Saison 9 1. PARFUM D'ENFER Date de diffusion originale : 22 janvier 1982. Résumé : Une jeune femme est prise en auto-stop par un jeune chauffeur routier. Il lui propose de se rafraîchir à l’auberge le temps qu’il parte faire une course et lorsqu’elle aura finie, de l’attendre un peu plus loin sur la route. Il ne reviendra jamais la chercher : elle va demander à Derrick d’enquêter sur sa disparition. Critique : L’épisode s’ouvre par Marion, une jeune femme faisant de l’auto-stop. Michael, un jeune chauffeur accepte de l’emmener : nous pouvons supposer que le premier va tuer la deuxième ? Fausse piste : ce sera lui qui disparaît un peu plus tard et elle qui le recherchera avec l’aide de Derrick. C’est un peu gros que, comme par hasard, Derrick déjeune dans la même auberge où Marion avait était laissée par le disparu. Mais qu’importe, il va accepter de l’aider et ils vont partir sur ses traces, qui les conduira vite à une déchetterie à ciel ouvert. En voyant cela, Marion trouve cela assez triste, Derrick lui dit : « Faut bien les mettre quelque part. » : pour le message écologique, on repassera… Puis vont aller voir le gérant de cette déchetterie qui habite non loin, mais il semble avoir peur et cache quelque chose. Peu après, il tue sa femme… Derrick remonte une filière de traitements de déchets toxiques dont certains illégaux. Le gérant de la déchetterie avoue avoir découvert le corps du jeune chauffeur, car il les avait balancé au Ministère, et l’avoir enterré quelque part dans des produits toxiques, sans se souvenir où. Le dernier plan de l’épisode qui sert également de générique de fin, magnifique, bercée par la musique romantique et mélancolique de Frank Duval, montre Marion traverser la déchetterie à la recherche du corps de Michael dont elle était déjà tombée amoureuse. Une enquête passionnante et originale, soutenue par l’interprétation énergique de Béatrice Richter qui incarne Marion. Anecdotes :
2. UN PIÈGE POUR DERRICK Date de diffusion originale : 05 mars 1982. Résumé : Un soir, Derrick reçoit le coup de fil d’une jeune femme lui indiquant avoir des infos sur une affaire, lui donnant rendez-vous à un restaurant. Il s’y rend. Le lendemain, il est accusé d’avoir tué un homme… Critique : Derrick est accusé de meurtre dans cet épisode ! Bien entendu, et parce que sans surprise il est innocent, affirmant qu’à l’heure du meurtre, il était chez lui, en train de dormir mais que sa voiture, qui n’a pas été fracturée a été vue sur les lieux du crime au même moment. Pour lui, c’est le début d’un cauchemar, il est logiquement suspendu et avec Klein, ils vont tenter de savoir ce qui a pu réellement arriver. Personnellement, j’aurais aimé que le côté cauchemardesque de l’épisode aille beaucoup plus loin, parce qu’étrangement, Derrick est assez passif à ce qui lui arrive. Il pourrait aller en prison quand même. Son crime aurait été d’avoir renversé un cycliste et d’avoir pris la fuite, or la fille (incarnée par la fascinante Cornelia Froboess, déjà vue, excellente, dans deux épisodes, tout particulièrement « Ute et Manuela »), affirme qu’il n’avait jamais eu de vélo ! Vraiment, ça va de surprise en surprise, ce qui est bon pour Derrick. Si la victime n’avait pas de vélo, comment aurait-il pu le renverser ? Et surtout comment, a-t-il pu atterrir sur un vélo ? La réponse en sera bien triste et cruelle : où comment se servir de la détresse et de l’alcoolisme d’un pauvre homme contre lui… La scène où l’auteur de ce coup pourri est confronté à la mère du meurtrier est très forte. Anecdotes :
3. UN CORPS PERDU Date de diffusion originale : 02 avril 1982. Résumé : Un couple qui cherche de l’aide pour appeler un taxi se rend à une maison où la porte est ouverte. En y pénétrant : ils y découvrent un corps. Mais lorsqu’ils reviennent avec Derrick : le corps a disparu ! Critique : Rare épisode n’aurait offert une introduction aussi surprenante, prenant une allure de cauchemar. Imaginez donc ce pauvre couple, qui après avoir passé une excellente soirée, découvre, en cherchant de l’aide, un corps, et qu’après avoir prévenu la police : le corps n’est plus là : comment les croire ? Est ce qu’ils ont été victimes d’une hallucination ? Sont-ils sous l’effet de l’alcool ? Ce pourrait être un épisode de « La quatrième dimension » : tout est possible ! Et non seulement cela démarre très fort, mais la conclusion elle est aussi géniale, et qu’entre deux, nous aurons droit à des dialogues très inspirés, extrêmement philosophiques. Fort heureusement pour notre couple, Derrick les croit après avoir constaté que le bureau dans la pièce où un meurtre aurait eu lieu a été déplacé et que le tapis a visiblement été remplacé : la chance. Un peu plus tard, lorsqu’ils font la description de la victime : ils pensent que ce pourrait être le docteur Stoll, propriétaire de la maison où ils ont découvert le corps. De son côté Derrick va voir le docteur Stoll qui est très bavard, mais ne l’aide pas vraiment, pas du tout même à avancer dans son enquête… quoi que constatant quelques petites choses : il ignore qui est son avocat et donc que c’est une femme ; qu’il avait pris un temps fou à trouver un verre, donnant l’impression de ne pas connaître la maison où il est censé habiter ! Derrick et Klein songent au fait que ce ne puisse pas être le vrai docteur Stoll mais une autre personne : son frère jumeau. Qui aurait pris sa place très vite. Ils vont découvrir qu’il a été évidemment grassement payé pour cela, en oubliant une petite chose : c’est qu’une fois son frère mort, c’est lui qui hériterait et donc ferait ce qu’il voudrait du laboratoire où il travaillait. Lui créant des ennemis comme le meurtrier de son frère : le docteur Hansen, qu’il trouve en Suisse et tue. Après, il se rend à la police raconter toute l’histoire. Une nouvelle fois, l’interprétation est excellente, que ce soit celle naturelle de Stefan Behrens et Susanne Beck – le couple qui a découvert le corps et Heinz Bennent, très en forme, exigeant dans son personnage : le voir réciter ses monologues est vraiment fascinant, théâtral. Anecdotes :
4. UN VOYAGE À LINDAU Date de diffusion originale : 14 mai 1982. Résumé : Gericke, un courtier en finances est souvent menacé de mort par téléphone. Devant se rendre à Landau, son corps est découvert brûlé vif dans sa voiture peu après. Derrick et Klein enquêtent… Critique : Décidément, dans cette neuvième saison, Reinecker était très en forme pour écrire des scénarios bien velus. En apparence : le scénario est très classique, jusqu’à un rebondissement en plein milieu d’épisode : Gericke est vivant ! Il s’est fait passer pour mort, car entraîné dans un engrenage financier avec des industriels de Zurich, accusé d’avoir fait perdre des millions de marks : il a donc décidé de se faire passer pour mort afin de ne pas aller en prison. Bien entendu, il ne faut pas parler de cela à la police. Mais si Gericke est vivant, qui a été brûlé vif à sa place ? Malgré tout, de leur côté, Derrick et Klein remontent cette piste, tandis que le fils de Gericke veut retrouver ceux qui ont poussés son père à disparaître, afin qu’ils puissent reprendre leur vie tranquillement. Mais ils les croisent en sortant de la boite de nuit après y avoir retrouvé la secrétaire de Gericke et Roor : qu’il pense être un des responsables de cette histoire. Leur serveur va alors informer Derrick et Klein que son collègue et meilleur ami a disparu, ayant reçu une promotion pour travailler dans une grande entreprise à Lindau, de la part de Roor, mais on ne l’a jamais vu à Lindau. Ils vont voir alors Roor, qui leur dit que Gericke a emmené le serveur avec lui. L’autopsie confirme qu’il s’agit bien du corps du serveur. Les inspecteurs vont voir la famille de Gericke qui leur dit et il leur avoue finalement tout ce qui s’est passé : avoir payé Roor pour faire croire à sa disparition. La dernière réplique de Derrick est très juste : « Vous savez : le meurtrier n’est pas toujours celui qui tient l’arme. ». Au final, un épisode vraiment palpitant, tendu, avec des acteurs intenses dont Ekkehardt Belle, qui s’en était déjà pris bien plein la tronche dans « Le prix de la mort » (saison 7, épisode 5), ici dans un rôle assez similaire. Anecdotes :
5. L'IMPRUDENCE Date de diffusion originale : 09 juillet 1982. Résumé : Walter Klinger, a tué accidentellement le majordome de Gruga, en cambriolant sa maison. Ce dernier l’a reconnu mais négocie la venue de sa jeune sœur en échange de ne pas le balancer à la police… Critique : Cela faisait un petit bout de temps que nous n’avions pas eu d’épisodes aussi poussés psychologiquement, se déroulant en grande partie, dans la jolie demeure de Gruga. Derrick étant en vacances, c’est Klein qui mène exceptionnellement l’enquête, même si c’est un peu bizarre au début, mais Fritz Wepper étant un excellent acteur, il arrive à nous faire oublier l’absence de Derrick (qui est toute fois dans quelques scènes où il le conseille). Un cambriolage et un meurtre : ça paraît classique comme ça, et bien ce qui suivra, ne l’est pas vraiment. Gruga engage vite la jolie Herta pour remplacer son majordome : après tout pourquoi pas mais la jeune femme semble terrifiée par cet homme imposant. Klein, lui propose de la ramener de chez elle mais décline. Dans une scène glaçante nous est suggéré ce que nous soupçonnions déjà : Gruga abuserait sexuellement de la jeune femme. Klein est futé, il a compris qu’elle et Gruga connaissent l’assassin mais elle refuse de le dire et ne comprend pas pourquoi. Il cherche donc à savoir comment Gruga l’as connue : il lui demande et lui dit clairement qu’elle est la sœur d’un de ses serveurs. Il va rencontrer la famille qui se tait mais le père est finalement lassé de savoir sa fille cloîtrée chez Gruga, en imaginant ce qui lui fait. A la fin, Gruga et la famille racontent chacun leurs histoires, complétant le puzzle pour Klein. La toute dernière scène nous montre Klein, qui se précipite dans la maison de Gruga alors qu’il se donne la mort devant la mère de famille. Le regard de Klein, songeur et terrifié, est éloquent. Cet épisode est à la fois le portrait d’un homme vieillissant, broyé par la solitude et celle d’une famille très unie. Anecdotes :
Date de diffusion originale : 20 août 1982. Résumé : En rentrant chez lui, Klein croise une jeune femme qui semble perdue. Il la raccompagne chez elle. Critique : Pour le deuxième épisode consécutif, c’est Klein qui prend l’enquête en charge, toute fois Derrick viendra très vite l’aider. Ils apprennent assez tôt que Martina a été violée quelques heures avant son suicide. Justement, l’un des violeurs est assassiné quelques jours après. Nos inspecteurs sont persuadés que ses amies y sont pour quelque chose, mais, à ce moment-là, elles affirment toutes être chez Mme Liebermann, la proviseure qui confirme leurs dires. Quant à l’accusation de viol envers leurs trois camarades, ils semblent couverts par un bon avocat. Mais surtout, comment ne pas penser que la ou les assassins ne vont pas se charger des deux autres ? Deux gosses vantards, qui roulent des mécaniques pour cacher le fait qu’ils pètent de trouilles. Derrick et Klein vont devoir, malgré eux, les protéger ! Ça les répugne, surtout Klein qui prend cette affaire à cœur comme le montre notamment son échange tendu avec Horst et Rudolf, ce dernier commençant (enfin) à exprimer ses regrets. La surprise finale sera de taille : l’assassin ne sera pas plusieurs mais une seule : la proviseure, comme lui dit Derrick : « Ce n’est pas vous qui leur fournissiez un alibi, c’est elles qui vous en fournissez un. », la morale est très ambiguë : en effet, Mme Liebermann, se justifie en disant que les violeurs « n’avaient pas le droit » de commettre leur acte, ce à quoi Derrick lui dit, qu’elle, elle n’avait pas le droit de commettre un meurtre. J’ai tendance à penser que le spectateur entre en empathie avec la meurtrière, pour se venger du viol des garçons qui a poussé une jeune fille au suicide. Mais ce n’est pas le cas pour Derrick, alors qu’il se montre (comme l’a prouvé l’épisode « La sixième allumette ») beaucoup plus tendre avec les assassins de dealers. Peut-être, que cela le touche plus. Peut-être que, pour lui, la drogue est beaucoup destructrice que le viol… Anecdotes :
Date de diffusion originale : 17 septembre 1982. Résumé : Peu après avoir reçu un coup de fil anonyme, Berthold Dettmers se fait mortellement renverser par une voiture. Derrick et Klein parlent au seul témoin : un de ses voisins, puis à son père qui ignorait un pan de son existence… Critique : Une nouvelle charge anti-drogue. Sans surprise : on y voit Derrick s’emporter comme rarement (ce que Klein lui fait remarquer) après un dealer. C’est logiquement la mort de ce genre d’individus sur lequel nos inspecteurs enquêtent, bien qu’ils prennent du temps à le découvrir bien sûr mais après tout : comment un jeune et beau garçon pouvait vivre dans un très bel appartement luxueux ? Spéculations immobilières, prostitution ? De son côté, Klein, en raccompagnant le père de Dettmers, constate que ses enfants sont en pleine crise de manque – la scène n’est que suggérée : nous entendons seulement leurs cris. Parallèlement, le concierge de l’immeuble attend de faire une déposition, le lendemain, Derrick et Klein s’y rendent et il leur montre la voiture du père de Dettmers cabossé et comprennent que c’est lui le meurtrier : sa fille et son fils cadet sont devenus accros à la drogue vendue par leur frère aîné. Concernant cette thématique, il ne surpassera jamais le déchirant « Du sang dans les veines », mais comme « La sixième allumette » : épisode traitant aussi de cela, la « victime » est aussi un dealer et le motif de l’assassin est tout à fait compréhensible. Fantasme de Reinecker, que d’abattre tous les gens qui rendent les jeunes accro à cette saloperie qu’est la drogue. Anecdotes :
8. L'HOMME DE KIEL Date de diffusion originale : 15 octobre 1982. Résumé : Waginger est sorti de prison depuis quelques semaines : il a l’intention de renouer avec Dora, son ex, remariée, car il est encore amoureux d’elle… Peu après, le mari de Dora est poignardé... Critique : Reinecker reprenait l’une de ses thématiques fétiches : à savoir l’histoire d’un type tout droit sorti de taule, renouant avec son ex casée. Sauf que cela n’est qu’un point de départ pour faire le portrait d’une femme machiavélique, séductrice, voulant se débarrasser de tous ceux qui la gênent pour acquérir une fortune. Elle séduira même son beau-fils dans quelques scènes très sensuelles. Le meurtre n’arrive qu’au bout de dix-huit minutes d’épisode durant lesquelles nous assistons aux retrouvailles de Waginger avec Dora, son ex et elle le fait engager comme jardinier. Il ne sera pas que jardinier, mais aussi garagiste : un peu l’homme à tout faire quoi, apparaissant jovial à Korin et à ses enfants : il est immédiatement apprécié. Bien entendu, personne ne sait que Waginger et Dora se connaissaient avant, même Derrick n’a aucune raison de le soupçonner. Par contre, Klein sans que l’on sache pourquoi si, découvrant donc qu’il a été en prison et la famille de Korin l’apprend voulant le mettre dehors, mais Dora refuse, ayant autre plan en tête. Ce n’est que huit minutes avant la fin de l’épisode que Derrick et Klein font le lien entre eux, venant arrêter Waginger pour le meurtre de Korin, ils découvrent que le fils de Korin a tué Waginger. Derrick se précipite ensuite dans la salle de bains et découvre Dora qui allait se tuer avec des médicaments, il la ralentit et elle jure qu’on ne peut pas la condamner pour les meurtres, Derrick lui envoie, détaché : « Si vous aviez réussi à les prendre, on en parlerait plus. », préférant la voir passer le reste de sa vie en prison, plutôt que de se tuer, car le suicide aurait été trop « facile ». Soutenue par une musique énergique de Frank Duval et une interprétation efficace : un excellent épisode, surprenant jusqu’au dénouement. Peut être le meilleur de cette saison neuf. Anecdotes :
9. UN ÉVÉNEMENT PAS BANAL Date de diffusion originale : 10 décembre 1982. Résumé : Revenant d’une soirée, un couple d’amis voit des hommes cagoulés tenter de se débarrasser d’un corps. Les voyant, ces derniers leurs font promettre de ne rien dire à la police sous peine d’avoir des ennuis. Le lendemain, le corps d’un homme est retrouvé dans un parc. Critique : Le début de l’épisode peut faire penser au film « Jo » où le personnage interprété par Louis de Funès fait tout ce qu’il peut pour se débarrasser d’un corps. Ici, ce sont des méchants qui ne pouvant plus se débarrasser de leur corps encombrant comme ils l’avaient prévu, ayant été vus, décident donc de le déposer dans le parc à la vue de tous. La victime était Engler : un cambrioleur professionnel que Derrick connaissait depuis longtemps : un de ses collègues l’informe qu’un cambriolage a été commis dans une usine la veille au soir. Lorsqu’il se rend voir sa veuve, elle se montre très peu coopérative sur ses activités, car elle ne le dit pas à notre inspecteur bien sûr mais elle veut retrouver les meurtriers de son mari elle-même aidée de leurs enfants. Cela doit se régler en famille. Et c’est Udo, le fils aîné qui va s’y coller pour rencontrer les hommes qui ont pu tués son père, en allant au club de sport où il se rendait régulièrement. Parallèlement, Derrick, dont nous ne suivons pas vraiment les investigations avance tout de même et vient de croiser la route d’un Schuster, un des hommes qu’Udo a rencontré au club de sport. Nous revoyons aussi ponctuellement le « couple » qui a vu les auteurs du crime tenter de débarrasser du corps en ouverture de l’épisode, recevant des menaces, décide d’en parler à Udo et lui dit que l’un d’entre eux avait une voix qu’il pourrait reconnaître. Il fait en sorte d’enregistrer les voix des différents « amis » de son père au club de sport et leur fait écouter. Ils reconnaissent l’une d’entre elles. Dans la toute dernière scène, nous voyons Berti, le frère d’Udo, menacé Immel l’un des auteurs du crime, mais Derrick arrive juste à temps pour l’en empêcher, on peut noter qu’il lui dit de baisser son arme avec un ton humoristique : « Jette moi ce revolver, allez. Dépêche-toi avant que je te colle une fessée. » et Klein arrête Immel. La dernière réplique de l’épisode fait écho à l’épisode en lui-même, Udo dit à Berti : « Ça y est, c’est fini. ». L’intrigue de cet épisode est quand même un peu alambiquée, mais finalement touchante – les familles unies, c’est rare, nous en avions déjà vu une dans « Imprudence » quelques épisodes plus tôt. Mais c’est le jeu intense de Michael Wittenborn interprétant Udo, qui marque le plus, clairement impliqué dans son personnage de fils justicier bien malgré lui. Anecdotes :
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