05-11- Meurtre au dernier round (A fast count) *
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Reza S.Badiyi.
Résumé
Jim doit défendre Morry Hawthorne, entraîneur de boxe, arrêté par le FBI pour une affaire de corruption.
La critique
Cet épisode dans le monde de la boxe semble avoir été vu mille fois ailleurs. Après le double épisode magnifique que nous venons de voir, celui-ci fait figure de parent pauvre.
Le poulain de l’entraîneur, Jesus Hernandez (Steven Bauer), est l’enjeu de manigances du milieu. Parfaitement crédible dans son personnage, Kenneth McMillan incarne un Morry impeccable.
Jim remonte la filière de la corruption en suivant un certain Tony Malavida (Carl Anderson).
Les tractations pour acheter des actions sur un boxeur risquent de paraître fort obscures au téléspectateur français.
Ruth Beetson-White (Mary Frann) veut déposséder les parts de Morry sur Jesus Hernadez.
C’est un épisode bavard, pas passionnant. Le client de Jim passe de l’accusation de corruption à celle du meurtre de Malavida. L’argent des investisseurs n’est pas un argument qui passionne le téléspectateur. Sans doute une intrigue trop américaine pour l’Hexagone.
Un peu d’action nous sort de notre torpeur vers la 39e minute. Cela ne suffit pas à nous passionner. Dans la dernière partie, la méchante (Ruth) devient « gentille », au détriment de toute crédibilité.
Anecdotes
Mary Frann (1943-1998) est de retour après l’épisode 17 de la saison 1 Souffler n’est pas jouer.
200 dollars plus les frais (1974-1980)
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-12- Le gangster de Sainte Lucy (Local man eaten by newspaper) *
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim se fait passer pour un reporter au « National Investigator ». Il est démasqué. Le docteur Hagens l’a engagé, persuadé que les reporters ont fait un cambriolage chez lui.
La critique
On comprend mal au début où la scénariste Juanita Bartlett veut en venir. Il y a la starlette Monica (Harlee McBride) à laquelle on projette des rushs d’un film, et l’affaire du National Investigator qui recherche des informations médicales sur les stars.
Cet épisode préfigure l’époque des paparazzis. En fait, c’est le metteur en scène Augie Arnow (Scott Marlowe) et son beau-frère Leo Cotton (Joseph Hindy), ceux qui s’occupent de Monica, qui sont derrière le meurtre du docteur Hagens et une tentative de meurtre de Jim.
Hagens était le médecin du metteur en scène Augie Arnow. L’intrigue est particulièrement confuse, avec les rumeurs sur la santé de Johnny Bongard (Gianni Russo). On le disait malade d’un cancer, ce qui n’était qu’affabulations. Augie et Leo s’arrangent pour l’envoyer ad-patrès lors d’une fusillade dans un cimetière qui manque nous priver de notre héros Jim Rockford, lequel échappe de justesse à la mort.
Pour faire la lumière, Jim et John Cooper (Bo Hopkins) ne respectent pas la légalité et fouillent un peu partout. Les associés de Johnny Bongard sont tous liés à la Mafia. Quant à Bongard, son épouse Natalie (Rose Gregorio) est complètement folle, écoutant les voix de Sainte Lucy qui lui commandent de faire mourir des gens.
Dans la deuxième partie de l’opus, Harlee McBride brille par son absence. Les explications finales, après deux visions, me semblent toujours autant tirées par les cheveux. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Harlee McBride (1948-) a joué dans Switch, Section contre enquête, Homicide, et au cinéma dans Raid sur Entebbe, Young Lady Chatterley et Les amants de Lady Chatterley.
L’image de cet épisode est délavée, qualité VHS, au début, cela s’améliore ensuite.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim se fait passer pour un reporter au « National Investigator ». Il est démasqué. Le docteur Hagens l’a engagé, persuadé que les reporters ont fait un cambriolage chez lui.
La critique
On comprend mal au début où la scénariste Juanita Bartlett veut en venir. Il y a la starlette Monica (Harlee McBride) à laquelle on projette des rushs d’un film, et l’affaire du National Investigator qui recherche des informations médicales sur les stars.
Cet épisode préfigure l’époque des paparazzis. En fait, c’est le metteur en scène Augie Arnow (Scott Marlowe) et son beau-frère Leo Cotton (Joseph Hindy), ceux qui s’occupent de Monica, qui sont derrière le meurtre du docteur Hagens et une tentative de meurtre de Jim.
Hagens était le médecin du metteur en scène Augie Arnow. L’intrigue est particulièrement confuse, avec les rumeurs sur la santé de Johnny Bongard (Gianni Russo). On le disait malade d’un cancer, ce qui n’était qu’affabulations. Augie et Leo s’arrangent pour l’envoyer ad-patrès lors d’une fusillade dans un cimetière qui manque nous priver de notre héros Jim Rockford, lequel échappe de justesse à la mort.
Pour faire la lumière, Jim et John Cooper (Bo Hopkins) ne respectent pas la légalité et fouillent un peu partout. Les associés de Johnny Bongard sont tous liés à la Mafia. Quant à Bongard, son épouse Natalie (Rose Gregorio) est complètement folle, écoutant les voix de Sainte Lucy qui lui commandent de faire mourir des gens.
Dans la deuxième partie de l’opus, Harlee McBride brille par son absence. Les explications finales, après deux visions, me semblent toujours autant tirées par les cheveux. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Harlee McBride (1948-) a joué dans Switch, Section contre enquête, Homicide, et au cinéma dans Raid sur Entebbe, Young Lady Chatterley et Les amants de Lady Chatterley.
L’image de cet épisode est délavée, qualité VHS, au début, cela s’améliore ensuite.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-13- Nouvelle tendance (With the french heel back, can the Nehru jacket be far behind ?) **
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Une amie de Jim, Carol Calcot, l’appelle au secours. Peu après, on la retrouve morte, s’étant soit disant suicidée en se jetant par une fenêtre.
La critique
Si la police ne veut pas croire que l’amie de Rockford Carol Calcot ne s’est pas suicidée, elle s’occupe du meurtre d’une certaine Consuelo Hooper. Dennis Becker n’est d’aucune aide à Jim.
La meilleure amie de Carol, Margaret Hatch, dite « Alta » (Erin Gray, la vedette de Buck Rogers au XXVe siècle) soutient la thèse du meurtre. Elle introduit Jim dans le monde de la haute couture. Le privé est engagé par un créateur de mode qui pense que le meurtrier de Carol est son petit ami, Luigi, et également celui qui lui a dérobé ses créations.
Après la guerre des gangs, la guerre des polices, la guerre des mondes, voici la guerre des couturiers. Jim pense que Consuelo Hooper et Carol Calcot ont été mêlées à la même affaire.
Consuelo Hooper était la cliente du couturier Masters (René Auberjonois). Piste bien mince pour le privé. Masters est la marionnette d’un mafioso, Bancroft (Howard Witt) à laquelle il doit une fortune.
Gringalet, efféminé, René Auberjonois est peu crédible en tueur au sang froid, alors que le rôle de couturier lui sied à merveille.
Masters se révèle avoir emmené Carol chez Consuelo Hooper pour la persuader de porter ses toilettes, mais la star s’est moquée de lui et vexé il l’a tuée. L’autre couturier, Luigi (Chris DeRose) n’a pas le physique de l’emploi, ressemblant à un gangster.
Un épisode moyen, qui se laisse regarder, et qui cherche l’originalité.
Anecdotes
Erin Gray (1950-) fut victime du succès de Buck Rogers au XXVe siècle. On a en effet souvent tendance à réduire sa carrière à cette série et à son personnage de Wilma Deering. On l’a vue dans Magnum, L’homme qui tombe à pic, L’île fantastique, Simon et Simon, La croisière s’amuse, Perry Mason, Arabesque. Elle continue de tourner, mais de petits rôles, son prochain film au cinéma étant In-World War.
Dans cet épisode, James Garner se livre à une parodie de JR dans Dallas.
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Une amie de Jim, Carol Calcot, l’appelle au secours. Peu après, on la retrouve morte, s’étant soit disant suicidée en se jetant par une fenêtre.
La critique
Si la police ne veut pas croire que l’amie de Rockford Carol Calcot ne s’est pas suicidée, elle s’occupe du meurtre d’une certaine Consuelo Hooper. Dennis Becker n’est d’aucune aide à Jim.
La meilleure amie de Carol, Margaret Hatch, dite « Alta » (Erin Gray, la vedette de Buck Rogers au XXVe siècle) soutient la thèse du meurtre. Elle introduit Jim dans le monde de la haute couture. Le privé est engagé par un créateur de mode qui pense que le meurtrier de Carol est son petit ami, Luigi, et également celui qui lui a dérobé ses créations.
Après la guerre des gangs, la guerre des polices, la guerre des mondes, voici la guerre des couturiers. Jim pense que Consuelo Hooper et Carol Calcot ont été mêlées à la même affaire.
Consuelo Hooper était la cliente du couturier Masters (René Auberjonois). Piste bien mince pour le privé. Masters est la marionnette d’un mafioso, Bancroft (Howard Witt) à laquelle il doit une fortune.
Gringalet, efféminé, René Auberjonois est peu crédible en tueur au sang froid, alors que le rôle de couturier lui sied à merveille.
Masters se révèle avoir emmené Carol chez Consuelo Hooper pour la persuader de porter ses toilettes, mais la star s’est moquée de lui et vexé il l’a tuée. L’autre couturier, Luigi (Chris DeRose) n’a pas le physique de l’emploi, ressemblant à un gangster.
Un épisode moyen, qui se laisse regarder, et qui cherche l’originalité.
Anecdotes
Erin Gray (1950-) fut victime du succès de Buck Rogers au XXVe siècle. On a en effet souvent tendance à réduire sa carrière à cette série et à son personnage de Wilma Deering. On l’a vue dans Magnum, L’homme qui tombe à pic, L’île fantastique, Simon et Simon, La croisière s’amuse, Perry Mason, Arabesque. Elle continue de tourner, mais de petits rôles, son prochain film au cinéma étant In-World War.
Dans cet épisode, James Garner se livre à une parodie de JR dans Dallas.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-14- La dernière chance (The battle-ax and the exploding car) *
Histoire de Manny Rubin et Michael Wagner. Adaptation : Rogers Turrentine. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim se trouve avec un client dans une voiture volée, une Cadillac, et fait l’objet d’une arrestation. Le coffre de la voiture est rempli d’armes.
La critique
Dans cet épisode, Jim se trouve piégé dans une histoire entre le FBI et la police locale à propos d’un trafic d’armes.
Jim est victime d’un certain Petrankus (Sully Boyar). L’opus hésite entre le sérieux et le loufoque. Les services secrets de plusieurs pays (Intelligence Service britannique, FBI américaine) s’intéressent à cette affaire.
L’histoire au début sérieuse bascule dans le genre décalé, qui ne lui réussit pas. Le téléspectateur est vite perdu dans cette énumération d’heures sur les évènements, et de personnages des services secrets, dont Mrs Bateman (Marge Redmond). On se croit parfois dans la parodie de James Bond Casino Royale avec David Niven.
Evènements qui se succèdent sans véritable trame, histoire relativement impossible à relater. Jim cherche à sauver la secrétaire Stacy Hutchins (Antonie Becker) qui détient la clé de l’énigme et a été enlevée. Quant à Mrs Bateman, elle est accusée de trahison. En chef des services secrets, Marge Redmond peine à convaincre.
Jim aide Marge Redmond à se laver de tout soupçon. Nous sommes très loin d’une enquête de détective privé. Le scénario part un peu dans tous les sens.
Cette parodie d’espionnage tourne à la farce et ne convainc jamais. On regrette le peu de présence à l’écran d’Antonie Becker, qui file le parfait amour avec un agent secret, pendant que Jim se débat pour blanchir la vieille dame Marge Redmond.
Cela aurait été parfait pour Annie, agent très spécial, mais tout est hors sujet ici.
Anecdotes
Antonie Becker ( ?/) qui incarne Stacy Hutchins, la secrétaire, a joué à la TV dans Dynastie et au cinéma dans Car Wash, C’était demain, Le jour d’après, les rues de feu.
Histoire de Manny Rubin et Michael Wagner. Adaptation : Rogers Turrentine. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim se trouve avec un client dans une voiture volée, une Cadillac, et fait l’objet d’une arrestation. Le coffre de la voiture est rempli d’armes.
La critique
Dans cet épisode, Jim se trouve piégé dans une histoire entre le FBI et la police locale à propos d’un trafic d’armes.
Jim est victime d’un certain Petrankus (Sully Boyar). L’opus hésite entre le sérieux et le loufoque. Les services secrets de plusieurs pays (Intelligence Service britannique, FBI américaine) s’intéressent à cette affaire.
L’histoire au début sérieuse bascule dans le genre décalé, qui ne lui réussit pas. Le téléspectateur est vite perdu dans cette énumération d’heures sur les évènements, et de personnages des services secrets, dont Mrs Bateman (Marge Redmond). On se croit parfois dans la parodie de James Bond Casino Royale avec David Niven.
Evènements qui se succèdent sans véritable trame, histoire relativement impossible à relater. Jim cherche à sauver la secrétaire Stacy Hutchins (Antonie Becker) qui détient la clé de l’énigme et a été enlevée. Quant à Mrs Bateman, elle est accusée de trahison. En chef des services secrets, Marge Redmond peine à convaincre.
Jim aide Marge Redmond à se laver de tout soupçon. Nous sommes très loin d’une enquête de détective privé. Le scénario part un peu dans tous les sens.
Cette parodie d’espionnage tourne à la farce et ne convainc jamais. On regrette le peu de présence à l’écran d’Antonie Becker, qui file le parfait amour avec un agent secret, pendant que Jim se débat pour blanchir la vieille dame Marge Redmond.
Cela aurait été parfait pour Annie, agent très spécial, mais tout est hors sujet ici.
Anecdotes
Antonie Becker ( ?/) qui incarne Stacy Hutchins, la secrétaire, a joué à la TV dans Dynastie et au cinéma dans Car Wash, C’était demain, Le jour d’après, les rues de feu.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-15- La faute (Guilt) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est sollicité par un ancien flirt, Valerie Pointer, victime d’une tentative d’assassinat.
La critique
Cette-fois, nous sommes (par rapport à l’épisode précédent) dans une enquête de privé. J’ai trouvé que l’actrice Pat Crowley en Valerie Pointer joue très mal, elle a un look de mère de famille là où l’on s’attend à une vamp. On a bien du mal à imaginer que Valerie a failli épouser Jim il y a vingt ans. Valerie a eu une liaison avec Joe Zakarian (Robert Quarry). Elle s’est attirée les foudres de l’épouse légitime Cynthia (Rita Gam).
Une autre comédienne relève le niveau, dans un rôle de garce, Jean Ludwig, alias Sandie Ludmer (Elisabeth Brooks). Elle conduit une Porsche et travaille pour celui qui veut tuer Valerie Pointer pour le compte d’un certain Eric Genther (Ted Shackelford). Apprentie comédienne, Jean est l’amie de Brian Tegg (James Carroll), le tueur.
Poursuites effrénées entre hélicoptère et voiture, bagarres, enquête à cent à l’heure, fausses pistes, tout est au rendez-vous pour une bonne aventure de Jim Rockford. On regrette la mièvrerie de Pat Crowley, grosse erreur de casting. Elle coûte la quatrième étoile à cet épisode qui sans elle serait parfait.
Anecdotes
Elisabeth Brooks (1951-1997) a été fauchée par une tumeur au cerveau à 46 ans. Elle est connue pour le soap Des jours et des vies, et ses apparitions dans de nombreuses séries : Starsky et Hutch, L’homme qui valait trois milliards, L’homme de fer, Dossiers brûlants. Elle fut célèbre également comme mannequin.
On reconnaît vite Ted Shackelford (1946-), le Gary Ewing de Dallas et Côte Ouest.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est sollicité par un ancien flirt, Valerie Pointer, victime d’une tentative d’assassinat.
La critique
Cette-fois, nous sommes (par rapport à l’épisode précédent) dans une enquête de privé. J’ai trouvé que l’actrice Pat Crowley en Valerie Pointer joue très mal, elle a un look de mère de famille là où l’on s’attend à une vamp. On a bien du mal à imaginer que Valerie a failli épouser Jim il y a vingt ans. Valerie a eu une liaison avec Joe Zakarian (Robert Quarry). Elle s’est attirée les foudres de l’épouse légitime Cynthia (Rita Gam).
Une autre comédienne relève le niveau, dans un rôle de garce, Jean Ludwig, alias Sandie Ludmer (Elisabeth Brooks). Elle conduit une Porsche et travaille pour celui qui veut tuer Valerie Pointer pour le compte d’un certain Eric Genther (Ted Shackelford). Apprentie comédienne, Jean est l’amie de Brian Tegg (James Carroll), le tueur.
Poursuites effrénées entre hélicoptère et voiture, bagarres, enquête à cent à l’heure, fausses pistes, tout est au rendez-vous pour une bonne aventure de Jim Rockford. On regrette la mièvrerie de Pat Crowley, grosse erreur de casting. Elle coûte la quatrième étoile à cet épisode qui sans elle serait parfait.
Anecdotes
Elisabeth Brooks (1951-1997) a été fauchée par une tumeur au cerveau à 46 ans. Elle est connue pour le soap Des jours et des vies, et ses apparitions dans de nombreuses séries : Starsky et Hutch, L’homme qui valait trois milliards, L’homme de fer, Dossiers brûlants. Elle fut célèbre également comme mannequin.
On reconnaît vite Ted Shackelford (1946-), le Gary Ewing de Dallas et Côte Ouest.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-16- Le dindon de la farce (The Deuce) **
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Dernière modification par Patricks le dim. janv. 29, 2017 6:29 pm, modifié 1 fois.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-17- L’homme qui voyait des crocodiles (The man who saw the alligators) *
Episode de 90 minutes.
Scénario : David Chase. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Jim vient de se faire enlever ses dents de sagesse. Tony Gagglio qui sort de prison a juré de se venger de Jim qui l’a envoyé à l’ombre. Becker conseille au privé de se cacher.
La critique
George Loros incarne Tony Gagglio avec une maladresse étonnante. Un grand dadais qui peine à être menaçant. La mère du gangster est assez insupportable (Penny Santon qui semble doublée en VF par Marthe Villalonga). Tony a un frère, Richie (Joey Aresco).
Tout cela laisse mal augurer de l’épisode. Tony doit travailler pour le caïd newyorkais Minette (Joseph Sirola). Le ton est davantage à la comédie de mafiosi qu’à la vengeance, même si c’est involontaire de la part du scénariste et du réalisateur.
Syl (Luke Andrews), ancien complice de Tony, a suivi un programme de réinsertion. Sur le point de se marier, il refuse d’aider même sous la menace son ancien partenaire à tuer Jim.
Avec l’apparition d’Angel, les choses tournent au désastre. Jim subit un contrôle fiscal. Sharon Acker en Adrianna Danielli est la seule à tirer son épingle du jeu. Lorsqu’Angel est pris en otage, on laisserait bien à la place de Jim les gangsters se débarrasser de cet encombrant personnage.
Il s’agit d’un épisode de 90 minutes, ce qui aggrave la faiblesse d’un scénario que le réalisateur se voit obligé d’étirer en longueur. Le plus ennuyeux sont les scènes avec la mère de Tony, Lucia, et Richie Gagliano, on se croirait au théâtre.
Un sérieux concurrent pour le pire épisode de la série. En 48 minutes, cela aurait été supportable. Là, on se perd en bavardages, l’action est en panne.
On se réveille lors de l’affrontement final entre Jim et Tony. On a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la production a choisi le format long pour cet opus.
Anecdotes
Sharon Acker revient dans la même saison après l’épisode 2 Faute professionnelle. Mais elle incarne un autre personnage.
Episode de 90 minutes.
Scénario : David Chase. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Jim vient de se faire enlever ses dents de sagesse. Tony Gagglio qui sort de prison a juré de se venger de Jim qui l’a envoyé à l’ombre. Becker conseille au privé de se cacher.
La critique
George Loros incarne Tony Gagglio avec une maladresse étonnante. Un grand dadais qui peine à être menaçant. La mère du gangster est assez insupportable (Penny Santon qui semble doublée en VF par Marthe Villalonga). Tony a un frère, Richie (Joey Aresco).
Tout cela laisse mal augurer de l’épisode. Tony doit travailler pour le caïd newyorkais Minette (Joseph Sirola). Le ton est davantage à la comédie de mafiosi qu’à la vengeance, même si c’est involontaire de la part du scénariste et du réalisateur.
Syl (Luke Andrews), ancien complice de Tony, a suivi un programme de réinsertion. Sur le point de se marier, il refuse d’aider même sous la menace son ancien partenaire à tuer Jim.
Avec l’apparition d’Angel, les choses tournent au désastre. Jim subit un contrôle fiscal. Sharon Acker en Adrianna Danielli est la seule à tirer son épingle du jeu. Lorsqu’Angel est pris en otage, on laisserait bien à la place de Jim les gangsters se débarrasser de cet encombrant personnage.
Il s’agit d’un épisode de 90 minutes, ce qui aggrave la faiblesse d’un scénario que le réalisateur se voit obligé d’étirer en longueur. Le plus ennuyeux sont les scènes avec la mère de Tony, Lucia, et Richie Gagliano, on se croirait au théâtre.
Un sérieux concurrent pour le pire épisode de la série. En 48 minutes, cela aurait été supportable. Là, on se perd en bavardages, l’action est en panne.
On se réveille lors de l’affrontement final entre Jim et Tony. On a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la production a choisi le format long pour cet opus.
Anecdotes
Sharon Acker revient dans la même saison après l’épisode 2 Faute professionnelle. Mais elle incarne un autre personnage.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-18- Le retour de Black Shadow (The return of the Black Shadow) ****
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un gang de motards, des anges de l’enfer, attaquent Jim et la sœur d’un ami à lui. La fille est violée par vingt motards. Le frère, John Cooper, est ivre de vengeance.
La critique
Episode très violent pour la série. Le viol de Gail Cooper (Laurie Jefferson) est sans doute ce que nous avons connu de plus dur depuis le début de la série. Le thème du viol collectif, qui rend fou la victime, est traumatisant.
Le réalisateur a choisi non une bimbo pour ce rôle mais une femme au physique assez ordinaire. Le frère de la victime a lui-même été ange de l’enfer jadis.
Dans le rôle de John Cooper (Bo Hopkins), nous retrouvons un personnage vu déjà trois fois dans la série.
Le méchant est incarné avec un talent indéniable par Paul Koslo en Willie, véritable sauvage. Ce diable a connu des gens de la haute bourgeoisie qui furent ses complices dans ses turpitudes et menacent de le liquider. Ils veulent qu’il quitte la ville, n’hésitant pas à lui flanquer une balle dans la jambe.
La particularité de cet épisode est de faire la part belle à Bo Hopkins au détriment d’un James Garner beaucoup moins présent à l’image que d’habitude.
Cooper s’introduit dans la bande de Willie. La tension monte lentement mais sûrement. Un peu trop lentement quand même car à la quarantième minute, la vengeance n’a pas commencé. On s’attend à un déferlement de violence dans les dernières minutes.
Episode atypique, avec un Jim remis sur pied dans le dernier quart de l’intrigue, et effectivement les images sont d’une extrême violence. Alors que l’on s’attendait à un bain de sang, Dennis Becker et ses voitures de police viennent cueillir les anges de l’enfer. Un affrontement terrible n’aurait pas été compris par le public de la série.
Superbes prestations d’acteurs de Laurie Jefferson et Bo Hopkins.
Anecdotes
C’est la dernière apparition de Bo Hopkins dans la série.
Laurie Jefferson ( ?-) qui n’est pas l’invitée féminine habituelle de la série n’a fait qu’une courte carrière (sept rôles) dont Bienvenue Mr Chance.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un gang de motards, des anges de l’enfer, attaquent Jim et la sœur d’un ami à lui. La fille est violée par vingt motards. Le frère, John Cooper, est ivre de vengeance.
La critique
Episode très violent pour la série. Le viol de Gail Cooper (Laurie Jefferson) est sans doute ce que nous avons connu de plus dur depuis le début de la série. Le thème du viol collectif, qui rend fou la victime, est traumatisant.
Le réalisateur a choisi non une bimbo pour ce rôle mais une femme au physique assez ordinaire. Le frère de la victime a lui-même été ange de l’enfer jadis.
Dans le rôle de John Cooper (Bo Hopkins), nous retrouvons un personnage vu déjà trois fois dans la série.
Le méchant est incarné avec un talent indéniable par Paul Koslo en Willie, véritable sauvage. Ce diable a connu des gens de la haute bourgeoisie qui furent ses complices dans ses turpitudes et menacent de le liquider. Ils veulent qu’il quitte la ville, n’hésitant pas à lui flanquer une balle dans la jambe.
La particularité de cet épisode est de faire la part belle à Bo Hopkins au détriment d’un James Garner beaucoup moins présent à l’image que d’habitude.
Cooper s’introduit dans la bande de Willie. La tension monte lentement mais sûrement. Un peu trop lentement quand même car à la quarantième minute, la vengeance n’a pas commencé. On s’attend à un déferlement de violence dans les dernières minutes.
Episode atypique, avec un Jim remis sur pied dans le dernier quart de l’intrigue, et effectivement les images sont d’une extrême violence. Alors que l’on s’attendait à un bain de sang, Dennis Becker et ses voitures de police viennent cueillir les anges de l’enfer. Un affrontement terrible n’aurait pas été compris par le public de la série.
Superbes prestations d’acteurs de Laurie Jefferson et Bo Hopkins.
Anecdotes
C’est la dernière apparition de Bo Hopkins dans la série.
Laurie Jefferson ( ?-) qui n’est pas l’invitée féminine habituelle de la série n’a fait qu’une courte carrière (sept rôles) dont Bienvenue Mr Chance.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-19- Des blue jeans très différents (A material difference) *
Scénario : Rogers Turrentine. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Angel Martin s’est mis dans de gros ennuis. Deux faux missionnaires d’une église indéfinie ont menacé Jim. Sous le nom de Jones, Angel a escroqué des gens en répondant à une annonce dans « Mercenaires Internationaux ». Il s’est fait passer pour un tueur pour toucher le gain sans passer ensuite à l’action.
La critique
Rarement, Stuart Margolin aura été aussi ridicule dans son personnage d’Angel, escroc à la petite semaine. Le ton ici est à la comédie burlesque, mais recherchant à tenir en haleine malgré tout le téléspectateur avec un suspense indéniable. Cette combinaison va donner, la décennie suivante, Magnum.
La production semble vouloir innover en écornant l’image du privé pur et dur façon Mike Hammer, Joe Mannix et Frank Cannon, qu’elle jugent passés de mode, n’hésitant à mêler Angel à une intrigue d’espionnage, qui n’est plus le domaine de la série policière.
Le résultat est mitigé. Angel a été engagé pour tuer un certain Louis Kramer. L’humour trop omniprésent, avec l’image de looser du tandem Rockford et Angel, ruine tous les effets d’une tension qui ne s’installe jamais.
Becker s’oppose aux manières inquisitrices des agents secrets de la marine. Ils prennent Angel très au sérieux. Dans ce contexte, en Becker et Chapman, les comédiens Joe Santos et James Luisi qui jouent au premier degré, sans céder à l’humour, jurent avec le reste de la distribution.
Kramer étant mort, Angel veut toucher le pactole en mettant le fait à son actif, mais avec sa couardise habituelle. Lorsqu’il tente de revenir à un ton plus solennel, James Garner n’est jamais crédible.
Les méchants recherchent ici une formule secrète qu’avait volée Kramer. Les faux missionnaires tombent sur une réserve de jeans chez Rocky, le père du héros. Au début de l’épisode, nous assistons à une projection avec un film super 8 que font des agents soviétiques surveillant Angel. Le tandem semble des enfants mêlés à un jeu de grandes personnes.
Les jeans sont associés à l’intrigue car Louis Kramer était un teinturier. Tout cela est incorporé à un scénario bancal auquel on n’adhère pas. Dans la deuxième partie de l’épisode, Angel et Jim accentuent l’aspect comédie en faisant mine d’enquêter sur un trafic de bibles, pistant les deux faux missionnaires.
Très américain, cet opus qui met en valeur les églises parallèles semblera bien obscur au spectateur français. Les frères Leonard (Rod Browning) et Bert (David Tress) ressemblent plus à des tueurs à gage qu’à des prêtres.
En 1979, nous sommes encore en pleine guerre froide. La découverte d’un local de radio clandestine du KGB fait partie du décor. L’épisode est ancré dans l’espionnage humoristique et ne relève plus du domaine du détective privé Jim. La scène éludée de torture chez un dentiste par les russes repousse encore plus Angel dans son registre de petit escroc qui tremble à la moindre menace. Il n’y a vraiment pas grand-chose à sauver de ce désastre. James Garner et Stuart Margolin s’appliquent et semblent même jouer avec plaisir cette intrigue loufoque en démasquant un Louis Kramer bel et bien toujours en vie. Le spectateur, lui, a décroché depuis longtemps.
On est sidérés d’apprendre que la formule de Kramer consistait à la fabrication de faux blue jeans. Le charme féminin est représenté par la belle Cynthia Night qui incarne la réceptionniste du laboratoire « Bronckbusters Corp ». On aurait aimé la voir davantage, car l’opus manque bigrement de belles comédiennes.
Anecdotes
Les soviétiques considèrent le jean comme le symbole de la décadence occidentale.
Nous apprenons que le vrai nom d’Angel est Evelyn Angel Martin.
Cynthia Night ( ?/) qui incarne la réceptionniste a joué au cinéma dans Killer’s delight (1978) et H.O.T.S (1979), œuvres qui n’ont pas traversé l’Atlantique.
Scénario : Rogers Turrentine. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Angel Martin s’est mis dans de gros ennuis. Deux faux missionnaires d’une église indéfinie ont menacé Jim. Sous le nom de Jones, Angel a escroqué des gens en répondant à une annonce dans « Mercenaires Internationaux ». Il s’est fait passer pour un tueur pour toucher le gain sans passer ensuite à l’action.
La critique
Rarement, Stuart Margolin aura été aussi ridicule dans son personnage d’Angel, escroc à la petite semaine. Le ton ici est à la comédie burlesque, mais recherchant à tenir en haleine malgré tout le téléspectateur avec un suspense indéniable. Cette combinaison va donner, la décennie suivante, Magnum.
La production semble vouloir innover en écornant l’image du privé pur et dur façon Mike Hammer, Joe Mannix et Frank Cannon, qu’elle jugent passés de mode, n’hésitant à mêler Angel à une intrigue d’espionnage, qui n’est plus le domaine de la série policière.
Le résultat est mitigé. Angel a été engagé pour tuer un certain Louis Kramer. L’humour trop omniprésent, avec l’image de looser du tandem Rockford et Angel, ruine tous les effets d’une tension qui ne s’installe jamais.
Becker s’oppose aux manières inquisitrices des agents secrets de la marine. Ils prennent Angel très au sérieux. Dans ce contexte, en Becker et Chapman, les comédiens Joe Santos et James Luisi qui jouent au premier degré, sans céder à l’humour, jurent avec le reste de la distribution.
Kramer étant mort, Angel veut toucher le pactole en mettant le fait à son actif, mais avec sa couardise habituelle. Lorsqu’il tente de revenir à un ton plus solennel, James Garner n’est jamais crédible.
Les méchants recherchent ici une formule secrète qu’avait volée Kramer. Les faux missionnaires tombent sur une réserve de jeans chez Rocky, le père du héros. Au début de l’épisode, nous assistons à une projection avec un film super 8 que font des agents soviétiques surveillant Angel. Le tandem semble des enfants mêlés à un jeu de grandes personnes.
Les jeans sont associés à l’intrigue car Louis Kramer était un teinturier. Tout cela est incorporé à un scénario bancal auquel on n’adhère pas. Dans la deuxième partie de l’épisode, Angel et Jim accentuent l’aspect comédie en faisant mine d’enquêter sur un trafic de bibles, pistant les deux faux missionnaires.
Très américain, cet opus qui met en valeur les églises parallèles semblera bien obscur au spectateur français. Les frères Leonard (Rod Browning) et Bert (David Tress) ressemblent plus à des tueurs à gage qu’à des prêtres.
En 1979, nous sommes encore en pleine guerre froide. La découverte d’un local de radio clandestine du KGB fait partie du décor. L’épisode est ancré dans l’espionnage humoristique et ne relève plus du domaine du détective privé Jim. La scène éludée de torture chez un dentiste par les russes repousse encore plus Angel dans son registre de petit escroc qui tremble à la moindre menace. Il n’y a vraiment pas grand-chose à sauver de ce désastre. James Garner et Stuart Margolin s’appliquent et semblent même jouer avec plaisir cette intrigue loufoque en démasquant un Louis Kramer bel et bien toujours en vie. Le spectateur, lui, a décroché depuis longtemps.
On est sidérés d’apprendre que la formule de Kramer consistait à la fabrication de faux blue jeans. Le charme féminin est représenté par la belle Cynthia Night qui incarne la réceptionniste du laboratoire « Bronckbusters Corp ». On aurait aimé la voir davantage, car l’opus manque bigrement de belles comédiennes.
Anecdotes
Les soviétiques considèrent le jean comme le symbole de la décadence occidentale.
Nous apprenons que le vrai nom d’Angel est Evelyn Angel Martin.
Cynthia Night ( ?/) qui incarne la réceptionniste a joué au cinéma dans Killer’s delight (1978) et H.O.T.S (1979), œuvres qui n’ont pas traversé l’Atlantique.
Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
05-20- La malédiction du pharaon, 1ere partie (Never send a boy king to do a man’s job : part 1) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un homme d’affaires corrompu oblige le père du jeune Richie à vendre son imprimerie pour seulement 40000 dollars. Richie demande de l’aide à Jim qui refuse. Il décide de se venger en montant un vaste canular.
La critique
On retrouve un personnage du 21e episode de la saison 4, Richie Brockelman (Dennis Dugan), La maison de l’avenue Willis. Plutôt que d’en faire un personnage récurrent comme Angel ou Beth Davenport, la production imagina un spin off qui fit long feu (cinq épisodes !).
On le voit comme un lointain jeune héritier du héros, sorte de Jim Rockford adolescent.
Son père est interprété par l’excellent Harold Gould qui incarne ici une victime, lui qui fut le cruel Vashon dans Hawaii Police d’état pendant quatre épisodes.
Robert Webber joue les méchants comme souvent. On découvre en vamp l’australienne Trisha Noble qui incarne Odette Lependieu (Lependu dans la VF, on se demande pourquoi).
Cette-fois, l’intrigue nécessitait deux parties, ce n’est pas une histoire étirée en longueur. Dans cette première partie est mise en place la supercherie pour faire tomber Harold Jack Coombs (Robert Webber), le temps d’une longue audition comme pour un film ou une pièce de théâtre.
Jim et Richie organisent une fausse vente aux enchères pour piéger Coombs.
Déguisé en texan bouseux, James Garner se livre à un grand numéro d’acteur qui relève plus du théâtre de boulevard que de la série policière, face à un Robert Webber qui, contexte oblige, perd l’aspect menaçant de son rôle de Coombs.
Comme comédien, Dennis Dugan semble assez limité. Il peine à faire croire à son rôle de Richie mêlé à une intrigue sur une exposition que monte Jim à partir du trésor de Toutankhamon.
Dans cette première partie, le canular est finalisé.
Anecdotes
Jim est censé bien connaître Odette mais il n’a jamais été question d’elle dans la série. Ils ont eu un flirt il y a huit ans.
Dennis Dugan (1946-) est connue pour Richie Brockelman, private eye, spin off de 200 dollars plus les frais (1978) inédit en France et qui fut annulé au bout de cinq épisodes. Au cinéma, il a joué dans Happy Gilmore (1996), Big Daddy (1999) et Rien que pour vos cheveux (2008). Il a arrêté sa carrière en 2013.
Trisha Noble (1944-) a tourné jusqu’en 2005. Cette australienne a commencé par des séries britanniques (Destination danger, Callan). Dans les années 70, on la retrouve dans Columbo, L’île fantastique, Madame Columbo, La croisière s’amuse, et la décennie suivante Pour l’amour du risque, Hooker, Matt Houston. Elle a fait une longue pause de 1986 à 2000 et terminé sa carrière dans Star Wars : la revanche des Sith.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un homme d’affaires corrompu oblige le père du jeune Richie à vendre son imprimerie pour seulement 40000 dollars. Richie demande de l’aide à Jim qui refuse. Il décide de se venger en montant un vaste canular.
La critique
On retrouve un personnage du 21e episode de la saison 4, Richie Brockelman (Dennis Dugan), La maison de l’avenue Willis. Plutôt que d’en faire un personnage récurrent comme Angel ou Beth Davenport, la production imagina un spin off qui fit long feu (cinq épisodes !).
On le voit comme un lointain jeune héritier du héros, sorte de Jim Rockford adolescent.
Son père est interprété par l’excellent Harold Gould qui incarne ici une victime, lui qui fut le cruel Vashon dans Hawaii Police d’état pendant quatre épisodes.
Robert Webber joue les méchants comme souvent. On découvre en vamp l’australienne Trisha Noble qui incarne Odette Lependieu (Lependu dans la VF, on se demande pourquoi).
Cette-fois, l’intrigue nécessitait deux parties, ce n’est pas une histoire étirée en longueur. Dans cette première partie est mise en place la supercherie pour faire tomber Harold Jack Coombs (Robert Webber), le temps d’une longue audition comme pour un film ou une pièce de théâtre.
Jim et Richie organisent une fausse vente aux enchères pour piéger Coombs.
Déguisé en texan bouseux, James Garner se livre à un grand numéro d’acteur qui relève plus du théâtre de boulevard que de la série policière, face à un Robert Webber qui, contexte oblige, perd l’aspect menaçant de son rôle de Coombs.
Comme comédien, Dennis Dugan semble assez limité. Il peine à faire croire à son rôle de Richie mêlé à une intrigue sur une exposition que monte Jim à partir du trésor de Toutankhamon.
Dans cette première partie, le canular est finalisé.
Anecdotes
Jim est censé bien connaître Odette mais il n’a jamais été question d’elle dans la série. Ils ont eu un flirt il y a huit ans.
Dennis Dugan (1946-) est connue pour Richie Brockelman, private eye, spin off de 200 dollars plus les frais (1978) inédit en France et qui fut annulé au bout de cinq épisodes. Au cinéma, il a joué dans Happy Gilmore (1996), Big Daddy (1999) et Rien que pour vos cheveux (2008). Il a arrêté sa carrière en 2013.
Trisha Noble (1944-) a tourné jusqu’en 2005. Cette australienne a commencé par des séries britanniques (Destination danger, Callan). Dans les années 70, on la retrouve dans Columbo, L’île fantastique, Madame Columbo, La croisière s’amuse, et la décennie suivante Pour l’amour du risque, Hooker, Matt Houston. Elle a fait une longue pause de 1986 à 2000 et terminé sa carrière dans Star Wars : la revanche des Sith.
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Google [Bot] et 33 invités