Retour vers le futur (1985) Résumé : Marty McFly, un adolescent qui ne pense qu'à s'amuser et réussir sa vie en devenant une star du rock'n roll contrairement à ses parents qui sont des ratés, a pour ami un savant un peu fou : le docteur Emett Brown. Un jour, le 26 octobre 1985, il demande à Marty de le retrouver le soir tard, sur le parking d'un centre commercial, pour lui montrer sa dernière invention : une machine à voyager dans le temps sous forme d'une Delorean, à partir du moment où celle-ci franchi les 88 miles par heure. L'expérience est un succès, malheureusement, un groupe de terroristes Libyens à qui doc Brown a volé du plutonium pour pouvoir générer la puissance nécessaire du voyage dans le temps, arrive et le tue. Marty a juste le temps de prendre la Delorean et de s'enfuir. Il se retrouve propulsé en 1955 et coincé dans cette époque car il n'a plus de réserve de plutonium pour alimenter le convecteur temporel de la Delorean. Marty n'a plus qu'une solution : convaincre le docteur Emett Brown de 1955 de l'aider à repartir dans son époque, sans pour autant modifier le passé avec ses parents, et tout le reste de son environnement tout en sauvant son ami Emett Brown des Libyens. Critique : Retour Vers le Futur, est le premier volet d'une trilogie aujourd'hui culte et osons le dire : probablement à ce jour inégalée. Réalisé par Robert Zemeckis (La Mort vous va si Bien, Flight, Forrest Gump) dont il signe également le scénario en collaboration avec Bob Gale, c'est un film que vous pouvez regarder lorsque vous n'avez pas le moral. Je parlais dans une autre critique à propos du 1er film de Superman de 1978, de film inspiré : Retour Vers le Futur en est assurément un, lui aussi. Parti de l'idée de se demander comment ça se passerait si on pouvait voir ses parents dans leur époque à leur âge d'adolescent en ayant nous-même le leur, cette saga, avec les deux autres films, est bourrée d'humour, d'émotion, d'énergie, de moments et de phrases cultes, bref, on ne s'en lasse pas de les regarder encore et encore lorsque l'on a un petit coup de blues. C'est Michael J. Fox (Teen Wolf, Fantômes contre Fantômes, Outrages) très connu pour son rôle également dans la série Spin City qui est la vedette principale du film, secondé avec brio par Christopher Lloyd (Le Justicier Solitaire, Star-Trek 3 : À la Recherche de Spock, Sin City : J'ai tué pour Elle) dans le rôle du docteur, un peu cinglé, Emett Brown, et dans une moindre mesure par Lea Thompson (Denis La Malice, Spy School, Ten Tricks) qui joue le rôle de Lorraine McFly, la mère de Marty, et Thomas F. Wilson (House Broken, Drôle de Singe, Les Flingueuses) pour le rôle du méchant : Biff Tannen. Tout ce petit monde œuvre dans un seul et unique but : vous divertir, et ils y réussissent très bien. Bourré de détails, comme par exemple l'employé du café qui n'est autre que le futur maire de Hill Valley à qui Marty en donne l'idée ou encore L'horloge qui sera détruite par la foudre et grâce à l'association et son tract permettront à Marty de revenir dans son présent ou encore le parking du centre commercial des 'deux pins' devenu le centre commercial du 'pin solitaire' lorsque Marty revient du passé car dans celui-ci il a écrasé un des deux pins du vieux Peabody en s'enfuyant, lorsque ce dernier lui tirait dessus, etc. en regardant le film plusieurs fois vous en retrouverez d'autres régulièrement et qui vous auront probablement échappé. Retour Vers le Futur, c'est également des phrases cultes : « 2.21 gigawatts ! Mais c'est impossible M. Edison » et Marty de répondre « C'est quoi 1 gigawatts ? », ou lorsque les libyens arrivent et que doc dit « Oh ! Mon dieu, ils m'ont retrouvé ! » et Marty de hurler « Qui, mais qui ? » et doc de répondre « Tu devines pas ? Les Libyens ! ». Et surtout des moments cultes : lorsque Marty s'éloigne de Doc alors qu'il va diriger la Delorean vers eux pour le premier test temporel, le père de Lorraine qui dit que Marty est un crétin et que si elle fait un enfant comme lui, elle ne sera plus sa fille, la première rencontre de Marty McFly et du doc Brown de 1955 avec son appareil sur la tête, la réaction du jury lorsque Marty joue son morceau de guitare électrique lors de l'audition pour le bal de fin d'année de son collège. Ou encore la tête du chien de doc Brown sur le parking avant de voir la Delorean, la scène de la grange avec le vieux Peabody. Ou encore vers la fin du film lorsque Marty se laisse emporter par son délire de foutre en l'air la scène lorsqu'il joue pour l'orchestre de Marvin Berry et qu'il voit la réaction des gens... Retour vers le Futur, est un excellent film que l'on revoit toujours avec autant de plaisir. Le duo Marty/Doc Brown fonctionne admirablement à l'écran, on sent une vraie affection entre les deux personnages (lorsque Marty veut lui dire à Doc pour les Libyens pour lui sauver la vie), et surtout entre les deux acteurs ce qui fait que l'alchimie qui s'en dégage à l'écran n'en est que plus redoutable. Comme pour beaucoup, les acteurs maîtrisent ici tellement bien leur rôle, qu'on a du mal à faire la dissociation entre l'acteur et le personnage lui-même qu'il interprète. Ainsi, il est inimaginable de voir quelqu'un d'autre que Christopher Lloyd en doc Brown, ou un autre que Michael J. Fox en Marty. Ce qui a bien failli se produire pour ce dernier. En effet, Michael J. Fox était pris par une série à l'époque, nommée Sacrée Famille, et ne pouvait se libérer pour le tournage du film qui commençait fin 1984. Deux autres choix du réalisateur s'étaient alors portés sur C. Thomas Howell (E.T. L'Extra-Terrestre, The Amazing Spiderman, Hitcher 2) et Eric Stoltz (Mask, Memphis Belle, L'Effet Papillon), c'est finalement ce dernier qui fut choisi. Le tournage commence et Robert Zemeckis n'est pas du tout satisfait de Stoltz et préfère s'en séparer, malgré une dépense supplémentaire de 3 millions de dollars, Michael J. Fox peut alors se libérer et rejoint le casting de Retour Vers Le Futur, il cumule alors les deux : la journée Michael J. Fox travaille sur la série, et ensuite va tourner sur Retour Vers le Futur. Comme quoi parfois le destin... Mais voilà, Michael J. Fox est Marty McFly, et Christopher Lloyd : doc Brown, il faut voir aussi l'énergie qu'ils insufflent à leurs personnages à l'écran, c'est tout bonnement ahurissant. Lea Thompson est très jolie, et elle aussi très à l'aise dans son rôle, tout comme Crispin Glover pour le rôle du père de Marty : George. Dont il est dit pour celui-ci, qu'il était ingérable sur le tournage en improvisant sans cesse, et que la dernière scène où il est dans le salon seul, dû être refaite plusieurs fois car il faisait à chaque fois des gestes et mimiques qu'on ne lui demandait pas ou avoir des accessoires non nécessaires (comme un chapeau, etc.). Le film bien tourné, certains plans sont vraiment bien maîtrisés (cf la scène où Doc tente de rebrancher le câble sur l'horloge tandis que la foudre arrive) et techniquement les effets spéciaux (pas très nombreux), fait par ILM, surtout pour la Delorean et son passage dans le temps sont vraiment bien réalisés et n'ont pas trop mal vieillis. Les décors sont vraiment bien agencés, on se croirait dans une vraie ville pour la place de Hill Valley, qui est un plateau de tournage en extérieur des studios, l'illusion est parfaite. La musique d'Alan Silvestri (The Avengers, Van Helsing, La Nuit au Musée) est une petite merveille et colle merveilleusement bien à ce que l'on voit à l'écran, et le thème principal vous restera sans aucun doute dans la tête et identifie immédiatement le film ! Celle-ci est complétée par la chanson « Power of Love » de Huey Lewis and the News qui sera le seul succès du groupe. Un excellent film, avec toutefois une ou deux petites choses qui me chiffonnent, personnellement, à savoir par exemple la scène où Marty joue sur scène en 1955 Johnny B. Good de Chuck Berry, et que c'est lui qui dit donne l'idée à Chuck Berry via son cousin Marvin au téléphone d'écrire cette chanson. La même ficelle fut utilisée plus tard la série Code Quantum où Sam Beckett rencontre Buddy Holly et lui donne l'idée de Peggy Sue pour sa chanson, c'est un peu tiré par les cheveux, car ils interviennent sur des événements qui se sont passés avant qu'ils ne voyagent dans le temps, bien avant. D'ailleurs dans le film c'est visiblement la théorie que le temps boucle sur lui-même qui est retenue, puisque Marty voit les événements se redérouler sous ses yeux, lorsqu'il revient plus tôt du passé pour tenter de sauver doc des Libyens. Mais ce n'est vraiment rien de bien méchant, et cela n'entache absolument pas le film qui reste une vraie pépite. La version française est très réussie, avec la voix de Luq Hamet (voix de Ranma, voix de Jason Priestley ou évidemment celle de Michael J. Fox) pour Marty, Pierre Hatet (voix de Tom Selleck, celle de Rip Thorne ou encore James Coburn) pour doc Brown, Céline Monsarrat (voix de Julia Roberts ou bien de Jodie Foster) pour Lorraine, Dominique Collignon-Maurin pour George McFly et Richard Darbois pour Biff, là aussi staff de qualité pour le doublage vf. Le film d'un budget de 19 millions de dollars, et produit par Steven Spielberg, sera un immense succès à l'international et rapportera en tout plus de 381 millions de dollars de recettes. En France, il fera un carton avec près de 3.5 millions d'entrées, il sera 4e du box-office français de l'année 1985. Un conseil, jetez-vous dessus si vous ne l'avez pas encore vu ! C'est un classique.
Anecdotes :
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Retour vers le futur 2 (1989) Résumé : Doc Brown revient voir Marty pour l'emmener dans le Futur et corriger une erreur faite par le fils de celui-ci, et qui amène à la destruction de sa famille. Ceci fait, Marty a l'idée de ramener un almanach dans le présent contenant tous les résultats sportifs des 50 dernières années, ce qui lui permettra de devenir riche. Dissuadé par Doc Brown, à la suite d'un contre-temps avec Jennifer, Biff Tannen, vieux, découvre que Marty et Doc Brown voyagent dans le temps avec la Delorean. S'étant débarrassé de l'almanach suite à la remontrance de Doc, Biff le récupère et vole la Delorean le temps de retourner dans le passé pour se le donner à lui-même et ainsi devenir riche et puissant. De retour dans le présent, Marty et Doc font face à une époque cauchemardesque pour eux, avec un Biff tout puissant. Doc et Marty trouvent alors à quelle date Biff s'est donné l'almanach : en 1955. Ils doivent repartir dans le passé afin de le corriger et que tout redevienne comme avant. Critique : On prend les même et on recommence ! Enfin, presque, car il y eut un ou deux petits changements au cast, dû à des problèmes entre la production et certains acteurs. Ainsi, Crispin Glover qui incarnait George McFly dans le premier opus, n'a pas resigné pour la suite. En effet, le réalisateur raconte que pour participer à la suite du premier film, Crispin Glover était très exigeant, ayant même des demandes supérieures à celles de Michael J. Fox qui pourtant était la vedette. La production refusa donc ses prétentions, et prit quelqu'un d'autre pour incarner George McFly dans les quelques scènes nécessaires dans le futur. Pour toutes les autres, ce sont des inserts du premier film qui ont été utilisés. De même, l'actrice Claudia Wells dont la mère venait d'avoir un cancer à la même période de tournage, ne put reprendre son rôle de Jennifer Parker et fut remplacée par l'actrice Elisabeth Shue (La Maison au bout de la Rue, Drôles de Fantômes, Hollow Man : L'Homme sans Ombre), l'équipe dû retourner entièrement la scène de fin du premier volet qui débute en fait le second volet de Retour vers le Futur. Pour le reste, c'est identique, on retrouve à nouveau Robert Zemeckis à la réalisation, toujours secondé par son vieux complice Bob Gale et qui ont écrit d'ailleurs également le scénario du film. À ce propos, le 2e et le 3e volet de la trilogie ont été tournés pratiquement en simultané, pour réduire les coûts de production et permettre à Michael J. Fox d'être disponible pour la série qu'il tournait toujours : Sacrée Famille. Il a fallu attendre 5 ans, pour que la suite du premier film soit mise en chantier, car à l'origine Zemeckis et Gale n'avait pas prévu de suite, ils voulaient simplement rentrer dans leurs frais si le film réussissait. Aussi, la scène avec la Delorean volante à la fin du premier était une simple plaisanterie. Lorsque la suite fut mise en chantier, suite à l'énorme succès du 1er film, s'est posé le problème de Jennifer Parker, la copine de Marty. Zemeckis se mordant encore aujourd'hui les doigts de l'avoir mise dans la voiture à la fin du premier volet avec Doc et Marty. Néanmoins, ce second volet est-il aussi bon que le premier, meilleur ou moins bon ? Je le considère légèrement en deçà du premier volet, à cause de son côté déjà vu et un peu répétitif, mais ça reste tout de même du haut niveau, et on s'amuse tout autant que dans le premier. C'est un vrai plaisir de retrouver les personnages du 1er film, et il y a toujours autant de bons moments : par exemple lorsque Marty est revenu à nouveau en 1955, et va récupérer l'almanach sur Biff après que ce dernier se soit fait mettre au tapis par George McFly, Marty prend l'almanach et s'en va, et un des adolescents autour d'eux est obsédé par le fait de penser que Marty a volé le portefeuille de Biff, et ne cesse de le clamer à tout le monde. Ou bien encore la scène de fin lorsque l'employé de Western Union vient remettre à Marty la lettre de doc, et qu'on a l'impression que celui-ci est un tueur venu descendre Marty et qu'il va dégainer un flingue à la place de la lettre. La séquence dans le futur est assez réussie, bien que maintenant, pour nous c'est aussi du passé, et on sait pertinemment que l'on a pas d'Hoverboard, de voitures volantes, de 'Nike' à laçage automatique, etc. C'est d'ailleurs, je pense, le seul petit reproche que l'on peut faire au film : en fait, ce futur, correspond à quelque chose de plus éloigné, et les réalisateurs auraient dû comme dans certains films de science-fiction, prendre une date du genre 2115 ou 2315 pour qu'il n'y ai aucun risque qu'un jour nous voyons ce futur. Même si c'est vraiment bien foutu, cela grâce au directeur artistique Rick Carter (La Guerre des Mondes 2005, Jurassik Park, Sucker Punch), et que c'est vraiment fait avec humour, il est dommage qu'il soit si futuriste pour une date aussi proche (mais qui ne l'était probablement pas à l'époque pour les réalisateurs). Michael J. Fox réussi ici, un véritable tour de force en incarnant pas moins de 4 personnages à l'écran : à savoir, lui-même du présent, le lui vieux du futur, il incarne aussi son fils et enfin, sa fille ! Ce fut d'ailleurs à nouveau ILM qui fut chargé des effets spéciaux, et ça passe encore : on voit bien un ou deux trucages (par moment on voit bien que la Delorean n'est pas une vraie), mais les plans à base de caches sont très bien raccordés et fait avec subtilité : par exemple lorsque Doc Brown se rencontre lui-même en 1955 et se donne une clé pour un boulon, le cache est raccordé au niveau du lampadaire, ce qui ne se voit pratiquement pas. Les autres plans où Marty se voit lui-même sous un angle différent sont vraiment réalisés avec soin et sont bien pensés. L'histoire du 1985 différent est juste une merveille, et le retour de Marty dans son époque est juste un délice, surtout lorsqu'il tombe sur Strickland, toujours incarné par James Tolkan (Iceman, Dick Tracy, L'Extrême Limite), c'est terrible ! La partie en 1955, enfin, reprend les principaux éléments du premier film il y a quelques légères nouveautés, mais rien de bien flagrant. On pourra donc juste reprocher un petit peu le côté répétitif, mais c'est vraiment minime. Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Thomas F. Wilson et Lea Thompson sont toujours aussi à l'aise avec leur personnage et donne une énergie incroyable comme dans le premier opus : c'est juste exceptionnel. Michael J. Fox n'a quasiment pas changé en 5 ans depuis le premier opus, c'est ahurissant. Pour la musique, c'est toujours Alan Silvestri qui est aux commandes, nous ne sommes donc pas dépaysés, et on sait où on va, c'est un juste complément à l'image. La Delorean est encore légèrement modifiée, du fait qu'elle vole, et de son nouveau système de fusion qui lui permet de se passer du plutonium. Bref, un vrai bon film encore, et là aussi, vous ne verrez pas passer les 1H50 environ tant c'est en mouvement tout au long de celui-ci. Doté d'un budget de 40 millions de dollars, ce second volet sera lui aussi un carton il rapportera près de 332 millions de dollars, en France il fera presque 3 millions d'entrées. Le film est disponible en DVD ou BluRay en version seul ou avec la trilogie. Anecdotes :
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Retour vers le futur 3 (1990) Résumé : Doc Brown a été propulsé dans le passé en 1885 après avoir été frappé par la foudre en 1955. Il a envoyé une lettre à Marty pour récupérer la Delorean et pouvoir ainsi repartir en 1985. Mais alors qu'avec le Doc Brown de 1955, ils viennent récupérer la Delorean, ils font une macabre découverte : Doc Brown a été tué une semaine après son arrivée en 1885 par un certain Bufford Tannen. Marty décide d'aller récupérer Doc en 1885 avec la Delorean, après que celle-ci ai été réparée. Mais à cause d'indiens et d'autres péripéties, les deux hommes se retrouvent coincés dans le passé à cause d'une panne d'essence avec le compteur de sa vie qui tourne pour Doc. Au bout de pas mal de mésaventures, Marty sauvera Doc et réussira à repartir en 1985 à l'aide d'une locomotive. Il sauvera son avenir, et Doc réussira à revenir aussi avec une surprise. Critique : Nom de Zeus ! Nous en sommes au troisième et dernier volet de la trilogie de Retour Vers Le Futur. Toujours réalisé par Robert Zemeckis et son vieil ami Bob Gale. Ce troisième opus conclut donc la saga : définitivement ! En effet, il y a déjà eu plusieurs rumeurs de faire des préquelles ou suites, ou même un reboot, mais jamais cela ne s'est concrétisé, et je ne dirai qu'une chose : tant mieux ! En effet, Robert Zemeckis et Bob Gale, ont mis leur véto : de leur vivant on ne fera aucune suite, aucun reboot, etc. de la saga Retour Vers Le Futur. Et il vaut mieux que cela reste ainsi, on ne touche pas à ce qui est superbe, il n'y en a pas besoin, et espérons que la saga reste intacte encore très longtemps. Même si on est triste de savoir qu'on ne reverra plus les personnages qu'on aime beaucoup, mais il suffit de se recoller la galette dans le lecteur BluRay et l'aventure repart toujours aussi bien et distrayante. Parce que c'est ça qui est le plus amusant, c'est que pour ce 3e film, on reprend exactement les même et on recommence mais dans le Far West et on en redemande ! Alors d'emblée, je ne mets que 3 bottes à ce dernier volet, mais uniquement parce que je n'aime pas trop le côté western, et que je trouve qu'il est vraiment un tout petit peu moins bien que les deux précédents. Je préfère le futur ! Mais ce n'est rien de bien grave. Quoiqu'il en soit après Marty qui était le personnage principal du premier film, puis Biff qui était celui du 2e film, c'est Doc Brown qui est le personnage central de ce dernier opus. Il manque de se faire tuer, il tombe amoureux, et est censé rester coincé dans le passé. Tout cela mis en scène avec encore beaucoup d'ingéniosité et de talent. Il est rare que dans une trilogie, tous les films tiennent la route, ici les réalisateurs ont réussi ce véritable tour de force, ils sont pratiquement tous les trois sur un plan d'égalité, de très haut niveau, et pourtant avec chacun une identité bien distincte pour chaque volet, c'est tout simplement grandiose. Le film a été tourné à Monument Valley pour la majeure partie des extérieurs (lorsque Doc et Marty tentent de faire traîner la Delorean par des chevaux, etc.) c'est un peu dommage car c'est un lieu de tournage très commun que l'on retrouve dans beaucoup de films ou de séries, même, comme Supercopter par exemple ! On est donc habitué au paysage, peut-être l'étions-nous moins à cette époque du début des années 90. C'est très bien filmé, la mise en scène sur les trois films est vraiment excellente, les extérieurs sont très beaux, et l'équipe visuel a utilisé des filtres pour donner une tonalité spécifique à ce dernier volet. On voit aussi le tout début de Hill Valey, la construction de l'horloge, Strickland en shérif, etc. et évidemment tout ceci donne encore droit à nouveau à des scènes mémorables. Par exemple la réaction de Marty, lorsque Doc se met à danser avec Clara, ou bien encore lorsque Marty s'entraîne devant le miroir avec son pistolet en vue de son futur duel avec Tannen, et bien évidemment la scène où le barman tente de ranimer Doc Brown avec sa mixture « debout les morts » infâme à souhait. On a même droit à ce que Marty dise le « Nom de Zeus !» et Doc Drown « C'est pas le pied ! ». La continuité est bien assurée, on repart du début du 2, et Marty utilise l'astuce de Clint Eastwood dans son film Pour Une Poignée de Dollars de cacher une plaque de métal sous son poncho, comme Marty l'avait vu faire sur la tv dans la salle de bain de Biff, dans le futur dans l'épisode n°2 de la saga. La Delorean est encore modifiée et devient pratiquement méconnaissable, avec un mixte locomotive/voiture pour le dernier passage. Pas de problème pour le jeu des acteurs, ils maîtrisent désormais tous leur personnage sur le bout des doigts, et pour la dernière venue : Clara, incarnée par Mary Steenburgen (La Proposition, La Maison sur l'Océan, Philadelphia), c'est également un sans faute. Non contente, d'être jolie, son jeu du personnage de Clara est d'une justesse de chaque instant, et il faut vraiment bien l'observer pour voir toutes les expressions qu'elle prend et qui exprime très très bien le ressenti du spectateur par rapport à ce que l'on attend d'elle : c'est tout bonnement inimaginable. Un sans-fautes, je le répète. Et puis voir les ZZ Top en orchestre paysans de 1885, ça vaut le coup d'œil ! Pour la musique justement, nous retrouvons Alan Silvestri à nouveau qui officiait sur les deux films précédents, nous retrouvons donc les thèmes bien connus, mais également des nouveaux de toute beauté, comme la petite musique tout au début lorsque Marty ramène Doc Brown avec sa voiture sous la pluie : un pur délice. Bref, vous l'aurez compris, ce volet comme les deux autres est incontournable ! Peu d'effets spéciaux dans ce 3e opus, c'est surtout des cascades qui sont mises en avant. Doté d'un budget de 40 millions de dollars (je rappelle que le deux et le trois ont été réalisés en même temps, il y avait donc une enveloppe globale de 80 millions de dollars en fait pour les 2 films), le film marchera très bien en réalisant presque 245 millions de dollars, même si c'est moins bien que les deux précédents. En France, il réalisera un peu plus de 1.6 millions d'entrées. Nom de Zeus ! Anecdotes :
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