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Commando très spécial

8-06-01Le piège

OBSESSION
(OBSESSION)

Tournage : mai 1977

Diffusion : ITV, 6 octobre 1977 – TF1, 13 juillet 1979

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Ernest Day

Martin Shaw (Larry), Mark Kingston (General Canvey), Terence Longdon (Commander East), Lewis Collins (Kilner), Anthony Heaton (Morgan), Tommy Boyle (Wolach), Roy Purcell (Controller).

Résumé

L'ancien petit ami de Purdey a l'intention de se venger de l'Arabe qu'il tient pour responsable de la mort de son père en faisant sauter le Parlement lors d'une visite d'état. Le passé sentimental de Purdey ressurgit…

Fin de l'épisode

Gambit tente de réconforter Purdey de la mort de Larry. Steed l'empêche de la suivre et il lui dit : ' C'est Purdey' ["She's Purdey »] et Gambit conclut : "She's a woman".


CRITIQUES

8-06-02


Denis Chauvet

Avis : Le dernier épisode tourné sur le sol britannique est un brin mélancolique. Joanna Lumley-Purdey est très attendrissante dans cette obsession de vengeance. Le personnage féminin de la série est la vedette de cette aventure très particulière, le pendant pour Steed étant Méfiez-vous des morts ! Une bonne histoire sentimentale soutenue par des seconds rôles de qualité ; les seuls points négatifs étant l’abus d’images de la RAF et la destruction de la Range Rover de Steed ! Un très bon épisode pour les fans qui considèrent, comme moi, que Purdey est la meilleure Avengers girl après Mrs Peel !

Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Toujours trois melons pour cette romance avortée entre Purdey et Larry, un pilote qui ne vit que pour assouvir une vengeance très compréhensible. D’ailleurs, la disproportion des représailles, la destruction de Whitehall, n’est que prétexte pour que l’audience britannique n’y adhère pas ! L’épisode est ‘sérieux’ et dévoile le passé de Purdey, qui a toujours des sentiments pour cet homme qu’elle a failli épouser. La séquence d’ouverture fait partie des meilleurs moments avec une subtile alternance de bonheur (Purdey, avec une coiffure choucroute, évoque le futur avec Larry) et de tragique (le père de Larry est exécuté par des arabes dans un passage tristement d’actualité). Les scènes d’action (le motocycliste, Gambit face à une camionnette) sont réussies, les seconds rôles sont convaincants, la musique romantique est parfaite et le final est aussi poignant que l’introduction. Néanmoins, les nombreuses séquences rapportées (le feu et surtout les avions de la RAF) et le détecteur de métaux qui me casse les oreilles m’empêchent de mettre un quatre melons dans le dernier épisode made in the UK. Une belle histoire émouvante qui rompt avec les Old Avengers. On fait les valises, direction la France et le Canada !

Steed 3003 25 juin 2005

Après celui de John Steed dans Méfiez vous des morts, Brian Clemens fait ressurgir le passé de Purdey dans cet épisode à la même consonance mélancolique .

Il s’agit une nouvelle fois d’une histoire de vengeance ; thème maintes fois traitées par la série. Mais, comme dans Méfiez vous des morts, Brian Clemens sait se renouveler et nous offre un autre point de vue, encore plus nuancé que dans l’épisode précédent. Cette histoire d’amour tristement avortée entre Purdey et Larry est particulièrement bien traitée ; notamment la complexité des sentiments de Purdey pour ce dernier qui hésite entre peur, compréhension et attirance (jusqu’au climax final particulièrement poignant).C’est d’ailleurs bien elle qui se trouve au centre de l’histoire qui nous permet d’ailleurs de découvrir une facette plus vulnérable d’un personnage qu’on pouvait trouver parfois trop léger. Encore une fois, Brian Clemens s’ingénie à épaissir talentueusement le côté humain de la série et par conséquent l’empathie du téléspectateur pour ses personnages, rarement sollicitée dans les old Avengers . Rarement, un épisode s’était aussi montré si nuancé, notamment le devil mind, qui ici ne tire aucune satisfaction de sa vengeance qu’il exécute de manière apathique. C’est avant tout un homme blessé qui ne s’est jamais remis de l’exécution de son père (d’où l’excellente simplicité du titre par ailleurs qui résume à elle seule le personnage). Néanmoins, Brian Clemens a su trouver le bon équilibre entre sentimentalisme et suspense : l’intrigue est rondement menée et les rebondissements se multiplient de manière efficace jusqu’à l’inévitable et douloureuse confrontation finale (trop rapidement écourtée d’ailleurs par l’intervention deus ex machina de Gambit). Il l’a saupoudrée de plus de quelques bonnes idées, comme par exemple saouler un général au whisky pour le faire parler (pas si bête comme moyen de torture quand on y pense !).On notera néanmoins un manque d’humour général (quelques pointes pour détendre une atmosphère sombre n’auraient pas été de trop).L’épisode se referme même pour la seule et unique fois de la série sur une note mélancolique. En bref, un excellent scénario au ton inhabituel qui permet d’approfondir considérablement le personnage de Purdey.

Seconde réalisation de Ernest Day pour la série, faisant directement suite à la précédente Les anges de la mort, qui se montre ici légèrement meilleure. On remarquera une nouvelle fois le joli sens visuel de ce dernier : la photographie est splendide (notamment les scènes du flash-back scintillantes). On retrouvera aussi au détour de quelques courtes scènes, ces scènes de nuit superbement bleutées que nous avions pu voir dans l’épisode précédent. Les scènes clefs de l’épisode sont une nouvelle fois parfaitement filmées, notamment lors de la scène d’intro (avec un joli zoom arrière lorsque Purdey et Larry s’en vont au loin) et l’ultime confrontation. De plus, l’épisode est beaucoup plus rythmé que le précédent, grâce notamment à un montage efficace (qui intègre intelligemment les nombreuses et impressionnantes images d’archives de l’épisode, la plupart des scènes aériennes, bâtiment s’effondrant lors de l’incendie….) et à des scènes d’action tout à fait maîtrisées ( la projection d’un motocycliste, Gambit tirant sur une camionnette fonçant sur lui, Steed conduisant la voiture jusqu’au missile…). La grosse déception c’est finalement l’interprétation de Joanna Lumley, bien en deçà de la qualité du script. Alors que ce dernier lui permettait de nous épater par ses talents de comédienne, sa composition est ici forcée et monocorde, loin de sa spontanéité coutumière. C’est seulement lors de la dernière scène (lorsqu’elle éclate en sanglots dans les bras de Gambit) qu’elle se montre émouvante, une maigre récompense pour spectateur frustré. D’autant plus que Martin Shaw a su lui trouver le ton juste pour son personnage, même si ses scènes avec Joanna Lumley manquent de passion. Patrick Macnee est en bonne forme, Gareth Hunt, très peu présent, assure le service minimum. En bref, une réalisation très réussie gâchée par une composition décevante de Joanna Lumley (dans un registre similaire, elle était convaincante dans Visages).

Après l’avoir vue à l’œuvre dans Jeu à trois mains, on retrouve Purdey en ballerine au début de l’épisode qui s’apprête à jouer un rôle (mineur vu la taille de son nom sur l’affiche !) dans Le lac des cygnes. On apprend aussi qu’elle a failli se marier, mais comme le veut la tradition avengerienne (qui a débuté par l’assassinat de la fiancée du docteur Keel dés le premier épisode de la série), cette histoire d’amour ne vas pas durer. Purdey se montre d’ailleurs d’une froideur inhabituelle durant tout l’épisode (sûrement pour se protéger du resurgissement de son ex fiancé), se montrant plus vulnérable que jamais. Dans un registre plus léger, on apprend aussi qu’elle aime bronzer au naturel (sic) ; c'est-à-dire en tenue d’Eve. Encore une fois Steed montre sa loyauté envers son travail : “We have to play the rules remember. Rules before friendship” (“ Le devoir avant tout n’oubliez pas. Même avant l’amitié”). Néanmoins, il n’hésite pas à couvrir Purdey trente minutes plus tard, après que celle-ci eut tirée dans les pneus de sa voiture pour aller stopper le missile, seule ! Enfin, Steed raconte à Purdey une mission à Berlin est où celui-ci reçut trois balles et s’y cassa une jambe. Néanmoins, cette mésaventure n’empêcha pas notre kamikaze favori d’y retourner une fois soigné pour une nouvelle mission !

Rien de spécifique à noter à propos des intérieurs, à part la loge de Purdey au début de l'épisode et la maison sans saveur de Larry, tous ont été vus lors de précédents épisodes. On notera surtout des extérieurs variés et ensoleillés, ce qui donne une jolie teinte à l'image.

La coupe de Purdey lors du flash back est hideuse : on la croirait sortie de Côte Ouest ! Lorsqu’on la retrouve en Davy Crockett quelques minutes plus tard pour empêcher Larry de tirer, ce n’est pas mieux. Néanmoins, durant la suite de l’épisode, elle est correctement habillée avec des tenues aux couleurs variés (blanche, rose, noire…). Une nouvelle fois après Otage, Steed porte un chapeau melon à la couleur non assortie à celle de son costume, déjà qu’on avait mis quatre épisodes à s’en remettre… On remarquera enfin un superbe costume rayé de Gambit.

Laurie Johnson apporte encore une fois une superbe musique durant tout l'épisode (on saisit d'ailleurs à un passage le début du thème de Mission Impossible), incroyablement rythmée. Il nous offre aussi, pour la première fois dans la série, un thème plus romantique et tragique (quand Purdey apprend la mort du père de Larry) avec toujours autant de talent.

EN BREF : Un épisode inhabituellement triste et mélancolique doté d’une trame narrative intéressante et d’une mise en scène réussie. L’interprétation en demi teinte de Joanna Lumley l’empêche néanmoins d’atteindre les sommets de la série.

Estuaire44 7 juillet 2015

Toujours confrontés à une pénurie en véritables scénarios  de qualité, les auteurs continuent à mener des tentatives de diversion. Après le bataillon de charme des Anges de la Mort, ils jouent ici la carte du mélodrame à gros bouillon, avec un résultat encore moins convaincant. Tous les rouages du sentimentalisme pathétique se voient mis en œuvre, jusqu’à phagocyter le développement d’une intrigue d’espionnage digne de ce nom. Cela produit des résultats ridicules, comme ces documents ultrasecrets dérobés à l’aide d’une bouteille de whisky et d’une corde, en moins de trois minutes à l’écran. De même Purdey  connaît une épiphanie en découvrant la photo de l’émissaire, alors même qu’elle l’avait déjà vue en début d’épisode, sans jamais suspecter Larry par la suite. Au final on renoue avec une énième variation sur les thèmes du traitre et de la vengeance, encore une fois.  

Clemens y va autant à la truelle que Gelman dans l’épisode Un ami d’enfance d’Amicalement vôtre, où l’on ne recule pareillement devant aucune emphase pour essorer pleureurs et pleureuses en leurs chaumières. Tout comme pour Un ami d’enfance, le récit passe à côté de son sujet, narrer comment le protagoniste est devenu ce qu’il est. Cela nécessiterait de conter un parcours, et non de se limiter à accumuler les flashbacks lacrymaux. On  s’en tient aux points de départ et d’arrivée, le voyage intérieur est aux abonnés absents. Qu’a ressenti Purdey en transformant son art en méthode de combat tout en jetés de jambes ? Comment le choix d’une nouvelle vie l’a-t-elle conduit à ce travail particulier ? Autant de passionnantes questions restées sans réponses. 

Dialogues de la collection Harlequin et postures figées de romans photos se voient de plus aggravés par une interprétation déficiente, Joanna Lumley, impavide, étant totalement employée à contre-emploi. Le plus confondant demeure néanmoins le paternalisme condescendant avec lequel ses partenaires masculins considèrent Purdey. Les Avengers renoncent à leur admirable et proverbial féminisme et rentrent dans le rang du gros des séries d’action. En un mot ils se renient. Le refrain « c’est une femme »  (comprendre fragile et émotive) crucifie l’épisode.

Il en va pareillement de la vision de Purdey servant de loufiat durant la réception de Steed, tandis que les hommes boivent et pérorent. Imagine-t-on Emma Peel se prêter à ce rôle, sans même parler de Cathy Gale. Pendant ce temps, la série continue à sacrifier le relation Purdey/Gambit, pourtant un moteur essentiel de la première saison. On avait posé Purdey en groupie de Steed dans Méfiez-vous des morts, la voici montrée incapable de surmonter le passé et de poursuivre sa vie avec un Gambit toujours plus réduit aux postures d’homme d’action. L’écriture des personnages s’enferre.

Quelques à-côtés positifs perdurent, comme de beaux inserts de la RAF,  avec des avions de combat alors à la pointe du progrès, tel le Jaguar de Larry, effectivement dédié au combat au sol. La série se montre une nouvelle fois pionnière avec la vue du fameux décollage horizontal de l’Harrier, appareil qui va particulièrement s’illustrer lors du prochain conflit des Malouines. Tout ceci apporte à l’opus un sympathique cachet à la Chevaliers du Ciel. L’anecdote de la présence des futurs Professionnels reste amusante et permet de constater le beau talent des deux comédiens invités. Mais tout cela demeure secondaire.

Il n’en reste pas moins qu’Obsession confirme l’assèchement de la verve créatrice de Clemens. Tout comme en saison 2, les Avengers  vont cependant voyager en dehors de Mother England, le dépaysement pouvant favoriser un regain créatif. Ce périple potentiellement salvateur va débuter dans notre douce France, terreau fertile pour les héros des séries d’aventures anglaises.

 

EN BREF : Les mélodrames voudraient que l'on soit muet au moment où on aimerait être sourd disait Oscar Wilde. Faisons donc silence sur ce mélodrame emphatique, imbibé de paternalisme machiste, et embarquons pour Paris.


EXTRAIT VIDÉO


Chaleureuses retrouvailles :

 

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 2) - LES SÉQUENCES CULTES - Obsession - Chaleureuses retrouvailles! Consultez la fiche complète de Obsession sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison8/obsessionParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t1862-obsession-id

Posted by Le Monde des Avengers on Sunday, September 20, 2015

Une triste fin!


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

8-06-03


Tournage

o  Le motard est stoppé sur Black Park Road à la jonction avec Rowley Lane. Pas loin de Black Park Lake, très utilisé pour représenter la frontière avec l’Est. (Source: site, Avengerland).

obsession 1

o La maison de Steed a été déplacée à Fulmer près de Gerrard's Cross dans le Buckinghamshire pour cette seconde saison. (Source : The Avengers Dossier).

o Les extérieurs de la maison de Larry Doomer sont à Greyleigh, Saint Hubert's Lane Fulmer Rise, Iver (Source : site, Avengerland).

Greyleigh, Saint Hubert's Lane Fulmer Rise, Iver

o Pas loin de là, Doomer prétexte une panne et stoppe le général à Saint Hubert's Lane, Fulmer. Les New Avengers enquêtent sur place (Source : site, Avengerland).

Saint Hubert's Lane, FulmerSaint Hubert's Lane, Fulmer

 Continuité

o Alors que la date au début de l'épisode nous indique que la scène se déroule le 10 juillet 1970, on peut lire sur le Daily Telegraph que tient Purdey, après avoir découvert la mort du père de Larry, la date du vendredi 10 mai 1967. (6'43").

Obsession New AvengersObsession New Avengers

o Même procédé que pour les Old Avengers : une peinture visible à travers les carreaux ne laisse aucun doute sur le fait que l’intérieur de la maison de Doomer est tourné en studio.

Obsession New Avengers

Détails

o Les images d'archive présentes dans l'épisode proviennent de la Royal Air Force. On peut d’ailleurs y lire un titre l’espace d’un instant : The engineer in the RAF !

o Purdey est ballerine dans Le lac des cygnes au début de l’épisode. Joanna Lumley fut effectivement une danseuse aguerrie.

Joanna Lumley Ballet

o Ce n’est plus le Times mais le Daily Express, fondé en 1900, qui sert de référence au trio. Ce tabloïd a toujours soutenu depuis la guerre, à une exception près, le candidat conservateur dans les élections britanniques.

Obsession New Avengers Daily Express

o L’insert de la télévision, avec Big Ben au fond, date de 1967, comme l’atteste le titre du film Come Spy With Me (à droite), sorti cette année-là.

Obsession New Avengers Daily Express

o Aucun mystère sur la marque de whiskey qu’ingurgite le général : J&B (Justerini & Brooks) est une marque de whisky blend (mélangé) écossais. JB est le troisième whisky le plus vendu dans le monde.

Obsession New Avengers

o Bien que l’épisode soit tourné en mai, le calendrier affiche ‘June 1977’.

Obsession New Avengers

Durant la soirée chez Steed on aperçoit sur le mur la même gravure de William Hogarth vue lors de lors de l’épisode précédent, Les Anges de la Mort. Elle représente une scène des Actes des Apôtres, Paul face à Félix, le procurateur de Judée.

obsession 1

 

Quand la disparition du général est annoncée à Steed et Gambit, on aperçoit une superbe peinture suspendue au mur. Le canal de Brenta à Padoue (1742) est une huile de Canaletto (1697-1768), important peintre de l’école vénitienne dite du Védutisme, réputée pour ses panoramas urbains. L’original est conservé à la National Gallery of Art, à Washington. Le Boardman de Dial A Deadly Number (saison 4) possédait aussi un Canaletto.

obsession 2

obsession 3

La position de son nom sur l’affiche indique que Purdey est sans doute une membre du corps du ballet et non une soliste. Mais sa carrière s’annonce néanmoins prometteuse car The Royal Ballet est la plus prestigieuse des compagnies de danse angélisés. Fondée en 1931, elle depuis 1946 basée au Royal Opera House, à Covent Garden, tout en réalisant de nombreuses tournées internationales. Le Lac des Cygnes est effectivement l’une des œuvres inscrites le plus régulièrement à son répertoire.

 

Acteurs

o Martin Shaw (1945) est un acteur très populaire en Grande-Bretagne où il est apparu dans plus de 100 rôles à la TV depuis 1967. Sa carrière au théâtre, menée en parallèle, lui valut quelques distinctions. La série Les professionnels le fit connaître. Il ne travaille qu’en Angleterre et il vit dans le Norfolk. Il déteste les interviews et il ne porte pas la presse dans son cœur. Il est le juge John Deed dans la série du même nom depuis 2001.

o Lewis Collins (1946) a connu son heure de gloire avec la série Les professionnels et le rôle de William Bodie dans 57 épisodes de 1977 à 1983. Il a passé le test de sélection de la section d’élite SAS mais il ne fut pas accepté à cause de sa célébrité.

o Tommy Boyle (1948) fut l’inspecteur Maddan dans la série Z Cars (14 épisodes). Il est apparu également dans les séries Les professionnels, Coronation Street et Taggart.

o Terence Longdon (1922) a plus d'un demi-siècle de carrière. Il a débuté dans les années 50 dans des petits rôles au cinéma : Dossier secret d'Orson Welles, Ben-Hur. A la TV, il est apparu dans Destination danger, Le retour de Sherlock Holmes entre autres ainsi qu'un épisode de la saison 6, Les évadés du monastère. Sa dernière apparition date de 2003 dans Hitler : la naissance du mal.

A noter que

o Comme dans l’épisode La grande interrogation, Purdey est doublée dans les scènes de moto (en haut, à gauche). Le cascadeur faisait la plupart des scènes et Wendy Cooper prenait le relais pour les séquences nécessitant l’apparence d’une femme. (Stare back and smile, mémoires de Joanna Lumley, 1989). Ainsi, lorsque le trio inspecte la voiture du général kidnappé, Purdey/Lumley quitte le champ de la caméra, puis, quelques secondes plus tard, la doublure de Purdey part en trombe (en bas, à droite). Le procédé d’arrière-plan est plus adapté que lors de la période Peel couleur, mais un film est diffusé derrière Joanna Lumley casquée (en bas, à gauche).  Par contre, Joanna Lumley joue dans les scènes statiques en moto (en haut, à droite).  

Joanna Lumley Moto  Saint Hubert's Lane, Fulmer

Obsession New AvengersSaint Hubert's Lane, Fulmer

o AKA : Missile

o Cet épisode ressemble plus à un épisode des Professionnels qu'à un des Vengeurs, et pour cause : Martin Shaw et Lewis Collins (futures vedettes des Professionnels) y font pour la première fois équipe ensemble. Les professionnels allaient d'ailleurs entamer leur production quelques semaines plus tard… Lewis Collins affirme même à Martin Shaw : «Maybe we should work together again, we're a good team» [Peut être devrions nous retravailler ensemble, on forme une bonne équipe !].

o Cet épisode est quatrième dans le top 5 des meilleurs épisodes de la deuxième saison New Avengers du livre The Avengers Dossier.


Fiche de l'épisode Obsession des sites étrangers :

En anglais
http://theavengers.tv/forever/newave-18.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/newavengers/n18.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS2-05-Obsession.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav19.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide_complete/gli_infallibili_tre/stagione_2.htm#19

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_obsession.htm

 

Retour à la saison 8

Toujours trois melons pour cette romance avortée entre Purdey et Larry, un pilote qui ne vit que pour assouvir une vengeance très compréhensible. D’ailleurs, la disproportion des représailles, la destruction de Whitehall, n’est que prétexte pour que l’audience britannique n’y adhère pas ! L’épisode est ‘sérieux’ et dévoile le passé de Purdey, qui a toujours des sentiments pour cet homme qu’elle a failli épouser. La séquence d’ouverture fait partie des meilleurs moments avec une subtile alternance de bonheur (Purdey, avec une coiffure choucroute, évoque le futur avec Larry) et de tragique (le père de Larry est exécuté par des arabes dans un passage tristement d’actualité). Les scènes d’action (le motocycliste, Gambit face à une camionnette) sont réussies, les seconds rôles sont convaincants, la musique romantique est parfaite et le final est aussi poignant que l’introduction. Néanmoins, les nombreuses séquences rapportées (le feu et surtout les avions de la RAF) et le détecteur de métaux qui me casse les oreilles m’empêchent de mettre un quatre melons dans le dernier épisode made in the UK. Une belle histoire émouvante qui rompt avec les Old Avengers. On fait les valises, direction la France et le Canada !