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Commando très spécial

8-01-01Le piège

OTAGE
(HOSTAGE)

Tournage : février 1977

Diffusion : ITV, 17 novembre 1977 – TF1, 16 juin 1979

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Sidney Hayers

William Franklyn (McKay), Simon Oates (Spelman), Michael Culver (Walters), Anna Palk (Suzy), Barry Stanton (Packer), Richard Ireson (Vernon), George Lane-Cooper (Marvin).

Résumé

Purdey est enlevée afin d'obliger Steed à se compromettre. Jusqu'où est prêt à aller l'agent au chapeau melon pour sauver sa partenaire ? Le but est, en fait, de discréditer les services secrets britanniques à travers Steed, leur légende vivante.

Fin de l'épisode

Purdey découvre que Steed a emmené les vrais plans d'attaque des alliés pour la sauver mais il lui demande une faveur : appeler sa petite amie qui pense qu'il a trop d'affection pour Purdey. Gambit lui dit qu'il se demande bien où la petite amie de Steed va chercher cela.


CRITIQUES

8-01-02


Denis Chauvet

Avis : Gambit doit stopper Steed dans cette aventure... et on sait qu’il n’est pas à la hauteur ! L’intrigue n’est pas originale mais Otage est un épisode intéressant aux multiples rebondissements malgré une fin peu crédible (un sofa n’est pas à l’épreuve des balles). Purdey est chloroformée à la Tara mais le coup de la pomme dans la bouche avec tenue échancrée reste la meilleure image de l’épisode ; sans oublier la réplique de Steed à ce spectacle : ‘Last time I saw something like this was at the Savoy Grill. Quite delicious’. De plus, les seconds rôles sont interprétés par des acteurs connus de la série ce qui est un gage de qualité.

Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Sans être originale, l’intrigue est intéressante et captivante. Steed/Macnee est central à l’histoire, ce qui n’était pas souvent le cas lors de la première saison, on revoit des têtes connues des Old Avengers (Franklyn, Oates) et la réalisation de Sidney Hayers est toujours agréable (superbe plan de Steed dans la cabine téléphonique). Contrairement à Visages, Steed ne fait pas confiance à Gambit, mais est-il vraiment prêt à trahir le pays pour Purdey ? A priori, oui. Les meilleurs passages sont l’enlèvement de Purdey (malgré le chloroforme), la poursuite Walters/Steed et la confrontation Gambit/Steed (‘I never fight fair’). Quelques aspects sont particulièrement ‘plombant’ : Suzy, la ‘girl’ de Steed, jalouse de Purdey (il y a de quoi !), le fait qu’on s’introduise comme dans un moulin chez Steed, les méchants, qui sortent tout droit des Brigades du Tigre avec leurs hideuses bacchantes (‘Hello, sweetheart !’) et le final ridicule, sûrement conçu à court d’idées : les pétards, un vieux sofa comme rempart, le melon tombe la statue, Gambit surgit dans le train fantôme…Un petit trois melons.

Steed 3003 21 mars 2005

Après une première saison inégale, la série embraye sans transition (pour une fois pas de passage au film, à la couleur ou pas de bouleversement dans l’équipe de production…) sur la deuxième saison avec un épisode peu prometteur…

Si Le repaire de l’aigle nous avait rassurés sur les ambitions des New Avengers, on est autrement inquiet en voyant cet épisode. Brian Clemens reprend une fois de plus (et, malheureusement, une fois de trop) la plume pour nous délivrer une intrigue paresseuse, bourrée de poncifs en tout genre, à laquelle il est difficile d’accrocher. Tout d’abord (comme Mrs Peel dans Maille à partir avec les taties, mais contrairement à Tara King dans Pandora), les enjeux dramatiques sont faussés : difficile de croire que la vie de Purdey est en danger, et c’est pourtant sur ce « suspense » que repose tout l’épisode ; la faute à des méchants peu crédibles (dotés, de plus, d’horribles moustaches qui nous rappellent Jason King dans la série britannique Département S) et sans intérêt. Que dire des rebondissements, tous soit téléphonés, soit mal amenés ? Néanmoins, le scénario surprend sur quelques points : tout d’abord, jamais les personnages et les rapports qu’ils entretiennent n’avaient autant été mis en valeur dans la série (sauf peut-être dans Visages) ; en exposant les fissures de ce trio avec brio, Brian Clemens rompt avec la tradition qui veut que les duos de CMBDC soient toujours une vibrante réussite et nous montre à quel point il veut faire évoluer la série hors des sentiers du formula show (soit, selon la définition de wikipedia.fr, une série dont les épisodes sont construits autour d'un schéma narratif quasi immuable ; à laquelle je rajouterais que c’est, dans ce cas, l’histoire qui prend le pas sur les personnages et leur évolution) qu’elle avait maintes fois explorés par le passé. Par ailleurs, nous voyons, ce qui n’était quasiment jamais arrivé jusqu’ici, Steed dans une position de faiblesse, obligé d’exécuter les ordres des ravisseurs de Purdey, allant même jusqu’à trahir Gambit et désobéir à ses ordres. Là aussi, cet élément est intelligemment exploité. On se prend à regretter encore plus que ces quelques points positifs baignent dans une intrigue moribonde.

Sidney Hayers fait une nouvelle fois preuve (après Le dernier des cybernautes et Commando très spécial) de son refus d’évoluer en nous offrant une réalisation symptomatique des old Avengers (et qui a donc plutôt bien vieilli). Si les deux derniers épisodes avaient un scénario suffisamment intéressant pour permettre ce type de travail un peu paresseux, ce n’est vraiment pas le cas ici. Par conséquent, l’épisode souffre indéniablement de rythme. En se mettant en mode automatique (attention : avalanche de plans américains, personnage cadré à mi-cuisse, et de plans rapprochés), Sidney Hayers agace un peu. Surtout que, parfois, il nous offre quelques petites innovations sympathiques : comme cette plongée, lorsque Steed est dans la cabine téléphonique, un travelling panoramique du plus bel effet avant que l’agent ne se fasse assassiner dans le parking… Par ailleurs, les acteurs (desservis par des personnages sans épaisseur) sont tous aussi décevants et peu crédibles. Une mise en scène très faible donc.

Beaucoup de choses à dire sur notre trio dans cet épisode. Le point principal : pour une fois, ce ne sont pas ses forces mais ses faiblesses qui sont mises en relief. En effet, la confiance de Steed envers Gambit va être très facilement mise à l’épreuve. Steed allant même jusqu’à assommer ce dernier, impensable dans les old Avengers ! Néanmoins, en le laissant se débattre seul avec un assaillant à la fin de l’épisode, on sent bien que Steed croit tout de même en ses qualités d’agent secret. Contrairement à Purdey qui, elle, prend Steed pour un héros : « He is steel ! » [C’est un homme d’acier !], comme elle le confie à un de ses ravisseurs au milieu de l’épisode. Une scène très émouvante à la fin de l’épisode (faisant écho au début, où Steed affirmait une fois de plus, après Le château de cartes et Cible, que sa mission passait avant tout), où Purdey se rend compte que, pour sauver sa vie, celui-ci avait désobéi aux règles. Par ailleurs, on rencontre une nouvelle conquête de Steed, la sémillante Suzy. Mais sa relation avec Steed va être mise en échec par la mission de ce dernier. On comprend d’ailleurs pourquoi jusque-là (à part quelques tentatives hasardeuses, dans Le retour des cybernautes ou Trop d’indices), nos héros n’avaient jamais pu avoir une vie privée (le premier épisode de la série, en assassinant la femme du Docteur Keel, était à ce titre prémonitoire). Par ailleurs, on apprend que dans cet épisode Gambit n’a jamais rencontré la mère de Purdey (on entend d’ailleurs furtivement sa voix au téléphone). On revoit aussi Gambit s’entraîner au karaté, mais avec un nouveau professeur (il faut dire qu’il avait tué le dernier dans Le château de cartes). Quelques détails amusants : la réaction de Purdey quand elle apprend qu’elle ne vaut que « 5 000 » livres, le chapeau melon de Steed (décidément multifonctions !) qui possède un double fond !…

Peu de choses à dire sur les décors, à l'esthétique loin d'être emballante et aux couleurs particulièrement ternes.

Un message aux fans avertis : dans une bonne partie de cet épisode, Steed porte un chapeau melon à la couleur non assortie à celle de son costume, alors qu'il l'est normalement toujours. Une inexcusable faute de goût ! Purdey passe tout l'épisode dans la même, et franchement pas terrible, tenue.

La musique, beaucoup trop discrète, n'est, elle aussi, pas des plus inspirées.

EN BREF : Un épisode à l'intrigue des plus faibles et doté d'une réalisation sans envergure, mais qui a le mérite de nous en apprendre énormément sur nos héros.

Estuaire44 7 Juillet 2015

Le premier épisode de la seconde saison des New Avengers opte pour le récit d’espionnage le plus traditionnel qui soit. Jamais l’organisation de Steed n’aura été représentée de manière aussi prosaïque et au sein de locaux sans guère de cachet. Contrairement à nombre de ses prédécesseurs de la première saison, le scénario ne comporte guère de failles.  Il est vrai que cela se justifie par sa grande simplicité, se résumant à la figure ultra classique de l’enlèvement suivi d’une demande de rançon. 

Ce procédé éprouvé, sinon rebattu,  ne développe aucune subtilité particulière, mais, grâce à sa sécheresse même, induit un suspense se maintenant jusqu’au terme de l’aventure. Si les allées et venues destinées à tester Steed prennent trop de temps (les coups de téléphone se montrant très répétitifs), Clemens a la bonne idée de replacer Steed au centre des débats et d’expédier rapidement le mystère de l’identité du traître, évidente dès le départ. La confrontation inédite entre Gambit et Steed constitue un moment fort, mais trop bref.

Quelques précieux moments viennent adorner l’ensemble. Les services anglais ont ainsi l’obligeance de marquer Top Secret en très gros sur l’enveloppe, au cas où un doute subsisterait chez l’espion éventuel, puis sur chaque page du document, au cas où le message ne serait pas passé. L’ultime page photographiée par Steed porte la mention Most Secret histoire de faire bon poids. Sur un ton pénétré, McKay déclare à Steed : On  murmure qu’il pourrait y avoir un traître dans nos murs. Oui, même dans notre service ultra sécurisé, alors même qu’un bon nombre d’épisodes de la première saison se basait sur des agents doubles ou infiltrés de tous poils ! 

Toutefois, à défaut d’une quelconque originalité, y compris lors du combat final, Hostage nous séduit par son versant psychologiques Les différents personnages secondaires se voient croqués avec pittoresque, tandis que les péripéties évoquent de manière émouvante à quel point nos héros tiennent à leurs partenaires. 

EN BREF :Le scénario se limite à la figure classique de l’enlèvement suivi d’une demande de rançon. Toutefois, il permet à Steed de se retrouver au centre de l’action, tout en exprimant la force du lien unissant les New Avengers. 


EXTRAIT VIDÉO


Gambit en danger :

 

A PARTAGER! NEW AVENGERS (SAISON 2) - LES SÉQUENCES CULTES - Otage - Gambit en dangerNous démarrons une nouvelle collection de séquences cultes en revenant sur les meilleurs moments de la saison 2 des New Avengers, une sélection proposée par Estuaire44.Consultez la fiche complète de Otage sur Le Monde des Avengers: http://theavengers.fr/index.php/chapeau-melon-bottes-de-cuir/saisons/saison8/otageParticipez à la discussion autour de l'épisode sur notre forum: http://avengers.easyforumpro.com/t3035-otage-hostage

Posted by Le Monde des Avengers on Monday, September 14, 2015

Trahison ?


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

8-01-03


Tournage

o Steed se rend à la cabine téléphonique à Pembury Park pour avoir les instructions des ravisseurs de Purdey. Scène tournée à Burnham Beeches, Burnham.

Pembury Park 1Pembury Park 2

o Walters surveille la maison de Steed et il intercepte le courrier. Scène filmée à Fulmer dans le Buckinghamshire. La maison de Steed a été déplacée à Fulmer près de Gerrard's Cross pour la seconde saison. (Source : The Avengers Dossier).

Fulmer 1Fulmer 2

o Walters tente de suivre Steed, qui le sème en faisant une manœuvre dans la cour d’entrée d’une résidence. Scène tournée à Heatherden Hall Gates, Pinewood Road, Iver Heath, Buckinghamshire (Source: site, Avengerland).

Otage

o Steed est observé lorsqu’il dépose la rançon de £5000 au "14 Edge Street". Scène tournée à Clifton Road, Slough (Source : site, Avengerland).

Clifton Road, Slough

Continuité

o On peut voir en reflet un membre de l'équipe de production sur la glace de la cabine téléphonique à 15'59".

Otage

o Une scène presque unique : on aperçoit la doublure de Gareth Hunt lors du combat final.  L’acteur n’a pratiquement jamais été doublé.

Otage

Détails

o Joanna Lumley ne voulait pas de mauve pour l’appartement de Purdey. Pourtant, il n’a pas beaucoup changé au début de cette seconde saison : lilas et violet avec un rideau en perles mauves, ce qui avait fait dire à Patrick Macnee : ‘Like a tart’s boudoir !’ 

Appartement de Purdey

o Un des meilleurs effets de l’épisode de Sidney Hayers, le réalisateur.

Steed Cabine téléphonique

o Le fameux plan d’attaque top secret.

Plan Otage

o Suzy feuillette The New Yorker. Fondé en 1925, c’est un magazine américain qui publie des reportages, de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions.

The New Yorker

o Purdey et les méchants, façon Brigades du Tigre. Steed: ‘Last time I saw something like this was at the Savoy Grill. Quite delicious’.  

Purdey Brigades du Tigre

Purdey conduit désormais une Triumph TR7, le partenariat avec British Leyland se poursuit. Le modèle ne sera toutefois commercialisé en Grande-Bretagne en 1978, tandis qu’il est disponible en Amérique du Nord dès 1975. Taillée pour la compétition, cette puissante voiture de sport remporta de nombreux prix en rallye mais fut un relatif échec commercial. La production cessa dès 1981. Durant la période canadienne, Gambit conduira également une Triumph TR7, cette fois rouge. 

Acteurs

o William Franklyn (1926-2006) a tourné dans trois épisodes de la série : Il est l'inoubliable Omrod dans La poussière qui tue de la saison 4. Il a joué également dans Meurtre au programme, saison 6, et Otage des TNA. Il a souvent prêté sa voix à des publicités comme celles, très connues, de Schweppes. Sa carrière a couru sur cinquante ans aussi bien à la télévision qu'à la radio, au théâtre et au cinéma. Il a passé sa jeunesse en Australie avant de revenir à Londres. Il fit ses débuts au théâtre à l'âge de 15 ans dans des rôles dramatiques puis dans des comédies. Il devint célèbre par des spots publicitaires en 1965. Il est apparu dans les séries britanniques Le Baron, Les champions. Sa dernière apparition à l'écran remontait à 2004. Il est décédé d'un cancer de la prostate.

o Simon Oates (1932-2009) a participé à deux autres épisodes de la série : Meurtres à épisodes, saison 5, et Le document disparu, saison 6. S’il fut bien entendu l’inoubliable et glacial Skelton, cet interprète régulier des Avengers fut aussi Maskin ans Le document disparu et Spelman dans Otage. Il interpréta également Steed dans la version théâtrale des Avengers, avec Sue Lloyd et Kate O’Mara en 1971. Formé au théâtre durant les années 50, Il apparut dans diverses séries importantes (L’homme à la valise, Département S, Jason King, Les professionnels…) et tint un rôle récurrent dans l’aussi inquiétante qu’originale série de science fiction qu’est Doomwatch. Oates tint le rôle principal dans le film de SF très années 50 (et passablement fauché) The Terrornauts, datant pourtant de 1967, une vraie pépite appréciée par les connaisseurs, d’autant qu’il fut écrit par le grand auteur John Brunner (avec également Zena Marshall, la Miss Taro de Dr No). Il connu également de nombreux succès dans des stand-ups humoristiques, tout en poursuivant une abondante carrière théâtrale.

o George Lane-Cooper a interprété de petits rôles depuis 1968 (doublure dans Quand les aigles attaquent avec Clint Eastwood). On a pu le voir (souvent pas crédité) dans Les diamants sont éternels, Victor Victoria, Les oies sauvages, Les trois mousquetaires et à la TV dans Cosmos 1999, Mission casse-cou et récemment L’Inspecteur Barnaby.

o Anna Palk (1941-1990) jouait son avant-dernier rôle dans cet épisode. Elle a suivi des cours à la RADA et elle débuta sa carrière dans Play It Cool en 1962. Elle participa à de nombreuses séries dont Jason King, Amicalement vôtre, Poigne de fer et séduction. Elle décéda d’un cancer.

À noter que...

o Hostage fit l’objet d’une  novélisation en 1977, par Peter Cave, le roman portant le même titre que l'épisode.

otage 1

o Cet épisode est 3e dans le top 5 des meilleurs épisodes de la saison 2 des New Avengers dans le guide The Avengers Dossier.

o Otage fut le dixième épisode de la seconde saison diffusé en Grande-Bretagne. Cela pose quelques problèmes de continuité car dans Steed et la voyante, diffusé avant dans ce pays, Purdey avait rénové son appartement.

Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.


Fiche de l'épisode Otage des sites étrangers :

En anglais
http://theavengers.tv/forever/newave-23.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/newavengers/n20.html
http://deadline.theavengers.tv/NAS2-10-Hostage.htm

En flamand
http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav21.htm

En italien
http://www.serietv.net/guide_complete/gli_infallibili_tre/stagione_2.htm#14

En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tna_hostage.htm

 

Retour à la saison 8

Sans être originale, l’intrigue est intéressante et captivante. Steed/Macnee est central à l’histoire, ce qui n’était pas souvent le cas lors de la première saison, on revoit des têtes connues des Old Avengers (Franklyn, Oates) et la réalisation de Sidney Hayers est toujours agréable (superbe plan de Steed dans la cabine téléphonique). Contrairement à Visages, Steed ne fait pas confiance à Gambit, mais est-il vraiment prêt à trahir le pays pour Purdey ? A priori, oui. Les meilleurs passages sont l’enlèvement de Purdey (malgré le chloroforme), la poursuite Walters/Steed et la confrontation Gambit/Steed (‘I never fight fair’). Quelques aspects sont particulièrement ‘plombant’ : Suzy, la ‘girl’ de Steed, jalouse de Purdey (il y a de quoi !), le fait qu’on s’introduise comme dans un moulin chez Steed, les méchants, qui sortent tout droit des Brigades du Tigre avec leurs hideuses bacchantes (‘Hello, sweetheart !’) et le final ridicule, sûrement conçu à court d’idées : les pétards, un vieux sofa comme rempart, le melon tombe la statue, Gambit surgit dans le train fantôme…Un petit trois melons.