Saison 10 2. Dans les bras de Morphée (Morpheus) 3. Chassé-croisé (The Pegasus Project) 4. La guerre des clones (Insiders) 6. Wormhole X-Treme, le film (200) 9. Aux mains des rebelles (Company of Thieves) 12. La grande Illusion (Line in the Sand) 13. Dimension parallèle (The Road Not Taken) 14. Question de confiance (The Shroud) 18. Un air de famille (Family Ties) 19. La symbiose du mal (Dominion) 20. Le temps d’une vie (Unending) La dixième et ultime saison de Stargate SG-1 apporte une continuité après les bouleversements de la période précédente, Elle poursuit la lutte contre les Oris et n’est marquée que par l’arrivée d’un unique nouveau personnage. L’avènement de l’aussi séduisante que dangereuse Adria à la tête de la Croisade des Oris, incarnée par la brune Morena Baccarin, va se révéler une réussite. Le succès rencontré lors de sa prestation durant la saison 9 vaut aussi à Claudia Black de revenir, Vala Mal Doran devenant un membre à part entière de SG-1. Stargate SG-1 franchit le cap symbolique des 200 épisodes, mais Sci-Fi annonce alors, le 21 août 2006, que le programme ne sera pas renouvelé pour une onzième saison. Marquée dès la saison 9, l’érosion de l’audience s’est en effet poursuivie, avec des coûts de production toujours structurellement élevés. L’aventure se poursuit néanmoins à travers deux téléfilms diffusés en 2008, Stargate The Ark of Truth puis Stargate Continuum. Outre le retour de Richard Dean Anderson pour l’ultime opus, ces productions permettent aux auteurs de conclure dans les règles de l’art les principaux fils de l’intrigue. Adria puis Ba’al rencontrent ainsi leur destin. Un troisième téléfilm, Stargate Revolution, fut également envisagé, permettant un cross over avec les équipes de Stargate Atlantis et Universe et apportant ainsi une conclusion globale à la franchise. Le projet fut abandonné en 2011, du fait des difficultés financières de la MGM et d’un marché DVD désormais moins porteur. Demeure l’espoir d’une reprise de la franchise dans les années à venir, d’autant que les Gaters demeurent nombreux et très actifs sur internet. - Origin is about to become a lot more appealing to the males of this Galaxy. L’Odyssée récupère les survivants de la bataille contre les Oris, dont les membres de SG-1, hormis Daniel. Teal’c, fait prisonnier par l’Alliance Luxienne, est sauvé grâce à l’intervention de Bra’tac, à la tête d’une petite flotte jaffa. SG-1 et ce dernier vont à la rescousse de Chulak, envahie par les croisés. Ils sont vaincus mais parviennent à récupérer Daniel, qui avait rallié le vaisseau ori grâce aux anneaux de transport, ainsi que Vala. Celle-ci a pu assister à la croissance inhumainement rapide d’Adria, mi-humaine mi-Ori et totalement fanatique. La conclusion de la saison 9, en forme de cliffhanger, permet ici de plonger directement dans l’action. Les diverses péripéties de la récupération des naufragés de l’affrontement s’avèrent réellement spectaculaires et imaginatives, exploitant toutes les possibilités des forces en présence (même si l’on peut estimer que Bra’tac parvient bien rapidement sur les lieux). La série assume pleinement l’option prise du Space opera et ne fait pas dans la demi-mesure, ce qui convient idéalement au genre. La prise en stop de Sam par l’Odyssée reste un grand moment. On s’amusera d’ailleurs en constatant à quel point Stargate SG-1 avoisine désormais Star Trek : téléportations, affrontements spatiaux précédés de discussions entre capitaines, guerre entre une espèce de fédération terrienne et un empire fondamentalement antagoniste, etc. Rien ne manque à l’arsenal, même pas un officier scientifique extra-terrestre, avec l’Asgard Kvasir. Le récit plante malgré tout le décor de la nouvelle période, avec la défection de l’Alliance Luxienne, et, surtout, la présentation d’une Adria encore en devenir. Les séquences de la croissance quasi surnaturelle de la jeune fille ainsi que ses dialogues tranchants la positionnent déjà en adversaire redoutable de SG-1 et en figure de proue de la Croisade. Les jeunes actrices se montrent des plus convaincantes, notamment Jodelle Ferland. Les confrontations avec Vala s’avèrent moins porteuses pour cette dernière, davantage mis en valeur par l’amusant ping-pong verbal et le jeu de séduction immédiatement repris avec ce pauvre martyr de Daniel. Une facilité de scénario se glisse également ici, avec Daniel tombant par hasard sur le bon vaisseau et s’y déplaçant bien aisément. La chute quasi immédiate de l’emblématique Chulak frappe toutefois l’imagination, La production demeure très soignée, notamment avec le superbe décor semi médiéval de la nef, évoquant élégamment le feu, symbole des Oris.
2. DANS LES BRAS DE MORPHÉE - I got it. Got it. Uh, I made the connection. Sir Gawain to Gwalchmei. Culhwch and Olwen. Verus Gen Bree. - And you say I'm hard to understand. En étudiant le mythe du Chevalier Gauvain, Daniel trouve les coordonnées d’une planète où pourrait se trouver le Graal. Arrivée sur place, SG-1 découvre un monde mort, tous les habitants ayant succombés à une mortelle maladie du sommeil due à un parasite. Les membres d’une équipe médicale envoyée en renfort succombent, mais Mitchell trouve à temps un lézard immunisé pour pouvoir créer un sérum sauvant SG-1. Le Graal est absent mais Daniel trouve des indices de la présence de Morgane, une Ancienne ayant réalisé l’Ascension et qui s’opposerait à Merlin. La clé de l’énigme serait sur Atlantis. Pendant ce temps Vala subit une expertise psychologique pour déterminer si elle peut intégrer le SGC. Le récit apporte une nouvelle illustration de la difficulté désormais récurrente qu’éprouve Stargate SG-1 à se renouveler. Ce type d’histoire voyant SG-1 en proie à une maladie ou à un phénomène exotique jusqu’à ce qu’un remède ait miraculeusement été trouvé demeure l’un des grands marronniers de la série. Cette fois le scénario de Mallozzi & Mullie n’apporte pas assez d’originalité pour parer à l’impression de déjà-vu, comme à l’extrême prévisibilité des évènements. On n’échappe pas non plus au cliché voyant les quidams aller tous ad patres, tandis que SG-1 demeure inaltérable. Dans Star Trek, on appellerait cela la malédiction de l’enseigne au pull rouge. L’opus maintient toutefois un réel intérêt, par son atmosphère absolument sinistre, grâce à l’excellente reconstitution d’un environnement morbide à souhait. La mise en scène sait également rendre l’horreur froide et silencieuse de ce sommeil sans retour s’emparant progressivement des protagonistes. L’autre versant du récit suscite un vrai amusement, tant l’exercice du test personnalité s’avère un parfait terrain de jeu pour la personnalité extravertie et joyeusement cynique de Vala. Les échanges avec un psychiatre effondré puis conquis composent autant de morceaux de bravoure. L’épreuve représentée par la proposition de Woolsey résulte évidente et l’humour des situations fait faire le grand écart au récit, en contraste avec la mésaventure morbide de SG-1, mais Claudia Black emporte le tout avec son entrain habituel. On apprécie également la finesse toujours manifeste avec laquelle les auteurs de la série s’emparent des mythologies pour les agréger à leur récit. L’évocation de Gauvain et, davantage encore, de Morgane complètent joliment le panorama arthurien, tandis que l’ouverture sur Atlantis annonce un prometteur crossover à venir.
3. CHASSÉ-CROISÉ - Teal'c, I have a collect call from the Pegasus Galaxy. Will you accept the charges ? - I will indeed. Grâce à l’Odyssée, SG-1 se rend sur Atlantis. Daniel et Vala vont explorer la base de données de la Cité à la recherche du Graal, tandis que le reste de l’équipe va tâcher de bloquer la Super Porte ori, avec l’aide de Rodney McKay. L’opération réussit au-delà des espérances, la Super Porte ne pourra plus être ouverte depuis la galaxie des Oris, qui perdent de plus un vaisseau, de même que les Wraiths. Daniel comprend que l’interface de la base de données n’est autre que Morgane la Fay, en fait alliée de Merlin, Celle-ci n’a que le temps de lui révéler deux sites possibles du Graal, avant d’être rappelée par ses pairs. Les Anciens n’interviendront pas davantage contre la Croisade. Tout en mettant fin à la running-joke voyant Daniel toujours empêché de se rendre sur la Cité des Anciens, l’épisode signifie une belle rencontre entre les protagonistes des deux séries de la franchise. Malheureusement les interactions entre les deux groupes demeurent limitées pour l’essentiel à la réunion initiale, certes très sympathique. Le scénario préfère prendre le temps d’une visite un rien mécanique des superbes plateaux de Stargate Atlantis, transformant l’opus en une carte de visite de la série dérivée envers le public éventuellement demeuré fidèle à la seule Stargate SG-1. Un double épisode, avec chaque partie centrée sur une équipe, aurait permis de varier davantage les plaisirs. L’action, certes haletante, prend un tantinet trop l’ascendant sur la dimension humaine, La seule relation réellement développée demeure l’hilarante rivalité scientifique entre un Rodney émoustillé et une Sam exaspérée. Le succès est assuré mais tout cela a déjà été développé dans Stargate SG-1 et l’intrigue n’apporte rien de vraiment nouveau. Le double récit se montre fort heureusement très prenant. La construction scientifique finalement assez complexe à la base du plan de Sam et de Rodney conduit le récit du Space opera classique aux lisières de la Hard Science. Un effet intéressant, mais qui ne sera pleinement apprécié que par le public ayant visionné les expériences précédentes, tant les explications s’avèrent rapidement données. Un suspense efficace s’installe, appuyé par des images générées par ordinateur toujours efficaces. Le triomphe complet obtenu rend un bel hommage à l’esprit d’initiative et au courage des deux équipes. Hormis pour les informations obtenues et le choc de la révélation de Morgane, l’autre versant ne fait essentiellement que rabâcher la position bien connue des Anciens. Le déroulement en demeure statique et verbeux, d’autant que l’apport de Liz Weir se cantonne hélas au strict fonctionnel. Même l’espièglerie de Vala résulte hors sujet face à la solennité du moment.
4. LA GUERRE DES CLONES - You don't think you can control her? - Sir, I know I can't control her, but that's pretty much par for the course. Sir, Carter and I are the same rank, Teal'c's an alien, Jackson's a civilian. I learned a long time ago I don't control anything. - Who does ? Alors que Daniel poursuit ses recherches à Avalon, Ba’al se livre au SGC, promettant des informations provenant d’Anubis, à propos de Merlin. En échange, il demande que ses clones soient mis hors d’état de nuire, après qu’ils se soient révoltés contre lui. Suivant ses indications, les différentes équipes SG capturent les clones. Mais, grâce à l’agent Bennett, préalablement conditionné, Ba’al et ses clones s’évadent. En réunissant leurs balises de localisation, ils parviennent à se faire téléporter, en ayant récupéré les informations du SGC concernant la Quête du Graal. Fatalement, après que les péripéties et autres batailles spatiales du Space Opera se soient encore rajoutées aux explorations habituelles de planètes, les récits enchâssés dans le cadre confiné du SGC semblent comme à l’étroit. Certes, quelques aventures extérieures surviennent lors de la capture des clones, mais elles restent vite expédiées, d’ailleurs assez logiquement avec le complot en cours. Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire : de fait SG-1 résulte singulièrement atone ici, se contentant de capturer des individus ne demandant précisément que cela, puis de mener quelques interrogatoires échouant totalement. L’absence de Daniel se fait cruellement ressentir. Les scénaristes tentent de relever la sauce en multipliant les références au passé dans les dialogues et les situations, Capitaliser sur l’amplitude de l’Univers Stargate reste une valeur sure. Le grand atout de l’opus réside toutefois dans la grande prestation de Cliff Simon. Ici particulièrement survolté, il réjouit à chaque apparition en campant un Ba’al plus cynique et madré que jamais, roublard en diable. Le Grand Maître connaît ici l’un des sommets de sa carrière de manipulateur. Le scénario joue ludiquement de cet aspect, posant d’emblée que Ba’al a son propre agenda et laissant le spectateur s’amuser à deviner de quoi il en retourne, jusqu’à la chute finale. Simon pousse le raffinement jusqu’à interpréter chaque prétendu clone de manière légèrement différente, nous laissant tâcher imaginer lequel d’entre eux est le véritable Ba’al. Instituant ce rusé et fort gouteux adversaire comme nouveau concurrent dans la Quête du Graal se montre particulièrement prometteur quant à la suite des évènements. On regrettera toutefois qu’il épargne sans raison aucune la vie de Sam, ce n’est guère conforme à son profil.
- It is ironic that not so long ago, the mere presence of a Goa'uld on Earth have been cause for great concern. - Seriously. Who'd ever think that we'd have bigger fish to fry ? Or that you'd use the word "ironic" ? in a sentence ? - Indeed. Landry invite toute l’équipe à passer un week-end de détente dans la cabane de pêche d’O’Neill. Mitchell le rejoint, mais les autres sont retenus par une crise. Les équipes SG sont confrontées à des animaux ayant muté en une forme monstrueuse et agressive. Sam détermine que les bracelets d’invisibilité des Sodans, font apparaître des larves provenant d’une autre dimension et provoquant ces changements. Elle corrige ce défaut. Toutefois Mitchell et Landry sont eux-aussi confrontés à une créature, étant espionnés par un membre du Trust doté d’un bracelet. Une battue en vient à bout. L’épisode présente les louables intentions de développer le relationnel entre les personnages et la situation où se trouve chacun (hormis Daniel toujours en Angleterre). L’histoire consacre logiquement le plus grand espace aux deux venus, Langly et Mitchell. Les faire se rencontrer plus en avant qu’à l’accoutumée s’avère un moyen judicieux d’approfondir leur personnalité et la nature de leur lien, à la fois hiérarchique et personnel. Teal’c montre une appétence nouvelle et plaisante pour l’humour (non jaffa), tout en conservant son goût pour les maximes lapidaires. Exercer le commandement temporaire du SGC apporte encore une dimension supplémentaire à Sam, d’autant qu’elle l’exerce à sa manière, davantage participe mais parfaitement opérationnelle. Une annonce convaincante de son futur séjour dans la Cité des Anciens, lors de la saison prochaine de Stargate Atlantis. Malheureusement cet agréable volet humain s’organise autour d’une histoire bien peu convaincante. Allez chercher un tel dysfonctionnement complexe et inattendu d’un artefact paraît quelque peu artificiel. On s’étonne de voir ces dimensions parallèles aussi peuplées de monstre et soudainement désertes quand ce sont les membres de SG-1 qui s’y aventurent, comme lors d’Arthur’s Mantle, la saison précédente. Plus grave encore, la menace résulte en définitive relativement faible. Nos amis se montrent davantage à leur avantage quand ils combattent dans la position du faible, que dans celle du fort, lors d’une battue où les deux camps sont clairement disproportionnés. Par ailleurs, si les images de synthèse représentant vaisseaux et affrontement spatiaux marquent par leur qualité, celles animant la créature s’avèrent moins performantes et bien davantage datées.
6. WORMHOLE X-TREME, LE FILM - They could go fishing. It would be be the perfect ending. I mean, after that, anything else would seem… pointless. Coincée au SGC par une panne de la Porte des Etoiles, SG-1 doit aider Martin Lloyd a trouver des idées de scénario pour le film Wormhole X-Treme. Celui celui-ci va en effet adapter au cinéma sa série n’ayant compté que trois épisodes, avec le soutien de Jack O’Neill qui désire ôter toute crédibilité au concept de Porte des Etoiles auprès du public. Peu convaincue, l’équipe distille nombre d’idées farfelues, avant que l’on apprenne que le projet est annulé par manque de financement. Mais la série est relancée ! Jack accompagne SG-1, à l’occasion du 200ème franchissement de la Porte par Mitchell, pour une fête surprise. Stargate SG-1 frappe un grand coup à l’occasion de son 200ème opus, avec cet épisode à sketchs particulièrement original et hilarant. Le scénario ne cherche jamais à expliciter la cause du dysfonctionnement de la Porte des Etoiles, et c’est très bien ainsi. Cela libère le maximum d’espace possible pour cette succession interrompue de brillants pastiches de la série, agrémentée de clins d’œil à d’autres classiques de la SF télévisuelle, aussi bien qu’aux évènements relatés tout au long du parcours poursuivi. Les fans au long cours se régalent, d’autant que les références aux diverses private jokes de Stargate SG-1 ou aux événements ayant émail dès la production du programme ,ne manquent pas. Par ailleurs la narration ne se contente pas d’enchainer les gags, ceux-ci se voyant introduits avec efficacité et soigneusement calibrés aux membres de SG-1 les racontant ou les commentant. On avouera un faible particulier pour la version en marionnettes, sans doute le moment le plus auto parodique et halluciné du festival. La survenue de Jack O’Neill constitue évidemment un twist de choix, même s’il permet de souligner, s’il en était besoin, à quel point il manque à Stargate SG-1. Les digressions autour de Martin (toujours aussi savoureux Willie Garson) permettent également d’élargir le propos à une critique enjouée du petit monde de l’image : grandeur et misère d’un producteur, astuces éculées des scénaristes, égo des acteurs… L’épatant faux making-of final permet judicieusement d’associer l’équipe technique à la fête. On pourra regretter l’omission d’une référence à Jonas ou que les fans, à qui l’épisode est évidemment dédié, en restent absent. L’épisode 200 de Supernatural (Fan Fiction) saura leur faire place, mais il est vrai que le Fantastique peut encore davantage s’affranchir des contraintes du réel que la Science-fiction, c’est l’une de ses forces. Toutefois, par son enthousiasme et la variété de ses histoires, Wormhole X-Treme devient un vibrant hommage à la Science-fiction, à ses infinis possibles comme à son inaltérable vitalité. La citation d’Asimov conclue idéalement ce panorama.
- I am ashamed that my brothers have utilized these methods. - They're desperate. - There is no honor. Freedom without honor is meaningless. Pour stopper l’avance inexorable des Oris, les Conseil jaffa modifie l’arme du Temple de Dakara, afin d’exterminer les populations de fidèles mais aussi les équipages des vaisseaux. Alors que Landry se rend sur place pour négocier la fin du génocide, SG-1 tente d’infiltrer une nef ori désormais vide. Elle se heurte à un commando jaffa mais Adria apparaît alors, insensible à l’arme. Elle massacre les Jaffas et détruit ensuite Dakara en guidant le vaisseau par sa seule volonté. Impuissants, les membres du SG-1 n’ont que la ressource de se téléporter sur l’Odyssée, tandis que Landry et Bra’tac gagnent la Porte juste à temps. Louée soit Adria ! Le scénario n’a clairement pas d’autre but que de lui offrir une triomphale entrée en lice, afin de dramatiser encore davantage les enjeux. Les auteurs ne ménagent pas leurs efforts afin d’y parvenir, la voyant disposer aisément des guerriers jaffas et se moquer de SG-1, mais aussi ventiler façon puzzle l’arme du Temple de Dakara, jusqu’ici la manifestation la plus puissante des Anciens, grande triomphatrice des Réplicateurs. Sa gamme de pouvoirs (télékinésie, broyage de nuque à distance…) n’est pas sans quelque peu évoquer un Dark Vador en jupons. Tout ceci pourrait résulter quelque peu mécanique, mais la réalisation se montre spectaculaire (notamment l’attaque de Dakara) et nerveuse, encore dynamisée par une action en quasi temps réel donnant continuellement l’impression de vivre une crise. Surtout, l’opus atteint une nouvelle dimension grâce à Morena Baccarin. Sa beauté et sa sensualité, alliées à son grand talent, apportent par contraste une grande force à l’expression de ce fanatisme religieux le plus absolu que représente Adria. Elle se montre immédiatement beaucoup plus effrayante que les Prêcheurs, davantage par ce qu’elle est que par la révélation de ses pouvoirs, une vraie réussite. Là où les Grands maîtres fanfaronnaient dans des attitudes de matamores, l’Orici énonce sa vérité avec un calme souverain et une certitude en acier trempé glaçant le sang. Les auteurs évitent avec à-propos de robotiser Adria et lui apportent une précieuse parcelle d’humanité à travers son attachement à sa mère, rendant tout le reste plus douloureux encore. Elle centre de fait l’action sur Vala et sur Daniel, pour l’arme de Merlin, mais les autres membres de SG-1 quoique cantonnés à leur registre familiers, ne sont pas pour autant totalement relégués au second plan.
- Team badges. You're now officially a member of SG-1. - Congratulations. You earned it. Alors que Daniel l’a invitée au restaurant, Vala est enlevée par des membres du Trust aux ordres de Charlotte, qui se révèle être la Goa’ukd Athéna. Elle désire fouiller dans les souvenirs de l’hôte de Quetesh. L’expérience est perturbée par l’intervention d’une équipe du NID, le combat rendant Vala amnésique. Une course poursuite s’engage entre SG-1 et le Trust, après que Vala eut passée trois semaines dissimulée en tant que serveuse chez le sympathique Saul. Clairement, cet épisode ne présente guère d’intérêt, au-delà d’insérer quelques informations factuelles : intégrations définitive de Vala au sein de SG-1 (il est grand temps !) et évocation d’un énième fabuleux Artefact des Anciens, artifice à propos duquel on commence doucement à saturer. Pour le reste, l’essentiel se limite à la simple drépétition de la phase suivante : SG-1 (ou ses alliés) se bagarrent avec le Trust, avec pléthore de flingues à tout va (réalisation très quelconque) pour s’emparer de Vala, la belle s’enfuit, on recommence. La relance entre chaque itération s’effectue grâce à des ressorts scénaristiques puissants, avec des dialogues du type : « la police l’a retrouvée ! », ou « On l’a vue entrer dans un entrepôt », ou bien encore « on a capté une communication et tenez –vous bien, ils l’ont retrouvée ! ». Bien évidemment, on l’aura compris, Vala retrouve miraculeusement la mémoire à point nommé. Dieu bon. Contrairement à ses tueurs, tout à fait interchangeables et passe-partout, Athéna à du chien et sait se mettre en valeur, mais elle se contente de commenter une action dont elle reste prudemment éloignée. Tant mieux pour elle, tant pis pour nous. Hormis la prestation convaincante de Claudia Black, demeurent quelques instannés : la générosité de Saul, Vala qui visionne les X-Files et qui ne fait ensuite confiance à personne, quelques jolis extérieurs de Vancouver, Daniel gaussé par ses amis à propos de sa relation avec Vala… Tout ceci émerge certes du marasme, mais ne saurait constituer un épisode digne de ce nom. On avouera malgré tout une émotion en voyant Vala brandir l’insigne du SGC, avec ce symbole de la Tau’ri si indissociable de la série. L’absence de Ba’al ou d’Adria se fait cruellement ressentir, de ce point de vue l’opus leur rend en creux un bel hommage.
9. AUX MAINS DES REBELLES - Anateo is my name, and believe me, I am part of no alliance of any kind. Confronté à une fronde de ses lieutenants, Netan ordonne au plus turbulent d’entre eux, Anateo, de s’emparer de l’Odyssée, une mission qu’il estime suicide. Or Anateo parvient à prendre d’assaut le vaisseau, avec Sam à son bord. Il abat également le colonel Emerson et compte sur le prestige de rree(la victoire pour éliminer Netan. Toutefois Vala et Daniel parviennent à libérer l’Odyssée et à éliminer Anateo, tandis que Teal’c et Mttchell sèment le trouble par les officiers de Netan, empêchant ce dernier d’intervenir. Le récit résulte particulièrement séquencé. La première partie, autour de la bataille spatiale initiale et de la prise de l’Odyssée, se montre sensationnelle, avec de beaux effets spéciaux et une écriture autorisant un montage tonique. On perçoit l’héritage des films de pirates, l’une des grandes familles des productions de genre, jadis. Les interventions des binômes Vala/Daniel (désormais clairement inséparables) et Teal’c/Mitchell ralentissent considérablement l’action avec nombre de scènes bavardes. Si le duo Daniel/Vala peut toujours compter sur sa dynamique propre, son volet se voit également grevé de quelques facilités scénaristiques (déconfiture bien rapide des troupes d’Anateo, mort de celui-ci défiant plusieurs lois physiques…). Malgré un retour totalement inutile au SGC, visiblement destiné à grappiller quelques précieux instants, le versant Teal’c/Mitchell finit par relancer efficacement l’action, en nous faisant davantage découvrir l’intérieur de l’Alliance./ En définitive les différents membres de l’Alliance Luxienne s’avèrent au moins autant des moteurs de l’épisode que les héros de SG-1. Ils autorisent en effet toute une galerie de portraits hauts en couleurs, mais aussi de trognes divertissantes. Par son charme ténébreux et son intelligence cruelle (en partie dégonflée par sa chute rapide) Anateo offre une alternative de choix au toujours plaisamment ténébreux Netan. Pour le reste, lieutenants et hommes de troupes composent autant de brutes épaisses et pittoresques nous valant d’amusantes scènes. Juxtaposés, l’émoi de Sam face à la mort d’Emerson, ou un Teal’c sur le point de craquer après avoir été torturé n’en revêtent que davantage d’intensité. On apprécie également que l’on perçoive la progression des Oris vue par l’Alliance Luxienne, cela complète le panorama de la saison.
10-11. LA QUÊTE DU GRAAL - Now you know the hard part about being part of this team is not risking your own life, it's watching your friends take chances with theirs. Congratulations. Now you really are one of us. Ba’al, Adria et SG-1 convergent vers la planète où se trouve le Graal. Tous trois allient temporairement leurs talents, afin de triompher des nombreux pièges et énigmes installés par Morgane, puis de vaincre le dragon gardant l’artefact. Le Graal a en fait été détruit sur l’ordre des Anciens, mais Morgane a placé Merlin en stase, afin qu’il puisse le reconstruire. Le laboratoire de ce dernier est protégé par son propre de circuit de Portes, dont l’Orici est écartée. Agonisant, Merlin transmet son savoir et ses pouvoirs à Daniel, qui débute la construction de l’arme. Survient alors Adria, qui remporte la confrontation avec Daniel/ Elle le capture, ainsi que le Graal partiellement achevé, tandis que SG-1 doit se replier. Ba’al est laissé pour mort. L’ultime double épisode de mi saison de Stargate SG-1 frappe d’entrée l’imagination du spectateur en faisant se rassembler les différents protagonistes de la Quête du Graal, au moment où celle-ci atteint son paroxysme. Au lieu de susciter une foire d’empoigne convenue, les scénaristes ont l’excellente idée de liguer nos amis en une alliance de circonstances. Celle-ci se révèle particulièrement divertissante, par les nombreuses anicroches et les dialogues tranchants qu’elle suscite entre SG-1et ses deux plus puissants adversaires. Adria et Ba’al ne se ménagent pas non plus, l’action soulignant habilement le contraste entre l’astuce cynique de l’un et la puissance quasi divine de l’autre. La trépidante aventure qui en découle retrouve pleinement la saveur des parties de Donjons et Dragons de jadis, avec un groupe participatif (chacun des personnages peut d’ailleurs s’assimiler à l’une des grandes classes du jeu), couloirs, portes, énigmes et, bien évidemment, combat final contre un Dragon. La rencontre très astucieuse du mythe arthurien avec l’univers Stargate autorise ici une efficace fusion entre Fantasy et Science-fiction. Le Dragon s’avère heureusement bien mieux animé que les monstres d’Uninvited. La seconde partie du double épisode varie agréablement les plaisir, puisqu’à l’aventure participative succède un rush frontal entre Adria et SG-1 quant à la possession du Graal. Le récit se ralentit passagèrement quand Daniel relate toute l’histoire à Merlin (en remontant jusqu’à Oma Desala !), mais l’Enchanteur bénéficie d’une forte présence grâce à Matthew Walker et la rencontre demeure une grand moment. L’action se centralise avec à-propos autour de Daniel, dont le progressif sacrifice afin d’édifier le Graal se montrent déchirant. Chaque personnage se voit néanmoins utilisé avec à-propos, y compris Ba’al et Sam lors d’une coopération des plus inattendues. Le remarquable twist de la victoire finale d’Adria, après un combat une nouvelle fois spectaculaire, achève idéalement ce grand épisode en dramatisant la seconde-partie de saison, alors que la partie semble plus mal engagée que jamais pour SG-1 désormais privée de Daniel. Le double opus achève d’installer Adria, plus Ange des Ténèbres que jamais, parmi les meilleurs antagonistes de Stargate SG-1.
12. LA GRANDE ILLUSION - So, how did it go? - Absolutely incredible, sir. You can forget about the Ori; with an act like that Sam'll be headlining in Vegas. SG-1 entreprend de protéger un village des Oris, en le déphasant, reprenant la technologie du journal de Merlin. Mais l’appareil n’est pas encore au point et Sam est grièvement blessée lors de l’attaque. Vala est faite prisonnière par Tomin qui tente de la convertir, obéissant à l’Orici. Mais la cruauté du Prêcheur l’ébranle et il libère son épouse. Aidée par Mitchell, Sam parvient à sauver la situation, déphasant le village au moment où la nef du Prêcheur allait le détruire. Entre-temps, des villageois tentés de collaborer avec l’occupant et de livrer Teal’c sont convaincus de rester dans le droit chemin par leur chef Thilana. L’épisode se montre singulier au sein de Stargate SG-1, car il ne comporte aucune scène d’action, hormis l’attaque des Oris, rapidement conclue par la défaite des villageois. L’essentiel du récit dépeint les questionnements moraux auxquels sont confrontés les personnages. L’ensemble se révèle abouti, quoiqu’inégal. Les doutes s’emparant de Tomin apparaissent bien soudains, alors qu’il vient de massacrer sans sourciller la moitié du village et tombent trop à pic pour les scannéristes pour réellement convaincre. L’interprétation de Tim Guinee demeure néanmoins de qualité et, comme souvent, on prend plaisir à retrouver des figures perdues de vue par la série depuis longtemps. Les tourments des villageois parleront bien évidemment au spectateur français, par son évocation de la collaboration. La plupart des situations sonne juste, même si on éprouve tout de même un peu de mal à croire que tout un groupe soit sur le point de basculer aussi vite vers la pratique du sacrifice humain. Mais après tout, on en a vu l’équivalent chez nous. On apprécie que le raffermissement moral ne provienne pas en définitive d’un SG-1 qui tirerait trop la couverture à soi, mais de la belle figure de Thilana, avec des paroles à la fois nobles et simples : universelles. Evidemment on reste particulièrement marqué par le chemin de croix de Sam, interprétée avec talent par Amanda Tapping, avec qui le courant asse très bien avec Ben Browder. Les auteurs ont l’habilité d’y incorporer des éléments du parcours de l’héroïne, rendant l’ensemble plus bouleversant encore.
13. DIMENSION PARALLÈLE -- It's Sam. She claims she's not the Major Carter we know. -What's that supposed to mean ? - She says she's from a parallel universe. En tentant d’amplifier le déphasage de Merlin, Sam provoque un incident qui la fait basculer d’ans un univers parallèle. Son aller ego qui travaillait sur un autre projet inter-dimensionnel, est annihilé. Dans cette réalité le SGC n’a jamais découvert Atlantis et s’est coupé de la plupart de ses alliés. Sam parvient à déphaser toute la planète, la sauvant de l’invasion ori. Elle découvre que les Etats Unis sont devenus une quasi dictature, avec Landry à sa tête. Elle parvient néanmoins à convaincre ce dernier de la renvoyer chez elle, avec l’aide du McKay local, avec qui son alter ego a été marié ! Les auteurs ont l’excellente idée de renoncer à l’un des tics de la série, les va-et-vient entre l’action principale et le SGC, afin de plonger pleinement Sam dans son étrange voyage. Le temps gagné en ne montrant pas ce que tentent par ailleurs ses amis permet une immersion bien plus complète. Après Ripple Effect et ses autres réalités à peine évoquées, The Road Not Taken confirme que le thème des univers miroirs devient bien plus efficace quand ceux-ci sont visités, plutôt que l’inverse. Habile, le scénario jauge correctement les modifications apportées à notre ligne temporelle, la modifiant suffisamment pour apporter des différences sensibles, sans la dénaturer totalement. Retrouver une ultime fois le général Hammond, à la tête du SGC qui plus est, apporte un évident surcroît d’émotion, tandis que la présence de Lorne et de McKay suscite un crossover des plus originaux avec Stargate Atlantis. Par ailleurs, le scénario se montre performant dans la gestion du dévoilement de la nature de l’univers parallèle. Il débute par une explication scientifique virevoltante, puisant dans la richesse de l’univers Stargate et qui plaira aux amateurs de Hard Science. Par la suite, il joue pleinement de l’humour et de l’exotisme des différences expérimentées par Sam dans le devenir de chacun (la relation entre McKay et elle pétille plus que jamais). Survient ensuite une révélation superbement minutée de la dystopie s’étant installée en dehors du cocon bétonné du SGC, avec cette vision d’un monde figé en forteresse assiégée et sombrant dans la paranoïa. La présence de Landry se montre agréablement ambivalente, autorisant le retour de Sam, mais démontrant que chacun peut tomber dans le piège du repli. Le récit propose également un portrait à l’enthousiasme communicatif de Sam, ingénieuse et positive, ne s’avouant jamais vaincue. Un superbe épisode, maitrisé de bout en en bou, illustrant à la perfection le potentiel du thème des univers parallèles.
14.QUESTION DE CONFIANCE (THE SHROUD) - Yep! Just like old times. Except, I'm here against my will and you look like Marcel Marceau. SG-1 capture Daniel, devenu un Prêcheur. Celui-ci affirme qu’il s’agit d’un stratagème visant à duper Adria. Il a un plan pour précipiter le vaisseau contenant le Graal à travers la Super Porte, dans la Galaxie des Oris. SG-1, O’Neill et Landry hésitent à lui faire confiance, tandis que Woolsey estime qu’il devrait être exécuté. SG-1 tente de réaliser le plan de Daniel sans lui, mais est contrée par Adria. Or Daniel s‘est emparé de l’Odyssée et de Jack. Il parvient à prendre le dessus sur l’Orici avec l’aide de l’esprit de Merlin. Il l’expédie à travers la Super Porte, avec le Graal sur le point de s’activer. Le suspense mis en place par l’épisode, quoique fort efficace en soi, bute d’entrée sur un point. Le spectateur, instinctivement, ne peut que faire confiance à Daniel et ne saurait un seul instant envisager que sa personnalité ait été détruite au profit de celle d’un Prêcheur. Les scénaristes luttent vaillamment pour que l’hypothèse de sa traitrise résulte le plus crédible possible, mais c’est un combat perdu d’avance Fort heureusement, les confrontations entre Daniel et ses différents interlocuteurs se montrent le plus souvent réussies. C’est d’autant plus vrai que l’on a l’excellente surprise de retrouver une derniere fois Jack O’Neill dans la série et que le récit joue à fond la carte de ces savoureux échanges aigres-doux mi-amusés mi-exaspérés, l’opposant traditionnellement à Daniel. Le duo amuse franchement, avec un Richard Dean Anderson et un Michael Shanks toujours aussi complices. L’opus reste également un plaisir prou l’œil, avec la maquillage réussi de Daniel ou les superbes et changeantes tenues d’Adria, allant à ravir à la sublime Morena Baccarin. Judicieusement, le fanatisme d’Adria, de force devient ici faiblesse. La prise du Graal et son passage à travers la Super Porte apporte une conclusion épique au récit, mais aussi interrogative, la question du devenir des Oris n’étant pas explicitement tranchée. Conjointement à la réouverture du passage entre les deux Galaxies, cette situation permet de ne pas dédramatiser la fin de saison.
- No doubt about it. There is blood in the water. Only question is, which enterprising shark will be the first to take advantage of it ? SG-1 continue à saboter le trafic de drogue de l’Alliance Luxienne. Ulcéré et menacé par ses rivaux, Netan met à prix la tête de ses ennemis. Les attaques des chasseurs de primes contre Teal’c, Sam et Daniel échouent tout à tour. Le redoutable mercenaire Ventrell capture néanmoins Vala et Mitchell lors d’une réunion de lycéens auquel participe ce dernier. Il prend également en otage les participants, mais est vaincu par SG-1. L’équipe le convainc alors que Netan, menacé par ses lieutenants, représente une proie bien plus juteuse, ce qui sonne le glas de celui-ci. L’épisode pourrait sembler passablement léger, mais l’on y retrouve le même plaisir que lors de la première partie de What’s my Line ? (Buffy contre les Vampires). Les affrontements contre les successifs tueurs à gage apportent une solide dose d’action, à un scénario ne nécessitant guère de complexité par ailleurs. Les auteurs prennent d’ailleurs soin de rendre hauts en couleurs les différents mercenaires rencontrés, tut en les différenciant suffisamment pour que leur succession ne devienne pas répétitive. Les auteurs optent, avec raison pour un ton humoristique, accompagnant ces mini affrontements, finalement rafraichissants après les grands conflits galactiques narrés cette saison. Une Vala en roue libre à la fête des anciens élèves et un Dr. Lee tout émoustillé de participer à un congrès scientifique, se montrent précieux de ce point de vue, tout en s’intégrant pleinement à l’action. L’humour noir est également de la partie, un élément assez rare chez Stargate SG-1. La défaite de Ventrell due aux éléments grappillés durant les combats antérieurs suscite un liant supplémentaire à l’ensemble. La virée de Mitchell et de Vala au Kansas nous vaut une tonalité country à la Smallville assez plaisante, tout en nous apprenant davantage sur le passé du leader (très participatif, pour ne pas dire nominal) de SG-1. On aime également découvrir Teal’c renouer avec la lance jaffa. On regrettera toutefois que la description de la fête des anciens lycéens ne s’affranchisse pas assez des clichés inhérents à cette figure de style très fréquente dans les productions américaines, notamment en ce qui concerne les personnages rencontrés. L’assassinat vite expédié de Netan manifeste également un tantinet de désinvolture, tout en nous privant d’un combat final prometteur contre SG-1.
- I'm published dozens of papers, written a book. No one listens. My colleagues think I'm a bit of a joke. - Look Daniel, you've found a kindred spirit. Poursuivant la recherche de la Clef des Anciens, SG61 parvient sur ce qui s‘avère non pas être un temple, mais un musée. Le DHD est factice. Les locaux les prennent pour un groupe de rebelles effectuant une prise d’otages.. SG-1 est obligée de jouer le jeu, afin d’éviter un assaut des forces de sécurité. La situation est encore compliquée par un gardien de nuit inepte voulant faire du zèle, mais SG-1 arrive à repartir avec l’aide de Cicéron, un chercheur ayant compris le rôle de la Porte. L’épisode débute assez faiblement, avec cette énième histoire de quête d’un artefact des Anciens, un marronnier réellement devenu par trop répétitif. Par la suite, une fois dissipée la surprise de la découverte du musée, le récit se limite à une resucée sans imagination des tous les principaux poncifs des prises d’otages au cinéma. L’humour d’un Daniel s’efforçant de singer un terroriste ou du gardien de nuit pastichant sans génie John McClane s’use vite, pour ne laisser place qu’à des allées et venues répétitives. La recherche d’une source d’énergie permettant d’actionner manuellement la Porte des Etoiles a également été vue à diverses reprises, en mieux. Aucun des personnages rencontrés ne manifeste réellement d’épaisseur, y compris Cicéron, un clone de Daniel à peine esquissé. Demeurent quelques jolis objets d’art égyptiens peuplant les galeries, un rappel esthétique de la première période de Stargate SG-1, même si n’ayant rien à voir avec les Anciens. Un épisode quasiment pour rien.
- Ten seconds. - Where are you going ? - I am leaving. You are about to explode. Arkad est un chef jaffa ayant un vieil antagonisme personnel avec Teal’c, dont il a jadis fait assassiner la mère. Il a désormais rallié les Oris. Il ourdit un attentat tuant tous les Jaffas tentant de reconstituer le Conseil. Teal’c est grièvement blessé et Bra’tac est aux portes de la mort. Remis sur pied par le Dr. Lam, Teal’c’ part mener sa vendetta. SG-1 tente de l’en empêcher, un jeu diplomatique s’étant installé avec Arkad. Mais Teal’c parvient tuer ce dernier, avant de rejoindre ses amis et de recevoir les félicitations de Bra’tak, lui aussi guéri. Evidement susciter un antagoniste de Teal’c aussi essentiel après 10 saisons durant lesquelles on n’en aura jamais entendu parler résulte quelque peu artificiel. De plus le scénario demeure très linéaire et sert essentiellement à générer des scènes intenses et sinistres, à travers exécutions et combats. Par ailleurs on sait très bien que cela ne va jamais vraiment tourner au vinaigre avec SG-1. Néanmoins l’épisode trouve une vraie force, reposant sur une mise en scène efficace et, surtout, la remarquable composition de Christopher Judge. Il rend réellement inquiétant un Teal’c ayant largué toutes les marres et prêt à tout pour exercer cet vengeance qui l’obnubile. On songe souvent au Jack Bauer pareillement obsédé en fin du Jour 8 de 24h Chrono. L’épisode ne transige pas et rend les mises à mort de ses ennemis particulièrement cruelles et explicites, autant qu’il le soit possible dans le cadre d’une série familiale et grand public comme Stargate SG-1. Par ailleurs l’habile Damian Kindler, qui prend ici congé, sait enrichir son intrigue de précieux à-côtés. Il évite ainsi le manichéisme avec le souvenir des exactions commises par Teal’c à l’époque où il était le Primat d’Apophis et dont les répercussions n’ont pas été effacées. L’ombre du passé porte loin et l’on apprécie l’idée que la rédemption ne survienne pas ipso facto, à l’occasion d’n changement de camp. Arkad apparaît ainsi plus complexe qu’un antagoniste basique, également sincère dans sa conversion aux Oris. Il est lui aussi magnifiquement interprété, par l’éclectique et brillant Craig Fairbrass. L’évocation de la permanence et de la force du lien quasi familial établi de longue date entre Teal’c et maître Bra’tac apporte une belle conclusion émérite de ce dernier. L’émouvante scène des retrouvailles lui vaut une sortie digne de lui. Les scènes de climat s’avèrent également remarquables, entre Teal’c et Arkad, mais aussi Mitchell. Bel effort du colonel, il fallait oser tenter le coup face au puissant Jaffa !
18. UN AIR DE FAMILLE - But the truth is the Stargate Program just doesn't get the support it used to from the people in charge. Jacek, escroc à la petite semelle et père de Vala, informe le SGC que les vaisseaux chargés du naquadah d’Arkad sont toujours sur le point d’attaquer la Terre. Ils sont détruits par l’Odysée et Jacek se voit accordé l’asile sur Terre, à la grande colère de Vala, avec qui la relation est difficile. Le père essaie de se rabibocher avec sa fille, mais tout ceci n’est qu’une arnaque visant às ‘eparer du naquadah déjà installé sur Terre par les Jaffas d’Arkad. Percé à jour, Jacek quitte la Terre bredouille. Tout ceci incite Landry à renouer contact avec son ex femme, mère de Carolyn. L’intrigue assez insignifiante du jour a pour unique objet de faire se rencontrer les fantaisies et l’abattage de Claudia Black et de Fred Willard. La rencontre s’effectue avec une relative efficacité et nous vaut quelques moments amusants. Malheureusement l’humour se voit contrecarré par un pathos père/fille trop envahissant et lacrymal, où l’on sent bien que le dynamique duo Mallozzi/Mullie n’est pas à son affaire. On tombe parfois dans du mélo réellement désarmant, tandis que les évènements du jour n’apportent rien à l’intrigue principale. Willard à au moins suffisamment d’espace pour assurer son récital bien rodé de faisan volubile, on échappe à l’ennui grâce à lui, même si tout ceci se répète un peu trop. Toute la partie entre Landry et Carolyn s’avère également convenue et cliché au possible. Il reste dommage que le Dr. Lam (toujours excellent interprétée par Lexa Doig) ait toujours été considérée davantage comme la fille du général que comme le médecin du SGC, ce qui l’aura empêché de prendre une vraie dimension. Mallozzi et Mullie se rattrapent en insérant quelques gags surprenants, tels la sortie fringues de Vala et Sam, les clins d’œil à la non reconduction de Stargate SG-1, un méta récit assez irrésistible, où la plaisanterie énorme du Puissant Teal’c se retrouvant le seul mâle du théâtre à assister aux Monologues du Vagin et se liquéfiant progressivement. Christopher Judge est impayable.
19. LA SYMBIOSE DU MAL - Ba'al is in Adria ? - Yes, sir. It's the bad guy equivalent of cordon bleu. En utilisant la Clef des Anciens come appât et en modifiant les souvenirs de Vala pour qu’Adria ne puisse sonder son esprit, SG-1 parvient à capturer Adira ; Mais Ba’al les en dépossède, après avoir exterminé ses clones. Il s’extrait du corps de son hôte pour contrôler celui d’Adria. L’ayant capturé grâce aux informations de Bennett, SG-1 fait appel à la Tok’ra pour le retirer d’Adria. Mais Ba’al préfère tuer celle-ci en dégageant une toxine mortelle. Adria n’a d’autre choix que d’accéder à l’Ascension, sous le regard de Vala. Ayant opté pour conclure par un opus très singulier, les auteurs concentrent visiblement ici ce qui aurait du servir de matière à un grand double épisode final. Il en découle une surchauffe certaine de l’action, les péripéties se succédant à un rythme tellement effréné qu’elles menacent d’en devenir artificielles. De plus, afin de pouvoir tout faire tenir en 50 minutes, le scénario ne soigne pas les détails, d’où des questions se posant dès que retombe le feu de l’action. Alors que l’appareil paralysant les pouvoirs d’Adria est aux mains de SG-1, celui n’est pas installé en salle de réveil post opératoire, sans explications. Le sort de Ba’al n’est pas du tout explicité (les clones encore et toujours, même « exterminés » !). La ficelle de l’Agent Bennett surgissant en ayant miraculeusement en poche la position du vaisseau de Ba’al est vraiment grosse. On n’explique jamais comment Ba’al a su où se déroulerait la capture d’Adria par SG-1. Etc. Néanmoins le récit demeure très prenant, capitalisant sur les nombreuses découvertes précédemment accomplies par SG-1, en une saisissante convergence. L’univers Stargate aura su jusqu’au bout se montrer propice à l’imagination des auteurs, tout en demeurant cohérent sur l’essentiel. Le retour de la Tok’ra, absente depuis si longtemps, est un joli coup scénaristique. On apprécie également le nouveau choc frontal entre Ba’al et SG-1, avec une jolie perspective établie entre la menace de jadis, les symbiotes goa’ulds, et les Oris, un moyen astucieux de boucler la boucle. La mise en scène sait se mettre au diapason de la narration en se montrant nerveuse et spectaculaire, avec des moyens conséquents sans pour autant apparaître exceptionnels. Si l’histoire rend hommage à l’intrépidité de SG-1 et à la ruse matoise de Ba’al, il se centre judicieusement sur la personnalité d’Adria, où le fanatisme se joint à un attachement sincère à a se mère. Privée de ses pouvoirs, elle apparaît par fois comme une jeune femme cernée par les loups, on pourrait (presque) la prendre en pitié. Morena Baccarin se montre une nouvelle fois exceptionnelle, de quoi regretter la brièveté de sa participation à la série.
20. LE TEMPS D’UNE VIE - Good luck, SG-1 ! - Just another everyday mission to save the Galaxy, Sir. -: Indeed ! La race des Asgards s’éteint, du fait d’une maladie liée aux trop nombreux clonages Thor offre toutes les connaissances de son peuple, avant que les Asgards ne mettent fin à leurs jours en détruisant leur planète. Sur le chemin du retour l’Odyssée est attaquée par la flotte Ori. L’équipage est évacué par une Porte située sur une planète proche, mais SG-1 et Landry restent se battre pour défendre le vaisseau. Sam crée une dilatation temporelle figeant le temps autour d’ l’Odyssée, sur le point d’être détruite par un rayon ori. 50 années vont s’écouler pour SG-1, avant qu’elle ne parvienne à les en extraire et à rallier la Terre, après avoir inversé le flux temporel. Le titre original de l’épisode reste sans doute le plus beau qui se puisse imaginer pour conclure un aussi long et passionnant parcours. Particulièrement surprenante, l’intrigue nous vaut un magistral pied-de-nez, faisant succéder un récit finalement intimiste à des prémices dignes du meilleur Space-opera. La fin des Asgards alliés depuis si longtemps de SG-1 frappe évidemment les esprits, d’autant qu’elle voit menée à la perfection, entre images spectaculaires et moments d’émotion. Les batailles spatiales successives contre les Oris parachèvent l’évolution de Stargate SG-1 vers l’épopée spatiale et témoignent de la grande maîtrise obtenue dans les effets spéciaux. Stargate Atlantis puis Stargate Universe sauront en faire bon usage. La partie la plus originale et précieuse du récit survient toutefois quand débute le voyage immobile. Cette réclusion forcée va amener les différents membres de SG-1 à devenir plus proches que jamais, alors que s’écoulent les années. La réalisation délaisse alors fracas et explosions, pour devenir intimiste. Les vues des corridors vides du vaisseau installent parfaitement le spectateur dans l’ambiance. L’opus ose aller jusqu’au bout de son concept, en transformant progressivement nos héros en vieillards. Une progression douce- amère également traduite avec sensibilité, notamment entre Vala et Daniel, qui s’avouent enfin leurs sentiments… dans une trame temporelle finalement annulée ! La solution trouvée autour de Teal’c et du rayon d’énergie est un peu grosse, mais qu’importe, Stargate SG-1 se sera conclue sur un final original et finalement davantage centré sur le relationnel que le sensationnel. Un pari audacieux et gagnant. L’ultime scène porte judicieusement le focus sur la Porte des Etoiles, ce moteur de la série si merveilleusement propice à l’Aventure, que SG-1 va encore franchir par deux fois.
1) La Quête du Graal Le sommet de la Quête du Graal apparaît comme le carrefour central de la saison, avec une grande aventure, épique de bout en bout. A une exploration déjà riche en péripéties, la rencontre tant espérée avec Merlin tient toutes ses promesses, ainsi que l’affrontement final avec Adria. 2) Wormhole X-Treme, le film Le deux-centième épisode de l’épopée est l’occasion d’une vraie débauche d’imagination et d’humour, avec ces mini sketchs très variés, parodiant joyeusement la série. Les nombreux clins d’œil au parcours de Stargate SG-1 en font un régal pour les fans. 3) Dimension parallèle Un passionnant voyage pour Sam au sein d’une dystopie suffisamment proche de l’univers Stargate pour devenir réellement inquiétante. L’humour est néanmoins de la partie, avec des situations pour le moins étonnantes et l’insolite rencontre d’un McKay ex mari de Sam ! 4) Le temps d'une vie Un final audacieusement insolite pour Stargate SG-1, optant davantage pour les relations entre membres du groupe que pour le fracas des batailles spatiales. Les recours aux jeux temporels s’avèrent toujours aussi réussis dans cette série dont ils ne constituent pas le thème principal. 5) La Riposte Parfaite entrée en lice pour une Adria comptant parmi les grands atouts de cette ultime saison. La puissance et el fanatisme de la jeune femme frappent les esprits, tandis que la sublime et talentueuse Morena Baccarin s’impose d’emblée au sein de la série. Retour à l'indexCrédits photo: MGM. |
- So it's possible there's an alternate version of myself out there, that actually understands what the Hell you're talking about ?
Une Sam et un Kawalsky alternatifs franchissent le Miroir Quantique. Ils proviennent d'un autre univers que celui précédemment visité par Daniel. Les nouveaux venus demandent asile, leur monde étant envahi par Apophis. Sam découvre également que dans cette autre réalité; elle est une civile ayant épousé Jack mais que ce dernier est mort au combat. L'autre Carter et Jack deviennent proches, mais, suite à un dérèglement spatio-temporel, elle tombe malade et doit réintégrer son univers. SG-1, hormis Sam, et les visiteurs partent alors en expédition pour contacter les Asgards alternatifs (encore inconnus) et leur demander de sauver l'autre Terre. L'infiltration du SGA réussit temporairement, car Teal'c tue son double et se fait passer pour le Primat d'Apophis. L'autre Sam parvient à franchir la Porte et à rallier les mondes asgards, grâce aux connaissances de SG-1. Apophis se rend alors compte de la supercherie et s'apprête à exécuter nos héros, quand les Asgards interviennent. Le Faux Dieu est enlevé par le vaisseau de Thor et ses Jaffas doivent s'enfuir. SG-1 regagne son monde, non sans que l'autre Sam n'ait embrassé Jack.
Après There But for the Grace of God, Point of View constitue une nouvelle incursion de Stargate SG-1 au sein de l'inépuisable source d'inspiration que représentent les univers parallèles. Le retour du Miroir Quantique constitue une excellente nouvelle, avec une saveur à la Sliders que l'on adore. Le principal regret que laisse le scénario demeure cependant la trop grande proximité entre les deux réalités alternatives visitées : hormis quelques aspects secondaires ou relationnels, leur caractéristique essentielle reste identique : la victoire sans appel des Kromaggs, enfin d'Apophis. Un manque de variété dommageable, même s'il souligne éloquemment la spécificité de celui de la série au sein du Multivers.
En pinaillant un tantinet, ou pourra également discerner quelques failles dans le scénario. Il semble assez surprenant que les deux Carter parviennent aussi aisément à retrouver la technologie hyper avancée des Anciens. Et si cela était possible, on se demande pourquoi Sam n'a pas élaboré cette génératrice plus tôt. Les Asgards, y compris en vitesse supraluminique, interviennent trop rapidement, ou alors il nous faut supposer que le vaisseau indétectable de Thor était déjà en orbite et qu'il gardait les bras croisés tandis que la Terre était écrasée.
Mais qu'importent ces quelques réserves, l'épique Point of View s'affirme comme un palpitant épisode, aux nombreux retournements de situation et au rythme échevelé, le tout porté par un vibrant suspense. Les possibilités combinées du Miroir et de la Porte se voient optimisées, avec une véritable débauche d'excellentes idées. On retient ainsi un nombre impressionnant de scènes marquantes, aux tonalités des plus diverses : torture de l'héroïque Hammond par Apophis, spectaculaire survenue des Asgards et de leur vaisseau, amusant calibrage du Miroir par Daniel etc. Les dialogues se montrent également excellents, notamment pour Jack.
Le récit, à l'évolution parfaitement maîtrisée, se décompose en deux parties distinctes. Avant le feu d'artifice de l'épopée au sein du SGA se voit ainsi précédée par une partie pouvant sembler davantage statique mais se montrant irrésistible par la part belle qu'elle accorde au relationnel. La rencontre des deux Carter se montre piquante à souhait, tandis que l'on retrouve avec un vif plaisir l'attachant Kawalsky. Mais le plus remarquable reste certainement la romance très émouvante entre Jack et la Carter alternative, sachant trouver un ton juste et non mélodramatique. Jamais la série ne s'était encore montrée aussi explicite sur le sujet et elle le redeviendra rarement par la suite.
Épisode étonnamment complet et abouti, s'adressant à tous les publics de Stargate SG-1, shippers, amateurs de Science-fiction pure et dure ou de scènes action, l'enthousiasmante réussite de Point of View vient parfaitement ponctuer le cinquantième opus d'une série ayant encore un prometteur parcours devant elle.
- Selon les cas, le son passe ou non à travers le miroir, sans qu'une explication de cette variation soit donnée.
- Hammond déclare que le Miroir Quantique a été découvert sur P3X-233, or il s'agissait de P3R-233 dans There But for the Grace of God.
- Le réalisateur Peter DeLuise accomplit ici deux de ces caméos dont il est friand. C'est sa voix que l'on entend interviewer Sam sur l'enregistrement et il joue l'un des Jaffas se tenant derrière Apophis.
- Le Teal'c alternatif porte cette fois une barbiche, de même pour Apophis. Ils ressemblent ainsi au Spock négatif de Mirror, Mirror (Star Trek Classic, 2-04), un clin d'œil à cet épisode au thème similaire.
- Comme dans There But for the Grace of God, l'acronyme SGA remplace SGC, sans que la différence soit non plus expliquée ici. S'agit-il de Stargate Alternative ?
- Carter indique que le générateur permettant à la Porte d'atteindre les mondes asgards a été offert par ces derniers. Or il a été construit par Jack, grâce aux connaissances des Anciens (The Fifth Race).
- La longue chevelure sied merveilleusement à Amanda Tapping, une idée à retenir. Tiens, elle serait également très bien en brune.
- Il s’agit du cinquantième épisode de la série.