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 saison 5 saison 7

The Closer: L.A. enquêtes prioritaires

Saison 7


1. GANSTA RAP
(UNKNOWN TROUBLE)



Depuis le meurtre du rappeur Tupac Shakur en 1996, les français sont familiarisés avec le fait que le monde du rap se conjugue avec la violence. Ici, la mise en scène alterne des images de clips, celui d’un chanteur de rap C-Game, qui montrent un monde luxueux et de show bizz, avec celles sordides de la scène du meurtre et du déroulement de l’enquête. Comme Shakur, le chanteur a été assassiné ici avec six personnes.

En 42 minutes, on abreuve ici le téléspectateur d’informations, d’abord la réorganisation de l’équipe, puisque le chef Pope est muté à la circulation, son successeur Tommy Delk s’affirmant comme le nouveau chef, Taylor devient le supérieur de Brenda, et enfin le capitaine Sharon Raydor doit mener une enquête sur l’héroïne, poursuivie par la mère d’un homme à qui elle avait promis l’immunité et qui a été frappé à mort.

On peut dire que nous n’avons pas le temps de souffler, jusqu’à la scène choc finale. Quelques savoureux moments dont Raydon qui entre sans frapper tandis que Brenda et Fritz s’embrassent. L’enquête et les interrogatoires continuent d’exister, mais passent au second plan, actualité oblige. Il s’agit d’une série/feuilleton et il est tellement fait allusion à des évènements passés que celui qui prend la série en route a toutes les chances de ne rien comprendre. Il n’y a qu’une scène d’action, vers la fin, et d’une manière générale, l’équipe est moins mise à contribution. Ceci empêche à l’un ou l’autre des nombreux comédiens de voler la vedette aux autres.  Un épisode qui ne contribuera pas à faire aimer le rap à ceux qui le détestent et une fin cliffhanger sidérante qui remet en cause la suite de la série.

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2. UN TRAVAIL D'AMATEUR
(REPEAT OFFENDER)

Excellente intrigue, qui nous propose un premier coupable évident, avec les désastres que cela peut provoquer pour lui, et un rebondissement qui nous montre que les choses ne sont pas si évidentes et que la vérité est autre. Le chef Tommy Delk ayant la bonne idée d’être foudroyé par une crise cardiaque à la fin du précédent épisode, Pope retrouve son poste. Un comédien ici se distingue, et c’et un visage familier, James D’Arcy, que vous n’avez pas oublié en Anthony Perkins si vous avez vu le biopic d’Hitchcock. Il a été aussi Sherlock Holmes, et l’on a vu dans le film de SF « Cloud Atlas ».

On continue dans l’affadissement de Raydor, ici confrontée à une enquête que Brenda a menée dans la saison 06 (« Zône de guerre »), et qui a tendance à aller dans le sens de sa rivale, alors que c’était l’occasion rêvée de la mettre dans l’embarras, pourtant Pope aurait eu envie que les choses ne soient pas si simples pour Brenda. J’ai noté une invraisemblance : la baby sitter que l’on retrouve morte, en état de décomposition, est approchée sans aucune protection par les policiers, on voit habituellement  à la télévision ceux-ci se protéger le nez, ce n’est pas le cas ici, pourtant l’odeur doit être insupportable.

En faisant son métier, Brenda ruine un couple et brise la vie d’un homme qui est innocent. On voit sur le visage de Kyra Sedgwick à la fin une forme de remords, même si l’homme infidèle n’était pas un saint. Après une saison 6 inégale et peu captivante, la saison 7 finale s’avère sous les meilleures auspices.

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3. POUR QUELQUES DOLLARS
(TO SERVE WITH LOVE)

Une comédie dans « LA Enquêtes prioritaires », voilà qui n’est pas habituel. Les inspecteurs doivent vraiment être mal payés pour chercher des extras : Provenza et Flynn, qui entraînent avec eux le jeune Buzz, veulent retrouver un certain Hirschbaum (Adam Arkin), convaincu de détournement de fonds publics. S’ils y parviennent, ils lui donneront une assignation, en échange de quoi, l’avocat qui le recherche leur donnera une récompense, en billets verts. Malheureusement pour eux, ils tombent sur un sosie, un certain Esposito, qui juste après leur visite fait une chute mortelle du haut de son immeuble. Suicide ?

Si Fritz, concerné par l’affaire, n’a pas envie de rire, il faut avouer que notre trio, très vite piteux devant Brenda, avec un Buzz qui n’arrête pas de geindre de sa peine de trois jours de suspension, nous change des situations glauques de la série. En prime, nous avons droit à une jolie fille, chose encore plus rare dans « The Closer » : Amy Gumenick, qui incarne ici Shannon. Une comédienne à la carrière encore en devenir puisqu’elle s’est contentée de jouer en guest star dans « Castle », « Supernatural » et « Ghost Whisperer ». Mais cela nous change de Raydor !

A partir de ce qui est au départ un quiproquo, Brenda va avoir une véritable affaire entre les mains et sauvera in-extrêmis le vrai Hirschbaum de son assassin. On a donc une comédie, mâtinée de suspense en fin de compte, et une véritable enquête. Bien entendu, G.W. Bailey (Provenza) et Tony Denison (Flynn) se taillent la part belle de cet opus où ils veulent cacher leur petit « forfait » à Brenda, chose totalement impossible puisque Fritz intervient et veut savoir que les policiers faisaient avec l’homme cinq jours avant sa condamnation.

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4. CONFLIT PARENTAL
(UNDER CONTROL)

On a bien fait de profiter de la pause de l’épisode précédent, celui-là est effroyable de violence. Il s’agit d’un enfant, que connaît le  fils de Tao. Il disparaît et l’on ne retrouve que son vélo. Tao se retrouve face au jugement de son fils de seize ans, Kevin. Dans une scène bouleversante, Tao prend son fils dans ses bras. L’arc scénaristique de cet opus est double, puisqu’il est encore question de « Zône de guerre » (06-08) et que l’affreuse Sharon Raydor va jusqu’à conduire Brenda sur les lieux du lynchage de Baylor, lui conseillant de prendre un avocat, l’autre histoire étant la découverte du cadavre du petit copain de Kevin Tao, un certain Eric Lynch, âgé de neuf ans seulement.

C’est depuis un hélicoptère que Sanchez le retrouvera noyé dans une piscine. Le cadavre de l’enfant révèle la prise de drogue. Cette overdose est responsable de la mort. Même le médecin légiste, qui en a vu d’autres, est tout retourné. Nous assistons à la bataille entre les parents divorcés, Glen Lynch (Marcus Giamatti, qui se révèle un fabuleux comédien même si sa filmographie ne nous le remémore pas dans un personnage particulier) et de son ex-femme Tina, ainsi que du boy friend , Marcus, un ex-policier devenu drogué.

Du début à la fin, l’épisode se révèle cruel, une descente infernale dans l’abîme de la désespérance humaine. Rien ne vient jamais nous délivrer de ce cauchemar, ni Tao, ni les apartés Brenda-Raydon, ni la douleur des parents. Il y a (spoiler) entre Tina, Glen et Marcus un monstre qui va être mis à jour. Un épisode captivant mais très dur.  Si l’on compatit pour le petit Eric, il faut avouer que toute la mise en scène finale qui laisse imaginer l’exécution du gangster Baylor de « Zône de guerre » nous laisse froid.

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5. PARDONNEZ-NOUS NOS OFFENSES
(FORGIVE US OUR TRESPASSES)

Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire de pasteur dont on cherche à faire les funérailles à la sauvette, alors qu’il avait de secrets à cacher, par exemple des sous-vêtements féminins que l’on retrouvera sur son lit de mort. Il n’a d’ailleurs pas de certificat de décès. Cela illustre l’importance de la religion aux Etats-Unis, mais pour nous téléspectateurs français, l’effet est vraiment mineur.

Avant cela, toute l’équipe, à l’exception du sergent Gabriel, est assignée par un avocat envahissant, Peter  Goldman (l’acteur Curtis Armstrong qui l’interprète en fait trop et n’est pas convaincant) pour la mort de Baylor, encore lui (voir l’épisode « Zône de guerre »). A ce titre, la scène finale entre Brenda et Fritz est bien le seul moment bouleversant de l’épisode. Il faut attendre quarante et une minutes pour cela.

Les interrogatoires se succèdent : la veuve Kate, son fils Chris. On a vu des suspects ayant plus d’épaisseur. Tout cela, malgré les conséquences qui en découlent, n’arrive pas plus à nous passionner qu’à détourner Brenda de la perspective du procès Baylor. Certaines scènes sont ratées, on était habitués à mieux, par exemple lorsque l’équipe au complet débarque au temple lors de la cérémonie funéraire et l’interrompt.

Bref, un épisode raté de remplissage, avec en fil rouge l’affaire Baylor.

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6. TRAVAUX DE RÉNOVATION
(HOME IMPROVEMENT)

Brenda pense prendre une attaque d’apoplexie quand Gavin, l’avocat que lui a conseillé le capitaine Raydor, lui demande 72 000 dollars d’honoraires. Fritz aura beau se fendre de 25 0000 dollars pour l’aider, cela ne suffit pas. Brenda et son équipe doivent alors enquêter sur un homme que l’on a retrouvé mort dans une villa en vente,  Près de deux acheteurs se sont présentés et ils sont autant de suspects possibles. Mais c’est avec un nain de jardin, que la propriétaire sera incapable de déplacer vu son poids, que Brenda trouvera la solution.

C’est un épisode de transition, sans intérêt véritable, dans le fil rouge de l’affaire Baylor. Laura Regan en Mrs Turner, vendeuse du bien, qui prétend que la victime a tenté de la violer (c’était un agresseur sexuel notoire) , fait ce qu’elle peut. Josh Causabon, qui incarne son mari, est assez crédible. Mais sachant les enjeux de la suite de l’intrigue pour Brenda, le téléspectateur peine à se passionner pour cette histoire de meurtre.

Cette-fois, aucun membre de l’équipe ne tire son épingle du jeu. Mark Pellegrino incarne avec cynisme l’avocat des riches qui peut sauver n’importe quelle cause. Il est terriblement convaincant dans son interprétation de Gavin Q Baker III, ce qui ne nous rassure pas sur l’équité de la justice américaine.

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7. PERDUE DE VUE
(A FAMILY AFFAIR)

La fille de l’inspectrice Ortega serait morte d’une overdose. Elle était une escort girl.  La police judiciaire d’Hollywood ayant établi des conclusions que ne satisfont pas la mère, l’enquête est reprise par l’équipe de Brenda. La victime, Sedona Gibson, souffrait de diabète et ne pouvait se droguer. Cet opus va être sombre d’un bout à l’autre, sans la moindre lueur d’espoir, le seul répit pour Brenda étant les bras de Fritz.

Dans cette affaire, le capitaine Raydor va aider le détective Sanchez à mettre Brenda sur la piste de Spencer Pittman (Jonathan Scarfe). Roxann Dawson, dans le rôle de la mère, le détective Ortega, incarne avec justesse, mais sans exagération dans son jeu, la mère meurtrie. Elle est déterminée à connaître la vérité sur la mort de sa fille, tout en se montrant d’une dignité exemplaire. Il aurait été facile de jouer sur l’aspect larmoyant, Roxann Dawson ne tombe jamais dans ce registre et cela fait de l’épisode une réussite totale.

Enquête interne à la police, ou du moins à sa famille, « Perdue de vue », nous permet de montrer une nouvelle facette de la personnalité du capitaine Sharon Raydor. Au milieu des scènes d’enquête, nous assistons à une fusillade qui ne laissera pas de survivants. On voit que Sanchez et Provenza n’ont pas perdu leur habileté au tir. Quant à Brenda, elle devra la vie au sergent Gabriel.

Kyra Sedgewick est plus que jamais convaincante en chef policière d’une série violente et réaliste, la scène où l’un des hommes abattus lui a craché son sang au visage lui permet de faire un joli numéro d’actrice. La scène suivante la fait affronter Raydor. Notons aussi les scènes qui font s’opposer de façon muette Sanchez et Raydor. L’intensité dramatique est constante durant 42 minutes.

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8. LE BAISER DE LA MORT
(DEATH WARRANT)

Ray Diamond, un prisonnier, propose un marché au LAPD. Un meurtre est en préparation. Pope n’est pas chaud pour que son équipe s’occupe de l’affaire. Il préfèrerait que cela incombe à Andrea Hobbs (Kathe Mazur) car cette affaire de cartel de drogue relève plus de sa compétence. Bien entendu, en tant qu’agent du FBI, Fritz est de la partie.

L’avocat de Brenda, Gavin, débarque au bureau et vient interroger ses collaborateurs. On est un peu surpris de la familiarité que Provenza et Flynn lui manifestent. Sanchez en revanche se montre de marbre avec lui. Par contre, il n’est pas très réaliste de le voir inviter en salle d’observations se mêler d’une enquête en cours qui ne le regarde en rien.

Au bout de vingt-cinq minutes, on entre dans les poursuites en voitures, fusillades, plus attendues dans ce genre d’intrigues que Brenda refaisant le nœud de cravate du comptable du cartel du crime sous protection, Robert Curtis (Andrew Polk).

Sharon Raydor a tendance à voler la vedette à Brenda, il faut la voir abattre après sommation le tueur non armé qui tente de partir tranquillement dans la foule. On aimerait que nos policiers hexagonaux en fassent autant plus souvent avec les racailles et terroristes.

La scène où Brenda confond l’avocat marron de Curtis, Nick Rhodes (Brian Howe) réussit à être aussi captivante que les séquences d’action, et Brenda reprend le dessus sur Raydor. Dans  « LA Enquêtes prioritaires », les affrontements psychologiques valent les coups de feu et les bagarres.

Je trouve Mark Pellegrino, l’avocat Gavin Baker, horripilant, presque plus que Sharon Raydor.

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9. DADDY DIS OUI
(STAR TURN)

Après une série de bons épisodes, celui-là est mortellement ennuyeux. Il y est question de la mort du père d’une jeune chanteuse. Cela nous vaut des scènes de montagne, à l’endroit où l’homme a trouvé la mort. Les caméras des reporters se concentrent sur Brenda. Son avocat, Gavin, lui conseille de ne pas accepter la transaction de son confrère, Maître Goldman, représentant de la mère de Baylor.

L’enquête, longue et laborieuse, aboutira à la preuve d’un crime et à une arrestation. Mais si l’on retrouve un Ken Howard (« Le justicier » en 1975) absolument vieilli et méconnaissable, les autres comédiens jouent mal. Rick Gonzales, dans le rôle de Bruno, le petit ami de la chanteuse, est atroce. Debrah Farentino, en veuve, peine vraiment à nous faire croire à son personnage. Quant à « Missy », la jeune chanteuse star, autant dans la fiction que dans son interprétation, rarement on aura autant desservi un épisode de série :  Skyler Day y est arrivée !

L’omniprésence de Mark Pellegrino et celle peu justifiée de Mary Mc Donnell/le capitaine Raydor n’arrangent rien. Le scénario est creux et languissant, et le metteur en scène ne pouvait faire des miracles.

Résultat : même les comédiens habituels de la série sont pour la plupart mauvais, ils n’ont rien à jouer. Jonathan Del Arco en docteur Morales se fait remarquer un peu au début avec le produit lacrymogène retrouvé sur le cadavre, mais l’effet ne dure pas. On retombe vite dans notre torpeur. Un ratage total. L’arrestation finale nous prouve que rien ne vaut les bons interrogatoires menés jusqu’ici dans la série, on a voulu faire « original » en filmant le coupable, et cela accroit encore le désastre. Un épisode à zapper.

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10. ENQUÊTE EN SOLO
(FRESH PURSUIT)

Le procès Baylor commence, mais tandis que l’audience débute, tout le monde s’éclipse. Un flic vient de se faire tuer dans une affaire de vol d’automobiles de luxe.

Le précédent opus est vite oublié. Nous avons affaire à un gang argentin qui organise des vols de voitures de sport genre Maserati et Aston Martin. Un policier a été tué et un complice arrêté. A la suite d’une maladresse phénoménale, le jeune complice n’a pas été fouillé, aussi, en salle d’interrogatoire, il est en possession d’une arme. Brenda devra la vie à la présence d’esprit de Buzz. Kyle, le jeune, acculé, se suicide. C’est la consternation dans l’équipe. L’avocat Gavin Baker prédit un deuxième procès à Brenda.

Avec l’aide du FBI et de Fritz, et de notre équipe habituelle, la filière des voleurs de Maserati et en l’occurrence d’une Aston Martin est cernée. Ce gros succès policier n’empêche pas l’angoisse ensuite de retourner devant le juge. Au moment où la sentence tombe, on ne donne pas cher de Brenda, mais elle est acquittée. La joie règne, et même le capitaine Raydor nous paraît sympathique. Hélas, l’infâme avocat Goldman n’a pas dit son dernier mot.

Tous les comédiens sont magistraux, et la réalisation impeccable. Le moindre petit rôle a été choisi avec minutie pour faire de cet épisode une réussite totale. Mark Pellegrino devenant sympathique a peut-être perdu un peu de son talent. En effet, le revirement du public envers son personnage est peu vraisemblable. Brenda appelle désormais le capitaine Raydor « Sharon ».

Les dernières images viennent compromettre la joie ambiante, même si l’affaire « Zône de guerre » est définitivement terminée. Mais un autre cauchemar commence. On attend la suite avec impatience. Curtis Armstrong, qui a perdu son exubérance, est diaboliquement talentueux en fauve redoutable et adoptant un jeu menaçant certes, mais plus sobre, rendant son personnage d’autant plus détestable. Quant à Brenda, elle a bien failli mourir en plein milieu de septième saison, elle peut dire un grand merci à Buzz. 

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11. UN MAL NÉCESSAIRE
(NECESSARY EVIL)

Déception avec cet épisode après le cliffhanger du précédent, il faut attendre quarante minutes sur quarante deux pour  retrouver Peter Goldman/Curtis Armstrong, et face à Sharon Raydor qui mène l’enquête quasiment tout le temps à la place de Brenda. Une Sharon « gentille » et métamorphosée, qui envisage même plusieurs fois de démissionner. Elle occupe vraiment l’écran, et quand le visage de Brenda surgit, en se relevant comme par surprise, on se demande presque ce qu’elle fait là, ce qui est un comble !

Un proviseur, John Reed, a été tué, sa femme a entendu un coup de feu. Il enregistrait toutes ses conférences téléphoniques, et on apprend qu’il était en conflit avec le professeur de sport. Dans ce lycée menacé de fermeture, le professeur de sport abritait trois jeunes. Le FBI surveillait ce collège d’où l’intervention de Fritz.

On ne parvient jamais à se passionner pour l’enquête. Deux interrogatoires se suivent, et cette-fois, Brenda s’y colle. D’abord le prof de sport, Rich Carr, puis un certain Terrence Miller. Mais ce n’est pas d’eux qu’elle obtiendra la vérité. Reed avait été menacé, et il voulait muter Rich Carr. Si l’on ne se passionne pas pour l’enquête, on comprend que Sharon Raydor a décidé de se battre contre le maudit avocat Peter Goldman et celui qui le renseigne. Le coupable du meurtre n’est pas une surprise, mais c’est lors d’une scène d’action et non d’une des confrontations habituelles, les interrogatoires, qu’il se dévoilera, ce qui est une relative déception.

Originalité de la mise en scène, les scènes du passé sont montrées sur un écran où Seule Brenda est en couleurs, le procédé avait déjà été utilisé avec Sanchez pour l’épisode 06-02 « Cherche nourrice ». Il faudra attendre l’épisode 15 « La règle Johnson » pour retrouver Peter Goldman et une nouvelle fois les protagonistes de l’épisode « zône de guerre ».

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12. QUI VEUT LA PEAU DU PÈRE DU NOËL?
(YOU HAVE THE RIGHT TO REMAIN JOLLY)

Superbe épisode « déjanté » de Noël, porté d’un bout à l’autre par un père Noël alcoolique, Randy, dit « Santa Jack », joué avec justesse par le truculent Fred Willard. L’intrigue criminelle passe au second plan, mais nous avons droit à un « meurtre en direct » assez ingénieux, un faux accident lorsque le père Noël entre en scène dans un parc d’attraction.

L’alcoolique sème la perturbation dans le commissariat, mais s’attire la sympathie, même si elle est un peu mitigée, de l’équipe. Le temps d’un épisode, Buzz se voit assister de sa ravissante soeur Casey (Christine Woods). On aurait bien aimé la revoir jusqu’à la fin de la série. Ce n’est pas cette fois par un interrogatoire que Brenda trouvera le coupable du sabotage, mais en regardant une nouvelle fois le film de l’accident, et notamment le public.

Si  Raydor est absente, on ne voit à nouveau que Gavin, parlant honoraires, voulant offrir un cadeau de Noël à Brenda qu’elle refuse (Fritz découvrira que c’est…une cloche), quant à Pope, il va se retrouver relativement gêné en persistant dans son mensonge (il a laissé croire à Brenda qu’il avait payé l’avocat, ce qu’a fait Fritz). Dans le rôle de l’avocat Gavin Baker, l’acteur Mark Pellegrino cabotine un peu, ce qui est dommage car le reste du casting est parfait.

Et puis il y a une photo qui apparaît fugitivement, Fritz l’écarte vite des yeux de Brenda, celle d’un Nemesis, celui qui depuis l’épisode 04-13 « Une défense imparable », est devenu  l’obsession de l’héroïne. Même sur une photo, Billy Burke dans le rôle de l’avocat Philip Stroh, fait peur.

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13. SOUS SURVEILLANCE
(RELATIVE MATTERS)

Dans cet épisode, l’intrigue policière passe un peu au second plan. C’est toujours la période de Noël et le père de Brenda vient donner une mauvaise nouvelle : il est atteint d’un cancer de la thyroïde. Cela le rend irritable, on le constatera dans une scène où Brenda et Fritz parlent de leur enquête et où il se met en colère.

D B Sweeney, qui jouait Chance Harper, héros de la série « Drôle de chance » produite par la Fox (dans un épisode, il était question du héros de X Files : Fox Mulder) joue ici un petit rôle, mais j’avoue ne pas l’avoir reconnu.

Le LAPD enquête sur la mort de Paul Burke qui venait de se battre avec un certain Eric Shaw, lequel était surveillé par le FBI (d’où la longue scène du début où l’on ne voit que le FBI). La victime travaillait dans la restauration. On s’aperçoit d’ailleurs que les agents du FBI ne sont pas pressés d’intervenir pour secourir quelqu’un qui risque être battu à mort. La sœur de Shaw était la femme de Burke. Brenda ne va pas se servir de ses interrogatoires, mais piéger le coupable lorsqu’ il viendra chercher l’arme du crime sur le bord d’une autoroute.

On sent que la nouvelle du cancer de son père empêche Brenda de se concentrer sur l’enquête. Elle ressent le besoin d’en parler à Pope, et au moment où elle se confie, Clay Johnson arrive comme si de rien n’était, toujours aussi exubérant. Notons la scène d’autopsie, peu ragoûtante car trop réaliste, et qui intervient dans l’histoire juste après que Brenda ait appris la maladie de Clay, mais le médecin légiste n’est pas censé être au courant.

Sharon Raydor, ainsi que les avocats Baker et Goldman, ont disparu de la circulation.

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14. DÉLIT DE FUITE
(ROAD BLOCK)

Je vais sans doute choquer, mais je ne suis pas d’accord avec Brenda dans cet épisode, dans sa hargne et sa haine afin de prouver la culpabilité de la femme du commissaire Meyers, Gail. Lorsque Gail dit à la fin « Je ne suis pas une alcoolique », Brenda lui répond « Mais vous êtes définitivement une meurtrière ».

Tout commence à un feu rouge. Le lieutenant Andy Flynn attend son tour, à ses côtés, sur un scooter, la jeune Gracey. Ils se sourient. C’est alors que le feu passe au vert, mais une automobile dont la conductrice est ivre brûle le feu et percute de plein fouet le scooter. Flynn n’a que le temps de dire quelques mots de réconfort à la pauvre Gracey qui agonise.

Gail Meyers (Elizabeth Perkins) comprend ce qu’elle vient de faire et prend la fuite, rejoignant des amies dans un restaurant. Telle une bête traquée, elle va s’inventer un alibi : dire que sa voiture a été volée. On retrouve ici le thème du film de Juan Bardem « La mort d’un cycliste » dans lequel  Maria (Lucia Bosé), conduisant trop vite, provoque la mort d’un cycliste. Le destin la punira puisqu’elle se tuera au volant à la fin du film… en essayant d’éviter un cycliste qui lui barre la route.

Ici, Gail Meyers est une alcoolique, avec des antécédents  (elle s’est déjà fait prendre en infraction l’été d’avant). Mais surtout, elle est antipathique, grande bourgeoise froide et sans cœur, sans remords, donc l’exemple est mauvais. Mais un chauffard qui fuit, pour moi, n’est pas la même chose qu’un tueur, dont nous avons un échantillon très large dans les sept saisons de la série. C’est certes condamnable, mais pas fait de façon volontaire comme un dealer ou une racaille qui assassine de sang froid.

Tout est fait ici pour entrer dans le manichéisme le plus total : les parents de Gracey sont pauvres, Gail Meyers est la femme d’un commissaire puissant, on nous montre même, lors de l’agonie de la jeune fille, des photos d’elle enfant à différents âges. Bien sûr que la conductrice ici est indéfendable, on a tellement noirci le trait, mais Brenda ne force pas mon admiration en justicière sans peur et sans reproche, toute blanche, sans défauts, dans son combat pour établir la vérité. La façon dont elle utilise la fille de Gail, Kelly, est d’ailleurs méprisable. On aurait d’ailleurs un épisode différent si la fuyarde était une paumée, qui finirait par regretter son geste, et se rendrait aux autorités. Malgré le manque de nuances ici, l’épisode mérite quatre étoiles. On sait que Gail ne s’en sortira pas, les preuves contre elle sont accablantes. Mais le personnage ne semble pas avoir de conscience, et ce manque de subtilité et de psychologie en font une « meurtrière » caricaturale.

On oublie aussi surtout, dans cet épisode, que l’alcoolisme est une maladie.

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15.  LA RÈGLE DE JOHNSON
(SILENT PARTNER)

Rarement, on aura vu au petit écran un tel changement de comportement chez une « méchante ». Le capitaine Sharon Raydor est là pour consoler Brenda à la fin de l’épisode, alors qu’on avait envie de la gifler auparavant. Un choix narratif audacieux, mais qui reçoit l’adhésion du téléspectateur, d’autant plus que l’on a la grande joie de voir cette ordure de  Peter Goldman en salle d’interrogatoire devoir répondre à Sharon et lui rendre des comptes, lui qui était prêt à mettre Brenda en pièces avec des procès multiples.

Ceux qui n’ont pas suivi la série/feuilleton risquent de ne plus comprendre, tant il est fait référence à des personnages des saisons passées. Ainsi, Reggie Moses (Un Dennis L A White plus crédible que notre Joey Starr national) argumentant dans le prologue avec l’avocat ripoux Peter Goldman. Une fois de plus, c’est la mort de cette petite frappe de Baylor – lynché par ses copains – dont il est question. Mais Goldman pousse ici le vice jusqu’à faire passer sa vengeance contre Brenda avant tout. Ce qui le perdra, lorsque Pope l’obligera à livrer une pièce essentielle. Un document révélateur.

Le problème des séries policières modernes est qu’à la différence de celles de jadis, on ne peut prendre les choses en cours. Il faut avoir vu plusieurs épisodes précédents – comme dans un feuilleton- pour saisir toutes les subtilités de cet opus.

On peut trouver un peu incroyable que Brenda se livre de façon aussi ingénue au méchant  commanditaire de la mort de Baylor, Martin Evans, gardé par deux doberman, qui la dépouille de son arme, de son sac, la fouille afin de savoir si elle ne cache pas un micro sur elle. La seule chose qu’il n’a pas prévue, c’est l’intervention de Fritz dès qu’il ouvrira sa porte.

La fin est frustrante pour Brenda, qui ignore qui dans l’équipe renseigne Goldman. On se régale à chacun des « ferme là » de Pope à l’avocat ripoux. Mais Sharon Raydor a gagné son passeport de sympathie pour tourner une série dérivée, et que les choses soient crédibles.

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16. INTIME CONVICTION
(HOSTILE WITNESS)

Thecloser 7 16

Désormais, même le moins attentif des téléspectateurs a compris que Philip Stroh (Billy Burke) est le Jack l’éventeur/Mister Hyde ou ce que vous voulez, le serial killer, de « LA Enquêtes prioritaires ». On fait donc durer les choses faute de preuves. Après de nombreuses références à l’épisode « Zône de guerre » (06-08), il s’agit maintenant de revenir sur l’épisode 04-13 « Une défense imparable ». Cela va durer jusqu’à la fin de la série.

Une infirmière, Gwyneth Adler, a été retrouvée violée, droguée et assassinée dans une chambre d’hôtel. La chambre était louée par un certain George Harris, qui avait un complice. Si l’identité de ce dernier ne fait pas de doute, le procureur Claire Baldwin n’est pas sûr de pouvoir le prouver. Il faudrait retrouver, ce dont se charge Fritz, une victime de viol qui en a réchappé, Nathalie Gilbert.

Pour cela, Brenda dispose de quatre semaines, délai octroyé par le juge. Véritable tête à claques, Claire Baldwin mériterait de subir le sort des victimes de Stroh. Lorsqu’elle retrouve, avec le sergent Gabriel, la première victime, celle-ci explique qu’elle a perdu son emploi et veut tout oublier.

Entre Peter Goldman, Gavin Baker et Philip Stroh, on suppose que les avocats adorent la série !

Suite à un souvenir de Nathalie, Stroh a droit a un comité d’accueil de toute l’équipe de Brenda dans un night club. Malheureusement, elle se trompe de coupable et accuse un barman. Et c’est une nouvelle victoire de l’insaisissable avocat violeur. On aura rarement joué au chat et à la souris avec un méchant dans une série. Sharon Raydor apprend à Brenda que le chef Pope est contre elle. Nouvelle incursion de Raydor en « gentille ».

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17. UN CHIEN, DEUX AIGLES, TROIS TÉMOINS
(FOOL'S GOLD)

Thecloser 7 17

L’ex femme de Provenza, Liz, vient le voir car elle a été escroquée par une société qui rachète les bijoux. Elle porte un intérêt démesuré à Franck, son chien, qui a besoin de médicaments. Se rendant sur place, Provenza et Flynn assistent à un cambriolage, à laquelle est mêlée la femme qui a bien voulu rendre le bijou aux policiers.

Pope est contre le fait que son équipe continue de s’occuper de cette affaire, et ce contre l’avis du capitaine Sharon Raydor.

L’épisode est poussif, et pas à la hauteur des précédents. Le chien est horripilant, tout comme l’ex femme de Provenza. Le suspect, Jerry Cooper, peu convaincant, et pas aidé par un acteur qui cabotine, Reg Rogers. On aurait tendance à donner raison à Pope, pourquoi  l’équipe de LA enquêtes prioritaires s’occupe-t-elle de ce cas ?

Notre intérêt est relancé par le personnage de Viktor (Ilia Volok) et l’arrestation dans la galerie d’arts qui donne lieu à de nouveaux interrogatoires. La présence de la jolie Sunny Mabrey vient un peu égayer le décor, mais l’aspect comédie du script n’égale jamais en qualité l’épisode 07-03 « Pour quelques dollars ».

Ici, les enjeux dramatiques sont minimes, la tension inexistante, et l’on quitte même le champ de la série policière réaliste sans que l’intrigue nous arrache un sourire.

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18. EFFETS SECONDAIRES
(DRUG FIEND)

Thecloser 7 18

Un cancérologue, gastro-entérologue,  le docteur Brady, est tué. Il s’avère qu’il venait de licencier il y a quinze jours une infirmière qui mettait en doute sa probité. Il prescrivait des médicaments onéreux à des patients fictifs. L’équipe s’aperçoit que les stocks de médicaments (comme la morphine) sont vides. Brady s’occupait de patients non assurés. Très vite, Brenda se heurte à l’hostilité du docteur Parr (Lennie Loftin).

La présence de la petite amie du sergent Gabriel sur les lieux du crime n’apparaît pas justifiée et cela ne fait pas professionnel : elle n’a pas voulu rester avec ses « beaux-parents » et Gabriel l’a amenée avec lui. Elle pose une question au docteur Parr par exemple. Cela entâche la crédibilité de l’enquête.

Lors d’une scène entre Sharon et Brenda, nous voyons cette dernière ranger rapidement dans son sac une brochure sur le cancer de la thyroïde dont son père est affecté.

On n’accroche pas vraiment pendant les premières vingt minutes, en raison d’un scénario trop approximatif et de quelques invraisemblances. La seconde partie de l’épisode se montre plus convaincante. Le légiste, le docteur Morales, donne un peu plus corps à l’enquête. Mais c’est à la suite d’une banale discussion avec Fritz que Brenda commence à y voir plus clair et reprend l’interrogatoire de Parr. Les soupçons se portent alors sur quelqu’un d’autre.

Très affectée par le cancer de son père dont elle prend des nouvelles par téléphone, Brenda se montre de plus en plus vulnérable, en particulier dans la dernière scène.

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19. DERNIERS SACREMENTS
(LAST RITES)

Thecloser 7 19

Alors qu’il était sur le point de donner les derniers sacrements, un prêtre, Adam Gray, est assassiné. Pendant ce temps, Brenda reçoit ses parents. Son père est toujours soigné pour son cancer. Malgré son état qui n’est pas bien rassurant, la mère affirme que son mari va mieux.

Il y a dans l’épisode des jeux de mots incompréhensibles en français puisque Pope, chef de Brenda, signifie aussi en anglais le pape.

Au sein de l’église catholique, Brenda rencontre des difficultés pour exercer son autorité d’enquêtrice.

Chez la victime, on trouve des choses pas très catholiques : dvd pornos, photos de petites filles, vêtements d’enfants…

Sharon Raydor, dont on croirait que c’est carrément un autre personnage par rapport à son arrivée dans la série, est apaisante, elle est presqu’une amie pour Brenda qu’elle aide. Pope, en revanche, que l’on plaignait quand il avait perdu son poste, devient de plus en plus hostile et nerveux.

On oublie assez vite l’enquête, avec un coupable de circonstance qui arrive dans le dernier quart d’heure, au profit de la vie privée de Brenda. L’épisode se termine par un drame inattendu, qui choque le téléspectateur.

Mais dans l’ensemble, c’est un opus inégal.

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20. RÉPONSES ARMÉES
(ARMED RESPONSE)

Thecloser 7 20

Alors que le cancer du père n’augurait rien de bon, c’est la mère de Brenda qui a été foudroyée par une attaque dans son lit à la fin de l’épisode précédent. Lorsqu’elle revient des funérailles, elle sent qu’elle n’est pas la bienvenue. Claire Baldwin (voir « Intime conviction », épisode 16) a pris sa place et tant Pope que Taylor ne sont pas ravis de la revoir si vite.

Un certain Danny Chaidez a été assassiné. C’était un ancien soldat devenu agent de sécurité. On procède à l’arrestation d’un jeune suspect, vendeur dans un magasin de sport.  Mais Sharon Raydor interrompt l’interrogatoire, elle a trouvé qui renseignait au sein de l’équipe Peter Goldman. On pense d’abord, stupéfaction, qu’il s’agit du sergent Gabriel, mais en fait, c’est sa petite amie Ann Mason (Shanti Lowry, épisode 18 « Effets secondaires »), celle qui s’était incrustée dans l’enquête sur le meurtre du docteur Brady. On avait, durant la vision des épisodes, fortement soupçonné Pope puis Taylor. Pour avoir trop parlé, pour avoir jugé que son équipe ne faisait pas toujours les bons choix, le sergent Gabriel présente ses excuses à ses collègues : tous acceptent, sauf un, Sanchez. Il donne sa démission à Brenda, qui la refuse. Elle estime qu'il y a trop de failles chez elle pour qu'elle puisse juger son subordonné.

Traumatisée après avoir trouvé chez elle sa mère morte dans son lit, Brenda ne veut plus mettre les pieds chez elle, mais Fritz tente de la convaincre de revenir au domicile conjugal.

Après le vendeur, c’est sa petite amie Jenna (Kira Sternbach) qui est interrogée pour le meurtre de Chaidez. Puis le père de la jeune fille, incarné par l’acteur Matt Maloy (vu dans la série « Six feet under » incarnant un rôle récurrent).

Brenda aura énormément besoin de son mari Fritz pour faire le deuil de sa mère, mais elle ignore que le grand moment est arrivé : l’épisode suivant (et final) va être pour elle l’affrontement déterminant entre le bien et le mal, permettant à la septième saison de finir sur une note grandiose.

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21.  LE DERNIER MOT
(THE LAST WORD)

Thecloser 7 21

Quatre jeunes femmes ont été violées et tuées. Tandis que le tueur en enterre une, un jeune homme  qui se prostitue avec un client aperçoit l’homme masqué qui le prend en chasse et manque le tuer. Il prévient les autorités, mais jette le téléphone portable de son « client » dans une poubelle. Cela permet de localiser l’homme, qui avoue avoir vu le tueur porter la victime. Mais la carte de crédit de la victime parle : la malheureuse s’en est servie dans une boutique où les caméras filmaient, et l’on voit l’assassin de dos l’aborder. A sa démarche, Brenda en est sûre : c’est l’avocat Philip Stroh.

Le procureur Andrea Hobbs, le chef Pope et même Sharon Raydor n’étant pas convaincus, Brenda décide d’en faire une affaire personnelle.

Brenda prend beaucoup de temps à interroger le jeune prostitué Rusty Beck (Graham Patrick Martin) mais il n’a vu qu’un homme masqué. Elle va s’en servir de « chèvre » en passant un avis de recherche du jeune aux actualités TV. Le jeune sera protégé par son équipe.

Fritz lui-même est surpris que sa femme soit si affirmative sur l’identité du tueur.

Et tandis que les policiers sont « en planque », Philip Stroh tombe dans le piège. On lui passe les menottes. Mais le monstre nie, nargue la police, et au moment de quitter les lieux, tandis qu’il prend l’ascenseur, Brenda s’y infiltre et tente de le tuer. Puis, ayant son sang sur ses mains, elle supplie le légiste, le docteur Morales, d’analyser le sang. Andrea Hobbs tente de s’y opposer, en vain. Rusty est recueilli chez Brenda (Fritz est parti en mission pour le FBI) et il lui propose un marché : « Que l’on retrouve sa mère et il témoignera contre Phillip Stroh. Andrea téléphone à l’avocat tueur. Stroh pénètre chez Brenda qui sauvera in extremis Rusty en tirant à travers son sac. Blessé, à terre, elle ne lui donne pas le coup de grâce.

Brenda a donné sa démission, et ses collègues lui offrent en cadeau de départ un nouveau sac à main, bourré de friandises. Elle part pour une nouvelle vie, un nouveau métier, avec Fritz.

Ainsi s’achève « LA Enquêtes prioritaires » après sept saisons, et en nous ayant offert un des plus beaux méchants de toute l’histoire de la TV américaine. Billy Burke en Phillip Stroh ne démérite pas face à d’autres comme Wo Fat, le manchot du fugitif ou le George Marks/John Billingsley de « Cold case » auquel Stroh faisait beaucoup penser.

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 saison 1 saison 3

THE CLOSER: L.A. ENQUÊTES PRIORITAIRES

SAISON 2


PRÉSENTATION DE LA SAISON 2

Partenariats (ou Les montagnes russes)

Brenda s'est désormais fait complètement acceptée en tant que chef des enquêtes prioritaires. Des partenariats s'établissent dans l'équipe : Brenda et Gabriel, Flynn et Provenza ainsi que le commandant Taylor et Brenda, qui ont oubliés leurs anciens différents. Mais il n'y à pas que dans la police que des partenariats s'établissent : Brenda et Fritz emménagent ensemble, ce qui donnera lieu à des scènes hilarantes.

Une seconde saison qui aura la fâcheuse habitude de jouer aux montagnes russes, mais qui aura le mérite de nous faire passer par un restaurant, un homonyme d'Elvis Presley, un hôpital et qui nous parlera même du passé de Brenda à la CIA lors du double épisode final. Cette dernière n'arrêtera pas non plus ses excentricités, notamment lors de la courte visite de sa mère.

Cette seconde saison à remporté un flot de récompenses : Gracie Allen Award et Satellite Award pour Kyra Sedgwick (meilleure actrice dans une série télévisée policière) et Imagen Foundation Award pour Raymond Cruz (meilleur acteur secondaire).

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1. ENQUÊTE SOUS PRESSION
(BLUE BLOOD)




Un inspecteur de police est retrouvé mort dans un entrepôt abandonné. Brenda et son équipe se mettent la hiérarchie à dos lorsque l'affaire les mène à enquêter dans le milieu de la police pour retrouver l'assassin.

Un épisode très moyen pour commencer cette seconde saison. Et le fait que je n'ai pas pu le voir en version originale n'arrange pas les choses. Mais je vais tout de même tenter de faire cette critique en toute objectivité.

Scénario très moyen et surtout très classique (la mort d'un flic, il fallait bien que ça arrive un jour). Ce n'est pas nouveau. Sauf que cette fois, la réalisation est très médiocre et ne vient donc pas compenser le manque. Et en plus, la fin est complètement irréaliste et prévisible. Et ce n'est pas les acteurs secondaires qui vont venir arranger les choses : ils sont tous médiocres, voir mauvais (Kevin Kilner, censé être émouvant,  nous fait plutôt rigoler). Après, peut être ont-ils juste un mauvais doublage français, je ne peux pas dire : je n'ai pas pu comparer...Il reste les scènes avec Brenda et son humour, ainsi que ses scènes avec Fritz. Leur relation va prendre un important tournant, ce qui donnera lieu à des scènes particulièrement hilarantes (grâce aux deux formidables interprètes : Kyra Sedgwick et Jon Tenney).

Un épisode très médiocre pour commencer cette seconde saison, sauvé de la catastrophe par son personnage principal.

o Fritz emménage chez Brenda, ce qui donnera lieu à des scènes le plus souvent hilarantes.

o Après avoir réussi à arrêter le sucre, Brenda replonge dans cet épisode.

o On apprend que Will et sa femme, Estelle, vont bientôt divorcer.

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2. MENACES SUR LE JURY
(MOM'S DUTY)


Alors que Fritz emménage chez Brenda, celle-ci apprend que sa grand-tante étant décédée, sa mère va lui rendre une visite impromptue avant de se rendre à l'enterrement. De plus, une jurée décède au cours des délibérations, et Brenda doit laisser Fritz se débrouiller avec les cartons d'emménagement...

Premier chef d'œuvre de cette seconde saison. En fait, l'intrigue en elle même ne vaut que 3 étoiles. La quatrième est pour la mère de Brenda (interprétée par l'exceptionnelle Frances Sternhagen). Elle apporte à l'épisode un grand nombre de scènes hilarantes (avec toutes ses photos), en plus de celles apportées par Brenda. Cette denière est d'ailleurs au sommet de sa forme : il ne faut surtout pas manquer la scène où elle fait croire à un suspect qu'il va mourir. Sacré Brenda !

Maintenant, parlons de l'intrigue policière : pas trop classique, mais elle ne révolutionne pas le monde de la série policière pour autant. Mais comme très souvent, on suit l'épisode avec toujours autant de plaisir. En plus, les acteurs secondaires (en plus de Frances Sternhagen) sont tous excellents, notamment K Callen, impressionnante lors de sa confrontation finale avec Brenda. Mais les autres n'ont pas non plus à rougir de la comparaison.

Un excellent épisode qui fait apparaître le personnage récurent de la mère de Brenda. Immanquable !

o Frances Sternhagen (1930) sera la mère de Brenda dans 13 épisodes répartis de la saison 2 à la saison 6. Elle est surtout connue pour avoir incarné le rôle de Milicent Carter, la grand-mère du Dr. Carter dans ''Urgences''.  

o Première apparition de Willie-Rae (!!) Johson, la mère de Brenda.

o Première fois que Brenda casse son talon, puis, pour restée en équilibre, casse son autre talon. Cela deviendra un gag réccurent dans la série.

0 A noter que Brenda ne tient pas à ce que sa mère sache qu'elle vit avec Fritz. Ce dernier est donc contraindre de vivre dans un camion de déménagement jusqu'au départ de Willie-Rae.

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3. GUERRE DES GANGS
(SLIPPIN')


 

Un étudiant et son amie sont victimes d'une fusillade dans un quartier sensible de Los Angeles. Etaient-ils là au mauvais moment ou s'agissait-il d'un règlement de comptes ? Les Enquêtes Prioritaires sont chargées d'enquêter sur ces meurtres. Ce qui ressemblait à un cas transparent s'avère être plus complexe après l'audition des parents d'une des deux victimes.

Le thème des gangs est à ''The Closer'' ce que le chloroforme est à ''The Avengers''. En clair, si un épisode parle d'une affaire de gang (ce qui est très souvent le cas), on peut être sûr à 98% que l'épisode sera médiocre pour une raison en particulier : l'épisode sera à tous les coups bourrés de clichés insupportables qui plombent l'épisode. Déjà que le scénario est classique à en mourir, si en plus on en rajoute...Quand aux acteurs secondaires, ce sont tous des copiés-collés ! On ne peut pas les différencier, tellement leurs jeux sont identiques (et très médiocres).

Et ne parlons pas de la fin, ridicule et prévisible à un point. Pourquoi deux étoiles dans ce cas là ? Pour le reste, qui sauve une fois de plus l'épisode du désastre : la mère de Brenda (toujours interprétée par une Frances Sternhagen impeccable) et ses scènes hilarantes, ainsi que sa fille qui fait preuve de son humour habituel (en particulier avec Fritz, encore une fois).

Sans eux, l'épisode aurait été une catastrophe, comme le fut Le tireur invisible (Saison 1), le premier épisode sur les gangs.

o Frances Sternhagen (1930) sera la mère de Brenda dans 13 épisodes répartis de la saison 2 à la saison 6. Elle est surtout connue pour avoir incarné le rôle de Milicent Carter, la grand-mère du Dr. Carter dans ''Urgences''.  

o Dernière apparition de Willie-Rae Johson (la mère de Brenda) pour la saison. Elle reviendra fort heureusement accompagnée du père de Brenda, doublement hilarant.

o On découvre la fameuse méthode de Sanchez pour faire avouer les suspects.

o Visiblement, Brenda à hérité son fameux don de déduction de sa mère.

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4. UN ARRIERE GOÛT
(AFTERTASTE)


 La gérante d'un restaurant cinq étoiles est sauvagement assassinée dans les cuisines de son établissement. Les suspects ne manquent pas, il semblerait que beaucoup de gens avaient des raisons de vouloir sa mort, dont, entre autres, une vieille connaissance de Brenda...

Un excellent épisode sur un thème que j'apprécie énormément dans les séries télévisées : la cuisine. Une délicieuse idée qui nous rappelle légèrement ''Mort à la carte'' des Avengers. Un peu d'originalité de va pas faire de mal à la série, bien au contraire. Cela va donner une atmosphère unique à cet épisode, notamment lors de la scène finale, durant laquelle Brenda fait avouer le meurtrier autours d'une assiette de médaillons d'autruches (Miam !) accompagnés de chanterelles et d'asperges blanches (c'est déjà mieux !). Tout à fait à l'image de la série.

Autre point important en faveur de l'épisode, les acteurs secondaires. Outre le plaisir de revoir le toujours génial Douglas Sills après Mort d'un majordome (Saison 1), on à droit aux non moins géniaux John Billingsley et François Giroday. Mais l'ingrédient secret de l'épisode, reste Brenda. Kyra Sedgwick semble s'être surpassé : elle n'arrête pas les perles. Que ce soit avec son humour noir habituel ou son fameux bouquet de fleurs offert par Fritz qu'elle amène partout avec elle. Brenda est vraiment unique !

Un épisode succulent à consommer sans modération.

o John Billingsley (1960) à une carrière bien remplie. Il à joué un grand nombre de second rôles dans un tas de séries télévisées (X-Files, Stargate SG-1, Angel, Nip/Tuck, etc.) et plus récemment, il a obtenu un rôle dans 2012.

o C'est l'anniversaire de Brenda qui fête ses 40 ans, soit le même âge que Kyra Sedgwick.

o Erreur de continuité : lorsque M. Vivas donne son étui de couteau à Brenda, il est clairement visible qu'il n'y en à que 4. Or, lorsque Brenda les ammène à la morgue, ils ont été multipliés par 2...

o Will offre un cadeau à Brenda : elle ne saura jamais de quoi il s'agit (nous non plus) !

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5. UN CADAVRE DISPARAÎT
(TO PROTECT AND TO SERVE)


Au moment où il s'apprête à se rendre à un match de base-ball avec Flynn, Provenza découvre le cadavre d'une femme dans son garage. Terrible dilemme : faut-il signaler le meurtre avant ou après le match quand on a des places en tribune d'honneur ? (question vraiment digne de la série !)

Un épisode au début très prometteur et surtout hilarant : on ne compte plus les perles tant elles sont nombreuses. Mais, outre les scènes entre Provenza et Flynn, la meilleure est la crise de nerfs de Brenda contre Will, puis contre son équipe. Un grand moment d'humour, portée par une Kyra Sedgwick exceptionnelle à ne surtout pas manquer.

Après ces scènes qui laissaient suggérés un épisode sans fautes, l'intrigue redevient classique avec une banale affaire de drogue, certes bien menée, mais tout de même banale. Et après l'explosion d'humour des premières scènes, les scénaristes semblent être fatigués (de même que les interprètes).

On se retrouve dans un roman noir sans humour, si ce n'est la (trop) courte scène de ''l'alerte à la bombe''. Les acteurs secondaires sont soient dans le correct (mais pas le très bons) comme Steven Flynn (M. Spengler) ou d'autres sont dans le médiocres, voir le très mauvais comme Sarah Zimmerman (Mme Spengler). Donc, très moyen. Il nous reste la scène finale, où Brenda nous ressert son humour efficace et habituel, mais c'est un peu tard...

Un épisode très moyen, qui aurait pu bénéficier d'un bien meilleur scénario.

o Bien qu'il soit mentionné plusieurs fois au cours de l'épisode, Fritz (Jon Tenney) n'apparaît pas dans l'épisode, mais son nom reste crédité au générique. Irene Daniels (Gina Raverra) n'aura pas le droit à ce privilège lors de sa courte absence durant la troisième saison.

o On apprend des nouvelles choses sur nos personnages : l'année préférée de Brenda est 1997, Gabriel adore les costumes italiens et anglais (excellent choix), le parfum préféré de Daniels est hors de prix (mais nous n'avons pas le privilège d'en connaître le nom), Sanchez est fan des écrans plasmas et Brenda et Fritz adorent le base-ball.

o Il semblerait que Brenda soit particulièrement sadique lorsqu'elle distribue des sanctions.

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6. FLOU ARTISTIQUE
(OUT OF FOCUS)


Un photographe trouve la mort dans des circonstances troublantes en chutant du onzième étage d'un hôtel cinq étoiles. Tous les employés de l'hôtel ainsi que les clients aimeraient croire qu'il s'agit bien d'un suicide mais Brenda est plus que sceptique.

Depuis le début, cette seconde saison joue aux montagnes russes : on passe à nouveau ici d'un épisode plutôt médiocre à un des meilleurs épisodes de la série entière. Il y à absolument tous les ingrédients pour un chef d'œuvre : intrigue plutôt classique sauvée par une réalisation cinq étoiles (sans jeu de mot), personnages secondaires complexes incarnés par des acteurs secondaires à la perfection, il en est de même pour les personnages principaux, en particulier Brenda (comme toujours). Toujours débordante de son humour habituel, comme le prouve l'excellente scène d'introduction en ''trompe-l'œil'', de la scène des mannequins ou encore lors d'une autre scène à se tordre de rire où elle est confrontée à...Elvis Presley. Eh oui, tout est possible dans ''The Closer''.

Pour revenir aux personnages et acteurs secondaires, ils ont, comme je l'ai dit, complexe et incarnés à la perfection. Elvis Presley (bon d'accord j'avoue : c'est juste un homonyme) est la représentation parfaite du fanatique à plusieurs facettes, interprété par un Eddie Jemison époustouflant, ou encore l'excellente Dale Dickey, qui interprète une Anna Larsen inattendue, et qui nous dévoile son talent tel une claque dans la figure dans l'émouvante scène finale. A noter qu'elle à droit à un doublage français exécrable, nouvelle preuve que la VO est largement supérieure à la VF.

Malgré cette brochette de génies, la médaille d'or revient à Ray Wise, qui interprète l'horrible mais génial avocat Tom Blanchard (qui refera une autre apparition toute aussi remarquée dans L'autre femme de cette même saison 2. Toutes ses scènes sont les perles de l'épisode, et sont devenues cultes pour les fans de la série.

Un épisode cinq étoiles qui figure à juste titre sur le podium de la série.

o Première apparition de l'avocat Tom Blanchard. Sa seconde apparition se fera dans L'autre femme de cette même saison.

o J'ai appris en même temps que Gabriel que le singulier de paparazzi est paparazzo. Il faut dire que moie t l'italien... 

o On apprends le nom de trois femmes de Provenza : Heather, Liz (qui lui corrigeait toujours sa grammaire) et qu'une autre de ses femmes se nommait Sharon (et qu'elle avait toujours raison).

o Brenda se montre jalouse pour la première fois lorsque Fritz reçoit un appel d'une de ses ex (à noter que la version française remplace ''ex'' par ''vieille amie''.

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7. CONDUITE Á RISQUES
(HEAD OVER HEELS)


La tête et les pieds d'une star masculine du cinéma pornographique sont découverts dans une benne à ordures. Des analyses révèlent que l'acteur avait le sida. Brenda et son équipe doivent alors passer au crible un nombre croissant de suspects qui avaient tous une bonne raison de le tuer.

Un bon épisode, agréable à regarder, mais il est échappe malheureusement aux 4 étoiles.  Pourquoi ? Tout simplement à cause d'un scénario classique, mais qui n'est cette fois ci pas sauvé par la réalisation. Celle-ci est en effet plus qu'approximative, Matt Earl Beesley ne prenant aucun risque pour donner un peu de vie à l'épisode. Il s'agit là fort heureusement du seul défaut (certes pas des moindres, mais bon...) de l'épisode. Après, on est dans du bon, voir par certains moments dans du très bon.

Le scénario possède tout de même d'excellents moments, notamment la très bonne idée de la compagnie de films X dirigée par une mère et son fils (!). Mais surtout, l'idée de nous faire croire à la grossesse de Brenda. Ces passages sont magnifiquement écrits et interprétés par Une Kyra Sedgwick plus que convainquant tout au long de l'épisode.

Le sommet de l'émotion est atteint lors de son dialogue avec Will. Il s'agit là d'une des meilleures prestations de Kyra, même si elle est toute aussi magistrale lors de ses scènes avec Fritz. Malgré tout ses moments d'émotions, l'épisode ne manque pas d'humour, comme dans la scène où Brenda tombe dans la poubelle pour découvrir la tête et les pieds de la victime. Les acteurs secondaires ne sont pas inoubliables, mais restent très bons, bien que la qualité de leurs jeux est parfois diminuée par cette fichue réalisation.

Un épisode qui aurait pu être parfait sans ce défaut de réalisation.

o Première intrusion du thème de la grossesse de la série, thème qui sera utilisé plusieurs fois avec toujours autant de succès.

o On apprends que Gabriel et Daniels ont une liaison. Ils se sépareront au début de la saison 4, ce qui donnera lieur à des scènes franchement amusantes.

o Brenda est plus dégoutée par des couches sales que part un corps humain découpé. Et ça vous étonne ?

o Sanchez est un adepte des films pornos (!).

o Heu...Pourquoi la réceptionniste de la clinique est-elle doublée par un homme ? J'ai déjà vu des perles de doublage français, mais à ce point là...

o Scène plutôt osée mais pas censurée (pour une fois) : Brenda et Gabriel arrivant à la société de production de film X...pendant une répétition (pas plus de détails!).

o Erreur de continuité : la broche de Brenda ne cesse de disparaître et de réaparaître.

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8. ENTRE DEUX EAUX
(CRITICAL MISSING)


Les corps d'une femme asiatique et de sa fille sont retrouvés dans le port de Los Angeles. Elles ont été attachées l'une à l'autre et tout porte à croire qu'il s'agit là d'un suicide rituel japonais. Brenda, bouleversée par cette enquête, tente de découvrir la vérité.

L'épisode ne posait pas de problèmes sur le papier. On avait une intrigue intéressante et qui ne semblait pas trop classique, le scénario contenait de bonnes scènes et surtout on avait une première pour la série : on à carrément un huis-clos, puisqu'il n'y a que deux acteurs secondaires et l'épisode est pratiquement uniquement tourné en studio. Mais surtout, il y à énormément de scènes d'interrogatoires avec la même personne (voir informations supplémentaires) ce qui aurait pu donner des scènes très intéressantes.

C'est là qu'on passe de la différence du scénario à la réalisation : certes l'intrigue n'est pas trop classique et certes l'épisode contient quelques bonnes scènes, notamment Brenda sur le pont. Durant cette scène (comme durant tout l'épisode), Kyra Sedgwick se montre une nouvelle fois magistrale. Mais le problème est justement cette idée de huis-clos : avec tant de scènes dans une salle d'interrogatoires, il aurait fallu nous dévoiler un peu plus la psychologie du personnage de Paul Andrews, d'autant plus que James Frain est loin d'être un mauvais acteur. Mais la réalisation n'est pas à l'hauteur de cette très bonne idée, et résultat : on s'ennuie.

On regarde l'heure toute les minutes, à attendre qu'il y ai un rebondissement, mais rien. Malgré tous les efforts de Kyra Sedgwick et de James Frain pour rendre ses scènes vivantes, ces dernières restent plates. Et les coupures pour d'autres scènes inintéressantes n'arrangent rien. Heureusement que la série n'a pas retenté cette expérience par la suite !

Un épisode qui aurait pu marcher, mais qui bénéficie d'une très mauvaise réalisation.

o James Frain (1968) est britannique. Bien qu'aillant joué dans un nombre asse important de films et de téléfilms, il est surtout habitué aux seconds rôles dans les séries télévisées. C'est ainsi qu'il à joué entre autres dans : Les contes de la crypte, 24 heures chrono, Médium, Les Tudors, NY section criminelle et unité spéciale, Fringe, Californication, etc.

o Au total : sur 40 minutes de l'épisode, 30 se déroulent en intérieur, avec au total 20 minutes d'interrogatoires. Ca peut sembler peu, mais on les voit passer.

o ''L'oyaka Shinju'' est en effet un Seppuku (littéralement coupure au ventre) ou un suicide. Dans ce cas, il s'agit d'un suicide des parents et de l'enfant.

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9. UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT
(HEROIC MEASURES)


 Après le décès de son fils sur la table d'opération, une mère accuse les chirurgiens d'avoir volontairement commis un crime. L'administration de l'hôpital tente de minimiser la responsabilité des médecins tout en la rejetant sur la mère.

Comme je l'ai déjà dit, cette seconde saison joue aux montagnes russes : après un épisode assez médiocre (heureusement, on n'a pas encore eu de vrai désastre) voici un des meilleurs épisode de la série (et un des plus horribles aussi, on ne nous épargne rien). Intrigue absolument géniale, pas du tout classique. Adam Belanoff joue habilement avec nos nerfs, et Nelson McCormick ajoute en plus son talent, ce qui fait que, visuellement, cet épisode est une réussite.

En plus, la psychologie de chaque personnage est étudié à la loupe, en particulier le personnage de Melissa Langner, interprétée par une Deirdre Lovejoy époustouflante. Elle arrive à nous faire ressentir ce que ressent son personnage, même lorsqu'elle ne parle pas. Quand aux autres acteurs secondaires, il n'y à rien à dire non plus. Ils se montrent à la hauteur de l'épisode. Tout à l'heure, j'ai dit que cet épisode était horrible...

Eh bien, il ne l'est pas qu'un peu : la scène d'introduction, la scène finale avec les aveux sont deux scènes difficiles à supporter. Mais le summum de l'horreur est atteint lors de la scène ou Melissa Langner dissèque son propre fils. Insoutenable ! Bien entendu, pas d'humour dans cet épisode très noir.

Un des sommets de la série. Immanquable !

o Première fois que Brenda n'arrive pas à arrêter les coupables, faute de preuves et d'aveux. Ils seront tués par Melissa Langner, qui à voulu venger la mort de son fils.

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10. L'AUTRE FEMME
(THE OTHER WOMAN)


Brenda accepte d'être le témoin de moralité de Will pour qu'il obtienne la garde de ses enfants. L'avocate de sa femme détient la preuve de leur ancienne liaison et menace de faire courir le bruit que Brenda aurait bénéficié de favoritisme pour sa nomination au poste de chef-adjoint. Outrée, Brenda décide de se jeter à corps perdu dans sa nouvelle enquête : la mort d'une jeune toxicomane tuée par balle.

Cet épisode est essentiel pour la bonne compréhension de la série. Malheureusement, car il est pratiquement insupportable, et ne contient qu'un seul point positif : nous avons l'occasion de revoir l'ignoble avocat Tom Blanchard, toujours interprété par le génial, l'hilarant Ray Wise, dont le jeu n'a absolument pas baissé en qualité. Son talent, mélangé à celui de Kyra Sedgwick donne lieu à des scènes à se tordre littéralement de rire. Il sauve l'épisode du désastre, car il s'agit là des seules bonnes scènes de l'épisode. Une intrigue en méli-mélo (il faut être bien accroché pour suivre dans ce bric-à-brac) et surtout cousue de fil blanc.

Rien ne parait vraisemblable, et certainement pas la scène d'aveux qui est ridicule à souhait. Sans Brenda, on se demanderait si on regarde bien ''The Closer'', où même si on regarde bien une série policière. En effet on se croirait dans un documentaire sur ce qu'il ne faut surtout pas faire lorsqu'on veut écrire un policier, car tous les défauts sont réunis dans cette effroyable scène.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, les bons acteurs secondaires habituels ont été kidnappés par des doubleurs de telenovela qui ont pris leurs places dans l'épisode ! C'est du moins ce qu'on peut croire en voyant ''ça''. En fait, ils se contentes de réciter le texte en tentant d'insérer de l'émotion par-ci par-là. La pire étant celle qui ''interprète'' Jennifer Rawley (je n'ai pas trouvé son nom) absolument insuportable et vrai tête à claques. Quand à la réalisation, même si elle reste correcte, Lesli Linka Glater n'a pris absolument aucun risque.

Un épisode qui aurait pu être un vrai désastre, mais qui est heureusement sauvé de justesse par Maître Blanchard.

o Seconde et dernière apparition de Maître Tom Blanchard (après Flou artistique de cette même saison) toujours interprété par Ray Wise.

o Une dizaine de flics armés et entraînés au combat se laissent menacer et ont peur d'une droguée armée seulement d'un sac à main. Bonjour la crédibilité !

o Le divorce de Will et Estelle est officiellement prononcé.

o Les scénaristes ont sûrement dû se surpasser pour trouver le titre...

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11. MEURTRES SANS CADAVRES
(BORDERLINE)


En se rendant sur les lieux d'un crime, Brenda emboutit une voiture et déroge au règlement en ne signalant pas l'accident à la police urbaine, ce qui risque de lui coûter son badge. Quant à son enquête, bien que de nombreux indices révèlent qu'il s'agit d'un triple homicide, il manque la preuve essentielle : les cadavres. Il faut donc que l'Unité des Enquêtes Prioritaires retrouve les corps avant de pouvoir inculper l'assassin.

On peut en déduire que les montagnes russes ne sont pas terminées, étant donné qu'après un ratage on se retrouve avec un vrai petit bijou. Si l'intrigue policière n'est pas désagréable à regarder, ce n'est pas grâce elle (en tout cas, pas uniquement) que l'épisode est une réussit. Ce qui donne sa force à l'épisode, c'est surtout son intrigue secondaire.

Déjà, elle comment pas une scène d'introduction hilarante et vraiment digne de la série, durant laquelle Kyra Sedgwick laisse exploser son talent pour le comique (cette actrice sait décidemment tout jouer). Ensuite, grâce à Glenn Morshower (capitaine West), on a droit à une partie des meilleures scènes de la série (son duo avec Kyra Sedgwick est inoubliable pour un fan de la série).

Malgré cette génialissime intrigue secondaire, l'intrigue policière dont j'ai parlé plus haut est loin d'être mauvaise. Même si elle est assez classique et pas forcément très originale (le thème du cadavre qui disparaît à déjà été utilisé et le sera à nouveau plusieurs fois par la suite), elle comporte des atouts indéniables : des scènes d'interrogatoires qui sont, comme (presque) toujours, écrites et réalisées à la perfection, deux sujets (le triple homicide et les immigrés clandestins) qui se mélangent habilement...

Mais l'atout principal (ou plutôt les atouts principaux) sont, comme souvent, les acteurs secondaires. La meilleure étant Lauren Tom (Dr. Tan), qui bien que n'apparaissant que dans une seule scène, reste inoubliable. Quand à Jesse Garcia ou Luis Antonio Ramos, leur jeux, dans un registre très différents, sont égalemment excellents.

Un nouveau chef d'œuvre pour la série.

o Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que Brenda à des ennuis avec un autre service de police.

o La scène d'introduction est une parfaire présentation du personnage de Brenda : maladroite, maladroite & maladroite.

o Erreur de continuité : l'emballage barres de chocolats du distributeur ne cesse de changer de couleur selon les plans.

o Le lieutenant Tao (Michael Paul Chan) n'apparait pas dans l'épisode.

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12. RÉDEMPTION
(NO GOOD DEAD)


Un élève de lycée est abattu de quatre balles de pistolet alors qu'il rentre chez lui. Brenda et à son équipe prennent alors l'affaire en main. Un double meurtre pourrait être lié à cet assassinat.

Cet épisode est tout simplement un des meilleurs de la série. Un vrai chef d'œuvre qui nous prends de la scène d'introduction (magnifiquement tournée au ralenti pour renforcer le côté dramatique. Si d'habitude, je ne suis pas favorable à ce genre de pratique, ici le réalisateur fait que rien n'est ridicule) à la scène finale (qui est très symbolique : Brenda jette à la poubelle les anciennes photos de Will, donc sa vie passée). Mais entre ces deux scènes, fortes dans un registre différent, il y à bien quelque chose !

Déjà, il y à l'intrigue policière : même si aux premiers abords, elle semble classique, elle est bien plus complexe et bien plus forte en émotion qu'il n'y paraît. Il est quasiment impossible de deviner la fin avant Brenda. Et merci à Wendy West & James Duff (scénaristes de l'épisode) de nous avoir épargné le cliché du prêtre pédophile. Peut-être la seule série policière américaine à l'avoir fait. Le dernier point qui rend parfaite cette intrigue policière, c'est les acteurs secondaires. Comme à (pratiquement) chaque fois, il y à un au dessus du lot : Keir O'Donnell (Gerald Curtis).

Il réussit à changer totalement de registre de jeu en l'espace de quelques secondes, tout en restant tout à fait crédible. Ce n'est pas donné à tout les acteurs (pas du tout, même !). Hilary Tuck (qui interprète Kendall) à peut être un peu de mal à garder un jeu stable tout au long de l'épisode, mais elle reste au dessus de la barre du correct. Quand aux ''à côtés'' de l'épisode, c'est tout aussi excellent.

Le sommet est évidemment la confrontation entre Estelle Pope et Brenda devant toute sa brigade. Scène hilarante ! Kyra Sedgwick et Shannon O'Hurley sont magistrales. Quand on voit le résultat, on ne peut que regretter qu'il s'agisse de la dernière apparition de cette dernière. A noter la façon dont Provenza prend la défense de Brenda).

Mis à part cette scène, il y à bien sûr Brenda et ses souvenirs avec Will. Un moment, on à peur qu'elle ai encore des sentiments pour son patron, mais fort heureusement, elle se débarrasse de ses souvenirs dans une scène très symbolique (comme je l'ai dit au début de l'épisode).

Je ne sais pas quoi dire pour résumer cet épisode, à part génial (avec mon habituel vocabulaire très recherché).

o Comme je l'ai dit, première et unique apparition (du moins, jusqu'à maintenant) d'Estelle Pope, la femme de Will (Shannon O'Hurley). On ne la mentionnera pratiquement plus jamais par la suite. Cette apparition entraîne la découverte de l'ancienne liaison de Brenda et Will par l'équipe.

o Les prêtres ne semblent pas très appréciés par Flynn...

o On apprend que Brenda gardait ses vieilles photos (et autres vieux souvenirs) de sa relation avec Will. Elle s'en débarrasse à la fin de l'épisode.

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13. MAFIA BLUES
(OVERKILL)


Un témoin sous protection du FBI échappe de peu à une tentative d'assassinat mais sa femme et un agent fédéral sont tués. Brenda doit mener son enquête conjointement avec Fritz mais les nombreuses fausses pistes compliquent leurs investigations.

Même si les montagnes russes sont (enfin) finies, cet épisode semble bien fade par rapport au précédent. Mais ce n'est pas pour ça qu'il n'est pas bon. Bien au contraire, cet épisode à énormément de potentiel, et par certains moments, il paraît même excellent. Déjà, il commence par une scène d'introduction hilarante entre Brenda et Fritz. Ensuite, on se retrouve face à une intrigue traitant de mafieux pas mal construite du tout et plutôt réaliste, sans les clichés habituels, parfois amusants, mais que je trouve très lourdingue. De toute façon, tant qu'il ne s'agit pas des gangs, la série à toujours su faire dans l'originalité sans utiliser les clichés.

Ce récit très bien mené se voit renforcé par notamment plusieurs inserts de scènes hilarantes, notamment les rivalités entre la police et le FBI...et donc entre Brenda et Fritz à propos de leur chatte, Kitty (Chaton en VF) et égalemment par une belle brochette d'acteurs secondaires. Dayton Callie en particulier, est excellent lors de ses duos avec G.W Bailey (Provenza) dont le jeu qui était déjà parfait semble s'être encore plus amélioré.

L'épisode semble être parfait alors pourquoi pas 4 étoiles ? Et bien à cause de deux-trois détails (sur la fin) qui viennent tout gâcher : déjà, la fin est trop précipitée et ça finit par tourner au ridicule, et surtout la scène finale au ralenti est tellement énervante qu'on a envie de foutre des baffes au scénariste. Gâcher une scène d'une telle importance, c'est un crime. Et l'épisode échappe à la perfection à cause de deux choses qui semble insignifiantes, mais qui en fait, représentent beaucoup.

o Première fois qu'un épisode se termine sur du suspense.

o Drôle d'idée d'avoir choisi un écossais pour jouer un italien.

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14-15. SOUS LE SCEAU DU SECRET
(SERVING THE KING)


Partie 1: À la suite d'une fusillade traumatisante dans sa salle de conférence, Brenda est suspendue de ses fonctions, et démoralisée, apprend que son équipe va être démantelée. Un ancien collègue de la CIA lui demande d'enquêter secrètement sur le meurtre de Malik, un adolescent lié à un réseau de terroristes. Brenda accepte la mission, et demande à ses adjoints de la seconder sous le sceau de la confidence, et à l'insu du commandant Taylor, responsable des opérations spéciales.

Partie 2: Après avoir résolu le meurtre du jeune Malik, Brenda en déduit que cette mort recouvre des intrigues politiques et qu'elle même risque de devenir une cible. Mais bien des questions restent en suspens : qui était la personne que Malik devait rencontrer ce soir là ? Pourquoi la mère de Malik est-elle si évasive ? Quelles sont les véritables intentions de l'armée d'Allah ?

Ce double-épisode conclut admirablement cette seconde saison. Nous dévoiler certains éléments du passé de Brenda à la CIA était une merveilleuse idée, d'autant plus que, comme pratiquement à chaque fois, c'est tout à fait crédible. On se retrouve ainsi devant un récit d'espionnage (je vais plus m'attarder sur ce sujet plus loin dans ma critique, car c'est très important) bien troussé et digne d'Alias (la série avec Jennifer Garner) mélange à une intrigue policière non moins bien menée. Faites le mélange, on obtient que du bon. Ce qui est surprenant, étant donné que ce genre de mélange dans une série telle que ''The Closer'' (qui n'est absolument pas de ce genre) aurait pu donné un des pires navet de l'histoire des séries TV. Un tel pari était risqué, mais comme ça marche...

Ce n'est pas que grâce au scénario qui est certes un vrai petit bijoux mélangeant très habilement le suspenses et les habituelles scènes d'interrogatoires qui n'ont rien perdues en efficacité, mais aussi grâce à qui ? Devinez, c'est très simple ! Bien sûr, grâce aux acteurs secondaires. Je dis souvent ça, mais c'est particulièrement vraiment le cas, peut-être plus que dans tous les autres épisodes : ce sont des génies. Eli Danker reste le meilleur guest de toute la série, et j'irai même plus loin en exagérant peut-être, le meilleur guest de toutes les série télévisée policières que je connais. Garder un tel jeu pendant tout ce temps, c'est un véritable exploit.

A côté de lui, les autres comme Joy Lauren par exemple (que je n'appréciait pas forcément dans Desperate Housewives) qui ont pourtant un jeu correct, paraissent bien fades. Mais ils ne sont pas trop mis en évidence dans l'épisode, donc ce n'est pas trop grave. En revanche, William Daniels (Andrew Schmidt) est presque au niveau de Danker, mais dans un registre différent. Le jeu de Kyra Sedgwick est particulièrement mis en valeur dans cet épisode, et il se montre à la hauteur.

Je vais parler de manière plus approfondie du récit d'espionnage de l'épisode, un peu plus présent dans la 1ère partie que dans la seconde. On en retrouve avec plaisir les plus grands classiques (Ah, les messages secrets planqués dans l'ours en peluche !), notamment lors de la conversation entre Brenda et Andrew Schmidt dans l'église : noms de codes, procédures pour entre en contact, agent de liaison, organisations ennemies, etc. Mais je préfère les scènes avec Ellen (je n'ai malheureusement pas retrouvé le nom de l'excellente actrice qui l'interprète), ancienne agent de la CIA qui nous plonge encore plus dans cette très agréable ambiance d'espionnage classique. Son dialogue avec Brenda sonne vraiment ''Alias'' (qui comme je l'ai déjà dit plus hat, à un tas de point commun avec ce double-épisode). La scène finale fait très aussi scène d'action dans le style...''Alias'' (comme on se retrouve), pleine de suspense comme on les aime.

A noter une chose : bien que Gabriel soit le ''chouchou'' de Brenda, ce n'est pas vers lui qu'elle se tourne en premier, mais vers Provenza (personnage que je préfère mille fois plus) !

Cet excellent double-épisode conclut dont dans un registre inédit cette seconde saison qui aura aimé nous taquiner avec ces montagnes russes, mais qui aura su garder un niveau tout à fait correct.

o Joy Lauren (1989) est née en Georgie (!). Elle est principalement connue pour le rôle de Danielle Van de Kamp, fille de Bree et Rex Van de Kamp, personnage principal dans les premières saisons puis qui deviendra secondaire pour finir par ne plus apparaître. Elle à égalemment jouée dans plusieurs séries télévisées.

o Première fois que l'on aborde le passé de Brenda à la CIA.

o Renvoyés de leurs postes durant la première partie de l'épisode, Brenda et son équipe réintègre la police dès le début de la seconde partie.

o Les relations entre les enquêtes prioritaires et les autres services de polices ne semblent pas s'arranger.

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Crédits photo : Warner Bros.

Images capturées par Cetp65.

 saison 1 saison 3

THE CLOSER: L.A. ENQUÊTES PRIORITAIRES

SAISON 1


PRÉSENTATION DE LA SAISON 1

''Une femme seule''

"Son style d'interrogatoire est à la fois docile et informel lors des phases d'approche puis lorsqu'elle a établit le contact, elle se transforme en véritable prédateur pour le suspect"... Telle est Brenda !

Cette première saison nous présente ''The Closer'' (La bouleuse de dossiers) : Brenda Leigh Johson. Cette enquêtrice hors du commun formée à la CIA arrive à la tête d'une unité de la police criminelle de Los Angeles : les enquêtes prioritaires. Son caractère et ses habitudes font qu'elle n'est pas trop appréciée par les membres de son équipe. Elle va devoir faire ses preuves...Une femme seule nous présente ce personnage pas comme les autres, tentant de commencer une nouvelle vie loin de sa ville natale.

Une excellente première saison, durant laquelle Kyra Sedgwick à gagné le Satellite Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique.

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1. L'AMOUR VACHE
(PILOT)




Le corps d'une jeune femme est découvert dans la villa d'un mathématicien de renom, le docteur Elliott Collier. En arrivant à Los Angeles Brenda Leigh Johnson, la nouvelle chef de l'unité enquêtes prioritaires est dépêchée sur les lieux de cet homicide. Malgré les protestations des hommes en charge de l'enquête, cette spécialiste des interrogatoires reprend l'affaire.

Un bon premier épisode qui nous présente la série, et surtout le personnage de Brenda Leigh Johnson. Ce personnage excentrique est sans aucun doute l'atout principal de la série. Les scénarios étant très souvent classiques (c'est le cas ici : un docteur est assassiné), mais le déroulement de l'épisode nous fait oublier ce détail. En particulier les scènes d'interrogatoires. Kyra Sedgwick est parfaite dans ces scènes, et cela sera le cas tout au long de la série.

Ce pilote présente égalemment les personnages, en particulier ceux de l'agent Fritz Howard (qui deviendra plus tard son fiancé) et aussi ceux du lieutenant Flynn et de capitaine Taylor qui vont lui mettre des bâtons dans les roues bien plus d'une fois durant cette première saison. Ce premier épisode se concentre donc plus sur les personnages que sur l'intrigue policière, ce qui finit par devenir un peu ennuyeux.

Les épisodes seront plus équilibrés par la suite. Néanmoins l'intrigue policière connaît un rebondissement auquel personne ne pouvait s'attendre, ce qui sera souvent égalemment souvent le cas dans la série. Quand aux acteurs secondaires (peu nombreux dans cet épisode), ils sont tous parfaits, mais la palme revient à Allison Smith, qui interprète la coupable. Etant donné que la série s'attarde beaucoup sur la psychologie des personnages, l'actrice peut nous montrer l'étendu de son talent.

Un premier épisode efficace, parfois ennuyeux à cause de la série qui doit se mettre en place.

o En VO, Brenda Leigh Johnson à un fort accent de Sud, mais ce n'est pas le cas de Kyra Sedgwick, née à New-York. L'actrice à du suivre des cours pour apprendre à parler avec cet accent. Elle prononce alors sa fameuse réplique qu'elle répétera dans tous les épisodes avec ce fort accent : ''Thenk Yew, Thenk Yew Very Much''

o Première référence (mais loin d'être la dernière) à la liaison qu'à eu Brenda avec le chef Will Pope.

o L'agent Fritz Howard est le seul personnage envers lequel Brenda ne se montre pas froide. On peut deviner qu'il va se passer quelque chose entre eux.

o On apprend que Brenda était mariée, et qu'elle à divorcée.

o C'est dans cet épisode que l'on apprend l'addiction de Brenda pour le sucre.

o On découvre le fameux humour noir qu'aura très souvent Brenda dans la série.

o Le Capitaine Taylor et le lieutenant Flynn, qui détestent Brenda dans cette première saison, feront tout pour lui rendre la vie difficile tout au long de cette première saison.

o Dans toutes scènes, Brenda est accompagnée de son sac à main. Ce sac est l'objet culte de la série, et Brenda ira jusqu'à risquer sa vie pour le récupérer dans un immeuble piégé.

o Brenda aurait une jambe légèrement plus courte que l'autre. Il ne sera plus jamais fait mention de ce détail dans la série.

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2. MISE EN BEAUTÉ
(ABOUT FACE)


Brenda et son équipe doivent enquêter sur l'assassinat d'une top-modèle, mariée à un célèbre acteur. Parallèlement, Brenda, vivant toujours à l'hôtel, tombe à nouveau sur l'agent Fritz Howard.

Maintenant que les personnages et l'atmosphère sont mis en place, on passe à du vrai The Closer. Tout y est : intrigue policière classique mais efficace, le caractère et l'humour de Brenda (notamment lors de la première scène ou encore, celle avec Gabriel) et surtout les toujours efficaces scènes d'interrogatoires, dans lesquelles Kyra Sedgwick excelle autant que son personnage.

En parlant de Brenda, on retrouve toute son excentricité dans la scène où, pour interroger le personnel de la top-modèle assassinée (vendeuse, serveuse dans un restaurant de luxe, coiffeuse, esthéticienne), elle va carrément se faire refaire une beauté (et demander une réduction pour le restaurant).

Il s'agit des meilleures scènes de l'épisode. Une autre scène hilarante de l'épisode, Will qui dit à Brenda qu'il adore sa coiffure, et elle qui lui répond qu'elle aime bien la sienne, alors qu'il est chauve. Les acteurs secondaires sont plus nombreux que dans le pilote et sont tous excellents, comme presque tout le temps dans la série. C'est un autre des nombreux points forts.

Un excellent épisode qui nous plonge vraiment dans la série.

o Brenda semble ne pas apprécier les plaisanteries sur le poids.

o Lorsqu'on lui parle de sa liaison avec Will, Brenda devient tout d'un coup hyperactive.

o Aucune progression dans la relation entre Fritz et Brenda pour le moment.

o Brenda n'a pas un grand sens de l'orientation, on aura mainte fois l'occasion de s'en rendre compte.

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3. FAUX ALIBIS
(THE BIG PICTURE)


 

Brenda et son équipe enquêtent sur le décès d'une call-girl russe qui travaillait pour une agence opérant sur internet. Parmi ses clients, un agent de l'immigration et des douanes, Danny Booth, qui est un ami de Will Pope.

Un épisode complètement en dessous des précédents. L'intrigue policière (qui n'est vraiment pas bien menée) se mélange à un complot du FBI (on aurait pu trouver plus brillant pour cette occasion, d'ailleurs), et ça en devient trop confus. Comme je disais, l'intrigue policière n'est pas très bien menée. Je dirai même qu'elle est complètement cousue de fil blanc : on devine dès le début qui est le coupable, et surtout, on à du mal à croire que des prostituées se laissent avoir dans un piège aussi gros.

De plus, les acteurs secondaires, qui sont d'habitude un des points forts de la série, sont ici plutôt médiocres. En fait, c'est une fois de plus Brenda qui apporte beaucoup à l'épisode. Ici, elle évite la note minimale à l'épisode. De la scène d'introduction à la scène finale, elle apporte son humour habituel (en particulier lors de ses scènes avec Fritz).

Et lors de son dialogue avec Nadya, Kyra Sedgwick apporte toute sa force émotionnelle, ce qui rend cette scène incroyablement forte (c'est d'ailleurs uniquement grâce à elle, car Stana Katic n'est pas plus brillante que les autres acteurs secondaires de l'épisode).

Un épisode plutôt médiocre, sauvé grâce à Kyra Sedgwick et à son personnage Brenda.

o Stana Katic (1978) est de nationalité canadienne. Elle parle l'anglais, le français, l'italien, le bosnien, le serbe et le slovène. Elle est connue pour jouer actuellement le rôle du lieutenant Kate Beckett, au côté de Nathan Fillion dans la série télévisée ''Castle''

o Dans cet épisode, Brenda achète une nouvelle maison, car elle était en réduction. Ce n'est pas étonnant...il s'agit de la maison de la victime de l'épisode. Sacré Brenda.

o C'est égalemment dans cet épisode qu'elle adopte ''Chance'', son chat adoré (qui donnera plus tard des chattons).

o La relation entre Brenda et Fritz commence à évoluer.

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4. LE TIREUR INVISIBLE
(SHOW YOURSELF)


Trois membres d'un gang latinos sont abattus dans un parc, en plein après-midi. Brenda remarque qu'un homme inspecte la scène du crime cherchant à déterminer l'endroit d'où est venu le tir. Il s'agit du colonel Walter, qui confie au chef adjoint qu'il connaît l'identité du tireur puisqu'il pense qu'il s'agit de son fils.

Si l'épisode précédent possédait pas mal de points positifs qui le sauvait du désastre, celui-ci est complètement raté. Il s'agit du pire épisode de la saison, voir de la série. L'intrigue policière est banale, mais alors banale à un point pas possible. Des histoires de vengeance, il y en à des bonnes, mais alors là. Et en plus, la réalisation n'est même pas à la hauteur. Et ne parlons même pas des acteurs secondaires.

Encore une fois après ''Faux alibis'', ils sont vraiment médiocres, à la limite du mauvais (excepté Richard Roundtree qui s'en sort plutôt bien). Même Kyra Sedgwick à l'air fatiguée. Pratiquement aucune scène d'humour, si ce n'est la conversation entre l'annaliste criminelle et Brenda, et la scène de cette dernière avec Fritz. A part ces deux bonnes scènes...La fin est complètement précipitée et incompréhensible (à quoi sert la fusillade ?), et en plus, il n'y pas de réelle conclusion à l'épisode : on reste en plan. Ce n'est pas à l'avantage de l'épisode.

Un épisode complètement raté et inutile. A oublier !

o On apprend que le père de Brenda était militaire.

o Fritz semble fantasmer sur les voitures ! Il appelle égalemment son GPS : Tara.

o En parlant de GPS, Brenda n'en avait jamais vu.

o Première fois que l'on voit Brenda sortir son arme sur le terrain.

o Les scénaristes n'ont pas trop révisé leur espagnol : pratiquement tous les mots sont mal accentués (uniquement dans la VO). Et surtout, ''clown'' ne se dit pas : ''PayaZZo''.

o On apprend que l'inspecteur Sanchez parle couramment l'espagnol (mais qu'il n'oublie pas de réviser son accentuation).

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5. DOSSIERS CONFIDENTIELS
(FLASHPOINT)


Le corps du grand universitaire Alan Rainey, est retrouvé dans son bureau. Il était docteur en psychiatrie et menait des essais sur un nouvel antidépresseur ayant pour but de soigner les jeunes toxicomanes. Sa femme, psychiatre également, était opposée à cette recherche : selon elle, les jeunes toxicomanes sont susceptibles de faire des crises psychotiques après avoir consommé le médicament...

Après deux épisodes plutôt médiocres, celui-ci remonte un peu le niveau. En fait, l'intrigue policière en elle-même ne vaut que deux étoiles (assez classique comme toujours, mais assez bien menée), mais j'en accorde une supplémentaire pour ''le reste''. Ce que j'appelle ''le reste'', c'est déjà : Brenda et son humour (notamment dans la scène finale lors de sa scène avec Fritz), etc... Mais égalemment l'histoire parallèle qui nous en apprends un peu plus sur le passé de Brenda, ce qui humanise encore plus son personnage.

Pour revenir à l'intrigue policière, elle est comme je l'ai dit assez classique mais bien menée. On prend plaisir à la suivre, et il y à un rebondissement final auquel on ne s'y attendait pas. Les acteurs secondaires sont de nouveau excellents. J'ai une petite préférence pour les jeux de Larry Joshua et de Mark Feuerstein, mais les autres n'ont pas à rougir de la comparaison.

Un épisode qui relève le niveau des deux derniers épisodes (Faux alibis et Le tireur invisible), mais il faudra attendre l'épisode suivant (Petites annonces) pour revoir un vrai ''The Closer'' comme le fut Mise en beauté.

o Larry Joshua (1952) est apparu en tant que guest-star dans un grand nombre de productions (X-Files, Spider-Man, Mélodie pour un meurtres, etc...) Il a tenu le rôle récurrent du capitaine Clifford Bass dans NYPD Blue de 1995 à 2001.

o Premier baiser (première autre chose égalemment) entre Brenda et Fritz. Enfin !!!

o Le dernier film qu'a vu Brenda au cinéma est ''Beignet de tomates vertes'' (Fried Green Tomatoes en VO). Ce film réalisé par Jon Avnet en 1991 est adapté du roman ''Fried Green Tomatoes at the Whistle Stop Cafe'' de Fannie Flagg (cette dernière y fait même une apparition). Il raconte l'histoire d'Evelyne Couch (Kathy Bates) qui rencontre une octogénaire (Jessica Tandy) qui lui raconte sa jeunesse.

o On apprend que Brenda à fait l'objet d'une enquête de moralité lorsqu'elle était à la police d'Atlanta. Il s'agit d'une dénonciation de son ex-mari qui soupçonnait une liaison entre sa femme et un jeune officier.

o Il s'avère que Brenda ressentait à l'époque une attirance pour ce jeune officier.

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6. PETITES ANNONCES
(FANTASY DATE)


 

La fille de la députée Simmons, Carla, est retrouvée morte à son domicile. La jeune femme a été violée puis assassinée d'un coup violent à la tête. Il semblerait que la jeune femme s'était inscrite sur un site, où elle avait postée une annonce où elle demandait à être agressée.

Tout simplement le meilleur épisode de la saison. Pour une fois, l'intrigue policière n'est pas classique du tout (assez horrible, mais ce sera très souvent le cas tout au long de la série), et il y a, comme toujours, une excellente réalisation. Mais surtout, Kyra Sedgwick nous offre une de ces meilleures prestations, notamment à partir de la scène de l'agression de son personnage. Une scène incroyablement forte.

Si Brenda ne fait pas trop preuve de son humour habituel dans cet épisode, elle se rattrape lors de ses scènes avec Fritz (ces scènes sont et seront toujours excellentes tout au long de la série). Les acteurs secondaires, bourrés de talent, ont l'occasion  de l'exploiter. Comme dans chaque épisode, il y en a un au-dessus : ici, c'est Patrick Renna. Et bien qu'ayant une courte apparition, on ne l'oublie pas. 

o Un chef d'œuvre, le meilleur épisode de la saison 1. A ne pas manquer !

o Kyra Sedgwick fut nommée au Emmy Awards en tant que meilleure actrice pour cet épisode.

o Première fois (mais pas dernière fois) que Brenda se fait agresser.

o Erreur de continuité : le pansement de Brenda n'arrête pas de disparaître et de réaparaître.

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7. UN ENFANT NORMAL
(YOU ARE HERE)


 Un promeneur découvre le cadavre du juge Mickaël Thompson à Griffith Park. La victime a été exécutée de deux balles. Le juge s'était rendu dans la soirée avec Keith, son fils autiste de 15 ans, à une partie de poker chez un ami avocat. Malgré les recherches, Keith et la voiture restent introuvables.

Nous avons à nouveau un excellent épisode sur un thème assez dur : l'autisme. Ici, les scénaristes ont merveilleusement bien exploité ce thème. Mais c'est surtout grâce à Allen Cutler que l'épisode est réussi. Ce jeune acteur est bourré de talent, et est vraiment dans la peau de son personnage. Grâce à lui, la scène finale est pleine d'émotion.

Donc, l'intrigue policière est tout sauf classique. Pour le reste, Kyra Sedgwick est en pleine forme : son humour habituel est présent tout au long de l'épisode (en particulier lors de la scène d'introduction avec Fritz). Reparlons des acteurs secondaires, en plus d'Allan Cutler, ils ont tous excellents : Collen Flynn en particulier. A noter la question de Keith : ''Où c'est, la mort ? ''. Celui qui parvient à y répondre...

Un excellent épisode sur un thème assez dur et porté par d'excellents acteurs (principaux et secondaires).

o Lors d'une scène hilarante, Brenda avoue à l'équipe sa liaison avec Fritz (la tête de Will est à ne pas manquer).

o Brenda se fait à nouveau frapper au visage. Cette fois-ci par Keith, qui ne supporte pas qu'on le touche.

o Erreur de continuité : La plaque d'immatriculation de Sanchez n'arrête pas de changer.

o Erreur de continuité : Brenda dit avoir son GPS depuis très longtemps. Pourtant, dans Le tireur invisible, elle ne savait même pas ce qu'était un GPS.

o Daniels n'aime pas sortir avec des hommes qui font moins de 1m80.

o Première fois que Tao part sur du hors-sujet lors d'une explication. Cette fois ci, c'est sur Einstein.

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8. CRIME HAINEUX
(BATTER UP)


Un malfrat s'attaque depuis quelques temps aux membres de la communauté gay. Le mode opératoire est toujours le même : il frappe ses victimes à l'aide d'une batte de base-ball avant de les dépouiller de leurs bijoux. Pour la première fois, un mort est à déplorer...

Un nouvel épisode parfait de plus. Décidemment, cette première saison est excellente. Même si l'intrigue à du être utilisé dans toutes les séries policières américaines, la réalisation de ''The Closer'' est unique. Et puis difficile de faire comme Brenda lors de ses enquêtes. Et ici, elle est au meilleur de sa forme : elle arrive même en retard à un rendez-vous important à cause de sa chatte (elle va d'ailleurs sortir un lot de répliques hilarantes

à ce sujet). Sacrée Brenda !

Quant à ses scènes avec Fritz, elles sont toujours aussi plaisantes à regarder, tant elles sont hilarantes. Les acteurs secondaires ne sont pas inoubliables (en même temps, ils ne sont pas trop privilégiés), mais restent très corrects. Kerr Smith est celui qui s'en sort le mieux.

A nouveau un chef d'œuvre pour cette excellente première saison.

o Kerr Smith (1972) est connu pour avoir jouer dans un très grand nombre de productions, tels que Destination finale, Alerte à Malibu, Charmed et surtout Dawson (dans le rôle de Jack McPhee).

o Bob Clendinin apparaît ici dans le rôle d'un étrange officier de police. Il sera Terrence Hynes, le tout aussi étrange assistant du légiste dans 5 autres épisode.

o La chatte de Brenda met bas 6 petits chattons qui seront les petits chouchous de Brenda.

o On apprend ici que la femme de Will se nomme Estelle. Elle fera une entrée fracassante dans l'épisode Rédemption de la seconde saison.

o Première fois qu'un épisode démarre avant que la police n'arrive sur les lieux d'un crime.

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9. UNE MAISON BIEN ENTRETENUE
(GOOD HOUSEKEEPING)


 Le cadavre d'une préadolescente, Martha Alvarez, est repêché dans la rivière. La jeune fille porte son uniforme d'écolière, ce qui laisse à penser que son meurtrier l'a kidnappée sur le chemin du retour à la maison. Les premières analyses révèlent que Martha a été violée puis tuée d'un violent coup à la tête.

Un épisode au scénario horrible, mais tellement bien réalisé. On suit avec horreur et plaisir cet excellent épisode, tellement le thème (qui est déjà malheureusement très proche de la vraie) est abordé de manière réaliste. Les longues scènes en temps réelles en deviennent obligatoirement mieux réalisées, et donc plus difficiles à regarder. Mais aucun voyeurisme inutile ici, juste une atmosphère difficile à supporter qui survole l'épisode du début à la fin de l'enquête (enquête d'ailleurs plein de rebondissements, ce qui ne peut être que bénéfique). De l'humour dans cet épisode aurait donc été peu approprié (il n'y à qu'une scène à la fin de l'épisode avec...les chattons de Brenda).

Cette atmosphère lugubre est renforcée par un brochette d'acteurs secondaires (presque) tous de qualité, en particulier l'excellente Veronica Cartwright qui réalise une apparition brève, mais remarquée. J'ai dit ''presque tous'', car  les jeux Jo Anderson et Yvonne DeLarosa sont très médiocres et deviennent insupportables à la longue. Dommage, ça vient gâcher l'épisode. Dernier élément de l'épisode, tout aussi lugubre, l'ultime scène de l'enquête au Mexique (clichés pas possibles de la musique et des plans du pays). Excellente confrontation d'Austin Phillips (excellent Ryan Carnes) et Brenda (une des meilleures prestations de Kyra Sedgwick).

Un très bon épisode, très lugubre et porté par d'excellents (à 2 exceptions prés) acteurs secondaires.

o Veronica Cartwright (1949) est d'origine anglaise. Elle à joué des rôles mineurs dans un très grand nombre de productions américaines (Alien, Scary Movie...).

o Première fois qu'une scène se déroule dans un autre pays.

o Décidemment, les scénaristes ont un sérieux problème avec l'accentuation des mots en espagnol. Et uniquement en VO. Pour une fois que la VF est supérieure...

o Erreur de continuité : si Wayne Mathers s'était bien suicidé, il n'aurait pas pu garder l'arme dans sa main. Erreur très courante dans les séries télévisées.

o Erreur de continuité : Brenda à pris un tableau dans la maison des Phillips. Ayant les mains prises elle le donne à Gabriel. Plan suivant : le tableau à disparu ! J'espère qu'il n'avait pas trop de valeur...

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10. MORT D'UN MAJORDOME
(THE BUTLER DID IT)


Un majordome, Albert Turner, est accusé d'avoir tué sa patronne, Angelina Dutton. Alors que Brenda doit procéder à son arrestation, elle trouve Turner pendu au plafond du hall d'entrée. Mais les preuves indiquent qu'il ne s'est pas lui même donné la mort...

Un épisode qui n'est pas sans rappeler les romans d'Agatha Christie : nombreux personnages ayant chacun un alibi. Ça fait partie des avantages cette atmosphère britannique, mais aussi des inconvénients. Au bout d'un moment, l'intrigue part dans toutes les directions, on ne sait plus où donner de la tête. Au moins, on ne peut pas reprocher à l'intrigue d'être trop classique. Justement, elle ne l'est pas assez...Il y à néanmoins d'excellentes scènes, notamment l'hilarante scène d'introduction, où on retrouve toute l'excentricité du personnage de Brenda et surtout les scènes entre Devlin Dutton (Rick Ravanello, exceptionnel) et Sanchez.

Mais il n'y à pas que des bons acteurs secondaires dans cet épisode. Si Douglas Sills s'en sort haut la main (il refera même une apparition dans un autre épisode), ce n'est pas le cas de Katy Selverstone (Deanna Dutton) dont le jeu est très inégal : correct lors de son arrestation mais très mauvais lors de la scène d'introduction, pour ne citer qu'un seul exemple. Quand aux nombreux autres acteurs secondaires, ils s'en sortent plutôt bien.

Un épisode plutôt correct, mais qui se perd un peu à cause de son intrigue trop confuse. Il faut suivre !

o Douglas Sills refera une apparition toujours dans le même rôle dans l'épisode Un arrière-goût (Saison 2)

o Fritz (Jon Tenney) et Will (J.K Simmons) n'apparaissent pas dans cet épisode.

o Le titre original ''The Butler Did It'' (réplique de Provenza dans l'épisode) est une sorte de cliché des vieux romans policiers.

o On apprend que Brenda ne fait pas la vaisselle tout les jours...

o Première (mais pas dernière) fois que le coupable est un avocat.

o Sanchez a peut-être eu une aventure avec un agent féminin de la DEA.

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11. VIVRE LIBRE
(L.A WOMAN)


Un homme d'affaires iranien et son garde du corps sont abattus de plusieurs balles dans le parking d'un centre médical. Pour cette affaire, l'équipe de Brenda et le FBI sont contraints de collaborer.

Un nouvel excellent épisode au thème une nouvelle fois assez réaliste : la place des femmes dans la religion musulmane. Si ce thème est extrêmement bien exploitée, l'intrigue est en revanche la plus classique de la saison, mais comme toujours, la réalisation compense ce léger défaut, notamment lors de l'impressionnante scène d'interrogatoire finale, portée par une Kyra Sedgwick magistrale, ainsi que deux acteurs secondaires parfaits (Marina Sirtis et Ivar Brogger).

De toute façon, une fois de plus, tous les acteurs secondaires sont excellents. Quand au reste, c'est égalemment brillant : le dialogue d'introduction entre Brenda et Gabriel est hilarant, ainsi que toutes les scènes de ''compétition'' entre l'équipe et Fritz et celle avec les mannequins. Un épisode est donc parfait de tous les côtés.

Un autre épisode à la réalisation impeccable. A ne pas manquer !

o Première collaboration de l'équipe avec le FBI. Il y en aura des tas d'autres, toutes aussi hilarantes.

o Première allusion à la mère de Brenda, qui fera une première apparition dans l'épisode Menaces sur le Jury (Saison 2).

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12. ERREUR D'IDENTIFICATION
(FATAL RETRACTION)


Le cadavre d'une toxicomane, une certaine Lisa Barnes, vient d'être retrouvé dans la rue. Or celle-ci avait été déclarée morte assassinée en juin 2002 par un psychopathe, Bill Croelick. Brenda dispose de quarante huit heures pour trouver ce qui reliait Bill à la victime.

Un épisode en course contre la montre qui nous tient en haleine du début à la fin (ce procédé à de toute façon presque toujours marché dans les séries télévisées). L'intrigue n'est ici, pas trop classique, mais ce n'est pas le plus important. C'est surtout à l'impressionnante réalisation que l'on fait attention. Ici, le réalisateur s'est réellement surpassé. Il à aussi eu à son service d'excellents acteurs principaux (en particulier Kyra Sedgwick, mais ça, ce n'est pas nouveau) et acteurs secondaires.

Cette fois ci, le meilleur est Jason O'Mara (Bill Croelick). La majorité de ses scènes constituent des sommets de l'épisode, notamment ses dialogues avec Brenda, merveilleusement écrits (et surtout interprétés, mais ça vous l'aviez compris). Les autres acteurs secondaires ne lui arrivent pas la cheville si on faisait la comparaison. Ils sont, néanmoins, très corrects. Pas d'humour dans cet épisode. En même temps, je ne vois pas trop où le placer, donc, on ne souffre pas du manque.

Un excellent épisode plein de suspense et possédant la meilleure réalisation de la saison.

o Jason O'Mara (1972) est un acteur irlandais. Il a joué en tant que personnage secondaire dans un grand nombre de séries policières (il refera une apparition dans le premier épisode de la saison 4) avant de décrocher le rôle principal dans l'adaptation américaine de la série fantastique-policière ''Life On Mars''

o Lorraine Toussaint (1960) s'est fait connaître pour avoir joué dans le feuilleton inédit en France ''Any Day Now''. Elle à égalemment tenu un des rôles principaux dans la série ''Saving Grace'' (avec Holly Hunter) et un rôle secondaire dans la 1ère saison d'Ugly Betty.

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13. MEURTRE EN MUSIQUE
(STANDARDS AND PRACTICES)


Alertée pour tapage sonore, une patrouille de police découvre le cadavre d'un producteur de cinéma, Richard Pruitt, dans son jacuzzi. Aux dires de son voisin, sa femme a quitté le domicile conjugal deux jours plus tôt.

Cet épisode conclut en musique cette première saison. En cet honneur, les scénaristes... ne nous pas épargnés  de l'habituelle intrigue classique, mais la réalisation et les scènes de musique viennent arranger tout ça, notamment lors de la scène d'arrestation en musique. Une des plus belles scènes de la série. Contrairement à l'épisode précédent, l'humour est présent tout au long de l'épisode. La scène la plus drôle est sans aucun doute celle des ''''excuses'''' de Brenda pour sa conduite inacceptable.

A ne manquer sous aucun prétexte (surtout que c'est à partir de ce moment là que l'équipe va vraiment devenir soudée), car il s'agit là d'une scène très importante. Autres scènes hilarantes : Provenza imitant Brenda et les scènes de cette dernière avec Fritz (ça, ce n'est pas une nouveauté). Pour ce dernier épisode (et pour une fois), je ne suis pas parvenue à trouve le meilleur acteur secondaire de l'épisode. Ils se valent tous (ce sera extrêmement rare  par la suite, mais ce n'est pas un cas unique).

Un épisode qui conclut admirablement bien cette première saison de qualité.

o Tony Plana (1954) est d'origine cubaine. Il est surtout connu pour avoir incarné Ignacio Suarez, le père de Betty Suarez dans ''Ugly Betty''.

o A partir cet épisode, l'équipe à complètement accepté Brenda en tant que chef.

o On apprend dans cet épisode que toute l'équipe va dans un pub irlandais après avoir classé une affaire.

o La saison se termine par... Brenda mangeant un gâteau au chocolat. Fin digne de la série.

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Crédits photo : Warner Bros.

Images capturées par Cetp65.