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Bons baisers de Vénus5-05-01Le vengeur volant

L'HOMME TRANSPARENT
(THE SEE-THROUGH MAN)

Steed makes a bomb – Emma is put to sleep

Tournage : novembre 1966

Diffusion : ITV, 4 février 1967 – Antenne 2, 14 septembre 1987

Scénario : Philip Levene

Réalisation : Robert Asher

Moira Lister (Elena), Warren Mitchell (Brodny), Roy Kinnear (Quilby), Jonathan Elsom (Ackroyd), John Nettleton (Sir Andrew Ford), Harvey Hall (Ulric), David Glover (Wilton).

Résumé

Un mystérieux homme invisible se dissimule dans les archives du ministère pour voler la formule d'invisibilité du professeur Quilby. En enquêtant, Steed et Emma apprennent que la formule est entre les mains du major Vazin et de sa femme Elena, deux agents soviétiques installés chez leur compatriote, l'ambassadeur Brodny. Ce dernier jubile à l'idée que sa nation possède une telle invention pour pouvoir conquérir le monde…

Épilogue

Mrs Peel feint d'avoir découvert la formule de l'invisibilité mais n'a qu'une idée en tête "I'm hungry". Steed pousse une Rolls de collection dans une pente et les Avengers sont obligés de courir après !


CRITIQUES

5-05-02


Denis Chauvet 4 mars 2005

L'homme transparent est l'épisode le plus faible de l'ère Emma Peel, les deux saisons confondues ; le "make believe" des péripéties précédentes (Bons baisers de Vénus et Remontons le temps) n'est pas réitéré et The Avengers bascule dans le ridicule. Le scénario de Philip Levene ne permet pas de faire illusion, contrairement à ses autres contributions remarquables à la série, et démontre que l'inexplicable peut engendrer la bêtise !

Le médiocre scénario n'est pas compensé par des répliques ravageuses entre Avengers ni par des seconds rôles convaincants… bien au contraire !

Roy Kinnear (Quilby, l'inventeur de la formule de l'invisibilité !) tire son épingle du jeu bien que loin de sa prestation du clochard de L'heure perdue de la saison précédente. Warren Mitchell (Brodny) est en partie responsable de la pauvreté de cet épisode ; ses mimiques, tolérables dans Two's a Crowd, sont insupportables et pitoyables dans The See-Through Man ! Pourquoi reprendre un personnage de la saison précédente ? À part l'excellent Benson (Frederick Jaeger), l'assistant du Dr Armstrong puis de Paul Beresford dans les deux premiers volets des Cybernautes, Brodny est en effet la seule "reprise" ! Une fougueuse Mrs Peel, telle que nous la connaissons de temps à autre, aurait pu nous épargner ce carnage en balançant le personnage par la fenêtre dès le début de l'épisode ! Au contraire, il vole la vedette à nos héros en monopolisant l'écran dans de longues scènes ennuyeuses (découverte de la douche, dialogue avec Elena et Steed). La série a habitué son public à un humour fin à double entente constitué de "private jokes" entre les Avengers, mais ce que nous livre Brodny n'est rien d'autre que du grand guignol ! Rien à voir avec The Avengers !

Bien que l'intrigue soit de seconde importance, elle est ici poussive et traîne en longueur. La seule scène d'action (le combat entre Mrs Peel et Elena) est décevante et le mélange de séquences en studio et en extérieur trop visible. Dans l'aire de jeu, Steed passe le tourniquet dans un décor studio et se retrouve immédiatement devant le manège et le corps d'Ackroyd. De nombreux cas similaires se retrouvent également dans Le jeu s'arrête au 13 mais le noir et blanc atténue la différence. Les effets spéciaux ont très mal vieilli et l'accent anglais ridicule des Russes (dans la VO) n'arrange pas un ensemble bien loin des meilleurs moments de la série. Pour couronner le tout, Mrs Peel se fait chloroformer à la Tara King…

D'autre part, comment le système de caméra a-t-il été installé au ministère de la Défense ? Les quelques points positifs sont de l'ordre du détail : le pistolet dans la jarretière d'Elena (l'idée sera reprise avec plus de bonheur avec une clé dans La dynamo vivante), les extérieurs dans la campagne anglaise grâce aux poursuites Elena-Mrs Peel et Mrs Peel-Vazin sur une bonne musique rythmée et quelques (trop peu) répliques entre les Avengers ; Mrs Peel : "Don't forget the four secretaries, Steed !", Steed : "Indeed not !". Une belle image de la Bentley verte et du vieux taxi jaune des années 40 dans le parc. Sans oublier le "yuk !" de Mrs Peel lorsqu'elle s'exerce à la chimie ! Trop peu pour un épisode !

Les tenues de Mrs Peel sont top (la robe de plage rose de la séquence "Mrs Peel, we're needed" qui réapparaîtra dans cinq autres épisodes) ou flop (robe jaune lors de l'époussetage des plantes). Un épisode rebutant dominé par les pitreries de Warren Mitchell et le ridicule du scénario qui rendent les rediffusions difficilement supportables.

La guerre froide était à la mode à l'époque et l'invisibilité le fantasme des grandes puissances mais son approche est très mal perçue par Philip Levene. N'est pas HG Wells qui veut…

Avec le recul (nouvel avis, décembre 2011): Pas de doute, c’est bien le plus mauvais épisode des saisons Peel. Cela ne commence pas fort mais, à partir de 12’10 et l’arrivée de Brodny, c’est de l’ennui et de la bêtise, en veux-tu, en voilà. Il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à part la scène ‘Mrs Peel, we’re needed’ et l’épilogue, les seuls passages que je regarderai de l’épisode dorénavant…On reste à 1 bien entendu.

EN BREF : La supercherie ne prend pas dans le plus mauvais épisode Emma Peel. L'exception de la cinquantaine…

Steed3003 20 septembre 2004

Un des moins bons scénarios de Philip Levene.

Même s'il reste dans la lignée des précédents (un départ fantastique pour une conclusion rationnelle) et nous réserve quelques rebondissements, l'intrigue traîne en longueur. La trame souffre d'une trop grande linéarité. D'autre part, les effets sont risibles (ils seront un peu plus crédibles dans Les évadés du monastère). À l'époque il suffisait de faire claquer deux, trois portes pour faire croire à la présence d'un homme invisible ! La réalisation est, quant à elle, excellente, avec une caméra très mobile qui insuffle du rythme à l'épisode. Même si on regrettera une scène dans le square liant maladroitement tournage en décors naturels et tournage en studio, ainsi qu'un combat final exclusivement féminin décevant.

Cependant, on assiste pour une fois à une poursuite en voiture très bien fichue. Les décors (voir le bureau de Vazin) et les costumes (Mrs Peel enchaîne les tenues sexy) rivalisent de beauté et d'élégance. Et puis, l'épisode permet aussi d'assister au retour du désopilant Brodny, qui avait marqué l'épisode Un Steed de trop. Il ajoute énormément d'humour à l'épisode, avec notamment ses inoubliables scènes avec Mrs Peel. Diana Rigg est elle aussi éblouissante de charme et de drôlerie dans cet épisode ; son tandem avec Patrick Macnee fonctionne toujours aussi bien.

À noter enfin, une des rares références culturelles, les Avengers c'était les 60's, faite au Beatles.

EN BREF : Un épisode plombé par un scénario décevant et des effets limites, mais qui nous maintient en éveil grâce à une réalisation épatante et un humour décapant.

 

Estuaire44 15 Septembre 2013

Malgré la présence de nombreuses scènes divertissantes, l’Homme transparent souffre d’un pénible effet de redite. En effet il apparaît comme un remake à peine dissimulé de Un Steed de trop, diffusé lors de la saison précédente. Il s’agit derechef d’une arnaque tournant autour d’un homme invisible au sein de l’ambassade soviétique, le fameux Psev renouant de fait avec les caractéristiques du mythe créé par H.G. Wells en 1897. De plus le traitement perd en qualité. Au lieu d’une comédie astucieuse mettant en scène quatre pittoresques secrétaires, on se retrouve avec un récit des plus classiques et prévisibles, à base d’évidents trucages. Le sentiment de doublon malheureux se ressent d’autant plus fortement que Levene se contente ici de recycler bon nombre des idées déjà apparues dans la série d’ITC The Invisible Man (1958-1959), en les calquant au cadre préexistant. Parfois au prix de quelques dommageable accélérations : l’explication de l’ardue mise au point du complot au sein du ministère anglais se voyant expédiée d’une pichenette (avec une caméra sans doute invisible elle aussi, comme sur l’ORTF depuis 1964).

L’Homme transparent tente également d’affirmer une identité propre par un recours à la comédie plus marqué que chez son prédécesseur. De fait ce ton plus enjoué et débridé se montre caractéristique de l’évolution de la série, tout en nous valant quelques savoureuses réparties. Néanmoins l’impact s’en trouve limité par l’emploi d’Excentriques moins notables que lors du précédent Bons Baisers de Vénus. Bien que Quirby soit incarné avec panache par le toujours épatant Roy Kinnear, on apprécie davantage l’exercice quand les Excentriques se situent en dehors du terrain si balisé de scientifiques farfelus. Ceci dit l’évocation de l’association des alchimistes de Grande Bretagne demeure une bonne idée, rejoignant une veine féconde de la littérature anglaise. Ainsi le formidable Terry Pratchett suscite-t-il souvent l’hilarité avec la Guide des Alchimistes d’Ankh-Morpok, pulvérisant avec une régularité d’horloge leurs ateliers suite à de spectaculaires explosions (Le Disque Monde).

Pourtant souvent divertissant et mini de dialogues réussis, Brodny subit de plein fouet cet effet de redite, comment souvent l’effet d’un gag s’émoussant avec la répétitivité. A l’usure naturelle, malgré tout le talent inentamé de Warren Mitchell, s’ajoute le fait que Brodny se voit trop mis en avant. Il dispose de moins d’interlocuteurs que précédent, alors qu’il n’est pas taillé pour occuper le premier plan. Pour les amateurs de l’ère Cathy Gale, il s’agit par ailleurs de la troisième représentation, après le Keller de The Charmers. Le malheureux Ambassadeur achève d’être assassiné par la scène finale, sans doute la plus déplaisante du tandem Steed/Mrd Peel, voyant nos Avengers humilier et se moquer cruellement de l’adversaire à terre. Une attitude indigne d’eux, tandis qu’ils ont par ailleurs peu de scènes communes à défendre. On remarque également qu’à l’occasion Emma Peel peut être aussi sensible au chloroforme que Tara King.

A l’actif de L’Homme transparent, on notera l’élégance et la classe de Moira Leister, convaincante dans un rôle à contre-emploi, même si elle se montre aussi crédible à l’heure du combat que Diana Rigg à ses débuts dans la série ! Le travail de production se montre admirable, avec le sublime décor de l’Ambassade (très à la Simon Templar) ainsi que des effets spéciaux claniques mais exécutés avec talent. On note également de  superbes voitures, comme si souvent dans Chapeau Melon, ainsi qu’un Emmapeeler cette fois-ci fort seyant. Mais l’impression perdure d’une illusion portée de manière moins convaincante que lors d’Escape in Time ou de From Venus With Love, lestée par un scenario déjà vu et par un humour aussi omniprésent qu’inégal.

EN BREF : Un remake peu justifié de Un Steed de trop. L'insertion d'un thème classique de la Science-fiction ne suscite guère d'étincelles et Brodny se répète. 


VIDÉO


Les vieux camarades Brodny et Mrs Peel se retrouvent !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
 
5-05-03

Tournage

o La maison de Quilby est Shenley Lodge, qui est également la demeure abandonnée de L'héritage diabolique, saison 4. Lors du tournage de l’épisode, il s’agissait d’une maison de santé appartenant à un espion célèbre pour son rôle durant la Guerre, Eddie Chapman. Classée monument historique, elle est depuis 1991 le siège d’une école privée très sélect.

o De nouveau le British Rail Centre, The Grove, situé à Watford, est appelé à contribution, cette fois-ci pour être Daviot Hall. Ce superbe manoir fut bâti aux XVIIIe siècle par la famille du seigneur de Jersey. Le centre opérationnel d’une importante compagnie de chemins de fer y fut installé durant la guerre pour éviter les bombardements sur Londres. En 2003, The Grove devient un hôtel de très haut standing. Il apparaît également dans quatre autres épisodes : Les chevaliers de la mort, La mangeuse d’hommes du Surrey, La dynamo vivante et Mais qui est Steed ?. (source : The Avengers on Location)

o Le ministère de la Défense a été tourné aux bains publics situés près de l’Hôtel de Ville de Watford. Ouverts en 1933, ils étaient réputés pour constituer les premiers bains anglais à la fois chauffés et éclairés à l’électricité. En 1968, ils devinrent le lieu de prédilection d’une importante association de naturistes. Ceux-ci réservèrent l’édifice tous les vendredis, jusqu’à sa fermeture en 2006. Le bâtiment fut démoli l’année suivante pour donner naissance à un futur grand complexe moderne de loisirs et de fitness. (source : The Avengers on Location)

o Cet épilogue est un des trois tournés à Beaulieu, dans le Hampshire (également les épilogues de Remontons le temps et L'oiseau qui en savait trop). Cette résidence de Lord Montaigu de Beaulieu, Palace House, remonte au XIVe siècle. Elle est bâtie sur le site de la principale abbaye cistercienne du royaume, fondée en 1204 et détruite durant la Réforme. Depuis 1952 elle est ouverte au public qui peut ainsi admirer la somptueuse collection de voitures anciennes de Lord Montaigu. Elle se compose de plus de 250 véhicules, remontant des origines de la voiture jusqu’au XIXe siècle et s’étendant aux années 30. Elle comporte également quelques curiosités, comme la Lotus Esprit sous-marine de L’espion qui m’aimait (1977). Les trois tournages eurent lieu le même jour (le 5 septembre 1966), et furent réalisés par Roy Rossotti. Le véhicule de Remontons le temps est un Unic Taxi Cab de 1908, celui de L’homme transparent une Roll-Royce Silver Ghost de 1909 et celui de L’oiseau qui en savait trop une Vauxhall de 1905. (source : The Avengers on Location)


Continuité

o Lorsque "l'homme invisible" prend sa douche, l'eau passe à travers lui !

o Lorsque le tiroir du bureau de Vazin s’ouvre, Brodny sursaute et fait un pas en arrière (gros plan) mais, à l’image suivante, il n’a pas reculé. (‘You really pay him’)

o La photo d’Elena que tend Steed à Quilby n’est pas la même sur le gros plan en insert.

o Je pense que c’est la doublure de Diana Rigg qui sort de la Lotus après la course poursuite avec Vazin (à gauche) ; la physionomie et la coiffure ne sont pas les mêmes que celles de l’actrice, filmée lors de la scène à Daviot Hall (à droite).


Détails

o Brodny, déjà vu dans l'épisode Un Steed de trop pour l'affaire PSEV, est de retour. À noter, sur son bureau, la fameuse bouteille de crème de violettes, objet très recherché dans l'épisode de la saison précédente.

o À l'entrée de la résidence de Quilby, le panneau "Enter at your own risk".

o La porte dans la scène d'ouverture a l'inscription : "Ministry Of Defence – Records Office – Invention".

o Quilby a vendu sa formule à Eastern Drug Corporation (E.D.C.), couverture de l'ambassade.

o Le coup de poing de "l'homme invisible" produit le même son qu'un coup mortel de cybernaute.

o Le cri que pousse Lord Daviot provient de l'épisode La mangeuse d'hommes du Surrey ; "He was pushing down the lilies".

o Bertha, le hamster, a une cage très British !

o A noter, le superbe taxi Austin de la fin des années 40, début des années 50, garé ici devant la Bentley de Steed.

o La magnifique voiture d’Elena est une Jaguar Mark 2, commercialisée de 1959 à 1967. Berline de série alors la plus rapide au monde et dotée de nombreuses innovations techniques, elle connut un grand succès tout autant auprès du public  qu’en compétition. La Jaguar Mark II accompagne idéalement la mise en service du réseau autoroutier. Elle est également connue pour avoir été le véhicule de prédilection durant les hold-up bancaires, au cours des années 60 ! C’est au volant d’une Jaguar Mark 2 que Jean Bruce, l’auteur d’OSS 117, trouve la mort le 26 mars 1963, percutant un arbre à plus de 200 km/h. 

Acteurs – Actrices

o Peter Elliott est le garde de l'ambassade. Cascadeur et doublure de Diana Rigg, il apparaît dans de nombreux épisodes mais ne figure pas toujours dans la distribution.

o Roy Kinnear (1934-1988) est apparu dans trois autres épisodes de la série : Esprit de corps (saison trois), L'heure perdue (saison quatre) et Bizarre (saison six), le dernier épisode de la série. Il est décédé des suites d'une chute de cheval pendant le tournage du film Le retour des mousquetaires. Il y tenait pour la troisième fois le rôle de Planchet.

o Warren Mitchell (1926) tient déjà le rôle de Brodny dans Un Steed de trop de la saison quatre. Il a également participé à deux épisodes de la troisième saison : La toison d'or et Les charmeurs. Petit-fils d'émigrants juifs russes, il a servi dans la RAF pendant la seconde guerre mondiale puis a étudié à la RADA (Royal Academy of Dramatic Art). Il est connu en Grande-Bretagne pour le rôle d'Alf Garnett dans la série Till Death Us Do Part (1965-75) pour laquelle il fut élu acteur de l'année en 1966. Il a tourné à la TV dans des productions diverses dont Destination danger (six épisodes) et Le Saint (trois épisodes, même comportement que Brodny !). Naturalisé australien, il déclarait dans une interview en 1997 au sujet des Avengers : "Diana Rigg used to giggle behind my back, the bitch !... But it was wonderful to work with Patrick Macnee and Honor Blackman" [Diana Rigg avait l'habitude de ricaner derrière mon dos, la garce ! Mais c'était merveilleux de travailler avec Patrick Macnee et Honor Blackman].

o Moira Lister (1923-2007) est née en Afrique du Sud et a débuté sur les planches londoniennes à l'âge de 14 ans. Parmi ses connaissances figurait Neville Heath, meurtrier sadique de deux femmes qui fut pendu en 1946. Elle connut, à partir de la fin des années 40, un grand succès en Angleterre, tant au West End qu’au cinéma (A Run for Money, 1949) ou encore à la télévision (The Very Merry Widow, 1967-1969). Toujours parfaitement distinguée, elle se spécialisa dans les rôles de Dame de la haute société, en alternant avec bonheur les rôles comiques ou tragiques. Elle demeura très populaire jusqu’au soir de sa carrière, interprétant encore Somerset Maugham en 2002. En 1951, la réalité rejoint la fiction et elle intègre la meilleure noblesse française en devenant par mariage la Vicomtesse d’Orthez. Ses mémoires, fourmillantes d'anecdotes, parurent en 1971 (The Very Merry Moira).

o John Nettleton (1929) était célèbre dans les années 60 et 70 car il prêtait sa voix à de nombreuses émissions pour enfants.

À noter que…

o Brodny se vante dans l'épisode d'avoir des tickets pour le prochain concert des Beatles auquel il doit se rendre le samedi suivant, ce qui est très curieux car il y a une absence totale de référence au monde réel dans la série. De plus, le dernier concert des Beatles en Angleterre eut lieu le 1er mai 1966 à Wembley et l’épisode fut tourné en novembre 66 et diffusé en 1967.

o Steed et Mrs Peel partent dans une voiture de collection, une Rolls Royce 40/50 de 1909 à la fin de l'épisode comme dans deux autres épilogues de cette saison. Ces voitures sont la propriété de Lord Montaigu et exposées à Beaulieu National Motor Museum. Ce musée a été créé par Lord Montaigu pour célébrer la passion de son père pour les automobiles anciennes. (source : Voitures de rêve et séries cultes/éditions Yris).

o En VO, le générique du début est "mixte" (titre français mais distribution anglaise) et celui de la fin (de très mauvaise qualité) est français. Pas de sous-titres anglais sur les DVD kiosque.

o Diana Rigg ne semble pas être doublée dans le combat entre Mrs Peel et Elena.

o Édition Optimum : La scène où Brodny entre dans les appartements de Vazin est Clap 25, la scène où il s’enquiert des dépenses du couple Vazin est Clap 28 et celle où il revient sur la pointe des pieds est Clap 26. Sur le DVD2 de la collection Optimum, ces scènes sont en bonus, Episode trims from The See-Through Man, sans son avec claps de tournage.

Fiche de L'homme transparent des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/peel2-4.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/emmacol/501.html
http://deadline.theavengers.tv/PeelS2-04-SeeThruMan.htm
En flamand
http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/peel31.htm
En italien

www.avengers.it/04col.htm
En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/peel_seethrough.htm