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PrésentationPrésentation

Supercopter

Saison 1

1. Trafic de filles (Shadow of the Hawke)

2. Détournement (Daddy's Gone a Hunt'n)

3. La Morsure du chacal (Bite of the Jackal)

4. Récupération (Proof Through the Night)

5. Les Cascadeurs (One Way Express)

6. Les Échos du passé (Echos From the Past)

7. Vengeance (Fight Like a Dove)

8. Rançon (Mad Over Miami)

9. Les Mercenaires (And They Are Us)

10. Le Simulateur (Mind of the Machine)

11. Cache-cache (To Snare a Wolf)

 

  


1. TRAFIC DE FILLES
(SHADOW OF THE HAWKE)



Résumé :

Le sénateur William Dietz est appelé pour assister à la démonstration d'un nouvel appareil révolutionnaire : Airwolf. Un hélicoptère de combat, capable de dépasser Mach 1 et possédant un arsenal défensif et offensif hors du commun. Conçu par le docteur Charles Henry Moffet, qui est également le pilote. Ce dernier trahi la Firme, une organisation plus ou moins gouvernementale, en volant l'appareil et tuant pratiquement tous les participants de la démonstration. Cinq semaines plus tard, Michael Archangel seul survivant de la démonstration avec Marella, vient voir en compagnie de Gabrielle, Stringfellow Hawke, un ancien pilote d'essai de l'US Air Force devenu une sorte de mercenaire. Moffet  a emmené Airwolf en Lybie, Archangel demande à Hawke de le ramener contre 1 million de dollars de prime. Hawke refuse, il demande qu'on retrouve son frère. Hawke part en Lybie avec son ami et mentor : Dominic Santini. Gabrielle est aussi envoyée là-bas, Moffet la torture, et la tue. Hawke récupère Airwolf, se lance alors à la poursuite de Moffet et le tue, il garde l'appareil jusqu'à que son frère soit retrouvé.

Critique :

Un épisode pilote assez long : 90mn. Mais il fallait bien ça pour lancer une série qui allait devenir un hit des années 80 aux côtés de nombreuses autres comme K2000 ou encore L'Agence Tous Risques par exemple. Créée par Donald P. Bellisario (Code Quantum, Magnum, NCIS : Enquêtes Spéciales), ce pilote est également écrit et réalisé par celui-ci. Et autant le dire de suite, c'est une vraie réussite : c'est rythmé, il y a peu de temps morts, et la réalisation même si il y a quelques petits couacs est d'un très bon niveau. Le magnifique hélicoptère Bell 222B maquillé pour l'occasion est tout simplement exceptionnel et ne donne qu'une envie : monter dedans ! À cela, s'ajoute la magnifique BO de Sylvester Levay (La Malédiction du Loup-Garou, Hot Shot, Navy Seals : Les Meilleurs) mélancolique à souhait, qui est un pur bonheur. D'ailleurs, pour l'anecdote, il faut savoir que le CD avec les musiques originales de la série faites par Levay fut tiré à un nombre d'exemplaires donnés, et est aujourd'hui introuvable. Ce qui fait que vous ne pouvez plus trouver la BO originale et les superbes thèmes de Levay fait à la trompette et autres instruments naturels, notamment pour le générique de début. En effet, désormais ce ne sont que des reprises faites au synthé et qui sont vraiment horribles. Le CD des BO originales contient la majorité des musiques du pilote, plus celles qu'il a écrite pour la série. C'est Jan-Michael Vincent (Le Souffle de la Guerre, The Survivors, Le Rebelle) qui interprète Stringfellow Hawke, un pilote exceptionnel, tourmenté, qui a perdu sa famille, sa femme, son frère au Viêt Nam, etc.

Vincent arrive à faire en sorte d'être très impassible et en même temps de faire passer cette émotion qui démontre à quel point la détresse est présente chez Hawke. Il a d'ailleurs une phrase terrible lorsqu'il revoit Gabrielle en Lybie, lorsqu'elle lui demande de revenir vivant, il lui répond « Je reviens toujours, c'est là mon problème ! ». Heureusement, Dominic Santini, joué par Ernest Borgnine (Urgences, Le Célibataire, Future Cop), apporte cette bonne humeur nécessaire qui contre balance au désespoir de Hawke. Meilleur ami et mentor de Hawke, on sent une énorme affection de l'un pour l'autre. Alex Cord (La Loi est la loi, Arabesque, L'Île Fantastique) est Archangel, cet espion à la tête de la Firme qui est une organisation plus ou moins gouvernementale selon les circonstances. Son rôle est minime pour l'instant, mais il s'étoffera au fil des épisodes et Archangel développera une amitié avec Hawke. Deborah Pratt (Code Quantum, Magnum, Sergent Anderson) qui n'était autre que la femme de Bellisario  à l'époque d'Airwolf joue le rôle de Marella. Elle sera présente dans beaucoup d'épisodes, mais n'aura qu'un petit rôle à chaque fois. Belinda Bauer (Robocop 2, Le Voyageur, Arabesque) joue Gabrielle avec son destin tragique.

En guest stars, nous avons donc David Hemmings (Magnum, Les Contes de la Crypte, Equilibrium) qui incarne le docteur Moffet, Hemmings est un ami de Bellisario, ce qui fait qu'on le retrouvera comme scénariste, réalisateur ou parfois producteur dans d'autres séries de Bellisario. Il interprète un Moffet bien barré, c'est juste parfait. Nous avons également W.K Stratton (JAG, Tequilla et Bonetti, Magnum) le célèbre Larry Casey de la série Les Têtes Brûlées. Bref, épisode rythmé d'une série qui allait faire de Jan Michael Vincent une star et qui sera l'acteur le mieux payé, à l'époque, pour une série tv : 150 milles dollars par épisode (si mes souvenirs sont bons) et qui aura malheureusement la déchéance qu'on lui connaît. Hawke gagne un bel oiseau dans cet épisode, mais perd une fois de plus en contrepartie la femme qu'il aime. Un excellent épisode. En France, c'est la défunte chaîne LA 5 qui nous fera découvrir Airwolf sous le titre de Supercopter.

Anecdotes :

  • Si le Bell 222B occupe une majeure partie de l'épisode, une maquette de taille bien plus petite et parfaite réplique du véritable hélicoptère est utilisée dans certains plans. Par ailleurs, l'armement sur le vrai Bell 222B était statique et de ce fait ne pouvait pas être 'rentré' : un autre Bell 222B était utilisé pour les scènes sans les armes sorties sur l'hélicoptère. On peut apercevoir ce second Bell 222B dans l'épisode Airwolf II de la saison 3 de la série.

  • Le Bell 222B utilisé dans la série fut vendu par les canadiens à la fin de la saison 3 pour financer la saison 4 qui disposait d'un très petit budget (300 milles dollars par épisode). L'hélicoptère fut démaquillé complètement pour reprendre sa forme originale et c'est un hôpital allemand qui le racheta. Lors d'un orage, l'hélicoptère pris dedans s'écrase alors en tuant ses 3 passagers.

  • Le budget par épisode la série Airwolf était de plus d'un million de dollars.

  • Le chalet de Hawke au bord du lac, était en fait une résidence secondaire de Bellisario qu'il prêta pour le tournage, évidemment l'intérieur réel est très différent de celui vu dans la série qui, lui, était tourné en studio.

  • Toutes les scènes dans le cockpit d'Airwolf sont tournées dans une cabine factice créée pour la série, en effet, il aurait été impossible de faire une prise de son ne serait-ce qu'avec le bruit du rotor et surtout en plein vol. Même si on l'a cru à une époque, et contrairement à ce qu'il fut raconté par certaines revues, Jan Michael Vincent n'a jamais piloté le Bell 222B tout au long de la série, c'était un vrai pilote qui était aux commandes, c'est pour cela qu'on le voit souvent avec la visière baissée pour les gros plans.

  • Dans cet épisode pilote, Hawke, lorsqu'il est en Lybie, a la visière de son casque abaissée pour pas qu'on le reconnaisse lorsqu'il va vers Airwolf. Pourtant, dans le dernier épisode de la saison 1, Hawke s'étonnera qu'une visière se baisse sur son casque lors du bombardement intensif et qui lui sauve la vie.

  • Stringfellow Hawke, devient Springfellow Hawke dans la version française, c'est Patrick Poivrey qui double Jan Michael Vincent.

  • La séquence du début de l'épisode pilote est tournée à Monument Valley, or ce sera dans le même endroit que Hawke et Dominic planqueront Airwolf dans la série !

  • L'épisode pilote porte le titre de 'Shadow of The Hawke' or Jan Michael Vincent joua en 1976 dans un film qui s'intitulait 'Shadow of The Hawk'.

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2. DÉTOURNEMENT
(DADDY'S GONE A HUNT'N)

Résumé :

Archangel demande à Stringfellow Hawke de reprendre du service en tant que pilote de l'US Air Force, car un nouvel appareil va être dérobé pour être livré aux Russes, mais il ne sait pas qui est le traître dans l'équipe du programme. Hawke doit donc le démasquer. Sur la base, Hawke revoit une ancienne conquête : Nhi Houng qui est mariée avec le major Roper qui est le pilote traître. En fait, Roper va leur livrer l'appareil en échange du fils de Nhi Houng, qui est sous la coupe des Russes. Hawke pense qu'il s'agit de son fils, il décide avec Airwolf de ramener le fils de Nhi Houng aux états-unis.

Critique :

Un second épisode encore assez chargé en émotion pour Hawke, puisque dans celui-ci il pense avoir un fils. Il est même prêt à échanger Airwolf contre celui-ci au grand dam d'Archangel. Si c'est toujours un vrai plaisir que de revoir l'hélicoptère Airwolf, la réalisation commence à se laisser aller : par exemple, on a des plans où on passe de la vue d'Airwolf sans les armes sorties, et l'image d'après avec toutes les armes dehors, alors que la seule chose qu'il fait est d'accélérer ou de faire un looping. Bref, ce n'est vraiment pas fignolé pour certains plans, d'ailleurs vers la fin, lorsque Hawke attaque la base russe avec Airwolf, à un moment on peut même voir deux hommes dans le cockpit de l'hélicoptère : probablement le vrai pilote, de même on voit clairement qu'il ne s'agit pas d'Ernest Borgnine qui descend de l'hélicoptère pour aller récupérer l'enfant. On revoit Marella dans cet épisode, et c'est James Whitmore Jr. (Le Caméléon, Rick Hunter, Code Quantum) le célèbre Jim Gutterman de la série Les Têtes Brûlées qui joue le traître.

James Whitmore Jr. fait partie de l'équipe de Bellisario et réalisera des épisodes de nombreuses séries tv (NCIS, Code Quantum, etc.). Roper fait cela pour récupérer l'enfant de sa femme Nhi Houng, jouée par la très jolie Irene Yah-Ling Sun (Sunset Beach, Hawaï Police d'état, Khan!). Dominic Santini apporte toujours cette touche d'humour qui sert à dédramatiser certaines situations, Hawke étant toujours aussi embourbé dans ses anciennes relations et sentiments envers un fils éventuel : il faut d'ailleurs savoir que cette ficelle sera réutilisée un peu plus tard dans la série. Un épisode assez rythmé, et qui est agréable à regarder. Bon évidemment, les méchants sont les Russes, et ce sera souvent le cas dans la série, mais il faut se rappeler que nous sommes dans les années 80, et que le climat n'était pas le même que maintenant (quoique).

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3. LA MORSURE DU CHACAL
(BITE OF THE JACKAL)

Résumé :

Dominic doit livrer un hélicoptère à une vieille amie au Mexique. Mais son appareil est saboté, et à peine a-t-il passé la frontière qu'il se crache. Pour couronner le tout, Dominic découvre une passagère clandestine, une adolescente nommée Phoebe Danner et qui recherche son père qui vivrait au Mexique. Le sabotage est l'œuvre de Mitchell Bruck, un assistant d'Archangel qui veut prendre sa place et mettre la main sur Airwolf. Dominic est un appât. Hawke part alors au secours de Dominic, avec Archangel comme co-pilote d'Airwolf.

Critique :

Dans ce 3e épisode, nous avons droit à une nouveauté : Archangel qui monte pour la première fois dans Airwolf, mais ce ne sera pas la dernière. Ceci étant dû au fait que Dominic est absent. Une fois encore nous avons des plans mal montés : toujours le même problème, une image Airwolf n'a aucune arme sortie, l'image d'après il est toutes armes dehors alors qu'il ne fait qu'accélérer. D'autre part, on a droit à la réutilisation d'images de l'épisode pilote juste après que Hawke ai réparé le rotor arrière d'Airwolf au Mexique avec les paysans locaux. À noter dans cet épisode deux futures stars du petit écran : tout d'abord Shannen Doherty (Mari/Kari, 90210 Beverly Hills Nouvelle Génération, North Shore : Hôtel du Pacifique) alors toute jeune ici dans Airwolf et qui sera plus tard mondialement connue pour son rôle de Prue Halliwell dans la série tv Charmed. L'autre guest étant Scott Hylands (V 2009, Falcon Beach, Au-Delà du Réel L'Aventure Continue) très célèbre pour son rôle du détective Kevin O'Brien dans la série tv Brigade de Nuit. L'épisode est à nouveau très rythmé et ne laisse que peu de temps morts, on apprend quelques petits détails sur les spécifications techniques d'Airwolf, par exemple que les turbos ont une poussée de 2 tonnes, on constate qu'Archangel connaît visiblement certaines capacités de l'appareil puisqu'il les utilise sans que Hawke le lui explique. Un petit détail amusant, les casques qu'ils portent dans cet épisode dans Airwolf sont différents des autres épisodes.

Sinon nous avons droit à un joli moment d'émotion lorsque Phoebe retrouve son père à la fin de l'épisode, et on a le loisir d'entendre encore des superbes morceaux des compositions de Sylvester Levay. Dans les autres détails, l'épisode dans sa version française sur le DVD est amputé de quelques scènes que l'on voit dans le générique de fin et qui ne figurent pas dans celui-ci ! Bon épisode, donc, où l'on voit encore un Hawke obnubilé par la disparition de son frère : à ce propos, l'acteur sur la photo ne sera pas le même qui incarnera le frère de Hawke un peu plus tard dans la série. C'est Alan J. Levi le réalisateur de l'épisode, celui-là même qui réalisé l'horrible téléfilm de K2000 en 1991 : K2000 La Nouvelle Arme. Enfin, l'hélicoptère que Dominic doit emmener au Mexique est le même modèle que celui utilisé dans la série Riptide.

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4. RÉCUPÉRATION
(PROOF THROUGH THE NIGHT)

Résumé :

Dans un laboratoire d'essai en URSS, des chercheurs ont mis au point une nouvelle arme biologique mortelle très efficace. Mais un homme arrive, les gaz et s'en va avec la nouvelle arme. C'est un agent double au service d'Archangel : Rostoff. Stringfellow Hawke doit alors avec Airwolf aller en Russie pour récupérer l'agent et l'arme chimique. Hawke part avec Dominic, mais arrivés sur place ils doivent aller à un autre endroit pour prendre la famille de Rostoff et l'arme, mais sa famille est réticente à s'en aller, de plus Airwolf n'a pas d'armes pour pouvoir mettre plus de carburant pour pouvoir faire le trajet aller-retour. Heureusement, Hawke ramènera Rostoff et sa famille aux USA, ainsi que l'arme biologique.

Critique :

Encore un très bon épisode, surtout psychologique plus que dans l'action car cette fois-ci, Airwolf est totalement désarmé ! En effet, pour pouvoir avoir un plus gros réservoir du fait d'un long trajet à faire jusqu'en Russie, il ne doit contenir aucune arme. Ceci enlève donc tout effet d'action pour cet épisode, même si il ruse avec les fameux turbos d'Airwolf qui sont utilisés comme des armes, bien que la scène où Hawke affronte l'hélicoptère russe soit assez 'légère' je trouve, et on a du mal à croire qu'au final il s'écrase ainsi juste par l'effet de l'air déplacer par Airwolf. Mais bon cet épisode vaut surtout pour sa magnifique bande-originale, toujours signée Levay, avec notamment les 5 dernières minutes où la fille de Rostoff, interprétée par Linda Grovenor (Arabesque, Magnum, Les Guerriers du Futur), chante l'hymne Russe avec Hawke qui l'accompagne à la contrebasse : c'est juste magnifique et malheureusement cette version ne figure pas sur le CD des musiques ! Mais ce n'est pas spécifique à Airwolf ce genre de chose.

Dans les autres guests, c'est Rick Lenz (Arabesque, Les Nouvelles Aventures de Beans Baxter, Simon et Simon) très connu pour avoir incarné le Docteur Michael Marchetti dans la série Super Jaimie et qui ramena Jaimie à la vie et qui joue ici Rostoff. À noter dans cet épisode qu'en version française, Michael Archangel tutoie Stringfellow. Dans les autres détails, on voit Airwolf avec trois phares lumineux à l'avant qui sortent d'on ne sait où. Car ils doivent prendre de la place vu leur puissance et il est inconcevable qu'ils soient rétractables dans l'appareil ou qu'ils soient si petits qu'ils sont intégrés à la coque. Enfin, ce ne sont que des détails, le côté sentiments prime dans cet épisode, et toujours dans la séquence de fin, Hawke donne une parfaite définition de ce que doit être la démocratie à Tanya : « la liberté d'accepter ou de rejeter notre culture et notre politique, si vous le jugez bon ! ». Et on commence à percevoir que le tandem Hawke-Santini fonctionne bien à l'écran.

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5. LES CASCADEURS
(ONE WAY EXPRESS)

Résumé :

Une soi-disant maison de production contacte Dominic pour réaliser une dangereuse cascade en hélicoptère pour un film qu'ils sont en train de tourner. Mais en fait, les producteurs veulent que ce soit Stringfellow qui réalise la cascade, ce qui crée un conflit entre Hawke et Dominic qui en viennent aux mains. Hawke demande l'aide d'Archangel pour empêcher Dominic de faire la cascade, ce dernier lui apprend que Philip Maurice le producteur du film est un voleur et un escroc et qu'il veut le coincer. Stringfellow décide de faire la cascade et se brouille avec Dominic, Hawke met alors Dominic en retrait et lui demande de l'aider avec Airwolf.

Critique :

Encore un excellent épisode qui montre bien toute l'affection que possède Hawke envers son mentor et ami qu'il considère comme son père : Dominic. On voit à la fin que Hawke en veut véritablement à Philip Maurice, interprété par Henry Darrow (Amour Gloire et Beauté, Les Nouvelles Aventures de Zorro, Simon et Simon) acteur très connu pour son rôle de Rafael Castillo dans la série Santa Barabara, qui est responsable de la brouille entre lui et Dominic, d'autant plus qu'il est un truand sans envergure. Qui d'ailleurs n'hésite pas à se débarrasser de ses complices pour quelques lingots d'or de plus, ainsi il sacrifie Simon Sayes, joué par le regretté Paul Carr (Murphy Brown, Les Feux de l'Amour, Dallas) qui interpréta le rôle du lieutenant Lee Kelso dans le second épisode pilote de la série Star Trek Classic.

Très bonne interprétation également d'Ernest Borgnine qui fait passer à l'écran son sentiment d'amertume de se sentir vieux et de s'être brouillé pour cela avec Hawke, c'est notamment bien joué lorsque Hawke lui propose de le suivre avec Airwolf. À noter d'ailleurs, que la série suivra quelques bonnes évolutions pour les personnages, en effet par exemple pour cet épisode : Dominic n'utilise pas les turbos d'Airwolf car il n'est pas encore capable de maîtriser la puissance de l'appareil. Cela sera bien entendu résolu à partir de la saison 2 où Dominic utilisera toute la puissance de l'appareil sans souci, il se sera donc formé entre-temps. Archangel a une nouvelle assistante encore pour cet épisode, Meryl jouée par Leann Hunley (Dynastie, Dawson, Des Jours et des Vies) très connue des séries US, vous reconnaîtrez de suite son visage. Visiblement la production n'utilise que des hélicoptères Bell, car celui qui sert pour se poser sur le toit du camion, est un Bell 206 JetRanger III. À ce propos, même si cela paraît assez simple, la cascade à l'écran est tout de même impressionnante. Enfin, dans cet épisode nous avons droit au début à l'intro : « Dossier A56-7W... » qui va servir pour le dernier épisode de la saison 1 avec l'agent Bogard et qui prendra tout son sens.

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6. LES ÉCHOS DU PASSÉ
(ECHOS FROM THE PAST)

Résumé :

Hawke reçoit un paquet d'un avion qui passe au-dessus de son chalet, dedans il y a la gourmette de son frère Saint-John, et un mot lui donnant un rendez-vous auquel il se rend. Là, il retrouve Peter MacGregor Moore, qui lui indique où le frère de Hawke, qui est vivant, est retenu prisonnier. Hawke repart avec son hélicoptère et a un accident. Hawke se réveille à l'hôpital où on lui apprend qu'il a été dans le coma depuis 1 an, que Dominic est mort avec Archangel, et que son frère Saint-John a été libéré et ramené aux états-unis. Il reçoit peu après la visite de Saint-John, ainsi que de Morton Abrams remplaçant d'Archangel à la Firme qui vient récupérer Airwolf. Mais une vraie infirmière arrive jusqu'à Hawke. C'est en fait un coup monté par un groupe d'espions au service des libyens pour mettre la main sur Aiworlf et Hawke. Heureusement, avec l'aide de Dominic, Stringfellow réussira à s'en sortir.

Critique :

Épisode assez particulier qui se détache des autres de la saison 1, notamment avec l'ambiance de souvenirs qu'il rapporte. On y revoit Gabrielle, pour Hawke ce ne sont pas des bons souvenirs. Sinon, c'est le premier épisode où apparaît Saint-John Hawke qui est incarné par Christopher Connelly (L'île Fantastique, Martin Eden, La Barbe à Papa) et qui l'incarnera pendant les 3 saisons produites par Bellisario, pour la 4e et dernière saison réalisée par les canadiens, ce sera Barry Van Dyke qui reprendra le rôle pour avoir un acteur plus jeune. Christopher Connelly est un acteur que j'adore personnellement, il a ce truc qu'ont certains acteurs avec un immense charisme. Et je trouve qu'il n'a pas eu la carrière qu'il méritait, l'acteur est mort en 1988. On découvre aussi Peter MacGregor Moore, joué par Michael Halsey (Matlock, Les Deux Font la Paire, Santa Barbara) excellent acteur lui aussi avec des faux airs de James Coburn, Moore étant un mercenaire qu'on reverra dans un autre épisode de la série, toujours en relation avec le frère de Stringfellow. Pour les autres guests nous avons Robert Hogan (New-York Police Judiciaire, Arabesque, Alice) qui joue le rôle de Abrams le soi-disant remplaçant d'Archangel, Zohra Lampert (K2000, The Equalizer, Switch) qui interprète la psychologue Lisa Holgate, et enfin la très jolie Michelle Nicastro (Santa Barbara, Simon et Simon, Xena La Guerrière) dans le rôle de l'infirmière Susan.

Cet épisode est aussi bourré d'invraisemblances concernant Airwolf : en effet, tour à tour, il utilise ses turbos en mode inversé pour sortir de l'avion cargo (on se demande comment cela est possible !), puis déploie un parachute après avoir utilisé les turbos : avec le rotor on se demande bien comment il fonctionne et surtout comment le parachute ne se déchire pas, et enfin l'hélicoptère du début piloté par Hawke qui était radiocommandé par ondes. Cela fait quand même beaucoup à avaler pour un épisode. Heureusement, la fin détend un peu tout ceci. En tous cas on est en droit de penser en voyant cet épisode, que Hawke rendra Airwolf si son frère est vraiment retrouvé. Ce n'est pas un épisode exceptionnel, mais rien que pour le fait de voir les frères Hawke ensemble (ce sera un des rares de la série) ça vaut le détour. Enfin, il est à noter que l'intro avec le dossier A56-7W... est désormais « plus officielle » en terme de présentation.

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7. VENGEANCE
(FIGHT LIKE A DOVE)

Résumé :

À Paris, un certain Harry Lebow qui traque les criminels nazis de la seconde guerre mondiale pour les faire juger par Israël, accoste un colonel Krüger qui prétend s'appeler Hans Daubert, mais Krüger est démasqué et tue Lebow. Plus tard, alors qu'ils rentrent d'une sortie avec Airwolf, Stringfellow et Dominic ont la surprise de découvrir Sarah Lebow dans la cachette d'Airwolf. Elle leur demande leur aide pour capturer Krüger qui se cache au Paraguay dans une véritable forteresse. Hawke refuse, mais elle lui dit que si elle a trouvé Airwolf, elle peut peut-être trouver son frère Saint-John. Hawke accepte, mais Krüger est en affaires avec Archangel : Stringfellow va devoir aller à l'encontre d'Archangel pour capturer Krüger qui possède l'une des armes les plus efficaces contre les avions de chasse.

Critique :

Encore un bon épisode, avec cette fois-ci une personne qui découvre la cachette d'Airwolf. Il s'agit de Sarah Lebow, incarnée par Tovah Feldshuh (Salvation, The Walking Dead, New-York Police Judiciaire), la fille d'un Israélien spécialisé dans la traque des criminels nazis de la seconde guerre mondiale pour les faire juger de leurs crimes. Le père de Sarah a été tué par celui qu'il traquait : le colonel Oberst Helmut Krüger, interprété par Walter Gotell (X-Files : Aux Frontières du Réel, Les Années Infernales, Deux Flics à Miami) très connu pour ses rôles de méchants dans les séries, l'acteur est mort en 1997 à l'âge de 73 ans, Krüger qui se fait appeler Hans Daubert et qui est un marchand d'armes très connu avec lequel Archangel fait des affaires. On tente de nous démontrer dans cet épisode les diverses tractations qui peuvent exister pour la vente des armes dans les différents pays, tout en essayant de montrer que Michael Archangel est un bon américain qui tente de sauver des vies. La réalité, hélas, étant tout autre : les marchands d'armes n'ayant aucune conscience à part celle du profit.

Un épisode donc encore assez psychologique, avec toutefois une bonne petite dose d'action. La scène la plus impressionnante de celui-ci étant lorsque Archangel appelle Hawke lorsqu'il est au Paraguay et que Airwolf sort de derrière les arbres, l'image est spectaculaire et montre toute la beauté du Bell 222 en gros plan. Strignfellow s'attache à Sarah et tente de lui faire passer le fait que la vengeance n'adoucit en rien la peine et la solitude, mais il se retient de lui montrer ses sentiments. Par contre, la série commence à prendre le chemin de pas mal de séries américaines : à savoir, moments dramatiques et action pendant la majeure partie de l'épisode, avec une petite blague à la fin avec un rire de tous les protagonistes. Ce n'est pas toujours de bon aloi.

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8. RANÇON
(MAD OVER MIAMI)

Résumé :

Dominic se rend à Cuba pour amener une rançon qui va permettre de délivrer des prisonniers politiques, mais alors qu'il remet l'argent, un hélicoptère débarque et mitraille à tout va : ils volent la rançon, et Dominic doit rentrer bredouille. Et le prix des prisonniers passe de 2 millions à 3 millions de dollars. Dominic a le réservoir de son hélicoptère percé, et doit se poser sur une petite île, Hawke part le rejoindre avec Airwolf. Ils déouvrent qu'Archangel a des activités là-bas avec un certain Sanchez et grâce à cela obtiennent les 3 millions de dollars. Hawke découvre que c'est Sanchez qui vole l'argent de la rançon et qu'il est allié avec le colonel de l'armée qui retient les prisonniers. Dominic retourne rapporter l'argent pour libérer les prisonniers une nouvelle fois, mais cette fois-ci, Strignfellow le rejoint avec Airwolf.

Critique :

Épisode moyen qui fait un peu n'importe nawak : déjà, on voit avec cet épisode qu'Airwolf peut aller se poser n'importe où quand il le veut, pour un appareil ultra-secret recherché activement par le gouvernement c'est quand même un peu difficile à avaler ! Ensuite, Airwolf peut sans problème voler pendant une tempête de tous les diables : visiblement l'appareil n'est pas du tout sensible aux conditions climatiques : c'est bon à savoir ça aussi. Et pour couronner le tout, on se demande bien à quoi sert Dominic en co-pilote, puisque Hawke, ici, seul dans Airwolf arrive non seulement à le piloter mais aussi à actionner les armes et les systèmes de défense tout seul ! Bref, vous l'aurez compris on a pas trop soigné la mise en scène, et d'ailleurs cela se confirmera un peu plus loin dans l'épisode avec encore des plans successifs où Airwolf a les armes déployées puis l'image suivante n'a plus les armes de sorties. De plus, l'histoire en elle-même est assez ennuyeuse, et même les acteurs ne semblent pas dans leur rôle.

Ainsi la très jolie Gina Gallego (Crazy Ex-Girlfriend, Shooter, Des Jours et Des Vies) qui joue le rôle de Stella Rivera n'est pas du tout crédible une seconde, dommage. Pas plus d'ailleurs que Ismael Carlo (Undercovers, Cold Case : Affaires Classées, Nostromo) dans le rôle de Sanchez, le pourri de service. On constate aussi que Michael Archangel a le chic pour être dans tous les mauvais plans, et de choisir le mauvais cheval. Un seul petit moment intéressant : lorsque Dominic part pour la seconde fois livrer la rançon pour récupérer les prisonniers, Hawke lui demande alors d'être très prudent et on sent à nouveau toute l'affection et l'amitié qu'il y a entre les deux hommes. Par contre, l'image de fin où Airwolf repart seul est assez incompréhensible, on aurait préféré un passage où Dominic s'envolait avec Hawke et qu'ils repartent ensemble. Mais bon, après tout il ne faut pas qu'Airwolf reste trop longtemps à découvert. Bon évidemment, il y aura encore son lot de Mig russes dans cet épisode pour bien finir en beauté. À noter un détail amusant : l'épisode est réalisé par David Hemmings qui jouait le Docteur Moffet, le concepteur d'Airwolf, dans l'épisode pilote de la série.

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9.  LES MERCENAIRES
(AND THEY ARE US)

Résumé :

En Afrique du Sud, deux avions corsaires de la seconde guerre mondiale de l'armée du nord du Limbawe du président Seko Legana, mènent une attaque contre le général Ali Butami du Limbawe du sud qui a des missiles pour attaquer ses voisins proches. Malheureusement, les deux avions sont abattus par l'escouade d'hélicoptères dirigée par le colonel Martin James Vidor. Archangel demande à Hawke de stopper Butami, Hawke accepte car Vidor était censé être mort dans un crash lors d'une mission avec Saint-John le frère de Stringfellow, si quelqu'un sait où est Saint-John Hawke, c'est bien Vidor. Hawke doit alors affronter Vidor qu'il n'arrive pas à raisonner. Hawke arrive à vaincre Vidor et son escouade d'hélicoptères, avant de mourir Vidor dit à Hawke qu'il savait où se trouve Saint-John.

Critique :

Un épisode moyen à nouveau, cette fois-ci qui se passe en Afrique du Sud. Hawke y retrouve un vieux compagnon d'armes : le colonel Martin James Vidor, joué par Christopher Stone (L'Âge de CristalLes Nouvelles Aventures de Lassie, Les Enquêtes de Remington Steele) acteur très connu des séries américaines qui est mort en 1995, Vidor était censé être mort lors d'une mission avec Saint-John Hawke où son hélicoptère s'était craché. Stringfellow pense alors que Vidor doit savoir où se trouve son frère. C'est pour cela qu'il accepte la mission d'aider le président du Limbawe du Nord : Seko Legana, incarné par Raymond St. Jacques (Arabesque, L'Homme qui Tombe à Pic, Falcon Crest).

Mais Vidor ne se laisse pas berner par Hawke, et ce dernier doit l'affronter en duel, Vidor meurt et avant de mourir, il dit à Hawke qu'il savait où se trouvait Saint-John. C'est encore un épisode très nostalgique qui a attrait au passé de Hawke et de son frère, mais malheureusement je trouve que cela est très mal exploité et ce n'est vraiment pas une histoire prenante. Il est à noter que cet épisode fut exploité en France de façon indépendante de la série en VHS sous le titre « Airwolf II » où il était mis à la suite de l'épisode pilote, il me semble, ou accolé à un autre épisode de la série pour faire croire à un film. Comme la France l'avait déjà fait auparavant avec la série de Hulk, ou encore le Spiderman de 1977. À noter que l'épisode est réalisé par Nicholas Corea qui réalisa pas mal d'épisodes de la série de L'Incroyable Hulk justement. 

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10. LE SIMULATEUR
(MIND OF THE MACHINE)

Résumé :

Stringfellow et Dominic sont en mission dans Airwolf, ils la réussissent mais alors qu'ils vont sortir d'un canyon, Airwolf se crache. Ce n'était en fait qu'une simulation dirigée par le docteur Robert Winchester. Ce dernier via des tests en simulation énerve Hawke pour le provoquer en duel et lui montrer qu'il est meilleur pilote que lui, car Winchester devait être un des pilotes d'Airwolf. Mais ce que Winchester ignore c'est que son assistante, Diana, dont il est amoureux est une espionne russe qui veut récupérer les plans d'Airwolf pour son pays. Elle réussit à les voler, et veut emmener Winchester avec elle en Russie, mais Winchester refuse et est blessé. Hawke affronte les russes, qui ont piégé l'électronique d'Airwolf, heureusement Hawke repasse en manuel et se débarrasse d'eux, mais Winchester meurt.

Critique :

Un excellent épisode, très triste, et qui nous apprend beaucoup de choses sur Airwolf. Tout d'abord, on apprend qu'il était donc prévu qu'en cas de succès de l'appareil, une flotte de plusieurs appareils devaient être construit par Archangel, malheureusement Moffet ayant volé Airwolf et ses plans, cela n'a pas être réalisé. Ainsi dans cette optique d'une flotte d'Airwolf, plusieurs pilotes étaient déjà recrutés, comme Robert Winchester, incarné par David Carradine (Kill Bill, Associées pour la Loi, Matlock) le très célèbre Kwaï Chang Caine de la série Kung Fu. Ensuite, dans l'épisode pilote il était dit que les plans d'Airwolf étaient dans l'appareil et que c'est pour cela qu'en volant Airwolf, Moffet avait de ce fait empêcher qu'on puisse en construire d'autres. C'est donc ici, qu'on découvre la mémoire interne de l'ordinateur d'Airwolf, avec non seulement tous ses plans, mais également l'enregistrement de chaque combat qu'il fait, mais aussi l'analyse de toutes ses tactiques de combat et par ce fait, il crée des algorithmes permettant à la machine de combler ses lacunes et d'augmenter ses performances, voir de créer ses propres tactiques. On comprend alors mieux le nom en version originale : L'esprit de la machine.

Airwolf a une électronique bien plus sophistiquée qu'on ne le pense. Néanmoins à cause de cela, l'assistante de Winchester, Gloriana de son vrai nom, jouée par Sondra Currie (Very Bad Trip, Columbo, Simon et Simon), piège l'électronique d'Airwolf ce qui risque presque de lui coûter cher. L'autre chose que nous montre cet épisode, c'est un peu les coulisses d'Airwolf ! En effet, le fameux simulateur, n'est autre que la cabine factice dans laquelle sont tournées toutes les scènes du cockpit dans la série ! Il faut le rappeler, un hélicoptère en vol fait tellement de bruit avec son rotor, qu'il serait impossible d'enregistrer des conversations en plein vol. On aurait que des communications radio, et puis ce ne serait pas pratique pour effectuer la prise de son. On voit donc ici un peu l'arrière du décor.

Dans les autres détails à retenir, on voit Dominic jouer les apprentis soudeurs pour faire sortir l'armement d'Airwolf, ce ne sera pas la seule fois où il devra intervenir sur les circuits électroniques de l'appareil ! De même comme pour K2000 avec KITT, Airwolf montre ici une anticipation qui allait devenir réalité : les simulateurs de vol professionnels, utilisés de nos jours pour former les vrais pilotes d'avions. Bref, excellent épisode, qui nous montre beaucoup de choses sur Airwolf, et avec une fin assez triste, ce qui change des blagues des précédents. Et le cri du coyote par Dominic en version française vaut tout simplement cet épisode à lui seul !

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11.  CACHE-CACHE
(TO SNARE A WOLF)

Résumé :

D.G. Bogard un agent du gouvernement lance un satellite et met tout en œuvre pour découvrir où est caché Airwolf. Et met la pression sur Hawke et Archangel. Stringfellow est obligé de déplacer Airwolf, le temps que le satellite explore la zone où ils cachent Airwolf. À côté de cela, Dominic vient au secours d'une jolie pilote : Toni Donatelli, dont Hawke pense qu'elle est une taupe de Bogard. En réalité, la taupe est le sergent Nash de l'armée de l'air pour laquelle Dominic doit réaliser un film, Bogard trouve la nouvelle cachette d'Airwolf et arrive au moment où Stringfellow va le déplacer, Stringfellow s'enfuit poursuivi par Bogard vers le site où des B52 vont larguer leurs bombes pour que Dominic fasse ses images, et échappe grâce à cela à Bogard qui se fait arrêter pour avoir outrepasser ses fonctions.

Critique :

Un épisode vraiment pas extraordinaire pour conclure cette courte première saison, on aurait pu s'attendre à mieux. Néanmoins, avec cet épisode, on en termine en fait avec la recherche du gouvernement à propos d'Airwolf, en effet, à partir de la saison 2, il sera fait table rase de ceci. C'est Lance Legault (Le Rebelle, Dallas, La Malédiction du Loup-Garou) très connu pour avoir joué le célèbre Colonel Decker dans la série L'Agence Tous Risques qui joue le rôle de Bogard et qui pour cet épisode dans la version originale fait la voix de la narration à propos du dossier A56-7W... au début de l'épisode. Alors que chez nous en version française, un épisode c'est la voix de Hawke, un épisode c'est la voix de Dominic. D'ailleurs à propos de Lance Legault, il sera en guest dès le premier épisode de la saison 2 d'Airwolf dans le rôle d'un shérif malhonnête, tout comme Jeff MacKay (Jake Cutter, JAG, Magnum) très connu pour avoir joué 'French' dans la série Les Têtes Brûlées, qui joue ici le rôle du sergent Nash la taupe de Bogard, il sera lui aussi dans le premier épisode de la saison 2 d'Airwolf aux côtés de Lance Legault, les deux acteurs étant aujourd'hui morts depuis plusieurs années.

Enfin en autre guest, nous avons la charmante Kathleen Lloyd (7 à la Maison, Diagnostic : Meurtre, Equal Justice). Alors je ne sais pas si c'était un test pour le rôle de Caitlin qui reviendra à Jean Bruce Scott, mais personnellement j'aurai préféré mille fois que ce soit Kathleen Lloyd qui récupère ce rôle, elle a un charme et un charisme de folie. C'est également dans cet épisode que Hawke fait la remarque sur sa fameuse visière qui s'abaisse automatiquement, il semble la découvrir alors qu'il l'utilise depuis plusieurs épisodes, disant que c'est le fait qu'elle s'abaisse de façon automatique qui doit le surprendre ! Pour le reste rien à redire, pas de scène de combat, mais une scène assez impressionnante lorsque Airwolf est cerné par les hélicoptères de Bogard, et que Hawke le pose au sol avec les roues sorties et met les turbos pour le faire rouler à grande vitesse sur le parapet et surprendre ainsi Bogard et lui permet de s'enfuir. J'avoue ne pas avoir encore saisie comment la scène a été réalisée, car même avec le rotor plein pot, le Bell 222 ne peut pas rouler très vite, soit l'image est accélérée, enfin bref : jolie scène ! Et nous finissons avec la petite blague qui fait rire tout le monde à la  fin de l'épisode : tout est bien qui finit bien cette première saison.

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Saison 2Saison 4

NCIS : Nouvelle Orléans

Saison 3



1. CONTRE-COUPS 
(AFTERSHOCKS)



Scénario : Andrew W. Marlowe

Réalisation : Rob Bowman

Résumé :

Appelée sur une scène de crime, Kate Beckett y découvre Richard Castle, absent depuis des mois !

Critique :

Un démarrage sur les chapeaux de route ! Déjà, l’épisode s’ouvre par une séquence ultradynamique avec un splendide jeu de miroirs (un travail impeccable de Rob Bowman) qui se termine par Castle et Beckett se mettant respectivement en joue !

La victime, une dénommée Chloé, avait une adresse dans la main. En s’y rendant, le trio Beckett/Esposito/Ryan y découvrent Richard Castle, une arme à la main ! Beckett passe les menottes à son ex-partenaire ; le réalisateur zoome d’abord sur les mains de l’écrivain puis sur le visage de Nathan Fillion. C’est un plaisir de voir le visage si mobile, si ouvert de l’acteur. L’interrogatoire que mène Beckett est très serré. Stana Katic montre avec talent à la fois le professionnalisme de son personnage (questions sur l’affaire) et l’irritation de cette dernière (parce que Castle ne lui a donné de nouvelles depuis qu’il est revenu des Hamptons). On appréciera les vacheries réciproques des duettistes. Innocenté, Castle est sèchement renvoyé chez lui. Nathan Fillion rend parfaitement compte du désarroi de l’écrivain qui ne comprend pas la froideur de ses amis.

Avec sa maestria habituelle, Andrew W. Marlowe fait progresser son intrigue et parvient à replacer Castle sur la route des policiers en une parfaite symétrie de la première scène de crime ! C’est drôle et brillant. Le plus beau c’est la parfaite explication logique qui a amené le tandem au même endroit, la troisième scène de crime, en partant de deux points de départ différents. Comprenant qu’elle ne se débarrasserait jamais de Castle, Beckett l’admet « pour cette enquête » à ses côtés et il parie qu’il trouvera la solution. L’enjeu : sa présence au poste. Il est évident que Castle restera mais ce jeu fait partie de l’ADN du personnage et c’est une série qui joue avec les codes et avec son public. Comment rendre cette évidence plausible ? C’est le réel enjeu. Le spectateur s’amuse de retrouver les passages obligés de sa série : le café apporté le matin (ne manquez pas le visage de Stana Katic ; l’actrice rend parfaitement visible le plaisir qu’éprouve son personnage de retrouver son binôme), les théories farfelues et surtout l’idée qui relance l’enquête. Ici, il prouve le lien entre les victimes. Le scénariste parvient à nous surprendre en plaçant ledit lien dans un cabaret burlesque ! On note une marotte des réalisateurs dans les interrogatoires. Alors que la caméra est statique dans l’interrogatoire dans un cas, elle est très mobile dans un autre ; ce qui signifie qu’un élément important va nous être communiqué. Une réflexion de Beckett fait bingo dans son esprit puis ça fait tilt entre eux. Quelle série aime tant ses fans pour leur présenter tous les passages obligés tout en jouant avec ?

L’arrestation nous ramène à la scène de départ et l’explicite avec une redoutable efficacité. Beckett considère que Castle a gagné. Le duo est reformé. La saison peut commencer !

Anecdotes :

  • Le premier épisode de cette saison a été suivi par près de 12 millions de téléspectateurs sur ABC, aux États-Unis. Face à cette audience, la chaîne a commandé 2 épisodes supplémentaires pour la saison.

  • Stana Katic et Tamala Jones continuent à se laisser pousser les cheveux.

  • Michael Rady/Evan Murphy : acteur américain, surtout présent à la télévision : Greek (2008-2009), Melrose Place : Nouvelle génération (2009-2010), Mentalist (2011-2012), Jane the Virgin (depuis 2014).

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2. COMME CHIEN ET CHAT 
(SUSPICIOUS MINDS)

Scénario : Moira Kirland

Réalisation : John Terleski

Résumé :

L’enquête sur la mort d’une voyante amène Castle et Beckett sur la piste d’un autre meurtre.

Critique :

Castle et la voyante ! Une évidence pour cet amateur de fantastique ! Dommage que l’intrigue avec ses multiples personnages soit un peu confuse. On peut heureusement compter sur notre duo, très Mulder et Scully sur ce coup-là, pour nous distraire. Castle est bien entendu Mulder et Beckett Scully ; d’ailleurs elle reçoit très officiellement ce surnom.

Difficile d’isoler l’intrigue principale de ses sous-intrigues. La victime, Vivienne Marchand, avait déjà collaboré avec la police mais Ryan démonte la réputation de la voyante, mise en cause par un producteur de télé-réalité à qui elle propose de confier la vérité sur un « vrai » meurtre pour qu’il efface des images qui lui nuisent. La victime prétendue aurait fait une crise cardiaque mais pourrait avoir été empoisonné. Cet homme, Emilio, avait une liaison avec la femme d’un de ses employés, une gourde blonde. C’est compliqué de bien suivre et la résolution de l’énigme est un peu tirée par les cheveux. Le plus intéressant, c’est la différence entre un Castle ouvert au mystère et une Beckett matérialiste. La scène où les policiers démontrent comment la voyante aurait pu tout découvrir sur le meurtre d’Emilio est sans doute une des meilleures. Mais c’est Castle qui a la plus belle réplique décochée à son amie : « Si vous ne croyez pas à la possibilité que la magie existe, vous ne la trouverez jamais ».

Là-dessus, la fille de la voyante, Penny, elle aussi médium – Rachel Boston est le meilleur second rôle de l’épisode émouvante dans son deuil, un peu exaltée par ses visions ; d’abord hésitante à dire la première à Beckett puis gagnant en assurance – nous gratifie d’un pronostic sur l’avenir de Beckett.

Comme souvent, la famille de l’écrivain fournit l’intrigue secondaire ; aujourd’hui c’est Martha qui s’y colle. Cette partie de l’épisode est la plus solide et la plus forte, notamment dans l’émotion. Martha – merveilleuse Susan Sullivan éblouissante, la « Castle girl » de l’épisode – s’est vu demandé en mariage par son amant Chet. Elle veut réfléchir mais, en fait, elle pense que leur histoire est finie. Plus de flamme et c’est un moment touchant. Mais voilà que Chet meurt avant qu’elle n’ait rompu ! La scène entre Susan Sullivan, effondrée, et Nathan Fillion, magnifique en fils soutenant sa mère, est très émouvante. Cette sous-intrigue sauve le 3ème melon.

Anecdotes :

  • Absence Ruben Santiago-Hudson

  • Beckett a cessé de croire au Père Noël à l’âge de 3 ans.

  • Castle nous révèle que, si son nom de plume est « Richard Edgar Castle » (en hommage à Edgar Allan Poe), son véritable nom est Richard Alexandre Rodgers.

  • Rachel Boston/Penny Marchand : actrice américaine, vue dans les séries Mes plus belles années (2002-2005), NCIS (2006), The Ex List (2008-2009), US Marshall : protection de témoins  (2011-2012), Witches of the East End (2013-2014).

  • Mercedes Masöhn/Marina Casillas : actrice suédoise, vue dans les séries Entourage (2008), NCIS (2009), Three Rivers (2009-2010), 666 Park Avenue (2012-2013), Californication (2014), NCIS : Los Angeles (2014, 5 épisodes), Fear the walking dead (depuis 2015).

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3. LE JUSTE CHOIX 
(MAN ON FIRE)

Scénario : Alexi Hawley

Réalisation : Bryan Spicer

Résumé :

Le meurtre d’un garant de caution envoie Castle et Beckett à la fois dans le passé de cette dernière et sur la piste d’un trésor

Critique :

A travers une enquête très classique, Castle s’offre un beau moment dans l’approfondissement du personnage de Kate Beckett tout en rendant hommage quelque part au Faucon maltais. Le mort est trouvé dans son bureau et c’est de là que va découler toute l’enquête. Sur son corps, Lanie trouve un papier rempli de traits. Castle pense d’emblée à un (Da Vinci) code quand Beckett le compare à un vulgaire bout de papier. Faute du scénariste puisque rien n’est inutile dans une série policière et que, d’autre part, Beckett ne pourrait jamais considérer un élément quel qu’il soit comme anodin. Dans le bureau, les enquêteurs trouveront un micro qui relie l’épouse de la victime à la scène de crime. Sur le corps, Lanie, à nouveau, découvre une croix faite de baume et d’huile qui amène un prêtre en salle d’interrogatoire ! Enfin, une empreint fait tomber dans l’escarcelle un ancien criminel visiblement complètement décati !! Mais le plus beau, c’est qu’en coursant un suspect, Beckett tombe sur Mike Royce, son ancien instructeur. Jason Beghe est impeccable dans ce rôle de mentor, à la fois distancié par l’âge et l’humour tout en montrant une affection certaine pour son ancienne élève. Stana Katic est tout aussi remarquable car l’actrice rend elle aussi palpable cette affection. Les deux acteurs réussissent à créer et à rendre tangible et partant crédible cette connexion entre leurs personnages.

Evidemment que le papier découvert était important et même qu’il est une carte menant au butin d’un vol de bijoux d’un montant pour lequel on pourrait aisément tuer ! Rien n’étant ce qu’il paraissait être, la seconde partie de l’épisode déconstruit les figures qu’il nous avait précédemment présentées ! C’est très bien écrit et la chasse au trésor amène à une scène d’un cliché absolu qui devient un morceau de bravoure : tout le monde s’y retrouve et se menace réciproquement avec des armes de tous les calibres !!! Castle sauve la mise et résout l’énigme.

L’épisode comporte une intrigue mineure, celle d’Alexis qui veut un scooter. C’est mignonnet surtout avec le charme de Molly C. Quinn mais on n’y croit qu’à moitié et, surtout, c’est clairement ajouté pour donner du temps de jeu à la « famille Castle ». Pas grave, Nathan Fillion et consorts auront réussi à nous amuser quand même !

Anecdotes :

  • « Les filles rêvent d’un deux roues quand on réalise qu’on n’aura jamais de poney » affirme Beckett

  • « J’ai toujours rêvé de faire ça ! » s’exclame hilare Castle en poursuivant un suspect !

  • Castle a écrit « Le tueur n’avait pas le son » ; il a trouvé mieux comme titre !

  • Jason Beghe/Mike Royce : acteur américain vu au cinéma dans The X-Files : le film (1998) mais plus souvent à la télévision : X-Files (1994), Les Experts (2002), Veronica Mars (2006), Californication (2009/2011-2013), Chicago Fire (2012-2015), Chicago Police Department (depuis 2013).

  • Sophina Brown/Gayle Carver :  actrice américaine vue dans les séries New York Unité spéciale (2001), Shark (2006-2008), Numb3rs (2008-2010), NCIS : Los Angeles (2011), Ravenswood (2013-2014), Scream (2015).

  • Absence de Ruben Santiago-Hudson.

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4. LA GRANDE ÉVASION 
(ESCAPE PLAN)

Scénario : David Grae

Réalisation : Rob Bowman

Résumé :

Un homme est retrouvé mort tué par une balle en plomb vieille de 200 ans !

Critique :

Très joli titre français qui, sans vendre la mèche, en allume toutefois une partie. Une des forces de cet épisode c’est son travail visuel. D’entrée de jeu, Rob Bowman nous captive par cette scène dans une lumière bleu-noir mêlant silence autour du cadavre et bruits de chevaux au galop. Un déphasage qui illustre que le temps sera une des données du problème.

La victime, un certain Daniel Goldstein créait des produits financiers complexes. Un de ces produits a justement fait perdre beaucoup d’argent à plein de monde. Suivez l’agent est un poncif du récif policier sauf que nous sommes chez Castle et que ce n’est qu’un aspect de la réponse. Car Lanie apporte plus de questions qu’elle ne donne de réponse : la victime a été tuée par une balle remontant au XVIIIème siècle tirée par une arme de la même époque ! Il n’en faut pas plus à Castle pour imaginer un tueur spatio-temporel venu par un portail dimensionnel ! L’énergie que met Nathan Fillion dans son personnage le préserve du ridicule pour le faire passer dans l’autre dimension des huluberlus sympathiques, un excentrique ! Devinez le modèle de la voiture de Daniel et vous imaginerez les sommets de jubilation de l’écrivain !

Castle et Beckett vont remonter jusqu’à un club de farfelus, éminemment délirants mais bons enfants. Le décor est chargé mais il crée une véritable identité visuelle au club, un décalage entre l’extérieur du XXIème siècle et l’intérieur qui se revendique du Londres victorien (costumes notamment) mais comme si le futur imaginé à l’époque (référence à Jules Verne) s’était justement arrêté là. Rob Bowman, bien aidé par les décorateurs, opère une présentation en deux/trois images, de vrais tableaux d’originaux saisis sur le vif. Mais si le club est original, c’est aussi lui qui donnera la clé de l’énigme. Grâce aussi à une séance de tir devant mesurer la précision des armes du siècle des Lumières ; d’abord sérieuse, cette séance vire au déjanté et on remercie Nathan Fillion à genoux tellement c’est fou !!

L’intrigue mineure du jour, ce sont les premiers émois d’Alexis. C’est très touchant grâce à l’implication de Molly C. Quinn, absolument géniale quand elle entreprend de se demander à voix haute comment on sait qu’on est amoureux. C’est à la fois drôle et touchant et Nathan Fillion n’est pas en reste. Sur cette scène, il est lui aussi attendrissant et nous fait bien sourire. Il a carrément su nous faire rire par la jalousie de Castle, vexé que ce soit à Martha et non à lui, le « papa cool » qu’Alexis se soit confiée la première ! Quant à la première rencontre du père et du petit ami, il n’y a que dans cette série qu’elle pouvait avoir lieu de cette façon !!

Anecdotes :

  • Humour noir toujours pour ouvrir l’épisode lorsque Martha dit à son fils : « Rien de tel qu’un petit meurtre pour te remonter le moral » !

  • Le premier mot de bébé Alexis a été « Dénouement » mais c’est parce que Castle « lui a appris très tôt à structurer sa pensée » !!

  • Première apparition du nouveau compagnon de Kate Beckett.

  • Andrew Leeds/ Adam Murphy : acteur américain vu dans les séries Nip/Tuck (2003-2004), Bones (Pelant, 2012), NCIS : Los Angeles (2013-2014).

  • Victor Webster/Josh Davidson : acteur canadien, vu dans les séries Sunset Beach (1998-1999), Mutant X (2001-2004), Related (2005-2006), Esprits criminels (2009), Continuum (2012-2015).

  • Hommage à Stephen J. Cannell. 

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5. LES VRAIS HÉROS NE SE REPOSENT JAMAIS 
(COURSE CORRECTION)

Scénario : Terence Paul Winter

Réalisation : John Terlesky

Résumé :

Lors d’un enterrement un cercueil se renverse libérant deux corps !

Critique :

Au tour des séries hospitalières de passer à la moulinette de Castle ! Humour et ironie à tous les étages mais aussi beaucoup de sentiments voire du sentimentalisme si l’on est peu charitable. La victime, Valérie Monroe, était médecin dans un hôpital et elle a été tuée avec une « précision chirurgicale » selon la formule agréée. Le mode opératoire, et plus largement l’injection de formules médicales, permettent à Tamala Jones de sortir de son registre habituel pour développer une réelle expertise. La mise en scène de John Terlesky permet de donner un aspect fluide à une scène d’explication qui aurait été bavarde et pesante s’il l’avait tourné platement.

L’écriture de la série est bien rodée mais absolument pas mécanique. Ainsi, le premier suspect, Greg McClinctock, est-il bien entendu innocent du crime puisqu’il est le premier justement. Sauf que c’est bien plus subtil ! L’explication finale est stupéfiante par la maîtrise d’écriture et le jeu avec le spectateur qui a toutes les cartes en main mais tombe dans le panneau qu’on lui présente ! Comment faire autrement quand le scénario mêle un baron de la drogue qui employait la victime comme médecin personnel ? Comment passer sous silence le fait qu’elle était une informatrice du ministère de la justice ? Et que vient faire dans tout cela une recherche du docteur Monroe concernant la ville de Katona, État de New York, prototype selon le capitaine Montgomery « de la ville où il ne se passe jamais rien » ? La réponse à la question est fournie par le capitaine Montgomery lui-même ! Ruben Santiago-Hudson a peu de temps de présence mais il l’emploie bien, chaleureux, proche de ses troupes.

Et puis il y a de l’amour dans cet épisode. L’amour d’Alexis pour Ashley (absent bien qu’on parle beaucoup de lui) et le couple qui a « sa » chanson (de Taylor Swift). Celui de Castle pour Gina ; une crise entre eux dû à la jalousie de ce dernier déjà constatée quand on parle de sa fille mais qu’ils parviennent à surmonter grâce à un travail sur soi de cet égotiste de première qu’est Richard Castle. Nathan Fillion est impeccable et l’on sent les efforts que son personnage a fait par amour pour les autres. C’est aussi avec délice que l’on assiste à la lecture entre Castle et Beckett d’une correspondance amoureuse où ils espèrent trouver une piste. Non seulement c’est amusant mais c’est loin d’être purement anecdotique. Quant au mobile du meurtre, il est quelque part lié à l’amour, décidément un grand meurtrier !

Anecdotes :

  • Michael Cassidy/Greg McClinctock : acteur américain vu dans les séries Newport Beach (2004-2005), Smallville (2007-2008), Scandal (2012), Men at Work (2012-2014), The Magicians (2016).

  • L’épisode comprend de multiples références à des séries hospitalières, comme un « docteur Rhonda Shimes » ! Selon Castle, les médecins sont connus pour « leur fornication galopante » et le triolisme serait « courant » !

  • Retour de Monet Mazur (Gina).

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6. AUX AGUETS 
(ONE GOOD MAN)

Scénario : David Amann

Réalisation : Bill Roe

Résumé :

Le meurtre d’une femme blonde indique à la police de New York qu’un tueur en série, le Triple Tueur, est de retour en ville.

Critique :

Un épisode remarquable à l’intrigue complexe mais maîtrisé, aux dialogues froids et à la mise en scène lente et grave ; profondément noir, cet épisode, éclairci par l’intrigue secondaire qui aura son importance sur l’intrigue principale, ce qui est rare, réussit une figure imposée des séries policières : introduire la Némésis du (des) héros.

L’entrée dans l’épisode est déjà un signe de maîtrise narrative, visuelle et sonore. Quand tout va bien, la jeune femme blonde est éclairée par les lumières de la ville et on entend clairement Phil Collins. Puis, progressivement, le silence se fait. Très vite, Lanie relie ce crime à ceux du Triple Tueur. Ruben Santiago-Hudson enfile les habits du commandant Montgomery et, avec autorité, nous donne un topo sur ce meurtrier. Survient une seconde victime et seulement le générique ! Avec efficacité, mais en ayant tout de même pris le temps d’une scène d’émotion, le scénario introduit le héros noir de l’épisode, Marcus Gates incarné avec un talent fou par Lee Tergesen. L’acteur donne un détachement ironique à son personnage (il faut voir le sang-froid qu’il conserve alors qu’une armada de flics surarmés le mettent en joue). Les interrogatoires de Gates par Beckett seule sont des bijoux. Le ton est toujours calme mais la tension est palpable surtout que la froideur de Gates le rend de plus en plus affreux mais, comme il a réponse à tout, c’est une anguille qui se tient devant nous. Le second interrogatoire semble rejouer la même scène mais on notera alors que le réalisateur zoome sur les visages. Quelque chose de nouveau va sortir de tout cela.

Pour coincer Gates, les enquêteurs ont fouillé le passé du roi de Sing Sing et découvert son co-détenu, Jerry Tyson. Autant Gates est glacial, autant Tyson paraît émotif, mal à l’aise. Il faut que la police lui arrache les bribes d’information qui vont lui être utile. Mais, nous sommes dans Castle et c’est chez notre écrivain préféré qu’un détail fait tilt permettant de sauver une femme ! On s’achemine vers le happy end traditionnel mais on aurait dû mieux écouter Castle, insatisfait du dénouement. Parce ce que, cette fois, l’imagination débordante de ce dernier lui fait entrevoir trop tard la vérité. Le final sera éminemment fort et noir, et pourtant, il conservera jusqu’au bout une brindille d’humour.

Ce petit éclat d’humour, pareil à la noisette dans le chocolat noir, provient de la résolution de l’intrigue secondaire du jour : l’admirateur secret d’Alexis. Ce qui est amusant et bien écrit, c’est le caractère évolutif de cette histoire et la manière dont les protagonistes, Alexis mais surtout Castle, la vivent. Cette intrigue et la principale interagissent et se renforcent ou plutôt s’équilibrent ; la noirceur de l’intrigue principale est en partie compensée par la relative légèreté de l’intrigue secondaire. Ensuite, quand Alexis, très insouciante sur ce coup-là, décide de se rendre au rendez-vous fixé, Martha défend à son fils de la surveiller…se réservant ce rôle ! Bonne composition de Susan Sullivan qui rend très convainquant et savoureux le changement de pied de son personnage et donne à voir, mine de rien, l’amour profond que cette famille se porte. C’est le coup de fil qu’elle passera à son fils pour le rassurer qui va jouer un rôle déterminant dans le final de l’épisode.

Anecdotes :

  • Brian Klugman/Paul McCardle : acteur américain, surtout connu pour avoir joué dans Bones (2013).

  • Michael Mosley/Jerry Tyson : acteur américain, vu au cinéma dans La Proposition (2009) mais plus souvent à la télévision : Scrubs (2009-2010), The Closer (2010), Pan Am (2011-2012).

  • Lee Tergesen/Marcus Gates : acteur américain, peu de films notables mais une longue carrière télévisuelle : New York Police Judiciaire (1990), Homicide (1993-1994), Code Lisa (1994-1998), Oz (1997-2003), Desperate Housewives (2006), Dr House (2009), American Wiwes (2010-2011), Longmire (2013-2014), The Strain (2016).

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7. GUERRE DE GANGS 
(OUTLAWS)

Scénario : Elisabeth Davis

Réalisation : Felix Alcala

Résumé :

La mort d’un comédien minable conduit Castle et Beckett dans une histoire de faux-semblants.

Critique :

Un épisode pas déplaisant certes mais extrêmement banal et pour tout dire peu inspiré. L’intrigue est confuse, passant d’une chose à une autre sans s’en fixer sur une seule tout en étant très linéaire. La révélation de l’identité du coupable tombe comme un cheveu sur la soupe.

On avait pourtant commencé par une entrée contrastée comme la série sait si bien les faire. D’un côté, un policier en uniforme disparaît brusquement happé depuis l’intérieur d’un appartement d’où venait des cris. D’un autre côté, Alexis et Martha font des vocalises à 5 heures du matin !

C’est ce policier qui est mort sauf que c’était un comédien ! Un strip-teaser pour être précis. Et l’appartement abrite une colonie de jeunes femmes totalement effondrées quand Castle et Beckett y arrivent : enterrement de vie de jeune fille ! Mais passé cette ouverture hilarante, on va rire beaucoup moins et, dans Castle, c’est quand même plutôt gênant.

Tout le reste de l’épisode va dérouler la pelote que le patron de la boîte qui employait la victime a donné à Ryan et Esposito. Le club de strip-tease (passage assez drôle grâce à nos duettistes) amène à une « cougar » qui était la maîtresse de la victime mais avait rompu parce qu’il lui avait demandé 25 000 $. Argent qui amène à…etc. Tout cela pour nous amener à une histoire d’escroquerie très classique mais que la scénariste (pourtant talentueuse) n’a plus tellement le temps de développer et doit même bâcler la scène où le coupable est confondu. Et le spectateur avec lui.

L’intrigue secondaire est amusante (Alexis veut auditionner pour un rôle dans Grease à son lycée et Martha la coache) mais parfaitement anecdotique et complètement périphérique à notre intrigue. Seule la frimousse mutine de Molly C. Quinn et l’allant que met Susan Sullivan nous font passer un bon moment et, en fait, nous évite l’ennui.

Anecdotes :

  • La victime lisait des bouquins de Donald Trump parlant de finances.

  • Castle trouve que la victime ne valait pas 300$/heure : Lanie, elle, achète tout de suite !

  • Selon le patron qui reçoit Ryan et Esposito, les filles sont « dingues des petits maigrichons genre Twilight ». Ce qui date l’épisode !

  • Sagesse de Martha Rodgers : « Les auditions, c’est comme les hommes. Une de perdue… »

  • Mary Page Keller/Rebecca Dalton : actrice américaine, elle tourne surtout pour la télévision: Providence (1999), JAG (3 épisodes, 2002-2003), New York Police Blue (4 épisodes, 2004), Commander in Chief (4 épisodes, 2005), 24 heures chrono (2 épisodes, 2009), Castle (2010), NCIS : Los Angeles (2011), Supernatural (2011), Pretty Little Liars (4 épisodes, 2012), Chasing Life  (2014-2015).

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8. DOUCE MÉLODIE 
(MUSIC TO MY EARS)

Scénario : Matt Pyken

Réalisation : Bryan Spicer

Résumé :

La mort d’un employé municipal emmène Castle et Beckett vers une toute autre affaire.

Critique :

Solide épisode : une première affaire qui ouvre sur une seconde et relance complètement l’intrigue tout en faisant monter la pression. L’humour est bien dosé ; très présent au départ, il se fait plus rare ensuite à la mesure de l’élévation des enjeux. Un parfait tempo empêche tout ennui. Tout juste peut-on regretter que tous les acteurs ne soient pas au top niveau.

C’est à Central Park que nos duettistes préférés se retrouvent autour du cadavre d’un certain « Lenny les bonnes ampoules », un électricien chargé de changer les ampoules dans le métro de New York. D’emblée, le scénariste nous dit que ce n’est pas une affaire simple : la victime a été tuée de trois balles au terme d’une chasse à l’homme. Pourquoi le tuer ? Ryan et Esposito pensent avoir trouvé du matériel d’espionnage chez lui à moins que ce ne soit son peu scrupuleux supérieur ? Matt Pyken nous présente ces pistes avec une parfaite crédibilité mais elles sont fausses ! L’explication de la présence du matériel est absolument hilarante !

Et c’est là que le scénariste nous inflige un rebondissement dramatique : la victime a été tuée pour avoir assisté à un enlèvement d’enfant ! La tension est installée d’emblée puisque les enquêteurs ignorent l’identité de l’enfant et doivent la découvrir. En outre, Nathan Fillion nous permet d’apprécier la partie dramatique de Castle ; un père qui comprend quelle épreuve traverse le père du gamin. Père joué par John Pyper-Ferguson qui est très juste. L’acteur est très impliqué et on croit à sa peine beaucoup plus qu’à celle de la mère, tellement plus fade et dans un rôle extrêmement convenu. Un père qui passe aussi un temps pour le coupable et clame son innocence alors que le temps presse. A ce stade de l’épisode, il pourrait très bien être un kidnappeur. Ça oui mais tueur, cela était plus difficile et les enquêteurs en sont conscients. Leurs interprètes aussi et on est à fond avec eux. Le final, dynamisé par Nathan Fillion dont le personnage a deux éclairs de génie qui décide du succès et Stana Katic, très convaincante dans l’action. Ruben Santiago-Hudson est très bien aussi dans un registre plus dur que d’habitude.

L’intrigue secondaire est amusante quoique résolument mineure : Alexis garde le rat domestique de son petit ami Ashley (Ken Baumann, peu expressif), une bestiole nommée Théodore, et qui disparaît. Elle le cherche en vain et craint la réaction du jeune garçon. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. L’intrigue ne passionne pas Molly C. Quinn outre mesure même si l’actrice a déjà suffisamment de talent pour nous garder avec elle.

Anecdotes :

  • Quand Castle parle de Ben par rapport au rat, il fait référence au film d’horreur Ben de Phil Karlson sorti en 1972.

  • Pour Beckett, l’animal de compagnie le plus courant à New York, c’est le cafard ! L’animal le plus étrange qu’elle ait eu ? Castle bien sûr !

  • Castle fait référence à « Flamme d’argent », une nouvelle de Sherlock Holmes où c’est l’absence d’une chose (en l’occurrence un aboiement) qui en révèle une autre.

  • Carmen Argenziano/Marco Rivera : acteur américain actif sur les deux écrans. Au cinéma, on a pu le voir dans Le Parrain II (1974), Le retour de l’inspecteur Harry (1983), Broken Arrow (1996), Anges et Démons (2009). A la télévision dans Columbo (1973), L’Agence tous risques (1983), La loi de Los Angeles (1986-1990), Urgences (1995), Stargate SG-1 (1998-2005), Docteur House (2007), Hawaï Five-0 (2014).

  • John Pyper-Ferguson/Dean Donegal : acteur canadien d’origine australienne, on a pu le voir dans X-Men l’affrontement final (2006) mais plus souvent à la télévision : Brisco County (1993-1994), MilleniuM (1997-1998), Les Experts (2000, 2010), Brothers & Sisters (2006-2007), Terminator : Les chroniques de Sarah Connors (2009), Grimm (2012), Once upon a time (2013), The Last Ship (depuis 2014), Marvel : les agents du SHIELDS (2017).

  • Eve Carradine/Mirielle Lefcourt : Ever Dawn Carradine est la nièce de David Carradine. On a pu la voir essentiellement à la télévision : Les Dessous de Veronica (1998), Les Experts (2004), Supernatural (2009).

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9.  À TOUTE VITESSE 
(OVERDRIVE) 

Scénario : Shalisha Harris

Réalisation : Bethany Rooney

Résumé :

La mort très étrange d’une astrophysicienne amène Castle et Beckett aux frontières du réel.

Critique :

Savoureux hommage à une glorieuse ainée tout autant que passage au tamis de la question extraterrestre, cet épisode est un régal ultra-référencé (Castle est une série « geek » à l’image de son héros) qui insère avec bonheur une enquête policière dans un cadre baignant dans l’étrange. L’on est toutefois plus proche de Jean Ray avec un « fantastique expliqué ».

La victime était une astrophysicienne retrouvée victime d’une « décompression explosive » ; ce qui se produit lorsqu’un corps est situé hors de l’atmosphère ! Tamala Jones rend bien la perplexité de Lanie et la suite de l’autopsie ne va pas lui rendre le sourire ; il y a bien plus de questions que de réponses. Mais si la légiste est perdue, Castle, lui, est tout sourire ! La victime a été enlevée par des aliens ! Lorsque le générique est lancé après 10 minutes d’épisode, cette hypothèse n’a pas pu être démentie par Beckett !

Il est intéressant de revoir nos duellistes dans leurs rôles de sceptique et de convaincu d’autant qu’à la différence de la magie, l’hypothèse d’une vie (et d’une intelligence) extra-terrestre est toujours valable scientifiquement même sans aller jusqu’aux élucubrations de la littérature et du cinéma fantastique. Jusqu’au bout, Beckett refusera d’admettre que les aliens existent même si, un instant, la logique policière semble vaciller. Le scénario donne évidemment un peu de temps à la thèse ufologique et s’offre Lance Henrikssen en invité de luxe ! Certains pourront regretter le temps relativement bref de sa présence mais c’est en fait cohérent avec la série : Castle est une série policière et non une série fantastique. Disons que c’est un témoignage de sympathie et une révérence faite à un acteur reconnu dans ce domaine tout autant qu’un hommage à la célèbre série où la vérité est ailleurs. En tout cas, en peu de minutes, l’acteur est très juste. Très posé, Benny Stryker n’a rien d’un gourou illuminé et il a même des informations pour les enquêteurs. Impossible de ne pas sourire quand il affirme avec un sérieux académique que le Gouvernement est derrière tout cela ! Et ce n’est pas la suite qui va le démentir !! Des « agents fédéraux » enlèvent les affaires de la malheureuse et interrogent dans des conditions ultraclichées nos héros !!!

Cet « enlèvement » est le climax de l’hommage. Par la suite, la vérité va se faire jour sous un angle réaliste de plus en plus affirmé. Castle a une idée pour le moins cocasse pour joindre ces mystérieux agents et le fait que ça marche souligne le côté fictionnel de la série. C’est encore l’écrivain qui va comprendre que quelque chose ne va pas du côté de la victime. Bien vu de la part de la scénariste que de ne pas faire de l’écrivain un obstiné. S’il croit en la magie et aux « petits hommes gris » (merci Mulder !), il n’en fait pas l’alpha et l’oméga. Si la prosaïque réalité doit l’emporter, alors tant pis ! Mais on sait qu’il ne renoncera pas à ses convictions. C’est finalement la coopération entre la police et un agent fédéral secret mais bien réel qui permettra à la vérité de se faire jour.

Anecdotes :

  • L’épisode ne compte pas d’accroche. La séquence « Il y a deux catégories de personnes qui réfléchissent à des façons de tuer » est supprimée.

  • « Les parents d’Ashley vous aimeront. Il vous suffit de ne pas être vous-même », assène avec gourmandise Beckett à Castle qui doit dîner avec les parents du petit ami d’Alexis !

  • Le titre original de cet épisode est un jeu de mot avec le titre original du film Rencontres du troisième type à savoir Close Encounters of the Third Kind.

  • Cet épisode multiplie les références à la série X-Files : Aux frontières du réel. Le titre français l’avait déjà annoncé !

  • Un des acteurs invités, Lance Henriksen, a interprété le personnage principal de la série MillenniuM, créée par Chris Carter à l'instar de X-Files.

  • Castle, après avoir parlé chinois, explique qu'il parle chinois parce qu'il adorait une série télévisée. Une autre référence à la série Firefly dans laquelle Nathan Fillion jouait dans un monde où l'anglais et le chinois mandarin sont parlés couramment par tout le monde.

  • Lance Henriksen/Benny Stryker : acteur américain, vu au cinéma dans Rencontre du troisième type (1977), Terminator (1984), Aliens, le retour (1986), Aliens 3 (1992), Mort ou vif (1995), Scream 3 (2000), Appaloosa (2008). Il a également joué pour la télévision où il est surtout connu pour MilléniuM (1996-1999). On l’a vu aussi dans NCIS (2007) et The Blacklist (2015).

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10. MAUVAISE ALLIANCE 
(FOLLOW THE MONEY)

Scénario : Scott Williams

Réalisation : Bryan Spicer

Résumé :

La mort d’un ancien docker fauché, un ancien bar et la Prohibition sont les ingrédients du nouveau cocktail pour Castle et Beckett.

Critique :

Bel hommage au passé sulfureux de l’Amérique mais aussi à une certaine ambiance quand « atmosphère » voulait dire quelque chose de l’esprit d’un lieu.

Tout commence quand le corps d’un certain Donnie est sorti de l’East River. Les enquêteurs trouvent très vite que c’est un ancien docker et Castle fantasme déjà sur l’implication de la Mafia ! Il y a bien un ancien type louche mais il a juste vendu un bar, le Old Haunt à Donnie qui y avait des souvenirs. Castle fait un éloge vibrant du lieu et c’est un régal d’entendre vibrer ces mots d’autant que Nathan Fillion est vraiment excellent dans l’incarnation de son personnage. Sur cet épisode, il vole la vedette à Stana Katic qui se rattrape pour partie dans l’interrogatoire du barman. C’est ultra-sexy et plein d’humour. On a encore l’occasion de rire avec le troisième suspect de l’épisode, complètement « chargé » mais blanc comme neige. C’est sans doute le point faible de cet épisode ; le coupable n’est pas si dur à trouver quand on a éliminé presque tout le monde très vite. A défaut d’un whodunit à la Duchesse de la mort, il reste le whydunit.

Le Old Haunt est au cœur de l’intrigue et le décor a été particulièrement soigné. Il y a un bel effort de reconstitution avec ce souci de lier le beau à l’utile, à savoir donner l’illusion qu’il s’agit d’un lieu lié à la Prohibition. Le tunnel qu’empruntent nos duettistes est un classique de la littérature policière de l’époque (lire Sax Rohmer ou Dashiell Hammett) mais il s’insère avec aisance dans l’histoire et joue un rôle déterminant dans l’explication et la résolution de l’intrigue. Le scénariste s’offre en plus le luxe de se payer la jeunesse branchée par cette confrontation entre un Castle amoureux et respectueux du passé et une tête à claque patron de start-up ; le genre à se gargariser d’avoir inventé la roue et de l’avoir fait breveter. La charge caustique est à déguster sans modération.

Dans une histoire où le passé se rappelle et se confronte au présent, l’intrigue secondaire avec la copine d’Alexis venue du Kansas est certes très mineure mais elle résonne plutôt bien avec l’ensemble.

Anecdotes :

  • Castle a écrit « Pour une poignée de balles » au Old Haunt.

  • L’écrivain multiplie les références au cinéma dont Les Dents de la mer et Alien.

  • Beckett fait référence aux « alligators » dans les égouts. Légende urbaine, elle s’appuie sur un fait véridique : un crocodile est sorti des égouts de New York le 10 février 1935. Dès 1936, la municipalité lança une campagne d’éradication. Il est de toute façon impossible à un reptile de vivre dans un environnement aussi froid.

  • La Prohibition : le terme renvoie à la campagne contre la production, la vente et la consommation d’alcool. Elle fut institutionnalisée par le 18ème amendement en 1919 mais suscita une puissante contrebande. Roosevelt la supprima en 1933 (21ème amendement).

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11. PARI GAGNANT 
(LET IT RIDE)

Scénario : David Grae

Réalisation : Jeff Blekner

Résumé :

Alors que l’équipe enquête sur la mort d’une marieuse, elle accueille l’actrice qui doit incarner Nikki Heat au cinéma et veut s’inspirer de Beckett !

Critique :

Attention ! Idée brillante ! Un scénario signé David Grae est en général gage de qualité mais ici, il fait preuve d’une belle inventivité et d’un grand humour car c’est la série qui se moque d’elle-même ! La mise en abîme est hilarante et nos duettistes interprètent une symphonie en trois temps impeccable. Comme l’intrigue policière n’est nullement sacrifiée à cet exercice de style, le spectateur est à la noce !

A la noce parce que la victime, Stacy Collins, veillait à ce que des couples se rencontrent. « Un petit meurtre te fera du bien » avait dit Alexis à son père affligé par le choix de l’actrice Natalie Rhodes pour interpréter Nikki Heat. C’est vrai que les premières images dont on nous gratifie n’ont rien de gratifiant pour elle et l’énoncé de sa filmographie – qu’Alexis n’a « pas vu » mais qu’elle connaît bien – a de quoi faire fuir en effet !! Or, voilà que ladite Natalie Rhodes débarque sur la scène de crime !!! Beckett avait donné son accord pour qu’elle la suive et prenne des notes (elle a l’habitude !). C’est le premier mouvement de la symphonie : Beckett confiante, collaborant de bonne grâce avec une Natalie à l’écoute, concentrée et un Castle proprement snobé et dont toutes les tentatives pour se rendre intéressant virent au pathétique. Il a des répliques d’une platitude confondante prononcées avec le sérieux qui ne va pas. Même Chuck Norris s’en sortirait mieux ! Nathan Fillion est juste génial ; une mimique suffit pour nous faire comprendre la solitude d’un auteur à qui sa muse et sa création échappent. Que Natalie n’ait pas lu Vague de chaleur, roman justement porté à l’écran, est juste le dernier clou du cercueil de Richard Castle !

Le second mouvement correspond à l’approfondissement de l’enquête. La victime versait beaucoup d’argent à un détective miteux qui se renseignant sur les clients de celle-ci. A ce moment, Natalie avoue à Castle qu’elle trouve le personnage de Nikki « complexe » et qu’elle espère parvenir à lui ressembler un peu. Cela n’a l’air de rien mais ces quelques mots rassénèrent le romancier qui amorce sa « réévaluation » de l’actrice. Laquelle, pour s’immerger dans le personnage, va jusqu’à copier la gestuelle de Beckett et à lui ressembler physiquement ! C’est bluffant ! Du coup, Beckett commence à paniquer. Il faut dire que Laura Prépon en brune ressemble effectivement beaucoup à Stana Katic ! On est aussi obligé de rire devant la mine rêveuse de Nathan Fillion !!! Le réalisateur s’amuse avec des gros plans sur les visages montrant la palette des sentiments des acteurs. Ce mouvement se termine lorsque, pour « rentrer dans le personnage », Natalie « chauffe » Castle puisque celui-ci s’est inspiré de lui-même pour créer le personnage de Jameson Rook, journaliste qui suit Nikki Heat de près (de très près même).

Enfin, le troisième mouvement voit Natalie demander à Beckett si Castle est gay : ce dernier a refusé de coucher avec elle ! Du côté de l’enquête, les policiers se sont concentrés sur la jolie secrétaire du miteux et celle-ci avoue piéger des hommes à la demande de Stacy. Le final baigne dans le mélodramatique mais c’est justement l’effet recherché et c’est vraiment drôle. Natalie Rhodes en est quasiment arrivé à faire plus Beckett que Beckett et celle-ci est soulagée que cela soit fini. Tout au long de l’épisode, Stana Katic et Nathan Fillion auront été à leur meilleur niveau mais Laura Prépon se sera révélée excellente. Qu’elle commence avec un look de bimbo ne fait que renforcer la mue de l’actrice qui joue une actrice devenant meilleure à mesure qu’elle comprend le personnage. C’est une jolie réflexion sur l’image et le monde du spectacle, plus originale d’autant que Castle s’est justement inspiré de Beckett pour créer Nikki et voilà Natalie copiant Beckett pour comprendre Nikki. Pour une fois, Frankenstein a réussi son œuvre !

En petite musique de fond, l’intrigue mineure du jour prend Kevin Ryan en personnage principal. Il va demander sa petite amie Jenny en mariage. Castle lui donne quelques conseils farfelus qui lancent l’épisode ! Et il se trouve que Natalie est un fantasme du policier ! Seamus Dever est épatant dans cet homme simple, qui s’efforce d’être un bon policier et un amoureux sincère malgré la présence d’une bombe sexuelle à ses côtés. L’épisode se termine sous les applaudissements. Rien de plus normal.

Anecdotes :

  • Nikki Heat est le nom original de l’héroïne créée par Castle. En VF, elle est appelée « Nikki Hard » mais, dans les traductions françaises des romans, c’est bien son nom original qui est utilisé.

  • Après le record d'audience de près de 10 millions de téléspectateurs sur la chaîne ABC, celle-ci a commandé une quatrième saison pour la série.

  • Lorsque Ryan montre sa bague à Castle, celui-ci fait un simulacre de demande à Beckett. C’est la seconde fois qu’il lui présente une bague de fiançailles.

  • Laura Prépon/Natalie Rhodes : actrice américaine, essentiellement présente à la télévision : That 70’Show (1998-2006), How I met your mother (2009-2010), Docteur House (2010), Orange is the new black (depuis 2013).

  • Absence de Tamala Jones et de Ruben Santiago-Hudson.

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12. HUIS CLOS EXPLOSIF 
(HELL ON THE HIGH WATER)

Scénario :Terri Edda Miller

Réalisation : Millicent Shelton

Résumé :

Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un magicien mais il y a un lapin dans le chapeau !

Critique :

Consacrer un épisode de Castle à la magie relève tellement de l’évidence qu’on se demande comment les scénaristes n’y ont pas pensé plus tôt. Il est aussi agréable que la magie constitue un élément de constitution du « Caskett » par les souvenirs qu’elle évoque à nos duellistes.

Faux semblant. C’est ce qui qualifie le mieux la magie. Tout est différent de ce qu’il paraît être et le scénario parvient à rendre tangible sans gratuité cette évidence. La mort paraît être un suicide mais la lettre laissée par la victime révèle autre chose. Ladite victime paraît soudain vivante mais c’est un frère jumeau (d’où la théorie farfelue du jour de Castle). Un vieil artisan construit un automate mais les enquêteurs ont découvert des traces d’explosif. Pour finir, deux morts sortent de leurs tombes ! Pour résoudre le meurtre et confondre le coupable, la police va devoir avoir recours…à la magie ! C’est brillant, bien joué et ce coup final couronne aussi un épisode où l’humour n’aura pas manqué.

Faux semblant donc. Deux intrigues secondaires utilisent ce procédé. D’abord, Lanie et Esposito qui sont en couple mais le cache aux autres. L’épisode est généreux avec Tamala Jones qui dispose de bien plus de temps de présence et l’utilise à bon escient réussissant en une scène à être à la fois glamour et factuelle. Ensuite, Castle et Gina dont l’histoire prend fin. Ainsi que l’avoue le romancier à sa mère (brève mais utilise présence de Susan Sullivan parfaite en mère attentive et présente), il vivait quelque chose de banal et rêvait de magie. C’est aussi la morale de cette histoire : la magie détourne le réel, elle ne s’y substitue pas.

Anecdotes :

  • « Alakazam » invoque Beckett : c’est une formule contraire au traditionnel « Abracadabra » dont l’origine est moyen-orientale mais l’étymologie contestée. C’est une invocation performative (la prononcer provoque quelque chose) et c’est la formule utilisée pour animer le Golem.

  • Brett Cullen/Christian Dahl : acteur américain, vu au cinéma dans Wyatt Earp (1994), La vie devant ses yeux (2007) mais plus souvent à la télévision : Les oiseaux se cachent pour mourir (1983), Falcon Crest (1986-1988), L’Equipée du Pony Express (1989-1990), Ally McBeal (1997), FBI : Portés Disparus (2002), Desperate Housewifes (2004-2005), A la Maison-Blanche (2005-2006), Lost (2005-2008), Ugly Betty (2006-2007), Person of Interest (2011-2013), Under the Dome (2014-2015).

  • Jeff Hephner/Edmund et Zalman Drake : acteur américain né Jeffrey Lane Hephner. On l’a vu dans les séries Newport Beach (2005), Docteur House (2008), Chicago Fire (2013), Chicago Med (2016).

  • Absence de Ruben Santiago-Hudson.

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13. LE RETOUR DU PIRATE 
(RETURN OF THE KING)

 

Scénario : Will Beall

Réalisation : Tom Wright

Résumé :

Un ancien policier contacte Kate Beckett pour lui parler du meurtre de sa mère mais il est abattu devant elle.

Critique :

Il y a deux catégories d’épisodes excellents dans Castle : ceux qui poussent l’humour au plus loin en pastichant les films et séries de genre et ceux qui sont des œuvres au noir. Cet épisode est de la seconde catégorie et de la meilleure eau.

Exceptionnellement, il ne débute pas par la découverte d’un corps ; ce qui est déjà une indication que ce n’est pas un épisode ordinaire. John Raglan est mourant et veut tout raconter à Beckett (venue en compagnie de Castle) mais il est tué. Il a tout de même eu le temps d’apporter un élément nouveau qui, dans un premier temps, complexifie l’histoire. A rebours de l’épisode type, aucune des personnes interrogées n’est innocente à un degré ou à un autre mais toute sont des pièces d’un sinistre puzzle qui prend sens dans une époque pas si lointaine où New York vivait sous la coupe de la Mafia. Presque tous les interrogatoires sont des confrontations ; celle avec Vulcan Simmons est la plus violente psychologiquement. Jonathan Adam est prodigieux dans l’incarnation d’un véritable serpent, malveillant, à la fausse élégance, mais fin renard et sachant pousser à bout Kate Beckett. Sans faute de Stana Katic qui fait ressentir toutes les émotions par lesquelles passent son personnage. Il faut la voir complètement livide par exemple. On est avec elle du début à la fin sans la lâcher et on apprécie que Richard Castle vienne la soutenir. Le romancier, à qui sa mère a demandé d’être honnête sur la raison qui le fait aller au poste de police tous les jours, ne se dérobe pas. Il apportera une aide importante et il sera déterminant dans le final éprouvant.

Le grand mérite de cet épisode est de replacer un fait – le meurtre de Johanna Beckett – dans un contexte plus large ; lui donnant une profondeur et une consistance et partant un intérêt. Intérêt renouvelé puisque l’épisode ne résout pas le crime originel tout en faisant avancer l’histoire générale. Les nouveaux personnages impliqués sont importants chacun à leur manière, ce qui construit une narration riche et passionnante à suivre et qui rend crédible la présence du « dragon » ; le puissant commanditaire in fine. Avec une réalisation alerte qui joue à fond la carte du mouvement, tout en réussissant à placer de courts mais précieux moments plus intimes, c’est un des sommets de la saison.

Anecdotes :

  • Jonathan Adam/Vulcan Simmons : acteur américain, très peu de films à son actif mais plusieurs séries : Bones, Nikita, NCIS : Los Angeles.

  • Max Martini/Hal Lockwood : acteur américain présent sur les deux écrans. Au cinéma, on a pu le voir dans Il faut sauver le soldat Ryan (1998), Colombiana (2011), Captain Phillips (2013), Cinquante nuances de Grey (2015), Cinquante nuances plus sombres (2017). A la télévision : Le Caméléon (1997), Les Experts (2002), Les Experts : Miami (2003), The Unit (2006-2009), Mentalist (2012).

  • Absence de Molly C. Quinn et de Tamala Jones.

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14. PANDORA'S BOX, PART 2 
INÉDIT EN FRANCE

Scénario : Alexi Hawley

Réalisation : Émile Levisetti

Résumé :

Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un ancien gagnant de la loterie.

Critique :

Un épisode sympathique mais un peu banal. Le thème de « l’argent ne fait pas le bonheur » est par trop cliché pour être un moteur d’intrigue satisfaisant.

De fait, si l’histoire se suit sans déplaisir et avec un certain nombre de rebondissements intéressants voire amusants, elle n’a pas d’éléments de fantaisie qui font le sel de cette série. Elle reprend un certain nombre de clichés (enfant toxico, passé qui ne passe pas) ou de figures rituelles (dealer jouisseur, gagnant qui culpabilise, majordome guindé). Il y a cependant un bon rebondissement pour relancer l’intrigue dans la dernière partie de l’épisode, ce qui donne un coupable convainquant et qu’on avait trop facilement laissé passer. On appréciera aussi l’astuce de Castle pour résoudre l’énigme. Le fil rouge de ce que ferait les personnages principaux avec le gros lot est plaisant mais sans plus. Sauf le final qui est réellement touchant parce qu’il concerne nos héros.

L’intrigue secondaire du jour concerne Martha désemparée par l’héritage fabuleux que lui a laissé Chet. Il est agréable que ce soit Beckett qui lui souffle le moyen d’en user sans mal agir et sans remords.

Anecdotes :

  • Pour Castle, le coupable c’est le majordome ! Un classique du roman policier dont Chapeau melon avait su faire son miel (Les espions font le service).

  • « La richesse ne fait qu’accentuer tous les aspects de notre personnalité » philosophe Castle…qui avoue que c’est son côté enfantin qui en a profité.

  • Castle s’est acheté un cratère de la Lune ! Depuis le traité sur l’espace de 1967, la Lune est considérée comme un espace international (comme les mers). En revanche, l’appropriation dans des buts commerciaux et économiques reste juridiquement floue.

  • Ned Bellamy/Logan Meech : acteur américain, vu dans Les enquêtes de Remington Steele (1986), Arabesque (1993), Les Experts : Miami (2004), The Unit (2006-2007), Terminator : les chroniques de Sarah Connors (2008-2009), Treme (2011-2013), Resurrection (2014).il a aussi joué au cinéma : Ed Wood (1994), Dans la peau de John Malkovitch (1999), Saw (2004), Twilight chapitre I-Fascination (2008), Django Unchained (2012).

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15. TERMINUS 
(END OF THE LINE)

Scénario : Moira Kirland

Réalisation : John Terlesky

Résumé :

La mort de l’épouse d’un vieil ami de Richard Castle provoque une crise avec Kate Beckett.

Critique :

Moira Kirland a brillamment mis en forme cette idée géniale que de mettre à l’épreuve la solidité du « Caskett » sur un autre terrain que celui des sentiments ; en plaçant cette opposition sur le terrain qui les réunit : le crime.

La victime était l’épouse de Damian Weslake, ami de Castle. Les explications que donne celui-ci à sa défense acharnée sont très convaincantes ; en plus, Nathan Fillion donne beaucoup de chaleur à celles-ci. L’acteur est impeccable, tant dans son obstruction initiale que dans son repentir et sa soif de justice. « Écoute ton cœur » lui dit Martha, toujours de bon conseil. Le scénario est véritablement habile puisqu’il charge Damian mais indirectement. L’élément le plus lourd étant la « coïncidence » entre ce crime et la mort du père de Damian, 20 ans auparavant. Or, que dit-on des coïncidences dans les séries policières ?

La série joue sur ses habitudes, comme le « bon » suspect initial mais innocent. Le fait qu’il soit relativement vite expédié signifie que le scénario va appuyer ailleurs et, de fait, il multiplie les suspects. Ils sont relativement bien dessinés même si un peu schématiques. Par contre, Jason Wiles n’est pas tout à fait le bon choix pour Damian. Emprunté, peu à l’aise et sans beaucoup d’expression, il ne crée que partiellement une connexion avec Nathan Fillion. Mais il y a beaucoup de rebondissements, tous crédibles et la rivalité entre Castle et Beckett rajoute un allant et pas mal de suspense. L’enquête à double hélice accouche d’une double résolution absolument stupéfiante et d’un final doux-amer.

Anecdotes :

  • « Chez les riches, les meurtres sont toujours bizarres » affirme Esposito

  • L’épisode se passe aux alentours de la Saint Valentin.

  • Alicia Coppola/Amber Patinelli : actrice américaine diplômée d’anthropologie et ancien mannequin n’a aucun lien de parenté avec Francis Ford Coppola. Vue au cinéma dans Benjamin Gates et le trésor des Templiers (2008) mais plus souvent à la télévision, notamment Another World (1991-1993), Trinity (1998-1999), Cold Feet (1999-2000), JAG (2003), Preuves à l’appui (2003-2005), NCIS (2004-2005, 3 épisodes), Mon oncle Charlie (2005-2013), NCIS : Los Angeles (2010, 2015), Esprits criminels (2014), Shameless (2016).

  • Tom Irwing/Simon Campbell : acteur américain, vu dans les séries Angela, 15 ans (1998-1999), Les Experts (2002), Related (2005-2006), Saving Grace (2007-2010), Grey’s Anatomy (2010-2011), Devious Maids (2013-2016).

  • Jason Wiles/Damian Westlake : acteur américain, surtout actif à la télévision : New York 911 (1999-2005), American Wives (2007), Esprits criminels (2010), Scream (2015).

  • Absence de Tamala Jones.

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16. ENVERS ET CONTRE TOUT 
(THE LAST STAND)

Scénario : David Amann

Réalisation : Rob Bowman

Résumé :

Croyant enquêter sur la mort d’un simple chauffeur de taxi, Castle et Beckett se retrouvent à chercher une arme de destruction massive !

Critique :

L’excellent épisode par nature : partir d’un fait banal et amener doucement à quelque chose de beaucoup plus gros, mettre de l’humour au départ puis le réduire progressivement tout en faisant monter la pression, doubler l’enquête habituelle du soupçon de la manipulation, et vous obtenez 40 minutes  (quasiment) sans faute qui vous scotchent à votre fauteuil.

D’entrée de jeu, Rob Bowman – sûrement le meilleur réalisateur de la série et un très bon réalisateur tout court – installe une tension, un rythme rapide marqué par une musique forte, qui scande les secondes et que l’on retrouvera plus tard. Tout commence donc par la mort d’Amir, un chauffeur de taxi dans un entrepôt abandonné. Ainsi que le souligne Lanie, tout pourrait faire paraître à un vol qui aurait mal tourné mais pourquoi avoir brisé les doigts du défunt ? David Amann, une des meilleures plumes du staff, nous invite ainsi à ne pas prendre ce que nous allons voir comme allant de soi, plus que d’habitude. La présence d’un diplomate syrien semble convenue mais c’est efficace pour troubler l’onde et cela nous vaut l’habituelle mais toujours réjouissante théorie de Castle ! Lequel devant un garde-meuble nous régalera une dernière fois d’une référence cinématographique amusante.

Une dernière fois parce que voilà que des traces de radioactivité sont détectées. Avant que l’enquête n’atteigne un climax de tension, le scénario s’est accordé une pause pour que Beckett évoque ses états d’âme, dise son amertume devant la tournure de sa vie amoureuse et trace le portrait du compagnon idéal. Intéressant que, sur ce passage, Nathan Fillion n’ait aucune ligne de texte. L’arrivée de Mark Fallon, de la Sécurité Intérieure, n’apaise pas vraiment les esprits ; d’autant qu’Adrian Pasdar est diablement convainquant en homme d’autorité. L’enquête suit un rythme trépidant car il y a urgence et ce moteur, pour être classique, n’en reste pas moins efficace. Tout comme le procédé un brin éculé d’éjecter les héros de l’enquête, histoire de dramatiser encore un peu les enjeux. Alors, certes, du coup, il n’y a plus de surprise désormais mais cela n’enlève rien à la qualité de l’ensemble car David Amann a su doser les révélations, amener chaque élément à temps et s’il ne surprend pas, c’est qu’il avait gardé une terrible carte dans son jeu qu’il abat à la dernière minute nous laissant tétanisé !

Anecdotes :

  • Cet épisode et le suivant forment un double épisode.

  • Alon Moni Aboutboul/Fariq Yusef : acteur israélien, vu au cinéma dans Rambo 3 (1988), Munich (2005), The Dark Knight Rises (2012), La chute de Londres (2016). Il travaille aussi pour la télévision : NCIS (2010), Fringe (2011), NCIS : Los Angeles (2013), The Blacklist (2014), The Leftovers (2015).

  • Lochlyn Munro/Kevin McCann : acteur canadien, vu dans Highlander (1994), JAG (1999), Monk (2004), Hawaï Five-0 (2012), Rizzoli & Isles (2015). Au cinéma, dans Dracula 2001 (2000), Freddy contre Jason (2003), Assaut sur Wall Street (2013), A la poursuite de demain (2015).

  • Adrian Pasdar/agent Mark Fallon : acteur américain, vu au cinéma dans Top Gun (1986), Aux frontières de l’aube (1987), L’impasse (1993) mais surtout à la télévision : Profit (1996-1997), Les Chemins de l’étrange (2000-2002), Amy (2003-2005), Heroes (2006-2010), The Lying Game (2011), Agents of SHIELD (2014), Colony (2016).

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17. RAPIDE, SILENCIEUX, MORTEL 
(SWIFT, SILENT, DEADLY)

Scénario : Andrew W. Marlowe

Réalisation : Bill Roe

Résumé :

Les enquêteurs n’ont que quelques heures pour découvrir la bombe.

Critique :

La surprise ne joue plus ici puisque le spectateur sait quels sont les tenants et les aboutissants mais le scénario d’Andrew W. Marlowe sait parfaitement user du contre-la-montre, gérer la tension et garder un peu de temps pour ses personnages. La réalisation est sans faute. L’orchestration est cependant moins présente et moins signifiante que pour le premier volet.

Tout le départ de l’épisode (jusqu’au générique) se joue sur trois fronts qui se renforcent mutuellement générant un effet d’angoisse croissant : Castle et Beckett se congelant à petit feu, Martha et Alexis rentrées inopinément et se demandant où est Richard, les enquêteurs à cran ayant autre chose à faire que les chercher. Évidemment que notre couple préféré s’en sortira mais, par un coup de vice dont on aurait pourtant pu s’attendre de la part de Marlowe, le « Caskett » subit un coup d’arrêt.

Castle va véritablement être le moteur de tout l’épisode. Ce sont ses intuitions, ses suggestions qui vont réellement permettre à l’enquête de progresser. Du grand Nathan Fillion. Pourtant, Mark Fallon ne passe pas au second plan grâce à l’énergie que met Adrian Pasdar dans son personnage. Il ne le rend vraiment pas sympathique mais c’est parfaitement voulu et pleinement réalisé. Juste une anecdote glissée par Ryan éclairera sur les motivations de l’agent Fallon. Après la séquence Dana Delany en saison 2, c’est une autre séquence de haut vol que s’offre la série avec Adrian Pasdar. C’est moins chaleureux mais, du moins, c’est complètement différent et pas moins intéressant. Coup de génie du scénariste que la « méthode Castle » qui sauve New York ! C’est à peine croyable mais c’est tellement bon !!

Anecdotes :

  • Générique différent : il est bleu glacier et l’orchestration n’est pas la même.

  • « On est programmé par la peur » énonce Beckett

  • Approximativement au 3/4 de l’épisode, Esposito cite deux noms, Evan Bauer et Jack Cochran ; en prenant le nom du premier et le prénom du second, il est possible d'obtenir Jack Bauer, le personnage principal de 24 heures chrono. Cochran est sans doute une référence à Robert Cochran, co-créateur de la série (avec Joel Surnow). Quant à Evan peut être une référence à Evan Katz, scénariste/executive producer durant toute la série 24 heures chrono, et co-créateur avec Manny Coto du spin-off 24 : Legacy.

  • Absence de Tamala Jones.

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18. UN PASSÉ ENCOMBRANT 
(SLAY THE DRAGON)

Scénario : Elisabeth Davis

Réalisation : David M. Barrett

Résumé :

Castle et Beckett enquêtent dans le monde impitoyable du soap-opera.

Critique :

Une fois encore, Castle se paye un genre et c’est le soap qui trinque. L’épisode est amusant, surjoué évidemment mais il aurait pu être meilleur cependant. Les différents éléments donnent plus l’impression d’être juxtaposés que réellement mêlés. On passe donc de l’un à l’autre sans vrai lien. L’écriture d’un soap a peut-être déteint sur Elisabeth Davis. En tout cas, on rit pas mal.

La mort de la victime est déjà une satire en soi : c’est un auteur ! L’effet miroir joue et on savoure d’autant que Castle et Beckett la prolonge d’une certaine façon. Néanmoins, ensuite, c’est un déroulement beaucoup plus classique qui survient même si les interrogatoires des comédiens sont très cocasses. Très drôles certes mais on a quand même connu plus désopilant. Elisabeth Davis s’amuse à doter tous les suspects d’alibis et on sourit devant la perplexité croissante des enquêteurs. Le problème c’est que quand Castle trouve la solution, l’impression laissé c’est qu’elle sort de nulle part. On aura une dernière occasion de sourire avec la scène écrite par le romancier pour le soap.

Heureusement, les divas vont sauver le médiocre pour le tirer vers le mieux. Susan Sullivan se déchaîne dans cet épisode qui a dû lui rappeler des souvenirs ! Martha est littéralement dans son élément puisqu’elle a joué dans ce soap…trente ans avant ! Elle veut se la jouer « agent infiltré » et c’est vraiment très drôle. Surtout dans deux moments ne paraissant pas du tout être ce qu’ils sont. Là, on est plié et la complicité entre Susan Sullivan et Nathan Fillion est exquise. Et puis il y a Jane Seymour, en invité de luxe. L’actrice surjoue une grande partie du temps (elle incarne la mère de la victime et il ne faut pas rater le moment où elle est amenée au poste) mais, quand son personnage est fermement interrogé par les enquêteurs, elle se pose et nous montre, à nous et à Castle et Beckett, ce que c’est que le talent. On n’ira pas jusqu’à brûler un cierge mais, dans le contexte de cet épisode, Jane Seymour était l’actrice qu’il fallait et elle ne se rate pas, nous faisant bien rire alors que son personnage n’a rien de reluisant !

Anecdotes :

  • Absence de Ruben Santiago-Hudson

  • Castle affirme qu’une machine à dérégler le climat a été imaginée dans un soap. Lequel est imaginaire mais la machine a été imaginé, elle, dans le film Chapeau melon et bottes de cuir !

  • Scène rarissime : Castle appelle Beckett « Katherine » mais c’était pour se moquer.

  • Tina Majorino/Reese Harlan : actrice américaine, de son nom complet Harmony Olivia Tina Majorino, elle travaille essentiellement pour la télévision : Veronica Mars (2004-2007), Big Love (2006-2010), Bones (3 épisodes, 2010-2011), Legends (2014).

  • Jane Seymour/Gloria Chambers : née Joyce Frankenberg, cette actrice britannique a été naturalisée américaine en 2005. Elle débute avec Ah ! Dieu ! que la guerre est jolie ! (1969) de Richard Attenborough, qui deviendra son beau-père entre 1971 et 1973 mais c’est son rôle de James Bond Girl dans Vivre et laisser mourir (Solitaire) en 1973 qui la fait connaître. Elle jouera ensuite notamment dans La Révolution française (1989) ou Serial noceurs (2005) mais c’est la télévision qui lui donne ses principaux rôles, en particulier Docteur Quinn, femme médecin (1993-1998). Elle a aussi joué dans les séries Smallville (2004-2005), Miss Marple (2007), Franklin et Bash (2012-2014), Jane the Virgin (2015). Élevée officier dans l’Ordre de l’Empire britannique en 2000. 

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19. ANTIDOTE 
(QUID PRO QUO)

Scénario : Terence Paul Winter

Réalisation : Jeff Blockner

Résumé :

Un juré s’effondre en plein procès : il a été empoisonné !

Critique :

Un honnête épisode même s’il n’a rien de particulièrement original. Son erreur est de ne pas se moquer du genre judiciaire et de l’aborder de façon trop sérieuse. Il est cependant assez bien écrit pour se suivre plaisamment.

L’épisode se base sur l’aphorisme bien connu : « A qui profite le crime ? ». En l’occurrence à l’accusé. Le scénario est assez habile pour ne pas l’écarter de la liste des suspects mais un autre aphorisme veut que le doute lui profite aussi. L’accusé innocent, c’est un cliché des séries et films judiciaires et, sur ce plan, Castle n’innove absolument pas mais, surtout, ne propose pas une fantaisie qui donnerait un second degré à l’épisode. A la place, c’est une enquête sérieuse mais banale qui nous est proposée. Par contre, on appréciera que le personnage de Montgomery soit mis en avant. Voilà un policier consciencieux mis sous pression par le procureur en personne ; difficile de bien faire son métier quand l’affaire concerne un procès médiatisé. C’est grâce à sa ténacité, et au soutien sans faille qu’il apporte à Beckett, que l’affaire sera résolue. Ruben Santiago-Hudson campe solidement son rôle.

Il y a une intrigue secondaire dans cet épisode autour d’un secret d’Alexis et d’une méthode peu scrupuleuse de son père pour savoir ce que fait sa fille. Amusant même si c’est une redite destinée à nous faire comprendre la foncière honnêteté de la jeune fille. Heureusement, la bonne composition de Molly C. Quinn permet à Alexis d’échapper au cliché de la bonne fille un peu bêta. On aura aussi apprécié comment elle remet son père en place mais, ça aussi c’est une redite. Dommage.

Anecdotes :

  • Le titre original de cet épisode est un jeu de mot avec la série Law and Order connue en France sous le nom New York, police judiciaire.

  • Bruce Davison/Louis Arnacki : acteur américain, vu au cinéma dans Fureur apache (1972), Six degrés de séparation (1993), X-Men (2000, 2002), Le maître du jeu (2003). Il a tourné aussi pour la télévision : Les contes de la crypte (1995), Triangle (2005), Les aventures de Flynn Carson : le secret de la coupe maudite (2008).

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20. UN MENTOR TRÈS SPÉCIAL 
(NOLA CONFIDENTIAL)

Scénario : Scott Williams

Réalisation : Steve Boyum

Résumé :

Le corps d’un journaliste est retrouvé dans le four d’une pizzéria.

Critique :

Voilà un épisode de Castle comme on les aime, plein d’humour mais un humour au service d’une solide enquête policière.

Avant le générique (donc en moins de dix minutes), le spectateur a eu deux grands éclats de rire ! Rien que les noms des quatre pizzaiolos en guerre sont des bijoux de drôlerie sans oublier les coups pendables qu’ils se sont faits entre eux ! Même Lanie pour une fois sacrifie à l’humour noir !! La théorie fumeuse de Castle est aussi brève qu’hilarante. L’identité de la victime, Gordon Burns, journaliste déchu, lance véritablement l’histoire. Une histoire simple puisqu’elle part de la « guerre des pizzas » pour aboutir à un trafic de drogue. Simple mais en aucun cas linéaire. Chacun des suspects pourrait être lié au crime et au trafic mais leurs interrogatoires distillent également de petites pastilles d’humour. Faire rire en instruisant le spectateur ; c’est bien joué.

L’enquête rebondit avec la découverte de Monica Wyatt, une ex de la victime. Liz Vassey apporte la gravité et la tendresse appropriée faisant un joli contraste avec les hommes jusqu’alors présenté qui avaient tous un côté ridicule ou pathétique. Poursuivre l’enquête va permettre de traquer la « Baleine Blanche » de Burns en lien avec un épisode traumatisant de son passé. Voilà l’élément tragique qui densifie le fond de l’épisode. Très appréciable aussi la révérence, très dans l’ADN de la série, au « film noir » et que ce soit « Boggie » qui apporte un élément déterminant est un bel hommage. Le fin mot de l’histoire, il revient à Castle, grand amateur du genre.

L’intrigue secondaire du jour, liée à Alexis, est différente des habituelles par sa gravité. L’adolescente vit très mal un coup qu’on lui a fait et ne comprend pas bien pourquoi elle réagit comme elle le fait. Molly C. Quinn est ici particulièrement convaincante et la connexion avec Nathan Fillion toujours aussi limpide. Les deux acteurs réalisent un sans-faute dans cette partition et il est bien vu de ne pas dresser de « l’âge ingrat » un portrait caricatural mais bien nuancé.

Anecdotes :

  • Castle a écrit « Ciel de cendres ».

  • En 2003, Ryan était dans la brigade des stups.

  • La « Baleine blanche » fait évidemment référence à Moby Dick, métaphore de l’obsession destructrice, d’après le roman éponyme d’Herman Melville. Il y a plusieurs références dans l’épisode.

  • Gary Basaraba/Ralph Carbone : acteur canadien, vu au cinéma dans La dernière tentation du Christ (1988), Striptease (1996), Suburbicon (2017) et à la télévision dans Brooklyn South (1997-1998), Boomtown (2002-2003), Person of Interest (2013-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2016).

  • Peter Onorati/Sal Malavolta : acteur américain, surtout actif à la télévision : Walker, Texas Ranger (2000), Mes plus belles années (2002-2004), Ghost Whisperer (2007), Desperate Housewifes (2009).

  • Liz Vassey/Monica Wyatt : actrice américaine, elle tourne principalement pour la télévision : La Force du destin (1990-1992), Code Quantum (1991, 1993), Star Trek : la nouvelle génération (1992), Urgences (1994), Dharma et Greg (2000), Tru Calling (2005), Les Experts (2005-2010), La diva du divan (2011-2012).

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21. REPRÉSAILLES 
(KREWE)

Scénario : Matt Pyken

Réalisation : Paul Holahan

Résumé :

Un champion de natation est retrouvé mort noyé. Parallèlement, Castle s’agace de voir un autre auteur s’intéresser à Beckett.

Critique :

Episode un peu ambivalent. Son intrigue principale ne casse pas trois pattes à un canard mais elle est tout de même suffisamment bien écrite pour rester intéressante. Par contre, une fois n’est pas coutume, l’intrigue secondaire concerne Richard Castle lui-même ! Ces deux segments tendent à se renforcer mutuellement, ce qui est une réussite, et sauve l’épisode.

Lequel commençait mal avec cette histoire d’un nageur venu d’un milieu modeste, désargenté et qui devient un potentiel champion. La question usuelle du « D’où vient l’argent ? » n’est néanmoins pas mal exploitée puisqu’elle permet de développer l’environnement de la victime, fournissant ainsi la crédibilité du mobile du meurtre lorsque les enquêteurs l’auront trouvé. Le dopage dans le sport est aussi devenu un cliché de la série policière. C’est dommage d’y avoir sacrifié.

Tout cela va déboucher sur la résolution du crime grâce à…Michael Connelly ! Le célèbre auteur de polars participe à la traditionnelle soirée poker chez Castle (avec Dennis Lehanne) et c’est lui qui pose la question qui va renverser la table et relancer l’intrigue. Cette séance prend place dans l’intrigue secondaire autour d’Alex Conrad, auteur de polar débutant qui a pour mentor Richard Castle. Sauf que Castle Richard prend ombrage de l’intérêt de Conrad pour Beckett. La jalousie du romancier est aussi comique que sincère et Nathan Fillion joue toute la gamme : colère froide, méchanceté de gamin, homme sensé obligé de reconnaître sa mesquinerie. Le plus beau, c’est l’aveu qu’il fait à Beckett qui lui adresse la plus belle des réponses.

Anecdotes :

  • Justin Bruenig/Rob Tredwyck : acteur américain, surtout vu à la télévision : La force du destin (2003-2011), Les Experts : Miami (2008), Knight Rider (2008-2009), Ringer (2011-2012), Grey’s Anatomy (2013-2014), Les Experts : Cyber (2015).

  • Erik Palladino/coach Rome : acteur américain, vu à la télévision dans Murphy Brown (1996-1997), Urgences (1999-2001), Les Experts (2006), Championnes à tout prix (2009-2010), NCIS : Los Angeles (2012-2013), Suits (2015).

  • Brendan Hines/Alex Conrad : acteur et chanteur américain, vu dans les séries Lie to me (2009-2011) et Scorpion (2015).

  • Josie Loren/Bridget McManus : née Josie Lopez, cette actrice américaine d’origine cubaine tourne surtout part la télévision : Veronica Mars (2006), Championnes à tout prix (2009-2012), Mentalist (2014-2015).

  • Quatrième réunion poker entre Castle et ses pairs.

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22. AIE FOI EN LA PAROLE 
(KNOCKOUT)

Scénario : Alexi Hawley

Réalisation : John Terlesky

Résumé :

Mike Royce, le mentor de Beckett, est assassiné. Pour retrouver le meurtrier, elle n’hésite pas à aller jusqu’à Los Angeles.

Critique :

Un épisode plutôt dur sur le thème bien connu de la vengeance et de la justice. Classique mais bien fait et Nathan Fillion assure la part d’humour.

Classique aussi que le policier « trop » impliqué refuse de lâcher. Beckett doit aller à Los Angeles car le tueur présumé – un certain Ganz -  n’a fait qu’un saut à New York. La série s’offre cependant son originalité grâce à Richard Castle. L’arrivée « discrète » de nos duettistes dans la Cité des Anges puis la brève mais hilarante séquence à l’hôtel sont des moments de légèreté bienvenus. Classique aussi cette enquête en jouant au chat et à la souris avec la police locale mais, là encore, la « Castle touch », c’est le tournage de Vague de chaleur décalé, très drôle et très utile aussi ! Par contre, le coup de la balle qui fond, c’est beaucoup plus original ! On ne manquera pas non plus l’entrée en scène ultra-sexy de Beckett essayant de piéger Ganz.

L’épisode vaut surtout son pesant de cacahuètes pour sa place dans le « Caskett ». Les deux héros ne sont pas dans les positions habituelles ; ils sont dans une autre ville (superbes extérieurs ; l’hôtel de Ganz a un petit côté Les Experts : Miami) et sans tout ce qui fait leur quotidien. Lorsqu’ils parlent ensembles, le soir, à l’hôtel, ils le font à cœur ouvert et on sent que les deux personnages sont sur la corde raide. Tant Nathan Fillion que Stana Katic laissent entrapercevoir la tension qui habitent Castle et Beckett. Le temps paraît suspendu, hésitant. 

Anecdotes :

  • Dominic Purcell/Russell Ganz : acteur anglo-australien, on a pu le voir au cinéma dans Mission : Impossible 2 (2000), Blade Trinity (2004) mais surtout à la télévision : John Doe (2003), Prison Break (2005-2009), The Flash (2014).

  • D.B. Sweeney/Kyle Seeger : Daniel Bernard Sweeney, acteur américain, vu dans Les coulisses du pouvoir (1986), Sons (1989), Visiteurs extraterrestres (1993), Chiraq (2015). A la télévision, Docteur House (2006), The Event (2010).

  • Jason George/Charles Kelvin : acteur américain, surtout vu à la télévision : Roswell (2000), Stargate SG-1 (2005-2006), Les Mystères d’Eatswick (2009-2010), Grey’s Anatomy (depuis 2010), Mistresses (2013-2016).

  • Absence de Susan Sullivan et Molly C. Quinn. 

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23. CHANTIER À HAUT RISQUE 
(DOWN THE RABBIT HOLE)

Scénario : Terri Edda Miller

Réalisation : John Bleckner

Résumé :

La mort d’une candidate amène Castle et Beckett dans le monde glamour des concours de beauté

Critique :

Joli épisode qui se moque des concours de beauté en reprenant tous les codes mais avec le regard moqueur de la série.

C’est un peu meurtre chez Miss Détective dont on retrouve un certain nombre de marqueurs comme le photographe à la réputation sulfureuse, l’organisatrice du concours qui ne jure que par lui, le présentateur star, le conseiller efféminé. Les portraits de tous ceux qui gravitent autour du concours n’a rien de reluisant ! Classique et un peu facile. On pense aussi à cet épisode de Castle, « L’enfer de la mode » (2-3) où les projecteurs diffusaient une lumière crue sur le monde du mannequinat. Néanmoins, l’épisode est plus que cela. A partir du moment où une candidate – une blonde un peu bête et méchante – donne aux enquêteurs le violon qui servait à la victime pour son numéro, elle leur remet également – selon elle – « le mobile du meurtre » ; à savoir des photos de nus. Photos que l’on pourra voir, ce qui n’est pas si fréquent tout de même ! Qui dit photo de nu pour une future Miss dit chantage dit aussi photographe. C’est en examinant soigneusement la photo – mais « que » la photo – que Castle trouve le détail qui relance l’intrigue et l’éloigne du copier-coller et c’est grâce à Beckett que l’écrivain aura la révélation.

L’épisode comprend deux intrigues secondaires. La moins importante tient dans le choix du cadeau à sa femme par Montgomery pour fêter 30 ans de mariage. C’est Castle qui lui suggère ledit cadeau. Mais, plus fort, il y a l’histoire entre Alexis et Ashley. Les deux adolescents s’apprêtent à quitter le lycée et Alexis craint que l’éloignement ne tue leur amour mais aussi elle refuse qu’il fasse un choix en fonction d’elle et non de ce qu’il veut lui pour son avenir. Entre les deux, papa Castle devra jouer les médiateurs ! C’est tendre et touchant grâce en partie à la connexion Nathan Fillion-Molly C. Quinn.

Anecdotes :

  • Michael McKean/Victor Baron : acteur américain, il joue sur les deux écrans. Au cinéma, on l’a vu dans 1941 (1979), Spinal Tab (1984), Jack (1996), Jugé coupable (1999). A la télévision, il fut récurrent pour X-Files (Morris Fletcher, 3 épisodes, 1998-2002), The Lone Gunmen (2001), Better Call Saul (2015).

  • Sasha Roiz/Bobby Stark : acteur israélo-canadien, vu au cinéma dans Pompéi (2014) et à la télévision dans Missing : disparu sans laisser de traces (2004), NCIS (2007), Lie to me (2009), Docteur House (2011), Grimm (2011-2017).

  • Teri Polo/Kayla Baron : Teresa Elisabeth Polo, actrice et mannequin américaine, vue au cinéma dans La maison aux esprits (1993), Mon beau-père et moi (2000) et vue à la télévision dans Bienvenu en Alaska (1994-1995), Le Damné (1998-1999), The Practice (2003), Les Experts : Miami (2008), The Fosters (depuis 2013).

  • Bellamy Young/Candace Ford : cette actrice américaine, née Amy Maria Young, est principalement connue pour son rôle – magnifique – de Mellie Grant dans Scandal (depuis 2012). Elle incarne aussi la compagne d’Hotchner dans Esprits criminels (7 épisodes 2011-2013). Elle a aussi joué dans Scrubs (2004-2009).

  • Judith Scott/ Evelyn Montgomery : actrice américaine vue dans les séries Robocop (1994), Inspecteur Barnaby (1998), X-Files (2000), FBI : Portés Disparus (2003), Dexter (2007), Docteur House (2008), Les Experts : Miami (2011).

  • Absence de Tamala Jones remplacée par Arye Gross.

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24. LA CHUTE 
(POETIC JUSTICE)

castle 3 24

Résumé :

Hal Lockwood, l’assassin de la mère de Beckett, s’évade de prison. En se lançant à ses trousses, Kate Beckett provoque une série de drames.

Critique :

Épisode très noir, très dur et très amer ; jamais l’arc « Johanna Beckett » n’avait tant ressemblé à la terre brûlée. Le spectateur profite tout juste quelques minutes de légèreté avant d’entrer dans la violence. Elle prend tous les visages, physique (usage de grenade assourdissante, fusillades) et psychologique (peur de Jim Beckett de perdre sa fille ; la rencontre de Scott Paulin et de Nathan Fillion est très émouvante). Stana Katic est éblouissante, volant la vedette à son partenaire (ce qui causera des frictions) : elle donne à voir un flic qui s’obnubile, un supérieur qui confond autorité et autoritarisme mais surtout une femme qui n’écoute plus rien, ni personne. Ce n’est plus une enquête ; c’est une croisade. Sur l’autel de sa vengeance, Kate Beckett sacrifie Richard Castle. Leur tête-à-tête, d’abord très touchant, devient tendu et, à bout – magnifique composition des comédiens incandescents – ils se lancent à la figure quelques vérités blessantes. Cet épisode met aussi en valeur le capitaine Montgomery et Ruben Santiago-Hudson donne toute sa force à ce personnage secondaire mais si attachant. Tour à tour, il est dur, tendre, complice. Un numéro très fort.

Il y aura un autre sacrifice. L’enquête s’est poursuivie et la ténacité de Ryan et Esposito a malheureusement payé. Une visite de Lockwood nous l’avait déjà appris. C’est un moment glaçant. Max Martini est très convainquant : cet homme fait froid dans le dos et quand il sourit, c’est pire encore ! Ce qui rend ce final si fort, c’est que le scénario ne sacrifie aucunement l’émotion à l’action. Il est impossible de garder les yeux secs jusqu’au bout et surtout pas après la dernière réplique de Nathan Fillion. L’aveu de Castle.

Anecdotes :

  • Retour de Max Martini (Hal Lockwood), Scott Paulin (Jim Beckett) et Judith Scott (Evelyn Montgomery).

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Saison 1Saison 3

Supercopter

Saison 2



1. L'ÉVASION
(SWEET BRITCHES)



Résumé :

Un motard tente d'échapper à une voiture du shérif. Cette dernière est bientôt rejointe par un hélicoptère de la police de la route, piloté par Caitlin O'Shannesy. Mais le shérif ne veut rien savoir et garde son prisonnier. Celui-ci est un ami de Stringfellow Hawke. Stringfellow se rend dans le comté où son ami fut arrêté avec Dominic et Airwolf. Il fait la connaissance de Caitlin et se rend compte que son ami a été tué, et qu'il va subir le même sort. Devenant le gibier d'une chasse privé, grâce à Airwolf Hawke stoppe le shérif et sa bande.

Critique :

La saison 2 démarre, avec l'arrivée du personnage de Caitlin, incarnée par Jean Bruce Scott (K2000, Magnum, Matlock) et qui sera un peu plus tard le 2e co-pilote d'Airwolf. Mais pour l'instant ce n'est pas encore d'actualité, on a typiquement le genre d'épisode ici qui est tout à fait ubuesque pour le prétexte de sortir Airwolf. Un ami de Hawke est tué par un shérif malveillant, joué par Lance LeGault (Le Rebelle, MacGyver, Dallas) le célèbre colonel Decker de la série L'Agence Tous Risques. Ils s’y rendent donc avec Airwolf pour le retrouver, logique. Bref, on utilise un lance-flamme pour tuer une fourmi.

Enfin, nous retrouvons également James Whitmore Jr. (Code Quantum, Rick Hunter, Simon et Simon) le très connu capitaine Jim Gutterman des Têtes Brûlées, ainsi que Jeff MacKay un autre membre des Têtes Brûlées : le lieutenant French. Caitlin n'est pas idiote et retrouvera évidemment Hawke. Jean Bruce Scott est vraiment très mignonne, et le personnage de Caitlin a l'air sympa. Pour les détails techniques de l'épisode, on peut apercevoir déjà les problèmes de montage entre les deux hélicoptères pour Airwolf, un plan : les armes sont rentrées, le plan d'après les armes sont sorties et l'autre plan d'après à nouveau rentrées.

De même, on voit clairement lors de certaines scènes de vols, que ce n'est pas Jan Michael Vincent aux commandes, et qu'il y a deux personnes dans le cockpit. Bref, un épisode assez moyen, on attend mieux de la série. À noter, l'excellente petite musique lorsque Stringfellow est chassé dans la réserve, au synthé, et composée par Sylvester Levay.

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2. LUMIÈRES DANS LE DÉSERT
(FIRESTORM)

Résumé :

Un ami de Dominic Santini, Eddie, qui est un ivrogne, habite une cabane dans le désert et voit des choses étranges la nuit venue. Un soir, Dominic assiste avec Eddie à un phénomène étrange et ils se font enlever. Peu après, c'est au tour de Hawke de se faire prendre alors qu'il enquête. Ils découvrent que c'est un ancien militaire, Sandover, qui a construit une base et se prépare à lancer un missile nucléaire sur la Russie. Hawke, s'échappe avec Dominic et Eddie. Dominic blessé, Stringfellow doit prendre Eddie comme co-pilote d'Airwolf pour stopper le lancement du missile.

Critique :

On continue dans les épisodes moyens de la série. En effet, cette fois-ci c'est en venant en aide à un ami de Dominic, Eddie : incarné par Eugene Roche (7 à la Maison, Le Monde Dave, Arabesque) qui était déjà venu dans la série, puisqu'il interprétait le sénateur William Dietz, dans l'épisode pilote et à qui Archangel présentait Airwolf. Que Dominic et Stringfellow découvrent qu'un ancien général de l'armée, Sandover joué par Joseph Campanella (Amour Gloire et Beauté, The Practice, Côte Ouest), va lancer un missile nucléaire sur la Russie pour déclencher une nouvelle guerre pour protéger les États-Unis contre ses éventuels ennemis.

Hawke reconnaît le général à travers des flash-backs lorsqu'il était au Vietnam, qui soit dit en passant ne font pas très crédibles, et se rappelle que c'était un fou. D'ailleurs, dans les choses assez étranges on peut avancer aussi le fait que Hawke qui se trouve sous l'effet d'un sérum de vérité, ne divulgue rien à propos d'Airwolf. De plus, on ne comprend pas trop l'obsession de Sandover de lui poser une question sur 'Orage de Feu'. Enfin bref, on peut constater en tous cas qu'Airwolf résiste également à la chaleur du feu nucléaire et est visiblement aussi blindé contre les radiations !

Dans les erreurs de tournage, on peut voir à un peu plus de 37mn de l'épisode l'équipe de tournage en train de filmer la scène avec les voitures qui se font tirer dessus par Airwolf, on les voit bien en bas à droite de l'écran. On peut voir également encore l'image d'Airwolf en gros plan avec les deux pilotes aux commandes de l'hélicoptère. De même on constatera pas mal de réutilisation d'images de la saison 1 pour ces épisodes de la saison 2.

Sinon, nous avons droit encore à une superbe musique au synthé de Levay, lorsque Hawke enquête dans le désert pour retrouver Eddie et Dominic. La fin de l'épisode est assez poignante lorsque Dominic dit à son ami que personne ne peut vivre sa vie pour lui et qu'il faut s'en occuper soi-même, on a alors un joli thème mélancolique qui se met en marche et l'épisode se termine. Bref, on aurait pu faire un peu mieux. Une saison 2, qui démarre doucement.

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3. LE SPECTRE DE CHARLES HENRI MOFFETT
(MOFFET'S GHOST)

Résumé :

Stringfellow et Dominic emmènent le docteur Burton, un savant qui milite pour la paix, à un rendez-vous avec des scientifiques russes. Cette rencontre est officieuse, et Stringfellow et Dominic doivent récupérer le docteur Burton avant qu'un sous-marin russe ne viennent reprendre leurs hommes, sous peine qu'il se retrouve en prison pour la vie. Mais alors qu'ils reviennent, Marella et Archangel voient d'étranges choses apparaître sur leur radar. Ils en font part à Hawke, qui se rend compte peu après que les ordinateurs d'Airwolf ont un problème. Moffett a ingérer dans Airwolf un programme qui devait recevoir un code de sa part, pour se protéger si il n'était plus aux commandes de celui-ci. Stringfellow et Dominic font alors appel à Karen Hansen, une informaticienne officieuse de la FIRME. Elle doit réussir à éliminer le programme parasite pour que Stringfellow et Dominic puissent récupérer le docteur Burton. Après plusieurs essais, Hawke devra purger les ordinateurs d'Airwolf avec le froid.

Critique :

Excellent épisode, malgré le fait qu'il y ait de la redondance avec Moffett. Et on ne se prive pas pour utiliser des 'stock shoots' de l'épisode pilote : ça fait toujours des économies. Néanmoins, le sujet est dans la parfaite droite ligne de la série : il fallait bien se douter que Moffett, toujours incarné par David Hemmings (Equilibrium, Meurtres en Sommeil, Gangs of New-York), avait protégé ses arrières pour ne pas perdre le contrôle d'Airwolf.

Il se rappelle donc aux bons souvenirs de Hawke et de Santini via un programme caché qui se déclenche au bout d'un temps donné, s’il n'a pas reçu un code connu de Moffett seul. Dès lors, toute l'électronique d'Airwolf est piégée. Pour l'expert en informatique, Hawke fait appel à Karen Hansen, jouée par la très jolie Robin Riker (Hôpital Central, DeVanity, Amour Gloire et Beauté), et qui est sans le qui le sache, en fait un expert de la FIRME à la solde d'Archangel. Heureusement, elle se placera du côté de Hawke. Ils doivent réparer les ordinateurs d'Airwolf pour récupérer le docteur Burton, incarné par Donald Hotton (Code Quantum, La Loi de Los Angeles, Star Trek : Deep Space Nine).

L'épisode traite de plusieurs sujets intéressants : déjà le fait qu'un scientifique reconnu de façon internationale, qui se livre à des échanges d'informations avec les russes via des rencontres secrètes pour empêcher que le monde ne sombre dans le chaos avec une course effrénée à l'armement. On peut penser que cela existe vraiment, qu'il y a des hommes de bonne volonté qui risquent leur vie pour sauver la planète, car eux, ont eu l'intelligence de comprendre qu'en fait nous sommes tous sur le même bateau, et qu'il n'y aura pas de canots de sauvetage. De plus, pour une fois, les russes ne passent pas forcément pour les méchants de service.

Ensuite, c'est le sujet de Moffett par rapport à Airwolf, la fin avec la petite diode qui s'allume encore très faiblement fait penser, que Airwolf n'est pas que piégé informatiquement, mais qu'il est peut-être réellement hanté par l'esprit vengeur de Moffet. Bref, tout ceci donne une ambiance très particulière à cet épisode, et nous avons en bonus des superbes séquences de vols au-dessus de décors neigeux de toute beauté. Bon, seul quelques petits détails coincent un peu : le Cessna qu'Airwolf poursuit est d'abord peint en bleu, puis lorsqu'il tire dessus, il est passé en rouge.

Nous avons toujours les scènes de mauvais raccords avec Airwolf et un coup ses armes sorties, et le plan d'après les armes rentrées, et ainsi de suite. Et la manière pour éliminer le programme de Moffett avec le grand froid en dépressurisant à la hauteur suborbitale : ce n’est quand même pas très réaliste. Mais tout ceci n'entache pas la qualité de l'épisode. On en veut d'autres comme celui-ci. À noter un petit détail amusant, Moffett ne s'écrivait qu'avec un seul 't' à la fin dans l'épisode pilote, là, il y en a deux.

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4. LE ROI DE LA PÈGRE
(THE TRUTH ABOUT HOLLY)

Résumé :

Hawke et Dominic viennent libérer la nièce de Dominic, qui était prisonnière de Ed Aarons, un truand notoire qui habite au Mexique. Sur ces entrefaites, arrive Caitlin O'Shannessy qui a retrouvé Stringfellow et le questionne à propos d'Airwolf. Des choses étranges commencent à se produire : sabotage sur le tournage d'un film où Dominic et Hawke travaillent, hélicoptère qui prend feu, etc. Hawke et Santini finissent par rencontrer Aarons qui leur révèle la vérité sur Holly : c'est une malade psychotique, et qu'elle est à l'origine des sabotages. Holly prend Caitlin en otage dans une zone militaire, Hawke et Dominic doivent intervenir avec Airwolf pour les sauver.

Critique :

Un épisode qui n'est réellement pas exceptionnel, mais qui est sauvé par le retour de la jolie Caitlin, interprétée par Jean Bruce Scott (Des Jours et des Vies, Port Charles, Magnum). Elle a encore sa coupe qui lui va parfaitement, et qui la rend très jolie : ce ne sera plus trop le cas par la suite !

À la fin de l'épisode, d'ailleurs, nous avons l'image du trio qu'ils vont former avec Hawke et Dominic et qui seront les pilotes d'Airwolf. Cette fois-ci, Airwolf est sorti pour une raison encore assez futile : la nièce de Dominic, Holly jouée par Barbara Howard (Demain à la Une, Falcon Crest, Veronica Clare), est une malade mentale et ne supporte pas que Hawke préfère Caitlin à elle. Elle met donc tout en œuvre pour la tuer. Airwolf n'étant qu'un prétexte pour sortir Caitlin de l'ornière, prisonnière d'Holly.

Petit détail amusant d'ailleurs, Santini est engagé pour réaliser les cascades sur un film, or c'est Hawke et Caitlin qui jouent les acteurs également ! Hawke est censé n'être qu'un pilote, tout comme Caitlin. Bref, un épisode pas extraordinaire, qui se classe parmi les épisodes moyens de la série.

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5. LA CHASSE À L'HOMME
(THE HUNTED)

Résumé :

Alors qu'ils reviennent d'une mission, en étant à Santini Air, Hawke et Dominic reçoivent la visite de Melle Gregory. Elle est au service de Carter Anderson, un riche industriel. Il veut s'assurer les services de Hawke et Santini, pour avoir la protection d'Airwolf. Hawke accepte, mais à ses conditions. Sans savoir que le nouveau petit ami de Caitlin est en fait le tueur qui chercher à avoir Carter Anderson, et qui grâce à Caitlin a toutes les informations du plan de Hawke. Il attaque Caitlin avec un corsaire, tandis que Hawke et Dominic sont à la peine à cause de problèmes moteurs d'Airwolf. Heureusement, Hawke sauvera la situation

Critique :

Encore un épisode très moyen. Qui de plus, est agaçant car on utilise un prétexte fallacieux pour mettre en face d'Airwolf un appareil qui est, normalement, incapable de lui tenir tête ! En effet, un avion corsaire à hélice qui vole à 400km/h grand maximum, même en étant équipé d’un lance-missile, ne fait pas le poids face à Airwolf, qui est un jet qui vole à plus de Mach 1 et avec 14 systèmes d'armes différentes et avec des systèmes défensifs. Aussi, on invente donc l'excuse qu'Airwolf a des problèmes moteurs, ce qui lui permet d'être en difficultés face au corsaire.

Dans cet épisode, il n'y a pas la présence d'Archangel, même si on évoque son nom avec Carter Anderson, incarné par Joseph Chapman (Notre Belle Famille, Cagney et Lacey, Les Routes du Paradis), qui le connaît visiblement et grâce à lui sait que Hawke possède Airwolf. On retrouve également la jolie Maggie Cooper (Falcon Crest, Mike Hammer, Manimal) dans le rôle de Rosalind Gregory le bras droit de Carter Anderson et dont Hawke ne supporte pas les manières.

Caitlin porte une coiffure la majeure partie de l'épisode qui ne lui va pas du tout, et se fait trahir par son nouveau petit copain Robert, incarné par Gregg Henry (Scandal, Supergirl, Following), et qui est le pilote du corsaire qui veut la descendre avec Anderson. Caitlin ne sait toujours pas pour Airwolf, ça viendra dans quelques épisodes même si elle soupçonne beaucoup de choses. Pour la partie technique, nous retrouvons les défauts récurrents de la série : mauvais raccord entre le Bell 222 avec les armes et celui sans, et bien évidemment un ou deux plans, où l'on voit clairement deux pilotes à bord d'Airwolf. Bref, peut mieux faire!

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6. ARRESTATION
(SINS OF THE PAST)

Résumé :

Dominic vient d'apprendre que sa fille est morte d'une overdose. À la grande surprise de Hawke et Caitlin qui découvrent que Dominic avait un enfant, et qu'il a été marié pendant plusieurs années. Il retourne sur l'île où il est né pour y enterrer sa fille, et récupérer un médaillon auprès de son ex-femme qui le déteste, avant de partir en mission avec Hawke à bord d'Airwolf. À peine rentre-t-il à Santini Air, qu'il est arrêté pour le meurtre de son ex-femme. Hawke repart alors sur l'île et découvre, en menant son enquête que c'est Jason Darius un riche bandit qui s'est servi sur la caisse du casino qu'il vient d'ouvrir et qui l'a tuée. Lylah Santini le faisait chanter. Hawke intervient alors avec Airwolf et fait éclater la vérité.

Critique :

On continue dans les épisodes les moins bons de la série. Cette fois-ci, Airwolf part en guerre contre un casino géré par un gangster sur une île paradisiaque ! Dans les motifs les plus futiles pour sortir un hélicoptère qui, rappelons-le, est recherché par toutes les forces armées, c'est quand même un peu gros. Mais cet épisode cumule en plus pas mal d'incohérences : comme le fait qu'Airwolf peut, visiblement, se poser n'importe où comme un hélico normal sans qu'on se préoccupe de la machine qu'il est, ni de son plan de vol ou encore s’il a les autorisations ! C'est juste énorme. On découvre que Dominic avait une femme, Lylah jouée par Diane McBain (Dallas, K2000, Drôles de Dames), et une fille. Rien que ça !

Accusé de son meurtre, Hawke doit mener l'enquête sur l'île où Dominic est né, et se frotter au parrain local : Jason Darius, incarné par Brett Halsey (Kung Fu La Légende Continue, Le Prince du Désert, Shérif Fais-Moi Peur !). On y découvre aussi un ami de Dominic, Aaron interprété par Jason Bernard (Cagney et Lacey, Côte Ouest, Drôle de Vie) le très célèbre Caleb Taylor de la série V. D'ailleurs la séquence avec le vieux film de voisins est assez bizarre. Rien de bien particulier pour la partie technique de l'épisode, toujours les mêmes défauts, et on continue dans les thèmes électroniques pour les musiques de fond des épisodes.

On est tout de même un peu déçus par le peu de pouvoir que semble avoir Archangel vis à vis de Dominic pour le sortir du pétrin. Caitlin a retrouvé une coiffure qui la rend très jolie à nouveau, il suffit de voir la séquence où elle vient parler à Dominic dans la prison. Vous l'aurez compris, on est vraiment dans un épisode très moyen de la série.

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7. OPÉRATION SUICIDE
(FALLEN ANGEL)

Résumé :

Alors qu'ils tournent des cascades aériennes pour le tournage d'un film, Hawke et Dominic se retrouvent blessés en effectuant l'une d'elle dans une grange. Mais alors qu'ils sont immobilisés au lit à l'hôpital, ils reçoivent la visite de Marella, qui leur apprend que Michael est prisonnier en Allemagne de l'Est tandis qu'il avait tenté de récupérer un agent et la liste des meilleurs agents du KGB. Enfreignant les règles de la Firme, elle demande l'aide officieuse de Hawke et Santini et d'Airwolf. Dominic et Hawke n'ont d'autre choix que de former Caitlin aux systèmes d'Airwolf pour la prendre comme co-pilote. Ils partent pour l'Allemagne de l'Est où ils se rendent compte que les allemands, aidés des russes, ont mis au point un sérum capable de dominer la volonté humaine, et qu'Archangel est sous son emprise. Heureusement, Hawke découvre le stratagème et sauve la situation. En retournant chercher le sérum, Archangel découvre qu'il a été trahi par son ancien amour : Maria.

Critique :

Un excellent épisode que j'aime beaucoup. Et qui doit sa réussite à l'humour qu'il y a tout au long de l'épisode avec Caitlin et le fait qu'Airwolf n'existe pas ! Michael Archangel part en Allemagne de l'Est pour récupérer la liste des meilleurs agents du KGB auprès d'un ancien amour : Maria Von Förster, jouée par Camilla Sparv (La Croisière s'Amuse, Simon et Simon, Timide et Sans Complexe). Mais c'est un piège et il retrouve là-bas, deux vieux ennemis : le docteur Karl Krüger, joué par John Ericson (L'Île Fantastique, Chips, Le Monde Merveilleux de Disney) et Vladimir Kinskov, interprété par Barrie Ingham (Arabesque, Des Jours et des Vies, Docteur Who). Ceux-ci l'on capturé pour lui injecter un sérum qui le fera obéir à leurs ordres pour tuer le comité dirigeant de la FIRME.

Hawke découvrira le piège à temps, et Michael découvrira que Maria l'a trahi. Non seulement cet épisode est bourré d'humour tout au long de celui-ci, avec tout de même un ou deux passages dramatiques (notamment avec Maria), mais en plus la réalisation est assez soignée. Il y a peu d'erreurs de plans entre Airwolf avec les armes sorties ou non, et certains plans sont de toute beauté : lorsque par exemple, Hawke et son équipe reviennent une seconde fois au château en Allemagne, pour récupérer le sérum, et que Dominic vient récupérer Hawke et Archangel. Le plan caméra sous Airwolf où l'on voit l'avant qui est plat comme une biscotte est tout simplement terrible !

Ensuite, cet épisode contient sans aucun doute (avec l'épisode pilote) l'un des plus beaux thèmes musicaux de la série, toujours signé de Levay ! Il faut bien l'écouter, il se met en marche lorsque Maria ouvre la porte secrète derrière la bibliothèque, jusqu'au moment où Airwolf arrive dans la cour du château et tire sur les défenses de celui-ci. C'est un thème assez électronique, mais très travaillé : une pure merveille. La pyrotechnique suit cette fois-ci très bien les différents tirs de missiles et de mitrailleuses d'Airwolf, il y a très peu de ratés ! Un épisode comme on les aime et qu'on aimerait avoir plus souvent.

À noter, qu'il y a une faute dans le nom de l'adresse de Maria, la ville est marquée Magdenburg au lieu de Magdeburg. Petite détail amusant, la place au 37 Freitrasse où Hawke retrouve Maria pour aller au château où Archangel est prisonnier, est la même où Loki dans le film Avengers de 2012 fait son show. Enfin, le titre de l'épisode en version original est intitulé 'Fallen Angel' en rapport à Archangel et que l'on pourrait traduire par : L'Ange Déchu. Il prend alors tout son sens. C'est Deborah Pratt, l'actrice qui joue Marella qui a écrit le scénario de cet épisode.

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8. HX1
(HX 1)

Résumé :

Un prototype d'hélicoptère militaire surpuissant est volé par un groupe de mercenaires : le HX1. Archangel demande à Hawke et Santini d'enquêter pour retrouver l'appareil. Hawke, devant la technique utilisée pour voler le HX1 pense que c'est son frère Saint-John qui était aux commandes de l'hélicoptère. Commence alors une enquête parmi de vieilles connaissances qui sont aussi des mercenaires pour trouver des informations. À la fin de ses investigations, Hawke découvre que ce n'est pas Saint-John qui a volé le HX1, mais Mace Taggart, le meilleur ami de Saint-John et qui était supposé être mort. Une confrontation entre Airwolf et le HX1 est inévitable et juste avant le combat, Mace Taggart proclame à Hawke qu'il sait ce qu'est devenu Saint-John, mais Hawke est contraint de l'éliminer.

Critique :

Bon épisode, qui une fois de plus nous ramène dans le passé et fait ressurgir le frère disparu de Hawke : Saint-John. Qui est toujours interprété pour le moment par l'acteur Christopher Connelly (L'île Fantastique, Les Chroniques Martiennes, Police Story). Hawke doit replonger dans le milieu des mercenaires qui étaient autrefois ses compagnons d'armes pour la plupart durant la guerre du Vietnam. On peut noter également la présence de Michael Halsey (Matlock, Santa Barbara, Matt Houston) qui joue ici le rôle de Dunkirk, le sergent recruteur, et qui était déjà apparu dans la saison 1 de Supercopter mais en incarnant un autre personnage : Peter MacGregor Moore qui piégeait Hawke pour essayer de voler Airwolf, bref il est toujours en rapport avec des mauvais coups pour ses personnages ! Enfin, nous faisons la connaissance de Mace Taggart, joué par Sam Melville (Les Deux Font la Paire, Dallas, Gunsmoke).

Taggart était le meilleur ami de Saint-John, a disparu en même temps que lui, et Hawke espère que Taggart va lui dire si Saint-John est toujours vivant ou pas. Malheureusement, Taggart ne lui dira rien, et Hawke est contraint de le tuer avant de le faire avouer. Il ne sait donc pas ce qu'il est advenu de son frère. Épisode donc assez intéressant, puisque l'on découvre une partie du passé de Hawke, et nous faisons connaissance de ses anciens compagnons d'armes. Reconvertis depuis dans des trafics pas très jolis, Mace avouant par exemple qu'il s'est fait passer pour mort, pour pouvoir écouler de la drogue et ainsi devenir riche. Dans cet épisode, le HX1, l'hélicoptère volé est soi-disant aussi performant qu'Airwolf.

Une fois encore, c'est bizarre de voir un hélicoptère sans turboréacteurs aller aussi vite qu'Airwolf, surtout que l'on voit Mace presser un bouton comme pour actionner des turbos et ainsi aller plus vite. En fait, ça fait quoi ? Cela accélère la rotation du rotor ? Bref, curieux. Le modèle d'hélicoptère utilisé pour le HX1 est un Sikorsky S-76, pas très beau esthétiquement, mais au moins un peu plus crédible en ce qui concerne son armement, notamment pour les missiles. À noter qu'on mentionne également dans cet épisode le colonel Vidor, que Hawke a affronté dans la saison 1. Pour la réalisation, ça peut aller, pas trop de défauts de ce côté-là.

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9.  VOL 093
(FLIGHT #093 IS MISSING)

Résumé :

Caitlin prend l'avion pour aller assister au mariage de sa sœur. Mais un homme déguisé en mécano de l'entretien, monte avant le décollage et dépose une balise dans l'appareil. Puis 4 hommes à bord de l'avion prennent le contrôle de celui-ci. Ils forcent l'avion à amerrir. L'avion coule et se retrouve rapidement immergé sous l'eau. Les pirates de l'air demandent une rançon de 50 millions de dollars. Alors qu'un ouragan se déchaîne et empêche les recherches de continuer, Stringfellow et Dominic y vont avec Airwolf, avant que les terroristes ne fassent couler l'avion et ne tuent les passagers pour de bon.

Critique :

Airwolf intervient cette fois-ci dans un détournement d'avion avec des pirates de l'air. L'épisode n'est pas très folichon, et dans la réalisation, on se croirait dans Airport 80 : Concorde ! En effet, entre l'avion qui coule et reste intacte, une roquette qui ne fait pratiquement aucun dégât à Airwolf, Hawke qui tend le bras en plein vol et tire au pistolet au travers du hublot : c'est un peu du grand n'importe quoi. D'ailleurs, juste après qu'Airwolf soit touché par la roquette, il est censé ne plus avoir qu'un moteur et ne plus pouvoir utiliser les turbos, or juste après, on le voit stopper lesdits turbos.

Par contre, ce qui est amusant, c'est de voir Dominic tripatouiller dans les panneaux de contrôles pour pouvoir débloquer les armes. Mais là aussi, à cause des soucis de montage, alors que Dominic essaye de faire sortir les armes, nous avons un plan où nous voyons Airwolf toutes armes dehors : dommage. En vedette dans l'épisode nous trouvons, William Kirby Allen (Huit ça Suffit, Buck Rogers, La Conquête de L'Ouest) le très connu Chuck Betterfield de la série Au Fil des Jours, même si vous n'avez pas vu la série, son visage vous dira quelque chose. Il fait partie de ces acteurs qui n'ont pas eu la carrière qu'ils méritaient. On trouve également John Calvin (Dallas, Simon et Simon, Matlock) qui fait le terroriste blond, là aussi très connu pour interpréter les méchants dans les séries américaines. Nous avons aussi Ina Balin (Magnum, Quincy, Mannix) dans le rôle de Ingrid la secrétaire du patron de la compagnie aérienne, une très jolie brune, malheureusement l'actrice est morte en 1990.

Pour la petite histoire (pas très réjouissante) il faut savoir qu'un vol portant le même numéro que dans cet épisode d'Airwolf : 093, sera le numéro de l'un des avions détournés lors des attentats du 11 septembre 2001, soit 17 ans plus tard que la série. Et tout comme dans l'épisode d'Airwolf, il y avait 4 pirates de l'air à bord de l'appareil. Néanmoins, les pirates en 2001, n'ont pas atteint leur objectif comme ceux de cet épisode-là, d'ailleurs. Bref, ce n'est pas un excellent épisode, à noter beaucoup de vues sombres lorsque l'appareil coule, et beaucoup de brouillard. Ce qui rendent la lisibilité de l'épisode assez difficile, avec juste quelques vues bien claires vers la fin de celui-ci. On commence tout doucement, à évoquer les sentiments entre Hawke et Caitlin. Bref, peut mieux faire tout de même.

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10. LE HÉROS
(ONCE A HERO)

Résumé :

Archangel fait venir Hawke à un rendez-vous où un homme lui remet des photographies d'un camp de prisonniers au Laos. Hawke est sûr et certain, que sur l'une d'entre elles, c'est son frère Saint-John qui s'y trouve. Hawke monte alors un petit commando avec deux amis du Vietnam. Mais alors qu'ils sont dans le camp de l'ennemi, Wallace leur avoue que c'est lui qui les a vendus aux viets lorsqu'ils étaient prisonniers pendant la guerre et qu'il est venu avec eux pour se racheter. Mais alors qu'ils repartent après avoir libéré les prisonniers, ils se font stopper par une mitrailleuse, Wallace se sacrifie pour les sauver. En trouvant les prisonniers, Hawke se rend compte que Saint-John n'est pas là.

Critique :

Encore un épisode moyen. On repart à nouveau avec Saint-John, qui est, rappelons-le, le fil rouge de la série : tant que Saint-John n'est pas libre, Hawke garde Airwolf. Il est donc normal que de temps en temps dans un épisode, on revienne sur lui pour montrer que la FIRME continue ses recherches, et s'active pour pouvoir récupérer Airwolf. C'est toujours Christopher Connelly à la vue de la photo qui incarne Saint-John dans cet épisode. Et ça, c'est plutôt pas mal.

Par contre, pour le reste c'est encore du grand n'importe quoi, là cette fois-ci, l'épisode pourrait être un épisode de la série L'Agence Tous Risques, qu'on ne verrait pas la différence, tellement il est peu crédible ! Déjà le commando formé par Hawke, même si ce sont des amis, et que quelqu'un comme Kearns, incarné par Rod McCary (Sparks, Beverly Hills, Hôtel), pourrait bien accepter, c'est beaucoup plus difficile pour quelqu'un comme Wallace, joué par Thomas Callaway (Falcon Crest, Washingtoon, V), qui est bientôt sénateur, aller se compromettre dans une telle mission qui pourrait le détruire politiquement auprès de ses concurrents, c'est juste pas crédible.

Ensuite, même s’ils sont épaulés d'Airwolf, c'est difficilement concevable qu'ils vont réussir à prendre un camp comme si de rien n'était. Pire encore, la scène avec la bande de malfrats par lesquels ils se font coincer est juste ahurissante. Hawke porte même des baskets pour effectuer sa mission : on aura tout vu. Nous avons aussi la charmante Cathie Shirriff (Wonder Woman, Magnum, Shaping Up) dans le rôle Charmaine Beaucaire et qui est le guide la petite équipe de Hawke. Et nous avons même une petite apparition de Soon-Tek Oh au début de l'épisode, bien connu des séries américaines.

Néanmoins, il y a quelques scènes mélancoliques où Jan Michael Vincent est vraiment crédible lorsqu'il recherche son frère, d'ailleurs la scène après qu'il ait libéré les prisonniers du camion est juste terrible, Hawke s'adresse à son frère par le haut-parleur d'Airwolf pour lui dire qu'il ne renoncera jamais. Par contre il fallait bien des avions russes pour finir l'épisode, et mettre le fameux thème de la série. Tout comme l'épisode ne pouvait pas se finir de façon triste, donc on rajoute la petite blague de Dominic à la fin de celui-ci. Bref, ce n’est vraiment pas extra, et on attend mieux de la série, qui a prouvé qu'elle pouvait le faire

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11. LA VILLA DANS LE DÉSERT
(RANDOM TARGET)

Résumé :

Tandis que Caitlin fait des essais de pilotage d'Airwolf avec Dominic, loin d'eux, dans le désert, une vieille femme qui cherche des pierres voit un ballet d'hélicoptères au loin. Elle décide d'aller voir ce qui se passe, mais à peine arrive-t-elle sur le lieu où se trouvent les hélicoptères qu'elle se fait tirer dessus, puis les hélicoptères la poursuive et la tue. Ce qu'elle ignorait c'est que c'était un parrain de la drogue recherché qui venait se cacher. Plus tard, Dominic et Hawke font un travail de prises de vues aériennes de relevé de terrain pour un ami : Sam. Alors qu'ils filment le désert, Hawke et Dominic, avec l'hélicoptère de Sam filment également le village où Kenneth Langhom le parrain s'est caché. Il ordonne à ses sbires de détruire le film. Sam est tué et son entrepôt est fouillé, un laboratoire de photographies est brûlé tout comme l'entrpôt de Dominic, alors qu'ils aident le sergent Anne Brannen dans son enquête, Hawke découvre qu'elle est à la solde de Langhom et qu'ils veulent le film que Hawke et Dominic ont enregistré pour Sam : mais elle meurt en sauvant Hawke. Hawke avec Airwolf et Dominic décide de la venger et de coincer Langhom.

Critique :

Cette fois-ci, Hawke, Dominic et Airwolf s'attaquent à la maffia et un parrain de celle-ci : Kenneth Langhom, interprété par Len Birman (L'Âge de Cristal, Dallas, Generations). Cet épisode ne vaut que par la prestation de la superbe Anne Lockhart (Chicago Fire, New-York Section Criminelle, New-York Police Judiciaire) très connue pour son rôle du lieutenant Sheba dans la série Galactica de 1978. Elle joue parfaitement le flic froid et indifférent et également la tristesse qu'elle ressent à la fin avant de mourir dans les bras de Hawke.

Anne Lockhart reviendra dans la série sous un autre personnage dans la saison 3 d'Airwolf. Et l'épisode, ici, est assez bien fait, car même si on s'en doute un petit peu, on ne voit pas venir le fait qu'elle est de connivence avec Langhom. Ce qui, hélas, coûtera encore la vie d'un ami de Hawke, Sam Kowal incarné par James Ingersoll (A la Maison Blanche, Amour Gloire et Beauté, Matlock). Décidément, il ne fait pas bon côtoyer Hawke : il fait toujours le vide autour de lui sans le vouloir. La réalisation de l'épisode laisse encore un peu à désirer, on ne parlera plus des faux raccords avec Airwolf toutes armes sorties puis le plan d'après les armes rentrées, non là c'est encore mieux : nous avons la scène où lorsque Dominic et Caitlin viennent aider Hawke et Brannen qui sont poursuivis par les hommes de main de Langhom, Airwolf arrive de face aux voitures, et lorsque Dominic tire son missile, celui-ci arrive sur le côté gauche de celle-ci, faut m'expliquer le truc ! On a la même chose un peu plus loin dans l'épisode, lorsque Hawke affronte les hélicoptères, les missiles ont des directions et inclinaisons assez bizarres par rapport à la position d'Airwolf et comment ils sont tirés.

Dans les autres petits détails de ce genre, lorsque Hawke et Brannen sont dans la voiture, poursuivis : Hawke à un plan où il n'a plus ses lunettes de soleil, et le plan d'après les a de nouveau sur son nez. Mais ce ne sont que des petits détails, justement. On voit Caitlin qui commence à prendre des cours de pilotage d'Airwolf, comme Dominic son personnage évolue donc avec la machine. Il y a quelques scènes impressionnantes comme celle de l'incendie du labo de développement de films, qui est très esthétique et très bien rendue à l'écran. Pour les musiques, ce n'est pas génial cette fois-ci, et le pseudo thème du film Le Parrain pendant la réunion de Langhom et ses associés fait un peu cliché à mon goût ! Bon épisode donc, qui doit beaucoup à la présence d'Anne Lockhart !

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12. CONTAMINATION
(CONDEMNED)

Résumé :

Stringfellow Hawke et Caitlin sont envoyés par Archangel sur une île située loin du monde, où tous les scientifiques qui travaillaient-là ont été tués par un agent bactériologique. Hawke et Caitlin doivent impérativement trouver l'antidote, afin que les USA aient une défense contre celui-ci. Seulement, un sous-marin russe appareille non loin de l'île, et des soldats russes débarquent. Tous contaminés par la bactérie, Hawke et les russes vont devoir travailler ensemble pour trouver l'antidote, ce qu'ils font. Mais alors qu'ils pensaient être sauvés, un chercheur rescapé leur apprend que c'est l'antidote qui les a tous tués car il est hallucinogène. Zlrukov, le commandant des russes déclenche le tir d'un missile nucléaire, Hawke et Caitlin vont devoir intervenir pour le détruire avec Airwolf.

Critique :

Fantastique épisode ! Voilà ce que l'on attend de la série Airwolf. 4 bottes, tellement il est fabuleux. Certes, l'histoire est une légère resucée de l'épisode 4 de la saison 1 ('Récupération') qui varie légèrement, au lieu que ce soit un scientifique/agent double russe qui vole le virus pour le remettre aux américains, ici c'est un partage forcé qu'ils doivent faire, car russes et américains sont tous les deux contaminés, et si ce virus se répandait dans le monde, ce serait une catastrophe mondiale.

Si le scénario n'est pas très original, c'est surtout au niveau de la réalisation et surtout de l'ambiance qu'il se démarque clairement des autres épisodes de la série. On se croirait un peu dans un jeu de Resident Evil avant l'heure (14 ans avant le premier opus des jeux vidéo de la saga) sans les zombies ! La séquence de début sur l'île lorsque Hawke et Caitlin longent les cadavres dans leur combinaisons protectrices : c'est simplement flippant. Le climat est vraiment glauque à souhait, et l'histoire réellement sombre. Le tout servi par un excellent thème musical. La fin est juste terrible, Hawke fait sauter l'installation qui a créé le virus, malheureusement cela ne ramènera aucune des victimes.

Nous retrouvons dans cet épisode Martin E. Brooks (Rick Hunter, Dallas, McMillan & Wife) le très célèbre docteur Rudy Wells des séries L'Homme qui Valait 3 Milliards et Super Jaimie, il a ici un rôle très marquant, celui du professeur Jennings Rudolph qui enregistre le message qui sauvera nos amis, mais qui se suicide à la fin de l'enregistrement. C'est Jan Triska (L'immortelle, Larry Flint, Rick Hunter) qui joue le commandant Zlrukov, un personnage assez intelligent, pour une fois qu'un personnage russe n'est pas mauvais ou idiot dans Airwolf ! Et c'est Karla Chadimovà (MacGyver, Les Deux font la Paire, Salto Mortale) qui joue le lieutenant Elena Loupani qui par contre, elle, a un rôle de personnage russe somme toute basique. Pour la petite anecdote : Jan Triska et Karla Chadimovà étaient mari et femme dans la vraie vie au moment du tournage de l'épisode. L'autre personnage marquant est sans conteste celui du docteur Morton, incarné par Hank Garett (Santa Barbara, Max Headroom, Vic Daniels Flic à Los Angeles). Il rencontre Hawke et Caitlin alors qu'il est complètement fou, et c'est à cause de lui qu'ils sont contaminés. Et de ce fait qu'ils doivent collaborer avec les russes pour trouver l'antidote.

D'ailleurs, une autre subtilité du scénario prend le téléspectateur à revers : en effet, alors que l'on pensait que c'était la bactérie qui avait tué tous les scientifiques présents sur l'île, il s'agît en fait de l'antidote qu'ils ont inventé et qui est un puissant hallucinogène. Vraiment, tout est excellent dans cet épisode, du début à la fin et il n'y a pratiquement pas de faux raccords, juste une image lorsque Airwolf décolle, on voit qu'il y a encore deux pilotes dans l'appareil. L'autre petit défaut, est vers la fin de l'épisode, lorsque Airwolf se pose sur la plage, il s'agit de la réutilisation de la séquence de l'épisode 3 de cette saison 2 : 'Le Spectre de Charles Henri Moffett'. Lorsqu'ils déposent le docteur sur la plage. Les autres petits détails sont peut-être les russes qui connaissent les Marx Brothers, et qui cherchent le lapin en criant Harpo : ça fait étrange ! Mis à part cela, c'est du tout bon, et l'on espère d'autres épisodes comme celui-ci. Vraiment l'un dans le haut du panier de la série : excellentissime ! On en redemande !

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13. ACTES DE VIOLENCE
(THE AMERICAN DREAM)

Résumé :

Des amis vietnamiens de Hawke sont victimes de racket de la part d'un seigneur guerrier : le colonel Tranh Van Zung. Qui utilise la force contre ceux qui lui résistent. Minh, l'ami de Hawke, subi à son tour des attaques. Tranh Van Zung utilise un symbole d'une araignée noire, issue d'un conte de fée pour dominer ses compatriotes. À leur tour, Dominic et Hawke sont pris pour cibles. Après le meurtre du jeune Sama, les fermiers décident de se rebeller contre Tranh Van Zung, mais ce dernier veut les empêcher une bonne fois pour toute de le contrer, Hawke et Dominic avec l'aide d'Airwolf portent alors secours à son ami Minh et les fermiers.

Critique :

De mieux en mieux, cette fois-ci Airwolf protège des paysans vietnamiens, qui doivent récolter leurs cultures pour pouvoir en vivre. Malheureusement, ils sont dominés par un ancien seigneur de guerre le colonel Tranh Van Zung, interprété par James Shigeta (Beverly Hills, Le Rebelle, Simon et Simon). Celui-ci utilise une vieille légende avec une araignée noire pour asseoir sa domination. Hawke va devoir y mettre bon ordre ! Qui est le plus fort ? Une araignée ou un loup ? Y a toujours un épisode avec des légumes dans les séries américaines, et elles l'ont toutes eu à un moment donné.

Je ne sais pas ce qu'avait les scénaristes des années 80 avec les fruits et les légumes, mais il en fallait systématiquement un dans les séries. Néanmoins, c'est un très joli épisode, notamment grâce à l'histoire avec l'ami de Hawke : Minh, incarné par Soon-Tek Oh (L'Âge de Cristal, Les Anges du Bonheur, Magnum) acteur asiatique bien connu des séries américaines, et de sa très jolie fiancée Mae, jouée par Marilyn Tokuda (Grey's Anatomy, Commando Viêt-Nam, Magnum). Avec le drame qui arrive au jeune Sama, joué par Nel Datu Anderson.

Le thème musical de Levay qui leur est dédié est d'ailleurs une petite merveille de synthé. Pour le reste c'est du classique, et on se demande clairement ce qu'Airwolf vient faire là-dedans et se battre contre des avions à hélices ! Alors bien évidemment, ils ne font pas le poids contre Airwolf et les combats cette fois-ci ne durent que quelques minutes, ce qui permet de plus se concentrer sur l'histoire, ce qui n'est peut-être pas plus mal.

Nous avons aussi une nouveauté concernant Airwolf, et qui va devenir récurrent dans la série : Hawke presse le bouton des turbos, puis le relâche pour les éteindre et laisser passer l'appareil qui est derrière lui. On se demande juste comment c'est possible et puis après coup on se dit : Hawke maintient donc tout le temps le bouton pressé pour garder les turbos allumés ? En fait, on réalise ici qu'ils ne sont qu'une sorte d'accélérateur comme l'indice d'octane avec les voitures. Enfin, c'est quand même assez étrange. Bref, un épisode assez plaisant non pas par l'action qui est dedans, mais par l'histoire qui est racontée, l'amitié : ça marche toujours !

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14. À LA RECHERCHE DE LOKI
(INN AT THE END OF THE ROAD)

Résumé :

Dans un bureau privé, au dernier étage d'un immeuble est présenté Loki, le dernier jouet de la FIRME à des investisseurs de Wallstreet. Mais un commando débarque et le vole. Mais l'un d'eux est blessé pendant leur fuite. Michael Archangel demande à Stringfellow Hawke et Dominic Santini de le retrouver avec Airwolf. Les bandits arrivent dans un petit village et prenne la communauté en otage. Le docteur du groupe possède un hélicoptère avec lequel les bandits s'échappent, ils veulent tuer un lord anglais car ce sont des tueurs à gage. Stringfellow n'étant plus en état de piloter Airwolf, c'est le docteur qui prend les commandes et stoppe Loki avant qu'il ne tue le lord.

Critique :

Un épisode très moyen. Cette fois-ci, un idiot de la FIRME (dixit Michael Archangel) montre un prototype de boîtier avec une intelligence artificielle : Loki, capable de s'adapter sur n'importe quel appareil et d'en tirer le meilleur. Il est volé par des tueurs qui ont un contrat à exécuter pour pouvoir ensuite revendre Loki à la Libye. L'un d'eux est blessé. Mais s'arrêtant en marche il tombe sur un petit village où un médecin de campagne, Jason Gifford joué par Nicholas Campbell (Street Legal, Paire d'As, Le Voyageur) vedette très connue des séries US, est pris en otage par eux. Heureusement, il réussira à s'échapper, à sauver ses amis et à détruire les terroristes.

Alors comment dire, c'est vraiment cousu de fil blanc, une fois encore on prétexte des problèmes mécaniques à Airwolf pour pouvoir le faire affronter un pauvre hélicoptère qui ne tiendrait pas 5mn en face de lui en temps normal, même avec le boîtier Loki à bord. Enfin, on atteint des sommets avec la façon dont Hawke se blesse à l'épaule et lorsqu'il s'évanouit pendant qu'il pilote Airwolf, heureusement, Doc qui est également pilote réussi à prendre les commandes sans le moindre problème et à détruire les méchants. On apprend d'ailleurs une nouvelle chose à propos d'Airwolf dans cet épisode, il a une sécurité qui visiblement bloque le rotor avec les turbos, ce qui fait que si les turbos sont utilisés les rotors seraient broyés à cause de la sécurité.

Néanmoins, la réalisation laissant encore un peu à désirer dans cet épisode, on voit un plan où les turbos sont utilisés : ah, là, là. Au-delà de ça, le reste de l'épisode n'est vraiment pas énergique, c'est mou et on s'ennuie rapidement. C'est pourtant Ray Austin le réalisateur, il nous avait habitué à des choses plus énergiques, dommage. Même le fond musical ne casse pas des briques.

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15. UN HÉRITAGE CONVOITÉ
(SANTINI'S MILLIONS)

Résumé :

Alors que Dominic à bord d'Airwolf est en chemin pour livrer un cœur à un hôpital, non loin de là, un jet privé avec à son bord Carl Barron un milliardaire très connu a des problèmes et s'écrase au sol. Barron est vivant et Santini vient lui porter secours. Après une discussion avec Dominic, Carl Barron meurt dans un accident dans son labo, et laisse une partie de son héritage à Dominic. Mais James Graydon le bras droit de Barron veut récupérer les parts de la société de Dominic et met tout en œuvre pour réussir. Accident, sabotage, finalement Barron est vivant, et Graydon veut l'éliminer avec sa petite fille qui possède le reste de la compagnie. Dominic et Hawke interviennent avec Airwolf pour les sauver.

Critique :

Airwolf, filmé sur un fond enneigé, ça le fait ! Un bon épisode, mais qui une fois de plus ne l'est pas par l'action qu'il propose, mais surtout par l'histoire qui est racontée. Airwolf joue les ambulances pour la greffe d'un cœur (c'était prémonitoire pour ce que le Bell 222 utilisé dans la série allait devenir !) et sur son chemin, Dominic rencontre un milliardaire, Carl Barron joué par John Ireland (Cassie & Co., Quincy, Matt et Jenny), qui lui lègue des millions en se faisant passer pour mort. Dominic fait alors la connaissance de James Graydon, interprété par Jared Martin (Hôtel, La Croisière S'Amuse, Wonder Woman) le très connu Dusty Farlow de la série Dallas. Ce dernier veut contester le testament pour garder le contrôle de la compagnie et fait tout ce qui lui est possible de faire pour cela. Cela fait très étrange de voir Jared Martin jouer un pourri dans une série, en général, il a toujours des rôles de gentils.

C'est assez inhabituel, et l'acteur s'en tire plutôt bien, on y croit. Dominic fait la connaissance également de la petite fille de Barron, Margo Brewter incarnée par Lory Walsh (Simon et Simon, La Loi de Los Angeles, K2000). Finalement, Carl Barron est vivant et Dominic et Hawke doivent intervenir avec Airwolf pour le sauver. Alors même si cette fois-ci il combat 3 hélicoptères Hughes, ça ne dure pas plus de 5mn, tellement Airwolf les surclasse. Chose amusante, d'ailleurs, car pour la petite anecdote : le Hughes est l'hélicoptère qui commercialement coulera le Bell 222 en étant son concurrent direct sur le type de marché que Bell visait avec leur appareil. Ironique non ? Une fois encore Hawke se fait avoir et n'en réchappe que grâce à Caitlin, qui a l'intelligence de laisser partir tous les hommes de Graydon avant d'aller leur porter secours.

Bref, un bon épisode, la seule scène peu 'too much' serait celle avec la jeune actrice qui fait des avances à Dominic, suite à ses millions gagnés, mais rien de bien méchant. Bon, si, tout de même : le fait que Jared Martin attende pour éliminer Barron et sa fille, alors qu'il a un hélicoptère surarmé, c'est vraiment télécommandé pour l'arrivée d'Airwolf. Ah, et une nouveauté là aussi : Michael Archangel a des comptes à rendre devant une commission du gouvernement américain.

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16. MISSION PRÉSIDENTIELLE
(PRISONER OF YESTERDAY)

Résumé :

Au Suriana, en Amérique du sud, un groupe fait échapper Marios Guzman l'ancien président du pays qui vit désormais sous une dictature encore plus violente que celle de Guzman. Un peu plus tard, alors qu'il pêche avec Jason 'Doc' Gifford, Hawke et Doc sont attaqués par deux hommes de Guzman qui enlèvent Doc pour l'emmener soigner Guzman. Grâce à Archangel, Hawke peut se rendre au Suriana, et décide de ramener Doc. Mais ce dernier refuse, et Hawke se retrouve prisonnier des Guzman, père et fille. Heureusement, Hawke parvient à s'enfuir, mais Tomas un proche conseiller de Guzman veut relancer une insurrection en faisant exploser des endroits stratégiques, dont un est la résidence privée de l'ambassadeur américain où se trouve Caitlin également. Heureusement, Hawke le stoppera à temps.

Critique :

Alors je pense qu'il s'agit d'un des plus mauvais épisodes de la série. Nous retrouvons Nicholas Campbell pour la seconde fois dans son rôle de 'Doc' (on l'avait déjà vu deux épisodes avant dans 'À la recherche de Loki') qui est visiblement devenu ami avec Hawke et sont en train de pêcher. Doc se fait enlever par les hommes de Marios Guzman, interprété par Michael Constantine (New York – Police Judiciaire, Arabesque, Simon et Simon) très connu des séries US, qui est un ancien président/dictateur. Celui-ci est très malade, et sa fille, Teresa Guzman jouée par Julie Carmen (L'Antre de la Folie, Dream On, Falcon Crest), veut le faire soigner. Les hommes du père de Teresa ont donc enlevé Doc pour cela. Nous en apprenons, certes, un peu plus sur le personnage de 'Doc', mais ce n'est vraiment pas génial.

Déjà, la réalisation est médiocre : on n'y croit pas un instant qu'ils sont dans un pays d'Amérique du sud, ensuite Hawke combat des avions du régime en place, mais ne fait que les distancer sans les abattre, et faut voir de quelle manière il s'échappe, là aussi c'est juste fait à l'arrache. Le coup du ballon pour les communications, c'est juste 'priceless'. L'épisode manque vraiment de rythme, et on a même l'impression que les acteurs eux même ne sont pas dans leur rôle. Pour la musique, rien de nouveau on retrouve un thème bien connu de la série et apprécié. La série peut vraiment mieux faire, malheureusement ça ne semble pas être le cas pour le moment.

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17. LA VENGEANCE
(NATURAL BORN)

Résumé :

Alors qu'ils rentrent d'une mission, Stringfellow et Dominic évitent de justesse un hélicoptère piloté par un adolescent qui fait des tours pour une fête de charité. De retour au sol, Kevin l'adolescent se fait disputer par son oncle qui l'envoie chercher des pièces à la poste. Durant ce laps de temps, des hommes viennent et demande à Chester s’il est d'accord pour passer de la drogue, celui-ci refuse, ils le tuent. Kevin les poursuit, mais se fait descendre et doit se poser, en menant son enquête, il arrive chez Dominic. Alors qu'Airwolf a besoin d'une réparation, Kevin tombe dessus et explique la situation à Hawke. Après des péripéties, Hawke et Dominic arrêteront les meurtriers de l'oncle de Kevin.

Critique :

On continue dans des épisodes très très moyens. Cette fois-ci, c'est un adolescent, Kevin joué par Lance Sloane (Mortal Kombat, Aim High, H+) qui est surtout devenu producteur à défaut d'acteur. Ce dernier qui voit son oncle mourir sous ses yeux est obnubilé pour retrouver les meurtriers de celui-ci. Bien évidemment il arrive chez Santini, et il tombe sur Airwolf qui a besoin d'une réparation (qu'il a déjà vu avant lors d'un vol de démonstration pour son oncle) et il se fait donc attraper par Dominic, Caitlin et Hawke.

Ces derniers veulent aider Kevin, mais celui-ci se la joue solo. Bien évidemment, il ne fait pas le poids face à Jack O'Donnell interprété par Seth Foster (Cagney et Lacey, Columbo, La Voix du Silence), et il se fait capturer avec Caitlin qui n'écoute pas plus les conseils de Hawke et Dominic. Heureusement, ils réussiront à retourner la situation. Il y a des choses étranges dans cet épisode, on voit enfin qu'Airwolf a un système de sécurité pour ceux qui voudraient le voler, normal que cela évolue, mais alors ce qui est bizarre, c'est que Dominic et Hawke se préoccupe des radars pour aller au hangar de Dominic, mais pas pour en repartir. À ce propos, je pensais qu'on allait avoir une jolie séquence et voir Airwolf sortir du hangar en roulant, puis en décoller, et bien même pas ! Dommage, occasion manquée.

On constate aussi que le technicien qui monte le lance-missile sur l'hélicoptère de O'Donnell en fixe un qui ressemble fortement à celui d'Airwolf et celui-ci dit d'ailleurs à O'Donnell que cela va révolutionner bientôt le monde des hélicoptères. Il possède huit tirs. Mais il sera détruit par Airwolf. L'épisode est dédié à Reid Rondell cascadeur mort durant le tournage de l'épisode, ce ne sera malheureusement pas le seul durant la série tv. Rondell était le double de Jan Michael Vincent, et avait joué les doublures également pour Tom Cruise. Il est mort dans un crash d'hélicoptère, seul passager : il n'a pas survécu, seul le pilote s'en est sorti. Rondell avait 22 ans au moment de sa mort. Archangel n'est toujours pas présent physiquement, on ne le voit que sur un écran dans cet épisode.

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18. UNE ÉTOILE DOIT BRILLER
(OUT OF THE SKY)

Résumé :

Dominic, Caitlin et Hawke sont en contrat pour filmer un concert d'une super star de la chanson : Roxy Marvel. Celle-ci est de plus en plus en conflit avec son manager, ce dernier qui est son ex-mari, a des grosses dettes de jeux, et vole régulièrement de l'argent sur les recettes des albums de Roxy. Alors qu'elle part en weekend avec Hawke, Caitlin et Dominic dans le chalet de Stringfellow, Nick son manager, acculé par ses dettes de jeux la remplace par une doublure. En rentrant du weekend avec Hawke, Roxy est kidnappée par son manager, mais Hawke arrive à la retrouver. Nick le manager veut tuer la doublure en faisant croire que c'est Roxy pour faire exploser les recettes sur les anciens albums.

Critique :

Épisode très bizarre. Clairement, il n'est pas à classer parmi les bons et pour cause : désormais on sort Airwolf, qui je le rappelle est un appareil top secret, un prototype militaire et arme de destruction massive qui est très très convoitée pour venir en aide à une chanteuse de country ! On nage quand même un peu dans le délire. Mais bon, donc Hawke, Caitlin et Dominc filment le concert de Roxy Marvel, interprétée par Misty Rowe (La Croisière s'Amuse, MacGyver, L'Île Fantastique), et se retrouvent mêlés aux embrouilles de celle-ci qu'elle a avec son manager Nick DeSoto, joué par Mayf Nutter (Côte Ouest, La Famille des Collines, Arabesque), et accessoirement qui est également son ex-mari.

En fait, ce dernier est endetté car il joue et il a l'idée de faire disparaître Roxy en plein concert pour faire exploser les ventes de ses anciennes chansons et toucher une assurance pour régler le solde qu'il a envers ses débiteurs. Mais grâce à Hawke, ça ne se passera pas comme ça. Alors par où commencer ? Déjà la voix française de Roxy et de sa doublure (Misty Rowe assurant les deux rôles !) est une catastrophe : je n'ai pas réussi à retrouver le nom de la doubleuse française, mais c'est cette voix que j'entends parfois sur des personnages féminins de séries et de films US et qui donne immédiatement un air totalement cruche au personnage doublé. C'est juste calamiteux.

Donc, même si le personnage de Roxy semble plus intelligent en version originale, là immédiatement en entendant la voix française, on a l'impression d'avoir une demeurée qui s'exprime : très dommage. Pour continuer dans le doublage vf pas terrible, on a aussi la scène dans la roulotte de Nick DeSoto où l'en entend en fond un vendeur de confiserie qui est juste la voix vf de Dominic (Henry Djanik) en version un peu plus pincée. Ensuite, c'est la partie recherche de Roxy avec Airwolf qui est assez bizarre, alors déjà, les scanners d'Airwolf ont un nouveau mode : matriciel, auparavant on avait normal, thermique et infrarouge, là on en a un en plus, ceci dit, on peut faire des upgrades de l'équipement d'Airwolf pour qu'il reste toujours aussi performant par rapport à la concurrence au fil du temps qui passe, donc ça, on peut se l'expliquer. Mais je ne comprends pas pourquoi on s'attarde sur le fait qu'Airwolf détecte des animaux, un vieil avion abandonné, et qu'enfin il trouve la voiture ensevelie.

Et alors l'autre chose qui me laisse perplexe, c'est le nombre de tirs de roquettes que font les ennemis de Hawke par rapport aux lance-roquettes qu'ils ont : très basique et qui pourtant arrivent à tirer beaucoup plus de coups plus rapidement qu'Airwolf lui-même. Et là on est clairement dans le surréalisme, c'est que non seulement Airwolf est utilisé pour retrouver une chanteuse, mais en plus, il est utilisé en pleine ville ! Pour une arme secrète militaire, c'est sûr que ça c'est discret. Par contre la réalisation est pas mal faite, même s’il y a un ou deux petits détails qui pêchent : genre, Caitlin ne zoome pas lorsqu'elle filme sans le vouloir le kidnapping de Roxy, mais après, comme par magie, lorsqu'elle revisionne le film avec Hawke et Dominic il y a un gros plan de fait sur Roxy et l'homme qui l'enlève près de la voiture.

Sinon, l'épisode montre un Stringfellow Hawke plus humain et plus ouvert, on sait qu'il est fan de musique, qu'il va à des concerts, etc. Et qu'il n'est pas en permanence obnubilé par son frère Saint-John. Cela fait quand même plaisir. Bref, un épisode qui n'est pas exceptionnel mais qui se détache des autres, par une réalisation assez bizarre, et déroutante par rapport aux autres épisodes. La fin d'ailleurs où Roxy fait au revoir à Airwolf qui survole la scène de concert, ça le fait pas mal !

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19. MACHINATION
(DAMBREAKERS)

Résumé :

3 Terroristes à bord d'un avion à hélices, largue une bombe qui fait exploser un barrage hydro-électrique. Un an plus tard, Hawke escorte une journaliste qui doit faire un reportage sur une communauté chrétienne qui a décidée de se retirer de tout progrès technologique. Mais au bout de quelques heures, Hawke remarque des choses étranges, et une enfant de la communauté avertit Hawke. En enquêtant il tombe sur un bombardier B-25 bourré de bombes. Mais Hawke et Kelly Dayton la journaliste sont capturés. Les terroristes qui ont détruit le barrage un an plus tôt ont pris en otage la communauté religieuse, ils veulent détruire le nouveau barrage hydro-électrique de SouthWestern. Heureusement, Hawke réussi à faire prévenir Caitlin et Dominic. Avec Airwolf ils empêcheront les terroristes de détruire le barrage.

Critique :

Encore un épisode bien singulier, visiblement les scénaristes étaient en manque d'inspiration et cherchaient toute sorte d'idées pour tenter de varier les situations avec la série. Cette fois-ci, Hawke emmène une journaliste : Kelly Dayton, incarnée par la très jolie Heather McNair (Espion Modèle, Des Jours et des Vies, L'Équipée du Poney Express) la célèbre Roxanne Caldwell de la série Automan, dans une communauté religieuse un peu comme les mormons.

Mais en fait ce sont des terroristes qui les ont pris en otage et c'est le père Jebediah, incarné par Marjoe Gortner (Falcon Crest, L'Île Fantastique, Laugh-In), qui les reçoit et qui est en fait Johann Rector qui a fait sauter un barrage hydro-électrique un an avant avec sa jolie complice et compagne : Hana, jouée par Devon Ericson (Barnaby Jones, Chips, Square One TV). Donc cette fois-ci, Airwolf va se battre contre un B25 qui ne fera pas long feu à la vue de son ancienneté. À noter une chose amusante, la séquence d'ouverture où le barrage cède une fois la bombes larguée par les terroristes est comme dans K2000, la séquence du barrage dans le film Superman de 1978, c'est une réutilisation des images.

Pareil, d'ailleurs, le barrage survolé par Hawke et Kelly est le même barrage que celui dans le film de Superman de 1978 à nouveau. Rien ne se perd. Également à la fin de l'épisode, on voit une nouveauté qui deviendra de plus en plus commun dans les épisodes suivants de la série : Hawke qui abaisse sa visière et utilise la visée électronique pour atteindre sa cible. Pour la réalisation là encore, ça va, pas de gros défauts visibles, par contre la scène où l'on voit le frère Ahab, incarné par Gregory Walcott (Simon et Simon, Dynastie, Dallas), le père de la jeune Sara Longwood, jouée par Cindi Eyman (Les Maîtres de L'Univers, Stingray, Braker), en train de prier pour la parole divine et qu'on montre Airwolf en incrustation, comme-ci il était un instrument de dieu, c'est un peu 'too much' ! Mais bon, c'est l'Amérique ! Deux choses à retenir, le B25 est peint en noir et blanc façon Airwolf, et à un moment la visée électronique de la bombe est le cadran d'Airwolf réutilisé !

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20. ESPOIRS DÉÇUS
(SEVERANCE PAY)

Résumé :

Larry Mason et son collègue et ami Joe Klein, qui travaillent pour le service de renseignements de la FIRME, vont être à la retraite. Larry qui connaît Hawke vient le prévenir que les Russes savent qu'Airwolf n'a pas été détruit, et qu'il y a sûrement une taupe à la FIRME. Mais alors qu'ils vont encaisser leur prime de retraite, il y a un problème et Joe Klein qui s'énerve meurt d'une crise cardiaque. Larry commence alors des opérations de représailles envers la FIRME, néanmoins des incidents plus graves et étranges surviennent au même moment : on tente de tuer Hawke, des noms d'agents secrets sont révélés ce qui cause leur mort... En menant son enquête, Hawke découvre que la taupe est Barne, le nouveau chef de la sécurité de la FIRME. Il tente de faire tuer Larry qui revient aux USA avec Archangel et Marella, Hawke et Dominic vont devoir intervenir avec Airwolf pour les sauver.

Critique :

Un bon épisode, qui une fois de plus se démarque des autres de la série. Même si une fois encore, je trouve qu'on sort Airwolf pour vraiment pas grand-chose, d'autant plus qu'il est question dans cet épisode du fait que les Russes savent qu'il n'a pas été détruit par Kadhafi en Libye. Ceci, grâce à Larry Mason, interprété par Arte Johnson (Arabesque, La Croisière s'Amuse, Glitter), un opérateur du service de renseignements de la FIRME. Ce dernier découvre que les Russes ont accès aux dernières informations concernant Airwolf, et que de ce fait il ne peut y avoir qu'une seule solution, il y a une taupe à la FIRME.

On découvrira qu'il s'agit d'Arthur Barnes, joué par Martin Milner (Arabesque, Robocop, MacGyver) bien connu des séries américaines, le nouveau chef de la sécurité de la FIRME (bravo à la DRH !). Rien de bien spécial à dire concernant cet épisode, il ne vaut sa qualité qu'en grande partie grâce à la prestation de Arte Johnson qui est juste fabuleux. On retrouve enfin Marella et Archangel dans cet épisode, mais Caitlin est absente. On voit néanmoins que même si la FIRME est une entité semi-gouvernementale, elle a elle aussi des problèmes de bureaucratie. Plusieurs infos sont données dans l'épisode, ainsi on apprend que la FIRME a fusionnée avec l'O.S.I. (le service d'Oscar Goldman ?), et à la fin Dominic dit à Larry qu'Airwolf vole à Mach 2 et monte à 90 000 pieds. Il atteindra néanmoins les 100 000 pieds dans un épisode prochain.

En ce qui concerne la musique, c'est désormais Udi Harpaz qui compose les thèmes, il n'y a plus que quelques morceaux de Levay qui soient encore utilisés. C'est Sidney Hayers le réalisateur de cet épisode et qui est bien connu des fans de la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir sur laquelle il a pas mal officié. De même, les scènes de vols entre Marella et l'avion qui veut la descendre est une réutilisation d'images d'un épisode de Magnum. Bref, épisode pas mal, assez rythmé.

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21. LE MONT CATHERINE
(ERUPTION)

Résumé :

Dominic et Hawke sont en mission d'observation d'un volcan sur le point de se réveiller. Non loin de là, à New Gideon, Amelia Davenport vient faire son discours annuel devant les mineurs qui exploitent sa mine, sans qu'elle sache les problèmes que les employés de la mine rencontrent. John Cove le responsable de la mine Davenport, avec l'aide du shérif Crammins fait régner la terreur chez les mineurs : racket, sévices, vols... Mais alors que Mme Davenport repart, le volcan explose et Hawke et Dominic se retrouve pris dans la tourmente. Ils doivent se poser et se retrouvent pris dans les histoires de New Gideon. Dominic et Hawke doivent intervenir avec Airwolf avant qu'il y ait des morts et pour prouver la culpabilité de Cove.

Critique :

On continue dans les épisodes, qui vraiment, de mon point de vue sont superficiels par rapport à la série. Cette fois-ci Airwolf est pris dans l'éruption d'un volcan, et se retrouve cloué au sol à proximité d'une petite ville, où un responsable d'une mine de cuivre : John Cove, joué par Mills Watson (Arabesque, L'Agence Tous Risques, Simon et Simon) bien connu pour incarner des rôles de méchants dans les séries US, tient d'une main de fer les employés qui y travaillent. Ceci avec l'aide du shérif de la ville, Crammins interprété par Taylor Lacher (Dynastie, Manimal, Shérif Fais Moi Peur).

Heureusement, l'éruption vient tout bouleverser, et Hawke et Dominic se retrouvent pris dans les histoires de la mine. Cove ayant à sa disposition 3 hélicoptères de combat, Airwolf ne sera pas de trop pour les stopper. On retrouve en vedettes féminine dans cet épisode Angela Cartwright (L'Âge de Cristal, La Croisière s'Amuse, Room 222) la très célèbre Penny Robinson de la série Perdus dans l'Espace.

Nous avons également Laraine Day (Arabesque, L'île Fantastique, Le Sixième Sens) qui joue Mme Davenport. Pour le reste, c'est du classique, même les combats aériens contre les hélicoptères de Cove ne sont pas réussis, c'est du vu et revu dans la série, le concept commence un peu à s'essouffler. À noter que les images de l'éruption volcanique, sont des images de l'éruption du mont Saint Helens en 1980 et qui fut l'une des plus importantes éruptions d'un volcan enregistrée aux USA.

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22. SOIF D'AVENTURES
(SHORT WALK TO FREEDOM)

Résumé :

Caitlin et Hawke emmènent un groupe d'adolescents en Amérique du Sud pour explorer des ruines Mayas. Hawke repart et laisse Caitlin avec les adolescents, lorsque ces derniers se font capturer par des bandits. Ils sont dirigés par le colonel Arturo Alzar. Hawke et Dominic partent avec Airwolf pour les ramener, mais alors qu'ils vont les récupérer un tir de roquette endommage Airwolf. Hawke est obligé de rester prisonnier d'Alzar pour permettre à Caitlin et aux enfants de s'échapper. Airwolf est hors service et les adolescents doivent le tirer jusqu'au point de réparation. Hawke s'échappe, et Airwolf est réparé, Marella vient avec un jet récupérer les adolescents, mais Alzar est couvert par les russes qui envoient leurs avions. Hawke doit sauver Marella et détruire les avions russes.

Critique :

On termine cette saison 2, très très mitigée par un épisode assez banal, cette fois-ci Airwolf est touché et se retrouve cloué au sol en Amérique du Sud. Évidemment, le colonel Alzar, incarné par John Aniston (Des Jours et des Vies, JourneyMan, Search For Tomorrow), est comme d'habitude souvent dans la série : aidé par les soviétiques et leur aviation. D'ailleurs celui-ci, est une copie un peu ratée du Che Guevara mais bon, passons. Il y a par contre pas mal d'invraisemblances dans cet épisode, alors déjà le fait que les adolescents tirent Airwolf et le fasse rouler comme une voiture à l'arrêt, c'est un peu facile pour un appareil qui doit peser près de 2 tonnes. Mais là où cela devient un peu surréaliste, c'est lorsque Caitlin utilise le lance-missiles d'Airwolf au sol comme si de rien n'était, même si on le voit pivoter, il y a les roues du train d'atterrissage, on est qu'à quelques centimètres du sol, etc. ensuite, le missile téléguidé via Airwolf, c'est un peu facile.

Ensuite, la chose qui finit tout, c'est lorsqu'Airwolf est réparé et que Caitlin essaye de le démarrer, ça ne fonctionne pas. Il faut que ce soit Hawke le héros, qui revienne et qui le mette en marche pour qu'il décolle : Airwolf ne reconnaît que la voix (ou plutôt la main) de son maître. On se demande d'ailleurs si il s'agit du vrai Bell 222 qui est au sol, ou si il s'agit d'une maquette à l'échelle 1/1 : rappelons, que du Bell 222 original modifié pour la série, des copies furent faites pour les pièces et diverses maquettes furent tirées de ce Bell modifié pour la série. Quoiqu'il en soit, on retrouvera du classique pour les combats : du Sunburst, les turbos et les missiles qui s'occupent des avions russes.

À noter un petit détail amusant : lorsque Dominic insert le CD-Rom dans le lecteur d'Airwolf, regardez bien ce qu'il y a d'écrit sur les boutons qu'il presse, ça n'a rien à voir avec l'ordinateur ou des données informatiques ou même le lecteur de CD-Rom. Bref, après une bonne saison 1, la saison 2 s'est beaucoup perdue en tentant de rendre les histoires moins sombres, d'ailleurs on retrouve encore un Hawke bien sentimental à la fin de cet épisode, lorsqu'il dit qu'il ne voudrait pas vivre ses aventures sans Caitlin et Dominic. On attend mieux de la série, on espère que la saison 3 mettra les turbos pour relever cela.

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Saison 3Saison 3

Supercopter

Saison 4



1. BLACK JACK
(BLACKJACK)



Résumé :

Dans une prison, Saint-John Hawke est toujours en vie et prisonnier du colonel Bojard. Pendant ce temps à Santini Air, Strignfellow apprend à Jo Santini, la nièce de Dominic, à piloter. Il reçoit un paquet avec une cassette audio qui contient un enregistrement de la voix de Saint-John. À la FIRME, Archangel a été muté et remplacé par Jason Locke. Peu de temps après, alors que Dominic va aller faire un transport en hélicoptère, ce dernier explose et le tue et blesse grièvement Stringfellow. Ce dernier indique la cachette d'Airwolf à Jo pour qu'elle aille récupérer Saint-John avec. Locke continue son enquête et tout le monde veut Airwolf : Bojard, Locke, la FIRME... Locke engage alors le major Mike Rivers pour trouver la cachette d'Airwolf, ce qu'il fait. Jason, Jo et Mike décident alors d'aller délivrer Saint-John. Après le succès de la mission, ils décident de garder la cachette secrète d'Airwolf et de continuer les missions de Stringfellow et Dominic, tous deux morts.

Critique :

Faisons un petit rafraîchissement de mémoire : à la fin de la saison 3, les audiences de la série sont tellement mauvaises, que celle-ci est annulée car les coûts de production sont trop élevés. Belisario étant parti depuis déjà la saison 2, le show cumule une dette de 12 millions de dollars pour les 56 épisodes des 3 premières saisons. Il y a donc peu de chance pour que celui-ci revienne sur les écrans. Pourtant, un miracle va se produire, les canadiens qui rachètent les droits des séries américaines en fin de vie comme Galactica par exemple, rachète les droits d'Airwolf.

Malheureusement, ils n'ont pas le même budget que CBS et il va falloir réduire les coûts : on passe d'un budget de 1.2 million de dollars à 400 milles dollars par épisode. De plus, USA Network l'acheteur du show, a dû rembourser l'ardoise des 12 millions de dollars et se retrouve sans presque un sou en caisse. Ils vont alors faire la grave erreur (de mon point de vue) : de vendre le Bell 222 acheté par la production et modifié avec les armes sorties en permanence pour renflouer les caisses. Le show commence et on demande à Jan Michael Vincent de participer en guest star dans l'épisode pilote pour la passation de pouvoir avec la nouvelle équipe.

Et oui, car désormais c'est un show canadien, et on a donc des acteurs canadiens en lieu et place du cast original. C'est donc Anthony Sherwood (Crawford, Invasion Planète Terre, Street Legal) qui incarne Jason Locke le remplaçant d'Archangel. Vient ensuite Geraint Wyn Davies (Les Enquêtes de Murdoch, ReGenesis, 24 Heures Chrono) dans le rôle du major Mike Rivers, il est censé prendre le rôle de Dominic Santini en plus jeune. Puis nous avons Jo Santini interprétée par Michele Scarabelli (Le Dernier Chapitre : La Suite, Alien Nation, Dallas) qui remplace Caitlin, et enfin Saint-John Hawke incarné par Barry Van Dyke (Diagnostic : Meurtre, L'Agence Tous Risques, Galactica 1980) et qui n'est autre que le fils de Dick Van Dyke le célèbre Bert du film culte : Mary Poppins. Dominic est tué dans l'explosion d'un hélicoptère : au passage il vous suffit d'observer pour voir que l'acteur qui joue dans cet épisode le rôle de Dominic Santini n'est pas Ernest Borgnine, et qui blesse en même temps gravement Stringfellow Hawke qui meurt peu après. Comme cela, le ménage est fait avec l'ancien casting, d'ailleurs il n'y a aucun mot ni aucune allusion à Caitlin ! Et on peut commencer sur des nouvelles bases.

En autre guest, nous avons Michael Preston (New-York Police Judiciaire, Mitch Buchannon, L'Agence Tous Risques) dans le rôle du colonel Bojard, et qui était déjà apparue dans la série Airwolf sous un autre personnage avec le cast original. Que dire de ce pilote : c'est très très mauvais, il y a des incohérences pas possible ! Par exemple, lorsque Locke et Rivers vont en voiture jusqu'à la cachette d'Airwolf, faudra m'expliquer comment on passe d'une forêt canadienne pleine d'arbres au désert qu'est Monument Valley où se trouve Airwolf ! En plus, pendant des années, on a pas trouvé Airwolf, et hop, Rivers d'un coup de baguette magique le trouve en moins de deux. Ensuite, Saint-John est en bonne condition pour un prisonnier de plusieurs années dans des conditions difficiles ! Enfin, on ne sait même pas où il est prisonnier, exactement. Lorsqu'il tente de s'échapper dans la forêt, on croirait le même endroit où a été tourné la scène lorsque Locke vient chercher Rivers sous sa tente.

Et pour finir, n'ayant plus de vrai hélicoptère, la production réutilise donc tous les stock shoots des saisons précédentes, d'où, là aussi les incohérences de lieu par rapport à Airwolf et l'histoire où se déroule celle-ci dans l'épisode. En plus, ça traîne en parlotte et en longueur, il y a de la latence, les scènes d'action sont ratées. Il n'y a vraiment pas grand-chose à sauver ici, si ce n'est le plaisir de revoir Jan Michael Vincent, mais qui ne paraît plus aussi en forme que dans les saisons précédentes. Dommage qu'il meurt aussi vite. Pour la musique, un ou deux thèmes de Sylvester Levay sont réutilisés, mais pour le reste ce n'est pas folichon.

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2. ÉVASION
(ESCAPE)

Résumé :

À Istanbul en Turquie, un homme vole des documents dans un coffre. Mais il est surpris par le gardien, blessé il arrive tout de même à s'enfuir. Poursuivi, il est abattu sous les yeux de Jo Santini à qui il devait remettre les documents. Elle les récupère et prend son avion pour Stockholm mais les soviétiques veulent récupérer les documents et envoient des chasseurs pour obliger l'avion de Jo à se poser en Bulgarie. Là elle est faite prisonnière avec une gymnaste russe qui avait fui son pays, et envoyée dans une des pires prisons de Bulgarie. Saint-John envoie un agent double russe pour aider Jo et la gymnaste, ils prennent Airwolf avec Mike pour venir la délivrer.

Critique :

On continue tant bien que mal dans cette série calamiteuse. Cette fois-ci c'est sur fond d'espionnage et des russes (bien évidemment !) que l'histoire se déroule, Jo doit récupérer des plans de missiles, et se fait choper en Bulgarie, elle se retrouve donc enfermée dans une prison pour femmes assez dure. Elle entraîne en plus dans sa chute, une jeune gymnaste russe qui a fui son pays : Svetlana Linski, incarnée par Lynne Harbaugh (Les Feux de L'Amour, MacGyver, Harry et les Henderson) qui a eu une très courte carrière à la tv. Mike et Saint-John vont aller lui porter secours en demandant avant à un agent russe que Saint-John a sorti de la panade plusieurs années auparavant : Arkov, joué par Garwin Sanford (Le Cœur a ses Raisons, Retour à Cedar Cove, Supernatural). Qui lui aussi, mine de rien veut récupérer les plans volés.

D'ailleurs, on se demande comment Saint-John a ce genre de contact alors qu'il était encore prisonnier il y a peu et pendant très longtemps. Pour le reste c'est du grand n'importe quoi également, alors déjà on voit à mort que les stock shoots réutilisés ne collent pas avec les décors de l'épisode, et ensuite ils nous sortent une porte secrète sur le côté d'Airwolf, qui, si elle existait vraiment serait directement sur le turboréacteur. Là on atteint des sommets, et pareil, ils font les USA - Allemagne sans ravitaillement en vol, rien. Waouh, les performances d'Airwolf se sont vachement décuplées. Pour le reste, il ne se passe pas grand-chose, donc nous n'allons pas passer 107 ans là-dessus, ni épiloguer, la série n’est vraiment pas bonne et ça se confirme pour chaque épisode, hélas.

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3. UNE VILLA À LOUER
(A TOWN FOR HIRE)

Résumé :

Saint-John et Jo testent un nouvel appareil de communications pour Jason Locke. Mais alors qu'ils s'amusent à faire la course, Jo est soudainement touchée par un faisceau laser, et son hélicoptère s'écrase. Puis c'est au tour de Saint-John d'être touché et de se poser dans une ville un peu plus loin. Après une nuit à l'hôpital, il part à la recherche de Jo avec le shérif local, et il ne la trouve pas. Il semble qu'on fasse tout pour l'en empêcher de la retrouver, Saint-John a juste le temps de demander de l'aide à Jason et Mike qui viennent avec Airwolf. Ils vont devoir libérer Jo et Saint-John de Martin Lundahl qui fabrique des armes illégalement.

Critique :

Je ne sais pas ce qui est le pire dans cet épisode : la sale coupe de cheveux d'Anne Lockhart, le fait que Jason Locke alors qu'il est en train de chuter à vitesse grand 'V' prend le temps de réparer Airwolf comme un vieux tacot avec une nappe de fils qui font penser à un pauvre appareil électronique de seconde zone, ou bien encore la démonstration complètement bidon de Lundahl. Non, c'est peut-être finalement la réutilisation pour la énième fois de stocks shoots provenant de l'épisode 12 de la saison 2 : Contamination.

À cela s'ajoute bien évidemment la latence de la réalisation, et les scènes d'actions supposées être grandioses, à en écouter la musique qui les rythme, mais qui ne sont finalement aucunement spectaculaires. C'est dramatique de voir une série comme Airwolf sombrer à ce point. Donc, Jo et Saint-John se retrouvent à affronter Martin Lundahl, incarné par Stephen Young (Haute Finance, Rick Hunter, Arabesque), qui fait des expériences et vends des armes illégalement, entre autres des lasers.

C'est aussi le grand retour pour la 3e fois dans le show d'Anne Lockhart avec une coupe de cheveux horrible comme je l'ai dit plus haut. On trouve également John S. Ragin (Santa Barbara, Quincy, Star Trek : La Nouvelle Génération) dans le rôle du père de Tracy, le personnage qu'incarne Anne Lockhart, et enfin David Petersen (Dead Zone, Cap Danger, Cole Squad Brigade Spéciale) joue, lui, le rôle du shérif local véreux. Rien de bien réjouissant dans cet épisode, on voit clairement que les majeures parties où Airwolf vole dans l'épisode que c'est une maquette, et pour le reste on reconnaît immédiatement les stocks shoots, c'est juste désastreux, et l'histoire est une reprise des saisons précédentes, donc rien de bien nouveau : c'est du refait et en moins bien en plus. Allez, on passe à un autre épisode qui ne sera pas mieux.

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4. LAURIE
(SALVAGE)

Résumé :

Une jeune femme la nuit dans une forêt se fait attaquer par d'étranges lumières venues du ciel. Un peu plus tard, alors qu'ils s'entraînent avec Airwolf, Jason reçoit un appel. En fait, la jeune femme est Laurie, une ancienne membre de la FIRME qui a subi un gros traumatisme lors d'une mission et qui ne s'en est jamais remis. C'est également une amie de Saint-John et Mike, ils partent la voir pour venir à son aide. Mais alors qu'ils enquêtent, Mike et Saint-John découvrent qu'il y a un autre hélicoptère aussi sophistiqué qu'Airwolf qui existe. Fait prisonniers, Mike et Laurie sont délivrés par Saint-John qui découvre la cachette du Scorpion le fameux hélicoptère. Jason et Jo vont devoir le détruire avec Airwolf pour sauver Laurie, Mike et Saint-John.

Critique :

Calamiteux ! Et le mot est faible ! Cet épisode est une reprise cette fois-ci de l'épisode 2 de la saison 3 : Les Frères Ennemis. Mais une fois encore c'est vraiment moins bien que l'original, le moment le plus affligeant étant lorsque Charlie Rising Moon, interprété par Gordon Tootoosis (BlackStone, SmallVille, MacGyver), sort de nulle part dans la forêt lorsque Laurie, incarnée par Margot Pinvidic (Street Justice, Le Voyageur, 21 JumpStreet), est attaquée par les lumières du Scorpion et qu'il se met à danser et chanter pour chasser les esprits : ça vaut son pesant de cacahuètes ! Nous apprenons donc que le Scorpion est la 3e version d'Airwolf, ce qui fait qu'ils comptabilisent et incluent dedans les autres saisons, et qu'il est encore plus perfectionné que la version précédente. Les plans n'étaient donc pas tous inclus dans l'ordinateur des précédents Airwolf, et qu'on est encore capables d'en fabriquer d'autres.

On notera la mauvaise incrustation de la maquette du Scorpion dans la mine lorsqu'on le voit du dessus, et la réutilisation des stock shoots de l'épisode sur lequel il est calqué : là c'est pire que tout, on reconnaît immédiatement Airwolf II avec le museau orange. C'est Dale Wilson (Cap Danger, StingRay, Paire D'As) dans le rôle de Strafe qui remplace Harlan Jenkins aux commandes du nouvel Airwolf. L'acteur qui aurait pu interpréter un rôle en le composant de lui-même a visiblement reçu les consignes de faire le même comportement que Jenkins, et c'est bien dommage. On se retrouve avec un clone de Jenkins en moins bon. Le montage avec les stock shoots est fait tant bien que mal pour coller à cet épisode, mais ce n’est pas gagné. Comme je le disais pour l'épisode précédent : c'est dramatique de voir une série telle qu'Airwolf sombrer ainsi, et s'enfoncer de plus en plus à chaque épisode de cette 4e saison.

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5. FENÊTRES INDISCRÈTES
(WINDOWS)

Résumé :

Jason, Mike, Saint-John et Jo ont mis sous surveillance Phillip Devereau un homme qui a dérobé un circuit télématique capable de faire crasher la navette spatiale qui sera lancée prochainement. Ils veulent savoir qui est le contact de Devereau et où il a caché le circuit électronique. Ce serait quelqu'un de l'immeuble où il habite. Au fil de leur enquête ils découvrent que c'est une voisine Ann Delaney qui vit avec son fils qui est en fait un agent indépendant qui a kidnappé l'enfant et est l'acheteur de Devereau. Jason, Mike Jo et Saint-John arriveront à la coincer et à récupérer le circuit imprimé.

Critique :

Comme le dirait Mike à la fin de l'épisode à propos de sa blague : c'est mauvais ! Mais alors très mauvais ! Airwolf devient mieux qu'une voiture : Mike prend du café sans avoir à le piloter, et il a visiblement une réserve inépuisable de kérosène, sans compter que désormais Airwolf a un mode 'silencieux' : faudra m'expliquer comment on peut atténuer le bruit des moteurs et du rotor d'un hélicoptère, mais bon, passons sur ces incohérences, en fin de compte ce n'est peut-être pas le plus dramatique. Cette fois-ci Jo se retrouve gardienne d'immeuble pour surveiller Phillip Devereau, incarné par George Touliatos (Stargate SG-1, John Doe, X-Files), qui a dérobé un circuit imprimé essentiel pour le décollage de la navette spatiale américaine. La plaquette du circuit imprimé dans l'épisode ressemble d'ailleurs plus à un module mémoire d'un simple PC, mais bon, ce sont les années 80 et pas grand monde ne comprend quelque chose à l'informatique de toutes manières.

Phillip Devereau vend le circuit imprimé à un agent indépendant : Ann Delaney, jouée par Linda Darlow (Supernatural, Gracepoint, L'As de la Crime), qui n'a aucun mal à déjouer la surveillance de Mike, Jo, Jason et Saint-John, car ils sont peut-être 4, mais on dirait une vraie équipe de bras cassés, tellement ils se font posséder à tous bouts de champs ! On notera toujours la maquette radiocommandée pour Airwolf, et sa mauvaise incrustation sur l'image. D'ailleurs à propos de l'image, cela fait déjà quelques épisodes que j'y pense, mais à la vue de la mauvaise qualité de l'image, justement, j'ai l'impression que cette saison a été tournée en vidéo et non sur pellicule. À vérifier. De plus, depuis l'épisode précédent, ils ont désormais des simples écouteurs pour la radio à la place des casques classiques pour Airwolf. D'aileurs à part faire de la surveillance : Airwolf ne sert vraiment à rien ici. Et je ne sais pas ce qu'avait le réalisateur avec la navette spatiale, mais nous avons droit à des images de la NASA où nous voyons la navette, le lancement d'un satellite, la sortie d'américains dans l'espace, etc. Ils étaient peut-être sponsorisés. Bref, vous l'aurez compris, c'est encore un très mauvais épisode, décidément rien n'aura été épargné à cette série dans cette saison 4.

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6. C'EST DU GÂTEAU
(A PIECE OF CAKE)

Résumé :

Mike et Jo emmènent une bande d'adolescents qui ont des problèmes avec la justice en camping dans la forêt. Malheureusement, tout se corse, lorsque Don Coronado, un parrain veut récupérer son petit-fils, Bobby, qui est dans le groupe. Coronado envoie deux hommes de main, l'un d'eux tire sur Mike mais ce dernier réussi à s'en débarrasser. Mike est laissé pour mort. Jo est emmenée avec Bobby à Coronado, mais son homme de main se retourne contre lui. Même son fidèle lieutenant est un traître. Mike est vivant et averti Saint-John qui viendra aider Jo avec Airwolf.

Critique :

Nous continuons dans le désastre bon gré malgré. Je n'arrive pas à comprendre comment cette saison a pu tenir autant d'épisodes, personnellement déjà à ce 6e épisode de cette saison je n'en peux plus, tellement c'est médiocre. On retrouve les défauts habituels : pas de vrai Bell 222 donc on a soit du stock shoot des précédentes saisons qui se voient comme le nez au milieu de la figure, soit une maquette radiocommandée qui elle aussi n'arrive pas à passer pour un vrai hélicoptère. Et dont souvent les incrustations à l'écran sont ratées. On en a encore l'exemple dans celui-ci. Cette fois-ci, Airwolf est sorti pour récupérer un adolescent, incarné pour la plus grande surprise par Jason Priestley (Tru Callings : Compte à Rebours, Medium, Love Monkey) le très célèbre Brandon Walsh de la série Beverly Hills et qui ici est tout jeune en faisant une de ses premières apparitions sur les écrans.

C'est Paul Lambert (Star Trek : La Nouvelle Génération, Quincy, Lou Grant) qui incarne Coronado le parrain qui veut récupérer son petit fils et qui finira mal. Pour le reste c'est habituel : c'est lent, il ne se passe rien, à part une ballade dans la forêt et une discussion sous la pluie. On se demande pourquoi Airwolf est sorti une fois de plus, un simple hélicoptère classique aurait suffit et ce n'est pas la scène explosive à la fin de l'épisode qui change quoique ce soit. De plus maintenant, ils ont besoin d'être deux pour viser et tirer sur les cibles. Et en plus on met des éléments sans donner de suite et qui ne rime à rien pour le téléspectateur et qui sont incompréhensibles. Par exemple, la scène du début avec l'avion, on pouvait penser qu'il devait y avoir quelque chose avec le pilote, ou que c'était un avion qui espionnait Airwolf, et qu'il y allait avoir une suite avec et ensuite un dénouement, mais non, Airwolf le distance et c'est tout, on en parle plus. C'est juste aberrant au possible. Bref, la série continue de rester au ras du sol, malheureusement. Pas contre à noter pour les épisodes, la bonne traduction en vf des titres de ceux-ci pour la majorité d'entre eux. Maigre consolation.

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7. LE TRAIN DE LA MORT
(DEATHTRAIN)

Résumé :

Locke, Saint-John, Jo et Mike doivent escorter un train qui contient un gaz neurotoxique très dangereux, afin qu'il soit détruit. Locke doit faire le voyage avec Nobokov, le meilleur agent russe et un ancien ami. Mais sur le chemin, le train est attaqué par le colonel Randolph qui veut s'emparer du précieux chargement. Locke et Nobokov qui se retrouvant seuls face à Randolph, vont devoir mettre de côté leur vieille rancœur pour empêcher Randolph de s'emparer du gaz toxique et tenir jusqu'à l'arrivée de Saint-John avec Airwolf pour leur porter secours.

Critique :

Je ne vais faire que de me répéter à pratiquement chaque épisode, mais c'est encore très mauvais. Cette fois-ci, l'équipe de Locke doit empêcher un gaz neurotoxique d'être volé par le colonel Randolph, incarné par Ty Haller (Overnight, J. J. Starbuck, Un flic dans la Mafia). Locke doit alors faire équipe avec Nobokov, joué par August Schellenberg (Stargate : Universe, Grey's Anatomy, Un Tandem de Choc), le meilleur agent du KGB et qui a sauvé autrefois la vie de Locke, mais ne cherche plus maintenant qu'à le tuer. Alors on se demande vraiment à quoi sert Airwolf dans cet épisode, et la majeure partie de celui-ci, vous allez seulement voir Mike et Jo pianoter sur les boutons et faire mumuse avec les panneaux de contrôle d'Airwolf, car il se passe réellement rien. Le pompon revenant à la scène où il y a l'explosion du faux train, où Jo hurle le nom de Mike alors qu'il n'est même pas sorti d'Airwolf ou n'a même pas encore ouvert la porte : de ce fait, il ne peut rien lui être arrivé, c'est juste du non sens.

Pour le reste, les stock shots essayent tant bien que mal d'être raccord avec ce qui se passe à l'écran dans cet épisode, et il ne faut pas regarder une fois de plus, la très mauvaise incrustation de la maquette d'Airwolf devant le train, on voit immédiatement que ce n'est pas le vrai Bell 222. Je suis toujours autant dubitatif sur la très mauvaise qualité de l'image filmée, et je pense réellement que c'était tourné en vidéo et non sur pellicule pour réduire les coûts, ce qui expliquerai cette mauvaise qualité. Néanmoins, passez votre chemin, cet épisode est aussi ennuyeux que les autres et n'est vraiment pas intéressant à regarder. Il ne faut pas se leurrer, la série commencer à s'épuiser dans la saison 3, elle est totalement morte avec cette saison 4. Dommage.

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8. LA LOI DU SILENCE
(CODE OF SILENCE)

Résumé :

Au Honduras, Saint-John et Locke prêtent main forte à une escouade venu récupérer un officiel qui a été kidnappé. Mais alors que Saint-John et Locke récupèrent la personnalité, un accident se produit avec l'un des pilotes de la force d'attaque : il s'écrase avec son hélicoptère. C'était le fils d'un général, et le capitaine de l'opération, Coombs doit répondre de cette mort de l'un de ses pilotes. Ne supportant pas Hawke, Coombs lui demande pourtant d'être son défenseur, le procès commence. En menant son enquête, Hawke découvre que Lacey, le pilote mort était un traître. Et que c'est toute l'équipe de Coombs qui l'ont éliminé car il était un danger pour eux.

Critique :

Allez, un épisode légèrement au-dessus des autres, mais alors vraiment légèrement. C'est pour cela, que je lui attribue deux bottes. Mais cela juste en raison de l'histoire qui est assez intéressante, sans plus. Hawke doit prendre la défense du colonel Coombs, incarné par John Calvin (BlackTie Affair, Le Rebelle, Matlock), qu'il ne supporte pas mais qu'il pense honnête et innocent. Pour cela, il fait équipe avec le capitaine Parkinson, jouée par la très jolie Deborah Wakeham (Jake 2.0, Le Père Dowling, Code Quantum). On passera sur le fait que l'on ne voit pratiquement pas Airwolf dans cet épisode, et sur le fait que la scène où il récupère la caméra est totalement ridicule ! En premier lieu, on se demande bien comment un grappin peut sortir du compartiment des culasses des missiles, et le pire est à venir lorsque les soldats viennent tirer sur Airwolf, le stock shoot utilisé nous montre les impacts de balles sur le compartiment des missiles : fermé ! Alors que l'image d'après on voit toujours le grappin magnétique dehors en train de récupérer la caméra.

On a l'habitude dans cette saison, pareil pour lorsque Saint-John et Parkinson vont dans la chambre de Lacey pour enquêter et que le jardinier essaye de s'enfuir, la façon dont il pousse Parkinson est juste ridicule. Pour le reste, ça montre l'honneur du soldat Coombs par rapport à son supérieur qu'il apprécie énormément, et ça c'est plutôt pas mal. Mais bon, cet épisode n'est pas non plus extraordinaire. À noter qu'il y a un tas de nouveaux boutons et autres lumières sur le tableau de bord d'Airwolf, ben oui faut occuper Mike et Jo, puisqu'il n'y a plus de vrai hélicoptère pour les scènes extérieures. Bref, un léger mieux, mais ce n'est vraiment pas exceptionnel.

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9.  L'ACCIDENT DE STAVOGARD : PARTIE 1
(STAVOGRAD (PART 1))

Résumé :

Alors qu'ils sont en mission d'observation près de la Russie, Saint-John, Jo et Mike à bord d'Airwolf détectent un énorme nuage de fumée, bourré de radiations. C'est en fait la centrale nucléaire de Stavograd qui a de gros problèmes avec ses réacteurs. L'un d'eux est entré en fusion, Saint-John et son équipe décident d'entrer en Russie et se posent à Stavograd pour proposer leur aide, mais ils sont arrêtés et emprisonnés après avoir retrouvé Arkov. Locke décide alors de partir en Russie contre l'avis de la FIRME pour leur prêter main forte.

Critique :

Je n'arrive pas à comprendre comment ils ont pu faire un épisode en deux parties avec une histoire aussi plate et un scénario avec si peu d'action. Pendant cette première partie de plus de 40mn, il ne se passe rien, mais alors strictement rien ! Vous n'avez que de la parlotte, et des gens qui pressent des boutons et regardent des cadrans : c'est juste hallucinant. Donc, notre fine équipe d'Airwolf se retrouve cette fois-ci en Russie (encore eux ?) pour tenter de stopper un accident dans une centrale nucléaire : n'y voyez aucun rapport avec Tchernobyl surtout, sinon ce serait trop simple. Une fois sur place, ils sont arrêtés et retrouvent leur ami Arkov, toujours interprété par Garwin Sanford, et que l'on avait découvert dans l'épisode 2 de cette 4e saison. Ils font également la connaissance du Docteur Vladimir Bronski, joué par Michael Constantine (My Big Fat Greek Life, New York – Police Judiciaire, Simon et Simon) et qui été déjà apparu dans une saison précédente d'Airwolf. Ainsi que celle de la charmante Alandria Rostov, incarnée par la sublime Sonja Smits (American Gods, Cybergeddon, The Eleventh Hour) la très célèbre Carrington 'Carrie' Barr de la série Street Legal. C'est vraiment un coup de cœur pour cet épisode, elle illumine l'écran par sa beauté.

Mis à part elle, l'épisode n'a réellement aucun intérêt. Enfin, ils font également la connaissance du Commandant Kirov, joué par Lawrence Dane (Le Visage du Crime, Nikita, Queer As Folk), officier russe borné bien entendu. Pour le reste c'est nul, on notera que l'on voit la maquette taille réelle d'Airwolf qui ne vole pas, lorsqu'ils l'amènent dans le hangar. Et qui d'habitude est utilisée pour les scènes juste après l'atterrissage dans la grotte secrète, pour ceux qui croiraient qu'il s'agit d'un vrai Bell 222 regardez bien les détails et vous verrez que c'est du faux. De plus, on voit parfaitement à l'écran l'appareil qui ne décolle ni n'atterrit, la scène de décollage à l'extérieur étant un stock shoot d'une saison précédente. Quand à la fuite radioactive, je sais que c'est une production à petit budget, mais tout de même dans une centrale nucléaire, que ce soit un simple conduit en PVC comme celui des toilettes, qui se casse et libère de la fumée radioactive, espérons que dans la réalité ce n'est pas comme ça et aussi simple, sinon nous sommes mal !

Je passerai aussi sur le fait qu'à nouveau à la place du lanceur de missiles, on se retrouve avec un treuil équipé d'un harnais cette fois-ci, et pas le grappin, et la scène où Saint-John réalise l'évasion de son équipe qui fait plus digne d'un épisode de Mission Impossible que d'Airwolf. C'est vraiment le délire total. À noter également la présence de William B. Davis (Continuum, Stargate SG-1, Robson Arms) le très célèbre Homme à la cigarette dans la série X-Files : Au Frontières du Réel, et qui joue le directeur de la FIRME. Bref, un épisode particulièrement ennuyeux, je n'ai même pas envie de regarder la seconde partie.

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10. L'ACCIDENT DE STAVOGARD : PARTIE 2
(STAVOGRAD (PART 2))

Résumé :

Jason part à son tour en Russie, et réussit à rejoindre Saint-John et les autres à Stavograd. Cela dégénère à la centrale nucléaire, et les cœurs des réacteurs commencent à lâcher les uns après les autres. Heureusement, c'est Arkov qui reprend le commandement de la centrale et permet à Saint-John et Mike d'intervenir après la mort d'un des pilotes qui devait éteindre l'incendie de la centrale. Grâce à Airwolf et son laser, Saint-John réussit à rétablir la situation et à sauver le cœur du réacteur.

Critique :

La première partie était un désastre sans nom, cette deuxième partie (totalement inutile au demeurant) est une véritable catastrophe. Tout comme dans le premier épisode, il ne se passe absolument rien, on continue de pianoter sur des boutons et de regarder des cadrans et des écrans. Et c'est vraiment l'inactivité totale, Jason Locke rejoint la fine équipe à Stavograd, mais se fait choper immédiatement : super agent. Bref, rien de neuf sous le soleil, la palme revient tout de même lorsque Arkov autorise Airwolf à intervenir sur la centrale nucléaire et que Saint-John utilise un laser ! Alors maintenant, l'Airwolf original tout comme le deuxième qui avait été construit dispose d'un laser. C'est nouveau, ça vient de sortir. Grâce à cela, ils parviennent à stopper la fuite de la centrale : on se demande bien comment d'ailleurs au passage, mais bon, ne nous attardons pas sur ces détails. La représentation de l'extinction des réacteur sur un écran électronique est à pleurer : on dirait un jeu du morpion.

Une fois le sauvetage terminé, tout le monde se quitte bon amis. Que dire de plus pour cet épisode, que c'est toujours la maquette à taille original pour l'Airwolf que l'on voit dans le hangar et qui ne vole pas, c'est pour cela que c'est le même stock shoot de l'épisode précédent qui est réutilisé lorsque l'on voit Airwolf décoller et atterrir à l'extérieur. Épisode vraiment mauvais, la série est descendue à un niveau difficilement plus bas. Mais ne parions pas, car elle peut encore nous réserver des surprises dans le mauvais.

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11. PAROLE DE MIME
(MIME TROUPE)

Résumé :

Un policier français d'Interpol dédié au terrorisme, Jaggerman, découvre dans les papiers du dernier groupe qu'il a arrêté, une affiche du spectacle de sa fille. Il pense alors que ceux-ci vont se servir d'elle pour l'atteindre lui. Mike et Jo sont donc dépêchés auprès d'elle pour la protéger. Et Jaggerman rejoint sa fille aux états-unis, sans savoir qu'en fait il se dirige droit dans un piège tendu par les terroristes. Ceux-ci kidnappent Jaggerman et sa fille, et vont les faire exploser. Heureusement, Mike et Jo arrivent à temps, avec Jason et Saint-John, ils stoppent les terroristes avec Airwolf.

Critique :

Les épisodes passent et se ressemble dans la médiocrité ! Alors ici en vrac, l'attaque des terroristes au théâtre est juste pitoyable : le type tire je ne sais combien de balles avec sa mitrailleuse, et il ne tue qu'une seule personne, et évidemment celui qui était de mèche avec lui. Saint-John qui était juste à côté ne réagit même pas, bref c'est vraiment cousu de fil blanc. Et je ne parle même pas du piège à la bombe concocté par les terroristes pour la fille de Jaggerman, interprété par Len Birman (L'Âge de Cristal, Dr. Simon Locke, Mannix), lorsque Mike arrive et met les sacs n'importe comment, y en a même un qui tombe, lorsqu'il soulève Anna, la fille de Jaggerman, jouée par Ann-Marie MacDonald (Rintintin Junior, Alfred Hitchcock Présente, E. N. G. Reporters de Choc), c'est vraiment mal réalisé, et les détails ne sont vraiment pas soigné.

La qualité de l'image est toujours aussi mauvaise, et on retrouve toujours les même stock shoots pour les séquences de vol d'Airwolf. Bref, rien de bien neuf à l'horizon. La réalisation est toujours aussi molle, et les intrigues vraiment mal ficelées. Le terroriste Druker, incarné par Michael Cutt (7 à la Maison, Numb3rs, Le Monstre évadé de l'Espace), qui veut venger son frère est du déjà vu et n'apporte réellement rien de nouveau. Ça traîne en longueur avec des latences, voir la scène de l'entrepôt où Druker reçoit un coup de téléphone. C'est vraiment de plus en plus difficile de regarder les épisodes jusqu'au bout et il faut réellement s'accrocher pour tenir.

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12. LE VIRUS X
(X-VIRUS)

Résumé :

La nuit, un homme s'introduit chez quelqu'un et le tue. L'homme tué était le père d'un ami de Saint-John : Tim Shimizu. En faisant l'autopsie du corps de son père, Tim découvre que c'est un puissant virus mortel qui l'a tué. Il faut impérativement juguler la contamination le plus rapidement possible et l'éliminer dès que possible. En menant son enquête, Saint-John découvre qu'un certain Saunders qui s'est soi-disant suicidé est en vie et que c'est lui qui a créé le virus mortel. Capturé avec Jo qui est infectée par le virus, Saint-John arrive à la sauver, et grâce à Airwolf et son laser, Mike et Jason stoppe Saunders avant qu'il ne répande le virus.

Critique :

Revoici un épisode avec un virus bactériologique pour la énième fois, le problème c'est qu'ici dans cette saison, c'est très mal amené. Il n'y a qu'à voir la fin de l'épisode, lorsque Mike et Jason stoppent Saunders, interprété par Ken Pogue (Red Widow, Les Chemins de L'étrange, Millenium), personnellement je trouve qu'utiliser un hélicoptère avec des canons de 50 pour stopper un virus qui peut se propager si la fiole se casse, ce n’est pas ce qu'il y a de mieux ! Un sniper, je comprendrai mieux. Donc, on utilise le laser : arme fabuleuse. Là aussi, je ne vois pas pourquoi ça déclenche une explosion lorsque Mike tire au laser sur Saunders : un feu oui, mais un virus n'est pas de la nitroglycérine ! D'ailleurs à propos du laser, à chaque épisode maintenant, on ajoute un gadget à Airwolf : on avait le silencieux pour les moteurs d'Airwolf, ensuite on a eu l'éloignement des voix pour ne pas être repéré et là on a maintenant le pilote entièrement automatique par la voix.

On peut dire ce que l'on veut des anciennes saisons, mais même dans les plus mauvais épisodes, on gardait une certaine logique. Ici, dans cette saison 4, on se croirait désormais dans la série K2000 où il faut à tout prix customiser KITT. Là, on a cette impression également, il faut absolument booster Airwolf pour faire de la nouveauté factice. On notera la bonne blague de Saint-John immunisé contre le virus grâce à la malaria qu'il a eu dans le passé et le traitement qu'il a reçu de son ami Tim Shimizu, joué par James Saito (Altered Carbon, On ne Vit qu'une Fois, New York – Police Judiciaire), pour le sauver. Pour le reste, rien de vraiment bon, c'est plat, on s'ennuie et on a qu'une hâte à chaque fois c'est que la fin de l'épisode arrive et vite.

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13. LA TAUPE
(ROGUE WARRIOR)

Résumé :

Mike et Jason partent en mission avec Airwolf en Tchécoslovaquie, c'est alors que Jo et Saint-John reçoivent l'ordre que celle-ci est annulée. Mais Jason n'en tient pas compte et continue la mission car il veut récupérer son ami. Mais la rencontre tourne mal, et Allen, l'ami de Jason est abattu. À son retour, Jason change complètement de comportement et devient étrange. Un peu plus tard, Mike fait la connaissance de Lynn une agent de la FIRME qui lui dit que Jason Locke serait un traître. Mais ce dernier découvre avec son équipe que c'est en fait Lynn et le général Hardesty qui sont les taupes de la FIRME. Saint-John avec l'aide d'Airwolf va les stopper.

Critique :

Alors par où commencer, tellement il y a de choses qui prête à sourire. Tout d'abord on reprend à nouveau un scénario d'une saison précédente, en l'occurrence celui de l'épisode 20 de la saison 2 : Espoirs Déçus. Mais à nouveau en moins bien, ainsi Jason passe pour un traître et Mike fait la connaissance de Lynn, incarnée par la très jolie Robin Curtis (Star Trek : La Nouvelle Génération, MacGyver, Dream On) très connue pour son rôle du Lieutenant Saavik dans les films 3 & 4 de Star Trek Classique. Celle-ci lui fait croire que Locke est la taupe de la compagnie pour pouvoir s'emparer d'Airwolf et le vendre au plus offrant. Évidemment, elle est chapeautée par un supérieur qui est lui aussi infiltré dans la FIRME, entre autres, le général Hardesty, joué par John Ireland (Le Juge et le Pilote, Mike Hammer, Cassie & Co), qui bien entendu est un agent russe (y avait longtemps qu'ils n'étaient pas dans le coup ceux-là !). Newman se méfie donc de Locke et lui enlève ses accès à la FIRME sur les ordinateurs.

Et c'est là que ça devient un peu grotesque, si vous regardez bien la console qui est utilisé par l'employé de la FIRME pour bloquer Jason et contrôler ses accès, il s'agit d'un ordinateur 520 STF d'Atari. Pour les connaisseurs, celui-ci était un ordinateur personnel, et ne pouvait en aucun cas être utilisé dans le monde pro, en tous cas pas pour ce type d'utilisation. Bien qu’étant assez multitâche, pourquoi pas, mais ça ça fait vraiment cheap à l'écran. De plus, une nouveauté désormais, dès qu'ils le peuvent ils enlèvent leur casque dans Airwolf pour mettre leurs écouteurs-micro (type joueur de PC) ce qui donne à un moment une scène ridicule dans l'épisode lorsqu'ils sont attaqués : en plein vol, Mike enlève ses écouteurs et remet son casque : n'importe quoi. Pour le reste on réutilise du stock shoots des saisons précédentes et même de cette saison maintenant, avec celles des pilotes russes. C'est de pire en pire.

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14. KAMIKAZE
(GROUND ZERO)

Résumé :

Takeshi Yahara est un ancien pilote de la seconde mondiale, qui a eu affaire au père de Saint-John. Celui-ci veut se venger de lui, et enlève Jo pour faire tomber Saint-John dans un piège. Pendant ce temps, Mike et Jason mènent leur enquête sur Yahara et sont à leur tour capturés. Alors que Yahara s'envole pour se jeter sur une centrale nucléaire, il veut faire tuer Saint-John par ses hommes. Mais Saint-John s'échappe et grâce à Airwolf stoppe Yahara.

Critique :

Cette fois-ci nous avons droit au kamikaze japonais qui veut se venger de Saint-John, parce qu'il a été descendu pendant la seconde guerre mondiale par le père de Hawke. D'ailleurs, dans cet épisode pour une fois nous apprenons quelques petites infos qui nous font bien plaisir, par exemple on apprend que le père de Saint-John et Stringfellow se nommait Allan B. Hawke et qu'il était lieutenant. Dans le même ordre d'idée, on connaît enfin le prénom complet de Jo : il s'agit de Joanna Santini. Pour ceux qui pensaient que c'était Joséphine, c'est raté ! ;) Après pour le reste comme les épisodes précédents c'est mou et ça parle beaucoup, les dialogues entre Yahara, interprété par Seth Sakai (M. A. N. T. I. S., Magnum, Hawaï Police d'état), et son subordonné Hayashi, joué par Soon-Tek Oh (Les Anges du Bonheur, L'Âge de Cristal, Magnum) très connu des séries US et qui était déjà apparu dans une saison précédente d'Airwolf, sont interminables et ennuyeux au possible.

Les combats entre Saint-John et les hommes de main de Yahara sont vraiment très mal réalisés, et on n’y croit pas une seconde. À noter d'ailleurs, que Saint-John ne prend même pas le temps de délivrer ses amis avant de partir prendre Airwolf pour stopper Yahara. Ce que lui font payer ses amis à la fin de l'épisode. Bref, pas grand-chose de neuf, et on se demande comment cette 4e saison si mauvaise, peut contenir autant d'épisodes (je le redis) ! Je n'arrive pas à croire que ces épisodes avaient du succès d'audience, c'est inconcevable. Encore un épisode décevant.

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15. L'ANGE GARDIEN
(FLOWERS OF THE MOUNTAIN)

Résumé :

Alors qu'il teste un nouveau prototype de jet surpuissant, Saint-John, suite à des problèmes techniques perd le contrôle de l'appareil. Grâce au laser d'Airwolf, il réussit à s'éjecter et demande des comptes à Jenkins le concepteur de l'avion. Il se rend compte que les plans sont conformes, mais que les matériaux utilisés sont de mauvaise qualité. Alors qu'il va repartir, un homme l'attaque et Jenkins lui tire dessus et fait exploser la voiture dans laquelle était Saint-John. Tous le croit mort. Mais Saint-John est vivant, grièvement blessé, et soigné par une jeune femme pieuse à qui il a sauvé la vie quelques temps auparavant. Une course commence alors entre Mike, Jo, Jason et les agresseurs de Saint-John pour le retrouver le premier.

Critique :

Alors c'est vraiment de plus en plus difficile de suivre cette saison, car nous sommes vraiment à un niveau très bas en ce qui concerne la qualité de celle-ci. Ainsi pendant cet épisode, il ne se passe pratiquement rien, mais rien du tout. On retrouve Ann-Marie MacDonald qui est déjà apparue dans cette saison, 4 épisodes avant (Parole de Mime) et qui joue cette fois-ci une jeune étudiante en médecine qui cherche sa voie et pense à devenir bonne sœur. Évidemment, grâce à Saint-John (ou à cause de lui) elle renoncera et continuera sa carrière dans la médecine. Pour les grands méchants de l'histoire nous avons Garry Chalk (Arrow, BackStone, Retour à Cedar Cove) dans le rôle du grand manitou Jerry Conklin, qui a détourné de l'argent pour la construction d'un avion hyper sophistiqué et qui a construit l'appareil avec des matériaux bas de gamme. Vient ensuite Howard Storey (Cold Squad Brigade Spéciale, X-Files : Au Frontières du Réel, Macgyver) qui incarne Jenkins le complice passif de Conklin qui veut bien prendre l'argent mais pas trop se salir les mains, et enfin Miguel Fernandes (Stargate SG-1, Kung Fu La Légende Continue, The New Adam-12) qui joue Yarmy, l'homme de main de Conklin : impitoyable et un peu timbré sur les bords. Le tout pour une intrigue mal ficelée et mal menée.

À noter le pitoyable doublage français : notamment lors de la séquence où Sandra va mettre au monde le bébé du couple chez lequel elle se rend avec Saint-John. L'homme dit que le petit s'appellera Tournesol ou Or en barre. N'importe quoi, et il faut bien écouter la familiarité avec laquelle les personnages se parlent. Bref, ça n'aide pas à relever le niveau de l'épisode. Non content de réutiliser des stock shoots des autres saisons pour les séquences avec Airwolf, on réutilise comme je l'ai déjà dit également des stock shoots de cette saison-ci : notamment ici celle de l'avion qui s'écrase sur la paroi de la montagne. Enfin, on sort l'artillerie lourde en l'occurrence : Airwolf, juste pour venir à bout de Yarmy, que Mike tue quand même à coup de missile. Si ce n'est pas un peu exagéré, enfin, ce n'est plus vraiment surprenant dans cette saison. Encore un mauvais épisode, dommage.

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16. LA CLÉ
(THE KEY)

Résumé :

Un groupe de partisans anti-armes nucléaires, visiblement dirigé par un certain Docteur Badham, a pris le contrôle de 20 missiles nucléaires qu'ils menacent de faire exploser le 31 décembre si toutes les armes nucléaires ne sont pas désarmées d'ici là. Les gouvernements n'ont que 4 jours pour agir. Mike a infiltré le groupe, et Jason et Saint-John avec l'aide d'Airwolf attendent de ses nouvelles pour pouvoir stopper les ogives. Mike pirate le système de Badham et ça tourne mal, Saint-John et Jason viennent à son aide mais trop tard, il est mort. En fait, il est seulement dans le coma, et ce n'est pas sûr qu'il s'en sorte. Il se réveille amnésique,mais fini par retrouver le code. Malheureusement un des missiles ne répond pas, Mike et les autres vont devoir utiliser Airwolf pour le stopper.

Critique :

Cet épisode est visiblement mis sous le signe de la cascade à voir tout ce que Mike fait pendant son périple ! Il traverse une vitre, se fait tirer dessus et tombe dans une cuve en métal de près de 3 mètres de profondeur, et alors qu'on le croit mort, il est encore en vie. Merci aux équipements d'Airwolf qui l'ont détecté, car ses compagnons l'enterraient un peu vite. Évidemment, il y a le haut gradé, en l'occurrence ici le général Harrisburg, interprété par H. M. Wynant (Dallas, Santa Barbara, Le Signe de Justice) et qui était déjà apparu dans une saison précédente de la série, qui a besoin d'un code que seul Mike possède pour stopper des missiles nucléaires déclenchés par le défunt docteur Badham, joué par Phillip Childs, qui les avait piratés pour que le monde désarme toutes les armes nucléaires.

Malheureusement, tué par l'un de ses hommes, qui lui voulait détruire le monde, seul Mike a la clé pour stopper ces missiles. Après toute une série d'embrouilles, il commence à retrouver la mémoire et trouve le fameux mot de passe, mais un des missiles russes (bien entendu !) ne répond pas et ils doivent utiliser Airwolf pour le stopper. Pour faire revenir la mémoire de Mike, nous avons droit à des flash-backs racontés par ses amis, et on fait même allusion à Stringfellow Hawke à un moment. À noter que les stock shoots utilisés dans cet épisode sont vraiment très mal raccordés à l'épisode en lui-même et on voit clairement que ça n'a rien à voir. Voir le stock shoot lorsque Airwolf atterrit sur la plage (qui provient de l'épisode : Le Spectre de Charles Henri Moffett de la saison 2). Pour le reste c'est du classique à la série, malheureusement. Rien de bien extraordinaire. Dommage.

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17. L'AGENT DOUBLE
(ON THE DOUBLE)

Résumé :

Mike doit prendre l'identité d'un agent double Est allemand qui travaille comme pilote dans l'armée allemande et qui connaît le nom d'une taupe au sein de la FIRME. Ils doivent échanger leur rôle pendant 1H maxi et faire une exhibition aérienne à Paris. Jason et Jo récupèrent les données, mais alors que Mike termine sa prestation avec l'avion et va rechanger avec HertzFeld, il se fait capturer avec la femme de HertzFeld par un groupe armé qui travaille pour un homme qui a acheté des avions sur lequel HertzField est pilote. Il veut qu'il forme ses hommes sur cet avion. Saint-John, Jo, Jason et le vrai HertzField doivent se dépêcher pour retrouver Mike et Katharina la femme d'HertzField avant qu'il ne soit trop tard.

Critique :

Airwolf est à Paris ! J'aurai bien voulu y être à ce moment-là pour le voir, sauf, que dans cette saison il n'y a plus le Bell 222 et ça se voit. Lors de la scène de l'explosion de la fourgonnette : Jason et Saint-John ne se posent même pas au sol pour aller porter secours à Jo, car c'est bel et bien une simple maquette télécommandée d'Airwolf que l'on voit dans le ciel et non le vrai hélicoptère. Sinon, tous les avions des soviétiques ont désormais le manche à balais rouge : c'est nouveau, ça vient de sortir ! Et puis faut les reconnaître immédiatement qu'ils sont russes. Cette fois-ci Geraint Wyn Davies joue deux rôles, celui de Mike et celui de HertzField. Nous trouvons à ses côtés la jolie Lucinda Nielsen (La 5e Dimension, Drôle de Chance, Les Anges Gardiens) qui tient le rôle de la femme d'HertzField , nous trouvons également Michael Pataki (L'homme qui Tombe à Pic, Automan, Insight) le fameux Nicoli Koloff du bureau soviétique dans Rocky IV ! Il fait décidément toujours des rôles d'homme de l'Est.

Alors cet épisode est censé se passer en France, d'ailleurs à un moment, Jo avec HertzField roule sur une route et passe devant un panneau marqué Maison-Laffite et Poissy. Néanmoins, si on observe bien le marquage de tous les avions au sol au salon d'exhibition à Paris, ils sont tous Canadiens, même si au tout début nous pouvons voir le Concorde. Ceci dit, l'épisode comme tous les autres, traîne en longueur, et ce n'est pas les impressionnantes explosions qui vont relancer le rythme, mais néanmoins, l'équipe de la pyrotechnique se fait plaisir. Ce que je ne comprends pas c'est cette volonté de rendre de couleur pourpre les stock shoots utilisés, on voit bien qu'il s'agit d'images des saisons précédentes et même colorées, ça ne change pas grand-chose.

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18. LA TEMPÊTE
(STORM WARNING)

Résumé :

Mike et Saint-John sont en mission pour récupérer Jack, prisonnier du général Butarra et dont ce dernier veut de l'argent planqué par Jack. Mais Mike et Saint-John arrivent trop tard, Jack a été tué, et Jason qui était en renfort avec Airwolf est touché et est obligé de battre en retraite. Butarra s'enfuit, et il faut le retrouver avec les 300 millions de dollars qu'il a détourné et que Jack lui avait repris. Saint-John se rend auprès de sa sœur, mais Butarra et ses hommes l'y rejoignent. Jason et Jo doivent arriver à temps avec Airwolf pour sauver Saint-John et Mike et la famille de Jack de Butarra. Saint-John doit gagner du temps pour stopper Butarra.

Critique :

Je vais me répéter : mais je ne sais pas comment cette saison a pu avoir autant d'épisode et le budget pour, qui d'ailleurs fut réduit à 300 milles dollars à partir de l'épisode précédent. Tellement on s'ennuie devant les épisodes ! Cet épisode est sans conteste sous le signe des mannequins, du fait que l'on voit bien que ce sont ceux-ci qu'on utilise pour les cascades : lorsque Saint-John fait tomber l'homme de Butarra de la falaise, ou lorsqu'il tue l'autre homme de main et le fait brûler.

C'est Gary Reineke (Les Enquêtes de Nero Wolf, Street Legal, InSecurity) qui interprète le général Miguel Butarra, le pourri de service. Il veut récupérer 300 millions de dollars en diamants cachés par Jack Paley, incarné par Vince Germann, et pour cela il se rend chez la famille de Jack. Où se trouve son père, joué par Robert Symonds (Cold Case : Affaires Classées, Dynastie, Benson), et sa sœur, incarnée par Caroline Barclay (Rick Hunter, StingRay, 21 JumpStreet). Avant que Jason et Jo n'arrivent à leur secours, ils doivent gagner du temps. Y a d'énormes longueurs, voir la scène sur le bateau lorsque la sœur de Jack demande à Saint-John de lui dire ce qui lui disait sur elle et en quoi consistait son travail : ça traîne, mais ça traîne... Il est temps que cette saison se termine.

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19. LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR
(THE GOLDEN ONE))

Résumé :

Jo reçoit un télégramme d'un vieil ami, Frank, qui lui demande de venir en Afghanistan pour des vacances. Saint-John part avec elle, mais elle disparaît. Un journaliste informe Saint-John que Frank est mort la semaine passée, pourtant ils le retrouvent bien vivant quelques heures plus tard à sa société. En fait, Frank est un trafiquant d'armes pour des bandits, et il a vendu Jo à Mustafa un chef de brigands et qui est son client. Mike et Jason avec l'aide d'Airwolf, viennent à la rescousse de Jo et Saint-John pour les sortir de là.

Critique :

Alors, je ne sais pas par où commencer pour cet épisode qui dépasse l'entendement ! Entre les bagarres mal réglées, et le reste : y a du lourd ! Jo est donc conviée par son ami Frank, joué par Andrew Gillies (12 Monkeys, Orphan Black, Mutant X) très connu des séries américaines, qui l'invite en Afghanistan. Déjà faut en vouloir pour aller là-bas. Se passe alors ce que le téléspectateur voit venir à des kilomètres : Jo tombe dans un piège et se retrouve vendue à Mustafa, interprété par Richard Barathy, et qui veut en faire sa femme. Jo se rend compte, ainsi que Saint-John à son détriment, que Frank n'est qu'un menteur et un type âpre au gain. Heureusement, Jason et Mike qui sont en mission en chine, viendront à leur secours avec toute la puissance de feu d'Airwolf pour les libérer. Alors, nous avons une nouveauté désormais, depuis un ou deux épisodes, c'est que chaque action qu'ils décrivent dans le cockpit d'Airwolf doit systématiquement se suivre d'un pressage de boutons lumineux et qui fait une petite musique, sinon ce ne serait pas assez démonstratif à l'écran. Ainsi, Jason demande à Mike de tracer une route : hop, il enclenche des interrupteurs avec des diodes, ça fait du bruit, on est contents.

Après on a du grand folklo dans cet épisode quand même, ainsi : Jo tire au lance-roquettes sur Mustafa qui n'est même pas désintégré en recevant la roquette en plein sur lui, et Saint-John qui se trouve juste à côté n'est même pas égratigné ! Faut le faire quand même, ensuite nous avons Jason et Mike lorsqu'ils arrivent avec Airwolf, Jason est à l'avant avec Mike et hop, au bout d'un petit moment : magie ! Jason se retrouve à l'arrière d'Airwolf. Bref, tout ceci n'est que du détail me direz-vous, certainement, mais cela se rajoute à tout le reste qui est mauvais, hélas. On peut lui accorder deux bottes car il y a un peu plus d'action que d'habitude, et que le montage des stocks shoots lorsqu'Airwolf utilise sa puissance de feu, montre assez bien celle-ci, mais c'est tout. On est loin quand même des trois premières saisons qui arrivaient tout de même à un niveau plus élevé même dans ses pires moments. Comme toute cette saison, cet épisode est dispensable. Pas besoin de le voir, vous ne manquerez rien.

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20. LE GRAND-MAÎTRE
(THE PUPPET MASTER)

Résumé :

Jason part en weekend avec sa petite amie Kate. Sur le chemin, Kate veut passer voir le docteur Sylvia Robertson qu'elle a promis de venir voir. Arrivés à l'institut Ridgemont, Jason tombe dans un piège. On lui lave le cerveau, et on lui implante une puce pour le contrôler mentalement. Jason fait arrêter Mike, Jo et Saint-John et livre Airwolf au docteur Robertson et son mystérieux leader. Ce dernier est un ordinateur : Jo, Mike et Saint-John parviennent à s'échapper, et récupèrent Airwolf, tandis que Saint-John libère Jason. Ils détruisent le leader.

Critique :

Une resucée de l'épisode 1 de la saison 3 : JeuTruqué où Stringfellow Hawke était capturé et où on lui faisait un lavage de cerveau pour que John Bradford Horn puisse s'accaparer Airwolf. Ici, c'est le même schéma avec Jason Locke, sauf qu'il s'agit d'un ordinateur qui veut contrôler les humains pour prêcher la bonne parole partout à l'aide d'Airwolf. Il est aidé par sa créatrice : le docteur Sylvia Robertson, incarnée par Karen Elizabeth Austin (Caprica, Les 4400, 21 Jump Street). Cette dernière a de bonnes intentions, et implante des puces sur les humains pour que le leader les contrôle. Mais une machine n'a pas de sentiments et se retourne contre sa créatrice, tandis que Jason ne cède pas au contrôle mental de la machine et ne livre donc pas Airwolf. Jason a été trahi par sa petite amie Kate, jouée par Freda Perry (Les 100, 21 Jump Street, Les Deux Font La Loi) et qui sera tuée. Mike, Jo et Saint-John viennent à son aide, ils récupèrent Airwolf et détruisent l'ordinateur.

L'image du leader, interprétée par Terry Moore, lui donne un petit côté 1984 mais de loin et raté. La manière d'activer et de désactiver le système de sécurité d'Airwolf est assez douteux, et on voit même à un moment donné lorsque le docteur Robertson presse un bouton de l'ordinateur que celui-ci est factice, ne s'enfonce pas et est juste un morceau de résine collé sur un panneau. C'est de pire en pire au niveau du budget, surtout que si on regarde dans le détail, c'est là aussi pareil, la puce utilisée pour contrôler Jason est en fait une puce pour calculatrice Texas Instrument TIL305 et qui permettait à cette dernière d'afficher les caractères sur un écran LED, et n'a rien à voir avec le contrôle des humains. Quant au final : voir la pauvre caméra bidon qui pendouille du plafond, c'est plutôt pathétique. Enfin bon, cette série ne nous aura rien épargné. On notera également que pour la destruction de l'ordinateur qui incarne le leader, ce sont des stock shoots de l'épisode pilote qui sont utilisés à un moment, lorsque c'était le premier vol d'Airwolf et qu'à la fin Moffet détruit le centre de commandes avant de s'enfuir en Libye.

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21. MALDUKE
(MALDUKE)

Résumé :

Alors qu'ils sont en train de se détendre chacun de leur côté, Jo, Mike, Saint-John et Jason voient à la tv un message bizarre d'un homme étrange nommé Malduke. Mike et Saint-John partent à la recherche d'un cargo bourré de déchets nucléaires qu'a montré Malduke. Ce dernier, obsédé par la maladie, demande qu'on déporte tous les gens malades dans des camps d'isolement. Saint-John et Mike arrivent à désamorcer les bombes placées par Malduke sur le cargo, mais ce dernier localise la base secrète d'Airwolf et la piège. Heureusement Mike et Saint-John stopperont Malduke.

Critique :

Un épisode encore assez déconcertant, surtout avec sa fin qui laisse une ouverture pour le grand méchant de cet épisode : Malduke, interprété par Dick Van Dyke (Diagnostique : Meurtre, Matlock, Columbo) le très célèbre Bert du film Mary Poppins et surtout père de Barry Van Dyke qui joue Saint-John Hawke ici dans la série. Est-ce que le fils a demandé à son papa de venir en guest star pour tenter de sauver le show du naufrage ? Je ne sais pas, en tous cas ce n'est pas vraiment réussi. Dick Van Dyke est certes méconnaissable en Malduke, mais alors dieu que cet épisode est encore mauvais. Ça devient réellement n'importe quoi, nous avons à nouveau Airwolf qui utilise son 'Whisper Mode', entendez par là, le mode silencieux. Sur un hélicoptère quand on sait le bruit assourdissant que fait le rotor, c'est juste inimaginable. Ensuite, on voit Airwolf sortir 4 ou 5 fois sans faire aucun plein : magique, il a des citernes de kérosène à la place des réservoirs !

Enfin, le plus drôle est lorsque Airwolf est touché par l'explosion du faux message de Malduke et que Mike répare des pauvres paquets de fils : on dirait vraiment un appareil de basse qualité. Et le pompon est sans conteste la montre/écran de Saint-John mais surtout le fait que Malduke qui trouve la base secrète d'Airwolf soit un robot ! C'est ce que je disais un peu avant pour un autre épisode : les saisons 1 à 3 même si ça partait un peu en vrille restaient tout de même dans la réalité, un tant soit peu ! Et ne partait pas dans ce genre d'idioties.

C'est très mal joué en plus il n'y a qu'à voir, Panov le bras droit de Malduke interprété par Richard Sargent (Cap Danger, First Wave, La Loi du Colt), c'est une horreur. Et donc, cette fin assez bizarre : c'est donc une copie robotisée de Malduke qui est détruite, et le vrai est dans sa base et connaît désormais la base secrète d'Airwolf. Visiblement, il se peut que si la série avait eu une saison 2 la production aurait voulu faire de Malduke un ennemi qui revienne comme John Bradford Horn dans les anciennes saisons. On ne le saura jamais. Pareil, pendant tout l'épisode Saint-John parle de s'arrêter, mais cela se termine sans qu'on connaisse la réponse s’il quitte la FIRME ou pas. Quoiqu'il en soit, très mauvais épisode encore une fois mais qui vous permet de voir le père et le fils Van Dyke à l'écran dans le même épisode. Maigre consolation.

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22. RÉSEAU D'OPIUM
(POPPY CHAIN)

Résumé :

Mike est au Laos pour faire une transaction avec Curtis un dealer de drogue et ancien commandant de l'armée qui est également un formateur de Saint-John Hawke. Ils veulent le coincer pour de bon, et Mike a filmé la transaction. En repartant, Curtis envoie ses hommes pour le tuer, mais Saint-John intervient avec Airwolf et le sauve. C'est au tour de Jo et Saint-John de s'infiltrer dans le réseau de Curtis, ce dernier veut s'enfuir lorsque Saint-John lui dit qu'il est coincé. Malheureusement Curtis se tue en s'enfuyant.

Critique :

Un épisode à nouveau sur la drogue, c'est toujours un sujet qui fonctionne bien dans les séries américaines. Qui plus est, ici, on ajoute une vieille rancune vis à vis de Saint-John et l'un de ses formateurs à l'armée : le colonel Curtis, joué par Grainger Hines (The Knick, Hell on Wheels : L'Enfer de l'Ouest, K2000), qui vendait de la drogue à des jeunes soldats pendant la guerre et que ceux-ci, drogués se jetaient sous le feu de l'ennemi. Saint-John en a donc gros sur la patate et il veut absolument coincer Curtis avec toutes les preuves pour qu'il ne puisse pas s'en sortir. On a donc droit à une superbe prestation de Saint-John en dealer de drogue (non c'est ironique hein !) qui se bat contre Félix, incarné par Frank M. Benard (Falcon Crest, La Loi est la Loi, Embarquement Immédiat), au couteau pour venir en aide à Jo qui s'est, elle aussi, infiltrée. Le combat est juste ridicule, mais bon.

La tenue vestimentaire de Jason dans cet épisode vous laissera sans voix. Nous sommes au-delà du cliché. Nous avons droit à une course poursuite en moto et évidemment une explosion de voiture qui termine en flammes. D'ailleurs, je me suis aperçu que ça fait quelques épisodes que Jo ne pilote plus Airwolf et que c'est pratiquement Saint-John désormais et parfois Mike, et un peu Jason. Encore un épisode qui dure une éternité pour pas grand-chose et dont on se serait bien passé.

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23. POUR UN MONDE NOUVEAU
(FLYING HOME)

supercopter 4 23

Résumé :

Deux hommes s'introduisent dans un labo d'énergie atomique et vole du plutonium. Jason demande à l'équipe de le retrouver avec Airwolf, au même moment le père de Jo, Tony, vient lui faire une visite. Il a un cancer. En menant leur enquête, Mike et Saint-John découvrent que Longfellow le directeur du centre où a été volé le plutonium a été obligé d'aider les voleurs car ils retiennent sa famille en otage. Ce sont des néo-nazis. Grâce à Airwolf, ils arriveront à stopper Sullivan et sa folie.

Critique :

On peut mettre deux bottes à cet épisode, exceptionnellement, pour l'histoire émouvante qu'il y a entre Jo et son père Tony, joué par Donnelly Rhodes (Supernatural, Always A Bridesmaid, BattleStar Galactica 2009), qui a un cancer et qui veut finir le peu de temps qu'il lui reste à vivre auprès de sa fille. C'est une véritable surprise que de découvrir le père de Jo, car d'après ce que l'on avait pu comprendre au début de la saison, elle avait été visiblement élevée par Dominic Santini son oncle et Stringfellow Hawke. L'explication est donnée comme quoi il était toujours vivant, mais jamais là, toujours absent et en voyage. Par contre, on continue dans l'illogisme en ce qui concerne Saint-John par rapport à Stringfellow. En effet, dans les 3 premières saisons, Saint-John est le frère aîné et Stringfellow est le plus jeune des deux. Or ici, le père de Jo parle de Stringfellow à Saint-John en disant qu'ils se sont rencontrés il y a longtemps lors d'une partie de pêche lui et son grand frère Stringfellow. C'est ce qui a été mal fait lors du début de cette 4e saison, la production aurait pu prendre un acteur légèrement plus âgé et faire qu'il reste le frère aîné de Stringfellow pour la continuité de la série.

En parlant de continuité, on note deux belles erreurs dans cet épisode, ainsi lors du vol du plutonium, à un moment Sullivan, incarné par Dwight McFee (Blue Murder, Au Delà Du Réel L'Aventure Continue, L'As de la Crime), retire son masque, or lorsque le gardien revient après avoir aidé Longfellow, interprété par Terence Kelly (Bates Motel, Supernatural, Tom Stone), et qu'il voit les voleurs sur la vidéo, ceux-ci ont tous les deux leur masque ! Dans le même ordre d'idée, regardez bien l'hélicoptère qui est parqué à l'extérieur de la ferme où Sullivan s'est installé avec ses otages, et regardez ensuite le combat d'Airwolf avec soi-disant l'hélicoptère de Sullivan, vous verrez que ce n'est pas du tout le même modèle. Et pour cause, le stock shoot utilisé ne correspond pas à l'hélicoptère montré dans l'épisode, dommage qu'il y ait encore ce genre d'erreur au bout de 23 épisodes ! Et puis allez, Jo emmène son père à la cachette secrète d'Airwolf, on s'en fiche un peu maintenant, tellement de monde la connaît. Pour un hélicoptère top secret, ça devient un vrai secret de polichinelle ! Pour le reste c'est du convenu et comme d'habitude, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel.

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24. BIENVENUE AU PARADIS
(WELCOME TO PARADISE)

supercopter 4 24

Résumé :

Jo et Jason poursuivent des trafiquants de drogue en voiture, ceux-ci leur échappent et arrivent à s'enfuir en hélicoptère. Heureusement, Saint-John et Mike les rattrapent, mais alors qu'ils vont jeter la cargaison, une grenade tombe dans le cockpit et l'appareil explose. Jason récupère un sac de drogue qu'ils ont jeté avant l'explosion de l'appareil, mais il lui faut trouver les commanditaires. Au même moment, la femme d'un vieil ami débarque. Vicky demande à Saint-John de venir sur leur île pour raisonner Scotty qui veut tout vendre. En arrivant sur l'île, Vicky et Saint-John trouvent le corps de Scotty. Vicky met ça sur le compte de Patterson qui est le commanditaire de la drogue. Saint-John se rend compte que Vicky a menti et que c'est elle qui a tué Scotty, elle était en business avec Patterson. Ce dernier débarque pour récupérer sa drogue, heureusement, Jason Mike et Jo viennent en aide à Saint-John pour le stopper, mais Vicky se tue avec Patterson.

Critique :

Dernier épisode de cette saison, bien trop longue à mon goût et qui aurait dû s'arrêter bien avant. Ce dernier épisode ne déroge pas à la règle des précédents et est aussi mauvais que les autres. C'est incompréhensible, car même si le budget fut divisé par 4 par rapport à la série originale et ses 3 saisons, les derniers épisodes de cette saison 4 avaient tout de même un budget de 300 000$, on peut donc tout de même faire des choses avec une telle somme. Pour cet ultime épisode, nous avons donc droit une fois encore à une histoire de drogue, Jason et son équipe tente de coincer le commanditaire d'un réseau, qui n'est autre que Patterson, joué par William Smith (L'Âge de Cristal, Rick Hunter, Walker Texas Ranger) second rôle très connu des séries américaines, mais il n'a pas tous les torts.

Ainsi une amie de Saint-John, Vicky jouée par la très jolie Mary Kate McGeehan (Mike & Molly, La Vie de Palace de Zack et Cody, Hôtel), est elle aussi dans le coup et a tué son petit ami Scotty qui était un vieil ami de Saint-John. Sans le savoir, Saint-John fait face au commanditaire que Jason et lui recherchent. Vicky a menti et finalement lorsque Patterson cherche à s'enfuir en prenant Vicky en otage, elle se crash avec lui pour être libre. On ne voit pas beaucoup Airwolf d'ailleurs dans cet épisode, il devait être difficile de faire correspondre les stock shoots des saisons précédentes avec l'avion utilisé dans cet épisode. Bref, il était vraiment temps que cette saison calamiteuse se finisse, tellement les épisodes étaient longs et sans intérêt. Dommage que cette série ai fini ainsi. Et que plus tard, Jan Michael Vincent finira sa vie très très mal.

On aurait aimé un meilleur destin et pour la série et pour Jan Michael Vincent. Il est d'ailleurs à noter que la saison 4 se termine sur un épisode classique, sans aucune conclusion ! Vous pouvez fort bien vous passer de cette 4e saison qui n'a pratiquement aucun rapport avec les 3 saisons précédentes : juste l'épisode pilote où Stringfellow Hawke apparaît encore, mais pour le reste passez votre chemin, vous pouvez vous contenter des 3 saisons de la série originale. D'ailleurs beaucoup de monde ignore que la série comporte cette 4e saison ! Alors autant qu'elle reste dans l'oubli.

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Saison 1Saison 3

Supercopter

Saison 3



1. JEU TRUQUÉ
(THE HORN OF PLENTY)



Résumé :

Hawke et Dominic reçoivent un contrat spécial d'un certain M. Gerald Van Dorian. Hawke doit emmener Angelica Bolotin avec des pierres précieuses de plus de 500 000 dollars, et rester à ses côtés quelques jours. Au grand dam de Caitlin. C'est en fait un piège, Dorian n'est autre que John Bradford Horn un puissant industriel diabolique qui veut s'accaparer Airwolf. Hawke est kidnappé et on lui fait un lavage de cerveau, qui le pousse à tuer Dominic et à livrer Airwolf à Horn. Heureusement, avec Archangel, Caitlin et Dominic ont mis un plan au point. Ils arrivent à délivrer Hawke de l'emprise de Horn, et sauver Airwolf, malheureusement Horn s'échappe.

Critique :

Nouveau générique pour cette saison 3, normal, avec le superbe thème de Levay rendu encore plus synthétique. Ce qui est là par contre, dommage. Jan Michael Vincent fait un peu plus vieux, et commence à accuser le coup de sa quarantaine : à 40 ans, on est plus aussi frais qu'à 20. C'est la première apparition de John Bradford Horn, incarné dans cet épisode par l'acteur Richard Lynch (Charmed, Six Pieds Sous Terre, Arabesque) et il est ici accompagné de sa fille Angelica, interprétée par Catherine Hickland (On ne Vit qu'une Fois, K2000, New York – Police Judiciaire) la petite amie à l'époque de David Hasslhoff et qui est apparue plusieurs fois dans la série K2000. Elle joue un rôle à contre-pied, et devient ici une méchante qui aide son père à kidnapper Hawke. Horn reviendra dans un autre épisode de la saison 3 mais sous les traits d'un acteur différent, hélas.

C'est toujours ennuyeux, je trouve, lorsqu'un personnage de série change de tête, ça ne fait pas la continuité et on a donc du mal à se plonger dans l'univers et crédibiliser l'histoire. On a donc pendant tout l'épisode presque tous les protagonistes avec des émotions à fleur de peau : Hawke montre ses émotions comme jamais, le moment le plus fort étant lorsqu'il pense avoir tué Dominic. Caitlin n'est pas en reste et nous livre une excellente prestation : on voit ses sentiments pour Hawke qui sont bien là, et elle lui avoue même son amour, lorsqu'elle pense qu'il a succombé au sérum pour le ramener. Chapeau à Jean Bruce Scott, on voit vraiment que cela la fait suer que Hawke soit avec Angelica, et que Caitlin est amoureuse de Hawke, pour ne rien gâcher Jean Bruce Scott est vraiment très jolie dans cet épisode.

On notera encore comme toujours les défauts récurrents à la série, ainsi lorsque Dominic et Caitlin sortent Airwolf de sa cachette, à la séquence de décollage en sortant de la cheminée : on voit Airwolf avec les armes sorties et lorsqu'il met les turbos, hop on a Airwolf avec les armes rentrées : c'est vraiment dommage. La séquence du lavage de cerveau de Hawke peut prêter à sourire. Et nous avons même une séquence avec le retour de Michael Archangel, qui lui aussi nous montre l'amitié qu'il a pour Hawke. Bref, un bon épisode grâce à la prestation de Jean Bruce Scott, par contre les musiques de fond ne sont vraiment pas terribles, Levay n'étant plus là pour assurer les thèmes musicaux. Cette saison 3 démarre tout de même pas mal.

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2. LES FRÈRES ENNEMIS
(AIRWOLF II)

Résumé :

Alors que Hawke assiste à la remise d'une récompense pour son ami Roy, Archangel débarque en plein milieu de la cérémonie, et lui pose des questions sur son emploi du temps. Un train rempli d'armes militaires, missiles, munitions, etc. a été attaqué et volé. Tout le nécessaire pour une mission d'Airwolf. Le comité de la FIRME a exigé l'arrestation de Hawke. Michael fait le nécessaire pour retarder cela et laisser à Hawke le temps de prouver son innocence. Au même moment, Archangel est limogé par le comité de la FIRME ils ont un nouvel Airwolf crée par Harlan Jenkins, un assistant de Moffet sur le premier Airwolf. C'est Jenkins qui a attaqué le train et il défie Hawke dans un duel avec le nouvel Airwolf pour savoir qui est le meilleur pilote. Hawke n'a qu'une option : gagner pour sauver Caitlin qui a été kidnappée.

Critique :

Cet épisode nous permet de voir les deux hélicoptères Bell 222 utilisés dans la série, celui avec les armes sorties et celui sans les armes sorties qui est donc Airwolf 2, mais dont on a ôté pour l'épisode les faux turboréacteurs. Alors autant le dire tout de suite : le Bell 222 avec son nez de clown orange et sa parure noire/orange est très très laid esthétiquement. Une autre question se pose d'ailleurs, pendant tout l'épisode on le voit tirer des missiles, tirer à la mitrailleuse et même au laser, sans sortir un seul tube à canon ou une seule mitraillette. Ce n'est vraiment pas du tout crédible.

À noter d'ailleurs que les images utilisées lorsque Airwolf II détruit les installations de la FIRME sont une réutilisation de 'stockshoots' des saisons précédentes (et notamment de l'épisode 12 de la saison 2 : Contamination). On reparle de Moffet, et on connaît un nouvel assistant du projet : Harlan Jenkins, joué par Wings Hauser (Les Feux de L'Amour, Le Cartel, Beverly Hills). Qui se dit être le créateur d'Airwolf et meilleur pilote que Hawke. À noter qu'à la FIRME ce sont réellement des idiots, puisqu'ils refont la même erreur que le premier Airwolf : pour ne pas qu'il soit dupliqué et que ça tombe dans de mauvaises mains, les plans de l'appareil ont à nouveau été intégré dans l'ordinateur de l'hélicoptère et les autres plans détruits pour ne pas laisser de traces. Ce sont vraiment des imbéciles. Jenkins est censé livrer l'appareil à Alonzo Delomo, incarné par Cesare Danova (Mission Impossible 20 ans Après, Magnum, Matt Houston), ce dernier enlève Caitlin pour forcer Hawke à ne pas se battre contre Jenkins.

Malheureusement, le combat sera inévitable. Alors même le casque d'Airwolf II est rouge, d'ailleurs il me semble que dans la version originale, il est appelé Red Wolf, enfin ce n'est pas très beau non plus. À noter dans cet épisode, la présence de l'acteur tétraplégique : James Troesh que l'on a beaucoup vu dans la série tv Les Routes du Paradis et qui campe ici l'ami de Hawke qui reçoit une distinction. Cet acteur était également un écrivain reconnu, il est mort en 2011. Le combat entre les deux Airwolf est tout de même assez décevant au final, puique Hawke encaisse les attaques de Jenkins et évite ses missiles, et réplique qu'une seule fois en le détruisant immédiatement, on aurait pu au moins espérer que Jenkins à bord d'un Airwolf un peu plus perfectionné tienne un peu plus longtemps, cela aurait rendu le combat un peu plus équilibré. Dommage. À noter que l'actrice Deborah Pratt ayant quitté la série à la fin de la saison 2 avec son  mari Donald Belisario à l'époque, Archangel à une nouvelle assistante très sexy : Amanda, jouée par l'actrice Kandace Kuehl. Épisode moyen donc, on attendait mieux.

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3. L'ÉCLAIREUR
(AND A CHILD SHALL LEAD)

Résumé :

 

Stringfellow, Caitlin et Dominic participent à un pique-nique de charité et Stringfellow retrouve un enfant qu'il aime beaucoup : Bobby. Pendant celui-ci, on enlève le père de Bobby, Robert Phelps, qui est un dessinateur aéronautique de grande valeur grâce à une aile révolutionnaire qu'il a crée. Malheureusement, il a une crise cardiaque, et les kidnappeurs se rabattent sur son fils Bobby. Ce dernier réussit à s'enfuir et à rejoindre Stringfellow. Avec Airwolf, ils arrêtent les bandits et retrouvent le père de Bobby.

Critique :

Bon épisode, grâce à la jolie histoire avec le jeune Bobby, interprété par Ricky Wittman que l'on a pu voir aussi dans la série Chips mais qui n'a pas eu une très grande carrière. Bobby est un attardé mental, mais a une mémoire photographique qui lui permet de tout reproduire et c'est un excellent dessinateur. Stringfellow est très attaché à lui, alors lorsque Robert Phelps, le père de Bobby joué par David Spielberg (À la Maison Blanche, Alerte à Malibu, Urgences), le père de Bobby et Bobby sont kidnappés, Stringfellow n'hésites pas à sortir Airwolf pour les retrouver. Alors là aussi, le prétexte est quand même discutable. Enfin bon, cela dit, l'épisode ne brille pas par son originalité et surtout du côté de la réalisation : le combat de fin est sans doute celui qui est le plus truffé de faux raccords dans la série ! Non seulement cela, mais on se retrouve aussi à nouveau avec un hélicoptère déjà utilisé dans la saison 2, pour l'épisode 8 de celle-ci : le HX-1 et qui est un Sikorsky S-76.

La production n'a pas même pas réalisé l'effort de le repeindre un minimum pour le faire paraître un peu différent. Mais pour cela, on en connaît la cause : si vous regardez de plus près le combat entre Hawke et cet hélicoptère, vous verrez que c'est là aussi une réutilisation de 'stockshoots' de l'épisode du HX-1, ainsi on gratte sur les coûts de production. Pas grand-chose de plus à dire, si ce n'est que Jan Michael Vincent paraît assez bien et en forme dans cet épisode. La musique est toujours aussi inexistante, et on regrette les thèmes de Levay des saisons 1 et 2, c'est dommage. Bon épisode donc, mais pas exceptionnel non plus et ce sera malheureusement le lot de cette saison 3.

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4. LE REGARD DU MÉDIUM
(FORTUNE TELLER)

Résumé :

Archangel a donné rendez-vous à Stringfellow et Dominic en plein désert avec Airwolf pour lui assurer un transport hautement sécurisé. Mais lorsque Dominic et Hawke arrivent, ils ne trouvent qu'une jeep vide. Il a été enlevé par un certain Stoner qui veut un système de défense aéroporté très sophistiqué appelé 'la diseuse de bonne aventure'. Dominic fait alors appel à une de ses amies qui est médium : Megan Ravenson. Avec son aide, et les systèmes d'Airwolf, ils ont 36 heures pour retrouver Michael avant que l'équipe du zèbre, les tueurs de la FIRME, ne l'élimine. Où que les gens qui l'ont pris ne le tue. Et pour détruire la diseuse de bonne aventure.

Critique :

Un épisode encore pas exceptionnel mais qui une fois de plus s'en sort beaucoup plus que bien grâce à l'interprétation de l'actrice Katherine Cannon (Beverly Hills, Arabesque, Matlock) une habituée des séries de Belisario puisqu'on a pu la voir dans Magnum ou encore JAG... Elle est très crédible dans le personnage torturé qu'elle incarne, et les souffrances qui en découlent. On la sent en permanence à fleur de peau, et elle est très très jolie. Le passage où elle dit à Hawke qu'il devrait laisser ses fantômes le quitter est juste terrible. Pour le reste ce n'est vraiment pas terrible, déjà l'intrigue est éculée puisqu'elle rappelle furieusement celle de l'épisode de la saison 2 : Opération Suicide où Archangel était déjà capturé pour qu'on lui fasse un lavage de cerveau afin qu'il tue les membres du comité de la FIRME. Là, c'est la même chose, sauf que c'est pour avoir les secrets qu'il a dans la tête. Cette fois-ci, c'est Patrick Stoner, incarné par Michael Cavanaugh (Les Feux de l'Amour, Monk, 24 Heures Chrono), qui est à l'œuvre avec l'aide d'un chercheur russe qui est un traître (bien évidemment !).

Dominic fait donc appel à Megan et c'est là que le bât blesse : nous aurions tous la même réaction d'incrédulité que Hawke envers Megan pour le medium, mais en même temps on trouve qu'il se comporte vraiment très mal avec elle. Heureusement, ça finit par s'arranger. Le système de défense 'la diseuse de bonne aventure' est une fois encore ridicule, puis alors l'avion qui décolle à la verticale, bravo ça existe, mais il ne me semble pas que ce modèle le puisse. Enfin bref, de toute façon le système est visiblement une camelote puisqu'il se bousille en quelques manœuvres. Même si enfin, un avion parvient à éviter les missiles d'Airwolf, le combat est tout de même rapidement torché. Dommage. La fin par contre est une petite merveille, lorsque Megan demande à Hawke s’il ne veut pas l'emmener dans sa cabane et la présenter à Ted son chien, et que Hawke se demande comment elle connaît le nom de son chien et qu'on entend le rire complice de Dominic qui en dit long. D'ailleurs, à ce propos, ça fait bien longtemps que nous ne le voyons plus : Ted !

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5. LA DERNIÈRE CHANCE
(CROSSOVER)

Résumé :

Au Mexique, une nuit, Stringfellow attend deux scientifiques experts en laser : Victor Janek et sa fille Inge. Il doit les amener dans un endroit protégé de la FIRME. Mais ils sont repérés par les gens qui les poursuivent et le père d'Inge est tué, Hawke et elle se font passer pour morts. Dominic et Caitlin n'y croient pas et partent avec Airwolf pour le rejoindre. Après les avoir récupérés, Inge veut réfléchir si elle va travailler pour les américains, Hawke la dépose chez un ami de son père. C'est en fait un agent du KGB qui est à l'origine de ses ennuis. Hawke n'a qu'une option, la récupérer avec Airwolf pour la sauver.

Critique :

Cette saison 3 démarre vraiment doucement, avec des épisodes réellement pas à niveau de ce que pourrait être la série. Cette fois-ci Hawke doit protéger les Janek, le père Victor, incarné par John Van Dreelen (La Noble Maison, Dynastie, Falcon Crest), qui sera malheureusement tué, et sa fille Inge, joué par la très jolie Isa Jank (Liebling Kreuzberg, Praxis Bülowbogen, Soko Brigade des Stups), une spécialiste de la miniaturisation des lasers. Je ne vais pas m'étendre sur l'épisode qui cumule tous les défauts d'un mauvais épisode et de ce qu'il ne faut pas faire. Le pire étant la scène de romance entre Stringfellow et Inge mise en image façon roman-photo : on se serait cru dans un épisode de K2000 ! Hawke a bel et bien oublié Gabrielle !

Néanmoins, Airwolf est sorti pour une raison assez valable on va dire et on a le plaisir de voir Dominic faire un beau combat avec lui, ça change que ce soit toujours Hawke qui soit le héros aux manette d'Airwolf. Mais il se rattrapera tout de même avec le sous-marin à la fin. On retrouve également Albert Paulsen (Le Magicien, Les Deux Font la Paire, Hawaï Police d'état) très connu des séries US où il incarnait souvent des agents russes ! L'acteur est mort en 2004. On voit encore les sentiments de Caitlin s'afficher vis à vis d'Inge et de Hawke (surtout) mais visiblement les scénaristes n'ont pas l'air de vouloir concrétiser la relation entre eux deux, puisque dans les épisodes suivants, chacun d'eux aura encore des histoires sentimentales de leur côté respectif. Dommage. La série peut mieux faire, mais pour le moment, elle stagne. Ah, Michael Archangel a une nouvelle assistante.

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6. LE FIL D'ARIANE
(KINGDOM COME)

Résumé :

Dans une entreprise qui travaille pour le gouvernement, des individus arrivent en parachutes, s'introduisent dans la société, et volent une valise qui contenait 200 détonateurs thermonucléaires. L'affaire a été organisée de l'intérieur, et Sawyer le chef de la sécurité semble suspect. C'est lui l'organisateur du vol, Sawyer séduit Caitlin et la kidnappe. En échange de sa vie, Hawke doit l'emmener avec Airwolf rejoindre ses complices, il fixe également une autre bombe dans Airwolf en plus de celle sur Caitlin. Hawke et Dominic sont pieds et poings liés. Mais Dominic désactive la bombe et Hawke rattrape Sawyer.

Critique :

Après Hawke, c'est au tour de Caitlin d'avoir une amourette. Mais visiblement les scénaristes lui en veulent, à la pauvre car une fois de plus l'homme qui la séduit : Ken Sawyer, joué par Stephen Parr (Star-Trek Deep Space Nine, La Force du Destin, Embarquement Immédiat), se sert d'elle pour obtenir l'aide d'Airwolf. Pauvre Caitlin, elle n’a vraiment pas de bol, elle s'était déjà faite avoir dans la saison 2, dans l'épisode n°5 : Chasse à l'homme, où son nouveau petit ami était en fait le tueur engagé pour tuer la personnalité que devait protéger Hawke et Dominic.

D'ailleurs, cet épisode a l'air d'être une resucée de plusieurs épisodes de la saison 2, car nous trouvons également dans les actrices la très belle Devon Ericson (Rick Hunter, Magnum, Quincy) qui joue à peu de choses près exactement le même rôle qu'elle avait dans l'épisode 19 de la saison 2 intitulé Machination où elle faisait déjà le rôle de la petite amie du méchant. D'ailleurs, elle n'a pas dû être dépaysée car là aussi, ils utilisent encore un B25 pour s'échapper exactement comme dans l'épisode de la saison 2 où elle jouait.

 On voit l'originalité dont fait preuve les scénaristes ! D'ailleurs même les images du combat entre Airwolf et le B-25 sont des réutilisations de cet épisode de la saison 2. Tout comme on retrouve des stockshoots pour le ravitaillement en vol d'Airwolf. Économies, économies. Archangel a un plus grand rôle dans cet épisode, et il est sur le terrain, c'est toujours plaisant et ça varie un peu de voir Michael en plus de notre trio favori. Il est accompagné d'un expert de la section de déminage de la FIRME, qui ne fait pas grand-chose ma foi. À part regarder le cadran de la bombe de Caitlin et espérer un miracle, on pouvait s'attendre à un peu plus de sa part. C'est Dominic qui bloque le système de la bombe, Sawyer est éliminé rapidement, dommage, on aurait aimé qu'il souffre un peu pour ce qu'il avait fait à Caitlin. Et on a encore droit à une mise en scène de la love story de Caitlin avec Sawyer comme dans K2000, ce n'est vraiment pas du meilleur goût. Clairement encore un épisode moyen de la série. Dommage.

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7. L'ENVOL DE L'AIGLE
(EAGLES)

Résumé :

Dans la société Stappleford, la nuit, une femme s'introduit dans le bureau du PDG et y vole un papier. Un peu plus tard, Stringfellow et Dominic participent à un meeting aérien, ils font la connaissance de Roan Carver une jolie pilote et qui est aussi la voleuse de l'autre nuit. En fait Roan a volé les bandes ordinateurs des résultats des tests de vol d'un nouvel avion que Stappleford s'apprête à vendre à l'US Air Force, et celui-ci présente des non conformités. Stappleford tente de tuer Roan en sabotant son avion, Hawke n'a d'autre choix que d'intervenir avec Airwolf pour la sauver et arrêter Stappleford.

Critique :

Bon épisode, mais qui s'en tire une fois de plus par la composition de l'actrice qui incarne Roan Carver : Nancy Everhard (Everwood, Le Caméléon, Le Rebelle). Elle joue une pilote prête à tout pour pouvoir voler et ainsi se sentir libre, même si elle doit y risquer sa vie. Pilote hors pair, elle a donc testé le nouvel appareil de son patron : Lou Stappleford, incarné par William Windon (ParentHood, La Croisière s'Amuse, Barney Miller) très connu pour son rôle du docteur Seth Hazlitt dans la série Arabesque. Et elle y a découvert des malfaçons. Elle veut donc que Stappleford arrête la vente à l'US Air Force et qu'il se dénonce. Mais Stappleford préfère la réduire au silence. Une fois de plus, nous avons droit à une amourette entre Hawke et Roan, ça devient un rituel dans les épisodes actuellement, et cela ponctuera d'ailleurs toute la saison 3. Il est à noter un défaut de montage, un peu plus voyant que les autres habituels : à un moment on voit le X-400, l'appareil défectueux de Stappelford arriver pour poursuivre Hawke et Roan, et on voit au loin Airwolf, or Dominic n'est même pas encore arrivé à ce moment-là !

De même, désormais les défenses d'Airwolf contre les missiles ne se résument qu'au SUNBURST ou au CHAFF (les leurres en fait) : terminé les ondes qui brouillaient celles du missile, probablement trop long à l'écran, on raccourci. Sinon, dans les petits détails, c'est la voix de Francis Lax, qui habituellement double Archangel qui fait la voix de l'annonceur pendant tout le meeting aérien. À noter pour continuer dans le doublage vf, que la voix française de Nancy Everhard est très jolie, c'est une voix que j'aime beaucoup dans les doublages, je n'ai malheureusement pas encore mis la main sur son nom, mais vous la reconnaîtrez tout de suite. Rien de bien exceptionnel, un épisode 'classique' dira-t-on de la série.

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8. ANNIE OAKLEY
(ANNIE OAKLEY)

Résumé :

Un prototype de laser surpuissant mis au point par la FIRME est volé. Archangel vient voir Hawke et lui demande de le récupérer, un des voleurs a contacté la FIRME et est prêt à livrer le chef du gang en échange d'un million de dollar. Hawke doit pour cela passer une audition dans un spectacle de western, avec Caitlin et Dominic ils font la connaissance d'Annie Oakley, qui n'est autre que l'ex-femme du voleur du laser. Hawke doit alors aller chercher Airwolf pour pouvoir stopper Karl le mari d'Annie qui a caché le laser dans une gatlin pour lui faire passer la frontière.

Critique :

Il ne manquait que l'épisode avec le laser, toutes les séries des années 80 ont eu leur épisode avec, arme fantasmée et de SF par excellence dans ces années-là. Et puis ça fait toujours classe d'avoir un fusil ou un pistolet crachant un rayon lumineux qui détruit tout à l'écran. À ce propos, pour les plus observateurs lorsque Karl Stern, incarné par Art Hindle (Imposters, Dot., Tom Stone), teste le Mongoose : on voit clairement des stocks shoots réutilisés, et notamment un de l'épisode 15 de la saison 2 : Un Héritage Convoité, lorsque James Graydon bombarde la maison avec son hélicoptère, pire encore d'ailleurs, car à un moment dans le stock shoot utilisé pour simuler la puissance du Mongoose, si vous regardez bien, vous voyez les rotors d'un hélicoptère de l'épisode dans lequel la séquence a été prise : un peu dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de soin apporté au montage par moment. On retrouve Tricia O'Neil (JAG, Matlock, Arabesque) pour le rôle d'Annie Oakley : figure bien connue des séries US en tant que second rôle, il me semble que c'est l'une des séries avec Airwolf, où elle est autant sur le devant de la scène, une très jolie actrice en tous cas.

Nous avons également Tia Carrere (Duck Dodgers, Lilo & Stitch La Série, US Marshals) la célèbre Sydney Fox L'Aventurière, ici dans un petit rôle car pas très connue encore à l'époque. Nous avons aussi Chris Hebert (OtherWorld, StarFighter, La Cinquième Dimension) adolescent bien connu aussi de la télévision américaine. Pour le reste, l'épisode est assez moyen, si l'incrustation du faisceau laser est bien faite, on peut trouver étrange la forme qu'il prend : lignes et segments cassés, très étrange, mais de couleur bleue évidemment. Airwolf se fera touché par ce dernier, et là aura des dégâts, ça change un peu. Mais bon, rien d'extraordinaire. Un dernier petit détail : lorsque Karl Stern vole le laser, sur la caisse c'est écrit « Moongoose » or plus tard dans l'épisode, lorsque l'assistante de Michael Archangel vient donner les plans à Hawke, c'est écrit « Mongoose » dessus. En tous cas essayez d'aller jusqu'au bout de l'épisode, pour avoir la magnifique blague en français avec la petite amie de Hawke.

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9.  L'ÉCOLE DE LA JUNGLE
(JENNIE)

Résumé :

Hawke, Caitlin et Dominic sont en mission pour venir récupérer un scientifique de la FIRME en Amérique centrale : Jonas Keith. Ils sont aidés pour cela d'un révolutionnaire qui veut délivrer son pays : Gustavo. Hawke récupère Jonas Keith, mais Gustavo meurt. En repartant pour retourner au point de rendez-vous Caitlin et Dominic, Hawke et Keith tombent sur Jennie Burton et ses enfants handicapés dont elle a la charge. Keith a en fait créé des chars automatiques presque invincibles. Sans le savoir, une des cibles est le village où Hawke et Jennie se sont abrités. Hawke va devoir utiliser Airwolf pour les sauver.

Critique :

Malheureusement, les épisodes moyens s'enchaînent les uns après les autres. Cette fois-ci Hawke se retrouve en Amérique centrale pour venir en aide à Jonas Keith, interprété par Allan Miller (New York – Police Judiciaire, Arabesque, Santa Barbara) le très célèbre inspecteur Cramer de la série L'Homme à l'Orchidée, ce dernier a crée des chars tout automatiques presque invulnérables. Il est accompagné de Caitlin et Dominic, mais aussi du héros local, El Chato - Gustavo : joué par Richard Yniguez (Les Experts Miami, Babylon 5, Rick Hunter) visage très très connu des séries US. Sur son passage de retour il fait la connaissance de Jennie Burton, incarnée par Lenore Kasdorf (Babylon 5, Amour Gloire et Beauté, Arabesque). Qui est visiblement l'héroïne de l'épisode, puisque celui-ci porte son prénom. Nous trouvons aussi Michael Preston (L'Agence Tous Risques, Les Deux Font la Paire, La Loi est la Loi) lui aussi très connu des séries US et qui reviendra dans l'épisode pilote de la saison 4 d'Airwolf sous un autre personnage : le colonel Bojard. Ça reste un rôle de méchant de toute manière.

La musique n'est pas extraordinaire, et les mauvais raccords sont nombreux dans cet épisode, ainsi cette fois-ci Dominic appuie sur le bouton qui censé être celui qui tire les missiles pour utiliser les turbos ! Sans compter les autres plans avec Airwolf avec ou sans les armes sorties ou encore l'hélicoptère ennemi qui tire sur ses propres chars au sol : un vrai festival. Voir Dominic avec une veste de treillis, ça vaut quand même le détour, et Stringfellow enfile sa combinaison d'Airwolf à vitesse grand V pendant qu'il pilote apparemment, sinon je ne vois pas d'autre manière dont il aurait pu le faire : bref vous l'aurez compris ce n'est pas encore un très bon épisode, c'est dommage que la série piétine ainsi pour sa 3ème saison.

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10. LA CLEF DU SOUVENIR
(THE DEADLY CIRCLE)

Résumé :

Les familles d'amis de la guerre du Vietnam de Hawke se font enlever les unes après les autres. Archangel demande à Hawke s’ils n'ont pas une chose en commun qui justifierait cela. Puis c'est au tour de Caitlin et de Dominic de se faire capturer eux aussi. Ce que Hawke ignore, c'est que Lia une amie est impliquée dans tout ceci. Il s'agit en fait d'une vengeance, suite à une mission que Hawke aurait faite sur un village vietnamien et qui a causé la mort de la famille de Lia et de ses complices. Mais Hawke n'y était pas, et Lia ne veut plus se venger, elle est retrouvée morte. Hawke prend alors Airwolf pour retrouver Caitlin, Dominic et les familles kidnappées, pendant ce temps le camp est vide et Dominic s'échappe avec les autres mais c'est un piège, que Dominic déjoue, Hawke arrive avec Airwolf pour stopper Tran qui est à l'origine de l'enlèvement et de la mort de Lia.

Critique :

Est-ce un retour aux sources ou du moins à la saison 1 que tentent de faire les scénaristes avec cet épisode ? Rien n'est moins sûr, toujours est-il qu'on retrouve à nouveau l'ambiance et certains éléments de celle-ci. On reparle du Vietnam et bien entendu avec de Saint-John : le frère de Stringfellow, à ce propos, Hawke a toujours à son poignet le memorial bracelet pour son frère. Nous revoyons aussi après une longue longue absence à l'écran enfin Ted, le chien de Stringfellow, ça nous manquait de ne plus le voir. L'histoire est donc qu'une amie de Hawke, Lia interprétée par la très jolie Kim Miyori (JAG, Babylon 5, Christine Cromwell) a eu son village détruit pendant la guerre et avec un de ses compatriote : Tran Van Hieu incarné par Robert Ito (Jackie Chan, Star-Trek : Voyager, Les Repentis) ils veulent se venger de la mort de leurs familles et faire subir aux familles de ceux qui ont participé à cette mission le même sort. Caitlin et Dominic se font donc enlever eux aussi, mais Hawke n'a pas participé à la mission. Lia qui commence à avoir des sentiments pour Hawke et après avoir su qu'il avait perdu son frère, ne veut plus faire de mal à des enfants. Elle mourra pour cela.

Heureusement, avec l'aide d'Airwolf, Hawke stoppera Tran et sa clique. L'épisode est assez surprenant, on peut par exemple voir Branscombe Richmond (Chicago Med, Roadies, Tremors) le célèbre Bobby Sixkiller de la série Le Rebelle dans un petit rôle dans cet épisode, nous trouvons également George Cheung (First Murder, Scoundrels, Jordan) très très connu également des séries US et majoritairement cantonné à des rôles de méchants, il ne déroge pas à la règle dans cet épisode. À noter une chose bien étrange : lorsque Hawke va chercher Airwolf, on voit quelques minutes après Archangel à ses côtés, qu'est-ce à dire ? Qu'Archangel connaît désormais lui aussi la cachette d'Airwolf ? Ou bien a-t-il été récupéré après par Hawke ? La question reste posée, mais ça changerait beaucoup de choses si Archangel connaissait la planque d'Airwolf.

Nous avons à nouveau le faux raccord où Hawke presse le bouton qui sert à tirer les missiles et qui dans cet épisode active les turbos ! Alors que quelques minutes plus tard, il est à nouveau utilisé pour tirer un missile cette fois-ci. D'ailleurs Archangel reste à l'avant d'Airwolf et n'aide même pas Hawke pour les armes. Mention spéciale pour la musique qui est très mélancolique et assez jolie, on retrouve enfin quelques éléments travaillés dans cet épisode, ça fait plaisir, et il est de plus assez sombre et violent : voir la scène où Dominic se fait rosser par ses gardiens après qu'il ait tenté de s'échapper, où la scène avec les enfants. Un bon épisode donc, qui tire son lot des autres. Et ça on adore!

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11. LE CULTE DU PÈRE
(WHERE HAVE ALL THE CHILDREN GONE ?)

Résumé :

Stringfellow Hawke assiste à l'enterrement d'un ami : John Fargo, un héros de guerre. Il doit remettre à son frère, Billy, les honneurs posthumes qu'il a reçus. Hawke part donc à la recherche de Billy Fargo et atterrit à Beaudy, un petit village, où il semblerait qu'il n'y a que des enfants qui l'habite. Stringfellow en se rendant chez les Fargo semble reconnaître Wendy Fargo, la nièce de Billy qu'il recherche, mais celle-ci lui dit qu'elle se nomme Cotton. En poursuivant ses investigations, Hawke découvre qu'en fait Billy Fargo est une sorte de 'gourou' à Beaudy et qu'il va entraîner les enfants dans un projet de destruction massive pour faire un nouveau monde. Pour cela, il va utiliser le projet Slingshot grâce à sa complice Sabrina Cooke qui a conçu une partie du programme : ils prévoient d'envoyer 8 missiles nucléaires sur Washington. Hawke doit les stopper avec Airwolf.

Critique :

Le fameux épisode où Airwolf dépasse toutes ses capacités techniques : il atteint Mach 2 à pleine puissance, et monte jusqu'à 100 000 pieds (un peu plus de 30km en altitude, le tiers de la hauteur suborbitale). L'ordinateur de bord s'affole d'ailleurs avec une surchauffe de la coque à cause du frottement de l'air dû à la vitesse et bien sûr les rotors qui souffrent. Tout ceci à cause d'un illuminé : Billy Fargo, joué par Lewis Van Bergen (Diagnostic : Meurtre, Equalizer, Sable) l'acteur est mort en 2018. Ce dernier avec l'aide de la charmante Sabrina Cooke, interprétée par Deborah Wakeham (Le Père Dowling, Mr. Gun, Cap Danger) prend en otage une arme nommée Slingshot : un avion automatique qui lâche à très haute altitude, une bombe qui se scinde en 8 missiles nucléaires.

Fargo a pour cela endoctriné des enfants, à commencer par sa nièce : Wendy, jouée par Alicia Chambers (Peyton Place, Columbo, Les 7 Mercenaires série tv), pour l'aider dans son projet de folie. Malheureusement, Fargo se rend compte un peu trop tard qu'il s'est fait posséder par sa complice et au lieu de balancer les missiles sur la Russie, c'est sur Washington que ça tombe. Hawke n'a plus qu'à les stopper avec Airwolf. À noter la présence de l'acteur Jeb Stuart Adams dans cet épisode, dans un petit rôle d'un des enfants embrigadés par Fargo : qui est surtout connu pour son rôle du Lieutenant Jeb Pruitt dans la célèbre série tv Les Têtes Brûlées. Pour le reste, tout est pas mal fait du tout, il n'y a pas trop d'erreurs de montage, et le thème musical pendant la poursuite des missiles par Hawke vous restera dans la tête tant il est agréable à écouter : enfin on retrouve des bons thèmes musicaux, ce qui manquait là aussi depuis un petit moment à la série.

Par contre le passage au-dessus de Washington, on voit immédiatement qu'Airwolf n'y est pas, rappelons que la production n'a jamais pu obtenir les autorisations pour survoler les villes habitées, notamment à cause du fait que le Bell 222 était modifié et avec des armes sorties en permanence. Or, les lois sont strictes à ce niveau-là aux états-unis pour les vols d'appareils avec des armes. Mais bon, ce n'est qu'un court passage. Un autre épisode qui s'en sort bien en se détachant des autres de la série, un bon épisode. Nous avons même droit à la fameuse blague de Dominic à la fin de l'épisode !

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12. LA ROUTE BLANCHE
(HALF-PINT)

Résumé :

Dans le triangle d'or, un trafic de drogue se fait, et l'acheteur tue son vendeur, il dit qu'il a un excellent ami pour passer cette énorme quantité de drogue : Stringfellow Hawke. Plus tard, Archangel contacte Hawke pour lui dire qu'il a eu des informations sur Saint-John. Ce dernier aurait un fils, Hawke se rapproche alors de la famille d'adoption de l'enfant, un certain Darren McBride, c'est la sœur de sa femme qui aurait eu l'enfant avec Saint-John et ce dernier serait mort d'après McBride. Le cercueil de Saint-John revient aux états-unis, mais celui-ci est rempli de drogue. Carson, celui qui a tué son fournisseur, voulait se servir de Stringfellow pour sortir le cercueil et récupérer la drogue. Stringfellow va utiliser Airwolf pour le stopper lui et McBride et pour savoir ce qu'il est advenu de son frère.

Critique :

Sans aucun doute un des plus mauvais épisodes de la série ! Comme dans toutes les séries américaines, là aussi, à un moment donné le héros doit forcément se voir collé un marmot. Celui-ci serait le fils de Saint-John, nommé Le Van Hawke il a une tête à claques et est joué par Roland Harrah III (Magnum, Les Deux Font la Paire, Portés Disparus 3) : à noter que dans la version originale, l'enfant se nomme en fait Le Van 'Half-Pint' Hawke d'où le nom de l'épisode en version originale. Chose triste, l'acteur est mort très jeune en 1995 à l'âge de 21 ans.

À ses côtés nous trouvons Doug McClure (Loin de ce Monde, L'Homme qui Tombe à Pic, Arabesque) acteur très très connu des séries américaines et qui interprète Darren McBride. Là aussi, l'acteur est mort également en 1995. Nous avons également Michael D. Roberts (Code Quantum, Double Trouble, K2000) le très connu Tyrone C. Earl de la série Manimal. Dans les points positifs de l'épisode, nous reparlons de Saint-John Hawke et nous en apprenons un petit plus sur lui, à noter que c'est toujours l'image de Christopher Connelly qui est utilisée pour incarner le frère de Stringfellow, on découvre dans cet épisode qu'il est capitaine. Par contre, ce qui me sidère dans l'épisode c'est que ce soit Michael Archangel qui croit plus que Hawke que Saint-John est toujours vivant !

Alors que dans les saisons précédentes contre vent et marées, Stringfellow ne démordait pas d'un iota que son frère est toujours vivant. Cela fait vraiment très très étrange de voir ce revirement d'idée de sa part, et de le voir faire enfin son deuil de son frère, on n’y croit pas, et on ne s'y attend pas. D'un autre côté, on peut ainsi juger de l'amitié qui unit désormais Hawke et Archangel : c'est vrai, Archangel pourrait abonder dans le sens de Hawke, et lui dire : 'très bien Hawke, Saint-John est mort, maintenant rendez-nous Airwolf', le contrat est rempli. Mais non, Archangel fait tout ce qu'il faut et doute de McBride et de ses preuves quant à la mort de Saint-John. Nous revoyons ce bon vieux Ted également, et la maison de Hawke au bord du lac, ça faisait un moment qu'on ne la voyait plus.

Pour le reste, c’est vraiment mauvais : que ce soit la complicité entre Hawke et Le Van, la sortie de Le Van le soir dans les rues seul, et sa partie de flipper, le combat contre Glen Carson, où Airwolf affronte un hélico simpliste avec un type qui tire au lance-roquettes depuis celui-ci et qui s'écrase contre une montagne : la belle affaire. La musique est pratiquement inexistante, il n'y a que deux thèmes dont un qui n'est réellement pas inspiré. Par contre la scène de fin, où Airwolf prend McBride et le soulève du sol avec les gros plans du Bell 222 face caméra : c'est impressionnant et réussi ! On aimerait en avoir plus comme celui-ci, et il faut noter la maîtrise du pilote vis à vis du Bell 222 ! Impressionnante ! Dommage que ces points positifs soient gâchés par un scénario indigent.

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13. LE BRASIER
(WILDFIRE)

Résumé :

Alors qu'Airwolf est en réparation, Dominic, accompagné de Caitlin et de Hawke, rend visite à un vieil ami de guerre : Cecile Carnes. Celui-ci ne s'entend pas du tout avec son fils Cecile Jr. dont il pense que ce dernier le rend responsable de la mort de sa mère. Dominic en repartant avec Cecile Jr. Se rend compte qu'il trempe dans un trafic de drogue. Flowers le contre-maître de la raffinerie du père de Cécile Jr. le menace si il parle. Dominic demande alors l'aide de Hawke et d'Airwolf pour stopper Flowers et ses complices.

Critique :

On continue dans les épisodes mauvais, et les trafiquants de drogue pour les méchants ! Ne soyons pas surpris : là aussi, ce thème a été maintes fois abordé dans les séries US et vis à vis des héros de celles-ci qui luttent contre le crime et donc bien entendu ce fléau. Toutes les séries ont au moins à un moment dans leur existence, un ou plusieurs épisodes dédiés à la drogue. Cette fois-ci, c'est Lance Legault que l'on connaît tous pour être le colonel Decker dans la série L'Agence Tous Risques et qui revient dans Airwolf qui est le grand ennemi en la personne de Noble Flowers. Nous retrouvons également Ken Olandt (Esprits Criminels, Super Force, SuperCarrier) très connu pour son rôle de Dooley dans la série Riptide dans le rôle ici de Cecile Jr. et c'est Ken Curtis (Les Hommes Volants, Gunsmoke, Rawhide) qui incarne son père très autoritaire. Donc, Airwolf est utilisé cette fois-ci pour arrêter des trafiquants de drogue à nouveau, dans les autres choses qui fâchent, on nous sort maintenant un type d'on ne sait où, Frank, qui s'occupe de réparer Airwolf, et l'appareil est désormais laissé à l'air libre sans aucune protection dans une simple baraque.

Chose d'ailleurs incompréhensible, puisque dans l'épisode précédent on parlait justement de l'amitié entre Hawke et Archangel : ça devrait normalement être la FIRME qui s'occupe de ces réparations. L'hélicoptère affronté par Airwolf est un peu plus sophistiqué que l'épisode précédent, mais il ne fait pas le poids, bien évidemment. À noter que l'on voit très peu Airwolf dans cet épisode, à peine dans les dix dernières minutes. C'est surtout l'histoire vis à vis de l'ami de Dominic et de son fils qui est mise en avant, malheureusement, cela n'est pas très abouti. Et ça ne va pas s'améliorer avec les épisodes à venir. On comprend mieux pourquoi les audiences commençaient à chuter, et que la série s'est terminée avec cette saison 3. Dommage.

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14. LE DUEL INACHEVÉ
(DISCOVERY)

Résumé :

Hawke et Dominic font une observation d'un ouragan, puis ramène Airwolf à sa cachette. Un peu plus tard, une limousine avec deux hommes et une femme arrivent dans le désert. L'un des deux hommes tue l'autre, mais la femme parvient à s'enfuir, en étant toutefois blessée. Apeurée, elle se réfugie sans le savoir dans la cachette d'Airwolf, tandis que les deux hommes doivent rebrousser chemin à cause de motards qui viennent vers eux. Archangel l'interroge sans succès, Grâce, ne sait rien, mais Hawke décide de la suivre. Sans le savoir, son patron qui s'est fait tuer était en cheville avec John Bradford Horn. Celui-ci est de retour et plus que jamais, il veut s'approprier Airwolf. Hawke, Dominic et Caitlin vont devoir jouer serrer pour garder Airwolf et arrêter Horn, malheureusement : Grâce y laissera la vie, sans que Horn soit inquiété.

Critique :

Un bon épisode, qui certes n'est pas exceptionnel, mais qui s'en sort tout de même mieux que les précédents, ce qui le met un peu au-dessus. Nous avons donc droit au retour de John Bradford Horn, mais cette fois-ci sous les traits de l'acteur : John Vernon (Les Deux Font la Paire, K2000, Arabesque) excellent acteur qui s'était ensuite spécialisé dans le doublage, de dessins animés exclusivement. Il fut ainsi la voix du général Ross dans la série animée de Hulk (1996) ou encore celle de Rupert Thorne dans l'excellente série animée de Batman de 1992. Rappelons que le personnage de John Bradford Horn est apparu au début de cette saison 3 sous l'apparence de l'acteur Richard Lynch, Horn avait fait un lavage de cerveau à Hawke pour avoir Airwolf. J'ai personnellement un peu de mal à m'imprégner dans le personnage lorsque ce sont différents acteurs qui l'incarne.

La fin de ce nouvel épisode avec Horn, laissait supposer qu'il allait peut-être devenir un grand méchant récurrent de la série, et si il y avait eu une saison 4 avec le staff original, nous l'aurions peut-être revu, en tous cas pour cette fois-ci on reste sur notre faim : Horn arrive à s'enfuir en laissant des morts derrière lui. Et en premier lieu l'innocente Grâce, incarnée par Anne Bloom (Parker Lewis Ne Perd Jamais, Not Necessarily The News, Magnum) qui n'eut pas une grande carrière. Dommage car c'est en grande partie grâce à sa prestation que l'épisode arrive à tirer son épingle du jeu : la pauvre fille un peu nunuche qui se retrouve malgré elle dans une histoire dont les enjeux la dépasse. Malheureusement, à cause de Horn, qui est sans scrupule, elle y laissera la vie.

Pour le reste pas grand chose à dire, si ce n'est que la cachette d'Airwolf est découverte, alors certes tous ceux qui sont allés dans la caverne sont morts, mais tout de même ça devient un peu chaud pour l'hélicoptère top secret ! Malgré les systèmes d'alertes. De plus le coin est visiblement régulièrement fréquenté, puisque l'on y voit également des motos cross. À noter qu'on voit que c'est une jolie maquette d'Airwolf que l'hélicoptère qui le transporte en l'air pour l'amener à Horn sur le port. On retrouve l'équipe du zèbre, et j'avoue que la scène de fusillade du port laisse perplexe, n'importe qui tire n'importe où, même Archangel et sa nouvelle secrétaire sont de la partie ! Bon épisode donc, qui change un peu des autres, il était temps.

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15. L'ARGENT COMPTANT
(DAY OF JEOPARDY)

Résumé :

La nuit sur un Yacht, une femme va se baigner et disparaît sous l'eau. Elle a été prise par les hommes d'Archangel. Il s'agit de Tess Dixon, une ex-petite amie de Stringfellow Hawke. Hawke et Dominic doivent, avec Airwolf assurer sa sécurité pour l'emmener devant une commission d'enquête, pour laquelle elle a des informations très importantes à communiquer. Elle connaît le nom d'une bande de tueurs qui veulent éliminer des hautes personnalités à Washington. De plus, il y aurait une taupe dans les services d'Archangel. Après moult péripéties et le fait qu'Airwolf soit endommagé, vaille que vaille Hawke et Dominic parviennent à protéger Tess et à l'amener devant la commission d'enquête. La nouvelle secrétaire d'Archangel était la taupe, et un des membres de la commission l'était aussi.

Critique :

Encore un bon épisode, mais cette fois-ci grâce au retour d'Anne Lockhart pour la seconde fois dans la série, sa prestation élève l'épisode vers le haut c'est incontestable. Cela avait déjà été le cas dans sa première apparition dans la saison 2 de la série, dans l'épisode n°11 : La Villa dans le Désert, où elle jouait un flic corrompu. Là, elle incarne un amour de jeunesse de Stringfellow Hawke avec lequel elle a failli avoir un enfant. L'histoire de Tess est très jolie, et très tourmentée, on retrouve d'ailleurs pour son thème musical, une variante du thème de Gabrielle de l'épisode pilote. Ce qui est très bien. À ses côtés nous avons Clu Gulager (Arabesque, Nord et Sud II, L'Homme qui Tombe à Pic) qui incarne le mari de Tess : Cullen Dixon à l'origine du complot pour assassiner des personnalités politique pour prendre le contrôle du pays. Archangel a une nouvelle assistante qui n'est autre que la taupe qui renseigne le mari de Tess et qui était en dernier recours chargé de la tuer.

Heureusement, Hawke a déjoué le piège. Anne Lockhart est vraiment excellente dans son rôle, et Jan Michael Vincent ne démérite pas lui non plus, lorsqu'il apprend par exemple que Tess est enceinte, alors qu'elle a avorté de l'enfant qu'elle devait avoir avec lui. Mais il éprouve tellement d'amour pour elle, qu'il est prêt à passer au-dessus de tout pour qu'elle soit heureuse, c'est un vrai héros, comme on les aime. Rien de particulier dans cet épisode, mis à part le fait qu'Airwolf se fait gravement toucher, et que Hawke descend deux avions au lance-roquettes. À noter que le système d'autopilotage à distance montré dans cet épisode existe réellement à l'heure actuelle pour certains appareils, on fait même mieux pour des drones, puisqu'un simple Iphone suffit à le télécommander. Très bon épisode donc, qui par son ambiance et ses thèmes musicaux, nous ramène un peu dans la saison 1. On aimerait en avoir d'autres comme celui-ci.

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16. LA MARÂTRE
(LITTLE WOLF)

Résumé :

Alors qu'il fait des essais d'un avion pour un ami, un homme vient perturber la séance de Hawke : Herb Waldron. Peu après, Hawke est invité par son ami Greg Stuart, pour qui il a essayé l'avion à une petite fête. Ils se rendent compte que Greg a divorcé d'avec sa femme, et que celle-ci est retenue prisonnière contre son gré pour que la mère de Greg puisse obtenir la garde de l'enfant qu'ils ont eu. Greg se tue dans un accident d'avion, Rainy son ex-femme confie alors en secret son bébé à Dominic et Hawke. Ils n'auront pas d'autre choix que d'utiliser Airwolf pour sortir Rainy de sa prison.

Critique :

L'épisode qui est totalement en roue libre, déjà la bande musicale ne colle pas du tout, mais alors pas du tout à l'action qui se déroule à l'écran. Ensuite, on va passer sur le fait qu'Airwolf est encore une fois sorti de sa cachette pour un prétexte vraiment futile : venir à la rescousse d'une mère et son bébé retenus par sa belle-mère, c'est vraiment désolant. Mais le pire est la stupidité des hommes qui travaillent pour Mme Stuart, incarnée par June Allyson (Superminds, Arabesque, La Croisière s'Amuse), et qui se mettent à la poursuite de Hawke, lorsque celui-ci leur échappe. Les types sont une dizaine et n'arrivent pas à coincer Hawke, qui plus est dans une surface restreinte, mais ces idiots demandent à un pilote d'hélicoptère utilisé pour l'épandage de larguer son produit, ce qui crée un immense brouillard qui les désavantagent plus qu'autre chose et donne un atout supplémentaire à Stringfellow de les distancer, et qui lui permet de mieux se cacher.

D'ailleurs pendant la fuite de Hawke, mettre une chanson guillerette est un peu étrange, m'est avis que la production voulait placer une de leur chanson dont ils étaient les producteurs. Il y aussi des latences inexpliquées qui font traîner l'épisode en longueur. Par contre mention spéciale pour Rainy, interprétée par Jona Lee (OtherWorld, Hooker, Arabesque), très très jolie actrice. Dominic devient donc une mère poule pendant tout l'épisode, et c'est donc Caitlin qui vient les secourir avec Airwolf. Il est à noter que pendant tout cet épisode, Caitlin a le même regard et la même attitude sous son casque que celle d'Harlan Jenkins dans l'épisode 2 de cette saison, intitulé : Les Frères Ennemis. C'est assez déconcertant. C'est Peter Brown (Amour Gloire et Beauté, Les Feux de L'Amour, Simon et Simon) très connu des séries US qui joue le méchant de cet épisode en la personne de Herb Waldron et qui en veut à Hawke. On notera également la présence de Dick Durock (Santa Barbara, L'Agence Tous Risques, L'Homme Qui Tombe à Pic) second rôle très très connu des séries américaines et qui était l'effrayante variante de Hulk dans la série tv des années 80, dans l'épisode en deux parties intitulé : Copie Conforme. Bref, pas un excellent épisode mais qui se laisse regarder malgré les failles de la partie technique et de la mise en scène.

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17. LA CIBLE
(DESPERATE MONDAY)

Résumé :

Se rendant à une réunion d'anciens élèves de son université sur un bateau à quai, une amie très riche de Caitlin se fait kidnapper. Malheureusement, cela tourne mal et les kidnappeurs, dont l'un d'eux est le petit ami de Barbara, l'amie de Caitlin, prennent alors tout le bateau en otage. Caitlin se retrouve elle aussi otage. La situation devenant de plus en plus complexe, Dominic et Hawke n'ont pas d'autre choix que d'utiliser Airwolf pour sauver Caitlin et ses amies.

Critique :

Encore un drôle d'épisode. Visiblement la réalisation se cherchait sur ces épisodes, ce qui fait qu'ils ne sont pas vraiment bien finalisés. D'ailleurs dans cet épisode, on se demande bien pourquoi Airwolf est sorti, car il n'a vraiment pas une grande utilité. C'est pour ainsi dire, il me semble le premier épisode où Airwolf ne tire aucun coup de feu ni de missile. On voit Dominic sorti les culasses des missiles, mais il se contente de maintenir l'avion au sol en restant en vol suspendu devant lui. On note tout de même que Caitlin est une poissarde de première, quand ce ne sont pas ses petits copains qui sont des méchants, ce sont ses amis qui se retrouvent embrouillés dans des histoires incroyables. Cette fois-ci, c'est une de ses amies très riche, Barbara Scarelli, jouée par la très jolie Elyssa Davalos (Matlock, MacGyver, Les Deux Font la Paire), qui a son petit copain qui est un kidnappeur et qui en veut à l'argent de son père. Caitlin se retrouve otage malgré elle, avec deux autres amies dont Alicia Kincaid incarnée par Robin Dearden (Generations série tv, Matt Houston, L'Incroyable Hulk) très connue des séries US et que l'on a pu voir par exemple dans K2000. Les bandits ne sont au final pas si bandits que ça, et la fin est dramatique. À noter également la présence de Don Gordon (Les Enquêtes de Remington Steele, Les Rues de San Francisco, K2000) lui aussi très connu des séries américaines, ici dans le rôle du sergent Colvetti.

Nous retrouvons également l'équipe du zèbre, avec toujours Louie Elias (La Loi est la Loi, Simon et Simon, Drôles de Dames) dans le rôle du chef de l'équipe depuis maintenant 3 épisodes si je compte bien. Notons également que l'action se déroule à bord du paquebot le Queen Mary ! Pour l'anecdote, Bryan Cranston (Breaking Bad, Archer, Malcolm) qui joue le rôle de Robert le kidnappeur a fait la connaissance de la jolie Robin Dearden, une des amies de Caitlin, sur le tournage de cet épisode et ils se sont ensuite mariés ! La musique est un peu plus en adéquation, cette fois-ci, avec ce qui se passe à l'écran. Mais il n'y a rien de transcendant. Seule la fin est un peu triste et nous met un petit coup de rappel sur le souvenir de Saint-John Hawke par l'interposition de Robert et de son frère. L'épisode se termine bizarrement, mais bon, ça change un peu. Pas un épisode extraordinaire, mais qui là aussi se laisse voir.

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18. LA DÉTERMINATION DE HAWKE
(HAWKE'S RUN)

Résumé :

Alors que Stringfellow est en visite chez son ami Jerry Karston dans son entreprise, des hommes débarquent et tuent tout le monde. Hawke est blessé au bras, mais parvient à s'enfuir grâce à une femme qui passait en voiture : Marilyn Kelsi. Hawke se demande si elle est impliquée dans le meurtre de son ami. Plus tard Archangel apprend à Hawke que son ami était un agent double et qu'il devait livrer des microfilms d'une nouvelle arme à la FIRME. Victor Resnik est le tueur qui veut récupérer les microfilms et prend Marilyn en otage. Hawke avec l'aide d'Archangel et d'Airwolf réussira à libérer Marilyn et à stopper Resnik.

Critique :

Un épisode encore qui ne brille pas par sa qualité, même si le scénario est un peu plus fouillé que d'habitude ! La version française du titre a comme d'habitude le chic pour changer le sens du titre original : ainsi, ici, la course poursuite de Hawke, devient en français la détermination de Hawke, c'est étrange. Sinon, cette fois-ci on rentre dans une histoire d'espionnage et d'agent double. À noter que Resnik est interprété par Ray Wise (Les Feux de l'Amour, Agent Carter, Mad Men) le très célèbre Leland Palmer, le père de Laura, dans la série Twin Peaks. Resnik pense que Hawke était le contact de son ami et veut l'éliminer pour retrouver les microfilms. C'est sans compter sur Marilyn, jouée par Wendy Schaal (Six Pieds sous Terre, Arabesque, L'île Fantastique) : qui ressemble vraiment beaucoup à Robin Dearden, que l'on a pu voir dans l'épisode précédent, c'est exactement le même type d'actrice physiquement et dans la manière de jouer ainsi que dans les attitudes.

C'est assez troublant, j'ai d'ailleurs pensé au tout début que c'était Robin Dearden qui revenait dans un second épisode à la suite. Archangel est assez présent dans cet épisode, car la FIRME est au cœur de l'affaire, et que ce sont des types de la FIRME qui ont participé au meurtre de l'ami de Hawke. Le personnage de Marilyn est assez amusant, et le fait qu'au début on ne sache pas trop si elle soit ou non impliquée dans l'affaire du meurtre de l'ami de Hawke était assez intéressant, mais très vite, on s'ennuie un peu. Bref, à nouveau pas un épisode extraordinaire, peut mieux faire.

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19. L'ÉVASION DE SANTA PAULA
(BREAK IN AT SANTA PAULA)

Résumé :

La femme d'un ancien ami de Hawke mort depuis plus de 15 ans, vient demander de l'aide à Stringfellow pour sortir son fils d'une prison d'Amérique centrale à Santa Paula. Hawke décide d'utiliser Airwolf pour le sortir de là, mais la première évasion rate, et Hawke se retrouve prisonnier à son tour aux côtés de Terry qu'il était venu délivrer. Il doit alors mettre un nouveau plan à exécution, et grâce à Airwolf, il réussira à faire sortit tout le monde de Santa Paula.

Critique :

Cet épisode a un air de déjà vu ! On dirait un mix entre l'épisode 10 de la saison 2 (Le Héros), et l'épisode 22 (Soif d'Aventures) de cette même saison 2 : sauf qu'ici, au lieu de libérer Saint-John ou un groupe d'adolescents, c'est le fils du meilleur ami de Hawke, mort il y a plus de 15 ans. C'est donc la mère de Terry, qui est incarné par Tony O'Dell (OtherWorld, Dynastie, Simon et Simon), la charmante Eleanor, interprétée par la très jolie Jane Merrow (Accused, Pour L'Amour du Risque, L'Homme qui Valait 3 Milliards), qui demande l'aide de Hawke pour sortir son fils d'une prison d'Amérique centrale. Malheureusement, le plan d'évasion de Hawke et de son équipe est un peu foireux, et Terry veut emmener avec lui son compagnon de cellule : Gentry, joué par John Davis Chandler (Star Trek : Deep Space Nine, Le Rebelle, Simon et Simon). Hawke se retrouve donc en prison comme dans les deux épisodes de la saison 2 cités, et on retrouve à peu près le même schéma ensuite pour l'épisode : Dominic et Caitlin vont lui venir en aide et ils parviendront au final à s'évader.

Rien de particulier sur cet épisode, qui n'est donc pas fameux, on a toujours les petits faux raccords : cette fois-ci Airwolf sort de sa caverne et enclenche les turboréacteurs avec les armes sorties ! Lorsque Caitlin pilote, je vais me répéter, mais elle a vraiment les mêmes attitudes qu'Harlan Jenkins, c'est amusant. Un épisode pas exceptionnel, petite mention pour le personnage de Gentry, qui est un peu le fil rouge de cet épisode, dommage qu'il ne soit pas plus développé, et qu'on ne le revoit pas dans un autre comme pour Doc par exemple. À noter, Caitlin a des jolies jambes en bonne sœur et Dominic aurait pu jouer dans une série où il ferait un curé très crédible !

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20. DOUBLE IDENTITÉ
(THE GIRL WHO FELL FROM THE SKY)

Résumé :

La nuit, alors qu'il pêche sur le lac près de sa maison, Stringfellow voit un hélicoptère arriver et qui balance quelque chose dans le lac. Hawke va voir : c'est une femme. Hawke l'emmène à l'hôpital, elle est en vie, mais amnésique. Alors qu'il mène son enquête, avec les hommes qui ont voulu la tuer à leurs trousses, Stringfellow avec l'aide d'Archangel découvre la véritable identité de la jeune femme. Il s'agit de Dawn Janine Harrison, secrétaire du sénateur Houston, elle a découvert qu'il marchandait avec un certain Rossiter pour qu'il soit élu à la maison blanche, tandis que Rossiter vend des armes récentes à des terroristes pour financer la campagne du sénateur. Hawke doit alors utiliser Airwolf pour stopper le sénateur Houston et Rossiter avec leur hélicoptère dernier cri : la A-16.

Critique :

Un bon épisode, qui se détache assez des autres et est bien rythmé. Hawke doit sauver une jeune femme tombée d'un hélicoptère en pleine nuit : Dawn Janine Harrison, jouée par Kristina Wayborn (Alerte à Malibu, Dallas, MacGyver). C'est d'ailleurs sa prestation qui apporte de la crédibilité à son personnage et élève l'épisode par rapport à d'autres. On retrouve aussi William Smith (L'Âge de Cristal, L'Homme qui Tombe à Pic, L'île Fantastique) dans le rôle du grand méchant Steele, l'acteur est très connu des séries US pour interpréter les rôles de pourris en général. Nous avons également Tom Simcox (Simon et Simon, Gunsmoke, La Conquête de L'Ouest) qui joue Rossiter, le boss de Steele.

À noter que dans la réalisation, il y a quelques bonnes surprises et tests : par exemple lors de la première fusillade entre Hawke et Steele, lorsque l'on voit comme si Hawke avait la caméra à l'épaule pendant qu'il tire, ça fait très dynamique. On a aussi le coup du pistolet avec le chargeur vide : pour une fois que le héros ne tire pas 300 balles avec juste un chargeur, enfin là ça fait un peu plus crédible, et c'est amusant de voir Hawke jeter son pistolet qui est vide. Par contre, à nouveau pour le combat de fin, faudra m'expliquer : Stringfellow court en tenue civile jusqu'à Airwolf, et hop une fois à bord à vitesse grand V, il est dans sa combinaison ! À noter aussi donc que Hawke reste à presser le bouton des turbos pour les laisser allumer comme on peut le voir ici pendant un long moment et que dès qu'il n'appuie plus dessus, ceux-ci s'arrêtent. Assez étrange, dommage, enfin, que le combat entre Airwolf et le A-16 soit aussi inégal, celui-ci balance je ne sais combien de missiles sur Airwolf qui les évite tous, et Hawke ne tire qu'une fois sur le A-16 pour le descendre. On aimerait que ce soit un peu plus équilibré.

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21. SI J'AVAIS DES JAMBES
(TRACKS)

Résumé :

Stringfellow participe avec un club d'amis paraplégiques à une excursion dans la montagne. Mais alors qu'ils font l'ascension de celle-ci, ils tombent sur un vieil ermite qui protège la faune de la montagne et qui tue sans vergogne les envahisseurs, il a déjà tué deux chasseurs. Pris au piège, et ayant un de leur compagnon qui s'est fait tuer, Hawke à son tour est touché par une flèche du vieil homme. Caitlin et Dominic qui recherchent Hawke et ses amis, décident d'aller chercher Airwolf pour les retrouver plus rapidement et neutraliser le chasseur qui est aux trousses de Hawke et de ses amis.

Critique :

Un épisode bien étrange par rapport au contexte de la série. Je veux dire, le scénario est louable : de mettre en avant des handicapés qui veulent réussir à atteindre un but qu'ils se sont fixé dans l'effort pour montrer qu'ils sont capables de surmonter les autres obstacles de la vie courante, mais on s'attend à trouver ce genre d'épisode dans une série comme Les Routes du Paradis par exemple. Le prétexte de l'homme aux chats, interprété par Timothy Carey (Mike Hammer, Baretta, Columbo), qui prend pour cible Hawke et son groupe est plutôt cousu de fil blanc, et le pire c'est de sortir Airwolf juste pour cela : c'est comme utiliser une bombe atomique pour tuer une mouche.

D'autant que Dominic et Caitlin si ils avaient continué un peu plus longtemps les recherches avec leur hélicoptère classique, auraient bien fini par tomber sur Hawke et son groupe. Mais bon, passons. De plus, le tout est de savoir : les acteurs qui sont dans les fauteuils roulants sont-ils vraiment paralysés ou non ? J'en doute, car lorsque vous avez Maurice Kemp, le noir, incarné par Norman D. Wilson (Prisonniers Sans Chaînes, The Jefferson, L'Arme Fatale), qui tombe de son fauteuil il remue les jambes. Pareil pour d'autres, donc ça enlève encore un peu de crédibilité. Cette saison 3 enchaîne les mauvais épisodes, et malheureusement le dernier de celle-ci à venir, ne relèvera pas le niveau. C'est bien dommage, un des plus mauvais épisodes de la série en tous cas.

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22. LES OISEAUX DU PARADIS
(BIRDS OF PARADISE)

Résumé :

Le Van Hawke vient voir Stringfellow car sa tante Minh a disparue depuis plus d'une semaine. Hawke commence à mener l'enquête, et il découvre qu'un certain Nick Kincaid et Isela Arragon sont impliqués dans cette histoire. Ils font dans le trafic de drogue, et la prostitution, et pour les faire tomber, Hawke montre à Kincaid : Airwolf, car Kincaid est fou dhélicoptères. Airwolf est un appât et ça marche. Minh a été tuée par Kincaid, et Hawke doit utiliser Airwolf pour l'arrêter.

Critique :

Cette saison 3 se termine sur un très mauvais épisode, hélas. Et ce n'est pas parce qu'il y a Money for Nothing de Dire Straits tout au long de l'épisode que ça va relever le niveau, d'ailleurs l'intro avec le chat pour lancer la chanson est assez bizarre. Cette fois-ci c'est Eric Braeden (Wonder Woman, Switch, La Conquête de L'Ouest) le très célèbre Victor Newman des séries Amour Gloire et Beauté et des Feux de L'Amour. Il a à ses côtés Barbara Luna (Sunset Beach, On ne Vit qu'une Fois, Buck Rogers) qui interprète Isela Arragon et qui forment à eux deux le couple de méchants de l'épisode.

Nous retrouvons également, hélas j'ai envie de dire, pour la seconde fois Roland Harrah III dans le rôle de Le Van. Ce personnage est vraiment inintéressant au possible et n'apporte réellement rien à la série. Je ne sais pas d'ailleurs ce qui est le pire : la scène où il est avec Hawke dans la boîte de nuit en espèce de petit caïd, ou bien que lors de la scène du combat entre Airwolf et l'hélicoptère de Kincaid, dans les stocks shoots réutilisés on voit à un moment que c'est Airwolf II avec le nez orange qui est attaqué, ou bien d'apprendre que la FIRME a un département style et fashion, ou encore la pitoyable version du générique utilisé pour le combat entre Airwolf et Kincaid !

Tout est mauvais dans cet épisode et c'est très dommage de conclure ainsi cette saison 3 : pire, cela conclut la série classique telle qu'on la connaît. En effet, les audiences ayant chuté à un tel point que la production se retrouvait à ce moment précis en fin de saison 3 avec une dette de 12 millions de dollars. Le show fut donc annulé. Il reviendra un an plus tard sur les antennes, mais profondément modifié, je vous expliquerai cela dans la critique du premier épisode de la saison 4. Dommage, donc, on ne reverra plus Archangel, Caitlin, Dominic ni Stringfellow. À noter donc que la saison se termine sur le fait que Hawke va s'occuper de Le Van et que si Saint-John n'est pas le père de l'enfant, Stringfellow l'adoptera. Voilà où on en reste à la fin de cette saison 3.

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Saison 4Saison 1

Supercopter

Présentation 


Qui n'a pas rêvé un jour, de prendre les commandes de ce gros hélicoptère noir, et de porter la combinaison de hawke pour pouvoir le piloter ? Voici, tout comme pour la série K2000, où le véhicule est la principale vedette au détriment de l'acteur. Hum, vraiment ? Pas sûr, car même si le Bell 222, l'hélicoptère utilisé pour la série, est vraiment superbe, son pilote Springfellow Hawke incarné par Jan-Michael Vincent (Bonanza, Les Survivants de la fin du Monde, L'Affrontement) n'en est pas moins, lui aussi, tout autant charismatique. Ancien militaire du Viêt-Nam, sûr de lui, peu bavard : il préfère l'action à la discussion. Hawke est un pilote d'essai, qui était sur le projet de Supercopter (« Airwolf » en version originale). Mais le créateur de l'appareil, le docteur Moffet, le vole et part en Lybie avec où il est reçu comme un roi. Michael Archangel, joué par Alex Cord (La Diligence Vers L'Ouest, Les Frères Siciliens, Le Clandestin), de la F. I. R. M., demande alors à Hawke de récupérer l'appareil pour eux, en échange d'un million de dollars. Hawke accepte, mais pas pour de l'argent : il veut que l'on retrouve son frère Saint-John disparu au Viêt-Nam. Hawke, va alors en Libye avec son ami et mentor : Dominic Santini, incarné par Ernest Borgnine (Les 12 Salopards, Destination Zebra, Station Polaire, Le Trou Noir). Ils récupèrent alors l'appareil et le cache dans un endroit secret dans le désert.

Hawke ne rendra l'appareil que lorsque son frère aura été retrouvé, en attendant il utilise Airwolf pour toutes sortes de missions confiées par Archangel ou non. C'est le schéma typique du héros solitaire aux commandes d'une machine extraordinaire et qui faisait les beaux jours des années 80. Jan-Michael Vincent est vraiment extraordinaire dans son rôle, et vraiment très crédible. Ernest Borgnine apporte la bonne humeur pour compenser le côté renfermé de Hawke et le duo fonctionne très bien à l'écran. Hawke se croit maudit, car il a perdu sa fiancée alors qu'ils allaient se marier, son frère a disparu au Viêt-Nam alors que lui est revenu, il ne lui reste aucune famille à part Santini. Ils seront ensuite accompagnés de Caitlin O'Shannesy, interprétée par Jean Bruce Scott (Magnum, K2000, Matlock), une ex-adjointe de shérif qui deviendra pilote à Santini Air et pilotera à son tour Airwolf lorsque Dominic ou Hawke ne le peuvent pas.

dossiers pres 3 

La série sera très agréable à suivre pendant les deux premières saisons, et finira par s'essouffler à la troisième. Et totalisera ainsi 55 épisodes de 45 minutes chacun environ. Les canadiens rachèteront alors la licence, et feront une pitoyable 4e saison. Ceux-ci n'ayant pratiquement pas de budget, revendront l'hélicoptère Bell 222 acheté par la production pour les premières saisons, et sans l'hélicoptère, réutiliseront pour les scènes de combat et de vol, celles des 3ères saisons : une catastrophe. Jan-Michael Vincent fait une apparition dans le 1er épisode de la 4e saison, juste pour passer le relais à son frère Saint-John retrouvé. D'ailleurs dans les premières saisons, l'acteur qui jouait Saint-John Hawke était Christopher Connelly (Matt Houston, L'Homme qui Tombe à Pic, Les Prédateurs du Futur), et pour rajeunir sans aucun doute le personnage et pour que cela fasse plus crédible en tant que pilote d'Airwolf, c'est Barry Van Dyke (Galactica 80, Arabesque, Magnum) fils du célèbre Dick Van Dyke qui reprendra le rôle de Saint-John. Cast complètement changé, peu de moyens financiers, histoires redondantes des anciennes saisons et ennuyeuses, elle s'arrêtera définitivement au bout de 24 épisodes.

L'hélicoptère, le fameux Bell 222, fut acheté par Bellisario pour pouvoir tourner sans contrainte les scènes aériennes. C'est ensuite la société JetCopter Inc., une entreprise spécialisée dans les tournages aériens, qui maquillera l'appareil. Notamment avec le rajout des fameux turbo-réacteurs capable d'envoyer 2 tonnes de poussée, et de propulser Airwolf à plus de Mach 1. Et modifiera également le nez de l'appareil.

La société utilisa du plastique, de l'aluminium et de la fibre de verre : ceci pour permettre au Bell 222 de pouvoir conserver au mieux ses caractéristiques de vol (notamment le poids) pour les scènes aériennes. Toutes les scènes dans le cockpit avec Hawke et Dominic ont été faite en studio dans une cabine factice reproduite à l'échelle, et qui sera d'ailleurs utilisée dans un épisode de la saison 1 de la série : Le Simulateur. L'appareil à la fin de la 3e saison sera donc vendu par les canadiens, après une remise en état original de l'appareil (les studios enlevèrent les rajouts de la série) il deviendra un hélicoptère ambulance en Allemagne. Malheureusement, pris dans une tempête, l'hélicoptère se crashera tuant 3 passagers. Le Bell 222 surtout apprécié pour son design, était un hélicoptère pas très fiable et qui connut pas mal de crashs. Ainsi, sur les 199 Bell 222 construits, 36 ont finis dans un crash. L'appareil fut un échec commercial. Bell fit une mise à niveau de l'appareil avec notamment des moteurs plus puissants, et le nomma ainsi le Bell 230. Puis en 1995, le Bell 430 pris place sur les chaînes de montage à la place du 230. On peut apercevoir la « vraie » apparence du Bell 222 dans l'épisode de la troisième saison : Les Frères Ennemis.

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L'acteur charismatique de la série, Jan-Michael Vincent, eut lui aussi une suite aussi tragique que son appareil : ainsi, ayant de gros problèmes d'alcoolisme déjà à l'époque de la série (où une rumeur dit, que pour certains épisodes, deux techniciens de la productions étaient obligés de le tenir par les jambes pour qu'il puisse rester debout face à la caméra), ceux-ci ne firent qu'empirer après la fin de la série. Ajoutant à cela la drogue. Alors l'acteur le mieux payé à l'époque pour une série tv (on parle d'un salaire de 200 milles dollars par épisode tourné !), il sombrera dans une déchéance totale, se retrouvant même SDF pendant quelques mois dans les rues de Los Angeles dans les années 2000, mettant fin définitivement à sa carrière en 2002. Aujourd'hui méconnaissable, Jan-Michael qui a 70 ans, est ruiné et fut amputé deux fois de la jambe droite suite à une septicémie (infection du sang) qui faillit lui coûter la vie. Souffrant de troubles artériels, il est désormais dans un fauteuil roulant. Il a de plus, de gros problèmes de mémoire et serait endetté à hauteur de 70 milles dollars.

Ernest Borgnine est mort en 2012 à 95 ans. Jean Bruce Scott ne tourne plus, la série Airwolf fut très douloureuse pour elle, en effet, elle eut un accident sur le tournage de la série qui lui laissa des séquelles à son dos. Et elle perdit un ami toujours sur le tournage dans un crash d'un appareil. Alex Cord a lui aussi abandonné sa carrière d'acteur et vit paisiblement avec sa seconde femme dans leur ranch. Dérivée du film Tonnerre de Feu, même si les performances d'Airwolf étaient peu vraisemblables, ce magnifique hélicoptère en aura fait rêver plus d'un, et je suis sûr qu'on aurait tous aimé monter dedans ! Diffusée de 1984 à 1986 aux USA sur CBS, la 4e saison sera, elle, diffusée dans l'année 1987 sur USA Network. En France, la série originale des 3 saisons fut diffusée en 1986 sur LA 5. Elle sera ensuite rediffusée sur M6, RTL9... C'est à Sylvester Levay que l'on doit la magnifique bande-originale de la série tv. Le CD, édité à un nombre d'exemplaires limités aux USA, est pratiquement introuvable, ou coûte très cher. D'autres CD sont sortis, la majorité reprennent le magnifique générique de Levay aux trompettes, et l'ont remplacé par un mauvais clone au synthétiseur. Dommage. D'autant que le CD avec les musiques de Levay contenait également les très beaux thèmes mélancoliques de la série. C'est Patrick Poivrey, puis Guy Chapelier qui feront tour à tour la voix de Hawke en français, Henry Djanik la voix de Dominic Santini, Francis Lax double Archangel, et Séverine Morisot,  Caitlin. La série est disponible en DVD en coffrets séparés, mais avec juste la version doublée Français. Pas de version originale sous-titrée. Un comble ! Mais en France, on a peur de rien, la preuve !

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