Et maintenant, on l'appelle El Magnifico (1972) Résumé : Un certain « Anglais » est mort, et la nouvelle se répand chez ses amis. En parallèle, son fils vient s'installer dans sa maison dans l'ouest. Bien élevé, éduqué et érudit, le dépaysement est total lorsqu'il retrouve les amis de son père qui sont des cow-boys pure souche. Ceux-ci reçoivent une lettre posthume de l'anglais, où il leur demande de faire de son fils Thomas un homme, puis ensuite de le laisser grandir dans la vie. Thomas tombe amoureux de Candida Olsen, la fille de Frank Olsen qui veut acheter la terre de Thomas, par ailleurs, Morton Clayton le contremaître de Frank Olsen a lui aussi des vues sur sa fille et prend en grippe Thomas. Les confrontations se succèdent, et Thomas se décide à devenir un vrai cow-boy. Il réussit à vaincre Morton, et à conquérir la fille de Morton. Critique : Bon petit western, pas très connu, une vraie bonne surprise pour moi, personnellement, en découvrant celui-ci. Réalisé par E. B. Clucher qui avait déjà réalisé On l'Appelle Trinita et On Continue à l'Appeler Trinita, on retrouve bien évidemment Terrence Hill dans le rôle-titre de Thomas Moore, mais cette fois-ci dans un rôle à contre-pied de ses précédents : en effet, cette fois-ci Terrence Hill est un jeune anglais bien éduqué, instruit et érudit, et qui suite à la mort de son père va devoir devenir un vrai cow-boy pour garder sa terre située dans l'ouest, et pour pouvoir conquérir celle qu'il aime. Il n'est donc pas un as de la gâchette dès le début du film, mais cela s'arrangera après. À ses côtés, cette fois-ci nous ne retrouvons pas Bud Spencer, mais Gregory Walcott (Une étrangère dans la Ville, Le Tigre du Ciel, Joe Kidd) qui somme toute, possède la carrure pour pouvoir prétendre le remplacer sans trop de problème. On retrouve également Harry Carey Jr., que l'on avait déjà vu dans le rôle du père de Terrence Hill dans On Continue à l'Appeler Trinita, et qui ici joue le rôle d'un révérend assez original. Enfin, Dominic Barto dans le rôle du Macaque termine ce trio qui entoure Terrence Hill. C'est la très très jolie Yanti Somer qui incarne Candida Olsen, et que l'on avait déjà pu apercevoir dans On Continue à l'Appeler Trinita. Vient ensuite Ricardo Pizzuti dans le rôle de Morton et qui est un habitué des films de Terrence Hill et Bud Spencer. Pour terminer, c'est Enzo Fiermonte (Le Fils de Spartacus, Deux Grandes Gueules, Le Tueur Frappe Trois Fois) qui interprète Frank Olsen le père de Candida que convoite Thomas et que l'on avait pu déjà voir lui aussi dans On Continue à l'Appeler Trinita. Alors évidemment, c'est une coproduction Italienne, Française et Yougoslave, mais on met malgré tout une chanson en anglais au début et un titre en anglais aussi pour faire comme si c'était un western us. Néanmoins, même si on nous montre des jolis paysages et forêts, on se rend immédiatement compte, que cela n'a pas été tourné aux états-unis. Si le début du film est un peu long à se mettre en place, il devient par la suite très agréable à suivre et on retrouve les choses habituelles qui font le régale des western spaghetti : ainsi la baston dans le bar est bien marrante, et vous décrochera à coup sûr quelques rires. De même, si le combat de fin paraît assez convenu, on voit clairement que Terrence Hill et Ricardo Pizzuti par moment attendent de suivre leur chorégraphie, et ça ne fait pas trop naturel, mais ça fonctionne quand même. Les acteurs sont à la hauteur et c'est un vrai bonheur que de les suivre tout au long de la durée du film, 2H quand même que l'on ne voit pas passer, car on a pas le temps de s'ennuyer. À noter d'ailleurs que la version française est un vrai régal, avec le doublage par des gens comme Dominique Paturel pour Terrence Hill, Francis Lax pour le révérend, Jacques Balutin pour le Macaque, Jacques Thébault pour Morton... Bref que du beau monde. Le scénario, même s’il n'est pas le plus original du monde, a tout de même le mérite de se démarquer un peu des autres : néanmoins, on retrouve comme dans les films de Sergio Leone, la lutte des hommes qui voient venir le progrès et qui ne savent pas trop comment ils font vivre avec. La musique composée par les frères De Angelis (Guido et Maurizio) est une petite pépite et propose des moments vraiment très agréables, comme par exemple le tout premier dans la forêt où Thomas retrouve la fille d'Olsen. Malheureusement, le film sera un échec commercial avec à peine plus de 700 milles entrées en France, un peu plus de 2 millions d'entrées en Espagne et se ramassera en Italie. Personnellement, je vous conseille de jeter un œil dessus, vous passerez un bon petit moment sympa. Anecdotes :
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Un certain « Anglais » est mort, et la nouvelle se répand chez ses amis. En parallèle, son fils vient s'installer dans sa maison dans l'ouest. Bien élevé, éduqué et érudit, le dépaysement est total lorsqu'il retrouve les amis de son père qui sont des cow-boys pure souche. Ceux-ci reçoivent une lettre posthume de l'anglais, où il leur demande de faire de son fils Thomas un homme, puis ensuite de le laisser grandir dans la vie.
Thomas tombe amoureux de Candida Olsen, la fille de Frank Olsen qui veut acheter la terre de Thomas, par ailleurs, Morton Clayton le contremaître de Frank Olsen a lui aussi des vues sur sa fille et prend en grippe Thomas. Les confrontations se succèdent, et Thomas se décide à devenir un vrai cow-boy. Il réussit à vaincre Morton, et à conquérir la fille de Morton.
Mon nom est Personne (1973) Résumé : Trois hommes débarquent dans un village perdu de l'ouest, et font prisonnier le barbier et son fils et l'un d'eux prend sa place. Ils sont en fait là pour tuer Jack Beauregard qui doit bientôt quitter le pays à bord d'un bateau. Mais Beauregard les tue tous les trois avant qu'ils n'aient le temps de le faire. Plus tard, Jack Beauregard va retrouver un ami qui vient de se faire tuer lui aussi, en fait les tueurs sont à la solde de Sullivan qui lui-même est de connivence avec une bande de bandits : la horde sauvage. En parallèle, Beauregard fait la connaissance de Personne : un jeune fan qui a l'idée de le faire entrer dans les livres d'histoire. Entre rencontres avec des bandits, et Personne, et un marché avec Sullivan au grand désarroi de Personne, ce dernier réussira tout de même à faire en sorte que Jack Beauregard affronte la horde sauvage. Sullivan a fait tuer le frère de Jack Beauregard car celui-ci devenait trop gourmand, c'est Red l'ami tué auparavant qui a tiré la balle pour assassiner Nevada le frère de Beauregard. Après avoir décimé la horde sauvage, Personne a alors l'idée de monter un duel truqué pour faire croire à la mort de Jack Beauregard et prendre sa place comme justicier de l'ouest. Jack Beauregard part sur un bateau pour l'Europe. Critique : Alors je vais être très partial, car pour moi Mon Nom est Personne est tout simplement le meilleur western spaghetti de tous, et mon préféré. Réalisé par Tonino Valerii (Le Dernier Jour de la Colère, Folie Meurtrière, La Horde des Salopards) dont on dit que sur ce film il n'aurait été en fait qu'un prête nom pour Sergio Leone, ce qui serait fort probable tant on retrouve les gimmicks de Leone, il n'en reste néanmoins qu'il y eut de fortes dissensions entre les deux hommes pendant le tournage du film. On retrouve cette fois-ci pour les vedettes Henry Fonda dans le rôle du justicier Jack Beauregard et qui reprend ici un rôle de gentil, avec face à lui Terrence Hill : un autre habitué des westerns spaghettis. Le duo fonctionne très bien à l'écran, on en redemande. Viennent compléter autour d'eux : Jean Martin (L'Héritier, L'Aile ou la Cuisse, Peur Sur la Ville) immense acteur français qui est excellent comme d'habitude. Nous avons également Geoffrey Lewis (Le Justicier de Minuit, Tango et Cash, Le Cobaye) qui a toujours des rôles de méchants marquants. Mon Nom est personne c'est plein de moments cultes comme par exemple le début où Jack Beauregard descend les trois hommes qui veulent le tuer, à priori, il s'agit d'une scène toute bête, mais en écoutant un peu mieux il faut entendre le cri de la poule qui semble se moquer tout au long de la scène. Soigné jusqu'aux détails, mais pas seulement : le film égratigne les mauvais côtés de l'homme, il faut voir par exemple la scène du concours de tartes à jeter sur les visages des hommes noirs, la scène avec Sullivan et l'avidité... et le reste. On a aussi une scène impressionnante où Terrence Hill mange une pomme en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on retrouve évidemment la séance de baffes, mais aussi l'impressionnante scène avec les cavaliers de la horde sauvage ! Lorsque l'on voit le résultat à l'écran, on image le casse-tête que cela a dû être pour la synchroniser correctement. Le titre du film est d'ailleurs annoncé d'une superbe façon, lorsque l'enfant demande à son père est-ce qu'il y aura quelqu'un de plus rapide que Jack Beauregard, le barbier répond : « Plus rapide que lui ? Personne ! » et le film démarre. Mon Nom est personne c'est aussi des répliques cultes, comme celle de Sullivan avec la mine lorsqu'il parle au chef de la horde sauvage : « je pourrai le crier, le chanter même... Ils deviendraient tous aveugles ! Aveugles et sourds ! ». Et le chef de répondre : « Mais pas muets ! ». Ou encore lorsque Personne dit à Jack Beauregard qu'il doit finir sa carrière en beauté, ce dernier répond : « finir, est souvent plus difficile que de commencer ! », et aussi : « les années ne produisent pas la sagesse, elles ne produisent que des vieillards ! », « J'ai rencontré de tout dans ma vie... Mais un homme qui soit vraiment un homme : jamais ! ». Vous aurez bien évidemment la scène des fayots, les plans de grands espaces déserts, le train, le monde qui est en train de changer avec l'arrivée de celui-ci, les sales gueules, etc.
Pour moi, ce film est tout simplement parfait, soigné dans les moindres détails comme je l'ai déjà dit plus haut, sans aucune longueur et on ne voit pas passer ses 1H50, au contraire même, on aimerait qu'il soit un peu plus long. Le film fait également de nombreuses références à d'autres westerns (Pour une poignée de dollars, Il était une fois dans l'Ouest...) le tout sur une bande originale de Ennio Morricone qui signe pour moi là aussi sa plus belle composition. Le thème de Personne est tout simplement excellent, mais plus encore celui de Jack Beauregard lorsqu'il arrive au cimetière indien, ou encore lorsqu'il est seul près du rail en attendant le train avec son cheval, l'apothéose étant lorsqu'il affronte la horde de sauvage et que la musique se déchaîne lorsque personne fait le score des bandits abattus : vraiment excellente. Sans compter le thème de la horde sauvage, on retrouve néanmoins quelques similitudes : par exemple la scène où Personne entre dans le saloon pour faire le concours avec les verres d'alcool, au tout début, elle rappelle une musique de Peur sur la Ville avec Minos qui appelait d'une cabine téléphonique près d'une foire. Et il y a un clin d'œil à Il était une fois dans l'Ouest lors du duel entre Jack Beauregard et Personne. Excellent western, il est indispensable : le film marchera très bien en France et fera un peu plus de 4.7 millions d'entrées, presque 1.8 millions d'entrées en Espagne, un peu plus de 6.2 millions d'entrées en Allemagne et 6.7 millions d'entrées en Italie. Carton plein mérité pour un superbe western. Anecdotes :
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Un génie, deux associés, une cloche (1975) Résumé : Joe Merci arrive dans une ville et provoque Doc Foster en duel, c'était en attendant l'arrivée du colonel Pembroke qui vient enquêter sur le major Cabot qui est à Fort Cristobal. Joe Merci prévient le colonel que si il va à fort Cristobal, il sera tué par des hommes déguisés en indiens. Il retrouve ensuite deux amis : Locomotive Bill et Lucy. Joe Merci s'associe avec eux pour récupérer 300 milles dollars volés aux indiens par le major Cabot. Pembrock est tué, et ils tombent sur la bande à Mortimer qu'ils éliminent, et se mettent en cheville avec Jelly Roll pour que la mort de Pembroke ne se sache pas, mais Jelly trahi Bill et Lucy qui se retrouvent prisonniers de Cabot. Mais en fait, Joe Merci a monté tout cela, pour faire tomber Cabot dans un piège, et lui permettre de récupérer les 300 milles dollars qu'il remet aux indiens. Bill et Lucy partent avec les indiens, tandis que Merci reste seul et retrouve sa décontraction naturelle. Critique : C'est un bon petit western spaghetti, qui ne casse certes pas des briques mais qui a le mérite d'être assez divertissant. Réalisé par Damiano Damiani et Sergio Leone, une fois de plus, vous retrouverez la patte de ce dernier tout au long du film avec les éléments récurrents (manque juste la scène des fayots, quoique...). Nous retrouvons à nouveau Terrence Hill en vedette, une fois de plus dans le rôle du justicier solitaire qui défend la veuve et l'orphelin, en l'occurrence ici les indiens. Autour de lui, nous avons Robert Charlebois (Entre la Mer et l'Eau Douce, Les Longs Manteaux, Sauve Toi Lola) : le chanteur québécois s'est essayé à peu près à tout (même à l'écriture d'un livre) en plus de sa carrière musicale, ici, on peut dire qu'il n'est pas mal du tout et c'est vraiment très agréable de le voir à l'écran. Il se lâche totalement et c'est pour notre plus grand plaisir. Miou-Miou (La Dérobade, La Femme Flic, Tenue de Soirée) clos le trio principal, son rôle est assez limité et ne lui laisse pas de grandes marges de manœuvre, mais on peut dire qu'elle s'en tire aussi bien que faire se peut. La bonne surprise vient surtout de la présence de Patrick McGoohan (Le Prisonnier, Destination Danger, Destination Zebra) dans le rôle du pourri de service : le major Cabot. J'aime beaucoup l'acteur et sa manière de jouer, qui se retrouve une fois de plus ici et ne déçoit pas. Nous avons également une petite apparition de Jean Martin dans le rôle du colonel Pembroke, et de Klaus Kinski (Les Nuits de Dracula, On m'appelle King, Mort d'un Pourri) en doc Foster. Piero Vida terminant tout ceci dans son rôle de Jelly Roll. L'histoire est assez sympathique, quoique très classique : un blanc vient au secours des indiens qui se sont fait voler des terres et de l'argent par un major pourri et qui les tue sans vergogne en les faisant passer pour des criminels qu'il exécute. Pour cela, Joe Merci monte l'affaire avec 3 acolytes assez pittoresques et fini par arriver à ses fins. C'est assez divertissant et on ne voit pas passer les 2H du film, le meilleur moment étant celui vers la fin où Terrence Hill et Charlebois se coursent l'un et l'autre pour garder l'argent qui se trouve dans une sacoche sur une musique bien délirante. On a droit également à de jolies vues de Monument Valley, et de ses paysages désertiques. La musique signée Ennio Morricone est de bonne facture, surtout le thème de Joe Merci et celle de la fameuse scène où Charlebois tente de s'enfuir avec la sacoche remplie d'argent. On retrouve certes quelques ressemblances avec celle de Mon Nom est Personne, mais elle colle parfaitement avec ce qui se déroule à l'écran et est très plaisante à écouter. Le film marchera assez bien avec presque 2 millions d'entrées en France, un peu plus d'un millions d'entrées en Espagne, et 3.3 millions d'entrée en Allemagne. Il se classera 17e au box office italien. Anecdotes :
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Lucky Luke (1991) Résumé : Les indiens signent un traité de paix avec les hommes blancs en Arizona, à la fin des années 1800. Plus tard, des pionniers construisent la ville de Daisy Town, mais très vite celle-ci devient invivable à cause des bandits. C'est alors qu'arrive Lucky Luke, le tireur le plus rapide de l'ouest. Celui-ci devient le shérif de Daisy Town et rétabli l'ordre dans la ville. C'est alors que les Dalton arrivent, et font le nécessaire pour que Lucky Luke quitte la ville. Ils veulent alors dévaliser Daisy Town et déclencher une guerre avec les indiens, heureusement, Lucky Luke reviendra et sauvera la situation. Critique : Ce n'est clairement pas un bon film ! Réalisé par Terence Hill lui-même, le film est long et pas réussi malheureusement. On retrouve à ses côtés, Ron Carey (Barney Miller, Have Faith, Jack Killian L'Homme au Micro) pour le rôle de Joe Dalton, Bo Gray (Petit Papa Baston, Longmire, L'Affaire Karen McCoy) pour Jack Dalton, Dominic Barto (Rocky IV, Rick Hunter, Espion Modèle) pour William Dalton et Fritz Sperberg (Star-Trek Voyager, Profiler, Walker Texas Ranger) pour Averell. En vedette féminine, c'est la très jolie Nancy Morgan (Hairapy, Battement de Cœur, Good Dick) que nous trouvons dans le rôle de Lotta Legs, et nous retrouvons Neil Summers (Code Quantum, Y a t-il un Flic pour sauver le Président ?, La Morsure du Lézard) en shérif adjoint qui était déjà avec Terence Hill dans Mon Nom est Personne. D'ailleurs on sent que c'est qu'a souhaité faire Terrence Hill : un autre Mon Nom est Personne qui fut l'un de ses plus gros succès. Il a été jusqu'à reprendre une des musiques de Morricone : celle de la horde sauvage pour les frères Dalton. Malheureusement, ça ne fonctionne pas car la réalisation ne suit pas : c'est mou, ça traîne en longueur et on s'ennuie rapidement. On voit très nettement passer les 1H40 du film. La majeure partie a été filmée à Monument Valley, et dans les décors il n'y a aucune surprise. Ensuite, l'autre chose qui me dérange dans ce film, c'est que Terence Hill s'est évertué à retranscrire certains détails totalement inutiles de la BD pour se rapprocher de celle-ci, mais en a délaissé des plus importants. Par exemple, je me souviens pas que Lucky Luke était un homme âgé, ensuite à aucun moment du film, Terence Hill ne porte la fameuse tenue du jeans avec la chemise jaune et le petit gilet noir sans manches que porte le héros dans la BD. Mais à côté de ça, on se paie le détail qu'il tire plus vite que son ombre, que Joly Jumper parle, etc. On sent par moment qu'on a souhaité insuffler l'ambiance de la BD dans le film, mais malheureusement je me répète : ça ne fonctionne pas. Les frères Dalton sont caricaturaux et à des années lumières des personnages de la BD, et je ne me rappelle pas que Lucky Luke mangeait des fayots non plus. Enfin bref, visiblement après sa période de films avec Bud Spencer, Terence Hill voulait reprendre le western, mais il a pris un coup de vieux et le simple fait de reprendre les même attitudes que 20 ans plus tôt ne fonctionne plus dans les années 90. La musique de Aaron Schröder ne vous laissera pas non plus un souvenir impérissable, tout comme le film d'ailleurs. Le film ne marchera pas bien, et fera péniblement un peu plus de 1 million d'entrées en France, et ne fera pas de bons scores dans le reste de l'Europe. Anecdotes :
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