu'il représente. Mais arrivant sur une autre planète que celle prévue, il doit combattre un tyran et devient l'élu du peuple de cette planète. Mais la navette qui l'a amené là explose et tue sa femme. Dès lors Hulk n'à qu'une idée : se venger des Illuminati qui ne sont autre que : Flèche Noire des Inhumains, Iron-Man, Mister Fantastic des 4 Fantastiques et Docteur Strange. Il arrivera à tous les vaincre, puis se bat contre un autre personnage de la Marvel : Sentry. Le combat fait qu'ils redeviennent tous les deux humains. Banner découvre alors que le véritable auteur de son malheur est Miek, il redevient Hulk et arrive à le vaincre. Dans une rage jamais atteinte, Hulk demande alors à Iron-Man de le stopper, il sera alors emprisonné par le SHIELD. Outre sa taille de 2m30 (ou plus ça varie), Hulk a une force incalculable, et est invulnérable à tout : plus il s'énerve, plus il devient fort et invulnérable. Et lorsqu'il est blessé, comme Wolverine il guérit rapidement. Seuls le vibranium et l'adamantium peuvent lui causer des dommages à sa cuirasse verte. Hulk a affronté pratiquement tous les personnages de la Marvel : Les 4 Fantastiques, Spiderman, Thor, etc. Hulk, la série tv : C'est en 1977 que débarque la série tv « L'Incroyable Hulk » sur CBS. S'étalant sur 5 saisons et totalisant 82 épisodes de 47 minutes, elle fut créée par Kenneth Johnson (« V », « L'Homme qui Valait 3 Milliards »). Elle met en vedette Bill Bixby qui incarne David Banner, et Lou Ferrigno qui incarne le colosse Vert : Hulk. Au départ, c'était l'acteur Richard Kiel (Requin dans les James Bond avec Roger Moore) qui devait faire Hulk mais lors d'une scène test, Johnson trouve qu'il n'est pas assez musclé, Arnold Schwarzenegger fut alors auditionné puis Lou Ferrigno : c'est finalement ce dernier qui est retenu car plus grand que Schwarzenegger (1.88m pour Schwarzenegger contre 1.94m pour Lou Ferrigno). Loin de respecter la BD originale, la série tv axe plus sur le côté sentiments humains et de ce que peut ressentir David Banner. Inlassablement poursuivi par un journaliste : Jack McGee. Banner déclaré mort, n'a de cesse de fuir, et d'essayer de se guérir en luttant grâce à Hulk contre divers méchants qu'il rencontre au passage. Après l'arrêt de la série en 1982, Bill Bixby mettra en œuvre plusieurs téléfilms jusqu'en 1990 où apparaîtront les personnages de Daredevil et Thor. Bill Bixby aura incarné David Banner jusque peu avant sa mort en 1993. En France la série sera diffusée à partir de 1980 sur TF1, mais les téléfilms pilotes seront eux diffusés au cinéma en 1979 et 1980. La série est disponible en intégrale en DVD. Hulk, le dessin-animé : Depuis 2013, Hulk est la vedette d'un dessin-animé : « Hulk et les Agents du Smash ». Hulk doit résoudre les problèmes contre lesquels Spiderman, les X-Men et les Vengeurs ne sont pas de taille pour lutter contre. Il est aidé par les agents du SMASH qui sont Miss Hulk (la cousine de Hulk qui a reçu son sang contaminé), Hulk Rouge, Rick Jones et Skaar. Le dessin-animé totalise actuellement 2 saisons de 26 épisodes chacune. Hulk, les Films : L'Incroyable Hulk a connu deux adaptations notables au grand écran, la première en 2003 par Ang Lee avec Eric Bana dans le rôle titre de Bruce Banner, puis en 2008 par Louis Leterrier avec Edward Norton en vedette. Celui-ci est un reboot de la licence, et s'intègre dans la stratégie de Marvel des différentes phases pour ses films au cinéma. Il fait partie de la Phase I. Hulk sera présent dans le film « The Avengers » mais avec Mark Ruffalo dans le rôle de Bruce Banner. Résumé: Le Docteur David Banner qui travaille pour l'armée, fait des recherches sur le système immunitaire et ainsi régénérer le corps humain et peut-être devenir immortel. Mais les militaires refusent qu'il fasse ses expériences sur des cobayes humains. Alors il s'injecte son produit à lui-même. Banner est modifié génétiquement, et son fils Bruce en a hérité. Dès lors, son père cherche un remède, mais l'armée lui retire le projet. Banner fait sauter le réacteur nucléaire déclenchant une contamination aux rayons gamma, et disparaît après une dispute avec sa femme. Bruce est devenu adulte, et est un grand chercheur en nanotechnologie sous le nom de Krenzler. Lors d'une réparation de routine sur leur réacteur à Rayons Gamma, Bruce est irradié à pleine dose, mais il survit et est en pleine santé. Dès lors, sous l'effet de la colère, Bruce devient un monstre : Hulk. Capturé par le père de la femme qu'il aime, le Général Ross, Bruce est enfermé dans un complexe. Mais Hulk s'échappe, après que Glenn Talbot ai voulu prélever son ADN et Betty Ross veut l'aider, mais le père de Bruce veut prendre sa puissance. Après un rude combat, le père de Betty largue un missile aux rayons gamma sur Bruce et son père. Un an plus tard, au cœur d'une forêt, des bandits mettent en colère Bruce Banner. Hulk est de retour. Critique : 1er film sur Hulk, après la fin de la série des années 80 et des téléfilms qui ont suivis avec Bill Bixby et Lou Ferrigno dans les rôles titres. Le dernier téléfilm, « La Mort de l'Incroyable Hulk » fut diffusé en 1990. C'était donc le retour du monstre vert après 13 ans d'absence, mais au cinéma. Alors oubliez tout ce qui touche à la série tv, car en fait, elle ne respectait pas du tout le comics ! Le film de Ang Lee n'est pas une adaptation fidèle, mais s'en approche beaucoup plus que la série tv. Je pense qu'ils ne pouvaient pas reprendre de façon fidèle la bande-dessinée, car les origines de Hulk entraîne la présentation d'un autre personnage qui va prendre de l'importance dans le comics et amènera la rencontre de deux autres super-héros qui à mon avis n'étaient pas encore en 2003 dans les cartons de Marvel : Captain-America et Captain Marvel. De plus comme toujours, le comics de Hulk date de 1962, on ne peut pas faire 40 ans de BD en un film. En effet, dans la BD, Bruce Banner est un physicien nucléaire qui travaille pour l'armée et notamment le général Ross. Il construit pour l'armée une bombe Gamma, et un essai de la bombe va être fait. Voulant à tout prix sauver un jeune garçon qui s'est introduit dans le périmètre interdit, Bruce Banner a juste le temps de mettre Rick Jones dans une tranchée à l'abri mais lui est irradié par les rayons Gamma. Alors qu'il aurait dû mourir, Bruce Banner survit. Dès lors, à partir du moment où Banner est stressé ou en colère, il devient l'Incroyable Hulk. Rick Jones, plus tard dans le comics fera équipe avec Captain America sous le nom de Bucky qui était le premier compagnon de Captain America. Puis, contacté par télépathie par le premier Captain Marvel, il trouve alors des bracelets qui permettent à Captain Marvel de revenir dans notre monde, tandis que Rick Jones se retrouve propulsé dans la zone négative. Ainsi liés, les deux hommes joueront un rôle de premier plan dans la guerre des Krees (la race dont fait partie Marvel) et les Skrull des extraterrestres conquérants qui attaqueront également la terre et affronteront, entre autre, les 4 Fantastiques. Donc je pense que ceci aurait été un peu compliqué à l'écran, d'autant que Rick Jones fut le premier à voir Bruce Banner se transformer en Hulk suite à son accident, et rempli de remords, il suivra Hulk un petit moment, pour aider Banner lorsque Hulk redevient humain et a besoin d'aide. Mais Rick Jones le quittera rapidement. Dans le film ici présent, l'histoire change : David Banner le père de Bruce Banner, fait des expériences pour régénérer le corps humain et peut-être devenir immortel. Mais l'armée refuse qu'il fasse des tests sur des cobayes humains, il s'injecte alors son sérum. David Banner donne son anomalie génétique à son fils Bruce, qui avec une irradiation aux rayons Gamma lorsqu'il tente de sauver un de ses collègues chercheurs va le transformer en Hulk. L'histoire est en partie respectée, de même que la partie avec son père 'relativement'. En effet, dans la BD, Bruce Banner a également eu une enfance difficile, son père est alcoolique et bat sa mère qu'il finit par tuer, néanmoins à aucun moment dans le comics, le père de Bruce ne possède de super-pouvoirs, l'histoire change ici dans le film. D'ailleurs il est difficile de dire à quel ennemi correspond le père de Bruce Banner car deux choses sont étranges ! La première est que le père de Bruce Banner s'appelle David Banner. Oui, mais dans la BD son père s'appelle Brian Banner, et de plus Bruce Banner s'appelle en réalité : Bruce David Banner. En fait, ils ont pris un des prénoms de Banner pour créer son père : c'est bizarre. L'autre chose est que les pouvoirs dont le père de Banner est pourvu dans le film correspondent à un super-vilain qui se nomme « L'Homme Absorbant » dans le comics. Or ce dernier, est un ennemi récurrent de Thor, car il est devenu « L'Homme Absorbant » suite à une potion donnée par Loki le demi-frère de Thor. Donc, une nouvelle fois dans les films, on se mélange un peu les pédales mais ce n'est pas très grave. Alors que donne ce film ? D'abord, personnellement, comme pour les X-Men ou encore par exemple Iron-Fist, ou encore Thor, Ghost Rider, etc. je considère Hulk comme un personnage de second plan dans la Marvel. En effet, car je trouve que Marvel, en fait Stan Lee et Kirby, ont fait encore une erreur avec ce personnage comme pour Wolverine : on a un monstre vert que rien ne peut arrêter et qui perd le contrôle total de lui-même, bref une vraie brute sanguinaire mais qui tue avec de la sélection. Non, d'ailleurs je ne suis même pas sûr qu'il tue dans la BD. Car n'ayant jamais réellement accroché à ce personnage que je ne trouvais pas intéressant. Et de plus comme toujours, les BD s'adressant aux adolescents et Marvel faisant des films tous publics, on ne pourra pas voir Hulk se déchaîner dans toute sa colère. Il y a aura toujours quelque chose pour le stopper. Ceci étant dit, néanmoins ce premier film sur le colosse vert est moins mauvais que dans mon souvenir (à l'époque j'avais été le voir au Grand Rex à Paris) et tient finalement assez bien la route. D'une durée de 2H20 pratiquement, certes il traîne parfois en longueur, mais ceci est dû au fait que le temps est pris pour bien poser le personnage. Par contre, comme le premier X-Men, je trouve que ce film dégage une réelle froideur au niveau sentiments et d'autant plus en la personne de l'acteur principal qui joue le rôle de Bruce Banner : Eric Bana (« La Chute du Faucon Noir », « Troie », « Star-Trek »). Je ne sais pas si ça vient de l'acteur lui-même, car malheureusement le même reproche est à faire pour Betty Ross qui est incarnée par Jennifer Connelly (« The Rocketeer », « Les Hommes de L'Ombre », « Le Jour Où La Terre S'Arrêta »). Par contre, elle se rattrape en milieu du film pour nous offrir une belle scène émouvante. En général, on a l'impression que tout le cast joue d'une manière très détachée et pas beaucoup d'émotion passe à l'écran, c'est vraiment dommage. On peut d'ailleurs citer également Sam Elliott (« Road House », « Ghost Rider », « Sous Surveillance ») qui joue le général Ross et que j'adore, il nous livre ici une prestation moins bonne que d'habitude je trouve, même Nick Nolte (« 48 Heures », « Les Hommes de L'Ombre », « Tonnerre sous les tropiques ») n'arrive pas à relever tout ça. Tout de même, une mention spéciale pour l'actrice qui joue Edith Banner la mère de Bruce, incarnée par Cara Buono (« Gladiateurs », « Deux Cow-Boys à New-York », « Laisse Moi Entrer ») et qui est vraiment très très jolie. Pour le reste, on a de bonnes scènes d'action : le combat de Hulk contre les chiens boostés aux rayons Gamma par exemple, ainsi que celles avec les chars et les hélicoptères. Ça castagne, ça va vite et ça bourrine bien ! Même si le combat avec les hélicoptères rappelle beaucoup je trouve, le personnage de King Kong : l'être incompris de tous qui se bat pour sa survie. La psychologie n'est pas en reste, et il faudra un bon moment pour comprendre tout le cheminement des personnages et ce qu'ils ont en tête : entre le père respectif de Bruce Banner et celui de Betty Ross. Ce dernier veut étudier Hulk pour en faire une arme, mais d'un autre côté on se demande si ce n'est pas plus le désir du père que d'éloigner sa fille de ce monstre qui prime au-dessus de tout. Bien qu'elle soit très froide, Bana livre tout même une prestation à la mesure du Hulk par exemple avec la scène juste après le combat contre les chiens irradiés, et lorsqu'il s'en prend inconsciemment à Betty. L'émotion, bien que pas très présente dans le film, arrive quand même à un moment clé de celui-ci, lorsque Hulk part à la recherche de Betty et fini par la retrouver en ville, dès lors qu'elle s'approche de lui, il redevient Banner qui s'effondre dans ses bras. On sent alors toute la détresse de Betty en larmes, et là-dessus Jennifer Connelly nous offre un superbe moment très attendrissant. Les effets spéciaux, qui commençaient à prendre leurs envols (c'est la même année de sortie pratiquement que pour Spiderman de Sam Raimi, X-Men 2, etc.) sont très soignés et très réussis dans ce film, il faut vraiment chercher la petite bête pour y retrouver à redire. Et les moments forts du films avec ceux-ci sont lorsque Hulk est capturé dans la base avec une sorte de béton liquide qui se fixe sur lui, et que Glenn Talbot lui touche le visage, tout comme le fait Betty Ross auparavant. Il faut rappeler que Hulk n'existe pas à l'écran c'est de l'image de synthèse. À ce propos, Hulk est entièrement animé en image de synthèse : il est très bien modélisé, même si parfois la texture du corps est moins travaillée sur certains plans du film, ça passe quand même. Le personnage évolue comme une bombe à l'écran, et il n'y a pas de ralentissement ou d'à coups qui pourraient choquer l'œil : c'est fluide, Hulk n'est pas raide pour un sou et s'anime naturellement à l'écran. On voit un monstre vert et on y croit ! Et les séquences de Morphing lors des transformations de Banner en Hulk sont réalisées sans aucune fausse note. L'autre moment fort en SFX étant lorsque le père de Bruce Banner laisse éclater son pouvoir : la scène dans les nuages avec les éclairs, puis celle dans le lac sont vraiment spectaculaires. De plus il y a de bonnes idées : comme par exemple le découpage tout au long du film par des plans façon « cases du comics » : c'est bien fait, et ça apporte je trouve vraiment un plus bienvenu. Et de surcroît vous aurez droit à un caméo de Stan Lee avec Lou Ferrigno ! La musique signée par Danny Elfman est une petite merveille du début à la fin, rien à redire et le petit thème vous restera dans la tête après le film. D'un budget de 137 millions de dollars, le film a rapporté 245 millions de dollars de recettes. La scène de fin pouvait laisser présager un second film. Néanmoins, le producteur l'a qualifié de catastrophe financière et de ce fait le reboot de Louis Leterrier fut lancé en 2008 avec Edward Norton dans le rôle titre, et pour rattacher le personnage de Hulk aux phases de Marvel. Malheureusement, ce reboot n'a pas fait tellement mieux au box-office : je me dis donc que mon désintérêt pour le monstre vert ne doit pas être propre qu'à moi. Je ne sais pas trop pourquoi le film de Ang Lee n'a pas mieux marché que ça en fait, ce n'est pas « The Avengers » c'est sûr, mais néanmoins on ne s'ennuie pas, et malgré les petits soucis cités on ressort plutôt satisfait du résultat avec ce personnage ! Enfin, de mon point de vue. Le film est disponible en DVD et BluRay. 3. L'INCROYABLE HULK Résumé: Le Docteur Bruce Banner a reçu une overdose de rayons Gamma et s'est transformé en monstre, cela a failli coûter la vie de la femme qu'il aime. En fuite, il se cache au Brésil, tout en essayant de trouver un remède à son mal. Mais le général Ross le retrouve, et Banner doit s'enfuir à nouveau. Il retrouve la femme qu'il aime Elizabeth Ross, la fille du général, mais Ross a injecté un sérum à un soldat qu'il a engagé : Blonsky. Mais ce dernier se fait blesser grièvement par Hulk. Banner trouve Stern, un chercheur avec qui il était en contact pour se soigner, Stern lui injecte un antidote qui semble fonctionner et Banner est de nouveau arrêté par Ross. Blonsky, qui s'est remis de ses blessures demande à Stern de lui injecter du sang de Banner, mélangé au sérum, il devient une Abomination. Banner doit redevenir Hulk, et un combat à mort s'engage contre l'Abomination. Hulk gagne et il s'enfuit. Plus tard, le général Ross est saoul dans un bar, Tony Stark vient l'informer « qu'ils » mettent une équipe en place. Critique : Alors en revoyant le film de Louis Leterrier (« Le Transporteur », « Danny The Dog », « Le Choc des Titans »), j'ai compris pourquoi celui-ci n'a pas fait mieux que le 1er film sur Hulk au niveau Box-Office. On ne peut rien imputer à Edward Norton (« Fight Club », « Dragon Rouge », « Birdman ») qui incarne superbement un Bruce Banner torturé. La prestation de Norton est tout simplement exceptionnelle, confirmant qu'il est réellement un grand acteur. Non, en fait, c'est le film lui-même qui est en question : en fait, ça fait comme avec D.C et son reboot de Superman : « Superman Returns », le nouveau film sur Hulk n'apporte rien, mais alors rien du tout. Certes, Hulk combat un nouvel ennemi du comics : L'Abomination, alias Emil Blonsky interprété par Tim Roth (« Le Suspect Idéal », « La Planète des Singes », « Pulp Fiction »). Je n'aime pas beaucoup cet acteur, mais ici, il fait un militaire enragé et je trouve qu'il l'interprète remarquablement bien, ça lui va comme un gant. Dans la BD, Blonsky est un espion Russe qui était sur la base où Banner eut son accident au Nouveau-Mexique. Il vola la machine a rayons Gamma que Banner avait créée pour se soigner et se bombarda lui-même d'une dose de Rayons Gamma encore plus importante que celle de Banner, il se transforma alors en monstre de façon définitive et devint l'Abomination. Mais lui, contrairement à Hulk, garde toute son intelligence. Dans la BD, il se bat de nombreuses fois contre Hulk mais perd à chaque fois. Ceci étant dit, ce n'est pas un mauvais film, mais vraiment on ne voit rien nouveau dans cette aventure. Ce qui n'est pas mal du tout, c'est l'histoire d'amour qu'il y a entre Bruce Banner et Elizabeth Ross incarnée par Liv Tyler (« Armageddon », « Le Seigneur des Anneaux », « Père et Fille ») qui est très jolie et joue très bien la jeune femme un peu perdue très amoureuse d'un homme dont elle doit en permanence s'inquiéter pour lui. C'est la trame principale de l'histoire, et les retrouvailles entre les deux amoureux sont vraiment à chaque fois des scènes très touchantes. À côté de cela, est mise en place l'histoire pour Bruce Banner qui essaye de se soigner : à noter un détail, on assiste pas comme dans le film de Ang Lee à l'accident de Banner en direct, c'est montré pendant le générique comme une sorte de flash-back, et dès que le film commence proprement dit, Banner est déjà irradié et se transforme déjà en monstre. Il cherche un remède pour se soigner. La film est plein de petites références à la série tv de Hulk avec Bill Bixby : par exemple Lou Ferrigno a de nouveau un rôle en tant qu'agent de sécurité du collège où se trouve Elizabeth Ross. Le thème musical de la série tv est repris lorsque Bruce Banner marche seul sur un chemin, juste avant qu'on le voit faire la manche au Guatemala. De même, la machine que l'on voit utilisée par Edward Norton au début du générique est la même que celle de Bill Bixby dans la série tv et qui l'a transformé en Hulk. Et enfin, à un moment au début du film, Banner regarde une émission à la tv, avec en vedette Bill Bixby jeune dedans. Mais pas seulement, le film prend également d'autres références et d'autres clins d'œil : ainsi, le sérum utilisé par Ross pour transformer Blonsky est d'un certain « Reinstein » si on lit le nom sur le container où il le prend : il s'agit en fait d'un pseudo utilisé par le docteur Erskine lorsqu'il travaillait sur le projet du super soldat. D'ailleurs toujours sur le container, la mention Vita-Rayons est inscrite (en anglais). Il s'agit donc du sérum utilisé pour Steve Roger alias Captain America qu'utilise Ross sur Blonsky, on comprend mieux comment l'organisme de Blonsky se répare après sa douloureuse rencontre avec Hulk. Le seul bémol est que le container est siglé « Stark Industries ». Dans les petites plaisanteries marrantes : lorsque Bruce Banner est sur l'ordinateur du campus d'Elizabeth, il entre le login et le mot de passe, et accède au PC, à ce moment-là se met en marche l'anti-virus « Norton Utilities » : le même nom que Edward Norton l'acteur qui joue Bruce. L'autre étant lorsque Bruce Banner et Elizabeth Ross sont à l'hôtel et que Elizabeth lui montre un pantalon violet, Banner refuse : dans la BD, Hulk a souvent un pantalon violet. Sinon dans les petits détails changés par rapport à la BD : Bruce Banner rencontre un certain Samuel Sterns joué par Tim Blake Nelson (« Donnie Brasco », « Minority Report », « Les 4 Fantastiques » version 2015) : ici, il aide Bruce Banner. Dans la BD, c'est un vilain appelé « Le Leader » qui à la suite d'une exposition aux rayons Gamma a acquis des pouvoirs mentaux lui permettant de contrôler les gens. Il veut capturer Hulk pour lui voler sa force phénoménale. Néanmoins, la dernière scène avec lui où le sang de Banner s'écoule sur son cerveau blessé fait penser que si il y avait eu une suite, on aurait peut-être eu ce vilain en guest. Enfin pour finir dans les références, à la fin du film, Tony Stark sous les traits de Robert Downey Jr. vient dire au général Ross « qu'ils » mettent une équipe en place. On peut supposer sans trop s'avancer que c'est le projet initiative Avengers. Néanmoins, cela est curieux quand on sait que Stark avait été recalé au début. Enfin, dans la dernière scène on voit Bruce Banner faire du Yoga, et ses yeux deviennent verts mais il sourit : cela voudrait peut-être dire qu'il commence à contrôler ses transformations (grâce à l'antidote de Stern ?), ce qui expliquerai que dans le film « Avengers », lorsque Captain America dit à Banner qu'il doit se mettre en colère, qu'il arrive à se transformer au moment où il l'a voulu. À part cela, même si il y a de l'action et des combats : les canons à ultra-sons sont vraiment impressionnants ! On a quand même l'impression d'une gigantesque course poursuite et que Banner ne fait que courir du début à la fin du film. Le combat contre l'Abomination est je trouve un peu « torché » et c'est parfois un peu fouillis, mais bon on s'y retrouve quand même. Si le film a pour force Edward Norton dans le rôle de Banner, il joue à merveille les scènes où il doit se remettre après sa transformation en Hulk, et le rôle du mec paumé et nécessiteux à cause de sa malédiction, c'est aussi je pense une faiblesse pour le film. En effet, Edward Norton a accepté de jouer dans Hulk que parce qu'on lui a autorisé à réécrire le scénario original. Mais Marvel aurait coupé la majeure partie des scènes écrites par Norton (il paraît qu'elles sont dispos sur l'édition spéciale du film en BluRay). Bref, personnellement, je suis toujours partisan du fait que chacun doit rester à son poste et qu'un acteur n'a pas à intervenir dans un scénario, même si c'est pour l'améliorer. C'est une opinion personnelle. Au niveau des effets spéciaux, le film tient la route : par contre je n'ai pas vu de grande évolution du personnage de Hulk par rapport au film de Ang Lee, il est peut-être un peu plus finalisé, mais honnêtement : ce n'est pas flagrant. L'Abomination, fait parfois un peu pâte à Slim, mais sinon ça passe. La musique est composée par Craig Armstrong, c'est un thème angoissant qui je trouve colle assez bien au film en général. D'un budget de 150 millions de dollars, le film a rapporté que 264 millions de dollars environ, soit pas tellement mieux que le film de Ang Lee. Néanmoins, sorti quelques mois après Iron-Man, Hulk était un autre film dans la stratégie de Marvel pour sa phase I, mais nous aurons la surprise (désagréable ?) plus tard de voir que Banner était interprété par Mark Ruffalo et non Edward Norton. Bref, je le répète ce n'est pas un mauvais film, mais la question reste posée : était-il nécessaire de faire un reboot ? Je reste sur ma première idée du fait que je considère Hulk comme d'autres héros de la Marvel (Thor par exemple) : comme des personnages de second plan, et qui n'ont pas nécessairement besoin d'avoir leur film propre. Celui-ci est disponible en DVD et BluRay, mais vous êtes prévenu : il n'apporte rien de nouveau à l'histoire du colosse Vert.
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Ghost Rider
Ghost Rider, un motard possédé par un Démon : « Le Motard Fantôme » en version Française, alias Johnny Blaze, est un personnage crée en 1972 et qui fera sa première apparition dans la revue « Marvel Spotlight » n°5. Les origines du personnage en France seront publiées dans la revue « Strange Special Origines » n°235 de chez LUG. Ses aventures, quant à elles seront publiées dans plusieurs titres dont « Etranges Aventures » chez Artima/Aredit. En fait Ghost Rider est la réactualisation d'un ancien personnage nommé Phantom Rider et qui est sorti en 1967 dans le comics Ghost Rider n°1. Johnny Blaze est le fils d'un cascadeur à moto, orphelin, il est recueilli par le père de Roxanne Simpson la fille dont Johnny est amoureux. Le père de Roxanne cascadeur aussi apprend qu'il est atteint d'un cancer. Johnny fait alors appel au Diable et en échange de son âme demande la guérison du père de Roxanne. Ce que fait le Diable, mais le père de Roxanne se tue quand même en faisant une cascade extraordinaire. Johnny à son tour fait la cascade et la réussit. Il accuse le Diable de l'avoir trompé, mais ce dernier réclame son paiement : l'âme de Johnny. Mais alors qu'il va lui prendre, Roxanne s'interpose et sauve Johnny, le Diable ne pouvant rien contre Roxanne. Pour se venger, le Diable introduit alors le démon Zarathos dans le corps de Johnny. Dès lors, lorsque la nuit arrive, il devient le Ghost Rider : un motard avec une tête de mort et une moto de feu. En fait, c'est Zadkiel qui possède Johnny. Roxanne avait fait un pacte avec lui pour éviter à Johnny une éternité en enfer, en échange il est devenu l'ange de la vengeance : le Ghost Rider. Ce personnage céleste est lié à Johnny pour l'éternité. Il y a eu un autre Ghost Rider : Dan Ketch (apparu en 1990), qui lui, possède le regard d'expiation. Il y eut aussi Robbie Reyes. Le Ghost Rider possède également une chaîne mystique. S’il a une pléthore d'ennemis : Méphisto, Water Wizard, Enforcer, Punisher, BlackHeart, Gladiateur, etc. Il a aussi des alliés parmi les super-héros de la Marvel et pas des moindres : Spiderman, Wolverine, Daredevil, Hulk, Docteur Strange, etc. Il faut noter que dans la BD, Johnny Blaze est blond et non brun comme à l'écran. Ghost Rider en Dessin-Animé : Ghost Rider n'a pas eu son dessin-animé à proprement parlé, il apparaît néanmoins dans d'autres dessin-animés de la Marvel. Ainsi, on pourra le voir dans le DA « X-Men animated series » dans les années 90, dans « Incredible Hulk animated series » ainsi que dans « Fantastic Four » en 1994. Il est à noter que c'est Richard Grieco (« 21 Jump Street ») qui faisait le doublage du personnage. Enfin il apparaît également dans « Hulk and the Agents of SMASH ». Ghost Rider en version cinématographique : C'est en 2007 que se fera la première adaptation du Motard Fantôme au cinéma. Ainsi, le film « Ghost Rider » avec dans le rôle titre Nicolas Cage, reprendra les grandes lignes de la bande-dessinée. Néanmoins, le film n'aura pas un énorme succès. Il est d'ailleurs à noter un détail d'importance : le héros dans la bande-dessinée est blond, et se retrouve brun à l'écran ! Un second opus, beaucoup plus noir sortira en 2012 et aussi plus fidèle à la bande-dessinée avec toujours Nicolas Cage dans le rôle du Ghost Rider. Résumé: Johnny Blaze un adolescent fait des cascades en moto dans un cirque en compagnie de son père qui est mourant, atteint d'un cancer. Il reçoit la visite du Diable qui en échange de son âme sauvera son père. Johnny accepte, son père guéri, mais le Diable tue son père et Johnny également peu après. Mais au lieu de prendre son âme, il le transforme en motard fantôme : le Ghost Rider. Et lorsqu'il aura besoin de lui, il lui fera savoir. Des années plus tard, alors que Johnny est une star de la cascade adulée, et qu'il retrouve Roxanne son amour de jeunesse, le Diable vient lui faire tenir sa parole et Johnny devient le Ghost Rider. Il affronte BlackHeart, le fils du Diable qui veut récupérer un contrat d'âme pour amener l'enfer sur la Terre, et ses sbires. Après avoir éliminés ses démons, Ghost Rider affronte BlackHeart pour délivrer Roxanne de son emprise, un ancien Ghost Rider lui donne le contrat. Johnny fini par vaincre BlackHeart. Le Diable veut alors lui rendre sa vie normale mais Johnny refuse et conserve ses pouvoirs pour le combattre. Critique : Alors ce film a trois gros problèmes pour lui : le premier, Nicolas Cage (« Lord of War », « Rock », « La Sentinelle ») qui interprète Ghost Rider, le second Eva Mendes (« 2 Fast 2 Furious », « En Cloque, Mode d'Emploi », « Fast and Furious 5 ») dans le rôle de la petite amie du Ghost Rider, Roxanne, et enfin le dernier : c'est que c'est un film sur Ghost Rider ! Et que personnellement, comme d'autres personnages de la Marvel, un je trouve que c'est un héros de second plan, et deux, il n'est pas tellement intéressant. Donc, si il était peu intéressant en BD, qu'est-ce que cela pouvait donner en live ? Et bien ce film ! Il est mauvais, très mauvais ! Réalisé par Mark Steven Johnson (« Daredevil », « Les Grincheux », « Face à Face ») ce dernier nous a pondu quand même les plus mauvaises adaptations des comics Marvel à l'écran : Daredevil et Elektra, entres autres. De plus, je ne comprends pas ce qui a poussé Marvel à donner de l'argent pour faire un film sur Ghost Rider ! Je pense que comme je l'avais dit dans une autre critique, c'était la mode, Marvel voulait du super-héros à tout prix sur grand écran et était prêt à tout et surtout n'importe quoi pour cela. Alors l'histoire : Carter Slade un Ghot Rider de l'Ouest, vole un contrat de plus d'un millier d'âmes au Diable et s'enfuit avec. Des années plus tard, le jeune Johnny Blaze cascadeur à moto dans un cirque avec son père Barton, apprend que ce dernier est atteint d'un cancer. Le Diable lui rend alors visite, et lui prend son âme en échange de la guérison de son père. Le Diable respecte le contrat à sa manière, et le père de Johnny meurt tout de même en faisant une cascade habituelle. Le Diable tue également Johnny mais le transforme en Ghost Rider pour que lorsqu'il aura besoin de lui, il soit à son service. Johnny quitte alors l'endroit où il se trouve en laissant sa petite amie en pleurs derrière lui. Des années plus tard, Johnny devenu adulte et une vedette adulée, voit sa promesse lui être rappelée par le Diable et retrouve presque dans le même temps son ancien amour Roxanne qui ne l'a pas oublié non plus. Le Diable demande à Johnny de combattre son propre fils : BlackHeart. Ce dernier est accompagné de démons, que Johnny affronte et arrive à vaincre un à un. En parallèle, il fait la connaissance de Carter Slade qui lui vient en aide et lui remet le contrat que veut BlackHeart. Car celui-ci a enlevé Roxanne et ne la rendra en vie à Johnny que si il lui amène le fameux contrat. Après un dur combat, BlackHeart ayant absorbé toutes les âmes du contrat devient vulnérable au pouvoir que possède le Ghost Rider : le regard expiatoire. De ce fait, Ghost Rider arrive à vaincre BlackHeart. Le Diable propose alors à Johnny de lui reprendre son pouvoir et de lui permettre de vivre une vie normale. Mais Johnny refuse, et dit au Diable qu'il conserve son pouvoir pour le combattre. Alors on est pas très loin de la BD, je ne la connais pas tellement, mais en fait je crois que dans celle-ci, Johnny Blaze vend son âme au Diable pour sauver le père de Roxanne du cancer. Et comme celui-ci n'est pas au courant qu'il est guéri, tente une cascade spectaculaire et se tue. Tout comme l'avait fait son vrai père. De plus, dans la BD, Roxanne s'interpose entre Johnny et le Diable et celui-ci ne peut rien contre elle. Contrairement au film où elle est plutôt frêle et doit être protégée par Johnny. Après je crois que ça respecte à peu la BD dans l'ensemble, juste pour Carter Slade qui n'existe pas, c'était une autre BD avant Ghost Rider qui fut renommée Phantom Rider. De même, dans la BD, Johnny Blaze est possédé totalement par un démon lorsqu'il est Ghost Rider, et n'a aucun pouvoir de le contrôler comme c'est le cas vers la fin du film. Alors je vais être très critique, mais y a vraiment pas grand-chose à sauver dans ce film. C'est mal joué, très mal joué du début à la fin. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi c'est Nicolas Cage qu'on retrouve en Ghost Rider adulte, quand on voit que l'acteur incarnant Johnny Blaze jeune : Matt Long (« Miss Campus », « Reflections », « Mad Men ») a 100 fois plus de charisme que lui. C'est ce qui m'a surpris la première fois que j'ai vu ce film ! Pourquoi Matt Long n'incarne pas Johnny Blaze du début à la fin du film ?! Oui, Nicolas Cage est plus connu et devait assurer plus d'entrées : mais son jeu d'acteur est trop mauvais. Ensuite, le film réduit le personnage du Ghost Rider à pointer son doigt vers ses victimes et à dire « coupable » ou « innocent ». Pour de la réduction, c'est de la réduction. Les seules choses que l'on peut à peu près apprécier ici sont les effets spéciaux qui ne sont pas trop mauvais, c'est soigné : ça passe. Même si on voit parfois que le Ghost Rider est artificiel, néanmoins les transformations de Johnny Blaze sont bien faite. Et le seul bon moment du film, à la limite, est lorsque les deux Ghost Rider chevauchent ensemble. Sorti de ça, les démons sont ridicules, l'histoire d'amour entre Johnny et Roxanne est terne : il n'y a aucune tendresse qui passe même lors des scènes sentimentales ! C'est juste dramatique. Et Nicolas Cage fait une tête d'ahuri pendant tout le long du film lorsqu'il n'est pas en Ghost Rider. C'est affligeant. Les combats ne sont pas mal, mais ça ne va pas chercher très loin, et ça ne dure jamais bien longtemps. En gros, le Ghost Rider est invincible et personne ne peut apparemment le détruire ! Ah ! Si, l'autre bon point du film étant Sam Eliott (« Road House », « Le Dernier Justicier », « Hulk ») en Carter Slade. Sa prestation est excellente et bien trop courte à mon goût : il relève légèrement le niveau. Contrairement à celle de Wes Bentley (« Frères du Désert », « Beloved », « Disparue ») qui joue BlackHeart le fils du Diable. On ne tirera pas sur l'ambulance. Enfin, passons, la musique est de Christopher Young (« La Mutante », « Copycat », « Spiderman 3 ») et se trouve être à l'image du film : pas inoubliable. Ce film restera réellement comme un mauvais souvenir cinématographique, et pourtant chose incompréhensible, un second volet allait sortir quelques années plus tard ! Impensable ! Surtout que d'un budget de 110 millions de dollars, Ghost Rider aura un succès relatif en rapportant un peu plus de 228 millions de dollars en recettes dans le monde : on a tué des licences pour mieux que cela pourtant ! Le film sera sévèrement critiqué par le public. Le film est disponible en DVD & BluRay : au-dessus de 8€, c'est du vol pour celui-ci ! 3. GHOST RIDER 2 : L'ESPRIT DE VENGEANCE Résumé: Johnny Blaze se cache en Roumanie, lorsqu'un étranger qui a tenté de sauver un enfant et sa mère qui sont poursuivis, le contacte pour que le Ghost Rider aille leur porter secours. Après plusieurs confrontations, Johnny récupère l'enfant et sa mère et l'emmène au lieu que Moreau leur montre. Mais en fait, les prêtres présents veulent tuer l'enfant, et Johnny est dépossédé du Ghost Rider. Cependant, Ray Carrigan, le poursuivant a été transformé en démon et tue les prêtres et récupère l'enfant. Johnny, Moreau et Nadya la mère partent pour le reprendre. L'enfant étant le nouveau corps du Diable. Mais alors que tout tourne mal pour Johnny et son équipe, l'enfant rend les pouvoirs du Ghost Rider à Johnny. Il arrive à détruire Carrigan et les hommes du Diable et se charge de ce dernier en personne. Critique : Tout d'abord, c'est un film qui est pratiquement passé inaperçu. Personnellement, je n'ai découvert ce film qu'un matin en allant au travail en voyant une publicité dans une station RER en région parisienne pour la sortie du titre en DVD ! Je ne savais même pas qu'il y avait eu un second opus, à la vue du premier film vraiment mauvais et qui n'avait pas tellement bien fonctionné ! Alors, je ne dirai qu'une chose, oubliez totalement le 1er opus, ce deuxième volet est une excellente surprise, même si nous avons toujours Nicolas Cage dans le rôle-titre de Ghost Rider. L'ambiance est radicalement différente et n'a rien à voir avec le volet gentillet du 1er. Là, le Ghost Rider est vraiment plus malsain ! Les événements se passent 8 ans après le combat de Ghost Rider contre BlackHeart, Johnny Cage se cache en Roumanie. Dans un monastère pendant ce temps, Nadya jouée par la jolie Violante Placido (« The American », « Fade To Black », « Barah Aana ») s'enfuit avec son fils Danny, interprété par Fergus Riordan (« Fragile », « I want to be a Soldier »), pour échapper à son ex-petit ami Ray Carrigan incarné par Johnny Whitworth (« 3H10 pour Yuma », « Pathology », « Limitless ») qui est engagé par le Diable, joué par Ciaran Hinds (« La Nativité », « Bons baisers de Bruges », « Ca$h »). En effet, Danny, est le fils du Diable pour permettre à ce dernier de se réincarner en lui et avoir ainsi un nouveau corps qui lui permettra d'exploiter tout le potentiel de ses pouvoirs démoniaques. Mais grâce à l'aide de Moreau, joué par Idris Elba (« Thor, Le Monde des Ténèbres », « Pacific Rim », « 28 Semaines plus Tard ») Nadya et son fils parviennent à s'enfuir. Néanmoins, Carrigan les retrouve mais le Ghost Rider intervient. Mais Carrigan et sa bande arrivent à s'enfuir avec l'enfant. Nadya et Johnny partent alors à leur poursuite et finissent par les retrouver. Une nouvelle fois le Ghost Rider s'emmêle et Carrigan y laisse la vie. Mais le Diable le ressuscite et Carrigan laisse la place à Blackout qui pourri toute matière qu'il touche. Pendant ce temps, Johnny, Nadya et Danny qui retrouvent Moreau se rendent chez les prêtres censés les protéger et Johnny demande alors à Moreau de tenir sa promesse et de le débarrasser du Ghost Rider, ce que fait Moreau. Mais les prêtres veulent tuer Danny, mais Blackout arrive et les élimine tous. Il s'empare de l'enfant et l'amène au Diable. Johnny, Nadya et Moreau partent à sa recherche. Alors que ça tourne mal pour Johnny et son équipe, et que Blackout va en finir avec Johnny, Danny qui a les mêmes pouvoirs que le Diable rend le Ghost Rider à Johnny. Le Ghost Rider élimine alors les hommes du Diable et Blackout, et se charge personnellement du Diable. Alors qu'il est redevenu Johnny, il sauve Danny grâce à son pouvoir. Le film, comme je le disais n'est pas mauvais du tout, c'est le fait qu'on ait changé de réalisateur. Ici nous avons Mark Neveldine et Brian Taylor (« Hyper Tension », « Ultimate Games ») qui ont pris le parti de faire un climat malsain, glauque et très très énergique. Même si il y a quelques petites longueurs parfois (la scène avec Moreau où il boit du vin et parle avec Johnny, la scène du Ghost Rider qui s'attarde sur un voyou de Carrigan, ou encore Blackout au volant de sa camionnette en train de manger un cake) ça va vite du début à la fin du film. Filmé à la façon des anciens Evil-Dead, d'ailleurs Blackout ressemble à un démon d'Evil Dead, et d'un mélange des films de poursuite un peu à la Besson, c'est vraiment un climat malsain qui règne sur tout le long du film. D'ailleurs, il suffit de voir comment se comporte le Ghost Rider ici, un peu comme un névrosé et parfois on ne sait pas très bien ce qu'il fait (y a des moments où il titube sur lui-même c'est vraiment flippant et la manière dont il tourne sa tête pour regarder ses ennemis), tant ses attitudes sont vraiment étranges ! Il fout les jetons et pas qu'un peu ! Je trouve le jeu de Nicolas Cage toujours aussi mauvais, néanmoins il a l'air mieux dirigé et un peu plus cadré : ça se voit à l'écran, et ça peut passer. Violante Placido est assurément l'atout charme du film, c'est vraiment une très jolie actrice italienne, elle est très crédible dans son rôle, rien à dire. Moreau est incarné par l'acteur qui joue Heimdall dans les films de « Thor », là on le voit à visage découvert. On a le droit à une petite apparition de Anthony Steward Head (Gilles dans « Buffy Contre les Vampires ») et même une prestation de Christophe Lambert : mais pour cette dernière, on aurait pu très bien s'en passer, même si il est difficile à reconnaître. Les combats ne sont pas mal faits, et celui dans l'espèce de carrière, lorsque le Ghost Rider utilise la grue énorme est tout simplement épique. Ici en tous cas, la BD est respectée : lorsque le Ghost Rider prend possession de Johnny Blaze, ce dernier n'a plus aucun contrôle sur lui et Johnny n'existe plus ! Cela met mal à l'aise (il suffit de voir l'interrogatoire du voyou par Johnny qui essaye de contenir le Ghost Rider, c'est impressionnant !), ça déménage, en conclusion : c'est pas mal du tout. Les effets spéciaux assurent bien, et le Ghost Rider est vraiment mieux fini que dans le 1er film. Au niveau des effets spéciaux, le film tient la route : par contre je n'ai pas vu de grande évolution du personnage de Hulk par rapport au film de Ang Lee, il est peut-être un peu plus finalisé, mais honnêtement : ce n'est pas flagrant. L'Abomination, fait parfois un peu pâte à Slim, mais sinon ça passe. La musique est composée par Craig Armstrong, c'est un thème angoissant qui je trouve colle assez bien au film en général. D'un budget de 150 millions de dollars, le film a rapporté que 264 millions de dollars environ, soit pas tellement mieux que le film de Ang Lee. Néanmoins, sorti quelques mois après Iron-Man, Hulk était un autre film dans la stratégie de Marvel pour sa phase I, mais nous aurons la surprise (désagréable ?) plus tard de voir que Banner était interprété par Mark Ruffalo et non Edward Norton. Ici il a vraiment une sale tête, et on ne voit plus que c'est un personnage factice. La musique signée David Sardy est dérangeante à souhait, et elle colle parfaitement au film. D'un budget de 75 millions de dollars, le film rapportera en recettes mondiale : que 133 millions de dollars. Ce qui je pense, cette fois-ci, a plié la licence pour de bon avec un aussi faible score. Dommage car avec un tel volet, on est amené à se dire qu'on repartirait bien pour un autre dans le même esprit ! Disponible en DVD et BluRay, vous pouvez aller regarder cet opus qui est en totale opposition avec le premier, vous ne serez pas déçu ! C'est un bon film, réussi, bien meilleur que le premier opus : on ne s'ennuie pas et on a enfin un Ghost Rider qui cette fois-ci, tient la route !
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Avengers
Un groupe de super-héros nommé « Les Vengeurs » : « Vengeurs, rassemblement ! » ce cri de guerre en général lancé par Captain America pour réunir ses acolytes devait présenter le groupe de super-héros qui allait devenir l'un des plus célèbres de la Marvel. Crées par Jack Kirby et Stan Lee en 1963. Et l'histoire des « Avengers » n'est pas une mince affaire. En fait, pour être honnête, Les Vengeurs, en version française, est une réponse de Marvel envers DC Comics avec son groupe « La Ligue de Justice d'Amérique ». L'équipe originale des Vengeurs est composée de ces super-héros là : Iron Man (Tony Stark), Thor, Hulk, Antman (sous l'identité de Henry Pym) et La Guêpe. Captain America, lui, apparaîtra au 4e numéro. Il est toutefois considéré comme un membre fondateur des « Avengers ». Les Vengeurs sont constitués à la suite d'une confrontation contre Hulk. Loki qui veut défaire son frère Thor après que celui-ci l'ai emprisonné, il trouve grâce à sa forme astrale Hulk et lui fait croire qu'il y a de la dynamite sur une voie de chemin de fer, tandis qu'un train arrive. Hulk veut enlever la dynamite, mais c'est une illusion et Hulk continue son chemin. Mais le conducteur a vu Hulk et pense que ce dernier voulait tuer les passagers du train. Rick Jones voit cette nouvelle dans les journaux, et cherche à contacter les 4 Fantastiques, mais Loki veut Thor et détourne le message radio pour que Donald Blake, l'identité humaine de Thor, entende le message. Le message est également capté par Iron Man, Antman et la Guêpe. Ils arrivent chez Rick Jones et Thor voit une illusion de Hulk, il se doute alors que c'est Loki l'auteur. Il retourne sur Asgard pour en avoir le cœur net, tandis que pendant ce temps les autres héros s'attaquent à Hulk sans succès ! Thor défait Loki une nouvelle fois, puis revient sur Terre et fait cesser le combat contre Hulk. Antman propose alors qu'ils devraient travailler ensemble. Ils acceptent tous et La Guêpe trouve le nom des Vengeurs. À cette époque, tous les héros avaient leurs comics solo à côté, seul Hulk n'en avait pas car le titre avait été annulé faute de succès. Plus tard, l'équipe évoluera, se scindera, aura une pléthore de membres. En fait, presque tous les héros de la Marvel y sont passés ! Même Spiderman. Ils ont affronté de nombreux ennemis : l'A.I.M, Les Démolisseurs, Thanos, Les Skrulls, Ultron, etc. En France, « Les Vengeurs » débarquent chez Artima/Arédit dans les années 70, cette maison d'édition récupérant tout ce que LUG ne voulait pas. Ils étaient notamment publiés dans une petite revue en noir & blanc avec couverture fine en couleur intitulée simplement « VENGEUR » dans les années 80. Puis on reverra plus tard les Vengeurs dans la revue « Ombrax Saga ». Il y eu également plusieurs groupes des Vengeurs : Les Vengeurs de la Côte Ouest, dirigés par Œil de Faucon, Les Secrets Avengers, Les Mighty Avengers. Bref, là aussi, en plus de 50 ans de bande-dessinée, « The Avengers » a évolué pour pouvoir continuer à vivre. The Avengers, le Dessin-Animé : En 1999, une première série animée sur « The Avengers » voit le jour, elle s'intitule : « The Avengers : United They Stand ». Composée de 13 épisodes, de 22 minutes, elle ne sera pas reconduite. C'est ensuite en 2010 que sera diffusé le dessin-animé « Avengers : L'équipe des Super-Héros ». Celui-ci comptera 52 épisodes d'une durée de 22 minutes chacun. Il s'arrêtera au bout de 2 saisons et un autre dessin-animé suivra alors : « Avengers Rassemblement » et qui semble plus proche du style des Vengeurs version cinématographique. En France la série fut diffusée en 2011. The Avengers version cinématographique : C'est en 2012 que voit la première adaptation des « Avengers » au cinéma dans le cadre de la Phase I de la stratégie de Marvel de porter à l'écran ses super-héros. Le projet était en développement depuis 2005, et c'est véritablement le succès du film Iron Man en 2008 qui rendra cela possible, grâce à plusieurs films des héros séparés, de les réunir en un seul. Film à gros budget, « The Avengers » sera un des plus gros succès de la Marvel au cinéma. Lui permettant ainsi d'engager sa phase II. 2. AVENGERS Résumé: Dans l'espace, on prépare une guerre contre la Terre pour détruire les humains. Sur notre planète justement, Nick Fury se rend dans un complexe de recherches du SHIELD qui en train d'être évacué : le Tesseract fait encore des siennes, et Erik Selvig n'y peux rien, n'y Clint Barton alias Œil de Faucon chargé de la sécurité. C'est alors que le cube se déclenche et Loki apparaît : il sème le chaos. Il prend possession de Selvig et d'Œil de Faucon et emporte le Tesseract. Fury n'a plus le choix, il doit constituer une équipe de super-héros pour sauver la Terre, celle-ci est composée : de La Veuve Noire, Captain America, Bruce Banner alias Hulk et Iron-Man. Alors qu'il est en Allemagne pour voler de l'Iridium, Loki se fait stopper par Iron-Man & Captain-America, sur le chemin pour aller au SHIELD, Thor tente de récupérer Loki et se joint aux deux autres héros. Mais Loki s'est laissé prendre pour mieux diviser l'équipe de Fury par l'intermédiaire de Hulk et ça marche, néanmoins Œil de Faucon est récupéré par le SHIELD. Seulement l'agent Coulson meurt. Mais alors que Loki se rend à New-York et déclenche sa guerre avec les Chitauris : il trouve sur sa route les Avengers. Après un rude combat, et l'expédition d'un missile nucléaire sur les Chitauris, les Avengers gagnent et Loki est ramené à Asgard. La Terre a de nouveaux protecteurs, lorsqu'elle en aura besoin, les Avengers se rassembleront. Critique : Film grandiose ! Pas une fausse note du début à la fin du film, l'aboutissement du long travail de Marvel commencé quelques années auparavant avec ses films solos, pour arriver de cette façon magistrale à la conclusion de leur première phase cinématographique. C'est Joss Whedon (« Buffy Contre les Vampires », « Angel », « Marvel : Agents du SHIELD) qui réalise ce film, connu surtout pour la série « Buffy Contre les Vampires » on pouvait s'attendre au pire, et pourtant nous n'avons eu que le meilleur ! Alors, personnellement, je le dis immédiatement : « The Avengers » est encore à l'heure actuelle, quoiqu'on me dise, le meilleur et le plus abouti des films de la Marvel sur ses super-héros. Aucun, à ce jour, n'arrive au niveau de celui-ci : même pas « Les Gardiens de la Galaxie » que je trouve très en deçà des « Avengers » ! 3 ans après, ce film est toujours le top du top de la Marvel et à ceci il y a une raison fort simple : le film est excellent ! Tout simplement parce que l'on évite la partie histoire personnelle des personnages pour se concentrer sur la formation du groupe, le tout servi par une brochette d'acteurs bien dans leurs rôles, c'est du tout bon. Mine de rien, en faisant les films solos des héros les plus emblématiques, les comédiens ont appréhendés et maîtrisés leur personnage et ça se voit dans « Avengers ». L' histoire du film est simple, mais se compliquera plus tard, elle reprend une saga du comics sur le Cube Cosmique et les Gemmes de l'Infini. Les Vengeurs devront affronter « Thanos » un puissant adversaire dont on voit le visage à la fin du film. Loki est choisi par Thanos pour retrouver le Cube Cosmique ou Tesseract, et doit conduire l'armée des Chitauris au combat sur la Terre pour la détruire. Il fait alors irruption dans un centre d'expérimentation du SHIELD associé avec la NASA et s'empare du Tesseract tout en prenant le contrôle mental de Clint Barton alias Œil de Faucon, et du docteur Erik Selvig. Nick Fury, alors impuissant face à Loki décide de partir en guerre contre lui et de mettre en place de façon concrète l'initiative des « Avengers » : un groupe des plus puissants héros de la Terre pour faire face à des dangers que les autorités ou l'armée ne peuvent affronter seules. Ce groupe sera composé de La Veuve Noire, de Hulk, de Iron Man et de Captain-America. Mais alors que Loki réapparaît en Allemagne pour voler de l'Iridium, Captain-America aidé de Iron Man arrivent à le capturer. Alors qu'ils retournent au SHIELD, Thor son frère revient pour le récupérer : s'ensuit alors un combat entre lui et Iron Man, Captain-America intervient : Thor se joint à eux. Mais Loki s'est laissé prendre et manipule Banner pour diviser le groupe de héros et ça fonctionne. Œil de Faucon vient alors libérer Loki, mais en repartant il tombe sur la Veuve Noire qui le stoppe : Œil de Faucon est délivré de l'emprise de Loki, mais dans la bataille l'agent Coulson est mort et Hulk a disparu on ne sait où. Loki se sert du Tesseract pour ouvrir la porte vers un autre univers, et les Chitauris attaquent alors la Terre. Mais les « Avengers » se dressent contre Loki, en plus des 4 membres initiaux, Thor et Œil de Faucon font désormais aussi partis du groupe de héros. Alors qu'ils se battent contre les Chitauris en plein New-York, le conseil qui supervise les opérations au-dessus de Nick Fury, décide d'envoyer un missile nucléaire, au même moment la Veuve Noire trouve le moyen de refermer le portail ouvert par le Tesseract. Iron Man détourne le missile et l'emmène dans l'univers des Chitauris et revient sur Terre juste avant la fermeture du portail par la Veuve Noire. « Les Avengers » ont gagné, et Loki est fait prisonnier. Rendu à Thor avec le Cube Cosmique, ils repartent sur Asgard et les autres membres du groupe se séparent. Néanmoins, lorsque le monde aura besoin d'eux, « Les Avengers » se rassembleront pour intervenir. Si pendant les 45 premières minutes du film, on peut trouver qu'il ne se passe pas grand-chose, le reste c'est-à-dire près de 2H est tout simplement grandiose. En fait, le début sert à montrer ce que font les personnages après leur film solo, au moment où ils sont convoqués pour participer aux « Avengers ». Puis vient ensuite la période de la constitution de l'équipe et l'intrigue avec Loki qui n'a qu'un but : faire tout ce qu'il faut pour que les « Avengers » ne se réunissent pas. On prend donc les mêmes acteurs que les films solos, et on recommence : Chris Evans dans le rôle éblouissant de Captain America. Le film solo était déjà le meilleur des films de la Marvel sur les super-héros, ici dans « Avengers » , Captain America crève l'écran ! Chris Evans fait une interprétation ciselée et sur mesure : c'est la révélation de ce film. On sent que Whedon a lu la BD, et retranscrit le personnage de la meilleure façon possible à l'écran. Qu'il a voulu démontrer comme dans le comics, que c'est Captain America le leader, le meneur d'hommes et c'est comme ça qu'il apparaît ici. Dès le moment où Captain America prend la tête, c'est lui le chef et ça ne se discute pas et ça se voit à l'écran. Chris Evans fait magnifiquement le boulot : il est dans la continuité de son film solo. Il n'y a qu'à voir la scène où il donne ses ordres à chaque membre de l'équipe, ou au sergent de police, c'est simplement du grand art. Captain America porte un nouveau costume plus actuel : très réussi, seul le casque sur la tête pourrait être un peu raté mais en fait, ça passe tout de même. Robert Downey Jr. reprend son rôle de Tony Stark/Iron Man. C'est ce film qui a permis à l'acteur d'empocher un cachet de 50 millions de dollars pour sa prestation et d'être ainsi l'acteur le mieux payé cette année-là. Heureusement, Whedon n'a pas fait l'erreur de centrer tout le film sur lui, et a su distiller la part de présence sur le devant de la scène pour chacun. Ainsi, ici, je trouve que Downey Jr. nous fournit sa meilleur prestation à l'écran depuis le premier Iron Man : il est sérieux, à peu près carré, n'en fait pas des tonnes, et interprète avec une incroyable justesse lui aussi son personnage. C'est comme ça que j'aurai aimé l'avoir dans les Iron Man, c'est comme ça que Tony Stark est dans la bande-dessinée dans mon souvenir. Il n'y a rien à redire. En tant qu'Iron Man, il n'y a pas grand-chose à ajouter : le personnage numérique est toujours aussi bien rendu, et il déploie ici son armure Mark VII qui est très belle, cela dit au passage. Chris Hemsworth incarne toujours Thor : dieu merci, pas d'histoire avec Jane Foster ! On la voit seulement sur un écran, et elle a été expédiée ailleurs : on a évité le pire ! Thor est donc plus sérieux, moins bagarreur et plus centré sur Loki. L'interprétation de Hemsworth est très bonne, et là aussi son temps de présence à l'écran est bien géré. Son combat contre Hulk est simplement épique, et il montre enfin dans ce film de quoi est capable le Dieu de la foudre face à l'ennemi. Même si on a parfois l'impression tout au long du film qu'il est un peu le souffre douleur du réalisateur (il faut voir ce qu'il se prend entre Iron Man, Hulk, etc.). Tom Hiddleston est à nouveau Loki : sa prestation est dans le même ton que les films de Thor, il n'y a pas grand-chose à dire. On sent que l'acteur se fait plaisir en tant que vilain de service et ça se voit à l'écran ! On pourrait peut-être regretter un peu son cabotinage lors de la scène en Allemagne, mais on dira que c'est dans personnalité de Loki. Hiddleston tient la route face aux « Avengers » et on a un bon méchant bien solide. Vient ensuite, les 3 derniers membres des « Avengers » moins populaires et qui n'ont pas eu leur film solo (sauf Hulk, mais c'est particulier, j'en reparle plus loin). Scarlett Johansson reprend son rôle de la Veuve Noire initié dans les « Iron Man », l'actrice a toujours une superbe plastique, et dans ce film, elle est encore très très jolie. N'ayant pas eu de film solo, on développe donc un peu plus la genèse du personnage et notamment la relation plus « intime » qu'elle a avec Œil de Faucon plus qu'avec les autres membres de l'équipe. On découvre comment ils se sont connus et comment Œil de Faucon à sauver la Veuve Noire. Dans la BD, Œil de Faucon avait une liaison avec la Veuve Noire avant que celle-ci ne soit avec Daredevil. D'ailleurs, je pense que toujours pour des problèmes de droits entre les studios, la Veuve Noire ne fait à aucun moment référence à Daredevil dans sa vie. Elle porte un costume noir du SHIELD, il me semble légèrement différent de celui de Iron Man 2, et un peu plus proche de la BD. Notamment pour les bracelets aux poignets. Mais ce n'est pas encore une réplique fidèle et il ne faut pas s'y attendre je pense. Ici la Veuve Noire est un plus psychologique, et est beaucoup plus travaillée : c'est bon, on en redemande bien que ce soit un personnage moins important que les autres. Jeremy Renner, lui, est donc de nouveau Clint Barton alias Œil de Faucon. J'ai découvert cet acteur que j'aime beaucoup dans « Jason Bourne, l'Héritage » et il confirme mon affection pour lui dans « Avengers ». Bien que du mauvais côté au départ à cause de Loki, il redevient alors bon plus tard et Renner nous fourni un superbe travail d'acteur. Bien qu'il soit lui aussi un membre moins important, il faut compter avec lui, et Renner assure la juste présence à l'écran du Vengeur à l'Arc. Ici, il ne porte pas son costume haut en couleurs dans les tons violets qu'il a dans la BD, il arbore une tenue noire classique on va dire, qui est plus proche d'une tenue de combat. Enfin, nous retrouvons également le personnage de Hulk mais sous les traits de Mark Ruffalo (« Shutter Island », « Blindness », « 30 ans Sinon Rien ») dans le rôle du Docteur Banner, alors que nous étions restés avec Edward Norton dans le reboot de Hulk 4 ans plus tôt en 2008. Une raison simple à cela, le reboot de Hulk pourtant bien accueilli par la critique n'a pas fait en terme financier tellement mieux que le film de Ang Lee, de plus Edward Norton avait demandé en acceptant le rôle de Banner dans le film de Hulk de pouvoir remanier le scénario : ce qu'il fit. Enfin, Norton lui-même, a déclaré qu'il ne souhaitait pas être enfermé dans le rôle de Banner pendant des décennies. Mais en fait, il se pourrait que la vraie raison de Marvel fut de faire oublier le relatif insuccès du nouveau Hulk et pour cela changer d'acteur : Kevin Feige ayant eu une déclaration particulièrement dure à l'encontre de Norton en faisant comprendre que ce dernier ne serait pas capable de travailler en équipe ce qui était nécessaire pour « The Avengers ». Quoiqu'il en soit, si Norton était très bon dans Hulk, Ruffalo ne démérite pas et joue un docteur Banner très crédible et vraiment tourmenté par sa malédiction. Il suffit de voir son expression juste avant sa transformation dans New-York. L'alter ego de l'acteur en image de synthèse change donc encore et Hulk a cette fois-ci un peu plus le visage de Ruffalo une fois transformé. Il n'est pas plus volumineux que les versions précédentes, peut-être un peu mieux travaillé, mais honnêtement je n'ai pas vu de grands changements. L'évolution de Hulk est toutefois très naturelle, rien à redire. Samuel L. Jackson reprend le rôle de Fury, rien à dire là non plus, et on retrouve Clark Gregg une dernière fois sur grand écran en agent Coulson. On le sent cette fois sûr de lui et il nous fournit sa meilleure prestation à l'écran. Seule sa pose façon 'rapeur' lorsqu'il croise les bras sur l'héliporteur du SHIELD peut prêter à sourire, mais ce n'est vraiment rien. Stellan Skarsgard a un rôle un peu plus important en docteur Selvig ici, et Gwyneth Paltrow fait encore une petite apparition en Pepper Potts. Pas de Jon Favreau en Happy. Et enfin Cobie Smulders ! Cobie Smulders ! Elle interprète l'agent du SHIELD : Maria Hill ! Je suis amoureux, j'en veux une. L'actrice est d'une beauté à couper le souffle, ici, et ses moments de présence bien trop rares à mon goût dans ce film sont magiques : elle a une présence à l'écran incroyable. Son rôle sera un peu plus étoffé dans les productions suivantes de la Marvel. Donc, ce film « The Avengers » est tout simplement une bombe, Whedon a su gérer convenablement la mise en place de l'équipe et de l'intrigue au début du film avec malgré tout de l'action dès le départ. Puis ensuite à New-York s'ensuit la démesure de l'attaque des Chitauris et la réplique tout aussi dévastatrice des « Avengers ». Vous aurez dans ce film des dialogues cultes : par exemple lorsque Thor est venu récupérer Loki, et que Iron Man part à sa poursuite. Captain America lui dit alors : « Attendez Stark, il nous faut un plan d'attaque ! » et Tony Stark de répondre : « J'ai un plan, j'attaque ! ». Et juste après, lorsque Captain America à son tour part à la poursuite des deux autres héros, la Veuve Noire lui dit qu'il ne devrait pas s'en emmêler que c'est de la magie, que ces êtres là, en parlant de Thor, sont des dieux. Et Captain America de répondre : « il n'y a qu'un seul dieu, madame, et je ne pense pas qu'il s'habille comme ça ! ». Vous aurez également des scènes cultes : par exemple lorsque à New-York, Captain America rejoint la police et commence à donner ses ordres au sergent de police, celui-ci lui demande pourquoi il devrait l'écouter. Les Chitauris attaquent alors et devant le combat de Captain America, le policier s'exécute et répète les ordres que lui a donné Captain America. C'est juste jubilatoire ! Ou lors du combat entre Iron Man et Thor, Captain America intervient et demande à Thor de poser son marteau. Celui-ci s'énerve alors en se débarrassant de Iron Man puis frappe le bouclier en vibranium de Captain America avec son marteau : c'est bien du vibranium, et on voit le résultat ! La scène lorsque Iron Man vient aider Captain America : celui-ci utilise son bouclier pour réfléchir et amplifier les rayons répulseurs du Vengeur doré. La scène de Thor en haut de l'immeuble qui déclenche la foudre, etc. etc. C'est bourré de clins d'œil aux comics (par exemple lorsque Hulk se débarrasse de Thor après leur arrivée explosive dans la gare, ou encore lorsque l'on voit Captain America filmé dans le rétro-viseur), lorsque Tony Stark est éjecté par Loki de la fenêtre de son building et que son armure vient se greffer sur lui et d'autres références. Les postures des personnages rappellent des cases de BD : par exemple lorsque Iron Man a reçu la décharge des éclairs de Thor sur lui, avec son énergie à 400% et l'expédie au sol, Iron Man se penche alors en avant d'un air déterminé et ainsi de ne pas se laisser évincer : c'est tout simplement hallucinant ! Ce film est une réussite de A à Z ! Les effets spéciaux sont réussis, il n'y a que ce mot à dire : rien ne cloche du début à la fin, rien n'est bâclé : tout est soigné et ça marche du tonnerre. Hulk est naturel et évolue naturellement (il faut voir la scène de poursuite de Hulk avec la Veuve Noire dans l'héliporteur du SHIELD !), Iron Man est toujours aussi bien fait qu'avant, les monstres dans New-York : on y croit, la séquence d'invisibilité de l'héliporteur du SHIELD. Je veux dire, on en prend plein les yeux et c'est parfaitement maîtrisé ! Et enfin et surtout la scène lorsque l'équipe des « Avengers » est enfin formée au sol et se rassemble : on a vu les films en solo, avec les héros séparés, on attendait qu'une seule chose, qu'une seule image : celle-ci qui résume tout à elle toute seule. « The Avengers » sont là, et c'est une claque phénoménale ! Que rajouter d'autre que je n'aurai pas dit : c'est vraiment, actuellement, le meilleur film de super-héros ! Et de très loin ! On ne s'ennuie pas, on a des moments d'émotion lorsque par exemple Coulson est censé mourir (car il revient ensuite dans la série tv « Marvel : Les Agents du SHIELD »), ou encore lorsque la jeune serveuse témoigne aux infos que Captain America lui a sauvé la vie, des moments anthologiques : lorsque Captain America prend la tête du groupe et donne ses ordres, lorsqu'il expédie la Veuve Noire sur un Chitauri en plein vol, et lorsque celle-ci demande l'aide d'Œil de Faucon et que ce dernier lui demande ce qu'elle fabrique ! Bruce Banner lorsqu'il dit à Captain America que son secret c'est d'être toujours en colère, se transforme et stoppe d'un coup de poing le monstre volant des Chitauris. C'est l'aboutissement d'années de travail de la part de Marvel, qui malgré des ratés dans les films en solo a fait le boulot. Cela était casse-gueule, cela aurait pu être complètement foiré, mais non, ça conclu la saga de façon magistrale ! Moi, on me dit ce qu'on veut, on peut s'extasier sur ce que sera « peut-être » le prochain « Superman v Batman », on peut s'extasier sur ce que sera « peut-être » le prochain film de la « Ligue de Justice » chez DC, mais je suis désolé : là on a quelque chose de concret, qui s'appelle « Avengers » et qui écrase tout ce qui a été fait jusqu'à présent chez DC. DC est à la ramasse totale, et Marvel a pris l'avantage de façon indéniable ! Vous connaissez le proverbe : « Un tiens, vaut mieux que deux tu l'auras ! ». « The Avengers » est un film réussi et inspiré. La bande-son signée Alan Silvestri (« Predator », « Retour vers le Futur III », « La Nuit au Musée ») est à l'image du film : un chef-d'œuvre ! Et c'est réellement un point fort du film aussi. Que ce soit le thème entraînant pendant l'action, ou le thème mélancolique juste après la bataille pendant les témoignages aux journaux des citoyens de New-York. Je le répète, pas une fausse note du début à la fin. La scène post-générique nous montre le visage de Thanos, et les grosses embrouilles qui vont avec pour les « Avengers ». Thanos étant un redoutable ennemi des « Avengers ». Mais cela ouvre également la porte pour d'autres super-héros Marvel qui l'affrontent dans la BD et qui viennent en aide aux « Avengers » et je pense notamment à « Captain Marvel » ! Verrons-nous ce héros à l'écran ? Et si oui, sous quelle identité (car là aussi, en 40 ans de comics, le personnage a connu bien des changements ! Sera t-il en Marvel période Kree avec son fameux costume rouge et noir et ses bracelets, ou en version féminin ?) et y aura t-il Rick Jones ? On ne sait pas, et je pense qu'on en a encore pour des années à venir. En tous cas, « The Avengers » reprend bien l'histoire de la constitution du groupe, sauf que dans la BD, en fait Loki manipule Hulk, et c'est suite à cela qu'ils s'allient pour combattre des ennemis que seuls ils ne pourraient vaincre. De même à ce moment-là, Captain America n'est pas présent, ni Œil de Faucon. Mais à la place se trouvait La Guêpe et L'Homme Fourmi (« AntMan » dont le film solo est sorti récemment). Mais c'est une version réactualisée dira t-on. Il y a une seconde scène post-générique où l'on voit les « Avengers » manger au restaurant dévasté tous ensemble, c'est une référence à la BD. Succès critique et financier, les fans sont venus en masse : d'un budget de 220 millions de dollars, le film rapportera en recettes mondiales 1.5 milliard de dollars ! Véritable carton au box-office, c'est un des films les plus rentables de la Marvel. Qui entre-temps en 2010 avait été racheté par Disney. Le film est disponible en DVD et Bluray, et en coffret regroupant tous les films de la Phase I. Il est à noter qu'une mallette collector avec une réplique du cube cosmique et contenant tous les films de la Phase I en BluRay fut éditée et est encore disponible à l'heure actuelle. 3. AVENGERS : L'ÈRE D'ULTRON Résumé: Les Avengers qui ont traqué et éliminé toutes les officines de Hydra, donne l'assaut sur la dernière en Sokovie, celle où se terre le Baron Strucker, nouveau chef de Hydra, ainsi que le sceptre de Loki. Mais ils rencontrent également 2 humains optimisés. De retour à leur QG à New-York, Tony Stark et Bruce Banner travaillent sur le projet Ultron et le mette en marche sans le savoir. Celui-ci déclare la guerre aux Avengers avec l'aide des 2 humains optimisés : Wanda et Pietro Maximoff. Alors qu'ils poursuivent Ultron, ils tombent sur les jumeaux optimisés, et la Sorcière Rouge leur embrouille l'esprit, chacun doit alors faire face à ses démons, et il faut stopper Hulk. Les Avengers se remettent chez Œil de Faucon et trouvent ce que veut Ultron : se construire un corps. Les Avengers le lui volent et Tony Stark avec Banner créent La Vision. Avec son aide, et celles des jumeaux Maximoff ils vont en Sokovie affronter Ultron et arrivent à le vaincre. Les Avengers ont un nouveau membre : La Vision. Critique : Deuxième volet des Avengers, toujours mis en scène par Joss Whedon. Après un sublime premier opus, on pouvait s'attendre à un encore meilleur et qui exploserait tout ce qui avait été fait avant, comme le premier Avengers l'avait réalisé. Et surtout, qu'on verrait les Avengers se prendre la pâtée face à Thanos, le Titan déchu et ainsi entrer de plein pied dans l'histoire de La Guerre du Gant de l'Infini. Et bien non ! Quel fut le choc de savoir que le nouvel ennemi des Avengers serait Ultron ! Personnellement, j'avais oublié qu'il était un de leur ennemi, Ultron ayant eu la fâcheuse tendance d'affronter plusieurs super-héros de la Marvel, dont Les 4 Fantastiques par exemple et les Inhumains (dans la revue NOVA en France si je me rappelle bien). On retrouve tous les protagonistes du premier film : Chris Evans en Captain America, Chris Hemsworth en Thor, Robert Downey Jr. en Iron Man, Mark Ruffalo en Hulk, Scarlett Johansson en Veuve Noire, Jeremy Renner en Œil de Faucon, Samuel L. Jackson en colonel Fury, Cobie Smulders en Agent Hill... Plus, des nouveaux personnages : les jumeaux Maximoff, à savoir Wanda alias La Sorcière Rouge incarnée par Elizabeth Olsen (« Silent House », « Red Lights », « Old Boy ») et Pietro incarné, lui, par Aaron Taylor-Johnson (« Le Voleur de Venise », « Kick-Ass », « Savages »). Alors je m'arrête sur eux deux : tout d'abord ce film pose un gros souci, notamment pour ces deux personnages ! Dans le comics, il faut savoir une chose, Wanda et Pietro sont les enfants naturels de Magnéto (oui, celui des X-Men !). Et ce sont des Mutants ! Dans la BD, ils commencent leur carrière en tant que super-vilains dans « la confrérie des Mauvais Mutants » dirigée par Magnéto, en ignorant qu'il est leur père. Ils affrontent alors les X-Men. Très vite cependant, ils quittent Magnéto et deviennent des Avengers. La Sorcière Rouge finira par épouser Vision dans le comics. Mais toute cette partie a été gommée, car malheureusement une fois encore des histoires de droits sur les personnages entrent en jeu ! Avec sa licence des X-Men, la 20th Century Fox détient les droits sur les Maximoff (dont un apparaît dans « X-Men Days of Future Past » : c'est le même personnage qu'ici : Pietro alias Vif-Argent). Et de ce fait, Marvel a du trouver un arrangement avec eux pour pouvoir utiliser le personnage ! En gros, Marvel peut utiliser les personnages à condition qu'aucune mention ne soit faite aux X-Men, ni aux mutants ni à Magnéto ! Et voilà comment pour des histoires pitoyables de droits entre studios on se retrouve encore avec des personnages totalement dénaturés à l'écran. Ici, donc, Wanda et Pietro sont des humains améliorés qui ont accepté de leur propre volonté de se prêter aux expériences du Baron Strucker nouveau chef d'Hydra (ce qu'il était en réalité dans le comics). On avait pu les voir dans la séquence post-générique de « Captain America, Le Soldat de L'Hiver ». Pietro à une rapidité inimaginable, et Wanda a des pouvoirs télékinésiques/Magiques. Cela n'a plus rien à voir avec la BD, et évidemment Magnéto n'est en aucun cas mentionné. Les acteurs quant à eux : c'est encore pire, déjà dans X-Men c'était pas terrible mais les séquences de rapidité étaient impressionnantes, ici Aaron Taylor-Johnson ressemble à un clochard sorti d'un pays de l'Est, et Elizabeth Olsen, elle, à une bohémienne mal fringuée ! Alors que dans la BD, Wanda est une femme magnifique ! On est à des kilomètres des personnages, c'est vraiment un gros ratage du film. Vient ensuite les origines d'Ultron ! Alors là aussi, ça cloche et pas qu'un peux. Mais visiblement Marvel a des idées fixes comme ça, et ne veut pas y déroger : ainsi dans Spiderman tous les vilains devaient venir de Oscorp, dans Avengers, ça doit venir forcément de Tony Stark ! Dans la BD, Tony Stark n'a rien mais alors rien du tout à voir avec la création d'Ultron. C'est le Docteur Hank Pym le créateur d'Ultron, et Pym n'est autre que L'Homme-Fourmi (Ant-Man) dont le film est sorti il n'y a pas très longtemps au cinéma. Ainsi, Ultron-1 crée par Pym avec les circuits de son propre cerveau, hypnotisa son créateur pour qu'il oublie son existence. Ensuite, le robot très ingénieux pris une identité secrète pour affronter les Avengers. Maintes et maintes fois détruit, Ultron eu une pléiade de copies et il réussit toujours à revenir à la vie. Dans la BD, il n'a jamais eu de corps en vibranium mais en adamantium (le même métal que pour le squelette de Wolverine) : là encore, je subodore qu'il s'agit à nouveau d'une histoire de problèmes de droits. Mais par contre une de ses copies en adamantium fut détruite par du vibranium. Résultat de l'Intelligence Artificielle, Ultron créa donc La Vision à partir d'une copie de la première Torche Humaine (un robot, pas celui des 4 Fantastiques, on ne va pas rentrer dans les détails, ce serait mélanger les esprits pour rien) pour combattre les Avengers. Mais la Vision se rebella et devint un Avengers, il sera même le chef des Avengers et deviendra le mari de la Sorcière Rouge. Pour en revenir à Ultron, nous sommes assez loin des origines du personnage de la BD. Concernant l'apparence du personnage on peut dire que ça passe. Je trouve néanmoins la version comics plus effrayante. Et pour la personnalité, on est très loin du personnage de la BD qui est vraiment une pourriture dans le comics. Néanmoins, l'introduction d'Ultron ici avec une des armures déchiquetées de Stark est pas mal faite, et la psychose d'Ultron et sa prestation devant Les Avengers est assez réussie. Un rare bon point dans le film. Pour La Vision incarné par Paul Bettany (« Kiss Kiss Bang Bang », « Da Vinci Code », « Firewall ») qui est la voix de « Jarvis » dans les Iron Man. On est donc un peu plus proche du personnage : il est bien crée par Ultron mais pas pour être son corps réceptacle. La gemme qu'il a au front dans la BD est une simple gemme solaire et non une gemme de l'infini. Enfin dans la BD, Vision peut passer à travers les murs, en se dématérialisant ou devenir solide comme du diamant : possibilités non encore exploitées dans le film ici, sans doute pour plus tard. L'apparence du personnage est là aussi à peu près respectée, quant à la prestation de l'acteur, ce n'est pas mal du tout malgré le déguisement numérique qu'il a sur lui. On découvre que Œil de Faucon a une famille. C'est proche de la BD, dans celle-ci, il se marie avec une héroïne du nom de Oiseau Moqueur qui fait équipe avec lui pour l'aider (mais celle-ci est blonde dans la BD). Je ne vais pas m'étendre là aussi, car cela n'a pas grand intérêt ici pour l'histoire. Alors que vaut ce film ? Comme pour le 2e Captain America, Avengers 2 est bien en deçà du premier film. Je ne sais pas dans quoi est parti Joss Whedon, mais on a du réchauffé à l'écran et ça se voit. Remplacez les copies d'Ultron par les extraterrestres du premier et vous avez presque les mêmes plans (il suffit de regarder le combat de Hulk contre Iron Man : la séquence à la fin du combat lorsque Hulk regarde les dégâts qu'il a fait, qu'on va lui tirer dessus et que Iron Man fini de l'assommer avec un coup de poing : c'est la même scène que le 1er dans la gare lorsque Hulk éjecte Thor d'un coup de poing !). Si les effets spéciaux sont désormais maîtrisés, je trouve qu'on commence avec ce nouveau volet à partir dans la surenchère qui ne rime pas à grand-chose : voir le pan entier d'une ville qui s'envole dans le ciel. Et cela au détriment, malheureusement de l'histoire, et là aussi ça se ressent. De plus il y a quelques longueurs : la scène avec la famille de Œil de Faucon, celle avec Thor qui va dans la grotte pour continuer sa « vision », etc. Clairement, le premier était une surprise car il y avait en plus l'attente pour nous les fans de voir les super-héros ensemble, autant ici, il n'y a pas de surprise. Même l'arrivée de la Vision n'est pas spectaculaire. Je suis assez déçu dans l'ensemble, de plus, on ajoute des plaisanteries et des moments de détente de la part des héros en plein milieu de l'action qui ne sont malheureusement pas toujours de bon goût. Si le film commence dès l'ouverture par des combats, ça se calme rapidement, et ça ne reprendra que plus tard. À noter, une nouvelle fois, que Thor semble définitivement le souffre douleur, car il se fait encore bien cogner par Ultron dans ce film là ! Et même les moments d'émotions que ce soit entre Hulk et la Veuve Noire ou encore la mort de Pietro Maximoff, ça n'émeut pas plus que cela. Les acteurs qui incarnent les super-héros sont tellement à l'aise dans leur rôle qu'on dirait qu'ils commencent à faire que le strict minimum. Whedon a d'ailleurs admis lui-même qu'il s'était laissé dépasser par le film, et qu'il ne rendait pas ce qu'il souhaitait. Donc, bon film, quelques moments forts, mais vraiment rien d'exceptionnel comparé au 1er volet qui reste toujours actuellement la référence pour moi dans les films de la Marvel. Ah, si, Iron Man utilise les armures Mark 43 à 45 dans ce film. Là aussi, on est même plus impatient de les découvrir. Et le « Hulk Buster » est vraiment 'bof' de mon point de vue. La musique est toujours de Danny Elfman, avec Brian Tyler : rien de nouveau, un peu de variante du thème des Avengers du premier film mais rien de transcendant. Doté d'un budget énorme de 250 millions de dollars, le film a pourtant pratiquement aussi bien marché que le premier, puisqu'il a rapporté lui aussi 1.4 milliard de dollars. Il fait parti des films à avoir dépassé le cap du milliard de recettes. Les Avengers sortent tout de même affaiblis de cette aventure, et une nouvelle équipe se met en place (comme cela arrivait souvent dans le comics) et qui comprend : Captain America (qui d'ailleurs arbore encore un nouveau costume dans ce film, avec le logo des Avengers sur l'épaule), La Veuve Noire, La Sorcière Rouge Wanda Maximoff, La Vision, Le Faucon et War-Machine. Le film se terminant sur Captain America qui lance le fameux cri du comics : « Vengeurs... » mais ça coupe avant le « Rassemblement ! ». Là encore, dommage. La séquence post-générique continue de nous montrer Thanos, que l'on a déjà beaucoup plus vu dans « Les Gardiens de la Galaxie » et qui annonce donc à venir la bataille pour les gemmes de l'Infini et le Cube Cosmique. Disponible en DVD et BluRay, vous passez un bon moment, mais il est bien en-dessous du premier opus ! Il y a des bonnes et des moins bonnes choses tout au long du film, qui hélas plombent pas mal la qualité de ce nouveau volet des Avengers.
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