Le Virginien (1962-1971)

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Messagepar Patricks » dim. mai 21, 2017 10:21 pm

Lee J. Cobb dominait la distribution, Drury et McClure étant surtout doués pour les scènes d'action mais pas de grands comédiens.

En revanche, j'ai été agréablement surpris par Clu Gulager en shérif Ryker. Gulager reste pour moi Burdick, le méchant le plus effrayant de toute la série "Cannon" dans la saison 2, "L'excès en tout un défaut", diffusé en France en 1974 sur FR3 Gulager joue Ryker jusqu'à la saison 6 épisode 19. Plus qu'un homme d'action, il est convaincant en shérif Ryker, presque au niveau de Cobb.

Dans la saison suivante, il y a un nouveau propriétaire, John Grainger, joué par Charles Bickford. Mais le comédien est décédé le 9 novembre 1967. On a vu en France des épisodes avec lui l'été 1973 le samedi soir, dont l'un assez effrayant "La liste".

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Messagepar Patricks » jeu. mai 25, 2017 1:27 pm

04-22- Les métis (Harvest of strangers) *

Scénario : Leon Tokatyan. Réalisation : Paul Stanley.

Résumé

Emmett Ryker doit s’absenter trois jours. Manque de chance : une bande de fripouilles arrive à Medecine Bow. Ils descendent à l’hôtel. Ils font fuir les autres clients. Il s’agit d’indiens et de métis.


La critique

John Anderson revient dans la série dans le rôle de Jeremiah Chilton. Quant à Morgan Starr, il est toujours antipathique. Homme sans patience, de caractère difficile, les hommes de Shiloh commencent à renâcler. Il impose une discipline militaire au ranch.

Ryker a mal choisi son moment pour s’absenter avec la présence menaçante des métis. La peur se répand dans la ville. Les métis convoitent un million de dollars en or. Ils ont été chassés du Canada. Ils étaient 30 000 qui viennent d’arriver aux Etats-Unis.

Le groupe de métis attend un homme. Ils quittent la ville et s’installent dans une grange. Jim Sunderland (Val Avery) mène une croisade pour les achever.

Louise Devers (Barbara Turner) est agressée par l’un des hommes, Jean (Fabrizio Mioni). Morgan Starr s’oppose à Charlie Davis (Willard Sage) qui défend les habitants de la ville.

Regan (Geoffroy Horne) était censé remplacer le shérif Ryker, et il regrette bien d’avoir accepté.

En défendant les métis, Morgan Starr se rend encore plus impopulaire. On lui reproche ses origines texanes. « Je sens fort bien que je ne fais encore partie de cette ville, mais après ce que j’ai entendu je n’ai pas envie d’en faire partie ».

John Dehner fait tout se faire détester par Medecine Bow. Le spectateur espère le voir quitter la série le plus vite possible.

Au saloon, Constance Burns (Jan Shepard) est la seule est la seule à bien accueillir les métis.

Chilton et Morgan Starr se connaissent, ce sont de vieux amis. Mais Starr ne parvient pas à le convaincre de s’en aller. Peu après, Morgan est attaqué.

Il faut avouer que l’intrigue n’est pas passionnante. La présence de Morgan Starr, arrogant, n’arrange rien. Il est l’opposé total du juge Garth.

Le samedi soir, Medecine Bow est déserte. Les habitants deviennent fous, ils tuent un indien du groupe. Constance cache chez elle Chilton.

J’ai trouvé John Anderson mal à l’aise dans le rôle du chef des métis. L’action, ou plutôt le manque d’action, est lente et le spectateur s’endort. Chilton tente de tuer avec un poignard Morgan Starr, lequel en se défendant est obligé de le tuer.

Cet opus est un pensum indigeste, et l’on s’étonne qu’il ait fait l’objet d’un doublage en français. Les métis sont présentés en victimes vers la fin de l’épisode.

Le virginien enquête auprès de Louise Devers. Il met en doute sa version de l’agression.

Dans cet épisode, de l’équipe habituelle de la série ne subsiste que le virginien, et l’on est déroutés.

Je me suis royalement ennuyé durant cet épisode prise de tête.


Anecdotes

La femme de Morgan Starr s’appelait Christine.

Randy et Trampas sont censés se trouver le samedi soir en ville, Morgan Starr les réclame, or ils ne figurent pas au générique de l’épisode.

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Messagepar Patricks » jeu. mai 25, 2017 2:40 pm

04-23- La femme sauvage (Ride a Cock-Horse to Laramie cross) *

Scénario : Claif Huffaker. Réalisation : Tony Leader.

Résumé

Trampas, dans un endroit isolé assiste à un meurtre. En cherchant à manger, il manque se faire tuer par un gamin dans une maison. Le gamin et sa petite sœur attendent leur oncle, c’est l’homme qui a été tué.


La critique


Dès le début de l’épisode, avec la présence du seul Doug McClure, on sent le ratage.

Voir Trampas aux prises avec un bébé, Maria et un petit garçon, Manuel, est pittoresque, c’est drôle deux minutes, pas davantage. Cela augure mal de la suite.

Le petit garçon veut aller à Laramie y rejoindre sa mère.

Trampas est rattrapé par les tueurs de l’oncle, qui travaillent pour le grand-père, « El supremo ».

Le père a été exécuté pour trahison. S’ensuit le long voyage vers Laramie (200 km) de Trampas et des deux enfants.

En chemin, Trampas tombe sur Melinda (Nita Talbot), sorte de vagabonde qui passe son temps à voler.

Petit à petit, notre héros, perdu au milieu d’un désert, tente de faire ami-ami avec la femme sauvage Melinda. Elle voyage avec eux.

Nita Talbot incarne un personnage totalement antipathique. Elle n’a rien de féminin. Pour Trampas, elle est plus une source d’ennui qu’autre chose.

Tout de même, quand on vu les premières saisons, on ne peut s’empêcher d’être vraiment frustrés par un tel spectacle, un alignement d’épisodes qui semblent avoir été écrits à la va-vite sur le bout d’une nappe en papier après un repas.

Où sont Lee J. Cobb et Clu Gulager ? Doug McClure semble s’ennuyer autant que nous. L’attaque d’une bande d’indiens fournit quelques scènes d’action.

Puis, c’est la suite du voyage, Trampas est obligé de raconter une histoire à Manuel pour l’endormir. Melinda tente de l’aider.

Plus qu’un western, c’est un buddy-movie avec deux personnages opposés, Melinda et Trampas, qui finissent par sympathiser.

Long comme un jour sans pain, le voyage se poursuit sans passion à bord d’un chariot. Il s’agit de celui d’un homme tué par les indiens dans la scène de l’attaque.

Les deux comédiens font ce qu’ils peuvent, mais en l’absence totale de scénario, ils doivent meubler.

Les sioux reviennent à la charge, ils sont cinq, ils veulent se venger. Pour faire taire le bébé, Maria, Trampas mais du whisky dans son biberon de lait. On nage dans le n’importe quoi !

Les hommes de El Supremo sont toujours en chasse eux aussi. Pendant ce temps, Melinda et Trampas commencent un improbable flirt.

Pour sauver le groupe, Trampas provoque un affrontement entre les hommes d’El Supremo (il doit en abattre un) et les sioux. Puis, ils arrivent à la dernière étape avant Laramie, Timberly.

Trampas fait des courses chez un épicier qui se montre trop bavard lorsque les hommes d’El Supremo viennent ensuite l’interroger. La fin de l’épisode est violente. Pour s’en débarrasser, il utilise un baril de poudre qui se trouvait dans le chariot.

La fin comme souvent dans la série est bâclée. Melinda est presqu’amoureuse de Trampas. On a de vagues promesses de retrouvailles entre notre héros et la belle sauvage. C’est Melinda qui mène à destination les enfants à leur mère à Laramie.


Anecdotes

La voix française de Doug McClure a changé.

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Messagepar Patricks » jeu. mai 25, 2017 4:33 pm

04.24- Le grand massacre (One spring like long ago) *

Scénario : Robert Sabaroff. Réalisation : Herman Hoffman.

Résumé

Randy Benton doit convoyer du bétail pour Morgan Starr. Il devait vendre 3000 têtes de bétail pour les indiens Ogala, mais Harry Weatherby en achète seulement 500.

La critique

Avec comme seul héros récurrent Randy (et Morgan Starr), cet épisode fait office de parent pauvre dans la série. L’absence de Clu Gulager est flagrante.

Les indiens (cela change à chaque épisode) font figure ici de victimes.

Le personnage de Morgan Starr, venu pour plomber la série, ce qu’il réussit sans mal, sévit encore. On rêve qu’une flèche d’indien ou une balle de cowboy nous en débarrasse.

En protecteur des indiens, Starr est horripilant. Il s’érige en défenseur des indiens avec de longs monologues stériles.

Morgan Starr explique à Randy que les indiens Dakota ont perdu la guerre. Starr règle ses comptes avec le chasseur de prime Bowers (Warren Oates) qu’il n’estime guère.

Mon Dieu que tout ceci est ennuyeux et à des lieues de ce que l’on est en droit d’attendre de la série.

Harry Weatherby (Garry Walberg) dirige une réserve prison indienne.

Nous sommes en mars 1966 et les téléspectateurs américains sont amenés à changer de mentalité sur les indiens. Ils sont plus les méchants invétérés. Le fils du chef indien, Tonka (Clive Clerk) a été élevé chez les jésuites !

Tonka et son père Faucon rouge (Eduard Franz) recherchent un troupeau de bisons.

Jamais la complicité ne s’installe entre Randy et Morgan Starr. L’épisode se prend terriblement au sérieux, façon « cours magistral », oubliant tout aspect distractif.

Le père de Tonka veut déclencher une nouvelle guerre contre les blancs, alors que la « police indienne », aux ordres des blancs, est considérée comme traître à la cause.

Randy et Starr ayant été détroussés, Weatherby lance Bowers sur la trace des fugitifs, voulant faire un exemple, il offre une récompense mort ou vif.

L’histoire tourne autour des troupeaux de bisons. Starr et Randy mènent leur quête en parallèle de Bowers. Ce dernier leur tend un piège et les capture.

Randy Boone, d’habitude, n’est pas bon acteur, mais dans un scénario où il tient un rôle crucial, c’est la catastrophe. Il ne faut guère espérer quelque consolation du côté du personnage détesté Morgan Starr.

Nous avons droit à une longue pause où nos héros sont hébergés par Margaret McKinley (Martine Barlett), une veuve. C’est long et ennuyeux.

Morgan Starr fait une allusion déguisée à sa famille disparue, devant la veuve.

A la 41e minute, ce doit être un supplice indien raffiné, Randy chante. Vu les circonstances, c’est moins enjoué que d’habitude et heureusement, cela ne dure pas plus qu’un couplet.

Mauvais raccord ensuite entre des images d’archives de bison (le budget de la production semble cette-fois limité) et des tirs de chasseurs blancs.

Quand c’est mauvais, c’est mauvais. Cette fin de saison 4 de la série est calamiteuse.

Les deux indiens attaquent Starr et Randy parce que Bowers a tué un bison, et Randy tue Tonka en état de légitime défense. Le père indien le prévient qu’il le tuera.

Retour chez la veuve, Maggie. Le scénario tourne en boucle.

Ce crétin de Randy libère le père dont il a tué le fils, lui expliquant qu’il va lui permettre de fuir vers le Canada. A peine libéré, l’indien essaie de le massacrer et doit la vie sauve à Morgan Starr qui lâche « petit imbécile ».

Dehors, le chasseur de prime Bowers guette. Il capture Maggie et veut en échange l’indien. Randy le détache. Powers est retrouvé mort et scalpé.

Randy a désormais peur de Faucon rouge. Il sera obligé de le tuer, lorsque l’homme se dressera en travers de son chemin.

Episode d’un ennui mortel.


Anecdotes

Eduard Franz (1902-1983) a joué dans La chose d’un autre monde, Les dix commandements et Hatari.

Cet épisode a été tourné au Custer State Park, Hermosa, dans le Dakota du Sud.

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Messagepar Patricks » jeu. mai 25, 2017 6:03 pm

04-25-Le retour de Golden Tom (The return of Golden Tom) **

Histoire de Joel Rogosin et Andy Lewis. Adaptation : Andy Lewis. Réalisation : Tony Leader.

Résumé

Après avoir purgé 35 ans de prison, un bandit, Tom Brant, revient à Medecine Bow. C’est un vieil homme brisé.


La critique

On s’attend à une légende et c’est un vieil homme fourbu qui revient, Tom Brant (Victory Jory), à la grande déception d’un journaliste venu du Missouri, Ira Lom (Linden Chiles).

Pourtant, malgré les années, un homme, Amos Coe (Kelly Thordsen) veut se venger de lui et le tuer.

Brant retrouve sa fille, Sarah Tedler (Dee Carroll), qui le rejette violemment.

En 1966, Victory Jory avait 64 ans. Le personnage de Tom fait plus vieux, il faut dire que le comédien en rajoute.

Gulager joue une petite scène au début, et l’opus se concentre sur Jory. On le retrouve à la 32e minute. Aucun autre acteur récurrent de la distribution ne figure dans l’épisode.

On compare une légende et un pauvre type. Brant paie avec des pièces d’or. Le journaliste Ira Lom fait des investigations auprès d’Amos Coe.

Les exploits passés de Brant lui valent l’arrivée en ville de plusieurs bandits et hommes d’affaires. Malgré Gulager, cet épisode ne se hisse pas au niveau des premières saisons.

Ryker prend le journaliste pour un fou. Il fait beaucoup de mal en voulant écrire un article à tout prix. La mayonnaise ne prend pas cependant et l’on attend toujours que l’épisode commence.

Un certain Frank Swan (Dennis McCarthy), un personnage louche, vient voir le petit fils d’une victime de Brant, Willie Cade (Dee Pollock), petit fils de Benty, associé du personnage de légende. Celle-ci veut que Brant ait enfoui un trésor volé.

Au bout d’un moment, cette histoire de légende vivante sortant de prison finit par lasser. Le fait que Jory sur-joue le personnage nous agace. Sarah finit par être attirée par l’appât du gain.

Une bagarre au bar met Willie Cade dans un mauvais cas. Il va être jugé. Le gendre Ross Tedler (Don Keefer), aussi attiré par l’argent que Sarah, s’en mêle. On s’étonne que le shérif Ryker ne soit pas plus vigilant.

35 ans plus tard, le duel qui a conduit Tom Brant en prison, doit avoir lieu avec Amos dont il a tué le frère. Seulement, Brant lui dit ses quatre vérités et révèle la réalité du passé.

Tom persuade tout le monde qu’il n’y a jamais eu de trésor volé. Episode longuet. La montagne accouche d’une souris. Il révèle la cachette du butin à Ryker.

La fin est mielleuse et sentimentale. Encore un opus raté. On s’attendait à toute autre chose, mais l’arrivée d’un Victory Jory pantelant sur le quai de gare aurait dû nous faire comprendre que légende et réalité ne font pas bon ménage.


Anecdotes

Victory Jory (1902-1982) fut le père de Mannix.


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Messagepar Patricks » ven. mai 26, 2017 12:27 pm

04-26- Les chacals derrière les loups (The wolves up front, the jackals behind) *

Scénario : Herman Miller. Réalisation : Paul Stanley.

Résumé

Randy se rend à Prindiville, dans le Montana. Il vient voir un ami d’enfance, Georgie Sam Smith. Il est déçu de le retrouver forgeron, alors qu’il est très doué pour les chevaux. Georgie est amoureux d’une jeune fille.

La critique

Il est indiqué que c’est la première apparition à l’écran de Peggy Lipton (La nouvelle équipe, Twin Peaks), alors que sur Internet Movie Data Base, on s’aperçoit que c’est son cinquième rôle à la télévision. Elle incarne Dulcy.

L’épisode nous permet de retrouver un acteur connu dans nos contrées, James Farentino, vu notamment dans Dynastie et Nimitz, retour vers l’enfer.

Farentino incarne Frank Colby, une sorte de renégat de la famille Colby dont le patron, Ben (Donnelly Rhodes), engage pour quelques jours Randy.

Randy est le personnage récurrent le plus faible avec Jennifer, aussi ne faut-il pas attendre de miracles de cet épisode sans le juge, le virginien, Trampas et Ryker.

Ce qui surprend au premier abord, c’est le fait que Randy ait entrepris un tel voyage pour retrouver un ami auquel il ne semble guère prêter attention, Georgie (Michael J. Pollard).

Dulcy n’accorde aucun intérêt à Georgie. Le shérif accuse Frank Colby d’avoir manqué tuer intentionnellement un certain Fletcher. Nous comprenons que Frank est le frère du patron, Ben. Il est aussi le frère de Dulcy.

On reconnaît en VF la voix du comédien Henri-Jacques Huet doublant Farentino.

On se moque très vite des différents au sein de la famille Colby. Quant à l’histoire d’amour, Georgie est empâté et peu séduisant, l’air bonhomme, gentil, mais l’on comprend qu’il n’aura guère de chance de séduire la sœur du patron.

En fait, c’est Randy qui plaît à Dulcy. Les Colby veulent se débarrasser de Frank. Geordie comprend qu’il n’a aucune chance avec Dulcy, et que son ami Randy est sur les rangs.

On s’ennuie à mourir. Frank est recherché dans trois états pour cambriolage et meurtres, sous le nom de Frank Call, numéro deux d’une bande de tueurs redoutables.

Farentino est tout à fait dans son emploi habituel. Le père Colby (Jay C. Flippen) est en fauteuil roulant. Il est bouleversé d’apprendre que son fils est un bandit recherché.

Alors qu’il se recueille sur la tombe de sa mère, un homme tente de tuer Frank qui l’abat. C’est un homme de l’agence Pinkerton.

Frank accuse Randy d’avoir averti la justice et menace Randy. Dulcy s’interpose. Elle est amoureuse de Randy.

Episode très bavard, sans grand rebondissements. Le père veut vendre le ranch pour que Frank se sauve en Amérique du Sud. Ben s’interroge sur ses origines : est-il vraiment le fils de la maison comme Frank ?

Nous devons supporter les numéros chantés de Randy Boone. Les deux frères Colby se battent.

Ben décide de partir. Georgie est menacé et blessé par un certain Billy Nolan (Jack Ragotzy). Il cherche Frank.

Finalement, Ben abat Frank et Nolan.

Episode d’un mortel ennui, qui se termine par la séparation de Dulcy et Randy.


Anecdotes

On a vu Donnelly Rhodes (1937-) dans Butch Cassidy et le kidd, Tron l’héritage.


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Messagepar Patricks » ven. mai 26, 2017 3:14 pm

04-27- En silence et sans gloire (No drums, no trumpets) *

Histoire de Robert Sabaroff et Arthur H. Nadel. Adaptation : Robert Sabaroff. Réalisation : Arthur H. Nadel.

Résumé

Un sénateur américain et un gouverneur mexicain doivent signer un traité. Un certain Cleve Mason recrute trois hommes pour les assassiner, tandis que Morgan Starr et Trampas doivent les protéger.


La critique

On peut reprocher à la production de faire revenir trop souvent les mêmes acteurs, en la matière ici Leslie Nielsen. Il était déjà dans cette saison 4, dans l’épisode 14, avec un autre rôle. Nielsen est ici un ex-marshall de Cimarron, Cleve Mason, devenu tueur. Il a rendu sa plaque.

Eric Braeden incarne Augustin. Notons qu’au générique, le comédien porte le nom d’Hans Gudepast. Augustin travaille avec un troisième larron pour Mason, Ed Beal (Richard Devon), qui porte un uniforme de la 7erégiment de cavalarie, factice évidemment.

Morgan Starr est toujours aussi antipathique. Pour l’assister, de la distribution habituelle, il y a Trampas. Ils sont partis en éclaireurs et sont confrontés à la bande de Mason.

Mason veut tuer le sénateur Mills (Barry Atwaker) et le gouverneur Delgado (Edward Colmans).

John Dehner n’a en rien le charisme de Lee J. Cobb, et pas du tout la carrure du personnage qu’il est censé remplacer.

Starr tente de piéger Ed Beal, y réussit, mais se fait avoir par Mason. En effet, Morgan Starr connaît bien le 7e régiment de cavalerie, et les mensonges de Beal n’ont pas résisté longtemps.

Pendant ce temps, Trampas s’est éloigné afin de rejoindre le sénateur et le gouverneur, et ne se retrouve donc pas prisonnier.

Mason avoue avoir été grassement payé pour faire échouer le traité commercial américano-mexicain, et ce sous l’uniforme américain. Il veut discréditer les deux gouvernements et entraîner une guerre.

Toutes ces informations, dans un western destiné à distraire, passent bien au-dessus de la tête du spectateur. Mason avoue avoir quitté son poste de marshall pour empocher une fortune.

Mason est plein de rancœur après dix huit ans de service. Il estime ne jamais avoir été remercié de ses services, que la population de Cimarron ne l’a pas soutenue face à son maire corrompu. Morgan Starr, toujours aussi horripilant, tente de raisonner, en vain, Mason.

Les passages avec le prêtre sont assommants. La longue discussion dans l’église entre l’otage Starr et Marian Clay (Julie Adams), petite amie d’Augustin, pleine de bons sentiments, enfonce un peu plus l’épisode. Marian est enceinte de son amant Augustin. Elle demande à être entendue en confession par le père Carlo (Eduardo Ciannelli).

Harmon (Rex Holman), un grand malade, a été embauché par Mason. Tueur sadique, déguisé en soldat américain, prêt à massacrer tout le village, il est malléable et Starr essaie de le retourner contre Mason.

Starr pense que Mason veut se venger de ce qui lui est arrivé à Cimarron. L’identité du grand chef n’est autre qu’Howard, un général américain (Michael Fox), un traître qui a monté toute l’affaire.

Que de longues discussions philosophiques entre Starr et Mason au détriment de toute action.

Mason est sa bande ont installé dans l’église une arme gigantesque qui va servir à tuer le gouverneur et le sénateur.

Alors que les villageois se révoltent, comprenant ce qui se passe dans l’église, Mason décide d’annuler toute l’affaire, mais il se fait supplanter par Augustin qui devient le chef.

La fin est grotesque, avec le revirement improbable de Mason, le mariage du mourant Augustin avec Marian. Je m’attendais à la mort de Morgan Starr, qui s’en sort sans casse, et certainement pas à la rédemption de Mason. Leslie Nielsen ne parvient pas à nous faire croire que son personnage va arrêter le maire de Cimarron. A l’impossible, nul n’est tenu.


Anecdotes

Dernière apparition de Morgan Starr, un personnage que l’on ne regrettera pas.


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Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » ven. mai 26, 2017 4:29 pm

04-28- That Saunders woman (Inédit) *

Histoire d’Edward DeBlasio. Adaptation : Don Brinkley. Réalisation : William Hale.

Résumé

Sam Jenkins a vendu 8000 dollars de bêtes malades à Shiloh. C’est un rustre et un ivrogne qui importune la voyageuse d’une diligence, Della Saunders. Le virginien doit mettre les choses au point avec lui.

La critique


On se désintéresse vite de Jenkins (Douglas Henderson) et Della Saunders (Sheree North) devient le personnage principal, une femme qui arrive de Saint Louis pour s’établir à Medecine Bow comme modiste.

Le virginien engage un avocat, John Ballinger (Liam Sullivan), pour poursuivre Jenkins.

Ryker met en garde ce dernier après l’incident de la diligence. Krebs (Stephen Roberts) est devenu l’homme le plus prospère de la ville. Il a reconnu Della Saunders sans qu’elle lui dise son nom, et l’a connue à Saint Louis. Mais surtout, il traîne avec Jenkins.

En fait, Alfred Krebs s’enrichit en escroquant. C’est lui qui est derrière l’affaire Jenkins, et a empoché la moitié des 8000 dollars. Les deux hommes font un nouveau marché.

Je trouve que les invitées vedettes, et les personnages qu’ils incarnent, prennent le pas sur les héros de la série, ceci comparé aux trois premières saisons.

Della a fait douze ans de prison, c’est là qu’elle a appris la couture. Krebs la convoque dans une chambre d’hôtel et veut la faire chanter, d’autant qu’il sait qu’elle fut la maîtresse de l’avocat Ballinger.

La fille de l’avocat, Diane (Vicky Albright), amie de la nièce de Garth, Jennifer, est jalouse de Della.

Le malheureux Ryker voit débarquer un commando de vieilles demoiselles prudes qui accusent Della d’être la maîtresse de Krebs et de Ballinger, et lui demandent de la chasser de la ville.

James Drury, dans cette intrigue qui ne tient pas la route, est bien mal à l’aise pour donner quelque épaisseur à son personnage de héros.

Alors que Jennifer ne voulait plus voir Della qui lui a fait une robe, celle-ci lui raconte que pour échapper à un viol, à Saint Louis, elle a tué un homme avec un morceau de miroir brisé, ce qui lui a coûté 12 ans de prison.

Della veut quitter Medecine Bow. Ballinger abandonne l’affaire et le virginien le fait se confier sur le chantage dont il est l’objet.

Krebs demande à revoir Della qui trouve son cadavre. Elle est accusée de meurtre. On nage dans cette histoire à l’eau de rose où Clu Gulager perd son temps.

On a inséré dans l’histoire un autre personnage, Rutledge (Tol Avery), homme important de la ville, qui veut la peau de Della. C’est un père la pudeur, et il fait basculer le scénario, déjà fragile, dans l’invraisemblable.

Ryker et le virginien se demandent qui a bien pu tuer Krebs. Jenkins fait un faux témoignage accablant contre la modiste.

Ryker découvre que le meurtrier est Jenkins, ce que le téléspectateur avait compris depuis vingt bonnes minutes.

La fin est mielleuse et sombre dans le mélo, avec le départ de Della Saunders.

Avec des opus aussi mauvais, on se demande comment la série fit pour être renouvelée pour une saison 5.

Anecdotes

Sheree North (1932-2005) a joué dans Tuez Charley Varrick ! et Le dernier des géants.

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Gaétan Julien
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Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Gaétan Julien » sam. mai 27, 2017 2:23 pm

Pour la première fois j’ai regardé un épisode complet sur YouTube et j’ai remarqué qu’on identifie jamais le virginien, je sais qu’il est anonyme mais porte t’il au moins un nom d’enprunt quitte à se faire appeler le virginien? Sinon ce doit être tout un défi pour les auteurs de mettre un personnage en vedette sans jamais qu’il soit identifier par son entourage.

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Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. mai 27, 2017 6:06 pm

Un peu comme le prénom du lieutenant Columbo, on ne sait jamais son nom : il est régisseur du ranch de Shiloh, parfois on le qualifie de contremaître, mais effectivement, son nom n'est jamais prononcé.


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