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Saison 23Saison 25

Inspecteur Derrick

Saison 24

1. Corruption (Eine kleine rote Zahl)

2. La bonne décision (Gegenüberstellung)

3. Justice aveugle (Verlorener Platz)

4. Les poteaux indicateurs (Gesang der Nachtvögel)

5. Enfance volée (Fundsache Anja)

6. Les portes de l'enfer (Hölle im Kopf)

7. SOS solitude (Die Nächte des Kaplans)

8. La mort d'un ennemi (Der Mord, der ein Irrtum war)

9. Le message universel (Das erste aller Lieder)

10. Pornocchio (Pornocchio oder die zerbrochene geige)

 

1. CORRUPTION
(EINE KLEINE ROTE ZAHL)



Date de diffusion originale : 03 janvier 1997.

Résumé :

Après avoir tué un de ses concurrents, Andreas un dealer se réfugie dans la voiture d’Harald, un jeune homme sans histoires…

Critique :

Mené tambour battant, avec une introduction figurant parmi les plus pétaradantes de la série, cet épisode est aussi plutôt fin psychologiquement et nous raconte l’histoire d’amitié – simulée – improbable entre un dealer et un jeune homme perdu.

Harald est un homme sans histoires, considéré comme un moins que rien par son père. Un soir, il croise la route d’Andreas, un dealer venant d’en tuer un autre. Les deux garçons se lient d’amitié, même si Andreas n’est pas du genre très clair profitant de l’innocence du garçon pour qu’il ne le dénonce pas à la police, tellement content d’avoir enfin un ami avec qui passer du temps, rigoler, etc.

Pour ne pas le perdre, il fera un témoignage que Derrick ne croira pas vraiment et sera assez souvent sur son dos, jusqu’à accepter de l’aider.

La résolution en est très étonnante, tortueuse et donc intéressante. L’interprétation est excellente : Ulrich Matthes est irrésistible tandis que Pierre Sanoussi-Bliss (l’un des rares acteurs noirs ayant joué dans la série) est excellent. Un duo souvent amusant.

Anecdotes :

  • Musiques: « Call the circus » d’Esther Ofarim et « Take my hand » de George Kochbeck.

  • Ulrich Matthes fait ici sa quatrième et dernière apparition dans la série. Dans la version française, il est doublé par Pierre Tessier.

  • Pierre Sanoussi-Bliss reviendra dans le dernier épisode de la série, faisant de la simple figuration en tant qu’Alex Richter, son personnage dans la série « Le renard » qu’il a interprété de 1997 à 2015.

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2. LA BONNE DÉCISION
(GEGENÜBERSTELLUNG)

Date de diffusion originale : 31 janvier 1997.

Résumé :

Un jeune policier est témoin d’un meurtre. Reconnaissant l’un des assassins, la vie de sa fille est vite menacée. Il devra mentir pour la sauver…

Critique :

Même si l’intrigue est nettement plus classique qu’à l’habitude, elle se suit avec plaisir grâce à une énergie et une interprétation dynamique.

Andy Kleuze est sorti de l’école de police depuis peu, c’est un « bleu » comme on dit et ce soir, en patrouille avec son coéquipier Robert Kaltenbach faisant leur ronde habituelle, lorsqu’ils prennent en chasse le véhicule de deux hommes qui viennent de braquer un restaurant. Une fois arrêtés, ils se séparent et Kleuze assiste au meurtre d’une otage, et agresse le meurtrier en lui enlevant sa cagoule.

Pour Derrick, cette affaire sera normalement très simple : un policier sérieux faisant le portrait robot d’un assassin… sauf que Kleuze reçoit le lendemain une photo de sa fille dont le visage a été barré : comprenant le message, il décide de ne pas l’identifier mais n’en parle évidemment pas à Derrick.

Après réflexion, les deux inspecteurs décident de changer d’avis et de dire la vérité mais en réalité, Kleuze a une toute autre idée en tête : retrouver le meurtrier et lui faire payer sa menace quitte évidemment à se mettre en danger.

Comme souvent, l’interprétation de grande qualité : Stefan Kolosko et Volker Lechtenbrink sont très en forme et nous passionnent.

Anecdotes :

  • Dans la version française, Stefan Kolosko est doublé par David Krüger et Volker Lechtenbrink par Pierre Hatet.

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3. JUSTICE AVEUGLE
(VERLORENER PLATZ)

Date de diffusion originale : 14 mars 1997.

Résumé :

Herta Lenau, la jeune épouse de Gregor Lenau a été étranglée devant sa banque. Les soupçons se portent sur son ex-femme…

Critique :

Rappelant l’épisode « Sacrifice inutile » (saison 11, épisode 05) où une femme manipulait son ex-mari après que sa nouvelle compagne ait été assassinée pour que leur famille soit reconstruite, ce « Justice aveugle » est une enquête plutôt classique où Derrick se retrouve fasciné par Lore, l’ex-femme de Lenau, qui en fait la principale suspecte.

Il a en quelque sorte pitié d’elle, car lorsque Gregor s’est épris d’Herta, a exclu toute sa famille de chez lui : elle et leurs enfants. N’ayant plus de « chez soi », ils sont donc perdus mais pas seulement physiquement, mais psychologiquement : ne plus avoir de domicile fixe, c’est également ne plus avoir de repère intérieur. Car, lorsque nous rentrons chez nous inévitablement après le travail, les études ou autres : nous retrouvons un confort parfois malsain car nous en dépendons, n’en connaissons pas ou très peu d’autres. Dans le cas de la situation de Gregor, l’exclusion (par le meurtre) de sa jeune compagne, permet à son entourage de revenir chez eux, de se retrouver intérieurement.

Dans la perte, la fusion comme entre Lore et son fils Martin, comme le montre le final très émouvant. Côté casting : que des visages familiers de la série, tous excellents.

Anecdotes :

  • Quatrième et dernière apparition dans la série de Christiane Hörbiger (Lore Lenau).

  • Sixième et dernière apparition dans la série de Klausjürgen Wussow (Gregor Lenau) et Holger Handtke (Martin).

  • Huitième et dernière apparition dans la série d’Irina Wanka (Herta Lenau).

  • Troisième et dernière apparition dans la série de George Lenz (Richard Lenau).

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4. LES POTEAUX INDICATEURS
(GESANG DER NACHTVÖGEL)

Date de diffusion originale : 18 avril 1997.

Résumé :

Lorenz Rosenfeld, fils d’un homme plutôt aisé se lie avec Bernd qui lui fait découvrir un tout autre monde que le sien…

Critique :

Encore une fois, un épisode qui en rappelle un autre, celui-ci m’a fait penser à « Corruption » (premier de cette saison) où un jeune homme se lie avec un autre d’un monde radicalement du sien, le deuxième voulant inévitablement manipuler le premier. Mais autant dans « Corruption », c’était une affaire de drogue au cœur de l’épisode, autant là, c’est tout autre chose.

Lorenz Rosenfeld est un séduisant jeune homme, délaissant ses études, fils d’un homme très riche qui le maltraite psychologiquement (voire physiquement) régulièrement. Se sentant coincé chez ses parents, il fait la rencontre de Bernd Weinding dans un bar. Celui-ci le lie avec sa sœur Marga qui est chargée de le séduire, ce qui n’est guère difficile (étant interprétée par Roswitha Schreiner, irrésistible actrice au visage enfantin). Mais pourquoi au fait ?

Et bien, Weinding voudrait acquérir la fortune des Rosenfeld afin de la placer dans son organisation, une espèce de secte dite révolutionnaire luttant contre le monde actuel : maintenant qu’il a le fils dans la poche, fait tuer le père en faisant croire à un accident de voiture, ce qui fonctionne à la perfection. Mais évidemment de son côté, Derrick (que l’on ne voit pas beaucoup) mène sa petite enquête et finira par découvrir le pot aux roses.

Culot assez immense du scénariste : clore l’épisode par une histoire d’amour sincère, honnête et vraie… loin de toutes les manipulations qui ont pourtant contribuer à la créer…

Anecdotes :

  • Musique : « Amore splendida luce » d’Eberhard Schoener.

  • Acteurs et actrices régulièr(e)s de la série : Nikolaus Gröbe (Lorenz). Roswitha Schreiner (Marga), Jacques Breuer (Bernd). Gertraud Jesserer (Madame Rosenfeld). Hans Peter Hallwachs (Monsieur Rosenfeld) et Michael Zitter (Carossa) ne reviendront pas dans d’autres épisodes.

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5.  ENFANCE VOLÉE
(FUNDSACHE ANJA)

Date de diffusion originale : 23 mai 1997.

Résumé :

La jeune Anja victime de son père pédophile et alcoolique fuit tous les soirs la demeure familiale. Un soir, elle trouve refuge chez Walter Ahrens, un écrivain qui la prend en charge. Quelques semaines plus tard, le père d’Anja est assassiné…

Critique :

J’étais impatient de découvrir cet épisode car c’est l’un des rares à évoquer les abus sexuels, thématique qui me parle nettement plus que les histoires de drogues et d’adultère habituels, et je voulais donc savoir comment Reinecker, le scénariste de la série allait traiter cela, et bien j’avoue avoir été quelque peu déçu car son souci : ce qui se ressent dans une bonne partie des épisodes, c’est qu’il en fait trop. Le père, dans cet épisode, est un alcoolique fini qui viole sa fille adolescente après chaque cuite, alors que l’alcool n’est qu’un plus pour désinhiber ses pulsions pédophiles. La plupart des pédophiles ne sont pas alcooliques. Et de l’autre côté, il y a ce Walter Ahrens, écrivain, très bel homme, ayant une vie très saine, vivant dans une belle maison : l’homme parfait en fait qui secoure, bien malgré lui (au début en tout cas), la toute jeune et frêle Anja qui aurait « 18-19 ans » (alors qu’elle n’en paraît que 12 et que son interprète en avait 25) et la sauvera.

L’épisode, en plus, car Reinecker était un romantique comme il le montrait surtout à la fin de la série, se transforme inévitablement en une histoire d’amour improbable entre deux êtres que tout sépare. Mais la façon dont c’est raconté progressivement (en flash-back), la douceur et le tact des scènes, ainsi qu’une interprétation très fine et naturelle de la part de Daniel Friedrich et Katja Woywood fait que l’on y croit : la création du trouble ressenti envers une jeune fille chez un homme sain. Alors oui, cet épisode est carrément manichéen, mais aussi très libérateur : le meurtre est tout à fait justifiable : n’importe quelle victime de pédophile peut aisément se mettre à la place de la jeune Anja. D’ailleurs, Derrick le considérera comme un cas de légitime défense.

La mise en scène de Dietrich Haugk, grand artisan de la série, est excellente.

Anecdotes :

  • Daniel Friedrich était déjà apparu dans l’épisode « Le virus de l’argent » (saison 18, épisode 06). Dans la version française de ce nouvel épisode, il est doublé par Patrick Poivey.

  • Katja Woywood reviendra dans l’épisode « La mort d’un ennemi » (épisode 08 de cette saison).

  • Irene Clarin (Madame Kajunke) fait sa dixième et dernière apparition dans la série.

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6. LES PORTES DE L'ENFER
(HÖLLE IM KOPF)

Date de diffusion originale : 20 juin 1997.

Résumé :

Armin Terza arrive à Munich pour enquêter sur le viol et le meurtre de sa petite fille âgée de dix ans. Il annonce d’emblée à Derrick qu’il compte tuer le meurtrier…

Critique :

Cette quête vengeresse d’un grand-père foudroyé par la mort de sa petite-fille qu’il aimait plus que tout au monde est très efficace, fort bien incarné par l’intense Martin Benrath.

Armin Terza est hanté par la culpabilité : en voyage en Espagne, il n’avait pas pu voir sa petite fille aussi souvent qu’il l’aurait souhaité. Elle avait laissé peu avant son décès une cassette vidéo où elle disait espérer bientôt fêter son anniversaire et voir son grand-père pour lui présenter son poney.

Trouvant la police quelque peu indifférente et détachée par rapport à cette enquête, Armin Terza décide de mener la sienne : revenant sur les lieux du crime où un petit Mémorial a été mis, il y croise un jeune homme prétendant venir rendre hommage à la fillette, mais quelque chose ne colle pas et il cherche, d’abord vainement, à le retrouver dans les environs.

De son côté, Derrick convoque Sophie, sa fameuse amie psychiatre pour qu’elle puisse s’entretenir avec lui, l’aidant peut-être, le canalisant et qui sait en apprendra des choses sur ses intentions, car ce serait une erreur qu’il commette, à son tour, un crime. Mais ses réactions sont un peu confuses et en même temps très directes.

L’enquête de Derrick s’oriente vers une boite de films pornos dont il soupçonne que la gérante tournerait des films pédopornographiques, ce qu’elle nie bien évidemment.

L’enquête du grand-père se terminera elle dans la cave où a été massacrée sexuellement sa petite fille pendant deux jours avant d’être tuée. Il refusera finalement de tuer le meurtrier afin de ne pas être lié à lui.

Anecdotes :

  • Quatrième et dernière apparition dans la série de Martin Benrath.

  • Dixième et dernière apparition dans la série de Will Danin (Carlo Bonte).

  • Dix-huitième et dernière apparition dans la série de Peter Bertram (Fils Terza).

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7. SOS SOLITUDE
(DIE NÄCHTE DES KAPLANS)

Date de diffusion originale : 25 juillet 1997.

Résumé :

Bernhard Laux, un prêtre a créé un service d’écoute téléphonique pour les personnes ayant besoin d’aide psychologique. Mais l’une d’entre elles se suicide… en apparence.

Critique :

Un épisode très original et agréable à suivre, avec un personnage central attachant et un propos universel : la souffrance intérieure.

Bernhard Laux, un jeune prêtre idéaliste a publié dans le journal il y a quelques temps, une annonce où il propose son aide aux personnes démunies psychologiquement. Il va jusqu’à se rendre chez ses « client(e)s ». Un soir, il reçoit un mystérieux appel d’un homme prétendant être heureux de son existence mais qui en est lasse et songe à se suicider. Laux tente de l’empêcher et se rend chez lui trop tard… puisqu’il se serait tué. Vraiment ? Car Derrick en menant sa petite enquête découvre que certaines personnes avaient un motif pour tuer Gropius, songeant alors à l’idée que les assassins se sont servis du numéro de Laux pour commettre leur meurtre et le faire passer pour un suicide.

Laux pourrait reconnaître l’assassin à sa voix si particulière (dans la version française, c’est celle d’Henry Djanik, très célèbre) et ce n’est pas celle du principal suspect… mais d’un vieux comédien ayant improvisé un texte et parlant finalement avec ses propres sentiments alors qu’il devait jouer ceux d’un autre.

La fin de l’épisode est à la fois très belle et très triste, portrait d’un comédien déchu.

Anecdotes :

  • Musiques: « Call the cirus » d’Esther Ofarim et « Signs of emotions » d’Eberhard Schoener.

  • Rita Russek (Helene Gropius), Hanns Zichler (Robert Reitmoor), Horst Bollmann (Notting), Gaby Herbst (Helene), Helmut Pick (Johannes), déjà apparu(e)s dans de précédents épisodes signent leurs dernières apparitions dans la série.

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8. LA MORT D'UN ENNEMI
(DER MORD, DER EIN IRRTUM WAR)

Date de diffusion originale : 17 octobre 1997.

Résumé :

Arno Beck est tué peu après sa sortie de prison où il avait passé cinq ans pour avoir renverser une jeune femme…

Critique :

En bien, cet épisode m’a fait penser à ceux du début de la série, par son intrigue plutôt velue, finalement osée, métaphorique, rêveuse et jusqu’au boutiste.

Il y a cinq ans, Mandy Waldhaus, une étudiante a été renversée par un automobiliste ce qui l’a condamnée à passer le restant de sa vie en fauteuil roulant. Beck vient tout juste de sortir de prison mais n’aura pas trop le temps de profiter de sa liberté puisqu’il est rapidement assassiné.

Son meurtrier se trouve forcément dans l’entourage de la jeune femme, extrêmement protecteur.

Derrick, comme à l’habitude, tente de cerner sa principale suspecte : Mandy, si si, elle aurait pue le faire, mais a vraiment du mal tant ses humeurs varient : pour l’inspecteur, elle est vraiment perdue.

Beck, se sentant très mal, s’est mise à l’observer et a cherché de multiples fois à la contacter, en vain, jusqu’à ce qu’un matin, il l’attende à l’université et supplie de lui parler, ce qu’elle finit par accepter et se rendent au parc où il lui explique son mal-être intérieur, mais elle s’en fiche… jusqu’à ce qu’elle essaye de se lever de son fauteuil et ne tombe sur lui (allongé sur l’herbe) et s’éprenant tout à coup l’un de l’autre : début d’un moment totalement euphorique, hallucinant où un homme qui a condamné une jeune fille à ne plus marcher lui redonne soudainement de l’espoir : cette séquence romantique est, à mes yeux, l’une des plus belles de la série, si simple et forte.

Et la tragique ironie, c’est que l’assassin ignorant ce moment a enlevé la vie à l’homme qui en avait redonné à Mandy…

Anecdotes :

  • Gila von Weitershausen (Erika) fait sa quatrième et dernière apparition dans la série, de même que Christoph Mainusch avec une de plus.

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9. LE MESSAGE UNIVERSEL
(DAS ERSTE ALLER LIEDER)

Date de diffusion originale 07 novembre 1997.

Résumé :

Deux dealers de drogue sont chargés de négocier avec un barman pour faire de son bar un nouvel endroit pour les deals, mais celui-ci refuse…

Critique :

Tiens cela faisait quelque temps qu’il n’y avait pas eu de charge anti-drogue, et comme à son habitude, Reinecker y mélange scènes crues et philosophie. Le souci est que cet épisode est trop bavard et que même Derrick semble gonflé par le personnage de Kokopelli : un flûtiste évoquant le célèbre personnage mythique issu des anciennes croyances amérindiennes, qui fait le lien entre les différents protagonistes de cette histoire, témoin relativement muet de crimes.

Bernhard Strobel vient de perdre son frère junkie, décidant de faire une traque anti-drogue, il se rend dans le bar où il est mort et y rencontre une autre droguée qui veut absolument sa dose : il décide de la prendre en charge et de l’aider à se désintoxiquer : cette dernière chose rappelle énormément le chef d’œuvre « Du sang dans les veines » (saison 7, épisode 7), indépassable aussi bien du côté interprétation que de la structure des scènes. Mais Philipp Moog est au cœur de la plupart des scènes et se donne beaucoup, cela se voit.

Côté enquête, Derrick et Klein sont plutôt nerveux (c’est souvent le cas dans les affaires de drogue) et ils le seront d’autant plus lorsque deux trafiquants de drogue seront abattus en pleine rue : le coupable ne serait pas vraiment un mystère : Strobel refusant que des gens comme eux continuent avec leur saloperie et détruire d’autres existences. Pour se rassurer, dans le final, il tentera de se servir du mythe de Kokopelli aussi poétique et philosophique face à un Derrick cassant.

Anecdotes :

  • Onzième et dernier épisode réalisé par Horst Tappert.

  • Dernières apparitions dans la série Philipp Moog (Bernhard Strobel), Till Topf (Peter Kruse), Stefan Wigger (Père Strobel) et Klaus Herm (Kruse) qui ont joués dans pas mal d’épisodes.

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10. PORNOCCHIO
(PORNOCCHIO ODER DIE ZERBROCHENE GEIGE)

Date de diffusion originale : 12 décembre 1997.

Résumé :

Un acteur pornographique a été assassiné. Derrick et Klein vont devoir enquêter dans ce milieu très particulier…

Critique :

« Pornocchio » est l’un des épisodes les plus appréciés des fans de la série, car par son milieu traité, est nettement plus léger qu’à l’habitude ainsi que le plaisir de retrouver Pierre Franckh dans l’un de ses rôles déjantés dont il avait si bien le secret.

Derrick et Klein sont plutôt coincés, moins le premier que le deuxième étrangement, ainsi l’aîné se montre plutôt détaché, en évitant tout jugement contrairement au cadet qui se montre plutôt critique.

Carlos Blecher alias « Pornocchio » est un acteur pornographique très populaire pour son outil de travail, tournant et forniquant avec des femmes à la chaîne. Mais en plein succès, il est tué.

Aucun(e) de ses nombreux partenaires avait une raison de le tuer étant donné qu’il était la poule aux œufs d’or, peut-être un client insatisfait d’une production mais la vérité qui émergera ne sera pas vraiment lié au business du porno.

Quelques temps auparavant, l’équipe de production, accompagné de Pornocchio avait trouvée une magnifique demeure naturelle pour d’éventuels tournages, appartenant à un certain Johann von Landinius avec qui il vit avec sa petite fille Anna… dont Pornocchio tombe sous le charme.

Au bout de vingt minutes d’épisode, le virage est radicalement pris : pratiquement tout le reste du récit nous permettant de comprendre ce qui a conduit Pornocchio à la mort nous est raconté à coup de flash-back par Gitta, une de ses collègues et nous apprendra que le jeune homme était sincèrement amoureux d’Anna, ne cherchant même pas à coucher avec elle ! Car en fait, il n’aime pas sentimentalement parlant les filles avec qui il couche toute la journée. Lorsque nous aimons : les sentiments sont différents, plus forts, plus vrais. Mais la jeune femme, évidemment ne savait pas que son bellâtre si parfait se « fourvoyait » dans ce genre d’univers, si opposé (et c’est un euphémisme) au sien, luxueux et vieillot. Et lorsqu’elle l’a découvert : son cœur fut brisé… et elle fut invitée à participer à un tournage, ce qui tournera très mal : alibi du meurtrier.


Une histoire d’amour impossible, condamné pourrait-on penser par le milieu du jeune homme mais pas que le sien, en vérité.

Anecdotes :

  • Musiques : « Virtual Insanity » de Jamiroquai et musique d’ambiance de Frank Duval.

  • Cinquième et dernière apparition dans la série d’Ernst Jacobi (Johann von Landinius).

  • Quatrième et dernière apparition dans la série de Tobias Hoesl (Pornocchio).

  • Johanna Klante (Anna) reviendra dans l’épisode « La valise égarée » (saison 25, épisode 03).

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