Cannon (1971-1976)

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Denis
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Cannon (1971-1976)

Messagepar Denis » lun. déc. 26, 2016 9:00 pm

Chapeau melon et bottes de cuir est un témoignage historique et un refuge de valeurs dans une Grande-Bretagne devenue excessivement multiculturelle dont les traditions tendent à se liquéfier en magma insipide (critique de Bright Horizon).

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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » lun. déc. 26, 2016 9:33 pm

Il me reste la saison 5 et ultime de "Cannon" à traiter, j'ai le coffret DVD us, et ce dossier sera bouclé (après 200 dollars plus les frais)

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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » sam. févr. 04, 2017 5:38 pm

05-01- Vendetta (Nightmare) ****

Scénario : Robert Lenski. Réalisation : Paul Stanley.

Résumé

Un prisonnier tente de s’évader d’un pénitencier et est mortellement atteint, mais avant de mourir, il confie une terrible secret à Cannon.


La critique

Retour en arrière de 14 ans. Nous sommes en 1975 et faisons un bon dans le passé en 1961. Pour la première fois, nous apprenons que Frank Cannon fut marié et eu un enfant. Tous deux auraient été tués par un homme qui vient de tenter de s’évader d’un pénitencier et a fait cette révélation avant de mourir. Un certain Robert Hardy Koll (Edward Wash).

Immédiatement, on a le sentiment que la série est toujours actuelle, et n’a pas subi l’outrage des ans comme L’homme de fer ou Opération vol.

Cannon immédiatement rouvre le dossier, bien qu’il soit cette-fois directement impliqué.

Le privé se rend à Portland dans l’Oregon. Il recherche Arlene Thompson (Elizabeth Allen). Plusieurs personnages sont présents dans l’intrigue : le sénateur Arlen Andrews (John McMartin), Wanda Bacchus (Janet Ward), propriétaire d’une discothèque, qui semble en savoir long sur ce dernier.

Cannon demande à parler à Arlene. Il sait que la femme du sénateur fut une prostitutée. Elle lui parle de Wanda, alcoolique notoire, comme le téléspectateur a pu le constater quelques scènes auparavant.

Lorsqu’il retrouve Wanda, elle est morte. Il retrouve des notes, elle a appelé l’hôtel où réside le sénateur Andrews, qu’elle appelle « Buck ».

Cannon poursuit son enquête auprès d’un archiviste, Stanley Fisher (Walter Scholz), qui le mène de fil en aiguille au sherif du coin. La piste mène à Buck, soit le sénateur Arlen Andrews, que Cannon accuse de cinq meurtres, dont celui de sa femme et de son fils. L’homme, plutôt que d’affronter la justice, échappe à Cannon en larmes et se tire une balle dans la tête.

Cet épisode atypique, avec un William Conrad talentueux et convaincant, tranche avec les enquêtes habituelles du détective à l’embonpoint. Nous ne voyons pas les secondes passer, scotché à notre téléviseur. Jusqu’à la révélation finale, épouse et fils tués par erreur.

On voyage de Los Angeles à l’Orégon, entre le passé et le présent, et les larmes de notre héros montrent ses blessures et fissures éternelles insoupçonnées jusqu’ici. Pas un temps mort. Chacun des comédiens est parfait dans son emploi. Un sans fautes total.


Anecdotes

Nous apprenons que Frank Cannon, lorsqu’il était dans la police, était marié à Laura, et qu’ils avaient un fils David. Cela n’a jamais été évoqué auparavant.

John McMartin (1929-2016) est surtout connu pour Les hommes du Président.

Elizabeth Allen (1929-2016 comme le John McMartin) a joué dans Du haut de la terrasse et La taverne de l’Irlandais.

On a vu Janet Ward (1925-1995) dans Point limite, Le gang Anderson (avec Sean Connery) et La fugue.



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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » sam. févr. 04, 2017 7:29 pm

05-02- Fatalement frauduleux (The deadly conspiracy, part 1) ****

Episode crossover qui se poursuit avec le premier episode de la saison 4 de Barnaby Jones.

Scénario : Stephen Kandel. Réalisation : Michael Caffey.

Résumé

La jeune Doris Grady découvre que l’entreprise pour laquelle elle travaille est en relation avec la mafia. Elle est malheureusement piégée par un certain Don Corcoran qui l’assassine et maquille le crime en y mêlant un innocent, Walt Miller.


La critique

Cet épisode est un cross-over avec une série dérivée de Cannon, Barnaby Jones.

Avoir au générique la superbe Lynette Mettey et tuer son personnage, Laura, dans les premières minutes relève d’un beau gâchis. On avait pu voir la belle dans un mémorable 200 dollars plus les frais : A la poursuite de Carol Thorne.

Frank Cannon va donc mener l’enquête de concert avec Barnaby Jones, interprété par Buddy Ebsen. Pas d’interrogation sur les coupables : Don Corcoran (Charles Durning), Bud McKenna (Murray Hamilton, vu dans Les envahisseurs) et Gordon McKenna (Barry Sullivan).

Malgré l’évidence, le tandem Cannon-Jones va essayer d’innocenter Walt Miller.

Tandis que Cannon interroge une amie de l’accusé, Angie Wayne (Jennifer Bishop), une call girl, en train de profiter de sa piscine, le sénateur Daniel Knox (Hayden Rorke) se voit offrir une ravissante blonde par Gordon Mc Kenna. Matt Venner, qui soupçonne que la mort de Doris est truquée, trouve la mort dans un avion saboté.

On nous offre une fin provisoire, dans laquelle Gordon McKenna se retrouve en fâcheuse posture dans la dernière scène, son frère Bud dont il avait décidé la mort réchappant par miracle de celle-ci et se présentant avec Cannon et Barnaby Jones pour lui demander des comptes.

C’est l’inconvénient des crossover, et dans le coffret CBS américain, on ne nous a pas mis (comme ce fut le cas pour un crossover de L’homme de fer (saison 6) avec Bold ones, the new doctors) l’épisode de Barnaby Jones.

Néanmoins, on passe un moment agréable. Notons que l’on voit plus l’équipe de gangsters que Cannon ou Barnaby Jones, palabrer, comploter et ordonner des meurtres.

Lee Meriwether (qui joue dans Barnaby Jones mais est surtout connue pour Au cœur du temps) fait une courte apparition, on suppose qu’on la voit davantage dans l’autre épisode.

Après le premier épisode de cette saison, le second est encore atypique. Trop de personnages, on ne sait où donner de la tête, faible présence de Cannon, en revanche, un bon polar sur la mafia, sans temps mort, avec de jolies filles.



Anecdotes

Barnaby Jones est une série de 178 épisodes qui dura aux USA de 1973 à 1980, soit huit saisons.

Ron Rifkin (1931-) vedette de Alias, incarne ici Paul Goldberg, un jeune loup.

Jennifer Bishop ( ?-) a aussi joué dans Mission Impossible. C’est surtout une actrice de films d’horreur de série B.


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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » sam. févr. 04, 2017 7:51 pm

Quelqu'un reconnait il cette actrice non créditée au générique de l'épisode de Cannon 5-2 the deadly conspiracy, que je suis sûr d'avoir vu ensuite ailleurs ?Image

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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » dim. févr. 05, 2017 2:33 pm

05-03- Négligence (The wrong medecine) ****

Scénario : Norman Lessing. Réalisation : Paul Stanley.

Résumé

Lors d’un ouragan, des blessés sont accueillis aux urgences. L’épouse de Dave Tillis, diabétique, est victime d’une erreur médicale et meurt. Cannon pense que c’est un meurtre prémédité.

La critique

Encore une réussite. On sait quasiment dès le début l’identité du coupable : Dave Tillis (Don Gordon), avec la complicité d’un étudiant en médecine toxicomane, Cy Carter (Richard Jaeckel). Mais le scénariste Norman Lessing signe un brillant imbroglio de cinquante minutes qui nous oriente sur moult pistes diverses et permet de maintenir le suspense.

En fait, le twist final consiste, spoiler que je ne révélerai pas, à nous donner le mobile du crime, en l’occurrence une charmante jeune femme maîtresse de Tillis que l’on voit évoluer innocemment pendant les trois quart de l’épisode sans y prêter attention.
Les rebondissements sont nombreux : Cannon empoisonné qui réussit à sauver sa peau en buvant… une bouteille de lait, Cannon qui manque être étranglé par un géant dans un asile d’aliénés où il a eu la mauvaise idée d’enquêter et d’irriter le directeur, le docteur Adam Chekko (Eugene Peterson). Sans parler de poursuite en voiture, de mort précipitée de Cy Carter.

Le principal médecin impliqué dans l’erreur médicale, Jeff Reston (David Birney, héros de Serpico) suscite la sympathie du détective qui flaire un coup fourré, depuis son entretien avec le mari de la victime.

La belle Marianne Mc Andrew, que j’avais repérée dans un épisode de la saison 3 de Hawaii Police d’état : témoin à charge, incarne l’assistante de Reston, Nora Hedding. On lui donnerai, sur foi de son visage angélique le bon Dieu sans confession, ce qui serait une erreur fatale.

Encore un sans faute, sans temps morts, sans ennui, alors qu’il est évident que le coupable est le mari. Le scénariste a plus d’un tour dans son sac pour nous faire douter et nous plonger dans un jeu de la mort de 50 minutes avec frissons assurés.

Une réussite totale.


Anecdotes

Marianne McAndrew (1942-) a joué au cinéma dans Hello Dolly (1969). Elle a arrêté de tourner en 2000. Outre Cannon et Hawaii Police d’état, elle est apparue dans Mannix, Sur la piste du crime, Quincy, Les routes du Paradis, Amour gloire et beauté et Murphy Brown.


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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » dim. févr. 05, 2017 4:01 pm

05-04- Services secrets (The Iceman) **

Scénario : Larry Alexander. Réalisation : William Wiard.

Résumé

Cannon rouvre un dossier vieux de dix ans dans lequel un certain Matt Carver a été emprisonné pour le meurtre de sa femme.


La critique

Il est heureux que la peine de mort ne soit appliquée dans tous les états des USA du moins pour les suspects que Cannon doit tirer d’affaire, même avec beaucoup de retard !

Robert Foxworth en Lanny Mc Crae nous semble dès le début suspect, et son jeu plombe un peu le suspense de l’épisode puisque le téléspectateur aura sans surprise le coupable qu’il pressentait. En particulier lorsqu’on le voit tuer un soldat infirme, Pete Scofic (David Roy Chandler) venu lui parler de l’affaire.

Andrew Parks, incarnant Jimmy Carver, son beau-fils, est lui aussi très prévisible. De toute évidence, le scénariste Larry Alexander ne s’est pas soucié de brouiller les pistes, et c’est la façon dont Cannon, à la manière du lieutenant Columbo, va trouver le vrai coupable qui semble primer dans cet opus, plutôt qu’une enquête poussée.

Dennis Patrick, alias John Sturdevant, un chef des services secrets, couvre Lanny de façon si évidente que Cannon et le spectateur n’ont vite aucun doute sur l’identité du coupable.

Les premières scènes de l’épisode nous apportent beaucoup trop d’informations cruciales pour que le mystère puisse s’instaurer dans la durée.

Lors de la scène du parloir à la prison, Cannon s’énerve. On comprend que Matt Carver est innocent du meurtre de sa femme. On retrouve au passage un habitué des productions Quinn Martin, John Milford. Ce dernier est Bob Costigan, un ami de Cannon, que Lanny assassine avec une explosion télécommandée qui manque tuer notre héros.

Dans la suite de l’histoire, Lanny demande à son chef, Sturdevant, de le débarrasser de Cannon qui poursuit on enquête auprès du jeune Jimmy, qui s’entraîne sur un stade à courir. A la 17e minute, les agents secrets interviennent, ce qui nous vaut une belle cascade en voiture. Cannon est affranchi par Sturdevant, sur la protection et l’estime qu’il porte à Lanny, qu’il considère comme le meilleur élément de son service.

Certains scènes sont un peu éludées, comme la visite de Cannon à la veuve de Scofic, Angela (Jana Bellan). On regrette la brièveté des scènes de l’actrice Margaret Impert, en maîtresse de Lanny, en Sondra Munson, un beau brin de fille. Elle est assassinée par son amant à la 37e minute. Il utilise une ruse d’agent secret avec un magnétophone pour la faire paraître toujours vivante à son départ devant une voisine.

La conclusion, sans surprises, verra la libération de l’innocent et la punition du coupable, que Cannon en état de légitime défense devra abattre.


Anecdotes

Robert Foxworth (1941-) a joué au cinéma dans Damien, la malédiction 2, Transformers, et à la TV dans Falcon Crest.

Margaret Impert (1948-) a changé de prénom et fait carrière sous le nom de Maggie Impert, tenant un rôle récurrent dans Magnum et Les routes du Paradis. Son rôle le plus intéressant au cinéma fut dans La nuit des juges.

Dennis Patrick (1918-2002) doit sa célébrité à la série Dark Shadows. On l’a vu au cinéma dans Joe (1970), Le ciel s’est trompé (1989), Un joueur à la hauteur (1994).

Andrew Parks (1951-) a arrêté sa carrière en 2009. On se souvient de lui au cinéma dans Leçons de séduction et Donnie Brasco.


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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » dim. févr. 05, 2017 5:20 pm

05-05- La victime (The victim) **

Scénario : Jimmy Sangster. Réalisation : Lawrence Dobkin.

Résumé

Cannon doit enquêter sur le cas d’une chanteuse, Lena Michaels, qui serait séquestrée. Mais l’est-elle vraiment ?

La critique

Très bonne distribution dans cet épisode, avec des figures comme Alfred Ryder et Joel Fabiani. Le scénariste Jimmy Sangster est un spécialiste des films d’horreur de la Hammer. Pourtant, l’histoire qu’il a écrite est loin d’être passionnante. Disons que le thème de la folie y est assez mal exploité.

Cannon enquête auprès de Janice Elder (Jess Walton avant qu’elle ne gâche son talent dans Les feux de l’amour). Jess avait un réel talent en plus d’un physique, il est dommage qu’elle ait ainsi mis sa carrière sur une voie de garage.

Notre privé suspecte Sean Donohue (Joel Fabiani) de jouer un rôle trouble dans cette affaire. Il n’hésite pas à se débarrasser des importuns en les faisant jeter d’une falaise dans leur voiture.

Lena (Donna Mills) semble assez écervelée. Manipulée par son manager Sean, elle ne réalise pas le danger qu’elle coure.

Alfred Ryder en Leonard est bien moins menaçant que Donohue. Janice reçoit un appel désespéré de Lena et avertit aussitôt Cannon.

Cannon libère Lena (qui s’est emparée secrètement d’un couteau) mais il est déconcerté quand elle lui dit aimer Sean Donohue. On comprend que la chanteuse est folle à lier. Elle poignarde Cannon qui était en communication téléphonique dans sa voiture avec Janice. Cannon est blessé au bras, mais Lena ne rate pas Sean Donohue. Janice découvre le pot aux roses et manque y passer sans l’intervention de Cannon.

Episode assez moyen.


Anecdotes

Joël Fabiani (1936-) restera Stewart Sullivan, l’un des trois héros de la série Département S. On l’a revu notamment dans Columbo.

Alfred Ryder (1916-1995) trouva le rôle de sa vie en chef suprême des Envahisseurs.

Jesse Walton (1949-) a laissé de côté une carrière prometteuse pour se consacrer exclusivement au soap Les feux de l’amour.

Donna Mills (1940-) est Abby Ewing dans Côte Ouest.


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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » dim. févr. 12, 2017 1:11 pm

05-06- L’homme qui mourut deux fois (The man who died twice) ****

Scénario : S.S.Schweitzer. Réalisation : William Wiard.

Résumé

Cannon et son ami Weller Dane, tous deux anciens vétérans de guerre, recherchent un policier corrompu supposé mort depuis huit ans, Dave Baylor, qui semble revenu de l’enfer pour tuer.


La critique

Cannon, après un premier meurtre du présumé policier mort Dave Baylor, commence son enquête auprès de la fille, Susan (Leslie Charleson) qui vient de recevoir un mystérieux coup de téléphone. Elle est persuadée que son père était innocent.

On comprend que l’épisode va nous couper le souffle entre mystère et suspense. Le réalisateur a choisi d’ailleurs une musique angoissante.

Cannon est aidé dans son enquête par un ancien copain de guerre, le policier Weller Dane (Leslie Nielsen). L’homme que nous voyons comme Dave Baylor, hirsute, barbu, moustachu, lunettes noires, est méconnaissable et pourrait bien être un imposteur.

Le mafioso Stan Holtz (Paul Stewart) était il y a huit ans mêlé aux trafics de Baylor, et il est interrogé par Cannon. Il veut se venger des policiers.

L’ambiance est à la paranoïa et à la terreur. Tandis qu’après un mystérieux rendez-vous dans un restaurant où Susan (souvent appelée Suzy) est censée retrouver son père, elle et Cannon échappe à la mort, l’homme tente de les faucher en voiture. Puis Holtz est victime d’une explosion criminelle dans sa luxueuse propriété en ouvrant la portière de son automobile. C’est la 25e minute et tout est remis en cause. Il faut chercher une autre piste.

La liste des victimes s’allonge : les policiers Jerry Musso (Robert Hoy), Ed Madigan (James Gregory), le truand Stan Holtz. Comme l’homme a risqué la vie de Susan, Cannon pense que quelqu’un se fait passer pour Baylor avec des postiches.

Le privé soupçonne Higgins (Joe E. Tata), l’associé de Stan Holtz, mais à la 38e minute, coup de théâtre, nous voyons Weller Dane espionner à distance avec un micro Susan et Cannon. Dans la scène suivante, Leslie Nielsen est particulièrement menaçant en Dane lorsqu’il kidnappe Susan.

Le comédien était aux antipodes de ce qui fut la suite de sa carrière (Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?). Cannon découvre chez lui les postiches et les lunettes noires. Il est vraiment convaincant en sadique Weller Dane, qui est le vrai coupable des faits imputés jadis à Dave Baylor. Mais le passé l’a rattrapé lorsque ses collègues des années après ont eu des doutes.

Scénario ingénieux, réalisation impeccable, c’est un épisode qui vous scotche sur votre fauteuil pendant 50 minutes.


Anecdotes


Francie Mendenhall (?-) qui incarne Gilda, fut la vedette de la série The Golddiggers (1971) inédite en France.

Leslie Charleson et Leslie Nielsen font leur troisième apparition dans la série. Ils ont chaque fois interprété un rôle différent.

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Re: Cannon (1971-1976)

Messagepar Patricks » dim. févr. 12, 2017 2:07 pm

05-07- Pour une larme de poison (A touch of venon) **

Scénario : Larry Alexander. Réalisation : Chris Robinson.

Résumé

Stacey, fille du sénateur Murdock, a quitté un groupe de jeunes fils à papa révolutionnaires terroristes. Pour se venger, une fille du groupe, Leslie Matthews attire Cannon dans un piège en lui offrant une tasse de café contenant un poison qui agit en 72 heures. Avec ses copains, elle exerce ensuite un chantage : lui livrer Leslie contre l’antidote.


La critique

L’épisode décrit bien la génération issue des hippies dont des enfants de bourgeois ont joué les sanguinaires révolutionnaires. Mais l’histoire est un peu tirée par les cheveux.

Dans le rôle de Leslie, l’actrice Catherine Burns manque de conviction. En revanche, on apprécie la performance de Sondra Locke, l’ex-compagne de Clint Eastwood, en fille de sénateur, Leslie.

L’épisode semble une sorte de remake de celui de Mannix : La petite souris est morte.

En étudiant d’université Warren Michaelson, chef des révolutionnaires, Gregory Rozakis joue un rôle assez convenu. Tout est ici caricatural, mais a le mérite de rappeler une époque oubliée des téléspectateurs. On ressent les prémices chez ces jeunes de ce qui sera en France Action Directe, en Allemagne la bande à Baader, ou en Italie les brigades rouges. Mais le scénario cadre mal avec la série et les enquêtes du détective privé.

On ne doute pas une seconde que Frank Cannon se procurera l’antidote, sinon la série s’arrêterait là. En ce sens, il n’y a pas vraiment de doute sur le suite des opérations.

Cannon est plus vulnérable que d’habitude. Stacey est enlevée par la bande. Celle-ci prépare un attentat, l’explosion d’un réservoir. On verrait davantage face à ces morveux Steve McGarrett que notre gros détective.

L’épisode est donc décevant, atteignant juste les deux étoiles pour le suspense final où à deux minutes de la fin, Cannon n’est pas encore sauvé.

Anecdotes

Imdb et d’autres sources indiquent que le personnage de Sondra Locke se prénomme Stacey, mais l’on entend « Tracy » dans la bande son originale.


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