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Saison 6Saison 8

NCIS : Enquêtes spéciales

Saison 7

 

1. Vengeance (Truth or Consequences)

2. Obéir aux ordres (Reunion)

3. Délit d'initié (The Inside Man)

4. Le Prix de la loyauté (Good Cop, Bad Cop)

5. La nuit de tous les dangers (Code of Conduct)

6. Une affaire de famille (Outlaws and In-laws)

7. Les Frontières de notre destin (Endgame)

8. À l'ancienne (Power Down)

9. Jeu d'enfant (Child's Play)

10. Caïn et Abel (Faith)

11. Le Rêve d'Icare (Ignition)

12. Les Liens du sang (Flesh and Blood)

13. Meurtre en plein vol (Jetlag)

14. Mascarade (Masquerade)

15. Convoi dangereux (Jack Knife)

16. L'Amour d'une mère (Mother's Day)

17. Double identité (Double Identity)

18. Chasseur de trésor (Jurisdiction)

19. Plaisirs coupables (Guilty Pleasure)

20. Justice parallèle (Moonlighting)

21. L'Année de l'espion (Obsession)

22. Une Vieille Histoire (Borderland)

23. Au Nom des Miens (Patriot Down)

24. Règle 51 (Rule Fifty-One)



1. VENGEANCE
(TRUTH OR CONSEQUENCES)



Scénario : Jesse Stern

Réalisation : Dennis Smith

Résumé :

Ziva portée disparue, toute l’équipe du NCIS part à sa recherche mais DiNozzo se fait capturer et torturer.

Critique :

C’est un scénario des plus habile que nous concocte Jesse Stern pour ouvrir cette saison. Une première partie est consacrée à la tentative (ratée) de retrouver une « normalité » dans la vie de l’équipe (une enquête, une procédure de recrutement pour remplacer Ziva) puis une seconde centrée sur la recherche de l’Israélienne disparue et du terroriste qu’elle pourchassait et à cause de qui elle serait morte. L’humour est très présent dans la première partie, moins dans la seconde mais la transition est bien amenée grâce, notamment, à la superbe prestation de Michael Weatherly. L’acteur fait passer DiNozzo par de multiples émotions qu’il nous restitue avec force. DiNozzo reste ainsi DiNozzo même sous éthanol pur, dans un coin paumé de l’Afrique à deux doigts de la mort !

D’entrée, DiNozzo nous a été montré prisonnier et le scénario va dérouler le comment il en est arrivé là mais surtout le pourquoi qui est beaucoup plus important. Le final est très réussi même si pas tout à fait vraisemblable ni tout à fait surprenant mais, au fond, c’est bien ce que le spectateur espérait depuis le début !

Anecdotes :

  • La chanson des enfants israéliens qu’Abby et McGee chantent, « Chad Gadya », est réelle, à l’origine en araméen et est chantée à la fin des seders de la Pâque. L’histoire est celle d’une chèvre qui a été mangée par un chat qui a été mordu par un chien qui a été frappé par un bâton qui a été brûlé par le feu qui a été éteint par l’eau qui a été bu par un bœuf qui a été abattu par un Shohet (abatteur) qui a été tué par l’Ange de la Mort qui a été tué par Dieu.

  • L’une des candidates pour remplacer Ziva qui était censée être Israélien (en tant qu'agent de liaison entre le Mossad et le NCIS) est l’agent DEA Claire Connell, joué par Noa Tishby, qui est Israélienne.L'un des candidats pour remplacer Ziva qui était censé être israélien (en tant qu'agent de liaison entre le Mossad et le NCIS) est l'agent DEA Claire Connell, joué par Noa Tishby, qui est israélienne.One of the candidates to replace Ziva who was supposed to be Israeli (as a liaison between Mossad and NCIS) is DEA agent Claire Connell, played by Noa Tishby, who is Israeli. En revanche, Cote de Pablo, qui joue Ziva, est Chilienne.L'un des candidats pour remplacer Ziva qui était censé être israélien (à titre d'agent de liaison entre le Mossad et SNIC) est agent de la DEA Claire Connell, joué par Noa Tishby, qui est israélien.

  • One of the candidates to replace Ziva who was supposed to be Israeli (as the liaison between Mossad and SNIC) is DEA agent Claire Connell, played by Noa Tishby, who is Israeli.Michael Weatherly a déclaré lors de son départ de la série que c’était son épisode préféré.
  • Omid Abtani/Salim : acteur américain d’origine iranienne, vu à la télévision dans JAG (2005), 24 heures chrono (2005, 2009), Heroes (2006), Les Experts (2007), Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor (2008), Bones (2009), Mentalist (2010), Fringe (2011), NCIS : Los Angeles (2013), Castle (2013), Blacklist (2015), Damien (2016), American Gods (2017-2020).

  • Todd Lowe/agent spécial du NCIS Chad Dunham : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Walker, Texas Ranger (1997, 1999), Gilmore Girls (2002-2007), FBI : Portés Disparus (2006), True Blood (2008-2014), Ave 43 (2009-2017), Les Experts : Miami (2011), Esprits criminels (2015). Il sera récurrent cette saison.

  • Mercedes Masohn/officier de police Heather Kincaid : actrice suédo-américaine, vue à la télévision dans On ne vit qu’une fois (2005-2006), Three Rivers (2009-2010), Castle (2010), The Finder (2012), 666 Park Avenue (2012-2013), Californication (2014), NCIS : Los Angeles (2014-2019), Fear the walking dead (2015-2017), The Rookie (2018-2019), The L Word : Generation Q (2019-2020).

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2. OBÉIR AUX ORDRES
(REUNION)

Scénario : Steven D. Binder  

Réalisation : Tony Wharmby 

Résumé :

Trois hommes sont retrouvés morts dans une chambre d’hôtel. De son côté, Ziva souhaite revenir au NCIS.

Critique :

Pour intéressante qu’elle soit, l’enquête policière du jour n’est vraiment pas l’élément le plus important et ça se voit très vite. Certes, Steven D. Binder ne la traite pas à la légère mais il y a tellement plus d’intérêt, d’émotion dans les différentes scènes avec Cote de Pablo que le spectateur cesse assez vite de s’intéresser au crime. L’assassin manque aussi singulièrement de panache et n’a rien d’évident.

Le cœur du réacteur, ce sont les retrouvailles de Ziva avec ses anciens collègues. Sympathique avec McGee, amusante et touchante avec Abby (grand numéro de soliloque allumé par Pauley Perrette!), froide avec Léon Vance. Mais, l’intéressant, c’est la double confrontation tant avec Gibbs qu’avec Tony ; manière de montrer quels sont les personnages vraiment importants dans la vie de Ziva. C’est sans doute un des rares épisodes où le « Tiva » des fans trouve vraiment à s’alimenter.

Anecdotes :

  • À la fin de l'épisode, Ari Haswari (Rudolf Martin) apparaît dans un flashback.

  • Gag suivi de l’épisode précédent : toujours pas de remplaçante pour la place de Ziva !

  • Le bateau de Gibbs n’est plus dans sa cave.

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3. DÉLIT D'INITIÉ
(THE INSIDE MAN)

Scénario :  George Schenck et Frank Cardea

Réalisation : Thomas J. Wright 

Résumé :

La mort d’un blogueur qui calomniait le NCIS oblige l’équipe de Gibbs à rouvrir une enquête tout en collaborant plus ou moins avec la police.

Critique :

Les collaborations du NCIS avec les services de police sont en général brèves (la juridiction n’est guère contestée) mais avec Sportelli, c’est du long cours et, à chaque fois, avec un mélange de collaboration contrainte, de dents qui grincent, de mots aigres-doux mais de collaboration quand même.

L’histoire est bien construite car, si l’honnêteté du NCIS est évidente pour le spectateur, l’erreur reste possible. D’autant que la victime dans l’enquête rouverte, censée être décédée dans un accident de voiture, n’était pas tout à fait blanc comme neige ; ce qui, par contrecoup, rend sa mort suspecte. De bonnes relances, une explication simple du concept de « délit d’initié » et une scène de course-poursuite dans une fourrière entre McGee et Tony (deux fois ensembles sur le terrain ici dans un mélange savoureux de policiers aguerris et de Pieds-Nickelés) rendent l’épisode très agréable à suivre.

En fil mineur, il y a la situation de Ziva, contrainte au bureau mais déterminante dans l’enquête et qui prend une décision capitale mais aussi l’angoisse de McGee devant repasser le « test du polygraphe » dans des saynètes très drôles.

Anecdotes :

  • L’entreprise qui a réalisé les bénéfices était McAllister Industries. McCallister Industries a été mentionné dans NCIS (2-11), lorsque Brian McCallister a été soupçonné de la mort de son frère.

  • Premier zivaïsme de la saison : « manivelle » pour « baliverne ».

  • Erin Cahill/Jessica Summer : actrice américaine, elle tourne surtout pour la télévision : Power Ranger Time Force (2001), Cold Case (2007), Hôpital Central (2009), Castle (2010), Red Widow (2013), NCIS : Los Angeles (2014), Esprits criminels (2018), Los Angeles Bad Girls (2019)

  • Kelly Overton/ Megan Hanley : actrice américaine, vue surtout à la télévision : La force du destin (2000-2001), FBI : Portés Disparus (2003), Les Experts : Manhattan (2006), Esprits criminels (2007), Les Experts : Miami (2009), True Blood (2012-2013), Unforgettable (2014), Legends (2015), Van Helsing (2016-2019).

  • Julian Acosta/Matt Burns : né à Porto-Rico, il travaille essentiellement pour la télévision : The Job (2001-2002), La vie avant tout (2002-2003), Dirt (2008), Castle (2009), La vie secrète d’une ado ordinaire (2012-2013), NCIS : Los Angeles (2015), NCIS : Nouvelle-Orléans (2016-2017), Major Crimes (2017), The Rookie (2019, 2020).

  • Jackie Geary/Suzanne Grady : actrice américaine, vue à la télévision dans Will & Grace (2003), La vie avant tout (2004), Esprits criminels (2006), Castle (2009), Rizzoli & Isles (2011, où son personnage s’appelle McGee !), Murder (2015), 13 reasons why (2017-2018).

  • Retour de Jack Conley (Sportelli)

  • Absence de Rocky Carroll.

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4. LE PRIX DE LA LOYAUTÉ
(GOOD COP, BAD COP)

Scénario : Jesse Stern d’après une histoire de David J. North

Réalisation : Leslie Libman

Résumé :

La découverte du corps d’un Marine disparu dans l’Océan Indien relance l’enquête sur ce qui s’est passé à bord du cargo « Damoclès » sur lequel Ziva avait embarqué.

Critique :

Cet épisode, composé pour partie de retour en arrière, clôt en fait la saison 6 en soldant l’opération à bord du « Damoclès » qui, in fine, a conduit Ziva au camp où le NCIS la délivrât dans l’épisode 1 de cette saison. Le titre français est cette fois meilleur que l’original car c’est bien la notion de loyauté qui est questionnée à travers Ziva. Ainsi qu’elle le dit, « on ne peut pas faire confiance à quelqu’un dont la loyauté à un prix » ; ce à quoi il est rétorqué « On est ce qu’on dit, on est ce qu’on fait ». Le bouddhisme le dit bien : ce sont nos actes qui nous déterminent.

Les décors sont des plus appropriés ici et on félicitera l’équipe qui a conçu le « Damoclès » parce que le spectateur n’a aucun mal à trouver l’ambiance lourde, poisseuse et un peu glauque faite de méfiance réciproque et de paranoïa rancie. Bon choix qu’Erik Palladino ; l’acteur est excellent dans des rôles de fourbes. A côté, même la salle d’interrogatoire du NCIS fait plus chaleureuse surtout parce qu’on y traque la vérité et non une version des faits. Le Mossad ne sort pas grandi de cet épisode. Le NCIS, lui, récupère une nouvelle recrue.

Anecdotes :

  • Lors d’une discussion avec McGee sur la saga « Alien », Tony évoque les quatre réalisateurs dont Jean-Pierre Jeunet qu’il trouve « indéfinissable ».

  • Gibbs se penche et dit à Ziva quelque chose qui la fait pleurer. Cote de Pablo et Mark Harmon n’ont jamais révélé ce qu’il lui avait dit, mais en lisant sur les lèvres, on dirait : « Écoute-moi. Tu es à la maison. »

  • Erik Palladino apparaît plus tard dans la série NCIS: Los Angeles (2009) pour 18 épisodes en tant que Vostanik Sabatino / Roger McAdams

  • Retour de T.J. Ramini (Malachi)

  • Eric Palladino/Daniel Cryer : acteur américain, vu à la télévision dans La vie à cinq (1994), Urgences (1994-2001), Le monde de Joan (2003), Les Experts (2006), Esprits criminels (2008), Championnes à tout prix (2009-2010), 666 Park Avenue (2012-2013), NCIS : Los Angeles (2012-2021), Arrow (2016), Suits, Avocats sur mesure (2016-2019), The Fix (2019)

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5. LA NUIT DE TOUS LES DANGERS
(CODE OF CONDUCT)

Scénario : Reed Steiner et Christopher J. Waild ; d’après une histoire de Christopher J. Waild

Réalisation : Terrence O’Hara 

Résumé :

Un Marine, plus réputé pour son esprit farceur que pour ses faits d’armes, est assassiné la nuit d’Halloween.

Critique :

Après une longue introduction, voici le premier véritable épisode de cette 7ème saison et il ne déçoit pas.  Certes, le thème d’Halloween (4-6) a déjà servi mais l’inventivité des scénaristes en fait à la fois un thème de l’intrigue (le caractère facétieux de la victime – au passage, jolie moquerie des soldats. Bellisario ne se serait jamais permis de rire des Marines – lui aliène beaucoup de monde), le décor le labo d’Abby atteint un sommet dans l’invraisemblable réjouissant) et donne au mode opératoire de l’assassin un côté rafraîchissant.

L’épisode joue aussi avec son public. L’instinct de DiNozzo lui « souffle » que c’est l’épouse du défunt (ce qui a été vrai une fois) ; étrangère à la culture américaine, Ziva est désarçonnée par Halloween (mais s’en remet vite). Même Gibbs joue un tour à ses troupes !

Anecdotes :

  • Le défunt avait des traces de « térébenthine, acétone et benzène » dans son corps. Ce sont les mêmes ingrédients dans « la trempette » de Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988).Ce sont les mêmes ingrédients dans "la trempette" de Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988).These are the same ingredients in "the dip" of Who wants the skin by Roger Rabbit (1988).

  • Tony dit : « Une fois est une tragédie, deux fois est une coïncidence, la troisième fois est un modèle. » C’est une référence à Goldfinger.

  • Absence de Rocky Carroll

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6. UNE AFFAIRE DE FAMILLE
(OUTLAWS AND IN-LAWS)

Scénario :  Jesse Stern

Réalisation : Tony Wharmby 

Résumé :

Deux cadavres sont retrouvés dans le bateau de Gibbs dans le port de San Diego. Ce sont des mercenaires.

Critique :

Un épisode très bien écrit, très bien réalisé qui monte en puissance, et sait doser ses effets et faire exploser ses munitions au bon moment. La présence de Muse Watson est un gage de qualité en soi puisque sa gouaille amuse tout en dissimulant ses capacités cynégétiques. Quant en plus, on voit arriver Robert Patrick très crédible en homme d’autorité, la tension est à son comble.

Le NCIS va être sur les dents tout du long car, entre la scène de crime des plus originales, la déposition de Mike Franks qui ne convainc pas Gibbs, la bonne explication donnée par Bell sur la présence de ses hommes au Mexique, pas grand monde dit la vérité ! Et si les hommes mentent, les femmes, ici, ne sont pas logées à meilleure enseigne. L’entrevue des deux vieux dans le final ne manque pas de sel ! Pour le coup, ici, la vérité est vraiment ailleurs !

En arrière de l’intrigue principal, on apprend que Ziva veut devenir citoyenne américaine ; ce qui l’expose aux sarcasmes de DiNozzo mais aussi aux félicitations de McGee.

Anecdotes :

  • Abby tente de découvrir comment Gibbs a réussi à sortir son bateau, le Kelly de sa cave. Par ailleurs, cet épisode marque le début du fil rouge de cette saison.

  • C’est dans cet épisode que DiNozzo affirme « qu’il est le rêve américain » ; rêve traduit de façon très prosaïque par Ziva : « N’importe quel imbécile peut réussir » !

  • Tony évoque le Colonel Hogan personnage clé de la série Papa Schultz.

  • Retour de Paul Telfer (Damon Werth) vu dans « Super-soldat » (5-10, un épisode écrit par Jesse Stern)

  • Robert Patrick/Colonel Merton Bell : acteur américain surtout présent à la télévision : Les nouvelles aventures de Lassie (1989), Les contes de la crypte (1992), Les Soprano (2000), X-Files (2000-2002), Stargate : Atlantis (2004), The Unit (2006-2009), True Blood (2012-2014), Scorpion (2014-2018), Perry Mason (2020). Il a aussi tourné pour le cinéma : 58 minutes pour vivre (1990), Terminator 2 – Le jugement dernier (1991), Striptease (1996), Charlie’s Angels- Les Anges se déchaînent (2003), Mémoires de nos pères (2006), Les chèvres du Pentagone (2009).

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7. LES FRONTIÈRES DE NOTRE DESTIN
(ENDGAME)

Scénario :  Gary Glasberg

Réalisation : James Whitmore Jr

Résumé :

La mort d’un médecin confronte le NCIS, mais surtout Léon Vance, à la tueuse Lee Wuan Kaï.

Critique :

Un épisode qui gagne progressivement en complexité et dont le titre français est meilleur que l’original car plus exact, notamment psychologiquement.

En effet, c’est la psychologie et pas la science médico-légale qui va aider les agents. L’enquête amène Vance à se confier à Gibbs sur son passé et à expliquer ce que représente Kaï dans sa vie. Le spectateur découvre aussi combien l’épouse de Vance joue un rôle important à ses côtés car il est notoire qu’elle le rassure, le stabilise, l’empêche de partir en vrille. C’est aussi parce qu’il réfléchit que McGee comprend qu’il est manipulé. C’est enfin Ducky qui trace un frappant portrait psychologique de Kaï.

La confrontation finale entre Vance et Kaï, bien amenée, permet à Kelly Hu, jusque-là plus ombre au second plan, de donner à voir l’extrême lassitude de son personnage. Ici, pas de haine, pas de combat homérique comme dans de la mauvaise héroïc-fantasy mais deux êtres humains arrivés au terme de leur confrontation. L’actrice est bouleversante par la souffrance et la fatigue qu’elle montre, loin de l’image d’Épinal du tueur à gages. Sans grandes tirades, l’épisode condamne toute souffrance infligée à des enfants.

Anecdotes :

  • Cet épisode donne des informations supplémentaires sur Vance et a un lien avec l’épisode 5 de la première saison de NCIS : Los Angeles.

  • Erreur de continuité : Abby dit à McGee qu’elle n’est allée en Californie qu’une seule fois pour le mariage de son cousin. Mais dans la saison 3, elle dit qu’elle est allée à Disneyland chaque été. Disneyland est en Californie. Elle a peut-être voulu dire dans cet épisode Disneyworld, mais c’est en Floride.

  • Lee Wuan Kai n’est pas un nom d’origine coréenne. En fait, il ne s’agit pas d’un nom issu d’un héritage asiatique. Il s’agit plutôt d’un mélange de noms « à consonance asiatique », dont la plupart ne sont pas exacts au départ. « Lee » est un nom de famille chinois ou coréen courant.

  • L’Académie navale est située à Annapolis, dans le Maryland, et les environs, sont complètement plats avec des routes et des terrains immaculés et bien entretenus. L’emplacement du corps se trouve dans un cadre boisé rural au pied d’une colline escarpée !

  • Zivaïsme : « dire des cerises » au lieu de « bêtise ».

  • Kelly Hu/Lee Wuan Kaï : actrice américaine née à Hawaï, elle tourne essentiellement pour la télévision : Santa Barbara (1988), 21, Jump Street (1989), Melrose Place  (1994), Sunset Beach (1997), Nash Bridges (1997-1998), Le flic de Shanghaï (1998-2000), Les aventures de Flynn Carson-Le mystère de la lance sacrée (2004), Les Experts : Ma,hattan (2005, 2006), New York Unité spéciale (2008), American Wiwes (2008-2009), NCIS : Los Angeles (2009), Vampire Diaries (2010-2011), Arrow (2012-2019), Castle (2013), Warehouse 13 (2013-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2017), Los Angeles : Bas Girls (2020). Au cinéma, on l’a vu dans Vendredi 13, l’ultime retour (1989), Le roi scorpion (2002), X-Men 2 (2003)

  • Penny Johnson Jerald/Joanne Torrence : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Capitaine Furillo (1984), Hôpital Central (1986), Parker Lewis ne perd jamais (1990), Columbo (1991), The Larry Sanders Show (1992-1998), Stark Trek : la nouvelle génération (1994), Stark Trek : Deep Space Nine (1995-1999), Urgences (1998-1999), X-Files (2001), 24 heures chrono (2001-2004), Les 4400 (2007), Castle (2011-2015), The Orville (2017-2019).

  • Lindy Booth/Amanda Barrow : actrice canadienne, vue au cinéma dans American Psycho 2 (2002), L’armée des morts (2004), Blood Bride (2007), Kick-Ass 2 (2013) mais surtout à la télévision : Sydney Fox, l’aventurière (1999-2001), La Trizième Dimension (2003), Les 4400 (2005), Ghost Whisperer (2007), Warehouse 13 (2009), Facing Kate (2012), Supernatural (2013), Flynn Carson et les nouveaux aventuriers (2014-2018), Stumptown (2019).

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8. À L'ANCIENNE
(POWER DOWN)

 

Scénario :  Steven D. Binder et David J. North

Réalisation : Thomas J. Wright 

Résumé :

Une fusillade dans une ferme de serveurs plonge Washington dans le noir. Le NCIS doit résoudre un crime sans recours à l’informatique.

Critique :

Un bijou ! Non seulement l’intrigue est solide, sérieuse mais elle est enveloppée dans un beau paquet d’humour et montre aux plus jeunes comment était « le monde d’avant » car, oui, il y a eu une vie avant Internet. Et preuve est fait qu’on peut encore vivre sans même si c’est plus compliqué et la dernière scène, hilarante, est toujours d’actualité !

Le spectateur ne peut que se gausser de voir McGee, Ziva et Tony totalement désarçonnés par l’absence de leurs outils de travail habituels, de râler sur le temps allongé que prend n’importe quelle opération (scène avec le gimmick « Comment faisaient les gens avant... ») ; surtout quand Gibbs, d’une zénitude à faire passer un moine bouddhiste pour une pile électrique, sort de son cabas tout un tas de gadgets dont l’ancienneté ne se compare qu’à leur efficacité !

Un épisode non seulement drôle mais aussi à méditer.

Anecdotes :

  • L’épisode regorge de références au film Lord of War. Et lorsqu’ils entrent dans un bunker, McGee fait référence au TARDIS (Doctor Who).

  • Quand ils arrêtent le criminel, Gibbs et Tony font référence à Hawaï Five-0. Avec le croisement entre le nouveau Hawaii 5-0 Hawaï Five-0 (2010) et NCIS : Los Angeles (2009), NCIS: Enquêtes spéciales (2003) et le nouveau Hawaï Five-0 se déroulent dans le même monde. Tout comme le remake de MacGyver également cité.

  • Les braqueurs, qui étaient deux, se sont enfuis à bord d’une Chevrolet Impala mais personne ne pense à rechercher les frères Winchester !

  • Cara Buono/Sarah Resnik : actrice américaine, elle tourne essentiellement pour la télévision : Les ailes du destin (1992), New York : section criminelle (2002), New York 911 (2004-2005), Les Sopranos (2006-2007), Mad Men (2010), Castle (2013), Elementary (2014), Person of Interest (2014-2015), Stranger Things (2016-2021), Bull (2017), Supergirl (2019-2020).

  • Absence Rocky Carroll

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9.  JEU D'ENFANT
(CHILD'S PLAY)

Scénario :  Reed Steiner

Réalisation : William Webb

Résumé :

Le meurtre d’un caporal amène le NCIS à s’intéresser à un institut où des enfants surdoués jouent avec des secrets militaires.

Critique :

Un épisode plaisant où le jeu est partout mais joué sérieusement. Les enfants de l’institut, et Angela en premier lieu, jouent en testant des programmes militaires. Des codes se dissimulent dans des collages « artistiques ». Quelqu’un se fait de l’argent en transformant ces secrets en jeux de sociétés. DiNozzo s’amuse un peu à l’institut.

Néanmoins, si l’humour est présent (notamment via l’intrigue secondaire de Thanksgiving au manoir Mallard), il n’obère pas le sérieux du propos. Angela est une enfant surdouée certes mais une enfant tout de même ainsi que le relève Ducky qui joue un rôle important dans les deux segments de l’intrigue.

Mark Harmon se montre une nouvelle fois doué pour jouer avec des enfants. Gibbs est toujours empathique avec eux. Émotion encore avec la mère d’Angela. Même avec peu de scènes, on reste bluffé par Emily Swallow. Par contre, Francis Capra a beau essayer, il reste limité à incarner le gangster et ne développe pas grand-chose. La condescendance de DiNozzo à l’égard d’Eddie est agaçante.

Anecdotes :

  • Ray Mabus, 75e Secrétaire d’État de la Marine des États-Unis (2009-2017) et ancien directeur du NCIS, a lui-même interprété un personnage d’agent spécial dans cet épisode.

  • Ducky dit à Gibbs que son premier animal de compagnie était un cochon d’Inde appelé Huncamunca. Dans la pièce « Tom Thumb », il y avait un personnage appelé la princesse Huncamunca. Beatrix Potter a écrit une histoire intitulée « The Tale of Two Bad Mice ». Les deux souris s’appelaient Tom Thumb et Hunca Munca après le jeu de Fielding.

  • Lisa Sheridan/Krista Dalton : actrice américaine (1974-2019), vue à la télévision dans Notre belle famille (1997), The Practice : Bobby Donnell et associés (2003), Invasion (2005-2006), Les Experts : Miami (2007, 2008), Private Practice (2011), The Fosters (2016). Elle succomba des suites d’un alcoolisme chronique.

  • Francis Capra/Eddie Castillo : acteur américain, vu à la télévision dans Walker, Texas Ranger (2001), Mes plus belles années (2003), Veronica Mars (2004-2007, 2019), The Closer (2007), Castle (2009), NCIS : Los Angeles (2014)

  • Emily Swallow/Darlene Kelp : actrice américaine, vue à la télévision dans Jericho (2007), Ringer (2011), Rizzoli & Isles (2013), Mentalist (2013-2014), Supernatural (2015-2020), Murder (2016), Timeless (2018), Elementary (2019), Seal Team (2019-2020).

  • Madeline Caroll/Angela Kelp : actrice américaine, vue à la télévision dans Wanted (2005), Lost (2007), Lie to me (2009), Private Practice (2010), Scandal (2014), Esprits criminels (2018). Au cinéma, dans Resident Evil : Extinction (2007), Mr Popper et ses pingouins (2011).

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10. CAÏN ET ABEL
(FAITH)

Scénario :  Gary Glasberg

Réalisation : Arvin Brown

Résumé :

Un Marine, fils de pasteur, mais converti à l’Islam, est assassiné. Pour les fêtes de Noël, Gibbs reçoit son père chez lui.

Critique :

L’épisode de Noël est une tradition anglaise passée en Amérique et c’est parfois très prêchi-prêcha (mais JAG a fait « mieux »). Les références à Dickens sont nombreuses mais strictement cosmétiques comme un salut à la tradition justement et pour bien montrer qu’on la respecte.

L’intrigue principale n’est absolument pas passionnante, cousue de fil blanc qu’elle est. On apprécie le discours de tolérance et de modération de l’aumônier musulman mais que pouvait-on en attendre d’autre ?

Le « miracle de Noël » de l’année est modeste mais adorable mais le segment vraiment intéressant concerne les relations entre Leroy Jethro Gibbs et Jackson Gibbs auquel Ralph Waite imprime une marque vraiment chaleureuse, touchante. Les retrouvailles empruntées entre le père et le fils, les difficultés à se parler malgré la volonté de le faire ; tout cela sonne juste.

Anecdotes :

  • La meilleure amie d’Abby, Carol, est la meilleure amie de Pauley Perrette dans la vraie vie.

  • Joe Regalbuto/Georges Ellis : acteur américain, vu à la télévision dans Hôpital St-Elsewhere (1984), Tonnerre mécanique (1985), Magnum (1985, 1988), Murphy Brown (1988-2018), Ally McBeal (2002), JAG (2005), Esprits criminels (2008), Major Crimes (2015), Castle (2016).

  • Corey Reynolds/Aaban El-Sayad : acteur américain, il tourne essentiellement pour la télévision : Le protecteur (2003), FBI : Portés Disparus (2005), The Closer (2005-2012), Les Experts (2007), Castle (2015), NCIS : Los Angeles (2017), All American (2019-2020), Resident Alien (2021).

  • Brandon Eaton/Patrick Ellis : acteur américain, vu à la télévision dans : The Closer (2007), Mentalist (2008), Bones (2009), Dexter (2009-2011), La vie secrète d’un ado ordinaire (2009-2012), Rosewood (2016)

  • Meredith Eaton/Carol Wilson : actrice américaine, surtout active à la télévision : Associés pour la loi (2001-2002), Docteur House (2006), Boston Justice (2006-2008), Battle Creek (2015), MacGyver (depuis 2017). Elle jouera à deux autres reprises dans NCIS.

  • Zivaïsme : « pruneau » pour « péquenot ».

  • Ziva parle dix langues « avec le langage de l’amour » !

  • Absence de Rocky Carroll

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11.  LE RÊVE D'ICARE
(IGNITION)

Scénario :  Jesse Stern

Réalisation : Dennis Smith 

Résumé :

La découverte du corps d’un pilote de jet-pack propulse McGee chef d’une enquête qui le passionne.

Critique :

Voler passionnait déjà l’être humain sous Léonard de Vinci. Même après l’invention de l’avion et de l’hélicoptère, cette passion n’est pas retombée. Malgré sa dimension très scientifique, cette enquête garde un côté SF sans doute dû à la part de l’humour et à l’arrivée d’un nouveau personnage récurrent.

Côté enquête, la passion de McGee génère un double effet : policier, elle fait avancer l’enquête ; excessive, elle ennuie tous les autres membres et fait sourire le spectateur. La présence d’un couple d’ingénieurs divorcés ne pouvant pas se supporter participe à cet équilibre périlleux mais réussi.

Et fait le lien avec l’entrée en scène très réussie d’Allison Hart, jouée par Rena Sofer qui crève l’écran et se montre tout de suite très à l’aise dans le show. Sa brusque survenue puis son omniprésence, ajoutée à sa fine et très complète connaissance de l’équipe de Gibbs, déstabilise ce dernier qui a une brève, mais marquante, scène d’agacement. Avec brio, Jesse Stern assène une révélation finale fracassante qui rend la deuxième partie de la saison déjà intéressante.

Anecdotes :

  • McGee démontre sa culture et ses talents de pilotage de modèles réduits. McGee fait aussi référence au pilote et ingénieur suisse Yves Rossy et à son aile rigide, ainsi qu’au Martin Jetpack de l'ingénieur néo-zélandais Glenn Martin.

  • Le documentaire sur les jetpacks que visualisent les personnages est par ailleurs une production « Thom E. Gemcity », le pseudonyme d’écrivain de McGee.

  • Lorsque l’équipe du NCIS examine le « mug shot » de l'avocate Allison Hart, elle dit dans les petits caractères qu’elle travaille pour une entreprise appelée « Wolfram, Hart », une blague du scénariste Jesse Stern, qui était l’assistant de David Greenwalt sur la série Angel qui mettait en vedette un cabinet d’avocats maléfique du même nom.

  • Sean Murray raconte dans les bonus des DVD que c’est Jesse Stern le vrai obsédé des réacteurs dorsaux et qu’il a dû potasser le sujet pour être à l’aise dans cet épisode.

  • Rena Sofer/Margaret Allison Hart : actrice américaine, très présente à la télévision : Another World (1987-1988), Amoureusement vôtre (1988-1991), Hôpital Central (1993-1997), Melrose Place (1998-1999), Ed (2001), 24 heures chrono (2007), Covert Affair (2011-2012), Once upon a time (2013), Amour, gloire et beauté (2013-2021). Elle sera récurrente cette saison.

  • Marcus Giamatti/Victor Tillman : acteur américain, il est le frère aîné de l’acteur Paul Giamatti. On l’a vu à la télévision dans Another World (1989), Rick Hunter (1991), Code Quantum (1992), Homicide (1999), Amy (1999-2005), X-Files (2002), Life (2008), Docteur House (2009), Lie to me (2010), NCIS : Los Angeles (2012, 2013), Les Experts : Cyber (2015-2016), SWAT (2017).

  • Melinda Page Hamilton/Vanessa Tillman : actrice américaine, elle tourne essentiellement pour la télévision : New York Police Judiciaire (1997), Star Trek : Enterprise (2003), Numb3rs (2005), Desperate Housewifes (2005-2006), Mad Men (2008-2010), Castle (2009), Les Experts (2011), Devious Maids (2013-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2014), Murder (2018-2019).

  • Absence de Rocky Carroll.

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12. LES LIENS DU SANG
(FLESH AND BLOOD)

Scénario :  George Schenck et Franck Cardea

Réalisation : Arvin Brown

Résumé :

L’enquête sur la mort d’un chauffeur d’un prince saoudien que le NCIS doit protéger amène Tony à retrouver son père !

Critique :

Un épisode signé Schenck et Cardea est comme un millésime ; la possibilité qu’il soit bouchonné est infime et là encore, c’est festival !

Tout l’épisode est un prétexte pour permettre la venue puis la présence continue d’Anthony DiNozzo Sr (ce nom constitue les premières lignes de texte de Michael Weatherly), père de et aussi homme d’affaires donc opportuniste. Avoir choisi Robert Wagner pour incarner ce personnage plein de verve et de charme relève du génie tellement c’est une évidence ! L’acteur se glisse avec aisance dans ce rpole taillé pour lui (jouer un homme d’affaire riche, il l’a déjà fait ! ) mais il en sait en tirer le meilleur. « Senior » est ainsi très réussi tant dans sa dimension solaire déjà mentionné que dans sa dimension lunaire, car l’homme cache, comme son fils, ses failles et sa sensibilité sous son sémillant sourire.

En outre, l’alchimie opère entre Robert Wagner et Michael Weatherly. Le second montre sans difficulté combien son personnage est complètement perturbée par cette survenue inattendue et par ce qu’il découvre ultérieurement. La scène à l’hôtel où les deux DiNozzo se parlent pour la première fois est très forte par l’amertume que le fils révèle soudainement de n’avoir jamais reçu de soutien clair du père. Ils ne sont pas très proches mais visiblement ils le regrettent. Ils le regrettent assez pour fendre l’armure de leur fichue fierté familiale dans une belle scène d’au-revoir.

Anecdotes :

  • 150ème épisode de la série, « le nirvana pour beaucoup de séries » selon le producteur Chas Floy Johnson.

  • Petite erreur de la VF : aux États-Unis on ne parle pas de la « Déclaration des Droits de l’Homme » mais de la « Déclaration des Droits » (Bill of Rights, les dix premiers amendements à la Constitution votés en 1790).

  • Première apparition d'Anthony DiNozzo Sr., le père de Tony.

  • Anthony DiNozzo Sr. est joué par Robert Wagner. Michael Weatherly a joué Robert Wagner dans Natalie Wood - Le prix de la gloire (2004), basé sur l’histoire vraie de la vie et de la mort mystérieuse de l’actrice Natalie Wood, l’épouse de Wagner.

  • Règle n°18 :  Il vaut mieux demander pardon que demander la permission.

  • Règle n°6 : Ne dites jamais que vous êtes désolé.

  • David McCallum (Donald Mallard) et Robert Wagner (Anthony DiNozzo, Sr.) ont déjà joué dans Colditz (1972). Ils ont joué respectivement le lieutenant d'aviation Simon Carter et le lieutenant d'aviation Phil Carrington

  • Robert Wagner/Anthony DiNozzo Sr : acteur américain, il a tourné dans Les hommes-grenouilles (1951), Prince Vaillant (1954), Le dernier Cheyenne (1955), Le jour le plus long (1962), La panthère rose (1963), L’empire de Madame Sin (1972), La bataille de Midway (1976), L’héritier de la panthère rose (1983), Austin Powers (1997), Sexcrimes (1998), Austin Powers : l’espion qui m’a tiré (1999), Austin Powers dans Goldmember (2002). Il joue aussi pour la télévision : Opération Vol (1968-1970), Colditz (1972-1974), Switch (1975-1978), Pour l’amour du risque (1979-1984), L’homme qui tombe à pic (1981), Nord et Sud III (1994), Boston Justice (2006), Mon oncle Charlie (2007-2008). Il a joué dans 13 épisodes de NCIS depuis 2010. Il est un fan de la série et a accepté tout de suite le rôle qu’on lui proposait.

  • Amir Arison/Prince Sayif Ibn Alwaan : acteur américain, il travaille surtout pour la télévision : New York Police Judiciaire (2004),  New York Unité spéciale (9 épisodes 2005-2011), Fringe (2008), Mentalist (2012), Zero Hour (2013), Blacklist (2013-2021), Bull (2019).

  • Retour de Penny Johnson Jerald (Joanne Torrence)

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13. MEURTRE EN PLEIN VOL
(JETLAG)

Scénario : Christopher J. Waild

Réalisation : Tony Wharmby 

Résumé :

Tony et Ziva doivent ramener un témoin depuis Paris. A Washington, Gibbs et McGee découvrent qu’un tueur à gages est à bord de leur avion.

Critique :

Un épisode plaisant, amusant même par certains côté (les adeptes du « Tiva » sont clairement à la fête) mais assez banal cependant. C’est un cliché des séries policières qu’un tueur soit à bord d’un avion. Ici aussi, il y a un crime et ici aussi, les enquêteurs résolvent le résolvent à bord. Le lien avec une affaire au sol n’est pas plus original et l’apparition d’une mère maquerelle est purement anecdotique et deux scènes pour une information (certes importante mais que le scénariste aurait pu délivrer autrement), c’est longuet. Ironie, la ligne de défense de Holly Snow – elle ne fait que le lien mais n’a pas de responsabilité sur ce qui s’échange – est justement celle des réseaux sociaux. « L’argent n’a pas d’odeur » disait l’empereur Vespasien. Deux mille ans plus tard, c’est toujours vrai.

Anecdotes :

  • Lorsque DiNozzo parle avec Ziva au café, il dit « Bien sûr, ma seule source était un trafiquant d’armes français et sa fille plutôt ravissante », il fait référence à René Benoit (tué lors de la saison 4) et sa fille Jeanne Benoît (son ex-petite amie). Quelques répliques jettent le doute sur la réelle relation qu’entretiennent les deux agents.

  • Ziva explique à Nora qu’il n’y avait qu’une seule chambre d’hôtel à Paris et qu’elle a dû la partager avec Tony. Elle rassure Nora en lui disant qu’elle a dormi sur le canapé. À la fin de l’épisode, McGee demande qui a dormi sur le canapé et Tony répond : « C’est moi, on a fait pile ou face ». Ziva demande ensuite à Tony pourquoi il a menti à McGee et Tony lui demande pourquoi elle a menti à Nora.

  • Règle de Gibbs n°12 : Ne sortez jamais avec un collègue. Tony affirme que c’est « on ne doit pas » quand Ziva dit « devrait pas ».

  • Ducky déteste la pyramide du Louvre.

  • Dina Meyer/Holly Snow : actrice américaine, vue à la télévision dans Beverly Hills (1993-1994), Friends (1997), Ally McBeal (1998), Les anges de la nuit (2002-2003), Les Experts : Miami (2007), Castle (2010), Esprits criminels (2012), The Magicians (2018), NCIS : Los Angeles (2018, 2020). Elle tourne aussi pour le cinéma : Starship Troopers (1997), La nuit des chauve-souris (1999), Saw (2004, 2005, 2006, 2007), Piranha 3D (2010).

  • Lily Rains/Nora Williams : actrice américaine, elle tourne surtout pour la télévision : Medium (2005), Greek (2008), Madoff (2016), Law & Order : True Crime (2017), L’Arme fatale (2018), Harry Bosch (2020).

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14. MASCARADE
(MASQUERADE)

Scénario :  Steven D. Binder

Réalisation : James Whitmore Jr 

Résumé :

Après qu’une voiture conduite par un Marine ait explosé, le NCIS découvre qu’elle a servi à transporter des déchets radioactifs.

Critique :

Un scénario rusé, maîtrisé, avec un point de départ impressionnant et un final bien amené, pas forcément surprenant mais qui sonne éminemment juste.

La piste de la « cellule terroriste » (péruvienne aujourd’hui) est un habillage commode où les éléments les plus sérieux (les composants de la « bombe sale ») voisinent avec d’autres nettement plus légers (comme le dentiste parlant des dents avec une sensualité des plus...déplacée). La scène du désamorçage par Gibbs suivie de l’explication d’Abby est une jolie variation sur un cliché des films d’action. Très appréciable et très forte, réalisée avec une certaine gravité, est la scène dans laquelle l’ancienne tueuse du Mossad exalte l’état de droit et l’idéal qui sous-tend les États-Unis. Beaucoup de personnes devraient l’écouter et la méditer.

Mais le véritable intérêt de l’épisode est de faire revenir Allison Hart. Maître Allison Hart qui surgit dans les « pattes » (c’est lui qui le dit) de Gibbs comme un taon qui ne lâcherait pas son bovin préféré. D’une superbe élégance, et d’un charme certain, Me Hart, excellemment jouée par Rena Sofer qui s’amuse à rendre sexy presque tout ce que dit son personnage, irrite Gibbs par son omniprésence et son faux détachement mais, quand il parvient à la déstabiliser, là, c’est l’agent fédéral qui jubile. Très bien vue aussi la scène de la renonciation (une scène rare). Le pas de deux entre Mark Harmon et Rena Sofer est absolument jouissif et la relation entre leurs personnages prendrait presque une allure sadomasochiste !

Anecdotes :

  • John Getz/Walter Kane : acteur américain dont la carrière se déroule principalement à la télévision : Another World (1975), Wonder Woman (1977), Arabesque (1995, 1996), JAG (1999), Les Experts : Miami (2003), Cold Case (2006), Mad Men (2008), Ghost Whisperer (2010), Nikita (2013), Castle (2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2016), Timeless (2016-2018), Harry Bosch (2017-2018), Doom Patrol (2020). On l’a vu au cinéma dans Sang pour sang (1984), La mouche (1986), Né un 4 juillet (1989), The social network (2010). 

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15. CONVOI DANGEREUX
(JACK KNIFE)

Scénario : Jesse Sterne 

Réalisation : Dennis Smith 

Résumé :

L’ancien caporal Damon Werth demande l’aide de Gibbs. Lequel met Fornell à contribution.

Critique :

Ainsi que le remarque Gibbs lui-même, le prétexte de l’épisode est assez mince et très mal relié au fond de commerce du NCIS. Le FBI sert de « liant » entre l’aspect crapuleux de l’affaire et la Navy et c’est presque tout.

Comme de p^lus en plus souvent, ce sont les personnages et leurs relations qui forment la matière première des épisodes. Ici, Gibbs, malgré une grande méfiance initiale envers Werth, prend l’affaire en main et soutient de toutes ses forces l’ancien Marine. L’épisode resserre aussi les liens entre Gibbs et Fornell qui nient avec la plus mauvaise foi du monde être amis mais la première scène entre Mark Harmon et Joe Spano est éminemment cocasse avec une petite musique des plus sympathiques. Leurs chamailleries sont aussi très amusantes. Ziva avait une ancienne proximité avec Werth ; rien d’étrange à ce qu’elle soit son équipière dans leur mission sous couverture. L’essentiel, là aussi, c’est qu’elle l’apaise et lui dise qu’il peut aller de l’avant.

Anecdotes :

  • Retour de Paul Telfer.

  • Règle de Gibbs n°27 : Il y a 2 façons de suivre quelqu’un :  la première façon est qu’il ne vous remarque jamais ; la deuxième façon qu’il ne remarque que vous.

  • McGee commente les nouvelles serrures de la porte Gibbs. Dans l’épisode précédent, Gibbs a dit à l’avocate Margaret Hart qu’il fermerait ses portes après l’avoir trouvée chez lui.

  • « Ces mots ne me plaisent pas » dit Fornell lorsque Tony répond qu’ils n’ont rien et l’agent spécial de reverbaliser : « On n’a que dalle ! »

  • Zivaïsmes : « Des ficelles ont été tissés » et elle orthographie « GASOIL » avec un « J » !

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16. L'AMOUR D'UNE MÈRE
(MOTHER'S DAY)

Scénario : Gary Glasberg et Reed Steiner 

Réalisation : Tony Wharmby

Résumé :

Un capitaine est assassiné et le seul témoin est l’ex belle-mère de Gibbs !

Critique :

Avec une telle base de départ, on se doute que le vrai sujet de l’épisode, c’est la relation entre la mère de Shannon et son ex-gendre. La relation ou l’absence de relation d’ailleurs car s’ils ont beaucoup de choses à se dire, c’est qu’ils ont longtemps été silencieux.

Néanmoins, le duo de scénaristes réussit à ficeler une intrigue criminelle des plus plausibles avec un cartel mexicain à la clé, celui de Renosa (un nom à retenir) et, surtout, orchestre une progression dramatique des plus habiles. Le clou est l’embauche de Me Allison Hart par Gibbs en personne ! Le final est brillant, très habile. Quelque part, justice a été rendue.

Anecdotes :

  • Tony décrit un diamant comme « trois carats, grade E, sans défaut, une inclusion mineure ». C’est incorrect : par définition, un diamant sans défaut n’a ni inclusions (défauts internes) ni imperfections (défauts de surface). Une pierre avec une inclusion mineure serait au mieux un VVS de qualité de clarté. « E » est la nuance de couleur et indique que le diamant est incolore.

  • Zivaïsmes : Ziva veut réussir « bruyamment » son examen et elle parle d’un « suppôt de bouquins » (pour « dépôt »).

  • La réplique du jour est pour l’Israélienne : lorsque Tony s’exclame « Quelle chaleur ! », elle répond que « C’est l’effet que je fais habituellement aux hommes » !

  • Première apparition de Michelle Pierce dans le rôle de Breena.

  • Gena Rowland/Joann Fielding : actrice américaine, épouse et muse de John Cassavettes, vue au cinéma dans L’amour coûte cher (1958), Seuls sont les indomptés (1962), Un enfant attend (1963), Faces (1968), Les intouchables (1969), Minnie et Moskowitz (1971), Une femme sous influence (1974), Opening Night (1977), Gloria (1980), Tempête (1982), Love Stream (1984), Une autre femme (1988), Ted et Venus (1991), Amour et mensonges (1995), Ainsi va la vie (1998), N’oublie jamais (2004). Elle a aussi tourné pour la télévision : Alfred Hitchcock présente (1960), Le Virginien (1963), L’homme à la Rolls (1964), Annie, agent très spécial (1967), Columbo (1975), Numb3rs (2006).

  • Adam Kaufman/Philip McCadden : acteur américain, surtout actif à la télévision : Buffy contre les vampires (1999), New York Unité spéciale (2000), Les Experts : Miami (2003), Mad Men (2007), FBI : Portés Disparus (2007-2009), Hawaï Five-0 (2012), The Client List (2013), State of Affairs (2014-2015), L’Arme fatale (2017), iZombie (2017-2018).

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17. DOUBLE IDENTITÉ
(DOUBLE IDENTITY)

Scénario : George Schenck et Frank Cardea

Réalisation : Mark Horowitz

Résumé :

Un homme est abattu dans un parc. Or il se trouve que c’était un Marine disparu depuis six ans !

Critique :

Un bon épisode, classique mais sérieux avec une bonne intrigue (le Marine disparu qui menait en fait une autre vie avec une autre femme), une relance astucieuse (l’argent volé) et une palanquée de suspects dont aucun ne s’innocente aisément. La résolution est également astucieuse.

L’humour ne manque pas et s’incite grâce à DiNozzo mis en joie par la présence des deux femmes à l’hôpital ou les chamailleries entre le même DiNozzo et McGee. Il n’y a qu’eux pour forcer une voiture en faisant sourire ! La scène du scanner à empreintes où McGee bave littéralement devant ce gadget que le NCIS n’a pas (encore) est également jouissive. Qu’Abby soit « famille d’accueil pour chien guide d’aveugles » est à la fois cocasse et touchant, et bien dans la veine du personnage altruiste et ami des bêtes qu’est Abigaël Sciutto.

Anecdotes :

  • On entend par le haut-parleur de l’hôpital les noms des docteurs Bailey, Stevens, Yang, Karev et Montgomery, personnages de la série Grey’s Anatomy.

  • On apprend dans cet épisode le décès de la mère de Ducky.

  • Selon le lecteur d’empreintes digitales, Timothy McGee: DDN 13 septembre 1978, lieu de naissance : Bethesda Maryland, SSN-799-64-2613, couleur des yeux : verts, couleur des cheveux : blond, hauteur 6 pi 1 po, adresse du domicile : 1786 Mintwood Place, NW Washington DC 20006 Téléphone personnel : 202 555 0176, Téléphone portable : 202 555 0168.

  • Absence de Rocky Carroll

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18. CHASSEUR DE TRÉSOR
(JURISDICTION)

Scénario : Lee David Zlotoff 

Réalisation : Terrence O’Hara

Résumé :

La découverte du cadavre d’un plongeur amène le NCIS à collaborer avec les gardes-côtes dans une chasse au trésor.

Critique :

La chasse au trésor ! Ce classique des films et qui fait un si bon thème pour les séries ! On a ici le contexte historique et une épave disparue. On ajoute un médecin passionné mais financièrement désespéré et un faussaire. L’épisode multiplie les références aux films de pirates, de Douglas Fairbanks à Johnny Depp.

L’arrière-plan est donc déjà passionnant mais il s’y ajoute une collaboration avec une nouvelle agence fédérale, le CGIS ; c’est-à-dire les gardes-côtes ! C’est probablement inédit de voir cette agence – qui existe réellement - intervenir quelque part et cette rareté, jointe à une taille réduite, provoque d’abord l’hilarité de DiNozzo puis le dédain de Ziva mais le choix de l’actrice Diane Neal pour incarner l’agent Borin est un coup magistral. La manière dont Borin « mouche » DiNozzo est un régal et, par la suite, elle va parvenir à apprivoiser Gibbs méfiant puisqu’il ne la connaît pas. C’est sans doute un joli tour de force et l’actrice se montre particulièrement convaincante. Assez pour revenir dans les saisons suivantes pour notre plus grand plaisir.

Anecdotes :

  • L’épisode fait une référence au film Les Dents de la mer avec l’apparition, en arrière-plan, d’un aileron de requin (4e minute, lors de la découverte du corps par l’équipe). Tony évoque d’ailleurs le film l’instant d'après.

  • La musique juste à la fin alors que Tony et Ziva s’installent pour regarder « The Black Pirate » est d’Edvard Grieg, le premier mouvement de sa Suite Holberg, op.40.

  • Diane Neal/agent du CGIS Abigaïl Borin : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Ed (2001), New York Unité spéciale (2001-2012), 30Rock (2008), FBI : Duo très spécial (2010), Suits, avocats sur mesure (2012-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (3 épisodes, 2015), Peggy Sue la scandaleuse (2021). Elle jouera à 6 reprises dans NCIS. En 2018, elle fut candidate à la Chambre des Représentants. 

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19. PLAISIRS COUPABLES
(GUILTY PLEASURE)

Scénario : Reed Steiner et Christopher J. Waild

Réalisation : James Whitmore Jr

Résumé :

Un Marine meurt après avoir passé du temps avec une escort-girl.

Critique :

Un épisode plaisant mais sans action, ni véritable suspense. Il est évident que le NCIS « n’a pas le choix » de remettre l’ex- « Madame », Holly Snow, dans le milieu pour avancer dans son enquête. La fausse piste est toute aussi évidente et le meurtrier, encore plus évident puisqu’il n’a pas d’autre utilité.

Ce qui sauve l’épisode, c’est sa « garniture » pour reprendre une expression de DiNozzo. Ce dernier est au coeur de la véritable intrigue ; celle qui le voit osciller entre son amitié pour McCadden, autre féru de cinéma (multiples citations) et celle pour McGee qu’il malmène quelque peu. Ziva joue un peu l’observatrice de ce « duel » et Cote de Pablo, au rôle très restreint autrement, rend bien compte de l’amusement de son personnage à regarder ces grands enfants se disputer. Son sourire en dit plus long sur la dimension « familial » de l’équipe que tout long discours. Pauley Perrette apporte elle aussi sa pierre à cet édifice amusant.

Anecdotes :

Zivaïsme : « le démo des sept ans » au lieu du « démon ».

Taylor Cole/Charlotte Cook : actrice américaine surtout active à la télévision : Summerland (2004-2005), Les Experts (2006), Supernatural (2006, 2013), Les Experts : Miami (2006-2012), Cold Case (2009), The Event (2010-2011), The Glades (2012), Castle (2013), Frankenstein Code (2016), The Originals (2016-2017).

Jillian Bach/Emily Moss : actrice américaine née Jillian Rosenbach, elle tourne essentiellement pour la télévision : Felicity (1998), X-Files (1999), Un toit pour trois (1999-2001), Urgences (2004-2006), New York Police Judiciaire (2008), Ghost Whisperer (2010), Mentalist (2011-2012), iZombie (2015). 

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20. JUSTICE PARALLÈLE
(MOONLIGHTING)

Scénario : Steven D. Binder et Jesse Sterne

Réalisation : Thomas J. Wright

Résumé :

Le NCIS collabore avec le FBI sur une affaire dont le témoin principal est une spécialiste du détecteur de mensonges bien connue de McGee !

Critique :

Le bon épisode. Solide, une vraie histoire, avec un fort potentiel d’humour et des relations formidables entre les personnages. Le meurtre du Marine qui lance l’épisode est un pur McGuffin résolu en une phrase par Abby.

La seconde victime – qui amène la collaboration avec le FBI (et un Joe Spano au meilleur de sa forme) – était lié au crime organisé et il se trouve que d’autres témoins ont « disparu ». Un point commun, une société spécialisée notamment dans l’usage du détecteur de mensonges. Et qui emploie également Suzanne Grady, qui effectue le même travail au NCIS ! Jackie Geary, qu’on a déjà eu l’occasion de voir, réalise une prestation formidable, profitant à plein du temps de jeu qu’on lui laisse. Elle donne une grande fragilité, une sensibilité à Suzanne, douée dans son domaine mais, paradoxalement, désarmée face aux « vrais gens ». Un peu comme McGee. Suzanne en pince toujours pour lui (ce qui rend Abby verte de jalousie ; Pauley Perrette géniale) et les scènes entre Jackie Geary et Sean Murray sont parfaitement empreintes de maladresse, d’embarras mais aussi d’une certaine proximité et, à ce jeu-là, c’est l’actrice qui marque les points tant elle rend visible que Suzanne a juste besoin que quelqu’un lui dise qu’il l’aime.

Une scène également retient l’attention : celle où Gibbs passe au détecteur de mensonges. Commencée sous le signe de l’humour, voire de la franche rigolade (merci à Joe Spano, hilare !), elle se durcit brusquement et aurait même pu créer un malaise. Le point est loin d’être anecdotique et cette scène illustre également l’équilibre atteint par l’épisode.

Anecdotes :

  • Abby déclare que la dernière petite amie de McGee a tenté de le tuer, cela s’est produit dans 5-7.

  • DiNozzo appelle Palmer le « Gremlin de l’autopsie ». Gibbs dit notamment de ne pas le mouiller. C’est parce que mouiller un gremlin le fait se multiplier (Gremlins, 1984)

  • Isabella Hofman/juge Evelyne Wallace : actrice américaine, elle tourne surtout pour la télévision : Matlock (1987), La belle et la bête (1988), Dear John (1988-1992), La loi de Los Angeles (1991), The Boys (1993), Homicide (1994-1997), Urgences (1995), La vie à cinq (1998-1999), Providence (2001-2002), Firefly (2002), JAG (2002-2004), The L Word (2006), Ghost whisperer (2008), Esprits criminels (2011), Flash (2015), NCIS : Nouvelle-Orléans (2016), DC : Legends of Tomorrow (2016-2017), SWAT (2021).

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21. L'ANNÉE DE L'ESPION
(OBSESSION)

Scénario : George Schenck et Frank Cardea 

Réalisation : Tony Wharmby

Résumé :

Alors qu’un officier des renseignements meurt dans des circonstances étranges, sa sœur, journaliste, disparaît.

Critique :

Un bel épisode à la tonalité mélancolique assez inhabituelle dans la série. Michael Weatherly en vedette réussit une prestation toute en sensibilité de son personnage. Il en restitue de façon poignante l’obsession pour la disparue.

Le scénario des meilleurs duettistes de la série est habile. Le spectateur est appâté par la mort suspecte d’un officier suite à de « multiples défaillances des organes vitaux ». Voir Ducky avouer son impuissance à déterminer la cause du décès est stupéfiant et intrigant. La réponse viendra plus tard mais ce sera grâce à Palmer qui monte en puissance doucement mais sûrement.

L’épisode s’offre le luxe de consacrer quelques passages à la crise de la librairie et à la défense des livres. Le décor de la librairie a quelque chose à la fois de désuet et de rassurant.

L’espionnage est le sujet certes et ramener la guerre froide et le KGB, ça marche toujours mais, aussi importants soient ces éléments, ils ne sont pas le plus important. En effet, le plus important, c’est le lien psychique, spirituel ; la connexion qui s’opère entre DiNozzo et Dana Hutton, longtemps Arlésienne de cet épisode et qui n’apparaît que pour asséner une double et fracassante révélation finale. L’essentiel a eu lieu avant, et la caméra posée de Tony Wharmby restitue une atmosphère de « film noir » (la référence vient de Ziva, bien inspirée) dans l’obsession (le titre original est bien meilleur que le très accrocheur titre français). On imagine sans mal que, dans un film, le personnage de DiNozzo pourrait devenir fou à chercher cette image et c’est la force de Michael Weatherly de donner crédit à cette imaginaire.

Anecdotes :

  • Règle de Gibbs n°10 : Ne vous impliquez jamais personnellement dans une affaire.

  • Le profil en ligne de Tony indique qu’il est né le 13 septembre 1968 alors qu’en réalité c’est le 8 juillet 1968.

  • Ashley Scott/Dana Hutton : actrice et mannequin américaine, vue à la télévision dans Dark Angel (2001-2002), Les Anges de la nuit (2002-2003), Jericho (2006-2008), Les Experts : Miami (2009), UnReal (2015) Flash (2019). Elle a aussi tourné pour le cinéma : A.I Intelligence Artificielle (2001), Bleu d’enfer (2005), Le royaume (2007).

  • Marco Sanchez/Alejandro Rivera : acteur américain, vu à la télévision dans Côte Ouest (1990-1991), SeaQuest : police des mers (1993-1995), La vie à cinq (1996), Walker, Texas Ranger (1997-1999), Le Caméléon (2000), Star Trek : Enterprise (2003), Ghost whisperer (2006), Bones (2009), The Client List (2013), MacGyver (2017) et au cinéma dans Richard III (2007), Le prix de la trahison (2008), Super 8 (2011). Il jouera à sept reprises dans NCIS

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22. UNE VIEILLE HISTOIRE
(BORDERLAND)

Scénario :  Steven D. Binder

Réalisation : Terrence O’Hara

Résumé :

Pendant que l’équipe travaille sur la mort d’un Marine qui a eu les pieds tranchés, Abby anime un séminaire au Mexique.

Critique :

Un épisode au scénario habile, qui varie les tonalités et les tempos avec une certaine aisance. L’humour est bien distillé, voisine avec le gore (la scène d’ouverture est exemplaire et le champ/contre-champ bien appliqué), la tension avec la légèreté. Ainsi, alors qu’Abby donne son cours en pleine air (belle tonalité ocre), surgit Paloma Reynosa, éminente chef du cartel du même nom ! Entrée réussie pour Jacqueline Obrador qui montre une grâce féline qui fait ressortir la dangerosité de son personnage. La réussite du scénariste est d’avoir réussi à aligner deux enquêtes parallèles qui finissent par se rejoindre de manière logique. Le spectateur dispose d’un indice très vite mais, au final, il se fera tout de même surprendre !

Pauley Perrette est l’atout-maître de cet épisode. Ravie de donner ce cours à la demande de la police mexicaine, elle commence pleine d’allant et assoie son autorité d’une manière très holmésienne, avant de douter de plus en plus à mesure que « la vieille affaire » qu’on lui a confié « par hasard » pour illustrer son cours ressemble quelque peu à un traquenard. Catastrophée par ce qu’elle a découvert, Abby ressemble à un navire en perdition. Le final de la saison est lancé de belle manière !

Anecdotes :

  • Règle de Gibbs n° 40 : S’il semble que quelqu'un cherche à vous avoir, c’est le cas.

  • Jacqueline Obradors/Paloma Reynosa : actrice américaine, elle travaille surtout pour la télévision : Parker Lewis ne perd jamais (1992), Le rebelle (1995), Sliders, les mondes parallèles (1996), Les Dessous de Palm Beach (1997), Jesse (1999-2000), New York Police Blues (2001-2005), Freddie (2005-2006), Cold Case (2009), La vie secrète d’une ado ordinaire (2013), Castle (2015), Lucifer (2018), Harry Bosch (2019-2021). Elle jouera à trois reprises dans NCIS.

  • Absence de Rocky Carroll.

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23. AU NOM DES MIENS
(PATRIOT DOWN)

ncis 3 23

Scénario : Gary Glasberg

Réalisation : Dennis Smith

Résumé :

Le NCIS enquête sur l’assassinat d’un agent spécial bien connu de Gibbs. Lequel se retrouve aussi pris dans les remous de l’enquête mexicaine confiée à Abby.

Critique :

Dans la foulée de l’épisode précédent, celui-ci place à nouveau Gibbs face à son passé et Abby prise entre sa conscience professionnelle et son amitié personnelle. L’explication entre les deux est un moment fort. « Je te dois ce que je suis » dit-elle avec un calme inhabituel qui n’en donne que plus de poids à ses mots.

Le Mexique est d’autant plus au centre de cet épisode que c’est là-bas que s’est rendu le colonel Merton Bell, un ennemi de Gibbs, dont l’avocate, Allison Hart, est sans cesse au NCIS. Autant entre Gibbs et Abby ce fut un moment sobre et fort ; autant la scène entre Hart et Gibbs est une confrontation violente où l’agent spécial perd ses nerfs. Choquée et surprise, Allison Hart est, pour une fois, totalement déstabilisée. Elle aussi éprouve un conflit de loyauté.

Pour le sujet de l’épisode même, Gary Glasberg n’a pas choisi la facilité puisqu’il traite d’une affaire de viol. Le refus de coopération de la victime ne surprendra que ceux qui ignore le poids de la honte, de la sidération qu’elle peut éprouver. Traité avec sobriété et sans effet de manche, ce sujet n’en ressort que plus fortement.

Anecdotes :

  • Le numéro de numéro de Lara Macy est le 867-5309... qui est un numéro de téléphone référencé dans une chanson de Tommy Tutone « 67-5309/Jenny ».

  • Richard Burgi/Randall Hammond : acteur américain, principalement actif à la télévision : Another World (1986-1988), Madame est servie (1992), Des jours et des vies (1992-1993), Waikiki Ouest (1994-1996), The Sentinel (1996-1999), Washington Police (2000-2003), 24 heures chrono (2001-2002), Devious Maids (2004-2012), Las Vegas (2007), Castle (2011), Body of Proof (2013), Hôpital Central (2014-2016), Les feux de l’amour (2021).

  • Dylan Bruno/Jason Paul Dean : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Hight Incident (1996), Les Experts : Miami (2003), Numb3rs (2005-2010), NCIS : Los Angeles (2014), Narcos (2015), Rizzoli & Isles (2016), SEAL Team (2018). 

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24. RÈGLE 51
(RULE FIFTY-ONE)

ncis 3 24

Scénario : Jesse Stern

Réalisation : Dennis Smith

Résumé :

Capturé au Mexique, Gibbs est présenté à Paloma Reynosa qui a des projets pour lui.

Critique :

Suite directe du précédent, cet épisode se concentre uniquement sur Gibbs et ses liens avec le Mexique et son passé lié au Mexique.

D’emblée, Jesse Stern a frappé fort en confrontant Mark Harmon à Jacqueline Obradors. Les deux acteurs exécutent un duel à fleuret non moucheté. La révélation que fait Paloma n’est pas surprenante en soi mais amenée au bon moment. La cruauté réfléchie et le calme olympien de la chef du cartel Reynosa font frpoid dans le dos. Un hiatus judicieusement placé dans le scénario va jeter le trouble chez le spectateur concernant Gibbs. La scène tendue entre Gibbs et Vance ne fait qu’aggraver le malaise. Que se passe-t-il exactement ?

Pour le côté plus léger, car l’épisode a très peu d’humour, Ziva a réussi son examen de citoyenneté et prête serment pour devenir américaine. La solennité du moment est fort bien rendu. Ziva semble même savoir utiliser les expressions locales. Est-ce la fin des zivaïsmes ?

Anecdotes :

  • La responsable des opérations de l’OPS (« Office des projets spéciaux », le nom officiel du NCIS : Los Angeles) Henrietta « Hetty » Lange est mentionnée par Leon Vance.

  • Nombreuses références au film Casabablanca.

  • Règles de Gibbs : n° 13 : Ne jamais impliquer un avocat ; N° 27 : Il y a deux manières de suivre quelqu’un - Première manière, ils ne vous remarquent jamais - Deuxième manière, ils ne remarquent que vous ; N°40 : Si tu crois qu’on cherche à t’avoir, c’est probablement le cas ; N° 44 : Tout d’abord, cachez les femmes et les enfants ; N°45 : Il faut nettoyer la pagaille qu’on a semé ; N°51 : Parfois, vous vous trompez.

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