Le Virginien (1962-1971)

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Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. janv. 27, 2018 2:34 pm

05-08- Sur la piste de la montagne Ashley (Trail to Ashley Mountain) ***

Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Abner Biberman.

Résumé

Le shérif Abbott soupçonne Ed Wells d’être le membre d’une bande qui a commis un cambriolage et un assassinat. Nous apprenons que c’est le beau frère, Willy Parker qui est en fait membre de la bande qui a commis les crimes.

La critique

Trampas, absent de l’opus précédent, est de retour dans cet épisode où il veut innocenter Ed Wells (Hugh Marlowe). Il soupçonne vite le beau-frère, Willy Parker (Steve Carlson), car il sait que l’homme est un personnage louche.

Au bout de cinq saisons, la faiblesse de cette série est le manque de renouvellement des intrigues. La famille Grainger est ici absente, et l’épisode est partagé entre Trampas et le virginien, ce dernier cantonné à quelques apparitions. Toutefois, le scénariste s’est cette-fois creusé la tête pour nous offrir une bonne histoire.

Ed Wells avait un alibi pour l’heure du meurtre, mais l’homme qui pouvait l’innocenter est mort d’une crise cardiaque.

Bien qu’il soit présent depuis longtemps, on a du mal à s’attacher au shérif Mark Abbott (Ross Elliott), qui manque de relief par rapport à Ryker (Clu Gulager).

Willy rejoint son complice tueur, le télégraphiste Case (Martin Milner).

Le réalisateur capte notre attention sur le péril de mort que court Ed Wells. Une fois de plus, on a le sentiment d’être dans une série policière plutôt que dans un western. C’est Trampas qui se colle à l’affaire.

J’ai trouvé que Martin Milner jouait particulièrement bien les judas. Il se joint à l’équipée du shérif et de Trampas, provoque un accident qui met le shérif hors course. Un chasseur de prime, Allerton (Raymond Saint Jacques), vient compliquer l’affaire.

Dans la montagne où il s’est réfugié, Willy fait la connaissance de deux chasseurs associés, Huck Harkness (George Kennedy) et Bodey (Jackie Coogan). Il y a donc beaucoup de personnages dans cet épisode. Mais Martin Milner domine la distribution en fourbe télégraphiste. C’est un des meilleurs méchants que nous ayons vu dans la série depuis le pilote de la saison 1.

Harkness et Bodey ayant donné du papier en guise de dollars à Willy, il s’en prend au couple Blanchard qu’il dévalise. Le mari est joué par Gene Evans, et l’épouse Rose (Ruth en VO), qui semble bien malheureuse avec ce vieux montagnard, a les traits de Judi Meredith.

Les 73 minutes permettent d’étudier à fond chacun des personnages : Rose mariée de force à Blanchard par son père veut s’enfuir et commencer une nouvelle vie, Allerton est un chasseur de prime noir assoiffé de sang peut-être un peu caricatural, mais qui préfigure Jemal dans la série Les Bannis. Harkness, Bodey et Blanchard sont des personnages tous un peu dans le même registre.

A pile une heure de métrage, Trampas démasque le télégraphiste Case comme le tueur impitoyable complice de Willy qu’il s’apprêtait à abattre.

La crise conjugale entre Rose et son mari Blanchard joue un rôle crucial dans l’intrigue. Même s’il ne réussit pas à garder sa femme, Blanchard fait preuve d’héroïsme en volant au secours de Trampas tombé dans un guet-apens. L’appât de l’or volé par Case et Willy a rendu fous Allerton et les deux montagnards qui veulent dérober le magot et ne laisser aucun survivant. Allerton et Harkness n’auront que ce qu’ils méritent en étant tués dans la fusillade. Quant à Blanchard, on peut vraiment dire qu’il a sauvé Trampas en mauvaise posture.

Belle performance de Monica Lewis en Connie Wells, sœur de Willy, épouse d’Ed, partagée entre son mari et son frère. Raymond Saint-Jacques passe du rôle de chasseur de prime à celui de tueur avec aisance. Un bon épisode, mais reposant sur une intrigue policière qui annonce le déclin du genre western aux Etats-Unis. Deux ans plus tard, Les Bannis seront annulés au bout d’une saison.


Anecdotes

Martin Milner (1931-2015) est connu pour le film La vallée des poupées.

George Kennedy (1925-2016) a joué au cinéma dans Charade, Luke la main froide, Airport, Y-a-t-il un flic pour sauver le président ?

Gene Evans (1924-1998) reste connu pour la série Pilotes avec Christopher Stone, série de 1976 programmée en France sur la 2 le dimanche dans les après-midis de Jacques Martin l’année suivante.

Steve Carlson (1943-) est un acteur spécialisé dans les soap operas : Santa Barbara, Amour, gloire et beauté, Des jours et des vies, Hôpital central.

Hugh Marlowe (1911-1982) a notamment joué au cinéma dans deux grands classiques : Eve et Le jour où la terre s’arrêta.


Judi Meredith (1936-2014) a arrêté sa carrière en 1973. On l’a vue dans Mannix, Hawaii Police d’état, L’homme de fer, La grande caravane, et au cinéma dans Jack le tueur de géants et Les téméraires.

Monica Lewis (1922-2015) a joué au cinéma dans Tremblement de terre, Les naufragés du 747, Airport 80 Concorde.


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Messagepar Patricks » sam. janv. 27, 2018 3:38 pm

05-09- Un héros de roman (Deadeye Dick) *

Scénario : Joseph Hoffman. Réalisation : Ida Lupino.

Résumé

Marjorie Hammond arrive avec sa mère rendre visite à sa tante. Elle arrive de New York et a l’esprit fantasque, abreuvée de romans d’aventures à l’eau de rose. Elle tombe amoureuse du virginien !

La critique

Cet épisode est un peu caricatural. Au générique de début, aucune vedette invitée n’est mentionnée.

On se croirait dans La petite maison dans la prairie ou Docteur Quinn, femme médecin. L’ambiance et le cadre sont mièvres et l’on comprend très vite que ce ne sera pas un grand opus. Cela ressemble à un conte pour enfants.

Alice Rawlings joue tellement mal que l’on comprend que sa carrière n’ait pas dépassé 1968.

James Drury n’est visiblement pas à l’aise dans ce script inhabituel pour la série. Il pourrait être le père de sa jeune partenaire.

On s’ennuie vite. L’opus est rempli de bavardages et d’espiègleries, il ne se passe rien. Ida Lupino semble avoir voulu faire une comédie, un épisode parenthèse, loin de la violence habituelle de la série.

Le jeune Bob Foley (David Macklin), qui va devenir un avocat, pour plaire à Marjorie veut devenir un cowboy. Tout cela est saugrenu au possible ! Par exemple Foley qui manque marquer au fer rouge Trampas au lieu d’un veau !

A courir après l’esprit, on attrape la niaiserie. Cet épisode inutile semble avoir été fait pour fournir à la chaîne NBC les trente numéros de la saison.

Marjorie assiste à un cambriolage et identifie l’un des bandits dont le foulard a glissé du visage. 48 minutes ont passé sur 73 et il est bien trop tard pour sauver l’entreprise du désastre.

Lors de la confrontation d’un suspect par le shérif Abbott, le cabotinage de l’actrice Alice Rawlings devient insupportable.

Lorsque Marjorie est capturée par les deux complices du tueur qu’elle a identifié, la réalisatrice tente de donner une tonalité quelque peu dramatique, mais l’on n’y croit pas. En sauveteur, Bob Foley est un gamin héros de pacotille. Quand il réussit à neutraliser l’un des bandits, on nage dans l’invraisemblance.

On est bien contents de voir Marjorie et sa mère repartir pour New York. La guimauve ne réussit pas à la série.


Anecdotes

Il nous est précisé en arrivant en gare que Medecine Bow a 6563 habitants.

L’épisode commence le lundi 4 novembre, mais l’on ne distingue pas l’année sur le journal intime de Marjorie.

Alice Rawlings ( ?/ ?) qui incarne l’adolescente fantasque Marjorie Hammond a arrêté de tourner en 1968 après seulement quatre rôles dont celui-ci et un dans Star Trek.

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Messagepar Patricks » sam. janv. 27, 2018 5:29 pm

05-10- La règle du jeu (High stakes) ****

Histoire de Mark Rodgers. Adaptation : True Boardman et Mark Rodgers. Réalisation : Thomas Carr.

Résumé

Roy Dallman fait évader son frère Paul. Ils veulent retrouver Alma, l’ex- femme de Paul. Celle-ci est courtisée par un ami du virginien, Wesley Hedges.


La critique

Comme Patrick Macnee avec John Steed, Jack Lord est l’acteur d’un rôle, Steve McGarrett. Il faut dire qu’il a incarné ce personnage de 1968 à 1980 et rien fait ensuite. Lorsqu’on le voit comme ici en Roy Dallman, bandit, on a un peu de mal à faire abstraction de son rôle fétiche.

Pourtant, à diverses occasions, Jack Lord a joué les méchants, bien entendu avant Hawaii Police d’état. C’est bien entendu un bon comédien et crédible dans son rôle.

Dirk Rambo en Wesley, acteur au destin tragique, fait bien jeune en courtisan amoureux transis de Terry Moore qui incarne Alma Wilson.

A la 23e minute, avec le meurtre de Wesley, on sombre dans la tragédie. James Drury a fait des progrès depuis 1962 et il est ici à l’aise même hors du contexte des scènes d’action.

Le virginien va dès lors n’avoir qu’une idée en tête : faire justice. La tension est palpable. Il ne peut compter sur l’aide du shérif local et veut mener à bien seul sa quête.

Alma n’est pour rien dans le meurtre de Wesley. C’est Roy qui est venu la chercher et la menacer car lui a fait croire qu’il a enlevé son fils. Jaloux de son frère Paul (Michael Ansara), Roy est amoureux d’Alma.

La confrontation de deux acteurs mythiques de l’âge d’or des séries TV, Jack Lord et James Drury, ne manque pas de panache. Le virginien fait semblant de vouloir intégrer la bande des Dallman. On se demande pourquoi il utilise cette ruse, plutôt que de pratiquer la vengeance immédiate.

Ansara est nettement plus crédible et menaçant que Jack Lord en méchant, mais l’on finit par croire en ce Roy Dallman si cruel.

A la 50e minute, les masques tombent. Le virginien veut ramener Roy Dallman pour le faire juger dans la ville où il a tué Wesley. Il emmène avec lui Alma. Très vite, Paul et ses hommes se lancent sur leurs trousses.

Cette-fois, on oscille entre film sur la mafia et western. James Drury étonne par sa sobriété, n’en faisant jamais trop.

Je ne révélerai pas le twist final qui fait de cet épisode un des meilleurs de la série. Je dirai seulement que Michael Ansara et Jack Lord font un numéro de comédien éblouissant, et que contrairement à l’impression du début, on oublie totalement en cours de route Steve Mc Garrett tellement Jack Lord est imprégné de son rôle de salaud intégral. Terry Moore tire aussi son épingle du jeu par son talent et sa beauté. Ce n’est pas la fin traditionnelle que l’on attend, mais celle-là ne manque pas de panache et vous plaira à coup sûr.

Ce coffret se termine avec dix épisodes doublés en français d’affilée, ce qui n’était plus le cas depuis longtemps.

Anecdotes

Jack Lord (1920-1998) est l’inoubliable et seul Steve Mc Garrett des 284 épisodes et 12 saisons de Hawaii Police d’état, qui fut le rôle de sa vie. La télévision a eu une bien mauvaise idée de vouloir en faire un remake raté. Il a été aussi Felix Leiter dans James Bond contre le docteur No.

Michael Ansara (1922-2013), spécialiste des rôles de gangsters, fait là sa seconde et dernière apparition dans la série après l’épisode 29 de la saison 3 The showdown.

Terry Moore (1929-) est en train de tourner Merrily de Robert McAtee. Sa carrière comporte 101 rôles, le plus connu étant celui de Jill dans Monsieur Joe (1949). Elle a d’ailleurs fait une apparition dans le remake 1998 de ce film Mon ami Joe.

Dirk Rambo (1941-1967) tournait là son avant-dernier rôle. Il a été tué par un chauffard ivre dans un accident de voiture.

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Saison 5 coffret 1 envoyé à Steed. A suivre...


Quelques autres photos de l'épisode qui ne seront pas dans le hors série.

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Messagepar Patricks » dim. janv. 28, 2018 11:51 am

05-11. L’étalon sauvage (Below Outlaw) **

Scénario : True Boardman. Réalisation : William Witney.

Résumé

Elizabeth est passionnée par un étalon sauvage blanc qu’elle aperçoit un jour en compagnie de son frère et de Trampas. Elle veut absolument le capturer, mais son grand-père la met en garde car c’est un animal sauvage potentiellement dangereux.


La critique


Cette-fois, c’est une intrigue typiquement western. Le directeur de la photographie exploite au maximum les décors naturels. L’étalon ayant été capturé au nez et à la barbe d’Elizabeth, il est vendu aux enchères.

A la fureur de Grainger, la jeune femme renchérit à 200 dollars. Ensuite, Elizabeth tente de dompter l’animal. Cela dure les vingt cinq premières minutes, dans une atmosphère tendue, car l’on craint pour la jeune femme devant cet animal sauvage.

Une fois l’étalon dompté, Elizabeth veut l’inscrire dans une course. En raison de scènes répétitives, l’intrigue tourne en rond. Il faut entraîner l’animal à prendre le départ. Elle l’appelle Alladin. Un jour, le cheval blesse un homme de Shiloh qui faisait sa litière.

Peu après, l’animal se blesse à son tour, ce qui compromet la course.

Il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode. John Grainger a peur car il pense qu’Alladin un jour où l’autre peut faire du mal à Elizabeth. Au bout de 50 minutes, la tension reste présente en raison du pressentiment du grand-père. Le téléspectateur n’est guère rassuré non plus. Et ce qui devait arriver arriva. Tandis qu’une troupe de chevaux sauvages passe, Alladin apeuré jette à terre sa cavalière. Le cheval se fait capturer par ceux qui l’avaient fait au début de l’épisode, et veulent le revendre loin de Medecine Bow.

Elizabeth est retrouvée sans connaissance et ramenée à Shiloh, le médecin craint une commotion cérébrale et devient aveugle. Contrairement à la jeune femme, le téléspectateur n’éprouve jamais de sympathie face à cet étalon blanc dangereux et sauvage.

Grainger donne l’ordre d’abattre l’animal si on le trouve. On craint pour la vue de la jeune femme, atteinte de cécité (temporaire ?).

Quant aux deux voleurs d’Alladin, ils ne savent pas à quel danger ils s’exposent. Par chance pour eux, le cheval s’enfuit.

Sara Lane restitue bien l’exaspération que nous éprouvons lorsqu’un soir d’orage, elle se préoccupe plus du sort du cheval que de ses yeux. Aveugle, elle descend les escaliers, sort de la maison pour affronter l’orage. Les scènes tirent un peu en longueur. Elle retrouve la vue pour trouver le cheval à terre dans l’enclos.

Le twist final est déroutant et inattendu. Sara Lane a fait preuve d’un réelle talent de comédienne et on lui tire notre chapeau.



Anecdotes

Après la saison 8, Sara Lane s’est mariée et a quitté le métier d’actrice. Le couple s’est occupé de viticulture. Elle a eu deux enfants, dont l’un adopté. Elle s’occupe maintenant d’enfants qui ont différents types de problèmes.

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Messagepar Patricks » dim. janv. 28, 2018 1:03 pm

05-12- Linda (Id) **

Histoire de Cy Chermak. Adaptation : Frank Fenton. Réalisation : Don McDougall.

Résumé

Alors qu’il vient de faire une vente de bétail de 10 000 dollars, le virginien est dévalisé. Il prend une diligence mais compte bien retrouver les voleurs. Il fait lors du voyage la connaissance d’une certaine Linda Valence, une chanteuse.

La critique

On retrouve dans cet épisode une « gueule » des années 60-70, Bill Fletcher. On l’a vu plusieurs fois dans L’homme de fer, Opération danger (Alias Smith and Jones), Opération vol, Les Envahisseurs, Cannon, 200 dollars plus les frais. Il incarne un personnage inquiétant, comme à l’accoutumée, Whitey Luder, mêlé au vol, et voyageant avec le virginien en diligence.

Comme souvent, il n’est pas crédité au générique et l’on sait peu d’éléments biographiques sur son compte si ce n’est qu’il est né en 1922 et ne tourne plus depuis 1983. Dans cet épisode, à la fin, nous allons le découvrir sous un nouveau visage, très surprenant.

Une injustice car l’on met au générique Frank McGrath, le conducteur de la diligence, Neddie Henshaw, qui n’a qu’un rôle anecdotique, alors que Bill Fletcher est omniprésent.

Une fois de plus, le virginien rencontre une femme et vit une romance, cette fois avec la belle Linda Valence (Diane Baker).

Dans ce genre d’épisodes, pendant la scène d’exposition trop longue (30 minutes), on ne sait jamais si l’on va s’ennuyer ou être comblé.

Diane Baker possède un solide métier, et dans les scènes de dialogues, elle est nettement au dessus de James Drury.

On retrouve Clifton James, que l’on reconnaît au premier coup d’œil, dans un personnage louche, Big Ben Albright. Bien moins drôle ici que dans ses deux James Bond. Il est même convaincant en chef de bande. Un certain Burney (Rex Holman) menace tour à tour Linda puis le virginien, avant qu’il soit tué en état de légitime défense par notre héros.

Linda cache un secret périlleux. L’objet de l’histoire est l’argent du vol, qui a été confié à la chanteuse, mais qu’elle a perdu. C’est le secret qu’elle cache au virginien. La scène de l’étape à l’hôtel est bien trop longue, et l’on perd patience.

Linda avoue trop vite son rôle au virginien. Cela nuit au suspense de cette intrigue.

Les péripéties se succèdent à l’hôtel. Linda Valence disparaît. Ce qui est dommage, c’est que bien parti, l’épisode traîne en longueur. Le shérif Fergusson (John Milford) avoue au virginien que les agents fédéraux sont sur la piste de vols pour un total de 50 000 dollars, et que Linda à son insu sert de « courrier ». Fergusson l’a arrêtée au moment où elle voulait s’enfuir en train.

L’intrigue compliquée finit par lasser le spectateur. La romance reprend entre Linda et le virginien. Ce dernier soupçonne l’homme à qui il a vendu le bétail, Mark Fallon (James Brown) d’être le cerveau de l’affaire.

Jouant de sa séduction, Linda est un personnage trouble dont on ne sait si elle est victime ou coupable dans le complot.

Il faut attendre 1h06 de métrage pour avoir la réponse. Dans cet épisode, les méchants et les gentils ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Après le twist final, le téléspectateur comprend qu’il a été manipulé et joué, car ce scénario joue en permanence sur les apparences.

Mais à trop compliquer les choses, la note ne parvient pas au troisième melon.


Anecdotes

Diane Baker (1938-) est connue au cinéma par Pas de printemps pour Marnie et à la télévision du pilote des Envahisseurs et l’épisode de Columbo : La montre témoin. Elle a pris sa retraite en 2013.

Frank McGrath (1903-1967) est l’un des héros de la série La grande caravane.

Clifton James (1920-2017) était le shérif J.W. Pepper dans les deux premiers James Bond avec Roger Moore, Vivre et laisser mourir et L’homme au pistolet d’or.


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Messagepar Patricks » sam. févr. 03, 2018 1:43 pm

05-13- Jim et Jim (The long way home) **

Histoire de Ken Finley. Adaptation : Andy Lewis. Réalisation : Abner Biberman.

Résumé

Le jeune Jim Boyer Jr. abandonné par son père a trouvé dans le virginien un substitut et s’est fait engager au ranch Shiloh. Un jour, son père, également appelé Jim, revient à Medecine Bow. Ce qui n’est pas du goût de Jessie, l’épouse délaissée pendant des années. Le père se fait aussi engager au ranch.

La critique

Episode psychologique. L’homme qui a abandonné sa famille et revient une fois l’enfant grandi cherche à retrouver sa place, sans grand espoir. Son épouse Jessie (Jan Shepard) lui a clairement fait comprendre qu’elle le hait et qu’il n’existe plus.

Au début de l’épisode, on voit que le père est devenu un braqueur de banque, associé d’un certain Wally Simpson (Noah Beery Jr). Jessie craint la mauvaise influence du père sur le fils.

On se demande ce que ce type d’histoires vient faire dans la série. Le virginien tente de contrebalancer les conseils peu avisés du père.

L’épisode change de tournure à la 32e minute lorsque Simpson réapparaît et se présente au restaurant que tient Jessie. A Shiloh, Jim Boyer Senior fait le fanfaron. Le spectateur devine que le drame est sous jacent, surtout avec le retour de Simpson. Mais il se prend à regarder sa montre.

La minceur du script est compensée par de belles images de chevauchées en décors naturels. Wally Simpson vient relancer son ancien comparse et le fait chanter pour qu’il fasse un « coup » avec lui.

On a du mal à se passionner pour cette intrigue de mari repenti qui veut reprendre sa famille après l’avoir abandonnée. Jessie finit par céder, ce qui est assez peu vraisemblable vu son attitude depuis le début.

Grainger, le propriétaire de Shiloh, reproche une faute à Boyer père. Il a perdu des bêtes. Il comprend mal pourquoi le virginien et Trampas prennent la défense du nouvel employé.

Pernell Roberts fait ce qu’il peut pour nous convaincre en interprétant un personnage mal écrit. Boyer père veut une place de contremaître. Le virginien assume déjà ce rôle.

Une fois de plus, on déplore le choix de Charles Bickford en John Grainger. Il est fade et sans saveur. On regrette vraiment Lee J. Cobb.

Boyer provoque le virginien. Mais ce dernier, pas plus que Trampas, ne veut se battre avec lui. On se demande bien pourquoi le virginien joue les bons samaritains à ce point. Cela ne sert rien puisque Boyer retrouve ses instincts de braqueur, avec Wally Simpson à ses côtés.

Le virginien, en état de légitime défense, abat Boyer. L’attention du téléspectateur se porte alors sur le fils. Il veut tuer notre héros.

Michael Burns s’en sort bien dans un rôle prévisible. La fin est moralisante et mièvre. Le piètre jeu de Bickford manque de peu faire attribuer la note minimale à l’épisode.

Un opus où l’on s’ennuie et qui se termine dans la guimauve après le drame.


Anecdotes


Pernell Roberts (1928-2010) est connu pour Bonanza. Il chante ici une chanson Lonesome trail.

Michael Burns (1947-) a arrêté sa carrière après 71 rôles en 1977 pour élever des chevaux dans le Kentucky. On l’a vu dans Sergent Anderson, Hawaii Police d’état, Les Rues de San Francisco, Les Bannis, La Quatrième dimension, Alfred Hitchcock présente.

Noah Beery (1913-1994) est surtout associé à son rôle de père du héros dans 200 dollars plus les frais.


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Dernière modification par Patricks le sam. févr. 03, 2018 8:03 pm, modifié 1 fois.

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Messagepar Patricks » sam. févr. 03, 2018 3:14 pm

05-14- La fille sur la montagne de verre (Girl on the glass mountain) **

Histoire de James L. Henderson. Adaptation : Eric Bercovici et James L. Henderson. Réalisation : Don McDougall.

Résumé

Owie Sheppard, un vacher, veut se marier avec Donna Maguire, une riche jeune femme. Le père n’est guère favorable à cette union bien que par le passé, il s’est lui-même marié, alors pauvre, avec une femme riche. Maguire accepte le mariage.


La critique

Cet épisode est l’occasion d’avoir une terrible déception. Au générique de début, chevauchant, est ajouté Clu Gulager en shérif Ryker. Hélas, notre joie est de courte durée. Gulager n’est pas présent dans l’épisode. Internet Movie Data Base précise « Credit only ». Alors, un retour espéré et annulé en dernière minute

Pourtant, à la fin de la saison 4, la rupture entre Clu Gulager et la série semblait consommée. Le comédien reviendra dans l’épisode 16 de cette saison. Il fera des retours épisodiques jusqu’à la saison 6, épisode 19, qui marquera sa toute dernière apparition.

Le mariage entre Owie et Donna a lieu, mais cette dernière déchante vite. Owie manque d’argent tandis qu’il dirige une sellerie et a envie de devenir contremaître chez un certain Connally (John Archer). Il y renonce car cela n’est pas du goût de sa femme, issue de la haute bourgeoisie.

Owie se confie à Stacey Grainger. Il est frustré dans son magasin. Pour aller voir le banquier, il est obligé de porter un costume. Mal à l’aise dans sa nouvelle vie, il se laisse entraîner dans un saloon par un vieil ami, Rail (Michael Greene) dans une partie de poker. Rail, un voleur de bétail, a une idée derrière la tête : entraîner comme complice Owie dans un mauvais coup qui devrait leur rapporter gros.

Or, il y perd une fortune au poker , allant chercher les gains de sellerie. Se trouvant dans une mauvaise passe financière, et acculé par le banquier Winner (Ed Prentiss), il apprend qu’il va être père. Il lui faut de l’argent tout de suite. De plus, Donna veut acheter une maison.

Paul (Brian Avery), un ami de Donna, se fait une joie d’apprendre à cette dernière qu’Owie a perdu au poker. Le père de Donna, Jasper Maguire (Hugh Beaumont) fait son autocritique et s’est mis à admirer Owie, brave homme, et à regretter d’avoir trop gâté sa fille.

Rail et Owie braquent une diligence… où se trouve Stacey Grainger. Pour sauver ce dernier, Owie est obligé d’abattre Rail.

Le shérif Mark Abbott sauve la mise à Owie. On nage dans l’invraisemblance. Le happy end final est tiré par les cheveux.


Anecdotes

Tom Tryon (1926-1991) a joué au cinéma dans Le Jour le plus long, Le Cardinal, Première victoire, L’autre.

Pamela Austin (1941-) a joué dans Le Fugitif, Opération vol, La Quatrième dimension, Les Mystères de l’ouest, Columbo. Sa carrière n’a pas dépassé la décennie 70.


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Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. févr. 03, 2018 4:35 pm

05-15- La piste de la vengeance (Vengeance trail) ***

Scénario : John et Ward Hawkins. Réalisation : Thomas Carr.

Résumé

Stacey est attaqué par un homme ruiné, Joe Willard, et en se défendant, il le tue. Il ramène le corps à sa sœur Ellie, qui n’est pas étonnée. Le frère cadet Toby, lui, veut se venger. Il vouait une admiration sans faille pour son frère.

La critique

Les épisodes commencent à se ressembler : Joe Willard se voit refuser tout prêt de sa banque, sa ferme étant hypothéquée. Dans l’opus qui précède, il était déjà question d’un homme acculé à la ruine.

Le virginien accueille Stacey Grainger qui lui conte son drame. Peu après, sous un faux nom, le frère de Joe, Toby (Ron Russell) se fait engager par le virginien. Il murit sa vengeance.

La sœur Ellie Willard (Mary Ann Mobley) a prévenu Stacey que son frère était un danger pour lui.

Cet épisode relève du suspense mais aussi du pur western. Dans le même convoi se retrouvent Stacey et Toby. Belden (L.Q Jones, omniprésent dans ce rôle depuis la saison 2 en Belden, un vacher de Shiloh) fait une farce à Toby qui révèle être un véritable dément.

Malgré la bagarre qui s’ensuit, et qui voit Belden vainqueur, Toby n’est pas renvoyé et reste dans le convoi.

Une étrange relation se noue entre Toby le chasseur et sa proie Stacey, alors que le premier ignore que le second a tué son frère.

Toby et Stacey surprennent des hommes qui mettent le feu. Il s’agit de membres d’un complot ourdi par un banquier corrompu. L’un d’eux, un shérif véreux, tente de tuer les deux hommes, et Toby veut faire preuve de témérité au point que son comparse est contraint de l’assommer.

Un jeu de chat et de la souris s’instaure entre Toby et Stacey qui par hasard découvre que ce dernier a tué son frère, qu’il est l’homme qu’il recherche.

L’intrigue est assez recherchée : un banquier véreux, qui incite les fermiers de mettre le feu aux pâturages pour le profit, et corrompt le shérif local.

Stacey se retrouve menacé par un puma. Toby le sauve de justesse.

Le virginien ne tarde pas à se trouver confronté au shérif corrompu qui a instauré une taxe de passage pour le troupeau de 4600 dollars. Les hommes qui ont établi la taxe ont incendié volontairement le reste du passage de façon à ce qu’il ne reste rien pour le bétail comme nourriture.

Si les scénaristes ont préparé une intrigue compliquée, le téléspectateur y adhère et ne se perd pas en route. Au fil rouge de la vengeance de Toby se greffe l’intrigue du droit de passage, une extorsion œuvre d’hommes corrompus.

Le virginien fait le coup de force pour passer sans payer la taxe abusive.

Stacey se retrouve arrêté pour meurtre. C’est le shérif corrompu, Ben Morris (Wesley Lau), qui fait du chantage. Stacey sera jugé par des jurés qui décideront de son sort en sa faveur si le virginien paie la taxe. Pendant ce temps, Toby, qui avait décidé de renoncer à sa vengeance, voit rouge et veut tuer Stacey.

Les scènes de convoi sont des images d’archives (en couleur) mais qui de nos jours ne font plus illusion, des stock-shot.

Le twist final entre Toby et Stacey constitue un spoiler que je ne révèlerai pas, mais qui permet à la série de nous offrir un grand moment, d’où trois melons amplement justifiés.


Anecdotes

Clu Gulager est à nouveau au générique de début, mais joue les arlésiennes.

Ron Russell (1944-) n’a fait qu’une courte carrière, 13 rôles. On l’a vu dans L’homme de fer, Match contre la vie, Laredo.


Mary Ann Mobley (1937-2014) a joué dans Mission Impossible, L’île fantastique, L’homme à la Rolls, La croisière s’amuse, Falcon Crest, Arnold et Willy, Le sixième sens, L’homme de fer, Perry Mason, Des agents très spéciaux.

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Messagepar Patricks » sam. févr. 03, 2018 5:54 pm

05-16- Suzanne (Sue Ann) **

Histoire de Gabrielle Upton. Adaptation : Gabrielle Upton et True Boardman. Réalisation : Gerald Mayer.

Résumé

Suzanne McRae décide de s’enfuir de chez elle pour ne pas être forcée d’épouser un homme qu’elle n’aime pas et de continuer à mener une existence étriquée. Elle veut vivre sa vie et partir pour San Francisco.

La critique

Si l’on apprécie le retour de Clu Gulager en Ryker (son absence n’est pas expliquée et lorsque Trampas le rencontre, il agit comme si de rien n’était), l’épisode me paraît se perdre en langueur. Patty Duke est un peu agaçante dans son personnage. Suzanne McRae, qu’elle incarne, cherche du travail à Medecine Bow et se fait éconduire partout.

Elle finit par trouver un emploi dans un saloon. Joe Stevens (Paul Carr), son fiancé, qui s’est fait engager à Shiloh, vient l’y relancer. Il menace Trampas de mort s’il tourne autour d’elle.

Les interventions du shérif Emmett Ryker sont fréquentes mais trop brèves. J’ai regardé ce qui pouvait justifier l’absence du comédien, en 1966 il a tourné un long-métrage pour le cinéma, And now Miguel puis en 1967 le téléfilm Sullivan’s Empire.

Joe s’obstine et vient chercher la bagarre au saloon. Ryker le boucle.

L’histoire de Suzanne et Joe est poussive et larmoyante. Paul Carr a un rôle ingrat d’homme a l’air emprunté en Joe Stevens.

Joe vole une somme importante à Grainger (que l’on ne voit pas dans l’épisode) pour la donner à Suzanne. Mais il est ensuite rançonné par un mauvais garçon du ranch, Milt Cartsairs (Tim Mc Intire) qu’il blesse en état de légitime défense.

Tout ce passe comme si le shérif de Medecine Bow Mark Abbott avait disparu et que Ryker avait repris les rennes de la loi en ville.

Apprenant par Trampas ce que Joe a fait, Suzanne décide de rester alors qu’elle était sur le départ pour San Francisco.

Emmett Ryker se lance sur les traces de Joe, et il soupçonne Suzanne d’avoir su l’origine de l’argent.

Suzanne revient chez elle. C’est le prétexte de scènes larmoyantes qui énervent l’amateur de la série, notamment celles avec les enfants et le père. Sans Gulager, l’épisode mériterait la note minimale. Quant à Patty Duke, il est difficile de la supporter jusqu’au bout dans son personnage geignard.

Un épisode indigne du talent de Clu Gulager, que l’on espère revoir très vite. Il est avec Lee J.Cobb le meilleur comédien de la série.


Anecdotes

Cet épisode marque le retour de Clu Gulager en shérif Ryker.

Patty Duke (1946-2016), décédée d’une septicémie, est célèbre pour Miracle en Alabama, Billie et La vallée des poupées.

Edward Binns (1916-1990) était Wally Powers, l’un des chefs du héros Al Mundy/Robert Wagner dans Opération Vol.


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Messagepar Patricks » dim. févr. 04, 2018 12:28 pm

05.17- La montre de nos pères (Yesterday’s timepiece) ****

Histoire de Sy Salkowitz, Al Ramrus et John Shaner. Adaptation : Sy Salkowitz. Réalisation : Abner Biberman.

Résumé

Amos Tyke, marchand ambulant, vend à Stacey une montre que jadis John Grainger offrit à son fils massacré par les indiens. Depuis Stacey fait des cauchemars.


La critique

Trois scénaristes nous ont concoctés cette histoire qui nous plonge dans le passé des Grainger qui relève à la fois du genre western et policier. Après que John ait reconnu la montre, Stacey interroge le marchand colporteur Amos Tyke (Andy Devine) qui prétend l’avoir achetée à un certain Archer (Karl Swenson). Stacey est déterminé à en savoir davantage.

L’enquête commence avec le couple Archer, dont la femme (Audrey Totter) est vindicative, car elle a offert la montre à son mari qui l’a perdue au poker.

Mrs Archer affirme avoir acheté la montre neuve à un certain Rafe Potter (Robert F. Simon), il y a cinq ans. Il avoue l’avoir vendu comme neuve alors qu’elle était d’occasion.

En sortant de chez Potter, Stacey est attaqué et roué de coups par deux hommes. Il reçoit la visite de la nièce de Potter, Eliane (Kelly Jean Peters). La montre lui appartenait.

Le bijou sert de fil conducteur aux souvenirs des uns et des autres. Tout le passé d’Eliane défile. A ce point de sa quête, Stacey pense ne pas pouvoir aller plus loin et ne pas trouver le prochain maillon de la chaîne.

Le téléspectateur découvre que Potter a payé les deux lascars qui ont voulu voler la montre et ne renonce pas à la récupérer. L’enquête mène à un certain docteur Bigelow (Pat O’Brien) qui en sait long.

Il s’agit d’un épisode dont il ne faut pas manquer une minute sous peine de perdre l’écheveau de l’intrigue. Le médecin a soigné jadis une certaine Mary Lou Baldwin qui s’est sauvée avec un certain Tyrell.

Eliane et Stacey partent pour le Texas. Potter s’inquiète de leur enquête. Mary Lou devenue épouse Tyrell est morte.

La piste mène à la réserve des comanches, créée il y a neuf ans. C’est le père d’Eliane qui a eu la montre d’un indien. On évoque la guerre avec les comanches il y a 16 ans, en 1800. Le gérant de la réserve, Williams (Stu Erwin) leur accorde un permis pour entrer sur la réserve et rencontrer l’indien Loup Infaillible (Henry Brandon).

Stacey pense retrouver les indiens qui ont tué ses parents.

Les décors de la réserve ont visiblement été filmés en studio, tout fait « carton pâte ». Loup infaillible refuse de parler du passé, mais Eliane veut retrouver son père, Tyrell. Stacey lui est confronté à Loup infaillible qui a tué ses parents. Il renonce à se venger car cela est arrivé durant la guerre.

Nous savons désormais tout du passé des petits enfants de John Grainger. Potter arrive et pose des questions à Williams. L’épisode est ponctué de flash back où Stacey se rappelle le massacre de ses parents.

Stacey finit par apprendre de Loup infaillible que ses parents ont été tués par les blancs. Tout indique que l’assassin est Tyrell, le père d’Eliane. Cette dernière s’enfuit. Williams sait la vérité, et Stacey perd patience. Tyrell avait comme associé un certain Silas Graham (Bruce Bennett) à Houston. Potter se cache chez Graham. Ce dernier est l’assassin des parents de Stacey et lors d’un coup d’éclat, Potter est obligé de le tuer. Eliane comprend que son père était un assassin.

Potter avoue avoir été l’associé de Graham qui pillait, lui apportait la marchandise qu’il vendait.

Une histoire poignante et déchirante. Un grand épisode.

L’épilogue permet un moment de détente avec une nouvelle visite du marchand colporteur Amos Tyke à Shiloh.


Anecdotes

Un indice nous permet de situer que l’action se passe en 1816.

Andy Devine (1905-1977) a joué au cinéma dans La Chevauchée fantastique, L’homme qui tua Liberty Valance et La Conquête de l’ouest.

Stu Erwin (1903-1967) également connu sous le nom de Stuart Erwin tournait là l’un de ses derniers rôles. Au cinéma, il est apparu dans Le docteur Cornelius (1933).

Audrey Totter (1917-2013) a joué dans La dame du lac, Le crime était presque parfait, Nous avons gagné ce soir.

Pat O’Brien (1899-1983) a tourné pour le grand écran Les anges aux figures sales, Certains l’aiment chaud.



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