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 saison 1 saison 3

Médium (2005-2011)

SAISON 1

 


1. SIXIÈME SENS
(PILOT)




Allison Dubois fait d'étranges rêves. Son mari est persuadé que ces rêves sont uniquement dûs au stress. Mais il revoit son jugement lorsque l'un de ses rêves correspond à un homicide au Texas.

Il est clair que si j'avais découvert la série par le pilote, je n'aurai pas cherché à regarder la suite. Il n'y à presque rien de reconnaissable à Medium dans ce pilote, et, sans les acteurs principaux, on aurait pu croire à une mauvaise parodie.

Premièrement, l'épisode commence avec un message au téléspectateur des plus ridicules : ''There really is an Allison... Really''. Certes... Caron voudrait-il faire croire à un documentaire ?

Cet épisode contient seulement deux bonnes scènes : le rêve d'intro d'Allison qui la confronte à un témoin du meurtre de sa femme qui devient rapidement un malade psychopathe, et la scène finale qui montre ce rêve devenant réalité. Mais cette scène aurait pu être plus étoffée. De plus que l'acteur est excellent.

À part ces deux bonnes scènes, le reste de l'épisode est très mauvais : le don d'Allison est présenté de manière ridicule par des fantômes au pied de son lit, de la violence visuelle pour rien lors de la scène des diapositives (ce n'est pas du tout le genre de Medium, le vol vers le Texas est interminable (à noter qu'une Texas Ranger est interprétée par Tina Dijoseph qui deviendra Lynn Dinovi, adjointe au maire et petite-amie de Lee Scanlon par la suite) et le capitaine Push fera une apparition bien plus remarquée dans De l'autre côté du miroir. Les scènes au Texas sont ennuyeuses à mourir : le petit jeu des scènes de crimes veut être amusant mais on a envie de s'endormir. Au Texas,  on a droit à une Allison vulgaire envers Joe... alors qu'il n'a rien fait. Quelle horreur !

La voyante qui deviendra l'amie d'Allison est merveilleusement interprétée, mais elle parle pour ne rien dire : elle réapparaîtra avec beaucoup plus de succès dans Soupçons. La scène avec les esprits de la prison est affligeante : on se croirait dans un mauvais film du genre.

Donc, comme vous l'aurez compris, cet épisode n'est pas nécessaire pour la bonne compréhension de la série. Donc, oubliez-le. Et si vous voulez vraiment le regarder, attendez d'avoir vu des chefs-d'œuvre.

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2. L'HOMME DE MES RÊVES
(SUSPICIONS AND CERTAINTIES)


Le procureur Devalos se décide enfin à faire appel à Allison. La mère de famille attendait avec impatience cette proposition. Son statut de femme au foyer commençait sérieusement à la déprimer. Devalos a besoin de son aide pour sélectionner le jury du procès d'Ivan Kinetko. Ce meurtrier en série, qui violait ses victimes une fois mortes, doit être jugé dans trois semaines. Le procureur veut l'assurance d'obtenir un verdict unanime de peine de mort. Mais Allison doute de ses capacités, elle craint alors d'envoyer la mauvaise personne dans le couloir de la mort.

Ici, le niveau est nettement meilleur. Nous avons droit à une scène d'introduction culte. Une des plus choquantes aussi. Pour vous la décrire, la police arrête un homme qui faisait l'amour avec une femme... morte. Les rêves d'Allison sont encore bien ancrés dans le réel.

De bonnes scènes par la suite : Allison qui devine la réponse d'un jeu télévisé... sans regarder la télé, ou encore son côté femme d'affaires qui se voit réduit par les pleurs de son bébé. Allison qui doit constituer un juré et qui a une vision d'un membre potentiel : Maxine Harris. Elle serait pour l'euthanasie, donc pour la peine de mort.

La vision d'Allison à son sujet est extrêmement bien réalisée, en particulier grâce à la présence de l'actrice. Une scène qui contient pas mal de suspense est celle où Allison ne reconnaît pas en Ivan Kinetko l'homme qu'elle à vu dans ses rêves.

Cet épisode contient quand même une mauvaise scène : le restaurant. Si les scènes où Allison confond tout le temps Jennifer et Jessica sont hilarantes, les visions sur le petit garçon sont assez... bizarres et dérangeantes. On ne comprends pas trop ce que le scénariste a voulu dire et ça pose un problème.

Je dirais donc que cet épisode remonte le niveau, mais souffre de la lenteur dont fait preuve la saison 1.

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3. JUSQU'À CE QUE LA MORT...
(A COUPLE OF CHOICES)


Depuis la mort brutale de sa sœur et de son beau-frère, officiellement classée par la police comme une affaire de « meurtre-suicide », l'inspecteur Lee Scanlon est convaincu qu'un psychopathe assassine des jeunes couples, à la fin de leur première année de mariage. Il a déjà recensé trois cas similaires à Phoenix. Son ami, le substitut du procureur Devalos, accepte de l'aider dans son enquête. Il demande à Allison de rencontrer le policier. Le détective aura du mal à travailler avec Allison à cause de ses méthodes. Parallèlement, Joe et les filles préparent une fête surprise pour l'anniversaire d'Allison.

Jusqu'à ce que la mort... constitue le premier chef-d'œuvre de cette saison 1. Certes, le niveau est inférieur à des épisodes comme Double personnalité (s2-3) ou la trilogie Les Meurtres..., Les traîtres..., ...Et l'assassin (s3-20,21,22) mais c'est un chef-d'œuvre du niveau de la saison 1. De plus, il nous présente le personnage de Lee Scanlon (David Cubitt) qui deviendra un personnage très drôle et important par la suite.

Le rêve d'introduction est assez spécial : un psy incite un homme à tuer son épouse, après avoir tenu un discours horrible sur l'égoïsme... tout en gardant le sourire. Une très bonne actrice (voir photo 1 plus bas).

Première apparition de Lee Scanlon (David Cubitt) qui fera partie, dès la saison  2, du ''trio'' de la série (Allison, Devalos et donc Scanlon). David Cubitt réussit parfaitement l'entrée de son personnage.

De très bons seconds rôles, notamment Silas Weir Mitchell qui interprète ici un homme un peu (beaucoup) dérangé. À noter qu'il jouait le rôle d'un fou dans Prison Break... Cet épisode contient juste un défaut : une fin un peu bâclée où Allison utilise à nouveau son don sur commande.

L'histoire familiale repose sur une très bonne idée : comment organiser une fête surprise à une médium ? Cette idée est assez bien exploitée, notamment sur le rebondissement final.

Je dirai donc que cet épisode se rapproche un peu plus des saisons ultérieures, mais on est encore loin des ''vrais'' chefs-d'œuvre (cités plus haut).

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4. LE GRAND MÉCHANT LOUP
(NIGHT OF THE WOLF)


Allison fait un rêve mettant en scène le Petit Chaperon Rouge. Elle tente également de convaincre Devalos qu'un témoin a donné de fausses informations à la police. En même temps elle découvre que sa fille Bridget est mise à l'écart par ses camarades. Elle aurait comme ami imaginaire un garçon mort quelques années auparavant.

Cet épisode est moins bien construit que le précédent. L'utilisation d'un conte de fée dans Medium est une bonne idée, mais je n'aurai pas choisi Le Petit Chaperon rouge. Enfin... Cet épisode contient quand même de bonnes scènes. De plus, on a droit à la première référence directe sur la médiumnité d'une des filles d'Allison.

Outre une chanson de fond hors-sujet, le rêve d'introduction d'Allison aurait pu bénéficier d'une meilleure réalisation. Ici, on est loin du bon loufoque qui fera notre bonheur plus tard.

Sur les personnages principaux, je trouve dommage que ''le trio'' (Devalos, Allison et Scanlon) ne soit pas encore constitué. David Cubitt ne montrera pas le bout de son nez avant l'épisode 9 (Il était une fois).

Sur les acteurs secondaires, c'est pas brillant. Si le jeu de la veuve (je n'ai pas réussi à trouver le nom de l'actrice ?) reste juste médiocre, celui de Wayne King JR est très mauvais, notamment par ses effets de haine trop appuyés. On découvre également le dessinateur judiciaire Wayne, personnage assez fade que l'on retrouvera dans l'épisode 15.

La fin est bâclée, et on n'a aucune explication sur les motivations du tueur.

Pourquoi deux étoiles, et pas une seule dans ce cas-là ? Grâce à l'histoire parallèle : touchante et émouvante. Première référence au fait qu'une des filles d'Allison soit également médium. Maria Lark, malgré son jeune âge, parvient à attendrir le cœur des moins sensibles, de même que le petit acteur talentueux qui interprète Bobby. Sans une parole, il m'a fait pleurer... Nous oublierons le Happy End de cette petite histoire.

Je dirai donc que cet épisode est très médiocre, malgré quelques bonnes scènes. La première incursion des contes de fée (ce n'est pas la dernière) et du loufoque dans les rêves d'Allison n'est pas du tout réussie.

Heureusement, les scénaristes se rattraperont dans Il était une fois de cette même saison.

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5. SOUPÇONS
(IN SICKNESS AND ADULTERY)


Allison fait un rêve déconcertant : elle discute dans le cercueil d'un policier qui lui montre le pistolet qui a servi à le tuer. Dans la journée, la consultante assiste à l'ouverture du procès du meurtrier présumé du policier. Elle s'approche du procureur Devalos et lui chuchote qu'elle sait où se trouve l'arme du crime. Celui-ci demande aussitôt une suspension d'audience. Allison le convainc de faire exhumer le corps, sans qu'il révèle son pouvoir. Les choses se compliqueront lorsqu'elle devra expliquer sous serment comment elle savait pour l'arme.

Cet épisode est déjà mieux que le précédent (Le grand méchant loup), mais on est encore bien loin du chef-d'œuvre que sera Il était une fois dans cette saison. On découvre pour la première fois Larry Watt (génial Conor O' Farrell), l'avocat qui posera plusieurs fois des soucis à Allison. Première fois que le couple d'Allison est en danger et seconde apparition de la voyante amie d'Allison après le désastreux pilote.

Outre un rêve d'intro hilarant, cet épisode est parsemé de scènes très drôles. Il contient aussi la première crise de couple à sens unique : Allison est ici persuadée que Joe a une maîtresse. Cette ''crise'' nous permettra de revoir Margo Martindale (Catherine, l'amie voyante d'Allison) qui refait ici une apparition beaucoup plus remarquée que dans le désastreux pilote.

Niveau rôles secondaires : outre Margo Martindale, Connor O' Farrell fait ici sa première apparition dans le rôle de l'avocat sans scrupules (du moins, dans cet épisode) Larry Watt. C'est surtout grâce à son talent (mélangé à celui de Patricia Arquette, c'est explosif !) que la scène finale au tribunal est si bien réalisée.

Cet épisode est donc chargé en humour et contient aussi beaucoup de ''1re fois''. Il est donc important à l'intrigue.

Il contient néanmoins quelques longueurs scénaristiques, ce qui sera le défaut récurent de cette 1re saison.


6. LE BON SAMARITAIN
(COMING SOON)


Allison est en proie à un cauchemar : un homme, qui prétend être le diable, tente de kidnapper sa fille. Le lendemain, dans le bureau du procureur, elle reconnaît l'individu qu'elle a vu en rêve. Devalos lui apprend qu'il s'agit d'un témoin, Jared Swanstrom. En bon citoyen, il a appelé la police pour signaler un cambriolage dans un appartement voisin. Mais Allison qui, à son contact, a des visions de femmes torturées et tuées, tente de convaincre le procureur qu'il faut enquêter sur lui.

Cet épisode est encore un ''cas saison 1''. C'est-à-dire que c'est un bon épisode au niveau de la saison 1. Son charme tient surtout du fait des excellents acteurs secondaires, et de son rebondissement final. Si on ne compte pas le désastreux pilote, c'est également la première fois qu'Allison est confrontée directement à un criminel.

Le rêve d'intro d'Allison est loin du loufoque. Il est même très ancré dans le réel, mais cela ne l'empêche pas d'être très bien mis en scène. D'ailleurs, ce genre de rêve doit être fait par beaucoup de mères : la crainte que son enfant soit en danger. Allison aurait dû se poser cette question.

Autre référence à la médiumnité d'une autre des filles d'Allison : Ariel. Même si, ici, elle est un peu petite. La ''vraie'' référence se fera dans l'excellent épisode Il était une fois.

Les rôles secondaires sont juste génialissimes, le number one étant Reed Diamond alias Jared Swanstrom, qui au passage est le cliché du bon citoyen américain. Ce cliché tombera dans l'impressionnante scène finale, où il fera face à une Patricia Arquette au sommet de sa forme. On peut aussi saluer la correcte prestation de Camryn Grimes, qui interprète une Sharona très convaincante.

La réalisation est à la hauteur avec des inserts ''dessin-animé'' (avant La vie est un rêve) qui assombrissent l'épisode, mais comme dans presque tous les épisodes de la saison 1, quelques longueurs...

Comme dans tout bon épisode de Medium, il y à un ''problème familial''. Ici, il est de taille : Allison attendrait un 4e enfant. Excellente idée des scénaristes, traitée ici avec humour (le dialogue du petit-déjeuner) et émotion (les confidences d'Allison quand elle apprend qu'elle n'est pas enceinte).

Je dirai donc que cet épisode est dans la ligné de la saison 1 : agréable sans être un must. On peut saluer une réalisation inspirée, d'excellents acteurs secondaires, et des rebondissements prenants. Mais, comme je le dis souvent, on est loin des grands chefs-d'œuvre.

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7. DIABOLIQUE
(JUMP START)


Allison travaille sur un cas de suicide. Il s'agit de la petite amie du fils de Larry Watt, l'avocat qui à tenté de révéler le don d'Allison lors d'un procès. Lorsque le corps de la jeune fille est découvert, les soupçons se dirigent droit vers l'avocat.

              

Je ne voudrai pas tout le temps critiquer les titres français, mais celui-là est vraiment Hors-Sujet. Enfin, parlons de l'épisode.

Alors, cet épisodes est à nouveau un ''cas saison 1''. Mais il nous permet quand même de revoir Larry Watt (toujours interprété par le très talentueux Conor O' Farrell), mais cette fois-ci plus dans le rôle d'une victime que d'un ''méchant''. À méditer.

Le rêve d'Allison est intéressant, car c'est la première fois que le procédé ''voix off d'Allison qui narre les événements'' est adopté. Ce procédé sera utilisé pratiquement dans tous les rêves d'intro par la suite.

Niveau personnages, vous l'aurez compris, on retrouve ici Larry Watt, de plus en plus horrible, même dans le rôle de la ''victime''. Il est encore excellemment interprété.

Les seconds rôles sont globalement de qualité, notamment Brett (Joey Slotnick, que les fans de série auront reconnu. Habitué aux Guests dans Boston Public, Ghost Whisperer, Les Experts, Nip/Tuck, etc). Thomas Ian Nicholas (Gregg  Watt) est correct, mais ce n'est pas le cas d'Alexandra Breckenridge (Isabel), dont les effets sont trop appuyés.

L'histoire est géniale, surtout pour le rebondissement final. Pas vraiment de crise familiale, juste un petit ''à-côté'', avec le cas Brett, un peu trop prévisible sur les bords.    

Cet épisode est donc très plaisant à regarder, mais je me répète encore en disant qu'il souffre des trop grands défauts récurrents de la 1re saison.

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8. CAS DE CONSCIENCE
(LUCKY)


Allison fait un terrible rêve : son frère Michael, engagé dans l'armée, mourrait en Afghanistan. Le lendemain ce dernier rentre sain et sauf. Suite à d'étranges événements, Allison se demmande s'il est également médium. Parallèlement, Devalos lui confie l'affaire d'un étrange incendie.

Un épisode médiocre et ennuyeux, mais ennuyeux... Je n'ai jamais été fan des épisodes avec Michael, mais celui-là est pour  moi le pire.

Rêve d'intro trop long. Et à quoi sert-il ? Une des plus mauvaises introductions de la série entière. De toute façon, il n'y a presque pas de bonne scène dans cet épisode. Certes, les jeux principaux (notamment Patricia Arquette) sont toujours très bons.

Après, la scène dans la maison incendiée me donne la désagréable impression d'être dans du Ghost Whisperer. Pareil pour les scènes de l'hôpital. En fait, même les échanges Devalos-Allison sont fades. De toute façon, sans Scanlon (qui, je le rappelle, revient dans l'épisode 9), ça ne vaut presque rien. Les scènes du fantôme qui crie, de l'hôpital, me donnent encore l'impression d'être dans... Ghost Whisperer. Comme on se retrouve ! Le scénario est cousu de fil blanc.

Vous l'aurez compris, les rôles secondaires ne sont pas brillants. En particulier Michael (Ryan Hurst), très mauvais. Aucun second rôle ne passe la barre de médiocre.

La crise familiale est censée reposer sur Michael, donc pas la peine de dire que c'est raté. La seule bonne réplique de l'épisode est pour Bridget : ''Ma mère, elle est devineuse pour l'État''.

À la fin de l'épisode, Allison est triste que son frère reparte déjà. Nous, on est ravi. Malheureusement, il reviendra trop tôt : dans la seconde saison pour un épisode tout aussi médiocre.

Donc, cet épisode est à oublier. Au suivant !

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9. IL ÉTAIT UNE FOIS
(CODED)


La fille aînée d'Allison, Ariel, fait un rêve dans lequel elle est présente sous le nom de Sarah. Cette dernière serait retenue prisonnière par un ogre. Joe a du mal à se faire à l'idée que ses filles aient hérité du don de leur mère et voit d'un mauvais œil qu'Ariel parle de son rêve à la police.

Retour de l'utilisation d'un conte de fée dans Medium après le très médiocre Le grand méchant loup. Ici, c'est une réussite totale. De plus, Scanlon réapparaît après une longue absence. Le trio n'est pas tout à fait formé.

Première : le rêve d'intro est fait cette fois-ci par Ariel. Un conte de fée où elle est l'héroïne. Le côté conte de fée qui se termine en horreur est une excellente idée de la part des scénaristes.

De très bonnes scènes par la suite : que ce soit l'hilarant petit-déjeuner où Ariel fait une petite crise d'adolescence avant l'heure, ou son rêve étonnant. Le fait de confronter une petite fille aussi jeune à des choses si horribles (utilisé plus tard pour Bridget) est encore une excellente idée des scénaristes. J'ai eu de la peine pour elle.

Les acteurs secondaires sont tous excellents. Vraiment tous. Il n'y a pas de seconds rôles qui n’aillent pas.

Retour de Scanlon, mais le vrai trio Allison-Devalos-Scanlon n'est pas encore constitué à 100%. Attendons la fin de la saison. Après, la scène finale est très impressionnante (encore plus en VO).

Donc, cet épisode est à voir absolument. Un pur chef-d'œuvre du ''conte de fée'' revisité par Medium.

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10. INSOMNIES
(THE OTHER SIDE OF THE TRACKS)


 

Le professeur Cardwell, spécialiste de la communication avec l'au-delà, tente d'analyser l'un des rêves récurrents d'Allison. Elle voit deux jeunes garçons courir le long d'un train ; l'un parvient à passer de l'autre côté de la voie ferrée, l'autre tombe. Au moment où le médecin entend ce récit, il s'aperçoit qu'il s'agit là de sa propre histoire : son petit frère a en effet disparu dans des circonstances similaires.

Donner des insomnies à Allison est une assez mauvaise idée. Pourquoi pour ce rêve précisément ? Ce n'est pas le plus  horrible ! De toute façon, le scénario de cet épisode est bourré de choses incompréhensibles. Je ne l'ai pas compris la première fois que l'ai vu. Les scènes chez le professeur Cardwell en particulier sont ennuyeuses à en mourir.

À cause du jeu endormi de Zach Grenier, entre autres. L'interprète de son frère n'est guère plus éveillé. En fait, on dirait que nous sommes dans un rêve, tellement cet épisode est lent. Les autres seconds rôles ne dépassent pas la barre du médiocre.

De plus, on a deux histoires parallèles dans cet épisode, ce que je n'aime pas du tout. En fait, je préférais l'histoire secondaire, surtout pour la fin. Seule bonne scène de l'épisode. Sinon, cet épisode est plat.

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11. J'AI ÉPOUSÉ UNE TÉLÉPATHE
(I MARRIED A MIND READER)


 

Clouée au lit par la grippe, Allison se réconforte en regardant avec délice une sitcom très populaire dans les années 60, « J'ai épousé une télépathe ». Cette série télévisée mettait en scène un couple vedette, Henry et Abigail, mariés à la ville comme à l'écran. Ils avaient brusquement disparus de l'antenne lorsque Henry fut accusé du meurtre de son épouse. La médium s'endort en regardant son poste de télévision. Un rêve la propulse dans les coulisses de l'émission. Elle cherche à trouver qui a vraiment tuer Abigail.

Le meilleur épisode de la saison 1. On se retrouve plongé dans les années 60, avec une scène qui ressemble même à Mad Men (série moderne qui reconstitue les années 60).

Allison à la grippe, ce qui lui fait faire des rêves bizarres (tiens donc !). L'introduction est superbement réalisée. De très bonnes scènes par la suite, notamment Allison qui retrouve une série d'enfance (J'ai épousé une télépathe) et le  : ''Je vais les poursuivre pour plagiat !'' de Joe.

Allison, qui se retrouve dans les années 60, est juste exceptionnelle. Le jeu de Patricia Arquette est intemporel. Il n'y a pas qu'elle qui a un excellent jeu dans l'épisode : tous les seconds rôles. En particulier le tandem Frances Fisher/Paul Blackthorne. Avec Patricia Arquette, ils nous offrent la très bonne scène du restaurant. En fait, ils nous offrent énormément de bonnes scènes. Les rêves d'Allison font penser à un polar des années 60. Les scènes où Dorothy (personnage incarné par Allison dans ses rêves) va chez Abigail sont chargées en suspense. La fin se révèle particulièrement inattendue.

Cet épisode est donc immanquable pour les fans. On retrouve tout ce que l'on veut dans Medium. De plus, les amateurs des années 60 aimeront la petite référence à James Bond.

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12. FANTÔME
(A PRIEST, A DOCTOR AND A MEDIUM
WALK INTO AN EXECUTION CHAMBER


Sur ordre du procureur, qui souhaite ainsi lui faire prendre conscience des enjeux de son métier, Allison est tenue d'assister à l'exécution d'un détenu, Reynaldo Cerrera, convaincu de meurtre et de viol. Mais à la mort de ce dernier, la jeune femme, à son grand étonnement, ne voit pas l'âme de l'homme s'échapper de son corps... Peu après, la petite amie de Cerrera est assassinée et son amant, témoin de la scène, affirme avoir reconnu le défunt.

La première fois que j'ai vu cet épisode, je n'ai rien compris. Il m'a fallu le revoir trois fois. En fait, le scénario est tellement plat, qu'on s'ennuie et qu'on ne retient rien du tout.

La scène d'introduction est encore trop ancrée dans le réel. De plus, elle est violente. Trop violente. Tous les rêves d'Allison sont trop violents. Ils ne servent à rien de plus. Franchement, montrer un enfant se faire couper le petit doigt. Hors-Sujet et violence gratuite.

Après, je n'aime pas cet épisode à cause des dialogues sur la peine de mort. La réalisation aurait pu se passer de cette barbarie. Enfin. Ne dérapons pas sur un autre sujet.

Seconds rôles très médiocres. Une exception : première apparition de Tina Dijoseph dans le rôle de l'adjointe au maire Lynn Dinovi, qui deviendra plus tard la copine de Scanlon. Retour de Connor O' Farrell (Larry Watt) qui n'est même pas au meilleur de sa forme.

Intrigue secondaire trop farfelue. Comme par hasard, Ariel, la fille de la medium de service, sort avec le fils de la mère qui à tué un flic qui voulait la violer. Vous suivez ? De plus, Allison fait une vraie boulette.

Donc, cet épisode est encore pire que Sixième sens (le pilote), et à égalité avec Cas de conscience. En bref, je vous donne un conseil : sautez-le.

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13. TURBULENCES
(BEING MRS. O'LEARY'S COW)


Allison se retrouve face un dilemme. Elle rêve d'un crash d'avion qu'un seul pilote pourrait empêcher. Mais le pilote en question se trouve en prison pour avoir tué sa femme. Doit-elle laisser mourir des centaines de personnes ou libérer un meurtrier ?

Un bon épisode, typique saison 1. L'intrigue tient bien la route. Le rêve d'intro d'Allison est prenant et extrêmement bien réalisé, bénéficiant d'un mini-scénario sans faille. La scène du réveil est hilarante. Les scènes qui suivent sont globalement bonnes : en particulier la petite Bridget qui ne veut plus quitter son casque de vélo.

Elle finit par le faire... pour finalement ne plus vouloir quitter ses nouvelles bottes ! On se rend compte avec plaisir que le trio Devalos-Allison-Scanlon est enfin  constitué, pour notre plus grande joie.        

Les acteurs secondaires sont de qualité. Donc, cet épisode est sans faille, me direz-vous. Non ! Encore des petites longueurs scénaristiques et une fin un peu bâclée, mais un peu moins qu'en début de saison. Les choses vont en s'améliorant.

Donc, cet épisode est plaisant à voir, sans être un grand chef-d'œuvre. Devise de la saison 1 ?

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14. AFFAIRES CLASSÉES
(IN THE ROUGH)


Une affaire vieille de 10 ans est rejugée. Allison est persuadée que l'homme qui a été reconnu coupable ne l'est pas, mais qu'une personne qu'elle connaît bien pourrait être mêlée à cette affaire.

Un bon épisode qui ne vaudrait normalement que deux étoiles. La troisième est pour le passé de Scanlon et le jeu de David Cubitt.

Le rêve d'intro est horrible et gênant. Mais à la différence de Fantôme, pas de voyeurisme. J'hésite à classer ce rêve en scène forte ou en mauvaise scène.

Le père de Joe fait un tour à la maison à titre posthume. En effet, il est mort. Seule Allison peut le voir. J'avoue que ses apparitions dans la série me font toujours rire. Déjà, pour la très bonne prestation de Bruce Gray, mais aussi pour les scènes merveilleusement bien écrites. Première venue aussi de la mère de Joe, qui fera également d'autres apparitions avec toujours autant de passion dans son jeu. Les autres scènes seraient banales sans le jeu de David Cubitt, d'où ma troisième étoile. On a connu les scénaristes plus inspirés.

Cet épisode est donc sans plus. Mais il faudrait le voir pour le jeu de David Cubitt. 

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15. UNE ÂME MALÉFIQUE
(PENNY FOR YOU THOUGHTS)



Alors qu'Ariel est accusée d'avoir triché lors d'un devoir de mathématiques, Allison voit dans l'un de ses songes un médecin, psychopathe, violant et assassinant une adolescente. Ce criminel est interné depuis plusieurs années dans un hôpital psychiatrique pour de nombreux homicides à l'encontre de jeunes filles. La médium découvre qu'elle est face à un nouvel agresseur, en réalité possédé par un esprit maléfique. Elle doit tout faire pour l'empêcher de s'attaquer à sa prochaine victime.

Je ne suis pas fan des épisodes avec le Dr. Walker, mais celui-là est le mieux. En fait, rien que le jeu de Mark Sheppard (que les fans de X-Files connaissent pour avoir jouer dans L'incendiaire) parvient à augmenter la note d'une étoile. Il est parfait pour jouer ce personnage : cruel et sadique.

La scène d'introduction est une des plus horribles de la série entière. De quoi vous dégoutez à jamais d'aller chez le docteur. De plus, le calme froid de Walker finit de nous plonger dans les pommes.

Donc, mis à part Sheppard, les acteurs secondaires sont globalement de qualité. Après, le scénario n'est pas terrible. Avec une idée pareille, on pouvait faire bien mieux que ça. Une absence quasi-totale d'humour finit par nous plonger dans une série noire.

En fait, le seul problème parallèle est encore une fois avec Ariel, qui lors d'un test approximatif, a donné une réponse exacte. La scène finale est la meilleure de tout l'épisode : impressionnante avec un jeu parfait de Patricia Arquette.

Cet épisode est immanquable à cause de ses ''suites'', mais n'est pas le chef-d'œuvre qu'il devrait être.

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16. DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR – PARTIE 1
(WHEN PUSH COMES TO SHOVE – PART 1)


Trop accaparée par son travail, Allison est bien décidée à consacrer désormais plus de temps à sa famille. Hélas, elle hérite d'une affaire criminelle urgente : un serial killer s'attaque aux femmes rousses en laissant un étrange message : ‘‘ISAIAH 14:21’’. Pour la seconde fois de sa carrière, elle doit travailler avec le capitaine Kenneth Push, des Texas Rangers. Il lui est apparu dans une de ses visions macabres. Mais le Capitaine Push doit se mettre en danger pour pouvoir y arriver.

Un excellent épisode en deux parties. Mais si la seconde partie est légèrement supérieure, la première n'a pas à rougir de la comparaison. Retour de l'étrange capitaine Push, toujours brillamment interprété par Arliss Howard.

Encore un rêve fait par un personnage autre qu'Allison. C'est Joe l'heureux élu. Il n'est pas trop important donc.

Les scènes sont toutes magnifiquement écrites : de plus, on a droit à une crise de couple. On peut voir Allison pleurer pour la première fois. Cela va interférer avec ses visions, ce qui fait que des meurtres vont se produire, sans qu'elle puisse les voir dans ses rêves.

Le titre français fait référence au miroir : peut-être parce que Push y apparait en tant que vision d'Allison. Parlons-en de Push : il est quand même la vedette invitée de l'épisode. Admis à l'hôpital tout en enquêtant.

Pour aider Allison, il va couper les fils des appareils qui le maintiennent en vie, afin de devenir un fantôme et de pouvoir faire rêver Allison. L'épisode se finit donc sur le rythme cardiaque de Push qui tombe à zéro.

À suivre...

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Crédits photo : CBS.

Images capturées par Cetp65.