Saison 3 1. Mon idole a disparu (One of Our Teen Idols Is Missing) 2. Au bout du tunnel (Hot Wheels) 3. L'Inventeur ( The Deadly Sting) 4. Le Crime est un art (The Fine Art of Crime) 7. Bombe à retardement (Time Bomb) 8. Le Champion de skateboard (Skateboard Whiz) 9. Le Dauphin de la mort (The Deadly Dolphin) 10. Le Voleur de visage (Stolen Faces) 11. L'Or du butin (Pot O'Gold) 14. Soirée originale (Spaced Out) 15. OVNI soit qui mal y pense (The Starships Are Coming) 16. Chanteur et maître chanteur (Amazon Hot Wax) 17. L'Homme le plus riche du monde (The Richest Man in the World) 18. La Chaumière de Cupidon (A Date with Doomsday) 19. La Fille de tous les dangers (The Girl with the Gift for Disaster) 20. Curieux danger - 1re partie (The Boy Who Knew Her Secret - Part 1) 21. Curieux danger - 2e partie (The Boy Who Knew Her Secret - Part 2) 22. L'homme qui ne pouvait pas mourir (The Man Who Could Not Die) 23. Le Fantôme du grand huit - 1re partie (The Phantom of the Roller Coaster - Part 1) 24. Le Fantôme du grand huit - 2e partie (The Phantom of the Roller Coaster - Part 2) 1. MON IDOLE A DISPARU
Lane Kincaid est un chanteur à succès. Jusqu'au moment où il est enlevé et remplacé par son jumeau. Un coup de Crichton qui n'en est pas à son premier enlèvement pour toucher une rançon de 2 millions de dollars. Mais problème le jumeau de Lane est aussi bon que lui, Lane est en danger. Mais avec l'aide de Whitney, Wonder-Woman stoppera les ravisseurs et les jumeaux seront réunis. Début de la 3e saison, visiblement c'était prévu et annoncé, car celle-ci n'a pas de pilote et commence directement par un épisode classique. Pareille que dans la saison 2, celui-ci ne brille pas par son scénario : le thème des jumeaux ayant été abordé dans pas mal de séries à l'époque, on fait donc dans la sécurité et on ne prend pas de risques. Les reproches de la saison 2 sont toujours présents : pas assez d'action, Steve Trevor ne fait que boire du café… Ah ! Si, IRAC sait maintenant parler au téléphone, il est dommage que l'on donne autant d'importance à cette partie « ordinateur » dans la série tv. Cette fois-ci on aborde un sujet qui concerne les « djeuns » sans doute la série voulait-elle élargir son public pour toucher les plus jeunes. Wonder-Woman remet son costume pour la moto, mais ce n'est pas cela hélas qui sauvera cet premier opus de la saison 3. 2. AU BOUT DU TUNNEL
Diana doit réceptionner une Rolls Royce très importante qui contient un document primordial pour l'IADC, mais Otis Fiskle la vole. Diana doit donc faire équipe avec l'inspecteur Bolt qui veut démanteler un trafic de voitures de luxe. Grâce à Wonder-Woman, Fiskle et sa clique seront arrêtés et les plans du missile récupérés. Je ne sais pas ce qui est le pire dans cet épisode : la scène où Steve Trevor fait un avion en papier, ou celle lorsqu'il joue au mini-golf ! Le personnage a touché le fond, et hélas il ne remontera pas pendant toute la saison (je ne parle pas de la scène où il reste dans son bureau à écouter le micro lorsque Diana est enlevée). Dans le rôle du méchant, nous avons par contre l'excellent Lance Legault (colonel Decker dans « l'Agence Tous Risques », on a pu aussi le voir dans « l'Âge de Cristal », « La Malédiction du Loup-Garou », etc.). Il y a quand même un point positif : pas mal de scènes d'action, néanmoins les détails ne sont pas soignés : exemple le combat à la fin entre Bolt et Fiskle, ils tombent dans l'eau, et comme par miracle, les combats sur la berge les montrent avec des costumes complétement secs, alors que la scène d'avant ils se débattaient dans l'eau, ça c'est séchage plus que rapide ! Wonder-Woman n'est pas très présente pour une fois, et ne fait pas grand-chose d'extraordinaire. Pour les passionnés, nous avons également droit à un défilé de vieilles voitures très belles. Et c'est toujours du tournage à l'extérieur : on ne peut qu'apprécier. Par contre le côté gadgets à la James Bond, fait un peu pitié, et cela aurait pu être évité. Bref, un épisode pas très mauvais, disons plutôt moyen en comparaison avec les autres. 3. L'INVENTEUR
Des joueurs de football américain deviennent ramolo, et un petit malin qui parie sur leur défaite se fait une petite fortune. Bill Michaels fait appel à l'IADC pour voir si les match ne seraient pas truqués par la maffia pour s'enrichir. Mais cette dernière recherche l'auteur de cette arnaque : Brubaker qui contrôle les joueurs à distance. Grâce à Wonder-Woman, tout rentrera dans l'ordre et Capucci sera mis hors service. On ne soigne toujours pas les détails dans la réalisation et ça en devient agaçant : par exemple au début de l'épisode on voit un match de football américain sur un terrain boueux, et l'image d'après les joueurs sont sur une verte pelouse toute propre ! L'intrigue ne vole pas très haut, et on voit Wonder-Woman se battre avec des joueurs de foot américain : la belle affaire. Il est à noter la présence de Ron Ely (connu pour son rôle dans la série tv « Tarzan ») à part cela, rien de bien extraordinaire. On voit aussi très bien la doublure de Lynda Carter à certains passages de l'épisode, bref, on retombe dans les travers de la série dont elle essayait de sortir depuis quelques épisodes. Un épisode plus que moyen, pour ne pas dire mauvais : un de plus. Steve Trevor est toujours autant inutile, et heureusement qu'il IRAC et super Diana ! 4. LE CRIME EST UN ART
Henry Roberts crée des statues plus vraies que nature. Et pour cause, ce sont des vrais humains, utilisés pour voler des objets d'art chez les riches particuliers. L'IADC enquête, et va découvrir que Henry Roberts est en fait un scientifique qui a trouvé le moyen de figer une personne via son système nerveux et utilise cette découverte pour faire des vols pour le compte de Llyod Moreaux. Et mettre hors service Wonder-Woman, mais cette dernière à plus d'un tour dans son sac. Bon, revoici le retour d'Harold, apparu dans l'épisode « De l'Or en Plomb » et censé jouer le comique de service. Malheureusement, il n'y arrive pas tellement bien. Cet épisode se voit attribuer 3 melons juste pour la présence à nouveau du grand Roddy Mc Dowall ! Pour le reste de l'épisode, nous avons droit aux travers et reproches habituels qui sont innés à la série tv. Le manque d'action est de plus en plus pesant, et Steve n'a d'autre action que de changer de cravate pour nous épater ! Ah ! Si, il ordonne aussi à Rover de lui faire son café (on sait maintenant qu'il le prend avec de la crème et sans sucre) : quelle autorité. C'est vraiment dommage d'avoir écarté un personnage avec autant de charisme et de le laisser de côté. L'idée en elle-même des statues humaines été bonne, mais une fois de plus, c'est très mal exploité. Vraiment désolant. Il est à noter également la présence de Gavin MacLeod dans cet épisode : Le Commandant Stubing de la série « La Croisière S'amuse » avec une horrible moustache.
Des secrets de la défense disparaissent de la tête de leur hôte, ce qui amène l'IADC à enquêter. Diana rencontre Del Franklin un télépathe qui les met sur la piste de Nicholas Carbone qui travaille pour Angélique McKenna, qui tient une boîte inn : Le Styx. Grâce à Carbone lui aussi télépathe, Angélique vend ses informations secrètes au marché noir pour faire fortune. Heureusement, Wonder-Woman avec l'aide de Del Franklin les stoppera. Enfin, ce n'est pas souvent mais lorsque la série remonte un peu le niveau, elle le fait bien. Cet épisode avec les télépathes est plutôt bon, même l'histoire est convenue. Le traitement fait lorsque ceux-ci utilisent leur pouvoir est pas mal réussi. Et il y a quelques bonnes scènes d'action. Paul Sand l'acteur qui joue Del Franklin est bien dans son rôle (cet acteur est assez connu des séries de cette époque, on a pu le voir notamment dans « l'Île Fantastique », « La Croisière s'Amuse », « X-Files », etc.). La scène où Wonder-Woman se retrouve dans la pièce aux miroirs est assez bien réalisée, dommage que cela ne fut pas plus exploitée avec elle. Bref, il aurait fallu un plus d'épisodes comme celui-ci pour remonter cette saison 3.
Des buildings de GDH Enterprise sont détruits les uns après les autres. L'IADC remonte la piste grâce à Doug Radcliff jusqu'à un pesticide le EF-11. En fait le docteur Irene Janus qui l'a conçu avec Doug, veut le stopper car il est toxique pour la Faune et les Humains. Mais Harcourt ne le veut pas : il va faire fortune avec. Irene Janus devient alors Formicida et commande aux fourmis. Avec l'aide de Wonder-Woman, stoppera la commercialisation du EF-11. Bon, ce n'est pas vraiment un épisode médiocre mais disons qu'il n'a pas grand-chose à offrir. Le thème de Docteur Jekyll et Mister Hyde a été exploité dans pas mal de films et séries tv, ça n'en rajoute qu'une de plus. Sauf que là, nous serions plus proche de « Docteur Jerry et Mister Love ». Il n'y a pas tellement d'action, et le thème des fourmis est un peu « cheap ». Surtout avec la surcouche de Rover par-dessus. Bref, ce n'est pas encore un épisode mémorable. Si, petite mention pour l'actrice qui joue Formicida : elle est assez convaincante lors de sa transformation et du personnage qu'elle joue. 7. BOMBE À RETARDEMENT
2155, Adam Clement vient de finir son portail temporel. Cassandra sa collègue l'utilise pour revenir en 1978 pour y faire fortune, car cela est interdit dans son époque. Adam est entraîné avec elle, et avec l'aide de l'IADC et Wonder-Woman, ils arrêteront Cassandra qui risque de changer l'histoire en découvrant une énergie nouvelle avant sa date officielle de découverte. Cet épisode est assez plaisant à regarder. C'est dans celui-ci d'ailleurs que nous découvrons que Wonder-Woman continue à faire régner la justice en 2155 grâce à ce que dis Cassandra. On retrouve en guest Ted Shackleford (Gary Ewing dans « Côte Ouest ») accompagné cette fois-ci de sa femme Valene (toujours dans Côte Ouest) : Joan Van Ark. De plus il est à noter quelques clins d'œil aux séries de SF, ainsi au début de l'intro c'est tout simplement une image de l'extérieur la MoonBase Alpha de « Cosmos 1999 » qui a été prise. Là où se posent les Aigles. Plus loin dans l'épisode, Diana retrouve Adam à l'observatoire « Winchester » près de Washington, là où fut tourné l'épisode de l'Âge de Cristal : « Rêves Mortels ». Après pour le reste de l'épisode, ce n'est qu'une simple histoire de voyage dans le temps. La réalisation sans être extraordinaire est un peu moins relâchée, mais n'en demandant pas trop non plus. J'aurai pas exemple aimé avoir une scène où l'on voyait la Wonder-Woman du futur et ce qu'elle avait apporté à l'humanité : cela aurait été très intéressant, c'est vraiment dommage que cette série n'aille pas assez loin dans ses idées mise en place dans les épisodes. 8. LE CHAMPION DE SKATEBOARD
Diana prend enfin des vacances à Santa Corona chez une amie. Mais des événements étranges se produisent sous son nez : un immeuble qui brûle, un homme qui se fait presque écraser par une voiture… Diana découvre vite que Evan Donalsen veut racheter toute la côte pour y faire un empire du jeu clandestin. Mais grâce à Jaimie, Wonder-Woman mettra Donalsen sous les verrous et fermera ses casinos. Pas désagréable à regarder, mais pas réellement bon. Il est à noter dans cet épisode que Wonder-Woman inaugure son costume pour le Skateboard. Par contre la scène de la poursuite en planche à roulettes justement est assez pathétique. Il y a quelques bonnes scènes d'action, par exemple, celle sur la plage. Sinon nous retrouvons dans cet épisode en guest : Cindy Eilbacher, la sœur de Lisa Eilbacher bien connue des séries tv elle aussi. La réalisation est encore une fois un peu moins bâclée que les autres épisodes, néanmoins il faudrait qu'elle s'améliore encore un peu pour être un cran au-dessus. 9. LE DAUPHIN DE LA MORT
Un dauphin et son médecin sont volés. C'est l'œuvre de Lokhart. En fait, c'est un dauphin qui est utilisé pour placer des bombes sous les bateaux. Lokhart veut l'utiliser pour faire chavirer un pétrolier géant qui polluera les côtes où est construit un complexe immobilier. Heureusement Wonder-Woman avec l'aide d'un autre Dauphin empêchera la marée noire. J'aime bien les dauphins, mais encore une fois ça ne vole pas très haut. La réalisation semble une nouvelle fois être faite à l'arrache, et on repart dans les mauvais travers de la série tv : peu d'action, épisode ennuyeux, et détails pas soignés (par exemple, wonder-Woman se transforme dans sa tenue de plongée sur terre où elle a des bottes : elle plonge dans l'eau et là, magie, ses bottes sont devenues des palmes). Malgré encore du tournage en extérieur. Le méchant cette fois-ci n'est autre que Nicolas Coster (Lionel Lockridge dans la fameuse série tv « Santa Barbara »). Ce n'est pas pour cela que ça remonte le niveau, d'autant qu'une fois de plus la fin est purement et simplement supprimée (on ne voit pas Wonder-Woman arrêter les truands, c'est juste Diana qui en fait le récit : bien pratique pour économiser sur le tournage). On a du mal à comprendre, tout autant que la scène ridicule avec les requins et les éclairs que fait Wonder-Woman : ça rime à part grand-chose. 10. VOLEUR DE VISAGE
Edgar Percy recrute des femmes avec des casiers pour leur porter de drôle de costumes : comme celui de Wonder-Woman. Mais un accident, met Diana et l'IADC sur ses traces. Alors qu'il s'apprête à voler des millions de dollars en argent et bijoux auprès de la haute société en organisant un spectacle pour eux et de ce fait pouvoir les voler. Steve se fait prendre et remplacer, mais heureusement la vraie Wonder-Woman y mettra bon ordre. Encore un épisode pas vraiment ennuyeux, disons qu'il est plutôt amusant à regarder. Néanmoins, il y a toujours des détails qui choquent : comme le fait de voir distinctement les fils sur la porte lorsque Rover entre dans la pièce ou bien les fils sur Rover qui servent à le faire rouler. Sinon pour le reste on passe un agréable moment, bien qu'il y ai encore des scènes d'action dont on ne comprend pas bien l'utilité mais bon faisons avec. La fin est un petit délice, voir Steve Trevor se prendre un coup de poing par Wonder-Woman est savoureux. Et on peut se laisser prendre par l'histoire du gentil garçon amoureux de la belle jeune fille. La réalisation n'est pas extraordinaire (voir la critique plus haut) : c'est dommage. 11. L'OR DU BUTIN
Londres, Diana a retrouvé Thackery qui a fait de parfaites plaques pour fabriquer des faux billets. Celles-ci sont envoyées à Washington où un bandit, Bonelli, veut les acheter avec l'or d'un lutin : O'Hanlon. Heureusement, Wonder-Woman interviendra à temps pour arrêter tout ce beau monde. Un épisode qui sort de l'ordinaire pour cette 3e saison, bien que l'histoire du Leprechaun soit je trouve un tantinet décalé par rapport à l'univers où évolue Wonder-Woman. On verrait plutôt ce genre d'histoire dans « Ma Sorcière Bien-Aimée » par exemple. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, malgré toujours une réalisation peu soignée : on voit parfaitement que ce n'est pas l'acteur qui joue O'Hanlon qui sort de sa boutique et monte dans sa voiture, puis conduit. Tout comme nous voyons distinctement le cascadeur à la fin qui remplace Lyle Waggoner pendant le combat : c'est vraiment récurrent à cette série tv, et vraiment très dommage. Car c'est pareil je n'ai jamais vu de faux lingots d'Or pour une série tv aussi mal réalisés ! Le propmaker aurait pu tout de même s'appliquer un peu plus. Par contre donc, Steve Trevor revient un peu dans l'action, l'histoire est plaisante et se laisse regarder, et la scène finale avec l'hélicoptère est assez réussie je trouve tout comme celle du début où Diana se change devant un avion en arrière-plan. Bref, pour une fois que nous avons un bon épisode. 12. CERVEAU RECHERCHE CORPS
Harlow Gault est mort. Du moins c'est que croit son entourage, sauf Tara et le Docteur Crippin qui sont à ses côtés. Gault est toujours vivant sous forme de son cerveau et d'un œil, et il a besoin d'un corps neuf et jeune. Il a pour cela choisi Morton Danzig, un champion olympique. Mais Wonder-Woman le sauvera à temps. C'est vraiment un épisode moyen, il faut dire que le scénario n'est pas ce qu'il y a de mieux. En fait, dès que l'on voit le cerveau de Gault, on a beaucoup de mal à y croire. Ensuite, le reste de l'histoire ne vole pas très haut : un milliardaire qui veut un corps neuf pour être éternel, c'est un classique des séries américaines. Les scènes d'action ne sont pas très efficaces (il n'y a qu'à voir la scène où Wonder-Woman tire au « fusil » avec simplement les cartouches ! Ou celle où Diana est dans un tonneau et se transforme en Wonder-Woman !) : disons qu'elles sont très mal mises en scène et inopportunes. Bref, encore un épisode qui fait retomber le niveau de la série. 13. VISION D'OVNI
Des petits malins utilisent un laser volé pour fabriquer des illusions optique d'Ovni. Ceci leur permet de faire dévier un avion russe pour lui voler son ogive nucléaire. Como l'auteur du vol, la met ensuite aux enchères auprès de pays pas très nets. Diana grâce à sa couverture découvre Como et son sous-marin, heureusement Wonder-Woman l'arrêtera à temps. Steve Trevor revient un peu sur le devant de la scène, mais ce n'est pas ce qui augmente le niveau de cet épisode. Comme toujours l'action est bâclée (il n'y a qu'à voir le pitoyable affrontement entre Wonder-Woman et un karaté-ka au début de l'épisode : c'est à pleurer… de rire !), et l'on voit parfaitement la doublure de Lynda Carter pendant les cascades. Les effets spéciaux sont réellement plus que rudimentaires et de surcroît mal faits : il n'y a qu'à voir les pistolets laser de la fin de l'épisode, à pleurer. Par contre, on ne peut être que sous le charme de Lynda Carter dans cet épisode, surtout lorsqu'elle se fait passer pour Mme Fox : sûrement l'épisode où elle est la plus ravissante. A côté de cela, vous avez Hary Rhodes qui joue le rôle de Como et que l'on a pu voir dans la série tv « l'Âge de Cristal » (épisode « La Ville des Sables). Néanmoins, il y a encore des tournages en extérieur, et c'est vraiment très appréciable. Pour l'histoire, évidemment, les Russes sont toujours les grands méchants. 14. SOIRÉE ORIGINALE
Un voleur s'empare de cristaux d'un télescope, et les fait sortir en les envoyant à M. Grogan dans une convention de Science-Fiction. Kimball le voleur n'a plus qu'à aller à la convention pour retrouver les cristaux avant que son client, M. Rohan ne le tue. Diana qui enquête sur le vol, remonte à kimball et Rohan, Wonder-Woman récupérera les cristaux et Rohan mais pas Kimball. Cet épisode n'a pas grand-chose de supérieur aux précédents, mais j'ai mis 2 melons juste parce qu'il me confirme quelque chose que je soupçonne depuis le début de la saison 2. Il y a beaucoup d'inter-connexions avec « l'Âge de Cristal » et dans celui-ci c'est l'apothéose. Dès le début de l'épisode et durant tout celui-ci on aperçoit beaucoup de gens déguisés en « Fugitifs ». Grogan en parle en disant que les fans de « Logan's Run » sont des « Logies » ! Robby le Robot annonce un « Sandman » poursuivant des Fugitifs. Et de plus, le dit Sandman a un Flamegun fonctionnel. Et nous voyons un autre Sandman en plus ! Et c'est une histoire de cristaux… Rouges ! Alors je veux bien être parano avec ma série favorite qu'est « L'Âge de Cristal » mais entre ça, et les autres props utilisés dans les autres épisodes : ça va un peu loin ! Dans le rôle du voleur nous retrouvons le très connu : René Auberjonois (Il incarnait « Odo » dans la série tv « Star-Trek Deep Space Nine »). Sinon le reste ne vole pas très haut comme d'habitude : si, juste que cet épisode est assez drôle par moment (notamment la scène ou Kimball en « Black Avenger » apprend que Grogan a un rendez-vous avec Diana, le regard est très parlant, bravo à l'acteur !). 15. OVNI SOIT QUI MAL Y PENSE
Berryville, lieu d'atterrissage des Ovnis visiblement et qui kidnappent des humains de surcroît. Toute cette mise en scène montée par Mason Steele, est pour faire venir le Colonel Elliott et lui faire lancer une ogive nucléaire sur la chine. Heureusement, Wonder-Woman avec l'aide d'Henry Wilson stoppera Steele et sa clique. Un autre épisode pas terrible. On retrouve une histoire d'extra-terrestres (factice cette fois-ci), mais Steve Trevor reste dans son bureau pendant tout le temps de l'épisode. Les scènes d'action de Wonder-Woman se limitent à sortir une voiture du fossé, et à une bagarre contre les méchants à la fin de l'épisode. Bref, rien de vraiment passionnant. Il est à noter que Tim O'Connor rejoue dans cet épisode (mais il ne fait pas Andros) et que David White (Alfred Tate, le patron de Jean-Pierre, dans l'excellente série « Ma Sorcière Bien-Aimée ») a un petit rôle de militaire. 16. CHANTEUR ET MAITRE CHANTEUR
Diana sous le pseudo de Kathy Meadows devient chanteuse. En fait c'est une couverture pour faire tomber Adelle Kopler, qui fait chanter Eric Landeau en détenant la bande d'un chanteur soi-disant mort avec la complicité de chanteurs de son studio. Heureusement,Wonder-Woman avec l'aide des Antimatter arrêtera tout ce beau monde d'escrocs. J'aime cet épisode, il déménage sec. Pour une raison fort simple, les fans des « Avengers » vont reconnaître ce nom pour la réalisation de cet épisode (ceux de « Space 1999 » aussi) : Ray Austin. De suite, on retrouve sa réalisation énergique, ses plans fixes mêlés à des plans en mouvements rapides ! Bref, ça bouge, c'est vivant, voilà une réalisation qu'il aurait fallu depuis le début de la saison. Les détails sont un peu plus soignés, pour tenter de cacher la doublure de Lynda Carter. Wonder-Woman réalise des cascades épiques (il n'y a qu'à voir la scène lorsqu'elle défonce la fenêtre pour arrêter le bandit) et se bat enfin pour de vrai en voyant enfin à quoi correspond sa force d'amazone. Pas de temps perdu en détails inutiles. Même si on lui adjoint un trio de clowns pour la partie comique, cet épisode est parmi les meilleurs de la série. Peu de temps mort, du tournage en extérieur vraiment impressionnant (il suffit de voir la scène où Eric Landeau parle avec Billy en pleine rue) et des guests qui se prennent au jeu. Il n'y a rien à rajouter, c'est ce genre d'épisode qu'on aime voir. Je l'ai dit plus haut, il ne suffisait pas de grand-chose pour relever le niveau, la preuve en est apportée ici même. 17. L'HOMME LE PLUS RICHE DU MONDE
Henshaw, industriel américain le plus riche du monde se fait kidnapper, et avec lui la dernière invention de ses industries : « Missy » un brouilleur de système de guidage d'ogive nucléaire. Diana enquête, tout comme Henshaw le fait avec un jeune garçon. Très vite, ils s'aperçoivent que Dunfield proche conseiller, et l'ancienne petite amie d'Henshaw sont dans le coup. Heureusement avec l'aide de Wonder-Woman tout rentrera dans l'ordre. Dès le début de cet épisode les mauvaises habitudes revient, on vient le micro perche dans le coin en haut à droite de l'écran dès la première scène. On sent que ça va être un mauvais épisode de plus, et la suite donne raison. IRAC est de retour, malheureusement, et avec lui les scènes inutiles qui durent un siècle. La seule chose de valable étant les scènes de combats, où Wonder-Woman se bat réellement contre ses adversaires contrairement aux autres saisons. En guest, nous avons droit notamment à Marlyn Mason que l'on a pu voir dans de nombreuses séries de l'époque (« Project UFO », « Les Rues de San-Francisco », « Matt Helm », « Docteur Marcus Welby », etc.). Bref, certes c'est un épisode un peu moins mauvais que ceux du début de la saison, mais tout même par rapport à l'épisode précédent : quelle chute de niveau ! 18. LA CHAUMIÈRE DU CUPIDON
On vole un dangereux virus bactériologique sous les traits d'un employé du laboratoire qui le détenait. Ceci avec la complicité d'une proche collaboratrice du Docteur Roberts, qui est le chef des recherches. Tous les soupçons convergent vers une agence de rencontre : Compu-Cupid. En volant l'identité de leurs clients, ils vont largués le virus sur la Maison-Blanche, heureusement Wonder-Woman arrivera à temps pour les stopper. Le niveau continue de baisser. Bien qu'il y ait toujours la bonne surprise de pas mal de tournage en extérieur, avec des cascades sympathiques (voir la scène de Wonder-Woman à moto sautant par-dessus le camion). L'action est ici pratiquement inexistante, et il n'y a pas de combats à proprement parler. On retombe également avec les scènes de IRAC et de Rover, qui ne sont pas importantes et dont on pourrait largement se passer. Dommage. 19. LA FILLE DE TOUS LES DANGERS
William Mayfield un voleur d'envergure est recherché par l'IADC. Malheureusement pour Diana, une poissarde nommée Bonnie se trouve sur sa route. Grâce à elle et la poisse qu'elle porte aux autres, son petit ami Mark au service de Mayfield commet des vols. Heureusement Bonnie se rendra compte de son erreur, et Wonder-Woman mettra Mayfield et sa clique en prison. Nous sommes repartis pour une série de mauvais épisodes visiblement. Certes il y a toujours une large séquence de tournage en extérieur, mais ça ne suffit plus. Cet épisode est incroyablement long et ennuyeux : je crois que je n'ai jamais vu autant de dialogues dans un épisode de série tv. Les scènes d'actions sont redevenues ridicules : il n'y a qu'à voir la scène de combat entre Wonder-Woman et Mayfield à la fin de l'épisode : tout simplement grotesque. Steve est totalement perdu sans son téléphone, et on a l'impression que les acteurs surjouent pour compenser la faiblesse du scénario. Dans le rôle du méchant on retrouve : Raymond St Jacques que l'on pouvait voir dans les nombreuses séries de l'époque : Gemini Man, Le Nouvel Homme Invisible, Super Jaimie, Quincy, Sergent Anderson, etc. de même que James Sloyan (Chips, La Croisière s'Amuse, Lou Grant, Buck Rogers, Simon & Simon, Star-Trek Next Generation et Voyager, etc.). Néanmoins, ça ne relève pas pour autant le niveau, et ce n'est vraiment pas très glorieux. 20. CURIEUX DANGER PARTIE 1
Un objet venant d'une autre planète et ayant la forme d'une pyramide géant est tombé sur terre en 99 petites pyramides en métal et prend possession des humains dans une petite ville : Crystal Lake. Diana reçoit l'ordre d'enquêter sur place. Avec l'aide de Skip, un enfant de la ville, elle retrouve les pyramides, et Wonder-Woman intervient, mais Skip assiste à la transformation de Diana en Wonder-Woman… Un épisode en 2 parties. Nous avons encore affaire à des extra-terrestres et visiblement ils ne sont pas sympas. Il est à noter qu'on a voulu donner avec cet épisode une ambiance du type de celle du film intitulé « L'Invasion des Profanateurs de Sépultures » (Invasion of the Body Snatchers) : les gens sont possédés un à un, et seuls quelques humains résistent encore. Mais là c'est à l'échelle d'une petite ville. Dans les guest stars, nous avons Clark Brandon : Zachary dans la série « Monsieur Merlin ». Il ne se passe pas grand-chose dans cette première partie, et pour cause on met en place l'histoire et le climat assez étrange. Bref, ça se laisse regarder, mais il n'y a pas de quoi s'extasier tout de même. Il est pourtant à noter une chose : c'est la première fois que la double identité de Diana/Wonder-Woman est ouvertement mise en danger puisque le jeune Skip assiste à sa transformation à la fin de l'épisode. Alors que jusqu'ici à aucun moment, cela ne s'était fait (nous avions juste des sous-entendu avec IRAC ou des personnages annexes). De même, il m'a semblé reconnaître une musique du film Superman à un moment donné (à confirmer). 21. CURIEUX DANGER PARTIE 2
Wonder-Woman découvre que les extra-terrestre sont là pour arrêter un tueur de leur planète qui peut prendre n'importe quelle forme. Et que dès que la pyramide sera reconstituée, elle formera une prison pour cet ennemi. Celui-ci fait oublier à Diana qu'elle est Wonder-Woman, heureusement Skip lui rappelle qui elle est. La pyramide est refaite grâce au Docteur Jeffie et Wonder-Woman arrête le tueur extra-terrestre. La deuxième partie de l'épisode comme dans la plupart des cas de cette série, est moins bonne que le premier épisode. On s'attarde plus sur des choses inutiles, et il traîne un peu plus en longueur que le début : dommage, car une fois la base posée, il suffisait de laisser libre court à son imagination pour faire un peu mieux. Le combat de fin est comme toujours assez mauvais, l'ennemi peut prendre n'importe quelle forme, et il prend celle d'un monstre ridicule : un humain un peu grimé avec soi-disant une force surhumaine, manque d'imagination je suppose ! Néanmoins, c'est dans cet épisode qu'on apprend que Diana va être mutée de façon définitive sur la Côte Ouest des Etats-Unis à Los Angeles, sans doute que les producteurs comptaient relancer la série pour enchaîner sur une 4e saison. 22. L'HOMME QUI NE POUVAIT PAS MOURIR
Diana emménage à « L.A. » (Los Angeles). Et découvre un singe et un homme qui sont invulnérables, elle enquête alors sur des recherches communes entre le Docteur Ackers et le docteur Reichman et découvre que ce dernier veut créer une armée d'homme invincible pour contrôler le monde. Wonder-Woman et Bryce vont s'allier pour stopper Reichman. Cet épisode marque le début de la fin de la série tv. Avec l'installation de Diana sur la côte ouest des Etats-Unis, Steve Trevor disparaît sans aucun mot d'explication : rien. Et est remplacé par le nouveau chef de Diana à Los Angels, mais il n'a pas le même charisme. Cet épisode commence par des vues de Los Angeles pendant de longues minutes (on sait que Diana s'installe ici). Il est à noter que le générique de début est modifié, on a enlevé Lylle Waggoner du staff : normal. Mais ce qui l'est moins c'est qu'une fois encore on met des scènes de l'épisode que nous n'avons pas encore visionné. Ensuite, pour le reste, même si c'est un peu plus énergique que les épisodes d'avant, on voit toujours les détails qui font mal (exemple la peluche du singe qui vole dans les airs quand il se fait renverser par le camion !). On met en face de Wonder-Woman un homme invulnérable qui résiste même à son lasso magique ! Et comble de tout, elle s'abrite derrière lui pour éviter des balles, ses bracelets sont peut-être usés ! Elle se prend également à un moment donné pour Super Jaimie avec sa super oreille. Enfin, on essaye d'ajouter une touche d'humour avec un enfant qui s'appelle « James Bond III » et qui est censé se la jouer : mais c'est raté. Bref, vous le comprendrez : tout cela est très moyen, la série dure depuis trop longtemps. 23. FANTÔME DU GRAND 8 PARTIE 1
Diana devient un agent vendu, pour coincer Harrison Finch. Son enquête la mène vers un parc d'attraction tenu par M. Gurney. Mais Finch trouve que Diana se rapproche trop de lui et décide de l'éliminer, il programme alors un joli accident de voiture… Diana s'en sortira-t-elle vivante ? J'avoue ne pas avoir trop compris l'histoire, dans l'épisode précédent, Diana s'installe à Los Angeles et dit qu'elle est heureuse de pouvoir rester là. Et hop, épisode suivant on revient à Washington avec l'ancien générique et Steve Trevor est de retour. Peut-être un mauvais ordre de diffusion, ou projet de saison 4 avortée : difficile à dire. En tous cas, nous reprenons vite les mauvaises habitudes de la série : scène avec Rover inutile, ou encore celle où Diana mange avec Steve. Le tournage en extérieur est toujours une bonne chose, mais là aussi le détail n'est pas soigné : à un moment, nous voyons la voiture qui filme démarrer et rouler pour continuer à filmer l'action. Peu d'action, tout de même une bonne séquence avec Wonder-Woman en moto, mais ce n'est pas très glorieux tout ça. On retrouve Jarred Martin dans les guest (Dusty Farlow dans Dallas) encore dans un rôle de gentil, en fait en double rôle qui puisqu'il joue des jumeaux. L'épisode en deux parties s'arrête sur un suspens pas du tout insoutenable. 24. FANTÔME DU GRAND 8 PARTIE 2
Diana s'est changée en Wonder-Woman et capture les 2 tueurs chargés de l'éliminer. Fynch, veut faire du parc d'attraction de M. Gurney « Fun Universe » son empire du renseignement pour vendre des informations au marché noir. Diana et Steve lui tendent alors un piège auquel il ne peut résister. Wonder-Woman évitera le désastre et capturera Fynch et ses complices. Et voilà, conclusion de la saison 3 et de par ce fait de la série en elle-même. Il n'est pas au-dessus des précédents, mais Jarred Martin comme souvent est très émouvant dans son rôle. On assiste en plus à une cascade spectaculaire de la part de la doublure de Lynda Carter pour les cascades : elle se jette du haut d'un immeuble impressionnant. Pour atterrir sur Fynch en défonçant une porte. Jeannie Epper, c'est elle, dont on parle et qui a réalisé des cascades pour de nombreuses séries tv et films (L'Âge de Cristal, Drôles de Dames, Super Jaimie… Total Recall, Soleil Vert, Robocop, etc.) a un CV impressionnant. On ne peut enlever la qualité des cascades tout au long de la série tv. Dommage, comme je l'ai dit à maintes reprises qu'elle n'ait pas été mieux traitée. Néanmoins, malgré tout cela, en tant que fan de Lynda Carte et de Wonder-Woman, ça fait un petit pincement au cœur, de savoir qu'on ne la reverra plus dans son joli costume bleu et rouge. Finalement je serai peu-être bien reparti pour une saison 4 des aventures de notre belle amazone moi ! Tu vas me manquer terriblement Wonder-Woman ! Images capturées par Alexis06. |
Saison 2 1. Le Retour de Wonder Woman (The Return of Wonder Woman) 2. Anschluss 77 (Anschluss 77) 3. Vengeance nippone (The Man Who Could Move the World) 4. L'Affaire du triangle des Bermudes (The Bermuda Triangle Crisis) 6. Hamelin, le joueur de fifre (The Pied Piper) 7. La Reine et le voleur (The Queen and the Thief) 9. L'homme qui faisait des volcans (The Man Who Made Volcanoes) 10. Les Voleurs d'esprits - 1re partie (Mind Stealers from Outer Space - Part 1) 11. Les Voleurs d'esprits - 2e partie (Mind Stealers from Outer Space - Part 2) 12. Jeux mortels (The Deadly Toys) 13. Histoire de voleurs (Light-Fingered Lady) 14. Rêve olympique (Screaming Javelin) 15. L'Or en plomb (Diana's Disappearing Act) 16. Un diamant pour Wonder Woman (Death in Disguise) 17. Le Maître des ordinateurs (Irac Is Missing) 18. Vol pour l'oubli (Flight to Oblivion) 19. Séance de terreur (Seance of Terror) 20. Formule secrète (The Man Who Wouldn't Tell) 1. LE RETOUR DE WONDER-WOMAN
1977, soit plus de 30 ans après son père, l'agent secret Steve Trevor, le fils du major Steve Trevor s'écrase sur l'île paradisiaque comme celui-ci auparavant. Diana a un choc, puis comprend ensuite. Le danger pour la planète et l'île paradisiaque est encore plus grand que dans les années 40. Wonder-Woman fait son retour fracassant dans le monde de nos jours. Cette fois-ci, elle doit stopper un scientifique d'Amérique latine qui veut s'emparer d'une centrale nucléaire pour dominer son pays, et encore plus ensuite. Bon ! Nous prenons presque les mêmes et on recommence ! Néanmoins dès les premières minutes de ce nouvel épisode « pilote » : il indique immédiatement ce que sera la 2e et la 3e saison de Wonder-Woman, une catastrophe sans nom. Même si Lynda Carter est toujours aussi jolie (voir même plus, car dans ces saisons-là, elle fait véritablement femme !), que le costume est amélioré : les bracelets en feminum sont désormais de couleur Or, le costume est mieux « moulé » sur l'actrice et mieux travaillé pour le motif de l'aigle. L'avion invisible est plus actuel, et désormais grâce à son diadème, Wonder-Woman peut communiquer avec Paradise Island. Par contre, je serai dur sur l'épisode entier : c'est navrant, il n'y a pas d'autre mot. Entre l'ordinateur parlant, la simple épreuve des balles et des bracelets pour savoir qui retournera sous les traits de Wonder-Woman : on a un sentiment de bâclage, et d'aller trop rapidement. Manque de moyens financiers ? Mauvaise réalisation ? Peut-être les deux ! Dans certains passages, nous avons même l'impression que Lynda Carter elle-même n'est pas dans son rôle : un comble. Le personnage de Joe Atkinson remplace Blankenship, la réalisation souffre toujours des mêmes défauts récurrents de la saison 1 : à savoir, qu'elle n'est pas soignée au niveau des détails, et ça choque visuellement par certains moments (exemple la séquence de l'avion invisible, où l'on voit bien que ce sont 2 poupées statiques !). Il faut dire que c'est toujours Stanley Ralph Moss et son équipe de la saison 1 qui est à la réalisation : ceci explique peut-être cela. Bref, ce pilote n'est pas du tout engageant pour la suite de la série, ce qui se confirmera, hélas, dans les épisodes suivants. Il est à noter que la mère de la princesse Diana a encore changée : il s'agit de l'actrice Beatrice Straight (morte en avril 2001) que l'on a pu voir dans le film « Poltergeist », « Mission Impossible », « Brigade Criminelle », etc. Et que nous avons droit à des guests comme Jessica Walter dans le rôle de la méchante (« Babylon 5 », « Arabesque », « Magnum », etc.). Wonder-Woman est de retour encore plus forte, plus belle, et plus motivée ? Non pas vraiment… En fait, le gros reproche de cet épisode, est le manque cruel d'émotion : la scène entre Diana et sa mère, n'est pas émouvante. Et ce que nous attentions tous (enfin moi surtout) : à savoir une relation entre Steve et Diana est terriblement gâchée par le manque d'habileté à amener ça. Dommage, 3 fois dommage ! Petit détail amusant dans le nouveau générique en dessin animé, il y a un plan qui rappelle un peu Spiderman en DA des années 70 ! 2. ANSCHLUSS '77
Lorsque Gerlich un ancien nazi, et le Docteur Stern spécialiste du clonage humain se mettent en tête de ressusciter Adolph Hitler et de faire un nouvel Anschluss, cela amène l'IADC et Wonder-Woman à Cordova. Les néo-nazis, n'ont qu'à bien se tenir car leur ennemi d'il y a 35 ans est toujours présente pour les combattre et préserver la liberté. Wonder-Woman et Steve renverront Adolph dans sa tombe. Visiblement, le thème du retour d'Adolph Hitler était assez présent dans les séries de la fin des années 70. En effet, il fut également traité dans un épisode des « New Avengers » (Chapeau Melon et Bottes de Cuir) intitulé : « Le Repaire de l'Aigle ». Adolph assurait-il un minimum d'audience ? Je ne sais pas, en tous ce n'est pas la peine de s'attarder une fois plus sur ce second épisode de la série. L'action est comme pour le pilote, fait à « l'arrache » : comprenez, on a l'impression que cela est fait à la va-vite, sans réellement de but précis, et pas de sens non plus. Cela gâche énormément l'histoire je trouve. Nous avons cette fois-ci en guest jouant un ancien nazi : Mel Ferrer, que nous avons pu voir dans l'Âge de Cristal par exemple (et plein d'autres séries tv). En fait, l'histoire de l'affrontement Wonder-Woman contre Hitler aurait pu être intéressant si mieux développé (par exemple, Wonder-Woman se confrontant à Hitler, et celui-ci admettant son existence alors qu'il l'avait nié en 1940). Mais visiblement, l'ambition n'était pas là. Néanmoins, Steve est pour le moment encore dans les scènes d'action, cela ne durera pas, hélas ! Joe Atkinson joue comme Blankenship, le rôle de faire-valoir inutile. La scène du début de l'épisode est sans doute la plus grotesque, lorsque Joe, Steve et Diana doivent se rendre dans la salle sécurisée pour recevoir les ordres du Président des USA lui-même. Mais cela était ainsi traité dans certaines séries des années 70, on s'attardait sur des plans de ce genre assez inutiles, au détriment de l'histoire hélas. 3. VENGEANCE NIPPONE
Ishida,l'assistant du Docteur Wilson, s'empare de sa machine qui amplifie les ondes cérébrales et utilise la télékinésie pour se venger de Wonde-Woman qu'il rend responsable de la mort de son frère. Ishida capture le Docteur Wilson et Steve Trevor pour amener Wonder-Woman dans un piège. Heureusement Wonder-Woman sera la plus forte, Ishida se rendra compte de son erreur, et retrouvera son frère qui est toujours vivant. Il fallait bien une histoire avec des méchants japonais, il y en a toujours dans les séries américaines de cette époque (sinon ce ne serait pas intéressant !). Ou bien ils sont des ennemis, ou bien ils sont sauvés par les gentils américains : c'est cette seconde option qui sera choisie pour Wonder-Woman. La réalisation est toujours aussi peu soignée : il y a plusieurs plans, où l'on voit bien qu'il ne s'agit pas de Lyle Wagonner au volant de sa jeep, mais d'un cascadeur. Cet épisode parle encore de la seconde guerre mondiale, et des conséquences des actions de Wonder-Woman. Il est à noter le petit clin d'œil lorsque Wonder-Woman arrive dans la maison de Ishida : on peut voir des goodies sur Wonder-Woman : poupée, Comics, photos, etc. Bref, ce 3e épisode n'élève malheureusement toujours pas le niveau de la série tv. Et on se demande toujours à quoi sert Joe Atkinson : en fait, si, j'ai bien une petite idée mais je serai insultant en l'écrivant. 4. L'AFFAIRE DU TRIANGLE DES BERMUDES
Raymond Manta, grâce à son île suréquipée du Triangle des Bermudes, fait disparaître bateaux et avions, pour empêcher les USA d'y construire une base d'essai nucléaire. Ce qui arrange bien Diana, car si une base est construite près de l'île paradisiaque, celle-ci sera en danger. C'est un cruel dilemme pour Wonder-Woman. Cette mission amène Steve et Diana dans le triangle du diable, et Wonder-Woman trouvera le moyen de sauver son île. Le pire épisode jusqu'à maintenant, la fin se termine en eau de boudin : en fait, on a l'impression qu'il y a eu une coupure quelque part, et qu'il manque un morceau de l'aventure tellement on a du mal à comprendre. La réalisation semble s'être améliorée sur cet épisode, mais il traîne en longueur. Il est à noter que c'est dans cet épisode que Wonder-Woman inaugure son nouveau costume de plongée. Et nous avons droit en guest à Charles Cioffi (un vétéran de la tv, que l'on pouvait voir jouer Grove dans le film « Remo, sans arme et Dangereux ») qui incarne un vilain assez crédible. Il est le seul à tirer son épingle du jeu d'ailleurs.
On a enlevé Steve Trevor, et maintenant c'est à Diana Prince qu'on s'en prend. C'est Angel Velasquez, un terroriste, et le mystérieux groupe « Le Mouvement », qui ont monté cette opération. Ils veulent changer le monde en faisant un attentat contre le gouverneur de Los Angeles. Une connaissance de Steve est mêlée à ça. Mais grâce à Wonder-Woman, ils seront stoppés et la taupe à l'IADC sera démasquée. On s'enfonce, on s'enfonce, malheureusement pour la série. Visiblement, c'est la nouvelle façon de faire que de supprimer le dénouement de l'intrigue : celle-ci passe tout simplement à la trappe, et on a un vague résumé à la fin sur l'écran de tv de Joe Atkinson. Pour cet épisode, en guest star nous avons droit à Ted Shackelford alias Gary Ewing dans la série « Côte Ouest ». Il reviendra d'ailleurs un peu plus tard dans un autre épisode de Wonder-Woman, mais en incarnant un autre personnage. Comme le précédent, cet épisode traîne trop en longueur. Néanmoins, depuis quelques épisodes, c'est souvent tourné en extérieur et cela rajoute quand même un peu de crédit à la série tv (surtout quand on connaît les coûts de tels tournages). Steve étant HS pratiquement pendant tout l'épisode, c'est donc notre Pete Ewing qui entre dans l'action, le tout sous la protection de Wonder-Woman évidemment. Que retenir de cet épisode ? Ah ! Si ! Wonder-Woman adore les Tacos : nous voilà bien avancés et rassurés ! 6. HAMELIN, LE JOUEUR DE FLÛTE
Hamlin Rule a une étrange malchance : à chacun de ses concerts, la recette est volée sans qu'il en voit la couleur. L'IADC se voit confier l'affaire, d'autant que la fille de Joe Atkinson est visiblement prise contre son gré dans cette affaire. Hamlin utilise ses fans (des jeunes femmes) qu'il hypnotise pour commettre les vols. Mais Wonder-Woman connaît la musique, et Hamlin finira au violon. La série sombre désespérément sans que rien ne soit fait pour endiguer la lente descente aux enfers. Au contraire, même, rien ne lui est épargnée pour faire naufrage : histoire idiote, action inexistante, attachement à des détails inutiles… Enfin, les mêmes critiques récurrentes, que la série ne parvient pas à surmonter et quelle traîne depuis le début. Hamlin est ici un personnage vraiment caricatural et l'histoire ne vaut pas la peine que l'on s'y intéresse plus que ça (je n'ose même pas parler des gadgets utilisés pour le vol : si on pouvait le tolérer dans une série des années 60, là il en est hors de question). C'est triste. La scène la plus ridicule est atteinte, lorsque Diana est attachée à un siège qui tourne sur lui-même : la belle affaire. On a même droit au couplet moralisateur de la fin de l'épisode : navrant. 7. LA REINE ET LE VOLEUR
Evan Robley, un voleur d'envergure internationale est sur le sol américain, en Floride. Il est là pour voler les bijoux d'une reine de Malakar, avec la complicité de l'ambassadeur de son pays : Orrick. Steve et Diana se mettent sous couverture pour empêcher que la reine ne soit déchue. Mais Orrick a trompé tout le monde, même Robley. Ce dernier (le seul homme qui résiste au lasso magique) avec Wonder-Woman, récupérera les bijoux et sauvera la reine. On touche le fond avec cet épisode : les services secrets qui maintenant enquête pour des vols de bijoux, les voleurs de poules n'ont qu'à bien se tenir. Le plus pathétique étant je pense la scène où Wonder-Woman saute une haie de 10cm : drôle de scène d'action. Elle utilise même ses pouvoirs pour ne plus arriver en retard au travail (on verrait plutôt ça dans Spiderman) ! Drôle de conception du super-héros pour cette série tv. En méchant nous retrouvons John Colicos mort en 2000 (Baltar dans la série « Galactica » des années 80). La réalisation est plus que moyenne, et on commence à réutiliser des images. C'est comme si c'était lassant de réaliser cette série, et que l'on fait un épisode parce qu'il faut le faire, avec une ou deux apparitions de Wonder-Woman : dramatique. Vous aurez tout de même droit à une scène du film « Mission impossible » avant l'heure, comme quoi Tom Cruise n'a rien inventé.
Diana se marie enfin, mais ce n'est pas avec Steve Trevor, non, l'élu est Christian Harrison conseiller personnel du président des USA. Mais tout ceci n'est qu'une farce : il s'agit d'un plan pour confondre David Allen à l'origine d'opérations financières frauduleuses. Celui-ci se sert des femmes de gens importants pour avoir des informations essentielles. Diana sous couverture, ruinera les plans d'Allen mais en Wonder-Woman et redeviendra célibataire. Un mauvais épisode de plus, nous ne sommes plus à ça près. Nous apprenons dans celui-ci qu'il faut faire très attention avec les voitures de golf, parce qu'elles sont très dangereuses ! Oui, enfin à part le fait de voir Lynda Carter en maillot de bain, il n'y a vraiment rien à garder dans cet épisode. La réalisation est toujours aussi peu soignée : il n'y a qu'à voir au début où pendant une scène filmée, on voit un papillon qui vole devant la caméra : mais en fait, j'aurai tendance à dire que c'est normal pour cette série ce genre de défaut. Le seul point positif à mettre en avant est le tournage en extérieur, mais je suis désolé, cela n'excuse pas tout et ne sauve en rien les épisodes. Dans le rôle du méchant nous avons cette fois-ci : Henry Darrow, déjà apparu dans la saison 1 et que l'on a pu voir dans de nombreuses séries tv (« K2000 », « Supercopter », « Babylon 5 », « Star-Trek Nouvelle Génération », « Super Jaimie », etc.). 9. L'HOMME QUI FAISAIT DES VOLCANS
Le Professeur Chapman crée des Volcans grâce à un laser. Il teste son invention d'abord sur la Chine, puis sur la Russie pour faire la paix dans le monde entier et que les nations se plient à ses exigences. Joe Atkinson et Steve Trevor étant montés en grade, c'est Diana seule avec l'aide d'agents étrangers et sous l'identité de Wonder-Woman qui sauvera le monde. Cet épisode est à marquer d'une pierre blanche ou plutôt d'une pierre noire. Car il est l'annonciateur de changements radicaux dans la série qui vont définitivement la faire sombrer. Pour commencer, on inaugure un nouveau générique remixé et fini le dessin-animé : ce sont des séquences prises dans les épisodes. D'ailleurs, on voit déjà des séquences de cet épisode alors que nous ne l'avons pas encore visionné (merci pour le spoiler !). Bon ce n'est qu'un détail, mais la réalisation ne s'améliore pas, pire encore elle se dégrade : on voit les trucages, par exemple la planche coupée dans la scène du début, ou la surimposition de l'hôtel un peu plus loin. De plus, Steve Trevor est maintenant relégué au rôle de bureaucrate avec une intro dans le style de la série « mission impossible » du plus mauvais goût, et Joe Atkinson confirme son statut de potiche définitivement : ça sent bientôt son départ, on se demande d'ailleurs comment la production a tenue si longtemps à payer un rôle aussi inutile. Mais, je laisse de côté toutes ces critiques et mets 3 bottes à cet épisode pour la seule présence et la prestation extraordinaire de Roddy Mc Dowall en méchant. Je ne vous présente plus Cornelius du film « La Planète des Singes » (celui de 1968), ou Peter Vincent de « Vampire, vous avez dit Vampire ? » (1ère version pas le remake), et d'autres rôles dans de nombreuses séries tv (« Les Envahisseurs » au hasard par exemple). J'adore cet acteur, et rien que pour ça cet épisode vaut le détour. En dehors de lui, il n'y a pas grand-chose à voir. 10. LES VOLEURS D'ESPRITS - PARTIE 1
Les Skrills, des extra-terrestres renégats, débarquent sur Terre. Suivi peu de temps après par Andros qui est à leur poursuite. Ils viennent voler les esprits humains, et ont prit possession des corps d'adolescents. Wonder-Woman est sur leur trace avec Andros, mais les Skrills s'emparent de Diana avec l'aide d'un monstre : le Sardor. Diana va-t-elle réussir à y survivre ? Revoilà un épisode avec de méchants extra-terrestres, ce qui permet de faire revenir un personnage de la saison 1 : Andros. D'ailleurs il est amusant de constater que c'est presque à la même période que la saison 1 (à un épisode près !). Seulement, cette fois-ci c'est Dack Rambo (l'acteur est mort en 1994) qui reprend le rôle (on a pu le voir dans « Sous le Signe de la Justice », « Dallas » dans le rôle de Jack Ewing, « Les Routes du Paradis », etc.) : il fallait sans doute rajeunir le personnage. Il n'a plus de vaisseau mais se téléporte (on est pourtant pas dans Star-Trek) et le Sardor est la version ratée et petit budget de Dark Vador ! Avec tout ceci, que penser de cet épisode ? Pas grand-chose, la série continue de s'enliser. Ah ! Si, Steve Trevor est sorti de son bureau et a fait une petite scène d'action : c'est trop. La réalisation ne tient malheureusement toujours pas la route, avec ses défauts habituels : lenteur du déroulement de l'histoire, détails inutiles, etc. 11. LES VOLEURS D'ESPRITS - PARTIE 2
Andros est intervenu à temps pour sauver Diana du Sardor. Mais les Skrills attirent Andros et Wonder-Woman dans un piège dont ils sortent vivants. Les Skrills capturent alors l'esprit d'Andros, Wonder-Woman est seule, et la décontamination de la planète est pour bientôt. Elle retrouvera les Skrills, et Andros les mettra sous les verrous. La conclusion de la saga est aussi laborieuse que le commencement. Il y a quand même une petite pointe d'émotion lors du départ d'Andros, mais c'est tout (il ne faut pas trop en demander non plus !). Le Sardor est à pleurer, et le combat qui va avec aussi. Les Skrills sont quand même beaucoup plus malins que les humains car eux s'aperçoivent immédiatement que Diana est aussi Wonder-Woman ! Pour la réalisation, on réutilise des images, ça fait des économies ! Bref, rien de bien palpitant : ah, si ! On sait que IRAC, l'ordinateur de l'IADC possède un humour terrible. Voilà ce qu'il faut retenir de cet épisode. 12. JEUX MORTELS
Le projet XYZ qui pourrait créer une arme très destructive pourrait tomber entre de mauvaises mains. Deux des chercheurs travaillant dessus ont été remplacés par des robots. La piste mènera Diana chez Orlich Hoffman un marchand de jouet, spécial, et qui fabrique des robots. Il fera une copie de Wonde-Woman, dont la vraie prendra la place pour attraper Dexter l'auteur du projet qui est dans le coup et vieil ami de Steve. Episode spécial Noël, je vais essayer d'être un peu moins dur pour celui-ci. Disons qu'il se laisse regarder sans plus. Et que la réalisation a l'air un peu plus soignée (quoique, il ne faut pas regarder de trop près les effets spéciaux) et qu'il n'y a pas trop de scènes se prêtant à des erreurs. Le thème des robots est un classique dans les séries de SF des années 70 (« L'Homme qui Valait 3 Milliards », etc.) et Wonder-Woman ne pouvait déroger à la règle. Mais n'attendez vraiment rien d'exceptionnel dans celui-ci. 13. HISTOIRE DE VOLEURS
Diana se fait passer pour une voleuse, elle tente d'infiltrer l'équipe d'un voleur renommé : Caribe. Ce dernier veut faire un dernier grand coup avant de se retirer : cambrioler un de ses anciens concurrents. Diana réussira le cambriolage et à mettre sous les verrous Anton Caribe et ses complices avec les preuves nécessaires. Encore un très mauvais épisode. La réalisation est vraiment très mauvaise (je sais, je me répète !), par exemple, au début de l'épisode lorsque Wonder-Woman sort de l'eau on voit très très bien qu'il s'agit d'une séquence en sens inverse : pire même, nous voyons le trampoline qui sert à la cascadeuse pour plonger dans l'eau. L'épisode traîne, et les transformations de Wonder-Woman sont réellement pour des choses futiles. Joe Atkinson a disparu, et un nouveau personnage féminin commence à apparaître : Eve.Avec d'ailleurs une séquence de masque comme dans la série « mission impossible », était-ce pour faire un petit clin d'œil à la présence de Greg Morris (Barney dans la série « Mission Impossible » des années 60) dans cet épisode ? Du côté des vilains nous trouvons également Christopher Stone (« Supercopter », « l'Âge de Cristal », « Super Jaimie », « Chips », etc.) ainsi que Bubba Smith (« Police Académie »). Malheureusement, c'est encore un épisode qui ne vole pas très haut, et nous n'attendons qu'une chose : que le niveau se relève un peu. 14. RÊVE OLYMPIQUE
Mariposa est de retour, et le fait savoir à Diana en lui envoyant une bombe. Il a une nouvelle idée pour faire connaître son pays au monde entier : constituer une équipe olympique avec les meilleurs athlètes de chaque discipline pour gagner les JO. Il enlève donc un à un des sportifs de haut niveau, il fait de même avec Diana pour que Wonder-Woman entraîne l'équipe qu'il a constitué. Heureusement Wonder-Woman sauvera les sportifs, mais Mariposa s'enfuira une fois de plus. Rien de meilleur dans cet épisode. D'autant qu'on a droit à une astuce de scénario que je n'aime pas trop : Diana est censée avoir déjà rencontré et affronté Mariposa, mais comme cela n'a pas été fait dans un épisode précédent, le spectateur est un peu perdu. Le reste de l'épisode est comme à son habitude peu soigné : j'ai découvert que les cabines téléphoniques américaines sont magiques, puisque aucuns câbles ne sont reliés à elles ! Il est à noter que l'acteur qui joue le vilain Mariposa : Henry Gibson, était dans le pilote de la saison 1 de Wonder-Woman (on a pu le voir également dans « Boston Justice », « Sergent Anderson », « Magnum », « Simon et Simon », etc.). L'épisode souffre des mêmes travers habituels : réalisation peu soignée, et manque d'action qui nuisent grandement à la série tv. Michael Caffey n'étant pas de mon point de vue le meilleur réalisateur pour cette série (et pour d'autres aussi d'ailleurs). 15. DE L'OR EN PLOMB
Le Comte Cagliostro a inventé la pierre philosophale de l'époque actuelle : il transforme des lingots de plomb en lingots d'or. Mais il a besoin d'un pendentif que porte Diana, pour qu'on ne découvre pas sa supercherie. Ses lingots d'or redeviennent du plomb au bout de quelques jours : dommage pour ses acheteurs qui pensent faire une bonne affaire en lui achetant à 50% de moins que le prix officiel. Heureusement Wonder-Woman interviendra à temps pour sauver l'économie mondiale. Les épisodes passent et se ressemblent trop, hélas, dans le mauvais. On utilise maintenant le ralenti pour accentuer les effets de Wonder-Woman, malheureusement ceux-ci sont mal utilisés (ouverture d'une porte de coffre-fort…) : il n'y a vraiment rien d'extraordinaire. Elle ne se bat même plus contre ses adversaires, elle ne fait que les poursuivre et sauter d'immeuble en immeuble. Ou bien ceux-ci disparaissent comme par enchantement, sans qu'elle n'aille le temps d'intervenir. Avec tout cela, on ajoute une petite séance de IRAC et vous avez un épisode de Wonder-Woman. Très bien, mais le spectateur n'en a pas pour son argent, et on reste sur notre faim. La réalisation est toujours aussi moyenne (on voit très bien la doublure de Lynda Carter dans la scène où elle casse le mur) : c'est désespérant ! 16. UN DIAMOND POUR WONDER-WOMAN
M. Nightingale a été engagé par l'associé de Carlo Indrezzano pour détruire IRAC l'ordinateur de l'IADC. D'abord sur une fausse piste, Diana sous les traits de Wonder-Woman réussira à savoir le fin mot de l'histoire, et arrêter Stacker, un tueur professionnel qui se déguise en femme. IRAC allait dévoilé un complot industriel mis au point par l'associé de Indrezzano. Wonder-Woman sauvera IRAC et arrêtera Stacker et ses employeurs. On continue de s'enfoncer petit à petit : Wonder-Woman n'a même plus besoin de combattre ses ennemis, ni même d'utiliser son lasso magique : les bandits se mettent à table sans qu'elle leur demande quoique ce soit ! De mieux en mieux. Le challenge de cet épisode étant qu'elle doit parcourir 75km en 4 minutes ! C'est trop d'action, nous n'en pouvons plus. Le seul élément positif est le tueur qui se déguise en femme, sa morphologie fait qu'il est assez crédible dans ce rôle. Mais tout le reste de l'épisode est d'une banalité affligeante. Maintenant on s'attaque même à IRAC l'ordinateur de l'IADC qui n'est même pas capable de détecter une bombe à proximité de lui. En plus des images, on réutilise aussi les musiques (ici celle de la 1ère saison, épisode avec Andros), nous sommes tombé vraiment bas. Le pire dans cet épisode étant je pense lorsque Wonder-Woman est menacé par Nightingale avec le canon miniature et que celle-ci arrête la bille de plomb : pathétique. 17. LE MAÎTRE DES ORDINATEURS
William Havitol réussit à s'introduire à l'IADC et à voler la mémoire de IRAC. Grâce à lui et de nombreuses autres mémoires d'ordinateurs volées, il espère pouvoir contrôler les USA. Mais le danger est plus grand qu'il n'y paraît, IRAC connaît l'identité secrète de Wonder-Woman. Heureusement cette dernière stoppera Havitol et récupérera IRAC avant que son secret ne soit dévoilé. Nous nagions déjà pas mal dans le ridicule avec IRAC l'ordinateur parlant, mais les auteurs ont osé tout de même rajouter une couche avec Rover. Inutile de nous étendre là-dessus, et je ne parlerai pas non plus de Cori le pseudo robot de cet épisode. Cette fois-ci, c'est Arthémus Gordon de la série « Les Mystères de l'Ouest » que nous avons en vilain en la présence de Ross Martin et comme par hasard comme dans son rôle bien connu, il se grime là aussi dans l'épisode de Wonder-Woman. L'affrontement avec le rayon laser vaut le détour dans le comique. Et en plus des images, et de la musique, on réutilise aussi les lieux de tournage : là, celui de l'épisode précédent, en changeant juste un peu la déco. Et nous ne voyons même plus Wonder-Woman arrêter les vilains. Ça commence à sentir la fin. Nous assistons, hélas, à une lente agonie de cette série, qui ne n'en finit plus de ne pas finir. Il est tout de même à noter que c'est dans c'est épisode, même si il ne le révèle pas vraiment, qu'on sait que IRAC a découvert la double identité de Wonder-Woman. 18. VOL POUR L'OUBLI
Plusieurs sabotages dans des bases militaires, font croire à Steve Trevor que le programme Z-400 pourrait subir le même sort. Voilà donc Diana en sergent photographe sur la base de San Remo. Diana découvre vite que Edmund Dante le manager d'un groupe de rock qui se produit dans des bases militaires est dans le coup. Pour cela il utilise l'hypnose sur des militaires. Wonder-Woman stoppera Dante et sauvera le Z-400. Enfin un épisode qui relève le niveau très bas de la série. Il n'est pas exceptionnel, mais la réalisation est un peu moins bâclée que celles des autres le précédant de cette saison. Steve Trevor revient un peu sur le devant de la scène. Certes pas de séquence d'action extraordinaire avec lui, mais il est présent pratiquement pendant tout l'épisode : ça fait plaisir de le revoir un peu sur le terrain. Wonder-Woman utilise ici ses pouvoirs pour arrêter ses ennemis, et non parce qu'elle est en retard à son travail, ou pour ouvrir une porte de coffre-fort. Nous voyons aussi un dénouement, bien que celui-ci se fasse par écran interposé et donc n'est pas très spectaculaire. Néanmoins, cet épisode est un des rare à être au-dessus du niveau zéro que la série avait atteint depuis un bon moment. Il a bon rythme et c'est très appréciable. A regarder, et on en voudrait plus des comme celui-ci. 19. SÉANCE DE TERREUR
Alors que les ministres du monde entier se réunissent pour une conférence sur la paix, Matthew un jeune médium prend des photos d'eux avec des proches morts à leurs côtés. Cela lui permet de les emmener à son oncle et sa tante. Ceux-ci ont pour clients des gens pour qui la conférence doit être annulée, pour que des guerres frontalières continuent. Heureusement, Wonder-Woman avec l'aide de IRAC et de Matthew réussira à dévoiler la supercherie. Après les robots et les extra-terrestres, il ne manquait que les esprits malins. C'est dans cet épisode que cette lacune est comblée. Pas grand-chose à dire sur celui-ci, si ce n'est qu'il redescend énormément le niveau de la série tv. Il traîne, l'intrigue est assez convenue et les combats sont inexistants : bref, il n'y a pratiquement pas d'action. Steve Trevor est retourné dans son bureau, et son rôle se limite à boire du thé, et à faire quelques réprimandes à Diana. Dommage, vraiment dommage. On retrouve comme toujours dans cet épisode des guests que l'on pouvait voir dans presque toutes les séries de l'époque. Et c'est le 2e épisode où la double identité de Wonder-Woman est en danger (Matthew avec ses photos de Diana). La réalisation, elle, semble comme l'épisode précédent un peu relevée : mais on est encore très loin du bon (cf la supposée explosion de la voiture de Diana). 20. FORMULE SECRÈTE
Des industriels concurrents essayent de mettre au point un nouvel explosif facile à manier, et c'est Alan un technicien de surface qui va par accident découvrir la formule en faisant exploser le bâtiment des recherches. Il devient alors l'homme le plus convoité qu'il faut retrouver. Heureusement, Wonder-Woman le sauvera à temps pour lui faire oublier ce qu'il a découvert. Encore un épisode pas vraiment passionnant. Steve est devenu désormais inexistant. La réalisation est certes en amélioration et il y a de bons points : par exemple, filmer depuis une vraie voiture et non d'être dans une voiture factice avec un décor déroulant autour mais pour le reste on se pose quand même quelques questions. Il y a certes une bonne scène d'action vers la fin de l'épisode, mais je ne comprends pas pourquoi par exemple on fait un effet de ralenti pour accentuer le fait que Wonder-Woman jette un volant de voiture en l'air : j''avoue que ça me dépasse et je ne parviens pas à comprendre les motivations de la réalisation quant à ce genre de scène. Sinon, nous sommes toujours pas mal en tournage en extérieur, ce qui est un autre bon point. Mais malheureusement, la série est vraiment plombée par la faiblesse de ses scénarios et l'abandon petit à petit du rôle donné à Lyle Waggoner. Ceci malgré une pléthore de guests encore conséquente. Dommage. 21. LA PETITE FILLE D'ILANDIA
Lorsque l'on découvre une petite fille provenant d'un autre monde, avec des pouvoirs extraordinaires, cela attire la convoitise de Bleaker. Malgré l'aide de Wonder-Woman qui la sauvera de Bleaker, elle ne pourra retourner chez elle, mais trouvera un nouveau foyer dans notre monde. Enfin un épisode qui est très agréable à regarder. L'histoire est vraiment poignante, et on est dans l'émotion jusqu'à la fin de celui-ci. La réalisation est plutôt bonne dans l'ensemble, on est impressionné de voir que la scène du début est tournée sur un vrai bateau avec les intempéries qui vont avec. Malgré tout, on peut tout de même très bien voir encore la doublure de Lynda Carter pendant les combats (et même celles où elle court sur la plage, j'avoue là, ne pas très bien comprendre). Toujours du tournage à l'extérieur, et on sera clément sur les scènes de « sport » de la petite fille en compagnie de Wonder-Woman. Bref, la série a un petit sursaut, et cela fait vraiment du bien ! Petit détail amusant : le cristal utilisé par Bleaker dans l'épisode vers la fin pour tenter de soumettre Tina est un recyclage de celui utilisé dans le film « l'Âge de Cristal » où Logan subit la procédure de Retrogram ! 22. DÉTOURNEMENT DE MISSILE
Burrogone, petit village tranquille des USA. Pas si tranquille ! Diana découvre que des bandits ont pris possession du village pour dérober un nouveau missile, contrôlé par la pensée, qui est lancé pas loin. Heureusement, Wonder-Woman avec l'aide d'un vrai habitant du village stoppera les voleurs et récupérera le missile perdu. Cet épisode conclut la saison et ce n'est pas plus mal. D'autant qu'elle ne se termine pas de façon exceptionnelle (même la blague de la fin de l'épisode ne remonte pas le niveau, non, non !). C'est un épisode semblable aux autres de la série tv, avec toujours un léger mieux qu'au début de la saison, mais vraiment rien de transcendant. La réalisation ne brille toujours pas, même si on peut admirer la scène à moto et adresser nos félicitations à la cascadeuse. D'ailleurs, c'est avec cet épisode que Wonder-Woman inaugure son costume de motarde. Pour le reste, on retombe dans les travers habituels : intrigue vraiment mauvaise, trucages à pleurer (il suffit de regarder les scènes du missile avec les câbles que l'on voit parfaitement) et manque cruel d'action. On peut toujours se consoler en regardant la scène où Wonder-Woman est pieds et poings liés : maigre consolation ! Steve Trevor, lui, ne sort même plus de son bureau. On aurait préféré quelque chose de mieux pour une telle série. Je vais me répéter une fois de plus, mais c'est vraiment dommage que les personnages et la série fut traité ainsi par-dessus la jambe : on pouvait faire mieux, beaucoup mieux. Images capturées par Alexis06. |
Présentation 1)Wonder-Woman, Présentation : Wonder-Woman est à l'origine comme beaucoup de super-héros américains, un comics né en 1941 sous la plume de Charles Moulton (de son vrai nom : William Moulton Marston). Son créateur, n'est autre, également, que l'inventeur du système qui donnera l'invention du détecteur de mensonges : on comprend mieux pourquoi le lasso magique de Wonder-Woman fait dire la vérité aux personnes capturées avec. Le dessinateur sera H.G Peter. En 1940, Moulton était le conseiller pédagogique de DC Comics, et s'était aperçu qu'il y avait que des héros masculins en grande majorité. Il demande alors s'il ne peut pas créer une « Wonder-Woman » : acquis à la cause féministe, il ne cessera de se battre pour elles pendant toute sa vie. C'est pour cela que son personnage l'est aussi, notamment dans la série tv. La première apparition en bande-dessinée de Wonder-Woman remonte à décembre 1941 dans le n°8 de « All-Star Comics ». Puis en janvier 1942 dans le 1er numéro de « Sensation Comics ». Avant d'avoir son propre titre en été 1942. Marston décédera en 1947. Wonder-Woman est une amazone qui vit sur l'île paradisiaque, où il n'y a que des femmes surentraînées et très fortes. Sous l'identité de Diana Prince en l'honneur de la mère de Steve Trevor, Diana Trevor, qui s'est écrasée sur l'île Themyscira. Elle était membre de du « Women Air Force Service Pilots » : les amazones émues par son courage, l'enterrent avec tous les honneurs dû à son rang de femme. Et Wonder-Woman tire son costume de son uniforme et prend le pseudo de Diana Prince (car elle est une princesse sur son île) en l'honneur de cette femme d'exception. Pour faire régner la justice, outre une force surhumaine, Wonder-Woman possède des bracelets à l'épreuve des balles, un lasso magique incassable, extensible à l'infini et qui fait dire la vérité à tous ceux qui sont prisonniers dedans. De même que son diadème qui peut se transformer en boomerang mortel et elle possède un avion invisible. D'autres pouvoirs apparaîtront au fil de la BD comme ses boucles d'oreilles lui permettant de respirer dans l'espace, par exemple. Wonder-Woman a fait partie de la « Justice League of America (JLA) » aux côtés de Superman, Batman, Flash et Green Lantern notamment. II) Wonder-Woman, La Série tv : Il faudra attendre 34 ans après sa première publication en BD, c'est-à-dire en 1975, pour voir les aventures de l'amazone sur le petit écran, sous la silhouette de la très belle Miss USA de 1973 : Lynda Carter. Sous ses traits, elle incarnera la magnifique amazone de Marston pendant 60 épisodes étalés sur 3 Saisons. Elle fut diffusée aux USA de de Novembre 1975 à 1977 sur ABC puis de 1977 à Septembre 1979 sur CBS. En France, c'est en Janvier 1977 qu'elle fut diffusée sur Antenne 2. Celle-ci est composée d'un épisode pilote de 70 minutes, et de 59 épisodes de 48 minutes. La première saison, se déroule comme pour la BD, pendant la 2e guerre mondiale et Wonder-Woman aide les alliés (et plus particulièrement le colonel Steve Trevor) contre les nazis. Diffusée sous le titre de « Wonder-Woman » le pilote est un immense succès, et la carrière de Lynda Carter est lancée. Elle reviendra dans les aventures de l'héroïne pour 2 autres saisons diffusées sous le titre de « The New Adventures of Wonder-Woman ». Celles-ci se passe dans l'époque actuelle, soit en 1977 et apporte son aide au fils du major Steve Trevor, toujours sous les traits de Diana Prince, en tant qu'agent des services secrets cette fois-ci. Même si la série se termine au bout d'une laborieuse saison 3, nous apprenons dans un épisode, que Wonder-Woman combattra le crime jusqu'en 2155 (l'épisode 7 de la saison 3). Si la première saison était assez rythmée et avait un côté comique pas désagréable. Les saisons 2 et 3 sont catastrophiques : les intrigues sont réduites à leur plus simple expression, et le rôle de Steve Trevor est relégué à celui de simple bureaucrate se tournant les pouces : attendant que la miraculeuse Diana Prince, et Wonder-Woman dénouent la situation et résolvent tous les problèmes. Le fait d'avoir tout recentré sur le personnage de Lynda Carter fut pour beaucoup dans la perte d'action dans la série tv. Bien qu'on reproche souvent à la série tv d'avoir trop misé sur la plastique avantageuse de Lynda Carter, l'actrice réussit pourtant le tour de force à dégager toute la bonté et la tendresse qu'est capable de donner une femme, et que voulait propager Moulton à travers son personnage. Pour la série tv, quelques détails sont à retenir : comme par exemple l'extraordinaire transformation physique de Lynda Carter ! Il n'y a qu'à la voir dans le pilote, puis de l'observer dans l'épisode 5 de la saison 1, on croirait une autre femme. Le costume est une création de DonFeld (mort en 2007), les bracelets étaient « fonctionnels ». Dans une interview, Lynda Carter raconte que des petits fils électriques étaient reliés à ses mains, et que lorsque les acteurs tiraient, elle actionnait les fils pour faire les petites étincelles sur les bracelets. Le costume fut amélioré de la saison 1 à la Saison 2. Dans la saison 2, on distingue mieux l'aigle sur le corset, le short est moins mastoque et semble faire comme un « W ». La ceinture, les bracelets et le diadème ont aussi été améliorés. De même, dans les saisons 2 et 3, Wonder-Woman possède un costume pour faire de la moto ou encore pour nager. La transformation de l'héroïne, en tournant sur elle-même, fut d'abord Diana Prince qui se transforme en Wonder-Woman au ralenti par surimposition de l'image, puis un éclair d'énergie bleu sera incrusté par la suite dès l'épisode 3 (« Le Concours de Beauté ») de la saison 1. La série sera adaptée à l'écran par Stanley Ralph Ross (connu pour Columbo, Batman la série des années 60, Les Contes de la Crypte…) et le producteur sera Douglas S. Cramer (il a produit La Croisière s'Amuse, Dynastie, Matt Houston…). Le générique est une petite merveille, sous le thème de Charles Fox, un dessin animé commence, puis les personnages de comics « sautent » pour devenir réels et prendre les traits des acteurs. Lynda Carter était très impliqué dans son rôle, et c'est elle qui trouva la solution de tourner sur elle-même pour se changer en Wonder-Woman. Comme Christopher Reeve avec Superman, elle restera une image puissante de l'héroïne de papier qu'elle a incarnée. Il est à noter que depuis, Lynda Carter s'est lancé dans une carrière musicale qui marche plutôt bien (depuis 2008). Outre le fait d'avoir sorti 2 CDs (en 2009 et 2011), elle a fait plusieurs concerts dont deux à Londres, et son premier album « At Last » fut classé n°1 des ventes aux USA. II) Wonder-Woman, La nouvelle Série tv : En 2011, une nouvelle série de Wonder-Woman était prévue sur la chaîne NBC aux USA. L'amazone devait apparaître cette fois-ci sous les traits de l'actrice : Adrianne Palicki. Le pilote fut tourné, mais la chaîne devant le résultat, n'a pas donné son feu vert pour le lancement de la série, et elle fut tout simplement annulée. Je vous mets tout de même une image de la « nouvelle » Wonder-Woman.
Série de 1975 intégralement disponible en DVD : VF et VO sous-titrée. 3 coffrets pour les 3 saisons, avec bonus et interview. Français & anglais : Mono. Anglais en Dolby Digital. Edition Warner Bros. |
Saison 1 Pilote: Wonder Woman (Wonder Woman) 1. La Baronne diabolique (Wonder Woman Meets the Baroness Paula von Gunther) 2. Fausta la Superwoman (Fausta, the Nazi Wonder Woman) 3. Le Concours de beauté (Beauty on Parade) 4. Féminin singulier - 1re partie (The Feminum Mystique - Part 1) 5. Féminin singulier - 2e partie (The Feminum Mystique - Part 2) 7. Le Projet Pluton (The Pluto File) 8. Le Dernier billet de deux dollars (The Last of the Two Dollar Bills) 9. Le Jugement de l'espace - 1re partie (Judgment from Outer Space - Part 1) 10. Le Jugement de l'espace - 2e partie (Judgment from Outer Space - Part 2) 1. PILOTE En 1942, Hitler et les nazis progressent dans leur invasion surtout en Europe, le président Roosevelt et le premier ministre Churchill ont décidés d'entrer en guerre pour stopper celle-ci. Les alliés se rassemblent sur tous les fronts du conflit pour combattre le 3e Axe du mal. Tandis que les allemands préparent une nouvelle attaque sur une usine de fabrication aux USA d'un viseur très perfectionné pour les bombardiers alliés, ces derniers sont prévenus grâce à espion chez les nazis. Le major Steve Trévor décide d'intercepter l'avion du capitaine Drangel. Mais Steve ignore que sa plus proche collaboratrice est une espionne nazi qui les prévient. Steve décidé de descendre l'avion allemand au-dessus du Triangle des Bermudes. Les 2 avions se rencontrent et se descendent mutuellement, mais Drangel blesse mortellement Steve Trevor avant de finir mangé par les requins. Heureusement pour Steve, il échoue sur une île inexplorée du triangle des Bermudes et qui est occupée par des amazones. Ce pilote est kitsch, et la réalisation qui a tenté de le tourner dans la dérision n'y ai pas tellement bien parvenue. Pourtant, grâce à la prestation de Lynda Carter, on accroche tout de suite à Wonder-Woman. Il y a tellement de tendresse et de douceur dans son regard, qu'on ne peut qu'adhérer à ce que Wonder-Woman défend. De plus il y a la prestation des autres personnages autour d'elle : Cloris Leachman dans le rôle de la mère de Diana est tout simplement époustouflante. De même que Eric Braeden (même si on ne le voit que quelques minutes) ! Ce pilote est assez rythmé, la mise en scène, notamment le tournoi des amazones est très bon. A noter que ce pilote commence sur des images d'archives de la guerre, et qu'une voix off dit les infos, et qu'au moment où elle dit que le monde attend… Le générique de Wonder-Woman se met en marche. Pas mal fait du tout. Il y aussi un grand moment d'émotion lorsque Diana donne les raisons qu'ils l'ont poussé à faire le choix de devenir Wonder-Woman et la musique est un petit bijou. Même si les décors font cheap, que les combats paraissent convenus, on a le droit à un bon divertissement. Le personnage de Steve Trevor n'est pas encore très exploité, il est surtout un faire-valoir ici et celui du général Blankenship est le pitre de service. Malgré ces personnages caricaturaux, et le fait que la grande armée américaine n'a qu'un seul homme : Steve Trevor, on a envie de voir la suite. 1. LA BARONNE DIABOLIQUE Wonder-Woman a fort à faire : Steve Trevor est accusé d'être un espion nazi par le FBI. C'est Arthur Deal III qui devra mener l'interrogatoire devant le Sénat américain. Elle doit de plus neutraliser une chef d'un réseau d'espions nazis sur le sol américain nommé « Abwehr » : la baronne Von Gunther. Et tout cela sans son lasso magique qu'elle s'est fait voler par la baronne. Mais avec l'aide de Tommy, le fils de la prison où se trouve la baronne, elle découvrira que la Baronne est toujours active avec son réseau d'espions, et qu'Arthur Deal est lui aussi un espion nazi. Elle innocentera Steve et stoppera la baronne Von Gunther pour de bon. Deuxième épisode : un peu mollasson celui-ci. Il y a des temps de latence, qui nuisent à l'histoire. Néanmoins, Steve Trevor commence à être moins faire-valoir et un peu plus présent dans l'action. Le combat entre Wonder-Woman et la baronne est assez épique et vaut le coup d'œil. La réalisation se reprend un peu, même si il ne faut pas faire trop attention aux détails. Bref, un épisode moyen dans l'ensemble, et nous attendons un peu mieux de cette série. A noter que le staff à changer, notamment Beatrice Colen qui joue un nouveau personnage ajouté. 2. FAUSTA, LA SUPER WOMAN Quartier général des nazis en 1942, Fausta Grables a pour mission de capturer Wonder-Woman, et de découvrir le secret de sa force et de ses capacités hors normes pour pouvoir se les approprier et ainsi gagner la guerre contre les alliés. Pour cela, elle se rend aux USA, et capture le major Steve Trevor pour tendre un piège à wonder-Woman qui s'en sort haut la main lors de son test. Fausta décide alors de se déguiser en Wonder-Woman, et prend part à un show public où elle rivalise avec Wonder-Woman sur des épreuves de force. Ce troisième épisode est un peu mou, et il n'arrive pas à nous mettre dans l'histoire. La réalisation est moyenne : nous voyons à plusieurs reprises qu'il s'agit de cascadeurs à la place des acteurs lors des combats, par exemple, où des sauts pour Wonder-Woman. L'histoire est un peu de bric et de broc. Seuls les décors, et les véhicules arrivent à tirer leur épingle du jeu. A noter, tout de même, dans cet épisode la présence de Linda Day George : elle jouait le rôle de Lisa Casey dans la série « Mission Impossible ». 3. LE CONCOURS DE BEAUTÉ Fort Russell, un nouvel attentat à la bombe cette fois-ci à lieu. Depuis plusieurs semaines, l'ennemi à accès des endroits qui auparavant étaient sûrs. En se rendant à Fort Russell, Steve et Diana découvrent que Jack Wood (un comique américain) et sa bande de jolies filles qui concourent au titre de « Miss G.I. Dreamgirl » sont passés aux mêmes endroits où ont eu lieu les sabotages. Diana décide d'enquêter et s'inscrit au concours de beauté affublée d'une perruque rousse. En fait, les sabotages ne servent qu'à détourner l'attention : les nazis veulent tuer le Général Eisenhower. Steve découvre la supercherie, et décide d'intervenir. Quatrième épisode sans grande saveur. Il traîne beaucoup en longueur, et tout est centré sur Diana et Wonder-Woman, il n'y a pas vraiment de place pour Steve Trevor. La réalisation est un peu meilleure que l'épisode précédent. C'est dans cet épisode qu'apparaît pour la première fois l'éclair bleu lorsque Diana devient Wonder-Woman. Et nous avons droit à la présence de Anne Francis qui jouait dans le film « Planète Interdite » (morte l'année dernière en 2011), et de Dick Van Patten qui lui était dans la série tv « Huit, ça Suffit » (entres autres, et dans tellement d'autres). Enfin, vous pourrez toujours admirez de jolies filles en maillot de bain, c'est toujours ça ! 4. FÉMININ SINGULIER – PARTIE 1 Des nazis sur une plage, Steve et Diana qui vont à la démonstration de vol d'un nouvel avion : le XPJ-1, premier avion à réaction : quel est le rapport ? Sabotage de l'avion bien sûr. En fait, les nazis essayent de voler le XPJ-1, mais Steve et Wonder-Woman tentent de les empêcher : sans succès. Heureusement le système d'autodestruction a parfaitement fonctionné et le XPJ-1 se retrouve en miettes. Mais le capitaine Radl, l'organisateur du vol a repéré quelque chose de plus important : les bracelets en feminum de Wonder-Woman et il prévient Berlin qui veut s'accaparer ce métal qui leur permettrait de gagner la guerre contre les alliés. Cet épisode en deux parties relève un peu le niveau. Et introduit un nouveau personnage que l'on reverra dans quelques épisodes : Drusilla, la jeune sœur de Diana. L'actrice qui incarne la mère de Diana a également changée. Drusilla est incarnée par Debra Winger : avec la carrière que l'on lui connaît (« Officier et Gentleman », « La Main Droite du Diable », « New-York Police Judiciaire », etc.). Dans les invités nous avons aussi John Saxon (que l'on a pu voir dans de nombreuses séries : « L'Homme qui Valait 3 milliards » par exemple) et Paul Shenar lui aussi connu des séries tv (dans « L'Âge de Cristal » par exemple). 5. FÉMININ SINGULIER – PARTIE 2 Drusilla, toujours prisonnière des nazis, voit Peter Knight arrivé comme prisonnier. Sans savoir qu'il est lui aussi un espion nazi, elle lui confie des informations sur l'emplacement de l'île paradisiaque qui permettent à Radl de la localiser. Diana est mise au courant par un rapport des nazis intercepté par les alliés, et retourne sur l'île paradisiaque pour prévenir sa mère que l'île va être attaquée. Malheureusement, très vite comme beaucoup de pays l'île paradisiaque se retrouve vite envahie par les nazis. Pendant ce temps-là, Drusilla réussi à s'échapper de sa prison. Bien qu'il conclut un premier volet assez rythmé, il déçoit un peu par le dénouement de la situation des nazis sur l'île paradisiaque. On aurait aimé un peu plus de combats. Le personnage de Drusilla fait alors doublon, et on a l'impression que le scénariste lui-même ne savait pas comment se sortir de cette situation. 6. GARGANTUA L'Afrique en 1942. Alors que Wonder-Woman se promène dans la forêt, elle est attaquée par un énorme Gorille. En fait, ce n'est pas la vraie Wonder-Woman, mais une expérience avec un gorille nommé Gargantua. Il a été programmé par Erica sa dresseuse, pour s'attaquer à wonder-Woman, ainsi si les nazis se servent de ses expériences, elle pourrait avoir beaucoup plus d'argent pour ses recherches. 5 mois plus tard, dans un cirque à washington, Gargantua est là dans une cage, Erica aussi est présente. Un peu plus tard, Erica utilise Gargantua pour récupérer un agent nazi passé chez les alliés et très bien protégé. Personnellement, je n'ai jamais aimé les histoires avec les singes dans les séries tv : car c'est toujours le même problème récurrent, on voit immédiatement qu'il s'agit d'un homme avec un costume plus ou moins bien fait. Bref, cet épisode souffre du même syndrome. Et l'histoire est un peu tirée par les cheveux (pour ne pas dire par le poil). En conclusion, un autre épisode moyen de la série tv. Tout même, signalons la présence de John Hillerman qui interprétait le rôle de Higgins dans la série « Magnum ». 7. LE PROJET PLUTON Le professeur Warren démontre à Steve et au général Blankenship qu'il peut contrôler les tremblements de terre et les prévoir. Pendant ce temps, un terrible mercenaire appelé le « Faucon » entre aux USA. Celui-ci réussit à s'introduire dans le labo de recherches du Professeur Warren et à lui volet le dossier du Projet Pluton. Mais le Faucon doit éliminer le professeur Warren avant de vendre le projet. Mais un danger bien plus grand guette encore, visiblement le Faucon est atteint de la peste bubonique et il l'ignore. C'est encore hélas un épisode qui ne brille pas par sa qualité. Le montage est assez étrange, il y a un moment où Diana sort pour se changer en Wonder-Woman : on se demande pourquoi, puis lorsque les explosions retentissent, elle ne réagit pas : assez étrange. On aurait aussi aimé un peu plus d'action, le seul point positif de cet épisode est en fait l'ambiance de la découverte de la puissance de l'atome dans laquelle il baigne. A part ça, pas grand-chose de bon. 8.LE DERNIER BILLET DE 2$ Septembre 1942, les américains coulent un sous-marin nazi, mais celui-ci aurait eu le temps de débarquer un des plus terribles espions : Wotan, dont personne ne connaît le visage. 1H après avoir coulé le sous-marin, Steve et Diana tentent d'intercepter Wotan : mais en vain. Plus tard, Diana retrouve Wotan sous la forme d'un photographe de rue, qui prend un cliché d'elle. Etta qui lui a acheté 3 photos ne reçoit rien et décide avec Diana d'aller réclamer ses photos à la boutique. Mais le gérant semble ne pas vouloir les aider. C'est Wonder-Woman qui revient le questionner, car l'individu était avec Wotan lors de son débarquement aux USA. Enfin ! Nous l'aurons attendu cet épisode qui remonte le niveau de la série. Certes la réalisation est encore perfectible (il y a un passage filmé où c'est flou, à moins que ce ne soit un défaut du DVD, mais j'en doute), mais enfin Steve Trevor s'en sort tout seul, et n'est pas qu'un faire-valoir de Wonder-Woman. C'est aussi dans cet épisode, que Wonder-Woman utilise pour la 1ère fois son Diadème comme arme. Dans cet épisode vous pourrez aussi voir Barbara Anderson (Eve Withfield dans la série « L'Homme de Fer »). Il est assez rythmé, et l'histoire est bien menée, malgré quelques défauts récurrents à la série tv (Steve qui se fait toujours avoir par les méchants !). 9. JUGEMENT DE L'ESPACE - PARTIE 1 Dans un système solaire très loin de celui de la Terre. Un conseil se tient et juge la Terre et ses habitants : ces derniers jugés sauvages et primitifs sont perçues comme une menace. Ils vont avoir la puissance atomique, puis ce sera les vols spatiaux : un grand danger pour d'autres planètes plus civilisées et matures. Elle doit être stérilisée, mais l'un des observateurs : Andros, aime notre planète et s'y oppose. Il doit d'abord y avoir un jugement, il doit aller sur la Terre pour convaincre le conseil que notre planète est digne de vivre. Andros arrive aux USA, en Virginie et c'est l'armée qui l'accueille. Mais les nazis sont vite au courant de l'arrivée d'Andros. Andros est emmené dans un lieu secret avant de rencontré le ministre qui le présentera au président des USA. Mais Andros s'échappe, et Wonder-Woman le rencontre seul : il lui fait une démonstration de ses pouvoirs sur les éléments naturels de la Terre. Un très bon épisode. L'histoire est passionnante, et le climat qui règne pendant l'épisode est assez exceptionnel. Avec cette question : l'humanité peut-elle finir par grandir et voir au-delà de sa vision étriquée de son petit univers autour d'elle ? C'est en fond ce que traite cet épisode. On peut aussi admirer la prestation grandiose de l'acteur : Tim O'Connor (le Docteur Huer dans la série tv « Buck Rogers ») qui interprète un Andros vraiment impressionnant. Nous n'avons qu'une hâte : voir la conclusion de cette saga : d'autant que la réalisation est très honnête. Cet épisode ressemble un peu au film « Le jour Où la Terre S'arrêta » avec le budget d'une série tv. 10. JUGEMENT DE L'ESPACE - PARTIE 2 Tandis que Wonder-Woman qui est entré dans le vaisseau d'Andros, tente de plaider notre cause auprès du conseil des planètes, Andros est emmené en Allemagne, au centre d'interrogatoire de Schloss Markheim. Steve monte alors une opération pour aller libérer Andros, Wonder-Woman aussi est de la partie. Mais alors qu'elle vient libérer Andros, celui-ci refuse de partir, et Wonder-Woman se retrouve prisonnière des nazis. Steve arrive au château sous l'identité d'un soldat Allemand, mais est vite découvert, et capturé à son tour. Même si la conclusion de cet épisode est un peu décevante, cette 2eme partie se laisse regarder. Elle traîne un peu plus en longueur, mais se termine plutôt bien. Hélas la série souffre toujours d'une réalisation moyenne : il y a un moment où l'on se croirait dans un DA de Tex Avery, mais de mauvaise qualité. Aux côtés de Tim O'Connor, on peut également apprécier la prestation de Scott Hylands en officier nazi (il jouait le rôle du Détective O'Brien dans la série tv « Brigade de Nuit »). Des essais ont lieu pour tester un nouveau caoutchouc aussi résistant que l'acier aux USA et qui pourrait être une aide précieuse aux alliés. Une formule du Professeur Moreno, un savant argentin neutre mais qui offre sa formule secrète aux américains. Steve et Diana partent pour Buenos Aires pour ramener la formule aux USA, mais les nazis ont le même projet pour leur pays. Sur le chemin menant à la villa de Moreno Steve est attaqué par les nazis, mais Wonder-Woman intervient à temps. Un épisode censé se passer à Buenos Aires, disons qu'il y a un peu plus d'extérieurs que d'habitude. On retombe néanmoins dans le pas très bon pour cet épisode. Pas assez rythmé, quelques scènes incohérentes, réalisation moyenne. Bref certains travers que la série n'arrive pas à corriger visiblement. Nous avons droit cette fois-ci à Nehemiah Persoff (qui a jouait entres autres dans « l'Âge de Cristal », « Mission impossible », « Rick Hunter », etc.) dans le rôle du professeur Moreno. 12. LE VOLEUR DE BÉTAIL Ranch Diamond H, 1942. Un vol de bœufs destinés à l'armée US a encore eu lieu, JP Hadley le propriétaire du ranch et ami du général Blankenship lui demande son aide. Puisque le sheriff est impuissant. Steve est envoyé au Texas, sans savoir que Wonder-Woman l'accompagne. En fait, Walt Lampkin l'assistant du sheriff du coin est un voleur et c'est lui qui organise les vols de bétail pour les vendre à la mafia. Steve est à peine arrivé au Texas qu'il tombe dans un piège des voleurs : heureusement, un enfant adoptif de JP a vu la scène, et emmène Wonder-Woman à l'endroit pour qu'elle le libère. Je pense que c'est l'un des plus mauvais : déjà, en général lorsqu'il y a des histoires avec des enfants, les épisodes d'une série ne sont pas très bons : et Wonder-Woman ne déroge (hélas !) pas à la règle. C'est mielleux, naïf et navrant. L'histoire est vraiment à dormir debout : Wonder-Woman et les voleurs de bétail, il ne manque plus que Wonder-Woman et les voleurs de poules. La présence de Roy Rogers ne relève pas au niveau, au contraire. Il est à noter dans cet épisode que l'une des enfants adoptés, est une française. A la fin de l'épisode elle dit en Français à Wonder-Woman qu'elle est heureuse de l'avoir rencontré, et Wonder-Woman lui répond en faisant une faute. Elle lui dit : « Et toi aussi » au lieu de « Et moi aussi ». La réalisation est particulièrement mal faite sur cet épisode, et on sent clairement qu'on arrivait au bout de l'inspiration pour les scénarios avec la 2e guerre mondiale. 13. VEDETTE À HOLLYWOOD Un producteur de film, Bremer, veut réaliser un film de propagande sur des héros américains, pour participer à l'effort de guerre. Steve Trevor est bien sûr inclus dedans. Pendant ce temps, sur l'île paradisiaque, la fête des 2000 ans de l'arrivée des amazones sur l'île va avoir lieu. La reine envoi alors Drusilla chercher Diana pour qu'elle soit la maîtresse de cérémonie. C'est ainsi que Diana, Steve et Drusilla se retrouvent à Hollywood. Ce dernier épisode conclut la première saison de la série qui est assez inégale il faut l'avouer. Si il remonte un peu le niveau, et rappelle pour la seconde et dernière fois Wonder-Girl, nous ne sommes tout de même pas devant un épisode digne d'une conclusion. Néanmoins, cette fois-ci la réalisation semble un peu moins bâclée que d'habitude. Et nous trouvons un Robert Hayes (« Starman », « Y a-t-il un Pilote dans l'Avion », etc.) dans un caporal froussard tout à fait crédible. Images capturées par Alexis06. |