Saison 9 1-2. Le trésor d’Avalon (Avalon) 3. Le livre des Origines (Origin) 4. Ce lien qui nous unit… (The Ties That Bind) 5. Prosélytisme (The Powers That Be) 7. Terre d’asile (Ex Deus Machina) 10-11. Le quatrième cavalier de l’Apocalypse (The Fourth Horseman) 12. Dommage collatéral (Collateral Damage) 13. Effet domino (Ripple Effect) 14. Prise de contrôle (Stronghold) 16. Hors limite (Off the Grid) 17. Le châtiment (The Scourge) 18. Le manteau d’Arthur (Arthur’s Mantle) 19. La grande croisade (Crusade) 20. La Première Vague (Camelot) Marquée par le départ de Richard Dean Anderson, désormais remplacé par Ben Browder, la saison 9 va impliquer tout un bouleversement de la série. C’est d’autant plus vrai que la fin du grand conflit contre les Goa’ulds, hormis Ba’al, impose l’introduction de thématiques originales (Merlin) et d’adversaires renouvelés (les Oris). Les changements concernent également le SGC, avec l’arrivée de nouvelles figures (général, médecin en chef, Vala). Ils atteignent une telle ampleur que les producteurs envisagent un temps d’interrompre Stargate SG-1, pour y substituer un nouveau programme dérivé, Stargate Command. La série fut finalement maintenue. Après un succès de curiosité pour le double épisode pilote de saison, le succès alla décroissant, l’audience se situant désormais au dessous de la barre des deux millions de spectateurs. Outre le départ de son acteur principal, Stargate SG-1 souffre en effet d’une certaine usure, mais aussi de la concurrence sur Sci-Fi de sa propre série dérivée Stargate Atlantis, en plein succès, ainsi que d’une nouvelle venue, Battlestar Galactica. Elle continue par ailleurs à nécessiter un budget conséquent (1,4 millions de dollars en moyenne par épisode). Sci-Fi crée néanmoins la sensation en commandant une dixième saison, positionnant ainsi Stargate SG-1 comme la plus longue série américaine de Science-fiction alors jamais produite, dépassant désormais les X-Files. 1. LE TRESOR D’AVALON - While I would normally be thrilled to have so much testosterone at my disposal...Where's my Daniel ? - While I would normally be thrilled to have so much testosterone at my disposal...Where's my Daniel ? Les Goa’ulds vaincus et le général O’Neill étant appelé à de nouvelles fonctions, SG-1 s’est dissoute. Carter travaille désormais dans la Zone 51, Teal’c participe au Conseil jaffa et Daniel se prépare à rallier Atlantis. Mandaté par le général Landry, nouveau chef du SGC, le colonel Mitchell a le plus grand mal à reformer l’équipe. Vala franchit soudain la Porte des Etoiles, détenant une tablette des Anciens conduisant à un fabuleux trésor. L’aventurière et SG-1 reconstituée (hormis Sam) découvrent la cachette, située à Avalon, Merlin étant un Ancien ! Parmi les joyaux se trouve un étrange artefact, qui envoie les esprits de Daniel et Vala occuper les corps d’habitants de la galaxie d’origine des Anciens. Ils y découvrent qu’un autre peuple, les Oris, y a réalisé l’Ascension puis a instauré une théocratie fanatique. L’événement majeur de la première partie de ce double opus demeure la présentation du nouveau leader de SG-1. Or, force est de constater que celui-ci n’emporte encore que médiocrement l’adhésion, nonobstant la sympathie et le talent de Ben Browder. Mitchell compose un héros américain brusquement standardisé vis-à-vis d’O’Neill, comme le ressassent à satiété les fastidieux flashbacks de sa participation à la Bataille de l’Antarctique et composant autant de clichés. Outre l’handicap de se substituer à l’emblématique O’Neill, Mitchell doit aussi lutter contre le fait que la remplaçante naturelle en était naturellement Sam. En quoi être un excellente et courageux pilote de chasse le qualifie-t-il pour diriger SG-1, voire simplement intégrer une équipe SG ? Sans aller jusqu’à évoquer un sexisme (même si Sam n’aura guère eu l’occasion d’exercer le commandement la saison précédente), on peut supposer un souci de maintenir SG-1 comme ensemble choral. Déjà soldate accomplie et scientifique hors pair, lui conférer le commandement déséquilibrerait l’équipe (M. Spock et Kirk en un seul personnage). Les péripéties minimalistes et parfois maladroites de la quête vite expédiée d’Avalon (en quoi un combat à l’épée peut-il représenter un test valide pour les Anciens ?) ne permettent pas encore à Mitchell de s’extirper des poncifs. Il demeure une adaptation maline des mythiques figures arthuriennes à l’univers Stargate. On découvre fort heureusement un pittoresque et divertissant Landry, grâce à l’excellent Beau Bridges trouvant d’emblée le personnage. Surtout le retour surprise de Vala confirme pleinement le succès de Prometheus Unbound. On savoure derechef sa vitalité, son cynisme aussi amoral que sexy et la réouverture de la chasse au Daniel. Claudia Black se montre vraiment formidable. Malgré un Teal’c meublant consciencieusement à Chulak et une docteur Lam cantonnée à quelques dialogues convenus, la seconde partie a d’ailleurs la bonne idée de se centrer sur ce duo explosif, à la fois antagoniste et complice. Ces deux là aiment tellement se détester que leur entrain devient irrésistiblement communicatif. Il va falloir trouver rapidement une chambre. La découverte de l’impressionnant décor du village évoque davantage l’aventure que les grottes minimalistes d’Avalon, tandis que l’effroyable bûcher de Vala frappe l’imagination. Il illustre déjà le fanatisme des sectateurs et prêcheurs des Oris, dont il reconstitue l’emblème. Le pilote de saison s’achève toutefois sans que cette menace soit clairement mise en place. Un troisième opus va s’avérer nécessaire, alors que l’ensemble de l’arc introductif aurait pu être concentré dans le double épisode, avec un récit davantage nerveux, épuré de plusieurs scènes dispensables.
3. LE LIVRE DES ORIGINES - Great holy armies shall be gathered and trained to fight all who embrace Evil, in the Name of the Gods. Ships will be built to carry our warriors out among the stars, and we will spread Origin to all the Unbelievers. The Power of the Ori will be felt far and wide and the wicked shall be vanquished. Vala et Daniel sont conduits devant le Doci, qui désire connaître leur provenance et leurs buts. Les Oris s’incarnent alors en lui et sondent le duo. Ils découvrent que la Voie Lactée est peuplée par des incroyants, jusqu’ici dissimulés à leur vue par les Anciens. Daniel et Vala réintègrent leurs corps après que Mitchell eut annihilé l’artefact grâce à la Vague. Daniel prévient alors Landry que les Anciens interdiront aux Oris d’intervenir directement, mais ne s’opposeront pas à une invasion de la galaxie par des humains fanatisés. Le SGC se prépare à la guerre. Un premier Prêcheur survient pour haranguer les foules, à la stupéfaction de Gerak, nouveau dirigeant des Jaffas. La mise en place, parfois trop délayée, effectuée par le double épisode pilote de saison débouche ici sur une conclusion des plus haletantes. Les péripéties se succèdent sur un tempo élevé, électrisant un récit riche en perspectives stimulant agréablement l’imagination. Robert C. Cooper parachève l’astucieux concept des Oris en frappant l’esprit du spectateur par l’étendue de leur puissance et le spectaculaire sanctuaire de leur culte. Via la suggestive annonce de l’invasion galactique à venir, l’opus retrouve la tonalité épique propre au space-opera, genre dont relève désormais Stargate SG-1, bien davantage qu’à ses débuts. Toutefois le concept de Faux Dieux permet d’affirmer une continuité, tandis que leur puissance implique clairement une élévation de la menace vis-à-vis des Serpents, c’est astucieux. Le vocable grandiloquent des Prêcheurs se montre agréablement délirant, tout en soulignant l’horreur du totalitarisme religieux. Une réalisation tonique, aidée par des effets spéciaux et des maquillages réussis, confirment la grande qualité de l’opus. On note toutefois déjà une faiblesse, avec la reproduction de Prêcheurs robotisés et quasi identiques, fatalement ennuyeuse à terme, contrairement à des Goa’ulds chamarrés et relevant de multiples panthéons. L’aventure soude un duo Daniel/Vala toujours aussi percutant et supportant aisément d’être mis en vedette. Il demeure étonnant de ne les voir manifester guère d’empathie envers le jeune couple hôte, que leurs actions ont malgré tout conduit au bûcher, même si leurs jours étaient sans doute comptés. On apprécie que les bracelets prétendument nuptiaux soient enfin évacués par Vala, ils n’auront en définitive pas apporté grand-chose à l’action. Mitchell se montre ici à la hauteur, gagnant ses galons de leader de SG-1, même si ne parvenant jamais de faire de l’ombre à un Jack O’Neill achevant ici de passer le témoin. Les auteurs ont à cette occasion la grande idée de nous offrir un ultime ping-pong verbal entre lui et Daniel, ces irrésistibles échanges vont bien nous manquer. Teal’c reste par contre en retrait, le projecteur se voyant davantage pointé sur Gerak, nouveau dirigeant des Jaffas auquel l’excellent Louis Gossett Jr. apporte toute une belle solidité. Julian Sands apparait évidemment lui aussi comme une recrue de choix pour le programme, il rend réellement électrique la confrontation entre Daniel et le Doci. Le nouveau décor se voit enfin efficacement planté, avec des adversaires ici prometteurs, davantage convaincants que les Wraiths s’en prenant alors à Atlantis.
4. CE LIEN QUI NOUS UNIT… - I noticed you've assigned a woman. Are you afraid that I might corrupt one of your impressionable young men ? -No, I just thought I'd save someone the trouble of having to rebuff your advances. -How do you know you succeeded ? Malgré qu’ils aient été retirés, les bracelets goa’ulds continuent à agir sur Vala et Daniel, les empêchant de s’éloigner l’un de l’autre. SG-1 part à la recherche du scientifique auquel Vala a volé les artefacts. Cela va entrainer l’équipe à rencontrer plusieurs complices de cette dernière, escrocs et contrebandiers, jusqu’à affronter l’Alliance Luxienne. Finalement le scientifique leur révèle qu’il suffit d’attendre que l’effet s’estompe ! Pendant ce temps des Prêcheurs apparaissent un peu partout dans la Galaxie. Landry tente de convaincre une commission sénatoriale de maintenir les crédits du SGC, alors que celle-ci désire porter l’effort sur l’expédition d’Atlantis. Certes cette histoire de chasse au trésor, au déroulement particulièrement élémentaire, présente l’épaisseur d’une bulle de savon. Mais la drôlerie demeure omniprésente, grâce à la personnalité de Vala, ici particulièrement mise en vedette, brillant de toute sa gouaille et de la vitalité de Claudia Black. L’accumulation des embrouilles dans lesquelles elle s’est lancée suscite un redoutable humour de répétition, d’autant que le montage rapide des diverses séquences permet d’accumuler les gags. Les différents faisans rencontrés composent autant de figures pittoresques, d’autant que les acteurs invités s’en donnent à cœur joie. On apprécie de retrouver une galaxie truculente et volontiers humoristique, loin des conflits coutumiers, sur une tonalité proche de Space Race. La révélation d’une Alliance Luxienne autrement plus sinistre n’en revêt que davantage de force, par contraste. L’autre moteur de l’épisode réside bien entendu dans l’exaspération croissante d’un Daniel aspirant à retrouver le calme de se chères études. Daniel a toujours sa manière bien à lui, ironique en diable, de manifester son agacement, un régal. Vala et lui composent un tonique couple antinomique, une formule certes classique mais ici d’une redoutable efficacité avec ses incessants échanges de piques acidulées. Si Mitchell prend efficacement la direction des opérations, on remarque que Teal’c continue à se cantonner au rôle de commentateur. Qu’il reparte sur Dakara n’apporte guère de surprise, pour l’heure les auteurs n’ont visiblement guère de tâches à lui confier. Par ailleurs, entre maquillages, effets spéciaux et extérieurs forts réussis, on observe que la saison 9 maintient la grande qualité de production de la série. Voir le SGC entrer en concurrence avec Atlantis auprès du Sénat prend des allures de méta récit caustique au moment où Sci-Fi revêt davantage les yeux de Chimène pour Stargate Atlantis !
5. PROSÉLYTISME - It's going to be a long day. - Indeed. Vala entraine SG-1 sur une planète où elle fut jadis l’hôte du Goa’uld Qetesh, avant que celui-ci n’eut été vaincu par la Tok’ra, Elle prétend pouvoir utiliser son influence de pseudo pour contrer celle d’un Prêcheur récemment arrivé. Toutefois elle compte surtout récupérer un trésor en naquadah. Daniel la force à révéler l’imposture au peuple, ce qui provoque un procès où il se confronte au Prêcheur, autour du thème des faux dieux. Daniel est en passe de remporter la partie, quand le Prêcheur suscite une peste menaçant de décimer la population. Celle-ci se soumet alors aux Oris, après que le Prêcheur eut « miraculeusement » annihilé le virus. Après The Ties That Bind, The Powers That Be (titre qui amusera les amateurs d’Angel) constitue un second épisode centré sur Vala. La saison aura décidément eu l’excellente idée de tirer un excellent parti du passage de la pétulante héroïne, une séquence approchant déjà de sa conclusion. Toutefois ici aussi Vala se montre hilarante mais subit de fait des évènements impulsés par Daniel et Mitchell, elle n’est jamais réellement protagoniste, c’est dommage. le récit se montre partiellement frustrant, car il se découpe en trois parties trop marquées, aucune d’entre elles ne disposant dès lors de l’espace nécessaire pour pleinement se développer. Vala divertit en pseudo déesse, mais le sujet se contente de dérouler sur sa personnalité, sans ajouter aucune dimension supplémentaire. Le déroulement du procès résulte minimaliste et passablement verbeux. L’affrontement entre Daniel et le Prêcheur s’avère la partie la plus forte de l’épisode, avec des dialogues finement écrits et apportant assez de subtilité à l’antagoniste pour ne pas verser dans la simple caricature. Le drame vécu par la population permet également de compléter le portrait de Vala, bien davantage compassionnelle et impliquée qu’il le semblait au premier abord. Le fait que SG-1 essuie en définitive une défaite en rase campagne apporte une certaine solennité à la conclusion et rehausse encore la menace signifiée par les Oris. Il se confirme toutefois que les différents Prêcheurs demeurent trop interchangeables. Le Dr. Lam a enfin l’occasion de participer à l’action. Lexa Doig se montre convaincante, mais les discussions entre Carolyn et son père relèvent par trop du cliché pour ne jamais intéresser. Teal’c reste malheureusement quasi invisible.
- General, join me for a glass of wine! It's from a world called... France ! Un Prêcheur s’empare d’un monde jaffa, afin de créer une tête de pont permettant à la flotte des Oris de traverser le vide intergalactique. Recouvrant la planète d’un champ de force, son but est de transformer celle-ci en trou noir, obtenant ainsi assez d’énergie pour créer une gigantesque Porte des Etoiles flottant dans l’espace. SG-1, Sam et le Promotheus interviennent, mais sont dupés par le Goa’uld Nerus, qui les incite à attaquer de toutes leurs forces. L’énergie dépensée est mise au service de l’ouvrage des Oris. Arrivé sur place, Gerak tombe aussi dans le piège. Tout semble perdu quand Vala, à bord d’un petit vaisseau, se sacrifie pour détruire la Porte, étant du même coup précipitée dans la Galaxie des Oris. Beachhead frappe réellement les esprits, de diverses façons. il marque une nouvelle et tonitruante élévation de la menace représentée par les Oris. Placé au sein d’une saison ayant su efficacement gérer cet aspect, il développe pareillement une intrigue révélant d’une manière savamment progressive l’ampleur du complot en cours. A son point culminant, la crise rejoint totalement les sommets épiques du Space opera, avec ses batailles spatiales, ses chantiers spatiaux colossaux, ses destructions de planètes, ses trous noirs, etc. Un véritable souffle d’épopée se fait jour, admirablement servi par une mise en scène disposant de vastes moyens, via des images de synthèses créées avec un vrai sens du spectaculaire. Si les Prêcheurs en eux-mêmes deviennent ennuyeux à force de répétitivité, on ne saurait dénier l’apparence quasi divine de la puissance de leurs Maîtres ! Le récit ne se contente toutefois pas d’accumuler les péripéties et sait tirer le meilleur parti des personnages. On retrouve évidemment avec bonheur Sam, qui reprend sa place avec un éloquent naturel. On peut regretter qu’elle n’ait pas davantage d’interaction avec Vala, mais il se confirme que Stargate SG-1 ne peut pas être complètement elle-même sans Samantha Carter. Vala réussit sa sortie par le haut, avec une action n’allant pas sans simplifications rapides, mais qu’importe. Elle aura beaucoup apporté à la saison, en attendant le final, et aura représenté un joker de haut vol pour Sam. Gerak confirme de son côté un joli potentiel narratif, par sa relation ambigüe avec la Tau’ri. Le seul personnage à détoner demeure Nerus. Certes joué avec roublardise par le vétéran Maury Chaykin, il semble incompréhensible qu’un tel sybarite si peu fanatique aille se placer dans la gueule du loup.
7. TERRE D’ASILE - The bomb isn't in the building, sir. The bomb is the building ! Suite à la découverte de la dépouille d’un Jaffa sur Terre, SG-1 mène une enquête révélant que Ba’al s’est en fait réfugié sur Terre. Gerak envoie des troupes pour le faire prisonnier. Une course débute entre le SGC et les Jaffas pour s’emparer de la prise importante que représente le dernier des Grands Maîtres. Ba’al s’est emparé du Trust et fait pression sur le SGC avec un immeuble devenu une gigantesque bombe au Naquadah. Il est finalement capturé puis exécuté par Gerak, mais SG-1 découvre qu’il ne s’agissait que d’un clone. Le format d’enquête policière ne réussit guère de coutume à Stargate SG-1 et cet opus-ci ne fera pas exception. Ce type d’histoire nécessite une grande rigueur dans son développement et la série se trouve davantage à son aise quand elle est portée par le souffle de l’exploration ou du Space –opera, la multiplication des péripéties faisant parfois pardonner certains raccourcis. Ici ces procédés abondent derechef, avec des interventions miraculeuses de l’agent Barrett ou encore ce thème des drones balancé avec désinvolture en dernière minute, avec un argument puissant du type « on a trouvé des machines dans la cave ». La participation des Jaffas aurait pu apporter un souffle supplémentaire, mais l’action demeure bien trop enchâssée pour cela, dans le sempiternel décor du Grand Conseil. Ex Deus Machina apparaît de fait comme un quasi Bottle show destiné à économiser après les conséquentes dépenses de Beachhead. Au moins-cette fois-ci Teal’c peut-il participer à l’action, alors que les autres membres de SG-1 ont bien peu de choses à se mettre sous la dent. La téléportation de Sam par le Promotheus éveille la nostalgie du temps où c’était Thor qui procédait ainsi avec Jack, avec autrement plus de saveur. Fort heureusement, désormais en duo avec la belle Charlotte, Ba’al brille de tous ses feux, avec un Cliff Simon en grande forme. Notre ami se démarque toujours autant de ses pairs par son humour madré et son cynisme le préservant de l’orgueil stupide. Ses apparitions constituent le seul véritable atout d’un épisode que l’on peut dès lors considérer comme l’annonce d’un prometteur affrontement à venir (la Guerre des Clones, en quelque sorte).
- «A world, once inhabited by Ancients. A village, shrouded in the Mist of Time. » It sounds like a movie trailer. SG-1 tente de contacter les Sodans, légendaires Jaffas s’étant affranchis des Goa’ulds voici des millénaires. Mais leur seigneur, Harkon, est désormais sous la coupe d’un Prêcheur et attaque SG-1. Capturé, Mitchell doit mener un duel d’honneur suite à mort d’un guerrier, en fait lui-même fait prisonnier par SG-1. Il s’avère que Mitchell doit affronter Jolan, le frère du guerrier, qui soigne ses blessures. Les deux hommes sympathisent et font semblant de se battre, avant que Mitchell ne regagne le SGC. Son nouvel ami va rassembler les Sodans refusant le joug des Oris. Initialement lancé par un spectaculaire affrontement entre les Sodans et les équipes SG, le récit s’enlise ensuite dans une interminable veillée d’armes, entre Mitchell et son antagoniste. Dans un effet miroir assez surréaliste, mais avant tout soporifique, les deux hommes ne cessent de ressasser les mêmes arguments de scène en scène, tout comme Teal’c de son côté avec le prisonnier. On brasse de l’air avec application. Tout ceci pour déboucher sur un duel très vite expédié, sans haut fait majeur. Le public ne se voit guère récompensé de sa méritoire patience. Certes, tout ceci se déroule dans un fort joli décor à ciel ouvert, dont l’inspiration japonisante s’allie fort bien avec la forêt de la Colombie britannique. Mais l’on en a rapidement fait le tour, d’autant que la mise en scène ne brille pas par son inventivité. Pour couronner le tout Tony Todd cabotine sans aucune mesure sur un registre de samouraï vitre lassant car en définitive Harkon n’intervient en rien dans l’action. Le clou du spectacle reste la présence de William B. Davis, venu en voisin car résidant de longue date à Vancouver. Or les auteurs parviennent à ne le faire participer qu’à deux fugitives scènes et sans qu’il ait à prononcer le moindre mot. Une sacrée performance.
- Ascendometer says Khalek's about eighty-percent there. - Ascendometer ? - Mitchell. Wish I'd thought of it. Durant l’exploration d’une planète, SG-1 découvre un laboratoire ressemblant fort à ceux de Nirti. L’équipe emmène au SGC un certain Khalek, découvert en stase et supposé avoir été l’objet des expériences de la Goa’uld. Daniel découvre que Khalek joue en fait la comédie et qu’il est en fait un être artificiel créé par Anubis, capable à terme d’atteindre l’Ascension. Khalek révèle alors de grands pouvoirs télé kinésiques et tente de rejoindre le laboratoire, afin d’achever son évolution. Il est contré par SG-1, qui parvient à l’abattre après un rude combat. Arrivée à sa neuvième saison, Stargate SG-1 éprouve désormais des difficultés à créer du neuf, une usure somme toute inévitable. L’arrivée d’un nouveau scénariste, Alan McCullough, ne change rien à ce fait. Hormis quelques allusions cosmétiques à la situation militaire du moment, le récit narre essentiellement le combat opposant SG-1 à un extra-terrestre hostile coincé dans le SGC et tentant de rallier à tout prix la Porte. Or c’est exactement de quoi il s’agissait lors de la première confrontation avec Hathor, dès la saison 1. Bien d’autres opus du même genre ont suivi, d’ailleurs Anubis lui-même a connu une situation identique, d’où une saturation certaine. Le passage progressif à une Science fiction davantage classique fait également perdre leur magie à certains concepts de la série. C’était le cas pour la téléportation dans Ex Deus Machina, ici on découvre lr concept d’Ascension, qui nous a tant fait rêver par son mystère, réduiteaux indications de « l’Ascensiomètre » (sic). Venant après deux autres épisodes assez faibles, Prototype confirme en creux l’impact du départ de Richard Dean Anderson. L’humour et la personnalité de Jack O’Neill avait en effet su pimenter nombre de situations à l’intérêt limité : il n’en est plus question désormais, malgré l’indéniable sympathie de Mitchell. L’épisode parvient néanmoins à susciter un final réussi, grâce à l’affrontement entre Khalek et les forces du SGC, filmé avec l’efficacité coutumière de Stargate SG-1 en ce domaine. L’antagoniste se voit d’ailleurs interprété avec une solide conviction par Neil Jackson (Blade, Sleepy Hollow). Voir Daniel préconiser froidement ce qui demeure un assassinat suscite un frisson certain. Tandis que le Dr. Lam commence à gagner ses galons de médecin chef du SGC, on éprouve également le plaisir de retrouver le personnage agréablement complexe de Woolsey, toujours magistralement interprété par Robert Picardo.
10-11. LE QUATRIÈME CAVALIER DE L’APOCALYPSE - Why do you hesitate, Gerak ? - If I help you, I will die... But I will die free ! SG-6 revient de mission après avoir été contaminée par le virus des Oris. Une pandémie mondiale se développe rapidement. L’Ancien Orlin intervient, redevenu humain sous la forme d’un jeune garçon. Avec l’aide de Sam et en se sacrifiant, il met au point une arme anti Prêcheur et un vaccin mais a besoin d’un échantillon du Prêcheur ayant infecté SG-6, celui des Sodans, Mitchell y parvient avec l’aide des Sodans, ceux-ci ayant compris la véritable nature des Oris. Converti, Gerak devient un Prêcheur, mais Teal’c le convainc de se rebeller, ce qui parachève la victoire. Le traditionnel double épisode de milieu de saison remplit son contrat en faisant intervenir l’ensemble des divers participants à la partie en cours, du Doci jusqu’aux Anciens, via Orlin, et en marquant une inflexion du récit, par le succès majeur de SG-1. Malheureusement son déroulement manque cruellement d’intensité. De fait son contenu, trop limité pour un double opus, nécessite des phases de remplissage verbeux. C’est notamment le cas avec le pathos répétitif et larmoyant des diverses rencontres entre Sam et Orlin. L’épisode n’hésite pas à y aller à la truelle là-dessus, à l’instar des relations père/fille entre Landry et Carolyn, qui continuent à ne pas réellement intéresser, malgré le talent des interprètes. De même évoquer une pandémie mondiale à travers des discussions entre deux portes entre Landry et ses subordonnés, ou via des flashs d’informations ne montrant strictement aucune image, ne saurait apporter une quelconque puissance à la narration de l’action. Les auteurs abusent aussi légèrement du twist des conversions surprises, celle des Sodans répondant à celle de Gerak. Un chassé croisé à la soudaineté bien pratique, permettant de rentabiliser l’onéreux décor du village des sodans. On reste aussi frustré de l’absence totale de réelle scène d’action. Heureusement, Stargate SG-1 peut capitaliser sur ses personnages et son riche passé. Les retours de Maître Bra’tac et d’Hammond du Texas, même éphémère pour ce dernier, suscitent une vraie émotion. Le sacrifice de Gerak manifeste un vrai souffle. L’ampleur du récit permet cette fois de pleinement utiliser chacun des membres de SG-1, dans un ensemble bien coordonné. Contrairement à Babylon, William B. Davis a l’occasion de pleinement s’exprimer lors d’une confrontation qu’il illumine se son talent. Autant d’éléments appréciables, mais ne compensant pas le manque de nervosité de l’ensemble.
12. DOMMAGE COLLATÉRAL - I read your report. Not sure I've seen language like that used in an official Air Force document before. - Sorry about that, sir. - Oh, you should have seen what Colonel Carter and Dr. Jackson wrote. Sur un monde protégé par les Asgards, SG-1 négocie un échange de technologie contre un appareil pouvant manipuler la mémoire, à des fins éducatives. Mitchell passe la nuit avec la responsable scientifique du projet, Reya. Au matin, Il se réveille avec le souvenir d’avoir assassiné celle-ci et découvre son cadavre. Sam devine que sa mémoire a été truquée et commence à étudier l’étudier, avec l’aide de deux collègues de Reya. Comme souvent, le duo Mallozzi & Mullie séduit par la singularité de son propos. Chère au grand écrivain Philip K. Dick (on songe parfois ici aux meilleurs aspects de Total Recall), la thématique du simulacre mémoriel a été très peu usitée jusqu’ici dans la série. Le diabolique mécanique du scénario expose brillamment les aspects énigmatiques et déstabilisant. Les auteurs ont la bonne idée de nous faire vivre pleinement le récit du point de vue de Mitchell, partageant ainsi son angoisse et ses déchirements, mais aussi son attachement à la rectitude morale comme phare dans la nuit. L’intrigue permet également de compléter le portrait du colonel, en révélant les moments les plus marquants de son parcours antérieur au Programme Stargate. Ben Bowder effectue une superbe prestation, d’une impressionnante expressivité. L’acteur forme un duo convaincant avec la charmante et très douée Anna Galvin, apportant un indispensable versant humain et émotionnel à ce qui sinon demeurerait un exposé clinique. Elément relativement rare au sein de la série, l’intrigue policière se montre cette fois d’une grande efficacité, implacable dans son déroulement tout en ménageant de tonitruants retournements de situation. Le twist final relatif à l’identité du véritable meurtrier est fort joliment amené, rejoignant là aussi les simulacres de Dick. Comme dirigeant que l’on suspecte d’emblée, William Atherton réalise d’ailleurs une composition sans défaut. Hormis Sam, le reste de SG-1 reste assez en retrait, peu importe ici. La mise en scène brille également par son intensité s’appuyant sur un rendu quasi onirique des scènes de souvenirs, des effets spéciaux efficaces et des décors au design élégant.
13. EFFET DOMINO - I am not about to turn this base into the Grand Central Station of the Multiverse ! De nombreuses escouades SG-1 venant d’univers alternatifs parviennent au SGC. On retrouve ainsi « Janet » et «Martouf». Sam, aidée par les autres versions d’elle-même, détermine que la singularité provoquée lors de la destruction de la Super Porte des Oris a créé une faille dimensionnelle convergeant vers notre réalité. L’équipe tente de se rendre sur place pour corriger la situation grâce aux Asgards, mais doit faire face à une autre SG-1, dont le but est de s’emparer de l’E2PZ d’Atlantis. Finalement Sam parvient à renvoyer tout le monde chez soi, avant de refermer la faille. Face à la situation hors normes décrite, on reprochera à l’épisode de manquer d’un grain de folie, pour se contenter d’un humour bon enfant. Toutefois, l’intrigue parvient à se développer au-delà du postulat initial, ce qui n’avait rien d’évident au départ. Les supputations savantes de Sam quant à la cause réelle du phénomène entretiennent joliment le suspens, tout en renouant avec la saveur du Space opera à la Star Trek. Les effets spéciaux, toujours impeccables, assurent le spectacle. La série capitalise également sur son long parcours, les retours de Janet et de Martouf suscitant bien évidemment l’émotion. C’est d’autant plus vrai que l’évident bonheur de Teryl Rothery et de J. R. Bourne retrouvant leur personnage s’avère des plus communicatifs. Les amateurs (trices) de la relation entre Jack et Sam connaîtront les affres de l’angoisse en découvrant que le lien existe toujours entre Sam et Martouf, mais celui-ci provient d’un univers où la belle l’a quitté pour « quelqu’un d’autre ». L’honneur est sauf, on a frôlé le drame ! Les péripéties entre SG-1 et son alter ego rivale se montrent par contre trop expéditivespour réellement captiver. Au total l’épisode se montre distrayant mais sans le souffle et la virtuosité narrative de Une dimension trop réelle. De fait l’inépuisable thème des univers parallèle revêt davantage de saveur quand on visite l’inconnu, que quand des visiteurs ne font que l’évoquer.
14. PRISE DE CONTRÔLE (STRONGHOLD) - Come now, Teal'c, we're smart enough to know we're not actually gods. Well, some of us are, anyway – there are always those who believe their own propaganda. Sous l’influence de Teal’c et Bra’tak le haut conseil jaffa s’apprête à voter pour une constitution démocratique, mais Ka’lel fait défection. Ba’al opère des lavages de cerveau afin de dominer le Conseil et fait enlever Teal’c. Bra’tak et Daniel parviennent à localiser la base de Ba’al et les équipes SG mènent une grande attaque. Elles sont rejointes par Mitchell qui jusque là veillait un ami sur le point de mourir. Teal’c est libéré et la constitution votée, tandis que Ba’al est abattu. On pourra regretter que la saison fasse faire le grand écart à Ba’al, précédemment aux abois sur Terre, traqué par les Jaffas, ici soudainement manipulant et conditionnant leurs chefs, avec une facilité déconcertante. Mais qu’importe, le récit, rondement mené sait mettre en valeur l’humour acéré et cynique de ce Grand Maître décidément à part, ainsi que son talent pour les plans audacieux et madrés. La confrontation avec un Teal’c qu’il s’efforce de briser tient toutes ses promesses, sur un mode qui évoquera l’épisode Lavage de cerveau aux amateurs des Avengers et, toutes proportions gardées, le duel entre le Prisonnier et l’ultime Numéro 2. La mort soudaine de Ba’al pourrait attrister, mais l’on devine immédiatement qu’il s’agit d’un clone (jurisprudence Blofeld). On passera par contre rapidement sur le pathos hospitalier à gros bouillon du versant Mitchell, lacrymal à souhait. L’utilisation de la machine à souvenirs de Collateral Damage n’y change pas grand-chose. Heureusement cela ne se prolonge guère, le récit ménageant un grand espace à la bataille finale, particulièrement spectaculaire et articulée avec soin. Cet exercice de style très populaire chez les fans de la série avait été absent depuis quelques épisode, ici la série se rattrape amplement. On regrettera simplement quelques excès, comme Mitchell se taillant à lui tout seul un passage dans le vaisseau de Ba’al et tombant directement sur la salle où est détenu Teal’c, alors qu’il n’a aucun moyen d’en connaître l’emplacement. Mais la frénésie de l’action rend indulgent là-dessus.
- Do you ever give up? - Not until I'm dead...and sometimes not even then... Jared arrive depuis Tegalus, pour prévenir SG-1 que les Prêcheurs ont doté le Protectorat d'un satellite militaire menaçant de détruire la Fédération en échange de la conversion de la nation. SG-1 intervient, mais Daniel est fait prisonnier, tandis que le Promotheus est détruit par le satellite. Sam a sous-estimé celui-ci à partir des plans fournis par Jared. Le Colonel Prendergast se sacrifie pour sauver SG-1 et la majeure partie de son équipage, téléporté sur le territoire de la Fédération. Sam parvient à paralyser le satellite, forçant une paix négociée. De retour au SGC, Daniel apprend qu’un conflit dévastateur a néanmoins ravagé Tegalus. De retour sur Tegalus et ses deux nations viscéralement antagonistes, on pouvait craindre un nouveau récit édifiant et moraliste, comme connu par le passé, avec des succès divers. Si cet élément demeure présent, notamment en fin de récit, il n’empêche pas un réel suspense politique de se développer. Le tempo demeure suffisamment rapide pour susciter l’intérêt tandis que les personnages, tous excellemment interprétés, bénéficient de dialogues exposant à merveille enjeux et motivations. Les auteurs évitent le piège des postures caricaturales,: le dirigeant du Protectorat ayant vendu son âme aux Oris apparaît comme une proie de leur propagande, tandis que celle de la Fédération, même alliée de circonstance de SG-1, manifeste un fanatisme glaçant. Le clou du spectacle demeure la destruction du Promotheus, aussi spectaculaire que dramatique, à l’issue d’une haletante bataille. Cette catastrophe, jointe à la nature maudite de Tegalus, confère une tonalité très sombre au récit, annonçant déjà la fin de saison. Cette réussite se voit néanmoins grevée par quelques facilités scénaristiques. Il est ainsi surprenant que Sam se soit montrée aussi catégorique sur la dangerosité du satellite, à partir de simples ébauches initiales de sa construction. Si Sam se met à connaître des défaillances, c’est tout l’univers Stargate qui vacille ! De même on ne comprend pas que les Terriens se montrent aussi certains de la résistance des boucliers Asgards, alors qu’ils savent que la technologie des Oris équivaut celle des Anciens, ce n’est pas logique. Toute la résolution de l’intrigue repose sur le fait que la satellite soit inerte en l’absence d’ordres provenant du Protectorat. Or le Daedalus constate la complète destruction de celui-ci, il aurait pu dès lors, aborder l’arme ori pour en étudier la technologie.
16. HORS LIMITE - You came to greet me in person. Oh, oh! I have this fabulous innovation I want to... it's called a "cupcake". SG-1 enquête sur un monde où l’Alliance cultive massivement du Kassa, une drogue terriblement addictive (du maïs modifié), vendue dans toute la Galaxie. Découverte, l’équipe tente de s’enfuir par la Porte mais elle –ci est alors téléportée. SG-1 est capturée mais libérée par l’intervention de l’Odyssée. Landry apprend grâce à Nerus que le voleur de Portes est Ba’al. SG-1 infiltre le vaisseau de ce dernier et transfère les Portes dans l’Odyssée, La flotte de l’Alliance intervient également et détruit l’Ha’tak de Ba’al, démontrant sa puissance. Du fait de l’absence des Oris, l’opus n’apporte rien de direct au fil rouge de la saison, mais présente l’intérêt de mettre en avant l’Alliance Luxienne, jusqu’ici seulement entrevue. Elle compose un ennemi original au sein de la série, totalement à rebours des prétentions divines habituelles pour au contraire exacerber un cynisme total et crapuleux. L’Organisation doit aussi beaucoup à l’inquiétante personnalité de son leader Netan, interprété avec intensité par Eric Steinberg. L’Odyssée essuie également un baptême du feu réussi, prenant d’emblée toute sa place dans l’univers Stargate. Le vaisseau participera activement à Stargate Atlantis, tout comme l’Alliance Luxienne à Stargate Universe. Alors qu’elle approche de son couchant il reste sympathique d’observer Stargate Atlantis poser des jalons pour ses séries dérivées, participant ainsi à la pérennité de la franchise. Par ailleurs, à défaut de thématique grandiose, l’opus peut compter sur de nombreuses scènes d’action, souvent efficaces. Le scénario ne résulte toute fois pas exempt de défauts. Le scinder en deux partie quasi autonomes (la Kassa puis Ba’al) oblige à traiter rapidement chacun des sujets. De plus les effets de la drogue ne sont qu’évasivement évoqués, à l’écran on se retrouve face à un bête épi de maïs, puis à quelques pieds nickelés chargés de sa récolte. Avouons que l’on a connu plus intense comme menace, du moins avant que Netan ne se mesure à Ba’al. Pour assurer ses péripéties, l’intrigue compte trop sur les coïncidences miraculeuses (la Porte volée est pile celle que SG-1 est sur le point d’utiliser, SG-1 est téléportée pile au moment où elle va être exécutée, Netan arrive pile au moment où les boucliers de Ba’al sont désactivés, etc.). Voir Teal’c et Mitchell à eux deux résister à toute la garde de Ba’al (la massacrer) interpelle une série à la tolérance pourtant élevée en la matière. Les morts successives de clones évidents de Ba’al risquent de devenir lassantes et mécaniques (d’ailleurs aucun personnage ne s’étonne plus de le retrouver vivant) alors que le concept n’a pas apporté grand-chose jusqu’à présent.
17. LE CHATIMENT - But not impossible ? - That's a word I stopped using nine years ago, when I joined the Stargate Program. SG-1 est chargée d’escorter une délégation de la commission internationale supervisant le Programme Stargate, dirigée par Woolsey. Le groupe visite la base Gamma, un site d’expérimentions situé sur un autre monde. Des insectes supposément créés par les Prêcheurs y sont étudiés. Ceux-ci s’avèrent carnivores et s’échappent de leur confinement, se multipliant à toute vitesse. Le personnel de la base est massacré, tandis que SG-1 et les diplomates parviennent difficilement à rallier un site secondaire. Ils peuvent alerter l’Odyssée, qui les téléporte avant de déverser une puissante toxine créée par le Dr. Lee. Les histoires d’insectes horrifiques à la Creepy Crawlers ont toujours été populaires en Amérique du Nord et de nombreuses séries relevant de la Science-fiction ou du Fantastique y ont eu recours : Les X-Files, Supernatural, Buffy contre les Vampires … Sans même parler de Doctor Who et son inoubliable Zarbi. Ici Stargate SG-1 a la bonne idée d’assez efficacement relier le thème à son univers pour qu’y avoir recours ne semble pas artificiel. (arme biologique des Prêcheurs, mais aussi des Terriens contre les champs de drogue de l’Alliance Luxienne). Le scénario propose un plaisant panorama de la plupart des figures imposées du genre : vagues d’insectes, être humain évoré en quelques instants, irruptions depuis le sous-sol, insectes rampant sous la peau de la future victime ou jaillissant de la bouche d’un cadavre, etc. On pourrait se lamenter d’un florilège de clichés, mais l’efficacité remarquable de la réalisation et de l’interprétation, ainsi que le tempo électrique de l’action subliment le tout en la parfaite quintessence d’un genre. Le volet humain n’est pas oublié, l’épreuve forçant chacun à révéler son vrai visage. On apprécie que la déléguée chinoise se voit abordée sans manichéisme (impeccable Tamlyn Tomita) et l’on s’amuse que le personnage boulet, autre marronnier de ce type d’histoire, soit bien entendu le français, ronchon, couard et indiscipliné. Merci à toute l’équipe. Deux légères réserves toutefois. Les insectes suscitent une impression de déjà-vu, fonctionnant de manière très similaire aux Réplicateurs, c’est presque un doublon, hormis la phobie propre aux bestioles. Et puis Stargate SG-1 demeurant une série familiale, la mise en scène expurge soigneusement tout effet réellement gore, pas la moindre goutte de sang en vue.
18. LE MANTEAU D’ARTHUR - Now, how is Jackson supposed to help us with this ? - Well a similar thing happened to him a few years ago. - PX7377, the Crystal Skull. - You really did read every report from every mission we ever went on, didn't you ? Sam étudie l'un des artefacts d'Avalon, quand celui la déphase brusquement, de même que Mitchell. Ils sont désormais invisibles et immatériels, mais Daniel parvient à résoudre le problème grâce à ses souvenirs de sa mésaventure avec le Crane de cristal. Mitchell intervient également pour aider Teal’c face à un Volnek rendu fou par les Oris et ayant massacré les autre Sodans. Daniel découvre que l’artefact est en fait le journal de recherche de Merlin. Ce dernier a inventé une arme contre les êtres ayant accompli l’Ascension, pouvant servir contre les Oris. Les Prêcheurs annoncent que la Grande Croisade est sur le point d’atteindre la Voie lactée. Une série au parcours aussi long que Stargate SG-1 éprouve fatalement des difficultés à se renouveler. L’épisode propose une manière astucieuse de faire du neuf avec du vieux : reprendre un thème en l’exploitant de façon totalement différente, mais aussi en intégrant pleinement au récit l’expérience de la précédente aventure. Cela apporte une agréable continuité à l’univers Stargate, titille agréablement la nostalgie et permet de gagner du temps dans l’exposé de la situation, tout en en renouvelant totalement les effets. On passe ici d’une histoire empreinte de mythologie, aux lisières de la Fantasy, à un pur récit de Science-fiction, derrière le toujours habile vernis arthurien. L’intrigue se joue intelligemment de l’obstacle représenté par des protagonistes sans influence aucune sur l’action. A cette fin les auteurs font feu de tout bois, jouant de l’humour des répliques, des bévues du Dr. Lee, d’une interaction limitée établie par Daniel ou d’un Mitchell collant autant que possible à l’expédition du jour. Un bel effort, couronné par la révélation de l’arme de Merlin, ouvrant de grandes perspectives. L’alternance soutenue entre les scènes du SGC et de l’expédition chez les Sodans dynamise également l’action. Teal’c se voit mis en valeur, avec un Christopher Judge très convaincant dans son rôle à la Predator. La mise en scène, nerveuse à souhait, se montre également à la hauteur, s’appuyant également sur les beaux extérieurs et effets spéciaux caractéristiques de cette série ayant toujours soigné sa production. Le remarquable maquillage de mort-vivant de l’infortuné Volnek se montre également saisissant et guère éloigné de The Walking Dead. L’opus n’évite toutefois pas les aléas coutumiers des récits traitant de personnages immatériels ou fantomatiques : Sam et Mitchell se tiennent sur le plancher, entendent tout alors que personne ne les entend, etc. Plus gênant, il reste étonnant qu’un simple gadget de poignet permette de percer à jour une invisibilité censée duper les Anciens ayant réalisé l’Ascension. Voir Mitchell plaisanter à propos de rosbif froid non loin de ses amis Sodans massacrés résulte assez désinvolte.
19. LA GRANDE CROISADE - It's funny, isn't it? Daniel always wanted to get into my pants, and now I'm in his. Vala parvient à communiquer avec le SGC grâce à l’artefact psychique des Anciens, en occupant le corps de Daniel. Elle révèle s’être matérialisée dans un village des Oris, et a épousé Tomin, homme bon, mais aussi fort dévot. Auparavant Vala s’est soudainement aperçue qu’elle était enceinte, sans aucune explication Les Oris emblent s’intéresser à son enfant. Elle annonce également que la Croisade est sur le point de s’élancer, une deuxième Super Porte ayant été installée dans la Voie Lactée par les Oris. Les Russes obtiennent un croiseur spatial contre l’usage de leur Porte. L’épisode frappe par son inanité, car tout le récit de Vala n’apporte strictement rien de neuf quant au fil rouge de la saison, au moment où celui-ci s’apprête à déboucher sur le grand final. Hormis concernant son destin personnel, nous n’apprenons rien que nous ne sachions déjà sur la Grande Croisade des Oris, malgré toutes les discussions à son sujet. De manière caractéristique, l’action s’achève très exactement là où nous en étions lors de l’opus précédent, le début de la quête de l’arme anti Oris de Merlin. Rien de nouveau n’aura été divulgué là-dessus, alors que c’est précisément cela que l’on attendait après la tonitruante révélation d’Arthurs’s Mantle. Les quelques vraies nouveautés demeurent secondaires (le vaisseau russe) ou ne revêtiront de l’importance qu’ultérieurement (la grossesse de Vala). De fait, il paraît clair que Stargate SG-1, jadis friande de Clip Shows, a désormais opté pour le Bottle, cette fois pour financer le final de saison. Ce format ne peut fonctionner qu’avec un scénario imaginatif, alors que l’on ne trouve ici qu’une réorchestration des évènements d’Avalon, au détail près, comme les résistants abattus. Certaines maladresses ne sont pas évitées, telle la réalisation atone de Cooper, le énième Prêcheur interchangeable ou la fabuleuse justification trouvée pour le réemploi à l’identique du décor (je suis arrivée dans un village ressemblant beaucoup au premier, dixit Vala). Placer Vala dans le corps de Daniel crée un gag fonctionnant quelques minutes, mais nous prive des étincelles de leur relation. L’épisode ne gagne en intérêt qu’en échappant fugacement à son statut de Bottle, avec les impressionnantes images d’un Ori ou des vaisseaux croisés. De par sa grossesse, Claudia Black peut moins jouer sur son dynamisme, mais en profite pour démonter un vrai talent d’expression de l’émotion et pour former un beau duo avec Tim Guinee.
20. LA PREMIÈRE VAGUE - And those who are prideful, and refuse to bow down, shall be laid low and made unto dust. Mitchell et Daniel recherchent l’arme de Merlin, le Graal, dans le village de Camelot. Ils triomphent du Chevalier gardien mais les documents trouvés ne font qu’initier leur quête. Il est désormais trop tard pour empêcher la venue des Oris, malgré les efforts de Sam et des Asgards pour reprogrammer la Super Porte. Les flottes des Terriens et de tous leurs alliés, y compris l’Alliance Luxienne ralliée par Teal’c, se portent à leur rencontre. La coalition est alors écrasée par les nefs des Oris. Vala assiste au désastre depuis l’une de celles-ci, ayant accompagné Tomin. Son enfant voit alors le jour, à l’heure de l’entrée triomphale de la Croisade dans la Voie Lactée. Après une période parfois en demi-teinte, Stargate-SG-1 retrouve ici son meilleur niveau. On est absolument ravi que Camelot s’avère exempt d’un énième Prêcheur, dont le langage fleuri, amusant au-début, est vite devenu répétitif. Surtout le récit rattrape ici pleinement une visite d’Avalon réellement traitée par-dessous la jambe durant le pilote de saison. Ici, l’excellent duo Mallozzi/Mullie prend le temps de faire ressentir au public la réalité du village, représenté non pas par quelques salles minimalistes en carton-pâte, mais par le superbe décor à ciel ouvert. Transformé en village médiéval, il se montre suffisamment convaincant, mais aussi étonnamment boueux, d’où une performance émérite de Ben Browder durant le duel. Les auteurs savent prendre le temps d’offrir de belles rencontres à leurs protagonistes, dont l’honnête Meurik et la valeureuse Valencia, interprétés avec conviction par John Noble et Katharine Isabelle. Les péripéties, explorations et combats répondent à l’appel, mais l’Aventure revêt ici une dimension humaine faisant toute la différence. Le récit se scinde en deux parties, mais les sagaces Malluzzi/Mullie organisent une féconde interaction entre celles-ci. Le suspense va crescendo mais aussi la dramatisation, au fur et à mesure qu’échouent les efforts de chacun pour prévenir le drame (même le succès de Teal’c ne change rien au final). Un sentiment d’autant plus fort qu’à chacun des membres de SG-1 échoit un labeur lui convenant idéalement, en vain. Le clou du spectacle demeure bien entendu le fastueux affrontement final, tournant rapidement à un massacre apocalyptique. La série casse sa tirelire et démontre tout le savoir faire atteint en ce domaine, qui fera encore les beaux jours de Stargate Atlantis. Voir réunis la plupart des vaisseaux rencontrés au cours des neuf saisons écoulées suscite une intensité particulière, de même que la toute puissance de la flotte Oris les retournant à la poussière. Jamais la série ne nous avait laissé avec un tel sentiment de désastre absolu, un sacré pari au moment où son renouvellement n’était pas acquis. Du fait d’une action très dense, certains passages sont trop rapides (la mission de Teal’c), mais Camelot résulte particulièrement prometteur pour la saison 10, d’autant qu’Adria frappe à la Porte.
1) La Première Vague A la fois superbe conclusion de la saison et annonce prometteuse de la suivante, l’épisode s’ouvre sur une quête réussie, ponctuée par de belles rencontres, et se poursuit par une bataille spatiale aussi impressionnante que terrible. Le suspense est à son comble, tandis que l’on ressent pleinement que le conflit contre les Oris atteint un nouveau pallier. 2) Le Piège Le grand vent du Space-opera épique souffle pleinement sur l’épisode, avec un savant crescendo de péripéties spectaculaires, planétaires, puis spatiales. Les effets spéciaux s’avèrent de qualité et apportent une appréciable crédibilité à ce récit conférant toute sa dimension à la puissance des Oris. Une belle annonce du succès de La Première Vague. 3) Dommage collatéral L’épisode se montre profondément singulier au sein de Stargate SG-1, explorant avec finesse le thème complexe mais particulièrement riche de la notion de réalité, à travers le prisme de souvenirs truqués. L’intrigue policière ne se voit pas négligée pour autant, avec un Whodunit à la surprenante conclusion. Browder se montre excellent sur un registre intimiste. 4) Le Châtiment Aux confins de l’épouvante et de la Science-fiction, l’opus joue très habilement des divers ressorts liés aux histoires d’insectes anormaux. Après un démarrage choc, la paranoïa s’installe tout au long du difficile parcours de SG-1, avec une intensité ne se démentant jamais. Woosey confirme également l’agréable complexité, avec le toujours parfait Picardo 5) Ingérence Retour réussi sur Tegalus, avec un récit moral sans être pour autant sentencieux et installant un suspense efficace tout au long de la marche à l’abîme. La destruction du Promotheus marque les esprits à l’issue d’une confrontation avec le satellite ori que les effets spéciaux rendent spectaculaire. La sombre tonalité tranche avec l’ordinaire de la série. Retour à l'indexCrédits photo: MGM. |
- So it's possible there's an alternate version of myself out there, that actually understands what the Hell you're talking about ?
Une Sam et un Kawalsky alternatifs franchissent le Miroir Quantique. Ils proviennent d'un autre univers que celui précédemment visité par Daniel. Les nouveaux venus demandent asile, leur monde étant envahi par Apophis. Sam découvre également que dans cette autre réalité; elle est une civile ayant épousé Jack mais que ce dernier est mort au combat. L'autre Carter et Jack deviennent proches, mais, suite à un dérèglement spatio-temporel, elle tombe malade et doit réintégrer son univers. SG-1, hormis Sam, et les visiteurs partent alors en expédition pour contacter les Asgards alternatifs (encore inconnus) et leur demander de sauver l'autre Terre. L'infiltration du SGA réussit temporairement, car Teal'c tue son double et se fait passer pour le Primat d'Apophis. L'autre Sam parvient à franchir la Porte et à rallier les mondes asgards, grâce aux connaissances de SG-1. Apophis se rend alors compte de la supercherie et s'apprête à exécuter nos héros, quand les Asgards interviennent. Le Faux Dieu est enlevé par le vaisseau de Thor et ses Jaffas doivent s'enfuir. SG-1 regagne son monde, non sans que l'autre Sam n'ait embrassé Jack.
Après There But for the Grace of God, Point of View constitue une nouvelle incursion de Stargate SG-1 au sein de l'inépuisable source d'inspiration que représentent les univers parallèles. Le retour du Miroir Quantique constitue une excellente nouvelle, avec une saveur à la Sliders que l'on adore. Le principal regret que laisse le scénario demeure cependant la trop grande proximité entre les deux réalités alternatives visitées : hormis quelques aspects secondaires ou relationnels, leur caractéristique essentielle reste identique : la victoire sans appel des Kromaggs, enfin d'Apophis. Un manque de variété dommageable, même s'il souligne éloquemment la spécificité de celui de la série au sein du Multivers.
En pinaillant un tantinet, ou pourra également discerner quelques failles dans le scénario. Il semble assez surprenant que les deux Carter parviennent aussi aisément à retrouver la technologie hyper avancée des Anciens. Et si cela était possible, on se demande pourquoi Sam n'a pas élaboré cette génératrice plus tôt. Les Asgards, y compris en vitesse supraluminique, interviennent trop rapidement, ou alors il nous faut supposer que le vaisseau indétectable de Thor était déjà en orbite et qu'il gardait les bras croisés tandis que la Terre était écrasée.
Mais qu'importent ces quelques réserves, l'épique Point of View s'affirme comme un palpitant épisode, aux nombreux retournements de situation et au rythme échevelé, le tout porté par un vibrant suspense. Les possibilités combinées du Miroir et de la Porte se voient optimisées, avec une véritable débauche d'excellentes idées. On retient ainsi un nombre impressionnant de scènes marquantes, aux tonalités des plus diverses : torture de l'héroïque Hammond par Apophis, spectaculaire survenue des Asgards et de leur vaisseau, amusant calibrage du Miroir par Daniel etc. Les dialogues se montrent également excellents, notamment pour Jack.
Le récit, à l'évolution parfaitement maîtrisée, se décompose en deux parties distinctes. Avant le feu d'artifice de l'épopée au sein du SGA se voit ainsi précédée par une partie pouvant sembler davantage statique mais se montrant irrésistible par la part belle qu'elle accorde au relationnel. La rencontre des deux Carter se montre piquante à souhait, tandis que l'on retrouve avec un vif plaisir l'attachant Kawalsky. Mais le plus remarquable reste certainement la romance très émouvante entre Jack et la Carter alternative, sachant trouver un ton juste et non mélodramatique. Jamais la série ne s'était encore montrée aussi explicite sur le sujet et elle le redeviendra rarement par la suite.
Épisode étonnamment complet et abouti, s'adressant à tous les publics de Stargate SG-1, shippers, amateurs de Science-fiction pure et dure ou de scènes action, l'enthousiasmante réussite de Point of View vient parfaitement ponctuer le cinquantième opus d'une série ayant encore un prometteur parcours devant elle.
- Selon les cas, le son passe ou non à travers le miroir, sans qu'une explication de cette variation soit donnée.
- Hammond déclare que le Miroir Quantique a été découvert sur P3X-233, or il s'agissait de P3R-233 dans There But for the Grace of God.
- Le réalisateur Peter DeLuise accomplit ici deux de ces caméos dont il est friand. C'est sa voix que l'on entend interviewer Sam sur l'enregistrement et il joue l'un des Jaffas se tenant derrière Apophis.
- Le Teal'c alternatif porte cette fois une barbiche, de même pour Apophis. Ils ressemblent ainsi au Spock négatif de Mirror, Mirror (Star Trek Classic, 2-04), un clin d'œil à cet épisode au thème similaire.
- Comme dans There But for the Grace of God, l'acronyme SGA remplace SGC, sans que la différence soit non plus expliquée ici. S'agit-il de Stargate Alternative ?
- Carter indique que le générateur permettant à la Porte d'atteindre les mondes asgards a été offert par ces derniers. Or il a été construit par Jack, grâce aux connaissances des Anciens (The Fifth Race).
- La longue chevelure sied merveilleusement à Amanda Tapping, une idée à retenir. Tiens, elle serait également très bien en brune.
- Il s’agit du cinquantième épisode de la série.