Le Virginien (1962-1971)
Re: Le Virginien (1962-1971)
08.21. A king’s ransom (Inédit) ****
Scénario : John D.F. Black. Réalisation : Joseph Pevney.
Résumé
Clay Grainger est kidnappé par un certain Connor qui réclame une rançon de 20 000 dollars.
La critique
Patrick Macnee dans Le Virginien. Habitué à la télévision américaine, l’interprète de John Steed en février 1970 avait terminé depuis un an Chapeau melon et bottes de cuir.
Il interprète ici le personnage du kidnappeur Connor, marié à la belle Mag (Jackie DelShannon). En 1970, après avoir incarné John Steed de 1961 à 1969, son premier rôle fut pour cette série.
Tellement identifié à son personnage de Steed, il a un peu le même problème que Roger Moore dès que ce dernier sortait de ses personnages connus Simon Templar, Lord Brett Sinclair et James Bond, voire Ivanhoé. A l’écran, on voit que c’est Patrick Macnee jouant Connor, quand la plupart des comédiens s’effacent derrière leurs personnages, comme Joseph Cotten dans un récent épisode.
Le téléspectateur doit donc faire un effort pour faire abstraction du personnage habituel du comédien et juger de sa prestation en Connor.
Il faut avouer que c’est difficile au début de l’épisode. On voit John Steed dans Le Virginien. A la trentième minute, au moment de la remise de la demande de rançon, qui se fait au virginien en présence de Connor et de sa femme, le réalisateur nous entraîne dans le drame. A part Trampas, tous les habitués sont présents.
Alors, va-t-on y croire ou non ? Ce qui impressionne au départ, c’est le talent de Jeanette Nolan, aidée de la jeune Jackie DelShannon en Maggie.
Holly a deviné quelque chose et veut faire parler Maggie. Elle demande l’asile à Holly à Shiloh. Notons que la comédienne est très douée, et il est dommage qu’elle est si peu tourné, au profit d’une autre carrière, chanteuse-compositrice. Il faut dire qu’elle est une pionnière dans ce domaine et a eu beaucoup de succès.
Les comédiens qui entourent Patrick Macnee, Michael Pate et Don Knight, n’ont pas à forcer leur talent, ils jouent dans leur registre habituel. Notre cher « Steed » va devoir nous faire oublier son rôle de gentleman agent secret et mettre tout son talent dans la balance.
Macnee choisit une forme d’ironie qui sert à faire donner corps à Conan. Dans la scène où il est confronté à John McIntire, il réussit son pari. C’est un homme menaçant, dangereux, capable de tuer. On respire. La scène de la 43e minute nous fait complètement oublier son rôle habituel.
Conan sait perdre son sourire pour devenir un fauve. Lorsqu’il jette d’un coup de pied Clay dans un puits, on n'a plus de doute.
A la 49e minute, Conan menace d’une arme le virginien. L’interprétation de Macnee est pimentée d’une ironie cruelle sur son visage, une expression qui ne laisse place à aucun doute, Conan est un tueur.
L’épisode est d’ailleurs passionnant indépendamment de la présence de Patrick Macnee, car doté d’un scénario impeccable, et le réalisateur fait également un sans faute.
Conan veut récupérer sa femme. Il n’y a aucun humour, aucun second degré dans l’épisode. Il est bien dommage que cet opus soit resté inédit en France.
Le virginien part avec la rançon et Maggie.
J’ai trouvé que Macnee était parfaitement à l’aise entouré de Pate et Knight. Aucune surprise pour ces deux derniers, le téléspectateur les a vus à longueur d’année jouer les bad boys. Le londonien en revanche a surmonté les difficultés de son image auprès du public pour rendre crédible Conan. Knight et Pate jouent au premier degré, Macnee avec son ironie ajoute un petit quelque chose qui rend son personnage plus terrifiant.
La fin est magistrale. Conan réalise qu’il perd sa femme dans l’aventure. L’arrestation par le virginien se fait en douceur, sans violence, sans que le sang coule. Mais reste à trouver Grainger.
Le virginien joue un coup de poker d’une rare habileté pour savoir la vérité. James Drury s’accapare la dernière scène que l’on n’est pas près d’oublier. Du grand art.
Anecdotes
Patrick Macnee (1922-2015) avant d’être John Steed dans Chapeau melon et bottes de cuir avait tourné pour la télévision américaine dans des anthologies : Suspicion, Alfred Hitchock présente, La quatrième dimension. Après 1969, on l’a vu dans Opération Danger, Night Gallery, Les grands mystères d’Orson Welles, Columbo, Matt Helm, Sherlock Holmes à New York, Galactica, Magnum, Pour l’amour du risque, La croisière s’amuse, Enquêtes à Palm Springs, Arabesque, Kung Fu la légende continue, et au cinéma dans Le commando de Sa Majesté, Hurlements, Dangereusement vôtre.
Jackie DeShannon (1941-) a très peu tourné comme actrice : Les règles du jeu, Les mystères de l’ouest. C’est une chanteuse et compositrice de chansons dans plus de cent films, travaillant notamment pour Fantômes en fête, Forrest Gump Le mariage de mon meilleur ami.
Re: Le Virginien (1962-1971)
08.22. The sins of the fathers (Inédit) *
Scénario : David P. Harmon. Réalisation : Walter Doniger
Résumé
Le virginien est poursuivi par trois hommes qui veulent le pendre par les pieds, le voler et le tuer. Il est sauvé par un certain Adam Randall. En récompense, il obtient un emploi à Shiloh.
La critique
Le jeune Adam Randall (Robert Lipton) sauve le virginien d’une mort certaine. Il est engagé à Shiloh. Très vite, les choses se passent mal cependant. L’homme n’est pas sociable. Les gens du ranch se posent rapidement des questions sur lui.
Le virginien transportait sur lui 40 000 dollars pour acheter du bétail, et il cherche à savoir qui a pu en parler. Il interroge Sam Burns (William Lucking), tandis que Clay se rend chez le shérif. Tant le virginien que son patron pensent à un coup monté.
Clay commence à regretter d’avoir donné asile à Randall. L’homme lui paraît étrange et cachant des secrets. A la ville, les interprètes de Holly et Clay, Jeanette Nolan et John Mc Intire étaient mariés, et leur fils, le comédien Tim McIntire, mort jeune d’une crise cardiaque, interprète ici le rôle de John Wesley Hardin. Randall retrouve Hardin dans un saloon et ils sont visiblement copains comme larrons en foire. Les soupçons envers Randall se confirment.
Hardin et Randall sont surpris au saloon par Clay et le virginien. Peu après, une dispute éclate entre Hardin et Randall et ce dernier blesse son comparse.
Clay ne peut pas dormir, il se demande si le loup n’est pas entré dans la bergerie, car il y a 25 ans, il a tué le père d’Adam Randall. Il se confie à sa femme.
On s’ennuie assez vite dans cet épisode bavard. Après un début fracassant, la déception est au rendez-vous. C’est un défaut qui revient souvent dans la série, dont on attend de l’action avant tout, et des intrigues palpitantes.
Au bout de trois quart d’heures, le téléspectateur a compris qu’il n’avait rien à attendre de cet épisode.
Holly demande à parler à Randall. C’est un peu le problème de cet épisode, trop de parlottes. Elle lui demande de comprendre qu’elle a confiance en son mari, et qu’il n’a jamais rien fait de mal. Clay prend le relais. Randall lui dit qu’il va le tuer pour la mort de son père.
L’épisode propose beaucoup de jolies scènes en extérieurs. Dès le départ, bien qu’il sauve le virginien, je n’ai pas trouvé Adam Randall sympathique. Robert Lipton a plus l’air d’un tueur que d’un sauveteur. Clay a envoyé Trampas au champ et veut affronter en duel Randall. Holly voudrait le défendre malgré lui en allant chercher un fusil. Clay l’en dissuade.
Le virginien surveille le marquage des bêtes avec Jim quand Trampas surgit. Le virginien comprend que Clay a voulu rester seul pour régler ses comptes avec Adam Randall.
Le moment du duel arrive. Il s’agit d’une scène classique. Randall tire sur un récipient contenant de l’eau et dit qu’il tirera dès que le récipient sera vide. Randall est plus rapide, mais il ne tue pas Clay, lui effleurant d’une balle sa chemise. Le virginien et Trampas sont perplexes, nous aussi.
Clay rejoint Randall dans la grange. L’homme a compris que sa vengeance n’était pas justifiée. A part des retrouvailles en famille pour les comédiens, cet épisode est vraiment d’un faible intérêt.
Anecdotes
Robert Lipton (1949-) a joué dans Bullitt, 58 minutes pour vivre.
Tim McIntire (1944-1986) était le fils de Jeanette Nolan et John Mc Intire. On l’a vu dans Poolkie, American Hot Wax, Brubaker, Apocalypse 2024.
Scénario : David P. Harmon. Réalisation : Walter Doniger
Résumé
Le virginien est poursuivi par trois hommes qui veulent le pendre par les pieds, le voler et le tuer. Il est sauvé par un certain Adam Randall. En récompense, il obtient un emploi à Shiloh.
La critique
Le jeune Adam Randall (Robert Lipton) sauve le virginien d’une mort certaine. Il est engagé à Shiloh. Très vite, les choses se passent mal cependant. L’homme n’est pas sociable. Les gens du ranch se posent rapidement des questions sur lui.
Le virginien transportait sur lui 40 000 dollars pour acheter du bétail, et il cherche à savoir qui a pu en parler. Il interroge Sam Burns (William Lucking), tandis que Clay se rend chez le shérif. Tant le virginien que son patron pensent à un coup monté.
Clay commence à regretter d’avoir donné asile à Randall. L’homme lui paraît étrange et cachant des secrets. A la ville, les interprètes de Holly et Clay, Jeanette Nolan et John Mc Intire étaient mariés, et leur fils, le comédien Tim McIntire, mort jeune d’une crise cardiaque, interprète ici le rôle de John Wesley Hardin. Randall retrouve Hardin dans un saloon et ils sont visiblement copains comme larrons en foire. Les soupçons envers Randall se confirment.
Hardin et Randall sont surpris au saloon par Clay et le virginien. Peu après, une dispute éclate entre Hardin et Randall et ce dernier blesse son comparse.
Clay ne peut pas dormir, il se demande si le loup n’est pas entré dans la bergerie, car il y a 25 ans, il a tué le père d’Adam Randall. Il se confie à sa femme.
On s’ennuie assez vite dans cet épisode bavard. Après un début fracassant, la déception est au rendez-vous. C’est un défaut qui revient souvent dans la série, dont on attend de l’action avant tout, et des intrigues palpitantes.
Au bout de trois quart d’heures, le téléspectateur a compris qu’il n’avait rien à attendre de cet épisode.
Holly demande à parler à Randall. C’est un peu le problème de cet épisode, trop de parlottes. Elle lui demande de comprendre qu’elle a confiance en son mari, et qu’il n’a jamais rien fait de mal. Clay prend le relais. Randall lui dit qu’il va le tuer pour la mort de son père.
L’épisode propose beaucoup de jolies scènes en extérieurs. Dès le départ, bien qu’il sauve le virginien, je n’ai pas trouvé Adam Randall sympathique. Robert Lipton a plus l’air d’un tueur que d’un sauveteur. Clay a envoyé Trampas au champ et veut affronter en duel Randall. Holly voudrait le défendre malgré lui en allant chercher un fusil. Clay l’en dissuade.
Le virginien surveille le marquage des bêtes avec Jim quand Trampas surgit. Le virginien comprend que Clay a voulu rester seul pour régler ses comptes avec Adam Randall.
Le moment du duel arrive. Il s’agit d’une scène classique. Randall tire sur un récipient contenant de l’eau et dit qu’il tirera dès que le récipient sera vide. Randall est plus rapide, mais il ne tue pas Clay, lui effleurant d’une balle sa chemise. Le virginien et Trampas sont perplexes, nous aussi.
Clay rejoint Randall dans la grange. L’homme a compris que sa vengeance n’était pas justifiée. A part des retrouvailles en famille pour les comédiens, cet épisode est vraiment d’un faible intérêt.
Anecdotes
Robert Lipton (1949-) a joué dans Bullitt, 58 minutes pour vivre.
Tim McIntire (1944-1986) était le fils de Jeanette Nolan et John Mc Intire. On l’a vu dans Poolkie, American Hot Wax, Brubaker, Apocalypse 2024.
Re: Le Virginien (1962-1971)
08.23. Rich man, poor man (Inédit) **
Scénario : Arthur Heinemann. Réalisation : Tony Leader
Résumé
Harve Yost, fermier que la chance n’a jamais gâté, trouve une somme importante sur un mort. C’est de l’argent volé. Il reçoit une récompense et décide de construire une ferme qui rivalisera avec Shiloh.
La critique
La chance a frappe à la porte de Harve Yost (Jack Elam). Il se trouvait en compagnie de Jim Horn quand il a trouvé cet argent sur un mort. Il parle de ses projets à sa fille Ellie (Patricia Morrow) et à son fils Whit (Michael Larrain).
Le virginien vient lui annoncé que c’était de l’argent volé et qu’il a doit à une récompense. Sur 58000 dollars, on lui donne 10280. L’argent appartenait à la Laramie Express Company qui décide de cette rétribution.
Un représentant de la compagnie d’assurance remet un chèque à Yost. Il organise une fête où les invités dansent. Yost voudrait engager Trampas. Le virginien accepte une aide provisoire de ce dernier dont il se passera à Shiloh.
Petit à petit, Yost se fait à sa nouvelle vie. Il se montre assez doué. Ellie aussi s’habitue.
Par contre, les banquiers ne veulent pas lui prêter d’argent. Ce qui met Yost fort en colère.
Peu après, un litige l’oppose à Trampas qu’il renvoie. Il voudrait les services du virginien qui refuse, fidèle à Grainger.
On va vers un affrontement. Yost a engagé des hommes armés. En effet, le nouveau riche refuse que les bêtes de Shiloh viennent sur les près qui appartiennent à Grainger.
Mais les hommes de Yost le lâchent. Ce dernier est par la force des choses obligé de revenir à de meilleurs sentiments. La paix se fait autour d’une louche d’eau potable venant du puits de Yost, qu’il offre au virginien pour se rafraîchir.
En révisant ses ambitions à la baisse, l’ex-pauvre trouve la sérénité. Il faut dire qu’on l’imaginait mal rivaliser avec Shiloh.
L’histoire n’est jamais passionnante. C’est un épisode dans la moyenne, dont il ne faut pas trop attendre, jouant surtout sur la pyschologie des personnages. Doté d’un physique ingrat, le comédien Jack Elam est cependant fort crédible dans son rôle.
Anecdotes
Jack Elam (1920-2003) a joué notamment dans En quatrième vitesse, Ne tirez pas sur le sherif.
Patricia Morrow (1944-) est connue pour Peyton Place, Return to Peyton Place.
Michael Larrain (1947-) est apparu dans Les règles du jeu, Gunsmoke, L’homme de fer.
Scénario : Arthur Heinemann. Réalisation : Tony Leader
Résumé
Harve Yost, fermier que la chance n’a jamais gâté, trouve une somme importante sur un mort. C’est de l’argent volé. Il reçoit une récompense et décide de construire une ferme qui rivalisera avec Shiloh.
La critique
La chance a frappe à la porte de Harve Yost (Jack Elam). Il se trouvait en compagnie de Jim Horn quand il a trouvé cet argent sur un mort. Il parle de ses projets à sa fille Ellie (Patricia Morrow) et à son fils Whit (Michael Larrain).
Le virginien vient lui annoncé que c’était de l’argent volé et qu’il a doit à une récompense. Sur 58000 dollars, on lui donne 10280. L’argent appartenait à la Laramie Express Company qui décide de cette rétribution.
Un représentant de la compagnie d’assurance remet un chèque à Yost. Il organise une fête où les invités dansent. Yost voudrait engager Trampas. Le virginien accepte une aide provisoire de ce dernier dont il se passera à Shiloh.
Petit à petit, Yost se fait à sa nouvelle vie. Il se montre assez doué. Ellie aussi s’habitue.
Par contre, les banquiers ne veulent pas lui prêter d’argent. Ce qui met Yost fort en colère.
Peu après, un litige l’oppose à Trampas qu’il renvoie. Il voudrait les services du virginien qui refuse, fidèle à Grainger.
On va vers un affrontement. Yost a engagé des hommes armés. En effet, le nouveau riche refuse que les bêtes de Shiloh viennent sur les près qui appartiennent à Grainger.
Mais les hommes de Yost le lâchent. Ce dernier est par la force des choses obligé de revenir à de meilleurs sentiments. La paix se fait autour d’une louche d’eau potable venant du puits de Yost, qu’il offre au virginien pour se rafraîchir.
En révisant ses ambitions à la baisse, l’ex-pauvre trouve la sérénité. Il faut dire qu’on l’imaginait mal rivaliser avec Shiloh.
L’histoire n’est jamais passionnante. C’est un épisode dans la moyenne, dont il ne faut pas trop attendre, jouant surtout sur la pyschologie des personnages. Doté d’un physique ingrat, le comédien Jack Elam est cependant fort crédible dans son rôle.
Anecdotes
Jack Elam (1920-2003) a joué notamment dans En quatrième vitesse, Ne tirez pas sur le sherif.
Patricia Morrow (1944-) est connue pour Peyton Place, Return to Peyton Place.
Michael Larrain (1947-) est apparu dans Les règles du jeu, Gunsmoke, L’homme de fer.
Re: Le Virginien (1962-1971)
08.24. The Gift (Inédit) ***
Scénario : Robert Van Scyok. Réalisation : Seymour Robbie
Résumé
Une ancienne fiancée de Trampas, la chanteuse Sally Anne, est accusée de complicité avec deux braqueurs qui ont dévalisé la gare dont l’un a été tué Jim Horn tombe amoureux de Sally, mais Trampas tente de les séparer car elle n’est pas fiable.
La critique
Avec cet épisode se termine la saison 8 et la version du Virginien telle qu’on la connaît, puisque la saison 9, The men from Shiloh, va apporter de nombreux changements. Fin de la musique du générique de Percy Faith, départ de nombreux personnages. Mais n’anticipons pas.
Sally Anne (Julie Gregg) n’est pas complice du braquage de la gare, on a vu l’un des deux voleurs s’introduire dans sa chambre, et d’ailleurs, elle avertit aussitôt Trampas.
Mais le fait que l’homme se soit réfugié dans sa chambre va attirer les soupçons sur elle.
Rawlins (Frank Marth) est un agent spécial de la sécurité des chemins de fer. Il demande pourquoi le voleur est venu mourir chez Sally. Rawlins va jusqu’à fouiller et soupçonner Trampas. Il veut retrouver l’argent.
Rawlins se rend chez le shérif Mark Abbott avec des idées très arrêtées. Il est froidement accueilli par ce dernier.
Trampas revient voir Sally. Il soupçonne quelque chose. Il n’a pas oublié la façon dont elle l’a quitté il y a trois ans. Elle lui explique que ses chansons sont toute sa vie.
Tandis qu’elle se produit au saloon, Jim Horn n’a d’yeux que pour elle, tandis que Rawlins la surveille.
Sally et Jim sympathisent, tandis que le détective des chemins de fer interroge un peu tout le monde.
Un homme arrive en ville. Il s’appelle Cart Banner (Tab Hunter). Il pose des questions sur le brigand mort.
A l’enterrement du voleur, Rawlins dit au shérif Abbott qu’il est déterminé à retrouver l’argent volé. Après leur départ, Sally vient déposer des fleurs sur sa tombe. Cart Banner la surveille.
Jim Horn doit être envoyé en mission pour deux semaines, et est furieux contre Trampas car il comprend qu’on veut l’éloigner de Sally.
Sally répète dans la nature, sur un pont devant une rivière. Sa voix est vraiment claire et très belle à écouter. Jim Horn la rejoint. Que de chemin parcouru depuis l’arrivée de Jim dans la série. Il a mûri. C’est devenu un homme. Sally lui parle de ses rêves. L’ambiance est romantique.
Mais lorsqu’elle revient dans sa chambre, celle-ci a été fouillée. Elle accuse Rawlins de l’avoir fait, il nie. Il lui apprend qu’un homme est venu. Pendant ce temps, Banner joue aux cartes en les écoutant.
Peu après, Jim vient voir Sally et lui fait part des soupçons persistants de Rawlins. Sally semble amoureuse de Jim.
Après son tour de chant, elle trouve Banner dans sa chambre, avec Jim ligoté. Banner est persuadé qu’elle sait où se trouve l’argent. Il menace de tuer Jim si elle ne parle pas, tandis que Rawlins a entendu du bruit venant de la chambre et monte l’escalier.
Il règne une atmosphère de drame soudainement. Rawlins est blessé par par Banner qui s’enfuit, Trampas l’intercepte.
Sally est arrêtée car elle a retrouvé l’argent sur le voleur mort dans sa chambre. Abbott lui reproche d’avoir gardé le butin, mais pour elle, c’est le cadeau d’un homme mourant (d’où le titre de l’épisode). Rawlins s’en va avec l’argent récupéré pour la compagnie de chemins de fer, c’est tout ce qui l’intéresse.
L’épisode se termine nous montrant Sally chantant avec allégresse. Abbott a décidé de l’épargner. Mais Jim Horn, comprenant qu’elle ne vit que pour son public, quitte le saloon. Il retrouve Trampas, au fond, ils ont vécu à trois de distance la même expérience.
Anecdotes
Tab Hunter (1931-2018) a joué dans Collines brûlants, Grease 2.
Julie Gregg (1937-2016) est connue pour Le Parrain, L’homme de la Manche.
Frank Marth (1922-2014) était réputé pour ses rôles de personnages inquiétants, il a notamment participé aux Envahisseurs.
Saison 8 envoyée à Steed. On attaque à présent la neuvième et dernière saison.
Scénario : Robert Van Scyok. Réalisation : Seymour Robbie
Résumé
Une ancienne fiancée de Trampas, la chanteuse Sally Anne, est accusée de complicité avec deux braqueurs qui ont dévalisé la gare dont l’un a été tué Jim Horn tombe amoureux de Sally, mais Trampas tente de les séparer car elle n’est pas fiable.
La critique
Avec cet épisode se termine la saison 8 et la version du Virginien telle qu’on la connaît, puisque la saison 9, The men from Shiloh, va apporter de nombreux changements. Fin de la musique du générique de Percy Faith, départ de nombreux personnages. Mais n’anticipons pas.
Sally Anne (Julie Gregg) n’est pas complice du braquage de la gare, on a vu l’un des deux voleurs s’introduire dans sa chambre, et d’ailleurs, elle avertit aussitôt Trampas.
Mais le fait que l’homme se soit réfugié dans sa chambre va attirer les soupçons sur elle.
Rawlins (Frank Marth) est un agent spécial de la sécurité des chemins de fer. Il demande pourquoi le voleur est venu mourir chez Sally. Rawlins va jusqu’à fouiller et soupçonner Trampas. Il veut retrouver l’argent.
Rawlins se rend chez le shérif Mark Abbott avec des idées très arrêtées. Il est froidement accueilli par ce dernier.
Trampas revient voir Sally. Il soupçonne quelque chose. Il n’a pas oublié la façon dont elle l’a quitté il y a trois ans. Elle lui explique que ses chansons sont toute sa vie.
Tandis qu’elle se produit au saloon, Jim Horn n’a d’yeux que pour elle, tandis que Rawlins la surveille.
Sally et Jim sympathisent, tandis que le détective des chemins de fer interroge un peu tout le monde.
Un homme arrive en ville. Il s’appelle Cart Banner (Tab Hunter). Il pose des questions sur le brigand mort.
A l’enterrement du voleur, Rawlins dit au shérif Abbott qu’il est déterminé à retrouver l’argent volé. Après leur départ, Sally vient déposer des fleurs sur sa tombe. Cart Banner la surveille.
Jim Horn doit être envoyé en mission pour deux semaines, et est furieux contre Trampas car il comprend qu’on veut l’éloigner de Sally.
Sally répète dans la nature, sur un pont devant une rivière. Sa voix est vraiment claire et très belle à écouter. Jim Horn la rejoint. Que de chemin parcouru depuis l’arrivée de Jim dans la série. Il a mûri. C’est devenu un homme. Sally lui parle de ses rêves. L’ambiance est romantique.
Mais lorsqu’elle revient dans sa chambre, celle-ci a été fouillée. Elle accuse Rawlins de l’avoir fait, il nie. Il lui apprend qu’un homme est venu. Pendant ce temps, Banner joue aux cartes en les écoutant.
Peu après, Jim vient voir Sally et lui fait part des soupçons persistants de Rawlins. Sally semble amoureuse de Jim.
Après son tour de chant, elle trouve Banner dans sa chambre, avec Jim ligoté. Banner est persuadé qu’elle sait où se trouve l’argent. Il menace de tuer Jim si elle ne parle pas, tandis que Rawlins a entendu du bruit venant de la chambre et monte l’escalier.
Il règne une atmosphère de drame soudainement. Rawlins est blessé par par Banner qui s’enfuit, Trampas l’intercepte.
Sally est arrêtée car elle a retrouvé l’argent sur le voleur mort dans sa chambre. Abbott lui reproche d’avoir gardé le butin, mais pour elle, c’est le cadeau d’un homme mourant (d’où le titre de l’épisode). Rawlins s’en va avec l’argent récupéré pour la compagnie de chemins de fer, c’est tout ce qui l’intéresse.
L’épisode se termine nous montrant Sally chantant avec allégresse. Abbott a décidé de l’épargner. Mais Jim Horn, comprenant qu’elle ne vit que pour son public, quitte le saloon. Il retrouve Trampas, au fond, ils ont vécu à trois de distance la même expérience.
Anecdotes
Tab Hunter (1931-2018) a joué dans Collines brûlants, Grease 2.
Julie Gregg (1937-2016) est connue pour Le Parrain, L’homme de la Manche.
Frank Marth (1922-2014) était réputé pour ses rôles de personnages inquiétants, il a notamment participé aux Envahisseurs.
Saison 8 envoyée à Steed. On attaque à présent la neuvième et dernière saison.
Re: Le Virginien (1962-1971)
Quelques photos de l'épisode "The Gift"
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Re: Le Virginien (1962-1971)
Merci de ne pas avoir attendu les autres coffrets Francophone pour faire la description des dernières saison de cette série!
Re: Le Virginien (1962-1971)
De rien.Gaétan Julien a écrit :Merci de ne pas avoir attendu les autres coffrets Francophone pour faire la description des dernières saison de cette série!
Re: Le Virginien (1962-1971)
09. 01. The West vs. Colonel MacKenzie (Inédit) ****
Scénario : Jean Holloway. Réalisation : Murray Golden et Jerry Hooper.
Résumé
Un nouveau propriétaire arrive à Shiloh, le colonel Alan MacKenzie. Il se rend vite compte qu’il lui faut faire des efforts pour se faire adopter et que tout n’est pas gagné. MacKenzie veut élucider la mort du frère d’une femme qu’il apprécie beaucoup, la belle Faith Andrews.
La critique
La musique du générique a changé, de même que le visuel. Cette dernière saison est appelée The Men from Shiloh qui est un titre plus logique et cohérent que Le Virginien quand on connaît la série.
Stewart Granger s’impose en maître de Shiloh à un niveau digne de Lee J.Cobb. Doug McClure a bien changé physiquement, arborant un look années 70, cheveux longs, moustaches.
Le colonel s’oppose au shérif (John Larch). MacKenzie est un homme entier qui a du mal à se faire accepter. Il propose son aide à une jeune femme, Faith Andrews (Elizabeth Ashley) dont on vient de retrouver le frère, John, tué. Il présente à Faith Amalia Clark (Martha Hyer). Les deux femmes ne s’entendent pas.
Stewart Granger dégage une grande humanité. Il a plus de carrure que John McIntire. Et plus de talent. C’est un comédien qui a connu la gloire au cinéma et arrive dans la dernière saison d’une série télévisée.
Malgré les changements, on apprécie beaucoup ce premier épisode. Le colonel organise une réception afin de faire connaissance avec ses voisins et de se faire adopter à Medecine Bow. Une vive discussion l’oppose au Major Evans (Don Defore)
Amalia se comporte en maîtresse de maison, mais nous ne la verrons que dans ce premier épisode.
Le courant ne passe pas du tout entre le shérif et le colonel. Mais en voyant John Larch, on se prend à regretter Mark Abbott/Ross Elliott, même si le meilleur shérif de la série reste Emmett Ryker/Clu Gulager.
Le colonel est attaqué est roué de coups pas des cavaliers masqués, mais il se défend comme un beau diable.
Le colonel a un majordome, Parker (John McLiam) dont on aurait aimé qu’il reste toute la saison. On ne le verra que trois fois.
La série repart sur de nouvelles bases, avec dans ce premier épisode moins de présence du virginien et de Trampas, et il est dommage qu’elle ait été annulée au bout de la saison. On peut supposer que la vogue des western était définitivement terminée pour le public américain.
Elizabeth Ashley brille dans cet épisode par une interprétation remarquable. Le colonel est très attentionné envers son personnage de Faith Andrews. Il se comporte en père avec son fils Billy (Bobby Eilbacher).
Dans une scène de l’épisode, il s’aperçoit que le garçonnet a peur d’un cheval et lui parle avec douceur, cherchant à comprendre ce qui se passe. Il fait parler l’enfant. C’est sans doute la plus belle scène de Stewart Granger dans l’épisode. Il parle du témoignage de l’enfant au virginien. MacKenzie interroge Amalia à propos de ce cheval. Elle dit ne rien savoir.
On se régale et on ne perd pas une minute de ce film. Le colonel recherche le meurtrier de John Andrews auprès du major Evans. Il n’est pas seulement le nouveau maître de Shiloh mais un brillant détective décidé à élucider le meurtre de John Andrews. Suivi par un sbire du major, il veut le faire parler.
Risquant sa vie, le colonel trouve les meurtriers de John Andrews. Il est aidé par Trampas. Puis accuse carrément Evans.
On regrette sur le quai de la gare le départ de Faith et Billy. Faith promet au colonel de revenir l’été suivant. Faith et le colonel s’embrassent tendrement. Hélas, Faith ne reviendra pas. Il n’y a pas que le virginien et Trampas qui sont condamnés à rester célibataires.
Un des meilleurs épisodes du Virginien vus depuis longtemps. On aurait bien aimé que Faith devienne Madame MacKenzie. Episode dominé par Elizabeth Ashley et Stewart Granger.
Anecdotes
Lorsqu’il présente Trampas au colonel, le virginien dit qu’il travaille depuis neuf ans à Shiloh.
Ennio Morricone remplace Percy Faith pour le thème du générique.
Stewart Granger (1913-1993) est connu pour L’archet magique, Les Mines du Roi Salomon, Scaramouche, Des pas dans le brouillard.
Lee Majors (1939-) qui n’apparaît pas dans ce premier épisode mais est au générique comme l’un des héros de la série est la vedette de La Grande vallée, L’homme qui valait trios milliars, L’homme qui tombe à pic.
Elizabeth Ashley (1939-) ex femme de George Peppard a notamment joué dans Morts Suspectes.
Martha Hyer (1924-2014) a joué dans Sabrina, Comme un torrent, Les quatre fils de Katie Elder.
Don DeFore (1913-1993) est connu pour C’est arrivé dans la cinquième avenue, Ma bonne amie Irma, Romance à Rio, La tigresse.
John Larch incarne le sheriff, c’est sa quatrième apparition dans la série depuis 1962.
John McLiam (1918-1994) apparut en tout sept fois dans la série ne sera le majordome Parker du colonel que dans trois épisodes de la série.
Le personnage de Billy Andrews, joué par le jeune Bobby Eilbacher (1963-) est crédité au générique comme Petey Andrews.
Scénario : Jean Holloway. Réalisation : Murray Golden et Jerry Hooper.
Résumé
Un nouveau propriétaire arrive à Shiloh, le colonel Alan MacKenzie. Il se rend vite compte qu’il lui faut faire des efforts pour se faire adopter et que tout n’est pas gagné. MacKenzie veut élucider la mort du frère d’une femme qu’il apprécie beaucoup, la belle Faith Andrews.
La critique
La musique du générique a changé, de même que le visuel. Cette dernière saison est appelée The Men from Shiloh qui est un titre plus logique et cohérent que Le Virginien quand on connaît la série.
Stewart Granger s’impose en maître de Shiloh à un niveau digne de Lee J.Cobb. Doug McClure a bien changé physiquement, arborant un look années 70, cheveux longs, moustaches.
Le colonel s’oppose au shérif (John Larch). MacKenzie est un homme entier qui a du mal à se faire accepter. Il propose son aide à une jeune femme, Faith Andrews (Elizabeth Ashley) dont on vient de retrouver le frère, John, tué. Il présente à Faith Amalia Clark (Martha Hyer). Les deux femmes ne s’entendent pas.
Stewart Granger dégage une grande humanité. Il a plus de carrure que John McIntire. Et plus de talent. C’est un comédien qui a connu la gloire au cinéma et arrive dans la dernière saison d’une série télévisée.
Malgré les changements, on apprécie beaucoup ce premier épisode. Le colonel organise une réception afin de faire connaissance avec ses voisins et de se faire adopter à Medecine Bow. Une vive discussion l’oppose au Major Evans (Don Defore)
Amalia se comporte en maîtresse de maison, mais nous ne la verrons que dans ce premier épisode.
Le courant ne passe pas du tout entre le shérif et le colonel. Mais en voyant John Larch, on se prend à regretter Mark Abbott/Ross Elliott, même si le meilleur shérif de la série reste Emmett Ryker/Clu Gulager.
Le colonel est attaqué est roué de coups pas des cavaliers masqués, mais il se défend comme un beau diable.
Le colonel a un majordome, Parker (John McLiam) dont on aurait aimé qu’il reste toute la saison. On ne le verra que trois fois.
La série repart sur de nouvelles bases, avec dans ce premier épisode moins de présence du virginien et de Trampas, et il est dommage qu’elle ait été annulée au bout de la saison. On peut supposer que la vogue des western était définitivement terminée pour le public américain.
Elizabeth Ashley brille dans cet épisode par une interprétation remarquable. Le colonel est très attentionné envers son personnage de Faith Andrews. Il se comporte en père avec son fils Billy (Bobby Eilbacher).
Dans une scène de l’épisode, il s’aperçoit que le garçonnet a peur d’un cheval et lui parle avec douceur, cherchant à comprendre ce qui se passe. Il fait parler l’enfant. C’est sans doute la plus belle scène de Stewart Granger dans l’épisode. Il parle du témoignage de l’enfant au virginien. MacKenzie interroge Amalia à propos de ce cheval. Elle dit ne rien savoir.
On se régale et on ne perd pas une minute de ce film. Le colonel recherche le meurtrier de John Andrews auprès du major Evans. Il n’est pas seulement le nouveau maître de Shiloh mais un brillant détective décidé à élucider le meurtre de John Andrews. Suivi par un sbire du major, il veut le faire parler.
Risquant sa vie, le colonel trouve les meurtriers de John Andrews. Il est aidé par Trampas. Puis accuse carrément Evans.
On regrette sur le quai de la gare le départ de Faith et Billy. Faith promet au colonel de revenir l’été suivant. Faith et le colonel s’embrassent tendrement. Hélas, Faith ne reviendra pas. Il n’y a pas que le virginien et Trampas qui sont condamnés à rester célibataires.
Un des meilleurs épisodes du Virginien vus depuis longtemps. On aurait bien aimé que Faith devienne Madame MacKenzie. Episode dominé par Elizabeth Ashley et Stewart Granger.
Anecdotes
Lorsqu’il présente Trampas au colonel, le virginien dit qu’il travaille depuis neuf ans à Shiloh.
Ennio Morricone remplace Percy Faith pour le thème du générique.
Stewart Granger (1913-1993) est connu pour L’archet magique, Les Mines du Roi Salomon, Scaramouche, Des pas dans le brouillard.
Lee Majors (1939-) qui n’apparaît pas dans ce premier épisode mais est au générique comme l’un des héros de la série est la vedette de La Grande vallée, L’homme qui valait trios milliars, L’homme qui tombe à pic.
Elizabeth Ashley (1939-) ex femme de George Peppard a notamment joué dans Morts Suspectes.
Martha Hyer (1924-2014) a joué dans Sabrina, Comme un torrent, Les quatre fils de Katie Elder.
Don DeFore (1913-1993) est connu pour C’est arrivé dans la cinquième avenue, Ma bonne amie Irma, Romance à Rio, La tigresse.
John Larch incarne le sheriff, c’est sa quatrième apparition dans la série depuis 1962.
John McLiam (1918-1994) apparut en tout sept fois dans la série ne sera le majordome Parker du colonel que dans trois épisodes de la série.
Le personnage de Billy Andrews, joué par le jeune Bobby Eilbacher (1963-) est crédité au générique comme Petey Andrews.
Re: Le Virginien (1962-1971)
09.02. The Best man (Inédit) **
Scénario : Leslie Stevens. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Trampas suit un ami au Mexique, Pick Lexington. Pick est amoureux de la belle Teresa, qui a un autre prétendant, Cristobal. Trampas voudrait éviter que tout cela se termine en duel.
La critique
Cet épisode mexicain, dans lequel seul Trampas apparaît, est sans doute destiné à rassurer les amateurs de la série. Par le passé, beaucoup d’épisodes avaient Trampas pour seul protagoniste.
James Farentino est plus crédible en bad boy qu’en gentil Pick Lexington, amoureux de Teresa Zaragosa (Susana Miranda). En fait, tous les hommes s’intéressent à cette Teresa : Trampas, Cristobal, El Fe (Desi Arnaz), qui joue un peu les maires de l’endroit.
Le Mexique, avec nos yeux d’aujourd’hui, est montré dans la série, et ce depuis toujours, comme un pays d’arriérés. Cela continue dans cet épisode.
On y retrouve Kathy Jurado en Mama Fe.
Au bout d’une demi-heure, on a compris que c’était un épisode moyen. Doug McClure a gardé son tonus, il ne semble pas fatigué de jouer Trampas. Ce dernier recueille les confidences de Teresa.
Pendant ce temps, pour une histoire de cheval, Pick et Cristobal Nieves (Mario Alcade) se disputent.
Les passages chantés n’étaient pas indispensables. Des balades censées donner du romantisme à l’épisode.
L’épisode n’entre pas vraiment dans le genre comédie, on sent le drame en filigrane. Je trouve que Farentino en fait trop et n’est pas toujours convaincant. Notamment lors des scènes avec Mario Alcade.
Le temps s’éternise un peu. Heureusement que nous avons droit à de beaux paysages.
Enfin, Pick revient faire du charme à Teresa (qui un instant avant s’inquiétait de l’absence de Trampas qui est parti). Pick aura droit à un chaste baiser.
Trampas tente de convaincre Pick de laisser tomber et de rentrer en Amérique. Cristobal se déclare à Teresa.
Le duel que Trampas voulait tant éviter entre Pick et Cristobal se profile. Il s’interpose entre les deux hommes.Puis Susanna, Mama Fe et plusieurs villageois. Susanna se décide un peu tard à se marier avec Pick. Tout le monde se réjouit que le sang n’ait pas coulé.
70 minutes pour cela, j’avoue que je reste un peu perplexe.
Anecdotes
Desi Arnaz (1917-1986) est célèbre pour avoir été le producteur de I love Lucy.
James Farentino (1938-2012) est habituellement voué aux rôles antipathiques. C’est sa deuxième apparition dans la série après l’épisode 26 de la saison 4 Les chacals derrière les loups.
Kathy Jurado (1924-2002) a joué dans Le train sifflera trois fois.
Susana Miranda (1947-) a fait une très courte carrière, citons Opération Vol, Bob, Carole, Ted et Alice, L’indien, La citadelle sous la mer.
Scénario : Leslie Stevens. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Trampas suit un ami au Mexique, Pick Lexington. Pick est amoureux de la belle Teresa, qui a un autre prétendant, Cristobal. Trampas voudrait éviter que tout cela se termine en duel.
La critique
Cet épisode mexicain, dans lequel seul Trampas apparaît, est sans doute destiné à rassurer les amateurs de la série. Par le passé, beaucoup d’épisodes avaient Trampas pour seul protagoniste.
James Farentino est plus crédible en bad boy qu’en gentil Pick Lexington, amoureux de Teresa Zaragosa (Susana Miranda). En fait, tous les hommes s’intéressent à cette Teresa : Trampas, Cristobal, El Fe (Desi Arnaz), qui joue un peu les maires de l’endroit.
Le Mexique, avec nos yeux d’aujourd’hui, est montré dans la série, et ce depuis toujours, comme un pays d’arriérés. Cela continue dans cet épisode.
On y retrouve Kathy Jurado en Mama Fe.
Au bout d’une demi-heure, on a compris que c’était un épisode moyen. Doug McClure a gardé son tonus, il ne semble pas fatigué de jouer Trampas. Ce dernier recueille les confidences de Teresa.
Pendant ce temps, pour une histoire de cheval, Pick et Cristobal Nieves (Mario Alcade) se disputent.
Les passages chantés n’étaient pas indispensables. Des balades censées donner du romantisme à l’épisode.
L’épisode n’entre pas vraiment dans le genre comédie, on sent le drame en filigrane. Je trouve que Farentino en fait trop et n’est pas toujours convaincant. Notamment lors des scènes avec Mario Alcade.
Le temps s’éternise un peu. Heureusement que nous avons droit à de beaux paysages.
Enfin, Pick revient faire du charme à Teresa (qui un instant avant s’inquiétait de l’absence de Trampas qui est parti). Pick aura droit à un chaste baiser.
Trampas tente de convaincre Pick de laisser tomber et de rentrer en Amérique. Cristobal se déclare à Teresa.
Le duel que Trampas voulait tant éviter entre Pick et Cristobal se profile. Il s’interpose entre les deux hommes.Puis Susanna, Mama Fe et plusieurs villageois. Susanna se décide un peu tard à se marier avec Pick. Tout le monde se réjouit que le sang n’ait pas coulé.
70 minutes pour cela, j’avoue que je reste un peu perplexe.
Anecdotes
Desi Arnaz (1917-1986) est célèbre pour avoir été le producteur de I love Lucy.
James Farentino (1938-2012) est habituellement voué aux rôles antipathiques. C’est sa deuxième apparition dans la série après l’épisode 26 de la saison 4 Les chacals derrière les loups.
Kathy Jurado (1924-2002) a joué dans Le train sifflera trois fois.
Susana Miranda (1947-) a fait une très courte carrière, citons Opération Vol, Bob, Carole, Ted et Alice, L’indien, La citadelle sous la mer.
Re: Le Virginien (1962-1971)
09.03. Jenny (Inédit) **
Scénario : Arthur Heinemann. Réalisation : Harry Harris.
Résumé
Le virginien dans un hôtel vient en aide à une femme qui est attaquée, Jenny Davis. Il la reconnaît comme une vieille amie. Elle prétend ne pas connaître ses agresseurs ni la raison.
La critique
Le virginien vient de sauver Jenny Davis (Janet Leigh) et plein de souvenirs lui reviennent en mémoire, ce que nous voyons à travers des flash-backs. Notre héros est étonné que Jenny ne veuille pas se plaindre au shérif et pense qu’elle a de bonnes raisons pour cela.
Une diligence arrive avec Randolf (Charles Drake) et une très jeune fille, Mary Ann Travers (Jo Ann Harris). On a bien du mal à reconnaître la comédienne alors très différente de la façon dont on la voit d’habitude, elle a 21 ans, et en fait moins.
Le virginien rencontre des étrangers à la réception de l’hôtel et après un bref échange avec eux, il est méfiant. Il pense que ce sont les hommes qui, dans le noir, ont attaqué Jenny.
En plein désert, la diligence est attaquée. Randolf et Mary Ann y sont montés. Jenny et le virginien se cachent derrière des rochers mais les bandits veillent. Ils sont menés par Kinroy (John Ireland). Le virginien comprend qu’il s’agit de la bande de son mari emprisonné, et qu’ils recherchent l’argent qu’il a volé avant d’être emprisonné.
Le siège des bandits commence. Nous sommes en plein soleil. La situation s’éternise un peu.
La distribution est dominée par Janet Leigh, John Ireland et James Drury. Randolf est mal en point, et soigné par les autres.
Voilà un pur western. Le virginien cherche un moyen d’aller chercher du secours. Par son imprudence en regagnant la diligence, Mary Ann manque faire tuer le virginien.
Ce dernier dit à Jenny qu’ils sont dans cette situation à cause d’elle et de son mari. Janet Leigh est l’aînée de sept ans de James Drury et cela se voit à l’écran, il n’est guère crédible en ancien petit ami. L’alchimie entre eux n’est pas évidente.
En voulant s’enfuir, Jenny provoque la capture du groupe entier. On découvre alors que Randolf est le mari de Jenny. Elle n’a cessé de mentir.
Kinroy affirme que les prisonniers ne craignent rien, ils veulent juste la cachette du magot. Dans le rôle du mari de Jenny, Charles Drake manque d’épaisseur. On l’imagine mal en chef de bande, surtout lorsque l’on voit John Ireland.
Le virginien propose un marché à Kinroy : aller chercher l’argent. Mais Randolf est réticent, il n’a pas confiance. Il finit par indiquer l’endroit au virginien.
Trop statique, manquant d’action, l’épisode de nous passionne pas. Le virginien part avec Kinroy et Jenny, laissant deux comparses. Deux hommes restent, l’un des deux abat l’autre pour aller tenter de s’approprier le magot. Il est découvert par le virginien et le bras droit de Kinroy.
Le virginien a raison d’eux tandis qu’ils comptent les billets. On n’arrête pas de se trahir chez les brigands.
L’épilogue à l’hôtel avec Mary Ann et Randolf nous laisse sur notre faim.
Anecdotes
Janet Leigh (1927-2004) est célèbre pour Psychose.
John Ireland (1914-1992) a joué dans Commando de la mort, La rivière rouge, Les fous du roi, Spartacus.
Charles Drake fait sa seconde apparition dans la série après l’épisode de la saison 8 A woman of stone.
Jo Ann Harris (1949-) est célèbre pour la série Section Contre-enquête.
Scénario : Arthur Heinemann. Réalisation : Harry Harris.
Résumé
Le virginien dans un hôtel vient en aide à une femme qui est attaquée, Jenny Davis. Il la reconnaît comme une vieille amie. Elle prétend ne pas connaître ses agresseurs ni la raison.
La critique
Le virginien vient de sauver Jenny Davis (Janet Leigh) et plein de souvenirs lui reviennent en mémoire, ce que nous voyons à travers des flash-backs. Notre héros est étonné que Jenny ne veuille pas se plaindre au shérif et pense qu’elle a de bonnes raisons pour cela.
Une diligence arrive avec Randolf (Charles Drake) et une très jeune fille, Mary Ann Travers (Jo Ann Harris). On a bien du mal à reconnaître la comédienne alors très différente de la façon dont on la voit d’habitude, elle a 21 ans, et en fait moins.
Le virginien rencontre des étrangers à la réception de l’hôtel et après un bref échange avec eux, il est méfiant. Il pense que ce sont les hommes qui, dans le noir, ont attaqué Jenny.
En plein désert, la diligence est attaquée. Randolf et Mary Ann y sont montés. Jenny et le virginien se cachent derrière des rochers mais les bandits veillent. Ils sont menés par Kinroy (John Ireland). Le virginien comprend qu’il s’agit de la bande de son mari emprisonné, et qu’ils recherchent l’argent qu’il a volé avant d’être emprisonné.
Le siège des bandits commence. Nous sommes en plein soleil. La situation s’éternise un peu.
La distribution est dominée par Janet Leigh, John Ireland et James Drury. Randolf est mal en point, et soigné par les autres.
Voilà un pur western. Le virginien cherche un moyen d’aller chercher du secours. Par son imprudence en regagnant la diligence, Mary Ann manque faire tuer le virginien.
Ce dernier dit à Jenny qu’ils sont dans cette situation à cause d’elle et de son mari. Janet Leigh est l’aînée de sept ans de James Drury et cela se voit à l’écran, il n’est guère crédible en ancien petit ami. L’alchimie entre eux n’est pas évidente.
En voulant s’enfuir, Jenny provoque la capture du groupe entier. On découvre alors que Randolf est le mari de Jenny. Elle n’a cessé de mentir.
Kinroy affirme que les prisonniers ne craignent rien, ils veulent juste la cachette du magot. Dans le rôle du mari de Jenny, Charles Drake manque d’épaisseur. On l’imagine mal en chef de bande, surtout lorsque l’on voit John Ireland.
Le virginien propose un marché à Kinroy : aller chercher l’argent. Mais Randolf est réticent, il n’a pas confiance. Il finit par indiquer l’endroit au virginien.
Trop statique, manquant d’action, l’épisode de nous passionne pas. Le virginien part avec Kinroy et Jenny, laissant deux comparses. Deux hommes restent, l’un des deux abat l’autre pour aller tenter de s’approprier le magot. Il est découvert par le virginien et le bras droit de Kinroy.
Le virginien a raison d’eux tandis qu’ils comptent les billets. On n’arrête pas de se trahir chez les brigands.
L’épilogue à l’hôtel avec Mary Ann et Randolf nous laisse sur notre faim.
Anecdotes
Janet Leigh (1927-2004) est célèbre pour Psychose.
John Ireland (1914-1992) a joué dans Commando de la mort, La rivière rouge, Les fous du roi, Spartacus.
Charles Drake fait sa seconde apparition dans la série après l’épisode de la saison 8 A woman of stone.
Jo Ann Harris (1949-) est célèbre pour la série Section Contre-enquête.
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